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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI
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MessageSujet: Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI   Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI EmptyDim 29 Mai 2016 - 20:50

Dernière édition par Mathilde Jenkins le Lun 17 Oct 2016 - 23:49, édité 2 fois
Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !»
Caleb & Mathilde

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Brr... Il faisait un froid de canard. L'hiver c'était définitivement l'enfer. Il fallait être fou pour sortir par un temps pareil! Je me donnais jusqu'à la fin d'après-midi avant de rentrer de nouveau à l'hôtel. Heureusement que j'avais trouvé cet endroit, je me sentais plus en sécurité par là-bas. Forcément, être plusieurs dans un endroit c'était plutôt rassurant. Alors que dehors, c'était l'enfer. On pouvait se faire attraper et il fallait être sans cesse aux aguets. Toujours être à l'affût du moindre danger, du moindre bruit suspect. J'avais demandé à Rebecca de me donner à manger. Quelque chose qui n'ait pas besoin d'être chauffé. Elle m'avait passé une boîte de thon avec 2 barres de chocolat. Je l'avais remerciée et j'étais parti.

Je soufflais, me réchauffant les mains avec mes gants. Bon, j'avais déjà visité quelques maisons et je n'avais rien trouvé de concret. Certaines avaient été dévalisées. Tandis que d'autres reflétaient une part d'horreur. Où pouvait-il bien être allé? Un abri ? Une maison? Peut-être qu'il s'était réfugié dans un ancien camp. Ou un centre commercial. Mais seul j'en doutais. Pourtant, certains lieux fréquentés auparavant avaient très vite été désertés. Donc, c'était possible. Sauf qu'aller en ville c'était risqué, trop risqué. Il n'était pas suicidaire. Il savait se débrouiller. Mais s'il s'était blessé, il allait avoir besoin de moi. J'étais sa femme et j'avais promis de l'aider, dans la maladie comme dans la pauvreté.

Cela ne faisait même pas un quart d'heure que j'étais sortie dehors que des gouttes de pluie me tombèrent dessus. Avec ce froid ça n'allait pas arranger les choses mais bon. Ce n'était pas ça qui allait m'arrêter dans ma quête! Je n'abandonnais pas si facilement! Il me fallait un déluge pour ça.
Malheureusement pour moi, dix minutes plus tard, la pluie ne tarda pas à venir à foison. La pluie, le froid et le vent qui venait fouetter mon visage c'était intenable! Je tentais d'avancer du mieux que je pouvais. Je tentais d'ouvrir la porte, qui se révélait fermée. Je pensais tenter de passer par une fenêtre jusqu'au moment où j'ai vu ces 4 cadavres ambulants. J'abandonnais de suite mon idée. Ils étaient peut-être 4 pour le moment, mais qui sait s'il n'y en avait pas un autre qui était caché dans un coin? C'était peine perdue.

Je courrais maintenant, pourquoi maintenant? C'était une si belle journée, même un peu froide, mais il y avait eu du soleil! L'averse qui se déversait, mouillait entièrement mes cheveux. J'aurais pu ouvrir la bouche que j'aurais pu boire une gorgée en à peine quelques instants. J'avançais, plus ou moins à l'aveugle. Je n'entendais que le bruit de ces gouttes qui fouettaient le sol avec violence! Et là, bingo! Un abri. Je courrais, de toutes mes forces vers ce qui allait me sauver de ce déluge! J'allais ouvrir mais je me soulevais, quelques minutes avant. Il y avait des fenêtres et une porte vitrée. Je restais plantée là, à quelques pas et me décidais, tel un enfant, regarder par les fenêtres.

Je faisais le tour jusqu'à me décider à faire un tour rapide. C'est alors qu'après inspection, j'avais repéré quelque chose ou quelqu'un. D'accord. Il y avait un être humain. Bon c'est vrai que c'était pas forcément commun d'en rencontrer un tous les jours. Surtout dans ces conditions. Je me baissais, il allait falloir trancher rapidement. Je n'avais pas vérifié entièrement la maison. Est-ce qu'il s'était réfugié un moment ici pour échapper aux cadavres ambulants? J'avais du mal à savoir s'il était mort ou vivant. Qu'est-ce que j'allais faire? Et si je m'étais trompée? Peut-être qu'en fait il était mort. Mais s'il l'était, je pouvais facilement m'en occuper. Un humain ça serait une autre histoire. Je n'avais jamais tué d'êtres humains. Cependant je savais que certains en étaient capables.

Et là, une lueur d'espoir. Et si c'était lui? Et s'il s'était réfugié ici? Je pouvais peut-être espérer. Il avait peut-être migré, ou il s'était perdu. Pourquoi pas? Je serrais ma main, embrassant ma bague. Oui, il était sûrement en vie.

Je me décidais finalement, je montais les marches une à une, inspirant profondément, une main tenant mon couteau fermement, et l'autre sur la poignée. La porte vitrée pouvait laisser dessiner mon corps, autant éviter avant d'être fin prête. Soit je pouvais tenter l'effet de surprise, soit je faisais ça avec douceur. Qu'est-ce qui était le mieux, je ne savais pas. J'abaissais la poignée, d'un geste rapide, ouvrant la porte, m'avançant rapidement dans l'entrée de la cabane. Avec une main je refermais la porte, l'autre tenait mon couteau qui pointait vers l'individu. J'étais prête à me retrouver face à un cadavre ambulant grognant dans sa langue un "maaaaaangeer". Là, il me voyait et je le regardais. Il y avait comme un long silence, un échange de regard qui était très long. Je ne savais pas ce qu'il pouvait penser de moi. Pour ma part j'avais la certitude qu'il était bel et bien vivant. Et j'étais déçue. Un peu. J'avais pensé que ça pouvait être lui. Pourtant, lui et cet individu ne se ressemblaient pas. Je l'observais avec minutie, tentant de détecter une éventuelle morsure. J'étais plutôt calme, zieutant un peu partout autour de moi. Je ne voyais que lui et moi à l'intérieur de cette cabane. Il ne semblait pas y avoir des affaires autres que les siennes. Bien, j'allais donc devoir m'occuper que d'un seul cas. Je ne savais pas ce que j'aurais fait s'ils avaient été deux. J'aurais probablement fuis? La situation semblait pesante. Comment briser la glace? Avec une blague? Je lui faisais une observation. Peut-être qu'il serait causant après ma remarque.

«Hey, t'es pas mort !»

Réflexion faite, ce n'était peut-être pas la meilleure façon d'aborder quelqu'un en ces temps. C'est là que j'apercevais quelque chose d'assez grand. Il possédait une arbalète, et ça me fichait une de ces trouilles. Une flèche contre un lancer de couteau, il ne fallait pas aller chercher loin. Si lui était déjà mal en point, moi je serais morte, s'il savait bien tirer. Ou blessée. Je ne me voyais pas aller de nouveau dehors, sous cette pluie. Doucement, je levais les mains jusqu'à ma tête, plaçant mon couteau dans une des poches de  mon pantalon. De cette façon il pouvait voir que je n'avais pas de mauvaises intentions.

J'observais déjà le gaillard. Bon, il semblait plus que mal en point. Il ne serait probablement pas en mesure de me mettre la raclée de ma vie. Un coup, peut-être, pas plus. Je pouvais peut-être prendre le dessus si on se battait. À quand remontait ma dernière bagarre? Avec mon frère je crois. Je ne sais plus pour quelle raison, mais je lui avais fait un croche-pieds. Et lui m'avait tiré les cheveux. Il avait fini par gagner. Plus de force dans ses poignets. Non, il ne fallait pas rêver. Je serais sans doute blessée s'y je m'y risquais.

Il semblait grelotter. Dû à la pluie? Ce ne devait pas être un rhume quand même? On n'était pas dans cet état à cause d'un rhume. Ou alors il était blessé et cela aggravait son état. Dans tous les cas, s'il ne se soignait pas, ou si je ne faisais rien, il ne passerait sûrement pas la semaine. Ou la journée. Tout dépendait de ce qu'il avait. Et de ce que je possédais entre mes mains. J'avais toujours sur moi ma petite trousse de secours, au cas où. Elle allait peut-être me servir aujourd'hui.

«Bon on va tout de suite baisser la pression d'un cran. Je vais me présenter. Je me nomme Mathilde Jenkins. Je ne suis pas venue pour te faire du mal. Je suis venue m'abriter ici à cause de cette pluie. Et aussi parce que je cherche mon mari. Comme arme je n'ais que mon couteau que tu vois là, dans ma poche. Si tu veux vérifier je peux poser mon sac à terre et tu pourras jeter un coup d’œil.

Voilà, il ne fallait pas avoir peur. Montrer qu'on avait peur c'était une très mauvaise idée. La peur engendrait la peur, c'était connu. Et quelques fois ça engendrait la violence. Personne n'en avait besoin aujourd'hui.

«On va faire un deal si tu veux bien. Qui sera plus que raisonnable. Tu me laisses m'abriter ici, sans me tuer. Moi en échange je pose mon couteau au sol comme signe de bonne volonté, et tu me laisses t’ausculter. On est d'accord? »
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MessageSujet: Re: Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI   Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI EmptyMer 1 Juin 2016 - 1:16
Je devais m'estimer heureux d'être encore vivant après tout ce qu'il c'était passé. Les morts qui se relèvent, fuir, le froid, la faim, ne pas dormir, rester toujours sur ses gardes, c'était usant. J'usais de stratégie et de ruse, heureusement pour moi sinon je ne serais déjà plus de ce monde. J'évitais d'utiliser une arme à feu pour tuer des zombies, le bruit ne faisait qu'attirer les autres morts vivant, à la place j'utilisais un poignard ou mon arbalète dont je récupérais toujours les flèches, du moins si c'était possible. J'allais à la chasse, heureusement que j'avais des bases, je faisais tout pour me nourrir, boire et surtout ne pas perdre mes forces, seulement un nouvel ennemi fit son entrée. Quand j'ai fuis il est sur que je n'ai pas eu le temps de prendre une valise avec moi, alors côté vêtement chaud c'était à revoir, de plus c'était quasiment impossible d'aller dans les villes, celle-ci maintenant peuplée de zombie. Depuis que j'erre seul j'ai rencontré des survivants, si on pouvait dire "survivant" ceux-ci étaient prêt à me tuer pour me manger, j'avais du me battre contre des bandes, puis il n'y avait pas que les cannibales maintenant, il y avait aussi cette loi du plus fort qui était revenue. Jamais je ne me montrerais faible, alors oui je me suis battus et je ne compte plus le nombre de fois ou je me suis retrouvais blessé mais tranquille. Le temps passe et le froid arrive, mes blessures finissant par s'infecter je ne voulais pas mourir bouffer par un zombie, je voulais au moins trouver un abris, peut-être y trouverais-je même de l'alcool ? Sinon je ferais chauffer un fer pour nettoyer la plaie, enfin les plaies, sauf je m'évanouissais dès la première cautérisation, disons que ça n'a rien de plaisant.
Alors que je grelottais je cherchais un abris, j'y ajouter le maximum de force qui me resté puis bientôt la pluie se mit à tomber, je devais admettre que pour ce coup-là j'étais effrayé. C'est après une bonne heure à courir que j'aperçus un minuscule cabane, soupirant de soulagement je pris tout de même mon couteau en main car le danger était partout maintenant. Regardant par l'une des fenêtres je n'aperçus aucun mouvement, finalement je me préparais à entrer, mon couteau près à être planté dans la tête d'un mort vivant, mais encore une fois pour moi il n'y avait personne. J'eu un soupire de soulagement, me permettant même un léger sourire, je regardais autour de moi la cabane abandonnée, pour moi c'était parfais. Je devais maintenant m'occuper des blessures mais j'eu le tournis, sans doute cette course folle sous la pluie, je m'assis sur une banquette retirant le bandage que j'avais sur le côté de l'abdomen, un mauvais coup de couteau puis regardant celui à la jambe, mais j'étais bien trop fatigué, je voulais me reposer un peu, un petit peu.

Ce fut un bruit de pas qui me réveilla en sursaut, de suite je m'armais de mon arbalète et couteau m'apprêtant à toute intrusion.
Quelle fut ma surprise lorsque j'aperçus une jeune femme entrer et qui de plus, me sorti une plaisanterie qui semblait ne faire rire qu'elle. J'étudiais celle-ci attentivement, j'avais appris à toujours rester sur mes gardes même devant un visage de poupée.
J'avais des sueurs froides, je me sentais faiblard mais hors de question que mon regard ne trahisse ce que je ressentais jusqu'au moment ou je fus à nouveau pris de vertige.
Cette fois-ci la jeune femme venait de reprendre la parole et cette fois-ci ce n'était pas de l'humour.
Pendant que celle-ci était en train de me parler, je la regardais avec lassitude mais je n'allais pas râler, j'en avais pas la force alors je me contentais d'hocher la tête cherchant une meilleur position sur cette banquette.
J'eu juste le temps d'articuler.

-M'ausculter ? Pourquoi ?

C'est étrange, surtout quand la plupart des autres personnes ont cherchaient à te tuer.

-Reste si tu veux, après tout cette cabane est pas à mon nom .... D'ailleurs je suis Caleb, ce qu'il en reste

Dis-je avec un léger sourire.
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MessageSujet: Re: Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI   Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI EmptyJeu 2 Juin 2016 - 22:26
Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !»
Caleb & Mathilde

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C'était quelque peu étrange pour une première rencontre il fallait bien l'avouer. Un jour de pluie en plus. Qui sait ce que ça allait bien pouvoir nous réserver. J'étais un peu surprise par sa question. Visiblement il n'avait pas compris que je ne voulais pas lui faire du mal. Ou du moins le soigner. Tant pis, il verrait bientôt que je possédais des compétences dans ce domaine. J'étais compétente et je savais que j'allais pouvoir l'aider.

«Pour faire un check-up santé. Mais tu préfères peut-être que je pratique une autopsie? »

J'ai les instruments si tu veux, tu t'allonges et je t'ouvre le ventre. Oui, ce n'était pas forcément drôle. Mais je souriais un peu à cette idée. J'imaginais même celui-ci me tenir la causette ou faire des petits oh de surprise. Mais ce n'était qu'une part de mon imagination, je savais pertinemment que si je lui ouvrais le ventre il crierait, hurlerait. Je n'avais rien pour limiter la douleur ou l'endormir. Je crois que mon père avait décidément bien raison à mon sujet. Ne pas faire clown était une bonne idée. Par contre est-ce que le métier de légiste en avait été une meilleure idée? Humm, je ne le saurais probablement pas. Cependant, au jour d'aujourd'hui, je pouvais dire qu'il était plus qu'utile. Si quelqu'un était blessé, je pouvais tenter de le remettre en état, ou du moins d'en limiter les dégâts.

«Pourquoi? Regardes-toi dans un miroir, tu auras directement une réponse à ta question. Et en plus j'ai comme qui dirait signé pour ça. De plus, je me vois mal personnellement ne rien faire en attendant que ça cesse dehors. Autant occuper intelligement son temps, non?»


T'as vraiment une sale gueule, on dirait que tu vas bientôt crever. Mais pas sûr qu'il le prenne très bien. Il m'accordait, semble-t-il ma présence dans ce lieu. Tant mieux. J'allais pouvoir m'abriter pendant un moment. J'espérais que ce ne serait que pendant un temps. Et que je pouvais reprendre mes recherches après la fin de cette intempérie soudaine. Cet inconnu pouvait se trouver quelque peu dérangé par mon intrusion et notre rencontrer pouvait plus que l'incommoder. Néanmoins, sa tête m'envoyait un message qui ne cessait de tourner dans ma tête. Il ne semblait pas aller bien. Il fallait que je vérifie ça pour en être sûre. Je ne voulais pas laisser un humain devenir un cadavre ambulant. Mon devoir était de soigner les blessés, ou de redonner une certaine dignité. Je m'y étais engagée et j'avais toujours tenu cette promesse en moi-même, dans la mesure du possible.

«Je prends ça pour un oui. Bon prépares-toi. Caleb, c'est ça ? Je m'occupe de toi dans quelques instants. Fais comme si tu étais le patient et que j'étais ton médecin. Assis-toi bien et laisses-moi t'examiner et tout ira bien. On va observer le grand morceau de Caleb qui reste encore sur pieds!»

Je me dirigeais dans un coin de la pièce, un peu plus éloigné de l'homme tout en m'essorant les cheveux. Je n'allais tout de même pas tomber malade! Un coup de froid c'était chiant, et je n'avais pas envie d'abandonner mon mari. Je déposais mon sac afin d'enlever mon manteau, il séchera bien dans un coin. Moi qui avait déjà pris une douche hier soir, ça faisait rebelote. Je sentais déjà bon au départ mais là ça allait être magnifique . Peut-être que lui n'en avait pas pris une, depuis des jours. J'étais quasi sûre d'être plus fraîche que lui. Mais ce n'était que mon avis. En tous cas, j'appréciais qu'il tente de faire un peu d'humour, je me sentais un peu moins seule. Cela pouvait peut-être même signifier qu'il aimait bien ma présence. Peut-être qu'il n'avait plus vu un être humain depuis un bail. Ou tout simplement lui aussi aimait bien faire des blagues.

Je m'approchais de l'homme et y déposais mon arme, près de lui, comme convenu. Je m’assoies, prenant mon sac à dos,  le déposant devant moi. J'ouvrais la fermeture éclair et voilà que la plupart de mes instruments peuvent sauter aux yeux. L'écarteur, le bistouri et j'en passe. Des instruments que j'avais réussi à prendre avant qu'on m’amène à un camp. Sûrement très utiles lors d'opérations. Mais pour le moment je n'avais besoin que de ma trousse de secours. Je refermais le sac et le déposa un peu plus loin. Voir que quelqu'un possède un bistouri ça peut toujours inspirer une certaine peur. Il faut dire que c'est bien tranchant et qu'on pourrait considérer ça comme une arme. Pour ma part, je considère cela comme un outil de travail. J'ouvrais ma petite trousse que je plaçais à côté de moi. Avec le dos de ma main droite je la posais sur son front, tandis que ma main gauche faisait pareil mais sur le mien. Une façon de vérifier sa température sans thermomètre. Elle me semblait élevée, ou du moins plus élevée que la mienne. Je me doutais qu'il avait de la fièvre et cela confirmait mes doutes.

«Si ce n'est pas ta cabane c'est ta cachette du jour? Ou tu y vis depuis un moment?»

Cette question n'est pas anodine. S'il venait tout juste de s'y réfugier tout comme moi, il n'avait probablement pas fouillé les recoins de la pièce. Il allait avoir besoin d'une couverture et de changer ses vêtements s'il ne voulait pas aggraver son cas. Il semblait pouvoir respirer normalement.  Avec mes deux doigts de chaque main je vérifiais qu'il n'avait pas une angine quelconque.  Avec avoir quelque peu palpé, je pouvais dire que les ganglions n'étaient pas enflés.  Je regardais son visage, il ne semblait pas avoir été mordu. Je vérifiais avec mes deux mains soulevant ses mèches de cheveux, doucement, dans le seul but de ne pas le brusquer. J'étais consciencieuse et ne voulait rater aucun détail. Je voulais un travail dit parfait, ou du moins qui me satisfasse.Tout comme mes patients auparavant je tentais de les rassurer et de leur montrer que je ne leur voulais aucun de mal. Après mûres observations, je ne trouvais rien. J'étais quelque peu rassurée. Je me relevais, réfléchissant sur son cas. Je le regardais dans les yeux pendant ma réflexion, mon index caressant mon menton. Maintenant, j'avais quelques doutes. Si c'était une petite fièvre, ça pouvait passer, avec beaucoup de repos cela dit. Ici ce ne serait certainement pas le meilleur endroit pour prendre une longue pause. Mais ça pouvait faire l'affaire. En revanche, si c'était une fièvre dû aux blessures il allait falloir soigner tout ça dans les plus brefs délais. Ou même par une maladie plus grave qu'il fallait traiter rapidement.

«Tu ressens des douleurs quelque part ? Par exemple aux articulations? Aux muscles? Des maux de têtes? Difficulté pour avaler? Autre ?»

Et c'est là que je voyais les blessures. D'accord ce n'était pas joli joli. J'écarquillais mes yeux, encore plus que d'habitude. C'était moche. Mais vraiment moche. Mais j'avais vu pire. Oh oui! Bien pire. Il allait falloir qu'il réponde à quelques petites questions avant que je ne m'occupe plus sérieusement de ces blessures. Je sortais déjà le coton, la petite bouteille d'alcool à 90°, des bandages, un petit ciseaux. Toujours le nez dans mes affaires, je prenais mes effets qui pouvaient servir tout en lui posant des questions.

«Bon, on va commencer par les bases. Depuis combien de temps as-tu ces blessures? Avec quoi ont-elles été causées? T'en es-tu occupé et surtout de quelle manière?»

Il devait peut-être être étonné de part toutes ces questions. Sans relever la tête, j'observais ses blessures avec la plus grande attention, tentant de déterminer par où commencer. Qu'est-ce qui était plus grave, plus vital à soigner? Pouvais-je tout faire et avais-je le matériel nécessaire pour cela? J'enfilais de suite mes gants. Peut-être était-il contaminé par une maladie dont je ne savais pas. Il ne fallait pas oublier que certains étaient malades auparavant vori l'étaient toujours. Je ne savais pas si en revanche, ils avaient survécus sans médicaments. Cela pouvait se révéler très dur de se ravitailler en nourriture de nos jours, alors trouver les médicaments, c'était toute une histoire! Surtout que les hôpitaux étaient à éviter lorsqu'on était seul.

«Oui je sais ça peut paraître assez étonnant toutes ces questions. Mais il faut que tu me répondes franchement. De cette façon je pourrais soigner en conséquence tes blessures, d'accord ? Et tu as d'autres blessures que je ne vois pas, par pur hasard ?»

Je palpais l'abdomen, il allait sûrement falloir que je fasse quelques points de suture. Je regardais avec minutie la blessure, je ne voulais rien oublier. J'avais entre mes mains la vie d'un patient. La seconde blessure que je percevais se trouvait sur la jambe. Je me baissais pour pouvoir mieux m'en occuper. J'enlevais délicatement l'ancien bandage. Je plissais les yeux devant cette blessure. Elle me paraissait familière, trop familière. Il y avait un déjà vu. Doucement, je reposais les anciens bandages par terre, près de la petite trousse et palpait doucement la jambe de l'homme. Se pouvait-il que ce soit un couteau de cuisine?... Non... Poi... Un poignard? Non. Est-ce que je n'imaginais pas quelque chose? Quelqu'un s'était battu avec lui? Et pourquoi? Est-ce que j'étais finalement en danger avec celui-ci? Je me stoppais un instant dans mon examen Qui me disait que je ne m'étais pas jetée dans la gueule du loup? Une victime pouvait avoir laissée en quelque sorte un dernier message. Et le message était plus que clair. Il fallait partir avant qu'il ne me tue ou me blesse. Je me faisais une tonne de films. Soudainement, je pris conscience d'autre chose. Le contraire pouvait tout aussi bien être probable. On l'avait peut-être attaqué, sans aucune raison valable. Peut-être pour des vivres ou une toute autre raison. Bradley que j'avais rencontré, avant que nous soyons séparés, m'avait raconté avoir été attaqué. Pas de raisons, juste de la simple cruauté. Simplement de la violence envers autrui. Oui, l'archer était peut-être une victime qui s'en était sorti.  

D'ailleurs est-ce qu'il pouvait bouger sa jambe ? Je m'intéressais avec un intérêt plus grand à cette partie plus que importante. Pour échapper aux cadavres ambulants on devait parfois courir pendant un long moment, à en devenir rouge pivoine, à en suffoquer pour vivre encore. J'imaginais mal une personne vivre avec un pieds en moins pour survivre en ces temps peu prospères. Alors avec une jambe blessé, ça n'allait pas l'arranger du tout pour sauver sa vie.

«Je vais bouger ta jambe. Je vais y aller doucement pour voir ce qui a été touché ou non pour pouvoir en évaluer la gravité. Tu m'informes lorsque ça te fait mal, comme ça on arrête et on voit avec un autre mouvement. Prêt ?»

J'avais retiré mes gants, pour les déposer dans la trousse de soins. J'enlevais sa chaussure. J'enfilais de nouveau les gants et commençais à saisir la jambe, débutant doucement à la faire mouvoir, tentant de la plier. Je lui souriais maintenant, non pas d'un sourire complice comme on pouvait en faire avec un ami proche. Plutôt un sourire qui se voulait amical, rassurant. Et j'aimais rencontrer de nouvelles personnes. Cela me manquait de ne pas pouvoir me lier avec d'autres individus. On allait peut-être pouvoir faire un peu plus connaissance. Je savais son petit nom, mais rien d'autre. D'où pouvait-il venir? Que faisait-il auparavant? Pourquoi était-il seul?

«Et sinon c'est quoi ta petite histoire à toi? Comment tu t'es retrouvé ici à te administrer des soins médicaux par mes soins?»

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MessageSujet: Re: Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI   Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI EmptyMar 14 Juin 2016 - 20:11
J'arquais un sourcil, c'était nouveau qu'on vienne à s'intéresser à ma santé, même mon père en avait toujours eu rien à foutre. Je regardais la jeune femme d'un oeil sévère, puis voyant celle-ci s'installer, me parler de mon état, je compris qu'elle était plus que sérieuse. Bon je devais l'admettre j'étais en mauvaise état, je ne me plains jamais parce que j'ai horreur de montrer mes faiblesses, mais cette fois-ci j'étais vraiment mal, puis effectivement, vue le temps dehors, si cette femme avait vraiment des capacités en médecine, au lieu de se tourner les pouces, si elle tenait tant à m'aider qu'elle n'hésite pas, après tout au point ou j'en étais, soit je crevais entre ses mains, soit j'allais crever dans quelque heures, je n'étais pas un imbécile, j'avais bien vue la gravité des blessures. Dans un monde sans zombie se serait très simple de me soigner, mais pour ce coup-là, ça allait être une belle épreuve. Cette jeune femme était bourrée d'énergie, sans oublier qu'elle parlé beaucoup aussi, bon au moins il n'y aurait pas de silence gênant. Toujours intrigué par cette inconnue je continuais de l'observer. Cette fois-ci elle s'était relevée pour essorer ses cheveux, vue qu'elle venait du dehors tout comme moi, elle venait de se prendre une belle averse, de quoi choper la crève. Puis quand celle-ci retira son manteau et revint s'asseoir près de moi, déposant son arme et sortant du matériel de son sac à dos qui me fit faire les gros yeux. Soit elle était vraiment médecin et elle n'avait pas oublier son matériel avec elle, soit j'avais affaire à la psychopathe du coin. Lorsqu'elle voulut toucher mon front j'eu le réflexe de me reculer, puis je compris que c'était uniquement pour voir si j'avais de la fièvre ... Comme ma mère me le faisait lorsque je n'étais encore qu'un enfant.

-Je dois être dans cette cabane depuis quelque heures, disons que je l'ai trouvé avant de m'écrouler

Alors que j'étais en train de lui répondre, celle-ci m'ausculta, je pouvais voir à présent ses véritables compétences en médecine, elle savait ce qu'elle faisait. Qui aurait crus que je serais tombé sur une médecin ? J'avais vraiment de la chance, c'est bien la première fois que mon karma se trouve sympathique avec moi. Puis celle-ci repris la parole.

-Toute la jambe et j'ai ... Mal au coeur comme-ci j'avais la tête qui tournée

Voilà j'avais été honnête il ne fallait pas m'en demander davantage, c'était déjà bien que je dise que j'ai mal quelque part, en général fallait m'arracher les mots de la bouche. Alors que je regardais la bouteille d'alcool à 90° avec du coton et des bandages, je me concentra sur les nouvelles questions.

-ça doit faire quelque jours, je suis tombais sur un groupe de survivant et disons que le façon de survivre n'était pas à mon goût, je me suis retrouvais dans une bagarre et j'ai reçus un coup de poignard à la jambe et à l'abdomen, depuis je fuis

Finis-je dans un haussement d'épaule, puis à sa prochaine question j'eu un rire sans joie.

-Je suis bousillé de partout mais si ça peut te rassurais, je n'ai pas été mordus

Lorsque la jeune femme retira le bandage je détournais les yeux serrant les dents, je ne devais montrer aucun signe de faiblesse, je devais rien montrer, me cacher, il était hors de question que je détourne les yeux, j'avais peur que mon visage ne trompe la douleur que je tentais de cacher. Puis lorsque la femme me proposa de bouger ma jambe je hochais la tête mais ne dit rien. Lorsque celle-ci commença à bouger ma jambe je me mordis la langue me passant une main sur les yeux, avant de finalement détourner la tête vers elle.

-Non stop ... Stop

Ma petit histoire ? Oh non ce n'était pas le moment, je soufflais seulement.

-Je survis
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MessageSujet: Re: Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI   Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI EmptyDim 19 Juin 2016 - 19:53
Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !»
Caleb & Mathilde

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Je l'avais donc réveillée par ma présence. Normal qu'il soit un peu sur les crans et qu'il avait une tête à faire peur. Personne n'aimait se faire tirer de son sommeil de cette manière.

««Oh désolée, j'ai dû te réveiller pour le coup. Bien que je ne pense pas que ce soit moi que tu attendais.»

Peut-être attendait-il son prince charmant par ici. Bien que les princes, il ne devait plus en avoir de bien charmants par ces temps qui courraient. À part mon mari qui était je ne sais pas où encore. Après l'avoir soigné, je lui montrerais sûrement la photo de celui-ci. Il l'avait probablement croisé.

«Depuis quelques heures avant de t'écrouler... Donc tu ne sais pas ce qu'il y a par ici... Je vais voir après ma consultation si je trouve une couverture, une serviette ou des vêtements. Déjà ça t'aiderait à garder ton corps au chaud. Il faudra que tu enlèves des vêtements bien entendu. Ou alors si y'a un radiateur quelque part et qu'il puisse fonctionner avec ou sans électricité. Même si je ne pense pas qu'il y ait une source d'énergie ici. Ou quelque chose dans ce genre, ça serait bien. Je n'ai certainement pas envie de t'aider pour rien.»


Surtout s'il mourrait après tous mes efforts. Je serais plus que déçue.  J'écoutais les symptômes qu'il me dictait. Il disait avoir mal au cœur? La tête qui tourne? Probablement la fatigue et la faim. Ou un début d'infection peut-être.Dans le premier cas, je pouvais facilement le contrer. J'avais bien quelque chose à manger dans mes effets personnel. En revanche lui demander de dormir se révélerait problématique. Il ne devait pas avoir entièrement confiance en moi au vu de son recul lorsque j'avais tenté de voir s'il était chaud. Il ne serait pas à l'aise de se reposer sur moi.

«Tu as mangé récemment? J'ai quelque chose dans mon sac si tu veux. Tu peux fouiller dedans j'ai des barres et une boîte. En revanche, je n'ais pas pensé à prendre de l'eau. Mais si y'a un réchaud et une casserole, j'irais la mettre dehors et je te ferais chauffer le tout.»

Il me conta qu'il avait été dans un groupe. À mon contraire les choses ne s'étaient pas si bien passées que ça. Enfin, pour ma part, les cadavres ambulants nous avaient fait cesser notre collaboration. Aujourd'hui j'étais à l'hôtel, et ça me semblait être protégé. Enfin, en partie. Il y avait des cadavres ambulants enfermés à un étage d'après ce qu'on m'avait raconté.

««Pas à ton goût ? Ils n'étaient pas assez assaisonnés ?»

S'il était resté en groupe c'est qu'il devait bien aimer le fait de se faire accompagner, non? Traîner avec des personnes c'était une question de survie. Et le quitter n'était pas forcément une bonne chose comme je pouvais le voir. Être seul c'était difficile. Moi aussi j'étais restée seule pendant un moment. J'avais faim, j'étais fatiguée, je ne dormais pas ou peu. J'étais salle et j'avais peur. Je me réfugiais sous des voitures, dans des maisons, là où je pouvais. Mais j'avais vécu avec une peur constante, souvent sur mes gardes. Ce devait être aussi dur pour lui. Surtout s'il était blessé depuis plusieurs jours. Le froid, la faim, la douleur, la solitude. Dans mon cas, je l'avais mal vécut.

«Bon, plus sérieusement. Qu'est-ce qui ne t'a pas plus ? Le groupe en lui-même ? Leur fonctionnement? L'autorité peut-être ? Leurs règles?»

Bradley m'en avait parlé. De ce qui s'était passé avec son groupe. Du peu de survivants qu'il y avait eu. S'ils étaient dans les parages, ça n'envisageait rien de bon pour nous, Pour le groupe. Je n'étais pas une combattante. Certes je savais les points faibles du corps humain, je pouvais aisément tuer quelqu'un de milles façons différentes. Ou même d'en faire souffrir certains pendant des heures. Cependant, ce n'était pas moi. J'étais légiste mais je n'avais pas la force mentale pour tuer un être humain. Je me connaissais et savais que je ne trouverais pas le sommeil avant longtemps. Tuer une personne était un acte horrible, inimaginable pour moi. Et j'espérais que je n'aurais jamais à tuer quelqu'un pour ma propre vie. C'est pourquoi le fait que ce groupe ait un lien avec celui qui avait massacré une majorité des membres de Bradley me vint en mémoire. Ce pouvait aussi bien être une coïncidence.

«Dans tous les cas ça t'a coûté assez cher.. Dis-moi par hasard ils... Ils ont déjà tentés de tuer des survivants et laissé quelques-uns en vie?»

Si c'était le même mode opératoire, ce pouvait être eux. Un peu comme une sorte de signature. Les tueurs en série avaient un mode similaire. Néanmoins, il fallait relever qu'ils étaient généralement seuls. Voir accompagné de quelques personnes. S'il insinuait que c'était un groupe, peut-être qu'ils étaient plus nombreux. Une dizaine, voir une vingtaine. Peut-être même plus. Cependant, il n'avait été touché qu'à l'abdomen et à la jambe. Je pouvais supposer plusieurs hypothèses. Soit l'altercation avait eu lieu avec un membre en particulier. Ou bien entre entre plusieurs personnes et celui-ci avait été chanceux.

Lorsqu'il me tenta de stopper à cause de a douleur j'arrêtais de tourner sa jambe dans le sens . Je tentais un autre mouvement dans l'autre sens. On aurait dit qu'il avait en plus une entorse.On n'en était pas encore à la perte de sa jambe mais c'était clair que si ce n'était pas bien pris en charge il allait la perdre. Pour le moment celle-ci n'était pas infectée. Ou du moins ne le semblait pas. Il n'y avait pas de pus ou d'odeur nauséabonde. Il ne semblait pas y avoir non plus de lymphangite . Cependant, je devais être prudente, il était mal au point. Il pouvait avoir chopé une infection. Je n'avais pas de médicaments sur moi. Peut-être qu'il y en avait à l'hôtel, du moins pour la douleur. Je demanderais à la blonde, Rebecca si je me souvenais de son nom, ce qu'il en était en rentrant.

Il m'indiqua qu'il n'avait pas été mordu. Un soulagement pour ma part. Cette séance serait moins dangereuse pour le coup. Excepté le fait que ses anciens potes aient réussis à le filer et arriver jusqu'ici. Là nous serions mal. Lui semblait savoir se défendre ou du moins avoir le matériel pour. Tandis que moi, je n'oserais pas aller jusqu'à la confrontation physique. Surtout s'ils étaient nombreux! Des cadavres ambulants c'était un cas. Mais se battre contre des êtres humains c'était une toute autre affaire! Au moins parce qu'ils pensaient.

«Cool. Une chose en moins à me soucier. C'est moins grave. Si tu avais été mordu je n'aurais pas pu te sauver. Enfin je sais même pas si quelqu'un s'en est déjà ressorti vivant.»

Ma dernière phrase semblait pessimiste. Pourtant, je ne voulais pas que mon patient du jour perde espoir. J'avais envie qu'il soit un peu mieux, du moins en état. Je tentais de le détendre au mieux. Une façon d'accéder plus facilement à l'homme. De le mettre en confiance. Je pouvais lui raconter une blague que je connaissais bien! J'arrêtais les mouvements avec la jambe et m'intéressait plus particulièrement à son pieds. Je lui faisais comprendre d'un geste que j'allais cette fois-ci examiner son pieds. J'allais donc lui retirer sa chaussure. Et d'un seul coup, comme si j'avais oublié quelque chose, mon visage s'illumina!

«Oh, je t'ais pas raconté de blague sur les blondes! J'en ais une bien bonne! C'est une blonde, une rouse et une brune. Elle sont mortes et attendent leur verdict. Dieu arrive et leur annonce qu'elle devront subir une épreuve. Il leur racontera une blague à chaque fois qu'elles monteront les marches, leur permettant d'accepter aux portes du paradis. En revanche, si l'une d'elle rit, celle-ci se retrouvera en enfer.»

Pendant ce temps, j'avais eu le temps de retirer la chaussure ainsi qu'une chaussette du  brun. Délicatement j'examinais le pieds de l'homme tout en continuant sur ma lancée. Je faisais preuve de délicatesse et d'attention durant mon examen.. Je ne voulais rien manquer.

«Commence alors la première blague. Personne ne rit. Les filles montent alors la deuxième marche. Et c'est pareil jusqu'à ce que la rousse, à la dix-septième marche craque. Elle tombe alors en enfer. Les filles restantes continuent l'épreuve espérant la réussir, bien entendu. Pourtant, à la soixante dix huitième marche, la brune rit.»

Je me stoppais un instant. Ma crainte est confirmée, il avait une entorse. Ce n'était pas ce qui était le plus grave mais ce devait être quelque peu douloureux. Enfin, plus exactement c'était une petite entorse. Il avait dû sentir le coup. Seulement ça n'avait dû durer qu'un instant. Avec une entorse de ce type-là on pouvait encore se déplacer sans trop de mal.
Par chance, il neigeait, il pourrait facilement prendre un sac, mettre de la neige sur son entorse et faire un peu de rééducation. Cet homme avait décidément besoin de temps et de repos pour s'en sortir. Ou du moins pour aller mieux.

«Il ne reste que la blonde en course. Tout semble se passer pour le mieux. Pourtant, à la quatre-vingt dix neuvième marche, celle-ci éclate de rire. L'épreuve est donc terminée et la blonde rejoint ses amies. Elles lui demandent pourquoi elle ne s'est pas retenue puisqu'il ne restait qu'une seule marche! Elle répond que la première blague était tordante.»

La chute pouvait être moyenne, mais je la trouvais excellente, j'avais même un petit rire à la fin. À mon strict opposé il y avait cet homme qui ne tirait pas un mot. Ou du moins en disait le minimum syndical. Cela semblait assez dur de lui arracher quelques phrases. Je pouvais tout aussi bien faire la conversation avec moi-même que ça aurait très certainement donné le résultat. Il fallait tout aussi bien prendre en compte que je pouvais être perçue comme une menace potentielle pour lui. Néanmoins, je ne m'avouais pas vaincue! Oh que non! Je lui arracherais quelques paroles! Il le fallait bien! En plus, je mourrais d'envie d'établir un contact humain avec d'autres personnes. Je me retrouvais humaine, d'une certaine façon à parler de n'importe quoi. Oui, les morts s'étaient relevés. Oui, ça faisait peur. Et oui, même les humains semblaient plus dangereux que les morts eux-mêmes. Mais je ne voulais pas me décourager! Certainement pas! J'essayais de l'encourager à m'en dire plus.

«C'est court comme histoire. Ou alors ce n'est que l'introduction.  Ou même le titre de ton récit. Ouais, Je survis, ça sonne bien. On dirait le journal d'un survivant sur une île. Mais c'est un bon début. J'ai hâte d'avoir la suite prochainement!»

Je reposais le pieds du blessé. J'enlevais mes gants dans la trousse. Comme promis, j'allais jeter un oeil sur les éventuelles choses que pouvait disposer l'endroit. Peut-être que j'allais dénicher une ou des merveilles. J'allais annoncer mes résultats, qui devraient quelque peu le rassurer.

«Voici le verdict. Tu peux t'estimer chanceux. Tu ne sembles pas avoir subi une infection.  Ta jambe n'a pas de pus ou de lymphangite. Un lymphangite c'est une sorte de ligne rouge qui indique que tu subis une infection. Cependant, tu as de la fièvre, tu as mal à la tête et tu es fatigué ce qui sont des signes d'une infection. Mais aussi bien d'une fatigue. État qui aggrave tes sensations dirons-nous. Comme tu as commencé à te soigner, ça t'as en quelque sorte sauvé. Mais il va te falloir des nouveaux bandages après ceux que je vais te filer.»

Forcément il faudrait les changer souvent. Pour que ça soit net, pour que ça cicatrice mieux. Mais où en trouver? Moi-même je ne savais pas exactement où les chercher sans risquer ma vie. J'avais encore des bandages sur moi. Toutefois, je les réservais pour mon groupe. Nous étions peu à avoir des connaissances médicales. Et se blesser arrivait plus vite qu'on ne le pouvait! Et plus facilement de nos jours. Je fouillais dans un coin de la pièce à la recherche de quelque chose d'utile, ou non. Dans un coin je voyais des cartons. Une fouille était requise! À part des magazines datant d'un bon moment je ne dénichais rien de bien intéressant. Puis, tout à coup, j'apercevais une sorte de grande boîte. Elle semblait être là depuis un long moment. Un peu plus longtemps que celles que j'avais retournées. Je m'agenouillait jusqu'à celle-ci. Je soufflais dessus. Très mauvaise idée! La poussière décida de me jouer un tour et me fit éternuer. Elle m'offrit même un spectacle de flocons de poussière par la même façon. Je tentais d'éviter ces poussières de revers de mains. Je détournais la tête afin d'éviter le petit nuage qui allait me faire éternuer une seconde fois. Après un moment, j'ouvrais la boîte. La première chose qui me sauta aux yeux fu un livre. Non,, ça n'allait pas nous aider.Et pas sûre qu'il veuille que je lui raconte une histoire. À moins qu'il ne délivre un quelconque savoir.

«Ah oui, tu as aussi une entorse. Ce n'est pas trop grave, ne t'inquiètes pas. Elle est bénigne. Généralement on ne ressent pas trop la douleur mais tu peux encore te mouvoir. Le pire pour l'instant ce sont tes blessures qu'il faut absolument soigner au plus vite. Et te réchauffer.»

En voyant le titre du livre j'esquissais un sourire. Génial, un livre de contes. Son prince viendrait à lui finalement. Au moins dans ces histoires. Je déposais le grand livre dans un coin. Et là, surprise! Des vêtements! Seraient-ils à sa taille ? Pour le moment je ne voyais que des chemises. Je me décidais à porter la boîte jusqu'à l'homme. Je la reposais à sa gauche et en sortit une chemise que je lui passais.

«Essayes de voir si y'a quelque chose qui pourrait t'aller je retourne dans le coin là-bas pour voir si je trouve des choses intéressantes. Je reviens d'ici 5 minutes pour qu'on passe à la suite. Prépares-toi mentalement, ça risque de faire mal.»

Une façon de lui laisser un peu d'intimité avec lui-même. Il avait peut-être une certaine pudeur, ce qui pouvait tout à fait se comprendre. Je retournais à mes moutons. Cependant, après un moment, je ne trouvais rien d'intéressant. Il n'y avait que des sortes de petites sculptures, une boule à neige et d'autres babioles dans le même genre. Je restais encore un moment à faire semblant de farfouiller dedans,juste au cas où où l'homme n'aurait pas fini ses affaires. Puis je me retournais et me dirigeais de nouveau vers lui. Je remettais mes gants, je préparais scrupuleusement mes outils comme l'aiguille avec le fil, les bandages, et en dernier, l'alcool à 90°. Avec l'aide d'une compresse je versais le liquide dessus.

«On reprend là où nous nous étions arrêtés. Comme ça date de plusieurs et non pas d'heures, on va devoir cautériser ça avec du feu. Ce ne sera pas une partie de plaisir,surtout pour ta jambe, tu t'en doutes. Après je te remettrais les bandages.Mais il va falloir m'aider et ne pas trop bouger.»

Je prenais l'alcool à 90° en prenant un tissu afin de nettoyer mon arme. J'allais devoir faire ça à l'ancienne, à mon plus grand dam. Oh mince. Je ne fumais pas, et je n'avais pas non plus d'allumettes sur moi. Je sentais que ça allait être compliqué. En plus je ne savais pas faire le feu. Bon, attends Mathilde, peut-être qu'il en avait sur lui. S'il n'en avait pas ce serait vraiment con.

«Au fait, t'as du feu?»
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MessageSujet: Re: Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI   Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI EmptyDim 3 Juil 2016 - 16:03
J'eu une envie de rire à son excuse, seulement ce ne fit pas un rire que je réussi à émettre mais plutôt un faible gémissement. Je repris la parole d'une voix rauque.

-Je ne dormais pas, j'ai tellement courus sous le coup de l'adrénaline arrivé ici ... Je suis parti dans les vapes

En gros je mettais évanouie dès que j'étais arrivé dans cette cabane, je ne pouvais pas vraiment appeler sa, s'endormir.

-Et mise à part la mort je n'attendais pas grand monde

Dis-je en roulant des yeux. Ce monde était foutus, les morts revenaient à la vie, qu'est ce que j'aurais pus espérer seul dans cette cabane ? Un miracle ? Bien finalement faut croire que oui, vue que je me retrouvais avec cette jeune femme qui avait des connaissances en médecine, ou je délirais dans mon sommeil, ça pouvait aussi être fort probable, en tout cas la douleur était bien réelle.
Non effectivement je n'avais pas eu le temps de faire le tour de cette cabane, par contre aux mots retirer mes vêtements j'arquais un sourcil. Je n'avais aucune envie de retirer mes fringues aussi fichues soit-elles!
Je lui dictais mes symptômes tout comme elle venait de me le demander, puis je laissa celle-ci m'ausculter même si j'eu un mouvement de recul, pur réflexe du à mon enfance.
Quand elle me parla nourriture j'eu l'eau à la bouche et je ne me fis pas prier pour regarder dans son sac. Je pris une barre de céréales, dévorant celle-ci malgré la douleur.

-Merci c'est parfais

Alors que je mangé avec meilleur humeur, je lui expliquais mes mésaventures et lorsqu'elle repris la parole je cessais de manger, fronçant des sourcils. Je resta silencieux oubliant la barre de céréale et repris d'une voix sèche et tranchante.

-C'est la loi du plus fort! on devait tuer les faibles et ne prendre aucune pitié envers les autres groupes, je ne suis pas comme sa! ça ne m'a pas plus je me suis rebeller et je m'en suis pris plein la gu*ule ... J'ai réussi à m'échapper de justesse j'aurais crevé sinon ... Enfin ... Vue la situation j'ai pas été loupé

Cette fois-ci j'eu un soupire las et fatigué.
Finalement elle continua de m'ausculter tout en continuant de parler, seulement par la fatigue je perdais le fil des mots. J'eu un soupire lorsqu'elle commença à me parler d'une blague sur les blondes, j'étais tellement engourdis de partout que je ne faisais même plus attention à rien.
Puis lorsqu'elle termina avec un léger rire, je me rendis compte qu'elle m'avait retiré ma chaussure et ma chaussette, je fronçais des sourcils avant de répliquer.

-Ta blague est nulle et je retiens mes mots en tout cas, je comprends mieux pourquoi tu viens de me blablablater un truc aussi débile

Finalement je hochais à ses paroles même si je n'avais rien compris ... Enfin si mais trop peu de chose, c'était à moi d'avoir confiance envers elle, après tout c'était elle la médecin, pas moi.
Elle fouilla la cabane et je regardais celle-ci un air mi-amusé et mi-las, cette jeune femme avait tellement d'énergie en elle qu'elle serait capable d'arriver à me faire rire.
Finalement elle revint avec des vêtements me disant que je devais les mettre avant de repartir et de me préparer ... Parce que ça allait faire mal ... Okay ...
Je voulus hausser des épaules mais c'était impossible, j'avais bien trop mal, alors que j'étais engourdis, je retirais mes vêtements en lambeaux pour enfiler les autres vêtements. Pour moi se fut comme une longue épreuve, une véritable parcours du combattant, c'était épuisant, puis enfin dans un soupire soulagé je réussi à mettre un pantalon et une chemise mal boutonnée.
Puis lorsqu'elle revint j'eu un soupire.

-Dans la veste que je viens de retirer, la poche avant gauche j'ai un briquet
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MessageSujet: Re: Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI   Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI EmptyDim 14 Aoû 2016 - 19:33
Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !»
Caleb & Mathilde

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«Génial. Dis-toi que d'un côté tu as raison, tu as la mort à tes côtés. Si tu t'en sors, je t'expliquerais pourquoi.»

Il n'avait pas entièrement tord. Un médecin légiste ça croisait les morts. J'en étais une intermédiaire. Seulement en ce 21 décembre les vivants avaient tous eu affaie au moins une fois à un cadavre. Qu'il soit mouvant ou non. Il me raconta, de manière assez dure les conditions de son groupe. J'étais plutôt soulagée d'entendre ce court récit. Je pouvais peut-être le lui proposer. Mais il fallait que je sois entièrement sûre. Lui, il était bien équipé. Qui me disait qu'il ne voudrait pas nous tuer? Quoique, blessé comme il l'était, il ne pourrait pas faire grand-chose.

.«Oh, ils auraient pu faire pire. Genre t'amputer. Là ça aurait été la merde la plus totale. On a plus d'hôpitaux, ou alors je suis très mal informée.»



Forcément. Ou même si j'avais eu à l'amputer. Un carnage. Je n'aurais sûrement pas eu tous les moyens pour le soigner. Et quelle vie aurait-eu ? Quoique, amputé d'un pieds c'est pire que perdre un bras aujourd'hui. Pour échapper aux morts, il vallait mieux avoir des pieds. Un bras en moins c'était encombrant, mais vivable. Enfin plus que de perdre un pieds.
Et voilà qu'il disait que ma blague était nulle. Elle était bien bonne celle-là! Il était bien compliqué à satisfaire. Mais bon, les blagues de blonde ne semblaient pas l'atteindre. Je lui lançais une petite remarque.

«Ohlàlà, quel mauvais public tu fais!»

J'avais presque envie de lui pincer le nez. Un peu comme un enfant. Mais qu'est-ce qu'il était monsieur soupir celui-là. P'être le nain grincheux, qui aurait pris de la soupe. Donner le bâton pour se faire battre était exactement l'expression à laquelle je pensais. Je fouillais la veste et en retirait effectivement un briquet. Je tentais de l'encourager, à ma façon.

«Allez, ça va être un moment génial. Un peu comme le jour où tu te pointes chez ton tatoueur pour choisir le motif que tu auras à vie.»

La comparaison était quelque peu mauvaise. Mais ça m'y faisait penser. En plus, ça serait définitif. Une blessure de guerre. Ce ne serait guère un plaisir de se remémorer ce moment. J'allumais le briquet et chauffait mon arme. Après un moment, je décidais de m'y engager. Mais avant, j'avais sorti la photo de mon mari. On ne savait jamais. Peut-être qu'il avait traîné avec celui-ci. Ou qu'il l'avait aperçut. Si j'avais une piste, une seule, ça pouvait m'aider. Je la lui donnais. D'un pour qu'il soit plus concentré là-dessus, de deux pour obtenir une information. Même si elle était négative.


«Tu l'as déjà croisé?»

Je n'avais jamais fait ça auparavant. Enfin avec une arme comme celle-là. Je ne tremblais pas. Mais sûre de mon coup? Assurément pas. De plus, c'était à moi de le faire. C'était mon boulot du jour. Je ne pouvais et ne devais pas faillir. Je ne pouvais pas sortir comme ça en l'abandonnant à son sort. Il avait besoin de moi, point. Et j'avais les tripes. Pour lui comme pour moi, ça serait dur. Lui pour la douleur, l'encaisser et sûrement hurler. Et moi de rester, même s'il souffrait. C'est alors que l'épisode de torture commença. Quand j'estimais que c'était bon, j'arrêtais. Je l'encourageais tout en gardant contact avec lui. Pas question qu'il s'évanouisse.

«C'est bien. T'inquiètes pas c'est fini.»

Non, c'était faux. Il y avait encore une plaie à cautériser. Celle au ventre. Puis il faudrait que je m'occupe de l'entorse. Mais pour l'entorse pas besoin de mon arme. J'allais me débrouiller avec les moyens du bord. Je le laissais un peu souffler. Je prenais une nouvelle fois le briquet que j'avais posé à mes côtés et chauffais une nouvelle fois l'arme. Lorsque j'avais fini, je regardais l'homme aux cheveux bruns, pour lui signaler que c'était le moment. La séance de torture recommença une nouvelle fois.

«C'est terminé, tu peux souffler un long coup.»

Je prenais le briquet et le lui donnais. C'était à lui après tout. Et j'en avais pas besoin. Je repensais au récit qu'il m'avait conté quelques minutes auparavant.

«Dis. Vu ton état, ça te dirait de crécher chez nous?»

Malaise? Moment d'absence? Je tentais de développer mes dires. Pas sûre qu'il accepte. Cependant, je ne pouvais me résoudre à ne pas lui proposer cette solution. Il pouvait même être en danger si ces personnes le retrouvaient. Et si je ne l'aidais, je serais coupable d'un crime, celui de non assistance en personne en danger.

«Je suis dans un petit hôtel . Enfin nous sommes regroupés dans un hôtel. C'est pas quatre étoiles mais y'a des lits. On a de la nourriture. Du moins on fait des réserves. Nous ne sommes pas nombreux mais on a pas la mentalité qu'avait ton ancien groupe. De plus, tu seras plus en sécurité à l'hôtel qu'ici. Même si je restais, pas sûre qu'il n'arrive pas de personnes malhonnêtes. Même si elles ne te verraient pas comme un danger, elles pourraient te piquer tes armes. Et seul, je ne vois pas comment tu ferais pour te déplacer, aller chercher ta nourriture. Dans notre groupe, on gère comme on peut. On a même de l'eau pour prendre des douches. Ce que tu aurais bien besoin.»

Je laissais une petite pause. J'espérais avoir attiré son attention et avoir fait penché la balance en ma faveur. En revanche il y avait des inconvénients, comme tous les groupes. Et comme ce blessé.

«Je te propose un asile. Si vraiment ça te plait pas, tu pourras partir crécher autre part. Mais après que tu sois complètement rétablie. Ce sera ma seule condition. Deal?»

Il fallait que je parle des points négatifs maintenant.

«Par contre je suis venue à pieds. On pourrait tenter sur le chemin de voir si on pourrait avoir une voiture. Cependant, s'il n'y a pas les clés je ne pourrais rien y faire. Et pas sûr de trouver de l'essence.»

Ou bien je pouvais aller faire l'aller-retour, demander de l'aide aux autres. On avait une voiture et un peu d'essence. Et on n'était pas loin. Seulement, le fait qu'il reste seul m'inquiétait. Il pouvait arriver n'importe quoi. Et même s'il était bien mieux armé que moi, même un papy pouvait le dégommer. J'attendais qu'il me donne son accord pour aviser par la suite.

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MessageSujet: Re: Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI   Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI EmptyLun 15 Aoû 2016 - 0:26
Cette femme est plus qu'étonnante, alors comme ça elle connaissait la mort ? Bon, j'aurais sans doute des réponses après un très, très mauvais moment.
Une chose était sur, elle me faisait sourire, certes elle venait de me sortir une blague complètement débile, d'ailleurs je lui avais dit et celle-ci me dit même que j'étais "un mauvais public", ce qui me fit davantage sourire.
Oui je suis difficile à faire rire, puis les blagues je n'ai pas l'habitude ... Ou disons que ce n'était pas mon truc, je suis plutôt le genre de personne sarcastique et qui s'énerve facilement, au moins je l'admets, beaucoup pourrait le nier.
Puis voulant sans doute apaiser le moment difficile qui allait bientôt arriver, celle-ci me parla de choix de tatouage.

-Je confirme d'avance ce n'est pas pareil, mes tatouages à moi sont mieux ...

Puis je me stoppais repensant à mon enfance.
Certes j'avais trois tatouages, un dans le dos ou l'on pouvait voir un diable poursuivre un ange, mon prénom sur ma poitrine côté gauche et un petit diable au bras, mais il n'y avait pas que ça, j'avais aussi les nombreuses cicatrices de coup de ceinture que j'avais depuis mon enfance et adolescence. Des cadeaux de mon père et encore, je reste à des coups de ceinture je préfère oublier le reste ...
Finalement ma "sauveuse" sort une photo me demandant si j'avais vue cet homme, je secouais négativement la tête me doutant que c'était doute une personne qu'elle devait rechercher.
Enfin quand le fer fut chaud je détournais la tête me doutant que ça allait être extrêmement douloureux, je ne pourrais sans doute par retenir mes hurlements à moins que je morde dans quelque chose. Finalement c'est ce que je fis avec ma propre ceinture juste avant qu'elle ne pose le fer, et heureusement, sinon j'aurais attiré un grand nombre de marcheur.
Je tentais de ne pas trop me débattre alors qu'elle avait posé le fer, puis finalement la douleur cessa et je peux reprendre souffle, j'étais en sueur.
Seulement ce n'était pas fini, il y avait une deuxième plaie à cautériser, le temps de chauffer le fer avec mon briquet je me préparais mentalement puis vint la dernière des plus douloureuses étapes.
Ma ceinture devait à présent porter mes traces de dent, des larmes avaient roulaient le long de mes joues et j'étais encore plus en sueur, cette fois-ci je retirais la ceinture de ma bouche, prenant une immense bouffée d'air, complètement à bout.
Je calais ma tête sur mon lit de fortune, tentant tout de même de rester éveillé.
Lorsque la blonde repris la parole j'eu juste la force de détourner légèrement la tête vers elle.
Celle-ci était dans un groupe, visiblement il y avait de quoi manger et des personnes "sympathiques" du moins je l'espère.

-Honnêtement ... Soit je reste seul et je crève seul soit je te suis et jusque la tu ne m'a pas mordu

Dis-je un léger petit sourire.
Repartir à pieds ... Je devais le faire! j'ai appris à ne pas l'être.

-Tu sais il pleut, une nuit de sommeil et je pense ... Je pense que je pourrais te suivre, ça ira

Puis je fis une pause

-Comment as tu connus ce groupe ? Et d'ailleurs pourquoi n'est tu pas avec eux ?
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MessageSujet: Re: Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI   Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI EmptyMer 17 Aoû 2016 - 20:36

Dernière édition par Mathilde Jenkins le Mer 17 Aoû 2016 - 23:36, édité 1 fois
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Je suis finalement déçue de voir qu'il n'a aucune piste. Je récupère la photo et la place dans la poche habituelle. Je lui réplique finalement, avec un peu de retard sur les tatouages. Mais au vu de son air, il avait l'air d'aller mieux. Étrange dans un sens. Sympathique dans un autre.

«Gniagnia, moi ils seront mieux, après. Tu verras la différence. C'est moi la pro. Et je pourrais te les signer plus tard. Tu verras, ça vaudra de l'or.»

On pourrait presque imaginer que je lui tire la langue. Alors qu'en fait, il n'en est rien du tout. On aurait presque dit une enfant ou une adolescente, vu sous un certain angle. L'atmosphère semblait moins tendue entre nous, ce qui pouvait expliquer cette petite sorte de gaminerie que je me permettais. Au final, je l'admirais quand même un peu. C'était compliqué de faire confiance à quelqu'un. Si en plus on additionnait le fait que qu'il était blessé et qu'il avait dû enduré la douleur ce n'était pas facile du tout.

«Hey, t'as été courageux.»

J'enlevais mes gants et essuyait ses yeux avec mes pouces. Pas de mouchoir je faisais avec les moyens du bord. J'aurais tout aussi bien pu prendre un des vêtements trouvés. Avec un habit qu'il n'avait pas pris, je lui essuyais le front. J'allais maintenant lui dire pourquoi je n'étais pas exactement unmédecin.

«Je ne voulais pas te faire peur au premier abord. Mais je ne suis pas exactement médecin.»

Mon attention était retenue par la cheville du blessé. Il allait falloir surélever la jambe, celle qui avait une entorse. Je commençais à faire une sorte de déménagement des diverses armes, objets vers le bas, dans le but de faire de la place. Tandis que je prenais des vêtements n'ayant pas été utilisés par Caleb pour en faire une sorte de montagne, qui permettrait de surélever la jambe de l'homme.

«Je tiens tout de même à te rassruer. Je suis quand même médecin. Mais ma particularité c'est que je suis médecin légiste. Ou plutôt j'étais. C'est pourquoi tu n'avais entièrement pas tord. Mets ton pieds avec une entorse sur le tas. Il faut que ton entorse soit à la même hauteur que ton coeur. Mais se présenter comme étant médecin légiste à la première rencontre, ça fait pas rêver grand monde.»

De toutes les façon, avec 11 ans d'études pour devenir médecin légiste, je pouvais faire pas mal de choses au niveau de la médecine. Bien entendu le matériel me manquait cruellement aujourd'hui. Comme une attelle par exemple. Ou de la glace. Après la pluie je pensais à aller chercher un peu de glace dehors. Je ne rajoutais pas le fait qu'il ne devait pas bouger sa cheville non plus. Il devait bien le savoir. C'était évident. Bien entendu, il ne devait pas avoir trop mal à celle-ci.
Je m'étonnais de son humour. Tiens donc, il paraissait bien plus à l'aise que tout à l'heure à me lancer des petites vannes. Cela me rassurait. Son cas semblait encourageant, il arrivait à bien supporter ce qu'il li arrivait. C'était un de ces durs à cuire peut-être.

«Oh, mais je mords la seconde fois. Ne t'inquiètes pas, j'aurais tout le temps pour ça!»

Je le taquinais un peu. Il m'indiqua sa réponse. Il me suivrait demain. Au vu des alternatives qui lui étaient présentées, me suivre était sa chance. Une avec laquelle il pouvait espérer survivre. Sa décision  me réjouissait un peu. On aurait une nouvelle personne vivante. Nous n'étions pas tous seuls et c'était plutôt rassurant. C'est vrai qu'il pleuvait. Il n'allait pas choper la crève en plus. Il en avait suffisamment bavé.

«Je reste ici avec toi pour le coup. J'avais dit que je reviendrais d'ici ce soir mais là c'est un cas de force majeur.»

J'irais sûrement dehors un peu après la pluie, pour regarder dans les environs s'il n'y aurait pas une voiture abandonnée, ou des vivres pas loin. Ou même pour mettre un peu de glace sur sa cheville. Vint la question de pourquoi j'étais ici. Et sur le groupe. Il était bien normal qu'il s'informe là-dessus.

«Longue histoire. Je vais te passer le début de l'épidémie et je vais tenter de te faire un bref résumé. Pour comprendre il faut savoir que la personne que je t'ais montré est mon mari. On s'est disputé en Novembre, il est parti faire un tour. Mais il n'est pas revenu. Je suis parti de chez moi quand les... Moi je les appelle cadavres ambulants... Quand ils sont enfin parti de chez moi après une semaine. Et vers la fin du mois de Novembre je suis arrivée au Sierra Station, l'hôtel dont je te parle. J'étais pas forcément dans le même état que toi mais pas loin. Sans les blessures en plus. C'est Wanda, une jeune femme qui m'a offert l'hospitalité au Sierra Station.»

L'entorse semblait bénigne. Je n'avais pas le nécessaire de toutes les façon pour pouvoir faire une attelle. Je chercherais une pharmacie après coup. Pour le moment dire que ce n'était pas urgent n'était pas entièrement faux. Mais il devrait avoir du repos. Pour récupérer dans tous les sens du terme.

«Je suis un peu loin de notre maison. Et là-bas, je me sens en sécurité. Je n'ais plus peur. Ou moins. J'avais pas revu autant de personnes vivantes avant un long moment. Aujourd'hui c'est un peu ma maison maintenant. J'y reviens toujours. De toutes façons, dehors ça craint. Je me vois plus retenir mon souffle sous une voiture en attendant qu'ils partent. C'est pas humain comme vie. De toutes les façons, je serais sûrement morte si je n'avais pas trouvé cet endroit.»

En effet, cet endroit semblait être un espace bien plus calme que je n'avais connu. Et l'avantage de quelques personnes en vie m'avaient persuadé de rester avec eux. J'étais bien plus à l'abri avec des personnes à l'intérieur d'une maison, que seule dehors. Lieu où les cadavres ambulants régnaient en maîtres.

«Du coup je sors. Je vais dans des maisons, je récupère de la nourriture si je peux. J'écris sur la porte que je suis passée par là. Si je rencontre des personnes blessées, je tente de leur apporter de l'aide ou de les conseiller. Et dans mon groupe je fais ce que je peux dans mes capacités.»

Maintenant il fallait que ce soit à lui de se confier. Peut-être qu'il me raconterait un peu plus en détail sa survie. À moins qu'il ne soit resté pendant des mois avec le même groupe depuis le début de l'épidémie.

«Et toi tu faisais quoi comme métier auparavant?»

Il n'était sûrement pas médecin. J'en mettrais ma main à couper. Il avait plutôt l'apparence d'un bûcheron. Ouais, je le voyais bien couper des petites bûches. Ou peut-être barman.
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MessageSujet: Re: Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI   Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI EmptyMer 17 Aoû 2016 - 23:16
Quand j'étais petit combien de fois il avait fallut avec mon que je cautérise nos plaies, nous n'étions que des enfants, ont ne connaissaient rien à la médecine, chez nous il y avait de l'alcool certes mais valait mieux ne pas s'en approcher, notre père préféré davantage ses bouteilles d'alcool que ses enfants. Ce qui nous attendaient si ont venaient à toucher ses bouteilles ? L'enfer ne serait pas loin pour nous accueillir et nous laisser des marques cuisantes.
Oui je tentais de plaisanter sur le mot "tatouage", je ne voulais pas montrer ma faiblesse, encore moins les traits de mon passé, quoi que Mathilde devait se douter, il y avait des marques qui ne pouvaient pas tromper.
Lors de cette rude épreuve, habitué à la douleur, je du tout de même mordre dans la ceinture que j'avais calé dans ma bouche.
Complètement à bout de souffle par la fatigue d'avoir courus, la perte de sang, puis ensuite le fait de cautériser les plaies, je commençais même à voir flou.
Alors que la femme repris la parole pour me dire que "j'étais courageux" je n'eu même pas la force de lui répondre, par contre je me reculais légèrement par réflexe alors que celle-ci venait juste à retirer les larmes qui avaient roulées le long de mes joues. Je voulus à mon tour relevais la main pour retirer la sueur de mon front, mais c'était impossible, j'étais bien trop faible et endolori.

Finalement, tout en me soignant mon entorse, enfin disons en surélevant ma cheville pour que la circulation sanguine soit plus simple, elle me parla du métier qu'elle avait exercer avant que les morts ne se relèvent. Je penchais la tête sur le côté tout en la regardant, restant bien allongé et l'écoutant attentivement. C'est qu'elle avait eu un grand parcours en médecine, pas que je m'y connaissais vraiment, mais disons qu'avec certaine série que je regardais de temps à autre c'était facile de se faire une idée.

-T'es quand même une très bonne médecin ... Pour les cadavre si tu veux y en a pleins qui se promènent dehors, tu as juste qu'à te servir, peut-être que tu pourrais résoudre le problème du pourquoi du comment ils ne restent pas morts

Dis-je un léger sourire en coin mais tout aussi fatigué.
Puis elle me fit une remarque sur ce que je lui avais dit, mais je n'avais pas la force de répondre, je me contentais d'un léger sourire en coin. Je hochais la tête lorsque celle-ci me dit qu'elle allait rester avec moi jusqu'au lendemain, c'est étrange, mais je fus comme rassuré, d'habitude j'aimais me débrouiller seul, mais cette fois-ci j'étais bien heureux qu'une personne soit présente.
Finalement Mathilde aborda le sujet de l'hôtel, du comment elle y était arrivé aussi, je comprenais mieux pourquoi elle voulait retrouver l'homme sur la photo. Elle avait raison, ce n'était pas humain comme vie, c'était même le cauchemar ... J'ai vécus l'enfer .... Mais celui-ci semble me poursuivre.

-Je crois que moi aussi je vais devoir faire un bref résumé ... En faite je n'ai jamais eu l'occasion de faire des études, j'ai de suite été embarqué dans des sales bandes, enfin ... Tout est si compliqué, bref je n'étais qu'un simple dealer et j'ai fini en prison, tu sais .... La prison c'est mieux que la rue

Dis-je avec un rire sans joie.

-Deux ans en prison, j'avais encore quatre années ... Mais c'est la que les morts se sont relevaient, c'était le chaos dans toute la prison et par miracle j'ai réussi à m'enfuir, je suis resté très longtemps seul ... Jusqu'à ce que je croise la route de ce groupe
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MessageSujet: Re: Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI   Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI EmptyMar 23 Aoû 2016 - 7:13
Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !»
Caleb & Mathilde

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Bon médecin, facile à dire. Et encore j’étais plutôt embêtée parce que je n’avais pas le matériel nécessaire à ma portée, ce qui ne me facilitait pas la tâche. Je faisais avec les moyens du bord mais ça m’embêtait terriblement. J’avais l’impression de rater des choses.

« Avec 11 ans d’études j’ai plutôt intérêt à être un bon médecin. Sinon j’aurais déjà dû me réorienter. Finalement, mes compétences risquent de servir... Enfin jusqu’à un certain point tout de même !»

Je n’étais pas la meilleure légiste au monde. À moins que je ne le sois devenu au jour aujourd’hui. Toutefois, auparavant, je savais qu’il y avait des génies, des personnes encore plus douées que moi. Des savoirs perdus, à jamais. C’était malheureux. Avoir un docteur serait un bien précieux pour l’avenir.

« Ce serait compliqué. Il faudrait un laboratoire, du matériel qui fonctionne. La plupart des corps croisés ce sont des cadavres qui sont en décomposition depuis plusieurs mois voir seconde. Pour étudier ce phénomène, selon moi, il faudrait peut-être que j’ai quelqu’un venant de se faire mordre. »

J’avais néanmoins une théorie, pas très plaisante ni très rassurante. La théorie de l’évolution. L’homme était voué à disparaître, la nature en avait décidé ainsi. Certaines espèces animales étaient vouées à disparaître au fil des ans. Auparavant on pouvait citer les mammouths, les blabla. Et même à notre époque certaines races de tigres, des lions, ou encore des pandas étaient en voie de disparition. Pour l’espèce des pandas, par simple exemple, ils se reproduisaient que rarement. 1 fois par an si je ne m’abusait.

Cependant, j’avais une toute autre théorie sur ce phénomène. Ces cadavres ambulants mangeaient de la chair humaine. Et nous étions ; sauf si je ne m’abusais ; leur seule nourriture. Les humains qui mangeaient de la viande humaines pouvaient tomber malades. Un film que j’avais vu , We Are What We Are parlait de la maladie du Kuru. Peut-être qu’ils tomberaient finalement à cause de la famine, plus d’humains tout simplement. Ou alors ils mourraient de cette maladie, le Kuru quelques années plus tard. Cependant, c’était une théorie complètement foireuse. Et celle-ci s’accordait sur des probabilités destinées aux personnes toujours vivantes.

En revanche, je ne savais rien sur le pourquoi du comment, ce qui s’était passé, comment tout ça était arrivé, qui avait fait ça. Virus ? Nucléaire ? OGM ? Air trop pollué ? Ou bien théorie de l’évolution comme je le pensais ? À moins que ce ne soit dans l’eau ? Je n’en avais aucune idée. Ce que je voyais ne me disais rien. La rage éventuellement. Tellement de possibilités et je n’avais rien pu écarter.

« Par contre ça fait toujours un bon entraînement d’ouvrir les morts. Enfin techniquement, si leur cœur ne fonctionne plus ils sont morts. Enfin ça c’était avant. Maintenant je ne sais pas. Je n’ais jamais ouvert l’un d’entre eux vivant si l’on puis dire. On dirait... Qu’ils sont morts en ayant enterrés la partie qui fait d’eux des humains. Une deuxième vie où nous devenons des cannibales.»

Je cherchais maintenant du carton et du scotch. Ou quelque chose dans ce genre. Je reprenais mes recherches dans les différents cartons. Je pouvais éventuellement prendre les vêtements qui n’avaient pas servis si je ne trouvais pas ce que je cherchais.

« Mais j’ai rarement vu une personne se faire mordre à l’instant. Et ma technique d’approche scientifique tomberait rapidement à l’eau. Qui voudrait passer ses derniers jours avec un médecin qui ne sait même pas par quoi commencer, où chercher exactement ? Et j’ai même pas l’argument de l’hôpital ou même d’un laboratoire à proximité. Même convaincre une personne de se faire ouvrir, ça serait moyen. Si tu savais que tu étais condamné tu ferais certaines choses. Bon, tout le monde a déjà dû faire sa fiesta du moment. Seulement, à mon simple avis, je pense qu’on effectuerait ou qu’on ferait des actions qu’on n’aurait pas forcément fait. Car là on aura notre horloge du temps qui ferait tic-tac.»

J’avais trouvé de la ficelle. Bientôt le scotch et le carton. Je continuais sur ma lancée !

« Mais je t’avoues que ça serait trop beau de trouver un remède. Malheureusement, peu de personnes pourraient en bénéficier. Et qui sait quels seraient les effets secondaires de ce nouveau vaccin. »

Déjà le Sierra Station aurait un antidote. Néanmoins, dire qu’un vaccin avait été trouvé, ce serait tellement trop beau que certains voudraient tuer ces « fous ». Ou tuer ces « fous » pour installer un système tyrannique. L’homme était capable du meilleur comme du pire.
Caleb me raconta finalement un peu qui il était. Ses paroles me démontraient qu’il avait confiance en moi. Il aurait tout aussi bien pu ne rien dire. Apparemment, il jouait la carte de honnêteté avec moi, un gage de remerciement sûrement.
Finalement je me rabattais sur des bouts de carton. Je me retournais vers lui, tentant d'aplatir le carton en question. De façon soigneuse je tentais d'en faire ressortir une forme rectangulaire.

« T’aurais voulu faire quoi comme études par exemple ? »

Son récit me rendait quelque peu coupable. J’étais née dans une famille aisée. Les moyens financiers menaient souvent à des études. J’étais une privilégiée et ça me faisais mal. Et par la même occasion, je repensais à mon adolescence, à Maxwell, à mes fréquentations. Peut-être, était-ce par ma faute qu’il était tombé là-dedans. Si seulement je n’avais pas décidé de sécher et de continuer à les voir, probablement qu’il s’en serait mieux sorti.

Je ne savais pas en revanche si mon interlocuteur était sérieux quant à dire que la prison était toujours mieux que la rue. Je n’en étais pas moins sûre. J’avais entendu de nombreuses informations négatives à un point que ça m’écoeurait. Certains dirigeants de prison faisaient en sorte de ridiculiser certains de leurs prisonniers. Ou bien les prisons étaient terriblement dures. Néanmoins, j’étais partagée entre l’idée que certains pouvaient être punis de leurs crimes, tandis que d’autres se reprenaient en main là-bas.

« On m’a dit que la bouffe était pas terrible. »

J’avais tenté une approche, à peine passable. Et ça c’était Maxwell qui me l’avait dit lorsque je lui avais demandé. C’est pourquoi j’avais envoyé certains aliments comme du chocolat ou d’autres mets qu’il appréciait. Même s’il avait commis un délit aux yeux de la loi, je ne pouvais m’empêcher d’éprouver cette sympathie et cet attachement. Et j’avais espéré, seulement un jour qu’il s’en sorte. Maintenant, je me disais qu’il devait être mort. Tout comme ma petite sœur, mon frère et ma mère devaient l’être. J’avais très peu d’espoir envers ma sœur qui était trop jeune. Ma mère avait atteint un âge où courir pouvait se révéler difficile et où l’argent ne comptait plus. Je misais plus sur la survie de mon frère. C’était un homme qui ne se laissait pas faire. Il avait une certaine expérience, une certaine idée de la vie. Peut-être l’avait-il vu. Pourtant, j’hésitais. J’avais peur qu’il me donne une réponse positive puis qu’il m’annonce que ma sœur ou mon frère étaient morts.

« T’as vendu de la drogue ? Ou tu l’as consommé ? »

Je pensais à l’une de ces possibilités. En effet un vendeur évitait de consommer la droguer qu’il vendait puisque ses revenus étaient donc moins conséquents. Mais s’il en avait été consommateur, en prenait-il toujours ? Ces confidences, étaient bienvenues, il me montrait vraiment ses facettes. C’était agréable. D’un autre côté, dans mon métier j’avais appris à ne pas faire confiance à n’importe qui et à surtout ne pas croire ceux qui étaient drogués. Et là ? Qui irait raconter une histoire pareille ? Surtout qu’il était seul. Et c’était ce brun qui avait plus souvent reculé que moi lorsque j’avais tenté de le soigner. Non, je devais m’estimer assez contente de ça. Il se montrait tout simplement humain, sous ses mauvais côtés. Ce qui était assez drôle, c’était de voir nos multiples différences.

« On s’est peut-être croisé auparavant. Très brièvement. »
Je me remémorais les rares fois où j’étais venue en prison. Je me souvenais particulièrement d’une visite professionnelle. Quelques fois on m’avait appelé pour des suicides. Mais pour ce cas-là, j’avais eu affaire à un cas très rare, un homme innocent en prison.

« Je suis déjà venue dans une prison. Un prisonnier a agressé un autre mortellement. Je suis venue sur les lieux pour examiner le corps. J’ai prouvé l’innocence d’un certain... Dans la série des Simpsons le vieux qui était radin c’était... Burns... Voilà, il se nommait Montgomery je crois. »
À part ça, j’étais rarement venue. Je n’étais d’ailleurs jamais venue voir Maxwell. Juste des lettres et de la nourriture que je lui avais envoyé. Peut-être l’avait-il croisé. Les personnes qui commettaient les mêmes délits étaient souvent mis ensemble. Quoique non, ce n’était pas possible. Un hasard comme ça était quasi impossible. Les coïncidences étaient improbables, quelle était la chance pour qu’il l’ait croisé un jour ? Surtout si je ne lui faisais pas de description physique. Maxwell était peut-être un cadavre ambulant ou mort ou en vie. Dans quel état, je ne le saurais probablement jamais.

« Comment tu as réussi à t’enfuir de la prison ? Les portes étaient ouvertes ? Tu t’es enfuis avec plusieurs prisonniers ? »

Décidément, il ne semblait ne pas avoir eu de chance. Et aujourd’hui qu’en était-il ? Il devait probablement avoir un très mauvais karma, comme diraient certains. Moi qui avait eu une vie plutôt tranquille, est-ce que j’allais lui enlever sa poisse ?

« Si tu ne m'avais pas dit ça, j'aurais pensé que t'étais un petit bûcheron, te baladant avec une hache, chantonnant la chanson des sept nains en route vers leur travail. »

Je souriais malgré moi à cette pensée. Oui, c'était drôle. Et pourquoi pas rigoler un bon coup? Après tout, les morts se relevaient bien pour nous manger. Alors autant décompresser.
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MessageSujet: Re: Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI   Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI EmptyMer 14 Sep 2016 - 22:43
Certes je l'a voyais mal intervenir dans un cadre chirurgical, comment opérer alors que des morts vivants rôdent dans les parages et qu'on est en manque de médicament ? J'ai juste eu de la chance de ne pas avoir une blessure qui avait besoin d'une opération, j'aurais davantage de chance si ça pouvait cicatriser et que j'arrivais à m'en sortir.

-Oui elles servent, légiste ou pas je dois admettre que j'ai eu de la chance ... J'aurais pas voulus me réveiller en ... En ce genre de truc

Dis-je avec une légère grimace. En gros je préféré qu'on m'achève de suite, en rien je ne voulais devenir l'une de ses créatures, je préfère largement qu'on me tire une balle dans la tête. Enfin j'étais loin d'en arriver loin la, j'avais cette femme qui était présente pour m'aider, par hasard évidemment , enfin je n'allais pas me plaindre non plus. Puis je tentais de l'humour assez morbide par rapport aux zombies, et de suite Mathilde pris la perche ce qui me fit afficher un léger sourire. Ce n'était pas bête ce qu'elle disait, une personne qui venait de se faire mordre ... Oui certes il faudrait un laboratoire, mais moi je ne suis pas scientifique et disons que ce n'est pas maintenant que je vais m'intéresser à la science, je préfère la mécanique.

-Ouais ... Seulement j'ai pas de labo' sous la main et disons que je m'y connais mieux en mécanique

Puis finalement celle-ci m'expliqua que ça lui faisait un parfais entraînement d'ouvrir des morts, bon après tout chacun sa passion ... Il est vrai que je lorsque je dois aller à la chasse c'est moi qui doit vider les écureuils ... Personne n'allait faire à ma place, mais vider un corps en décomposition ... Bon après tout ce que j'avais vue, pourquoi pas, ça pouvait être pratique surtout si les rôdeurs mangeaient des armes à feu.

-Je préfère éviter d'y penser finalement, puis des morts se relèvent qui a t-il de pire maintenant ? Il manque juste que la terre se détraque, j'avoue que je n'en serais pas étonné, alors vivons au jour le jour

Puis j'eu un rire douloureux à la question de Mathilde.

-Je ne me suis jamais poser la question, j'en n'ai pas eu l'occasion et ce n'est pas maintenant que je vais y penser et toi, cette passion pour les morts ?

Je dirais, sans doute résoudre du mystère, des enquêtes, se rendre utile ? C'était tout à fait possible. Je lui expliquais que pour moi ça avait été la case prison et sa réponse me fit juste soupirer.

-J'avais de quoi manger

Si j'aurais pus hausser les épaules je l'aurais bien fait, mais je souffrais bien trop, je venais à peine de recevoir des soins, ce n'était pas le moment de faire l'idiot. Qu'avais-je fait pour terminer en prison, à sa question je répondis.

-J'ai fais les deux, sinon non, jamais je n'ai eu besoin de l'aide d'un médecin et quand à ma fuite ... Bien c'est simple, les morts se relèvent, la panique, tout les gardes ont ouverts les portes, elles étaient automatiques, j'ai réussi à me faire un chemin à travers la prison, à travers les prisonniers qui ... Qui se dévoraient ou les gardes, il y avait aussi les non infecté, enfin un véritable enfer

Puis je penchais la tête sur le côté

-C'est quoi la chanson des sept nains ?

Je ne voyais pas le rapport ... Ou j'étais complètement inculte.
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MessageSujet: Re: Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI   Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI EmptyJeu 29 Sep 2016 - 14:52
« Personne n’aimerait être transformé en cadavre ambulant je pense. Ou peut-être ceux qui ont la foi. Ou qui ne l’ont plus. »

Qu’est-ce que pensaient ceux qui croyaient en dieu? L’apocalypse ? Même si ce n’était pas vraiment cela. Normalement on devait avoir un combat. Et personne n’était monté au ciel. Ou alors personne n’en avait jamais parlé. De plus, on aurait sut qu’une couille serait arrivée dans la ville du mal, Babylone. Et on aurait reçut un appel pour aller à Jérusalem. Mais là encore, rien. Certains pouvaient peut-être penser à une sorte de réincarnation, un bien-être. Pouvaient-ils toujours penser ? Ou rien ne fonctionnait ? Seule ambition, trouver de la nourriture.

« Génial, moi je m’y connais pas du tout, on se complète. Je soigne ton corps, si on trouve une voiture tu la répares ou tu fais des trucs à la James Bond pour la faire redémarer et c’est génial. »


Manque plus qu’ils nous coursent après ou qu’ils évoluent... Qu’ils réfléchissent par exemple. Ils n’ont pas l’air, et je dis bien l’air, de travailler en équipe. Leur seul intérêt est de nous piéger. Les bons points c’est qu’ils n’ont plus notre réflexion. On dirait... Des animaux. Voir un peu en-dessous.

Non... Le pire ça serait qu’il n’y ait plus d’eau et de nourriture. AU bout d’un moment les morts ça meurt justement. La meilleure destination ça serait dans le désert. Mais c’est eux qui nous auraient à l’usure. Ou alors un pays où il fait très très froid.

« Clown. Mais d’après mon père j’avais un humour de merde. Voilà pourquoi je suis devenue légiste. Mon père m’a peut-être sauvé la vie. J’aurais fait ce que ma mère m’aurait fortement conseillé... Je me serais fait mordre à coup sûr. »

Me faire mordre par un musicien ou un chanteur, ça aurait pu être possible. Il aurait simplement fallut que je sois là pour effectuer une prestation durant un concert. Je n’aurais eu aucune compétence pour me défendre. Et pas sûr que maman soit venue me chercher. Ces derniers temps elle avait été bien occupée. Je serais peut-être venue en voiture mais rentrée chez moi directement, me terrant comme je le pouvais. Je serais morte en ouvrant la porte à un voisin blessé. Oui d’ailleurs... Qu’aurait donc été ma vie si j’avais été dans la musique ?

Aurais-je été mariée à mon mari, que je recherchais ? L’aurais-je rencontré dans ce même endroit ? Ou aurait-il éxercé la même profession que moi ? Serait-il lui aussi parti ? Aurais-je déjà été ma... Non, ne pensons pas à cela. La vie était suffisament dure, je n’avais pas besoin de repasser à cela.

Comme aujourd’hui la nourriture était primordiale, sans elle on tombait de haut. Mais sa nouvelle réponse m’étonnait. En général, les vendeurs de drogue consommaient rarement, ça leur faisait perdre un sérieux bénéfice, c’est pourquoi certains préféraient juste en vendre. Il défiait les statistiques. Survivre dans une prison, s’enfuir avec ce qui s’était passé, c’était assez fou.

Je hochais la tête. Est-ce que ça avait été la même chose pour Maxwell ? Il avait pu s’en tirer de son côté ? Il était assez débrouillard. Mais il avait quand même réussi à se faire choper. Pour le coup, c’était assez flou. Dehors, j’étais sûre qu’il aurait pu vivre de petites magouilles. C'était un mec qui était habitué à ça et qui s'en sortait bien. Mais face à quelqu'un que tu as connu et qui te fonce dessus... Qu'aurait-il fait?


« Hé ho, hého on rentre du boulot. »

Je sifflotais légèrement, tentant d’imposer le rythme de ce dessin-animé.

Après cette petite remémoration de l’enfance, Mathilde proposa de garder un œil ouvert pendant que le malade dormirait. Puis il prendrait le relais plus tard. Pendant son tour, silencieusement, elle avait tenté d’inspecter la cabane sans faire de bruits, tendant l’oreille. Mais rien n’était venu. Lorsque le jour était revenu, tous deux étaient partis, ils avaient réussis à trouver une voiture, qui avait marché grâce à l’intervention de Caleb. Cependant, celle-ci avait rendue l’âme à peine à 7 minutes de l’hôtel. Ils avaient dû finalement marché. Retour à l’hôtel, Caleb avait pu être installé dans une chambre pour prendre enfin le repos qu’il méritait.
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MessageSujet: Re: Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI   Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI Empty

 Flashback: 12 Décembre 2014: «Hey, t'es pas mort !» feat Caleb FINI
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