Arielle est une femme pragmatique. Très pragmatique même, c'est vous dire si elle sais peser le pour et le contre sur chaque situation. Une qualitée ou un défaut à vous de voir. Curieuse, amusante, joueuse sont aussi des dénominations qui pourraient la définir, car c'est ce qu'elle est. Ou était selon le point de vue de chacun. Très porté sur la famille et les amis, elle pense que les liens sociaux sont primordiaux dans une vie, surtout maintenant que la majorité des personnes que l'ont connais sont mortes et revenues à la vie pour dévorer les vivants. Cela nous amène donc à la dernière personne sur Terre qu'elle aime plus que tout, sa sœur, une jolie fille rousse qu'elle à amenée de force à l'hôpital pour la protéger. Aujourd'hui elle comprend son point de vue, mais à l'époque ce fut la guerre des sœurs! Surtout que le petit amie de la jeunette avait été mordu. Mais ceci est une autre histoire. Que dire de plus ? Elle est une incorrigible romantique, un peu immature parfois, vaniteuse aussi selon les jours, mais ça c'est son coté coquette qui ressort trop, sans oublier qu'elle est un peu râleuse et moqueuse sur les bords, mais dans l'ensemble on l'aime beaucoup notre jolie Arielle, non ?

Arielle est une jeune femme tout ce qu'il y a de plus banale. Et oui, il en faut bien et en un sens on peut souvent se glorifier d'êtreune personne banale, qui voudrait être quelqu'un à qui il arrive toujours des bétises, des ennuies ou des problèmes ?
Notre jolie rouquine est ainsi née dans une famille de classe moyenne, rien de bien extravagant en soit, petite maison de banlieue dans la jolie ville de Grosse Pointe, un père employé et une mère institutrice, un jardin, une vie simple en somme, mais peut etre une des meilleures. Comment ne pas apprécier une enfance comme celle ci ? Des parents adorable dans une maison superbe, des copines de classes avec qui faire les quatre cents coups, jouer à la poupée, à la dinette et toutes ces choses que l'on fait etant petite fille, puis il y a eu les cours de patin à la patinoire municipale, les rêves de gloire, les chorégraphie, bref, faut il vraiment vous décrire plus en avant l'enfance de la demoiselle ?
A l'âge de dix ans, quand on attaque donc la pré adolescence, la demoiselle eu l'immense honneur de devenir une grande sœur ! On ne le dira jamais à la petite princesse, mais c'est un peu un accident, Madame Campbell ne pensais pas avoir de nouvel enfant dix ans après sa fille ainée et voici qu'une jolie Rose venait agrandir le jardin familiale. Chose amusante, elle avait les même cheveux roux que sa mère et sa sœur. Monsieur Campbell aimait à les appeler son gang de rousse. C'était le bon temp, la belle époque, un moment ou il y avait des souvenirs qui vous faisaient sourire à la première pensée.
Puis l'âge bête arrive. Mademoiselle se mis à penser aux garçons, au maquillage et bientôt sa plus grande inquiétude pour aller à l'école, outre ses devoirs fait étaient sa tenue et sa coiffure. Arielle aime à avoir les cheveux long, c'est sa marque de fabrique, mais c'est de l'entretien et vous pouviez être sur de la voir avec une nouvelle coiffure tous les jours de la semaine. Et oui, une fille comme tant d'autre qui n'a jamais rien à se mettre alors que son armoire est pleine et qui passe des heures au téléphone à parler des garçons avec sa bonne amie Miranda. Ce fut également à cette période, alors qu'elle aidée énormément sa mère avec la petite fille venant de naitre, la passion pour les enfants et la grossesse la pris littérallement au cœur et la décision fut ainsi prise. Elle travaillerai dans le médical, elle aiderait les bébés à naitre, voilà ce qu'elle voulait ! Impressionnant pour une fille de douze ans non ? Mais c'est comme ça et ce qu'Arielle veux, Dieu le veux ! Oui messieurs retenez bien ça !  Mais la vie continua, les cours, les copines, les sortit, Seth Jones, le premier petit ami de la demoiselle, des petits bisoux, une ou deux caresse sur la poitrine puis la fin car monsieur voulait plus qu'elle n'était prete à offrir, premier chagrin d'amour, des heures à pleurer dans les bras de sa mère avec cookie et verre de lait pour se remettre de ce gros chagrin, le patin qui continua encore et encore et finalement ou enfin, selon qui voudra prendre la chose tel, la fin du lycée.

Arielle entra ainsi en faculté de médecine avec son diplôme du secondaire, ses espoirs et ses rêves. Le travail fut dur, très dur même, il fallait étudier jour et nuit, apprendre les musles, les os et toutes ces choses qui font le corps humain. Ce fut complexe et la pauvre demoiselle perdit espoir de revoir un jour sa vie sociale tant elle travaillait, mais ce fut également l'ocasion de rencontrer Aidan, un étudiant en médecine comme elle, qui fut son compagnon de travail et de révision et qui, une fois l'année validée devint son petit ami et son premier amant. Les années passèrent ainsi, travail, romance à l'eau de rose, présentation aux parents et à la petite sœur qui voulait le même petit ami. Cinq ans plus tard voici que la demoiselle accède au grade si désiré d'interne à l'hopital St John's et en trois années de plus, elle accédait au graal des graal, la spécialisation en obstétrique ! Certes elle était toujours en apprentissage, mais en obstétrique, uniquement et simplement. Et la fin du monde arriva un an plus tard.

Ca a commencé dans les environs de New York, un virus étrange qui se dispersait dans les environs, une nouvelle mutation d'une sorte de grippe ou quelque chose du genre que personne ne parvenait vraiment à intégrer et voici qu'en quelques semaines le monde devenait fou, l'armée prenait place dans les grandes villes, les morts revenaient à la vie semble t il. Enfin non, ce n'était pas semble t il, c'était bien vrai et ils avaient vu  bien des cas à l'hopital qui avait obligé l'armée à intervenir et euthanasier les morts si l'on peut dire ainsi. Et oui, il fallait détruire la tête. Voila ce qu'elle avait compris rapidement. Mais ce qui était aussi rapidement venu sur le tapis etait la protection de sa famille. Elle était comme tout le monde et voulait sauver ses parents, sa sœur, son petit ami. Quoique la question du petit ami se résolue par la mort de celui ci. Les lèvres arrachées par une femme morte dans un accident de voiture qu'il avait voulu réanimer par bouche à bouche.
La question se posa donc sur la famille. Monsieur Campbell disparu. Certainement attaqué et tué sur le chemin du travail, ou tout simplement en revenant de celui ci. Ne restant plus que sa mère et sa sœur, notre belle obstétricienne en devenir les fit venir à l'hopital, pris soin d'elles, mais le chagrin était trop grand pour sa mère et lorsqu'elle fini par croiser le cadavre ambulant de son défunt époux, elle se rua sur lui sans réfléchir à son état, ni à la possibilité qu'il puisse  la mordre, ce qu'il fit bien sur. Orpheline, dernière survivante de sa famille avec sa jeune sœur, Arielle se renferma, devint plus sévère, plus dur avec elle et avec les autres, mais c'était pour le bien de tous. Du moins s'en persuada t elle...

Six mois plus tard, la survie et le combat continu. Les militaires veillent sur le groupe fait de membres du corps médical et de civils, les morts cherchent encore et toujours à les dévorer et Rose qui se remet doucement de la mort de leur parents, pense qu'Arielle devrait se décoincer et cesser de la materner comme elle le fait. Mais dans un monde aussi fou que celui ci, qui ne voudrait pas protéger la dernière personne qu'elle aime de la mort ?