Elle aime la nature, les grands espaces les animaux, la musique, la pâte à tartiné au spéculos, les sensations fortes, les armes en général, elle aime le silence parfois, mais également le bruit. Par contre elle n'aime pas la stupidité, les gens qui manquent de discernement. Sam n'a pas vraiment de trait de caractère ou de physique particulier. Elle est une personne simple, une personne lambda très humble. Par contre, elle a la rancune tenace et si elle pardonne, la jeune femme n'oublie pas pour autant. Sam n'a aussi qu'une seule parole. Ce qu'elle promet, elle le promet...si par exemple elle vous promet de vous faire la peau bin...elle vous traquera, vous trouvera et vous tuera...(dixit un mec ultra louche dans un film si si souvenez-vousss)!

Une caractéristique...oh! Elle n'a pas peur de grand-chose. Et certainement pas des hauteurs. Elle a été guide de haute montagne alors les trucs un peu casse-cou ne lui font pas peur. Son grand-père lui a appris l'art de la chasse et l'art du pistage. Si elle peut être douce et maternelle, elle peut être également tout l'inverse.

Elle a toujours été une personne discrète, qui n'a jamais vraiment eu un mot plus haut que l'autre et détestait attirer l'attention. Mais si on lui demande son opinion sur quelque chose, alors elle le donne. La jeune femme a toujours aimé apprendre et respect la parole des anciens. Sam ne manque pas de générosité et encore plus maintenant que le monde à perdu la tête.

Sam a eu beaucoup de chance. Elle n'a pas eu à grandir dans une de ces réserves ou s'entasse les amérindiens. C'est au grand air que la gamine a vécu! Les montagnes, les cours d'eau sauvage, les animaux, les grands espaces...Sam n'oubliera jamais sa ville natale, Park City. Elle ne garde que des bons souvenirs de là-bas. Elle adorait l'hiver rude et neigeux, elle aimait rester auprès de ses grands-parents qui lui apprirent le respect des ancêtres et de la nature. Dit comme cela, on ne pourrait pas faire plus cliché mais c'est la pure vérité.

Sam a conscience qu'elle aurait pu grandir dans une réserve, complètement isolée du reste de la population, parquée comme un animal. Mais le destin en avait décidé autrement. Sa mère était vétérinaire et son père travaillait dans un ranch. Autant dire que la gamine ne manqua de rien. Pour autant, jamais Sam ne devint une de ces petites filles pourries-gâtés. A l'école, ce n'était pas vraiment ça...la gamine n'arrivait pas à rester assise sur sa chaise et préférait largement aller courir dehors. Très tôt elle se pris de passion pour l'escalade en montagne. Elle passait le plus clair de son temps à grimper.

La petite appris assez tôt à pister et chasser. C'était une activité que son père et son grand-père lui ont transmit. Néanmoins, on lui inculqua le respect des vies qu'elle prenait: Jamais pour le plaisir. Tout devait être utilisé chez l'animal. Plus tard, Sam grandit et Park City devint trop petit pour la jeune fille. Après le lycée, elle décida de quitter les état-unis pour partir en Inde avec un organisme. L'humanitaire l'avait toujours grandement intéressée. Elle passa quelques mois dans une école à donner des cours d'anglais. C'était à Patna. Là, Sam côtoya la misère, la vraie, avec un grand M. Mais cette expérience rendit l'américaine encore plus humble et consciente de la chance qu'elle avait d'avoir un toit sur la tête, trois repas par jour et accès à l'eau potable et aux soins. En dehors des cours qu'elle donnait, Sam vadrouillait sur une petite mobylette. Celle-ci était complètement usée et les pneus lissés par les kilomètres avaient faillit l'envoyer plus d'une fois dans le décors. Mais bon sang que c'était drôle!

Et puis un jour elle fit une rencontre qui changea sa vie. C'était un soir pluvieux. Sam était en train de manger dans un petit restaurant avec ses collègues quand elle vit entrer des randonneurs...des anglais. Ils parlaient forts et c'était désagréable. Mais elle écouta leur conversation. Ils parlaient d'alpinisme, de K2, de Kilimandjaro, de l'Everest. Chacun y allait de sa comparaison, chacun comparait leur expérience. De toute évidence, il s'agissait d'un groupe qui se réunissait pour faire l'ascension de quelque chose. N'étant pas quelqu'un de timide, la belle demanda à quelle montagne ils allaient s'attaquer: Le Saltoro Kangri...7742m.

Des étoiles pleins les yeux, Sam s'imaginait atteindre avec eux des sommets. Elle imaginait l'adrénaline couler dans ses veines et en même temps lutter contre le mal aigüe des montagnes. Elle s'imaginait lutter dans la neige pour ensuite dominer les hauteurs et se perdre dans la contemplation du sommet. Cependant, il fallait être réaliste. Même si la petite avait l'habitude de la haute montagne, jamais elle n'avait dépassé les 3500 mètres. Trop jeune...pas assez expérimenté. Lorsque les touristes lui montrèrent les photos des campements, des arrêtes et des crêtes escarpés, son coeur rata un battement...et ce fut comme une évidence. Sam venait de trouver sa voie.

Une fois que sa mission en Inde fut terminée, Sam rentra au pays. Elle annonça à ses parents qu'elle voulait être guide de haute montagne. Alors elle quitta sa petite ville natale et décampa jusqu'en Alaska. Là, elle trouva une école formant des guides spécialisés dans la haute montagne. Ce ne fut guère simple, mais au moins c'était ce que Sam aimait. Marcher toute la journée, profiter de la nature, faire de l'escalade dans des cascades gelées...loin des humains stupides et superficiels, c'était ça la vraie vie.

Le Mont Steele, King Peak, Mont McKinley, étaient devenus de vieux amis pour elle. Car elle y emmenait tout le temps des grimpeurs. Et puis un jour elle décida de quitter encore une fois l'Amérique du Nord pour voyager. A 24 ans, la belle voulait se mesurer à d'autres hauteurs. Elle et quelque-uns de ses collègues décidèrent de prendre l'avion pour l'Amérique du Sud. Ils étaient tous excités à l'idée de se mesurer à la Cordillère des Andes. Et malheureusement à force de trop flirter avec la Mort, on finit par la trouver. Un des alpinistes de la cordé a dévisser, entrainant trois des cinq alpinistes dans une chute qui paraissait interminable. Ils évitèrent le pire, grâce à un mousqueton de sécurité. Cependant, Sam se cassa un bras et la tête du grimpeur en dessous d'elle, heurta durement une paroi rocheuse, provoquant un traumatisme crânien.

Suspendu au-dessus du vide à l'aide de seulement un seul bloqueur, les deux alpinistes conscients ne réussirent pas à se sécuriser. Etant trop lourds, ils durent prendre une lourde décision...Sam coupa la corde de l'alpiniste inconscient, non sans avoir chercher mille et une solution pour se sauver tous les trois. Une fois en sécurité, les deux accidentés et le reste de la cordé décidèrent de mettre un terme à leur ascension et appelèrent des secours. On les sauva et ils furent évacués vers l'hôpital le plus proche. Une enquête fut ouverte, mais Sam ne fut pas inculpée, car l'autopsie du cadavre avait révélé que l'alpiniste était mort dès que son crâne avait heurté la falaise.

Après deux mois de repos forcés chez ses parents, Sam décida de reprendre le travail. Cependant, il n'était plus question de quitter l'Amérique du Nord. Elle repartit pour l'Alaska et le Yukon, ne retournant dans l'Utah que pour les vacances. Sa vie d'aventurière dura jusqu'à l'invasion des morts-vivants. Lorsque ce tout à basculé, Sam était en vacances chez elle. Au départ, tout le monde en ville se disait que rien n'arriverait jusqu'à chez eux, mais ils avaient tort. Quelques semaines plus tard, les zombies foulaient le sol de Park City. Sam ainsi que sa famille décidèrent de s'armer. Elle récupéra son arc à poulie de chasse et le tomahawk de son grand-père. Leur résistance ne dura pas longtemps, les parents de Sam lui donnèrent les clés de leur gros pickup et la supplièrent de fuir. Ses parents, vieux, voulaient continuer à protéger leur ville. C'est la mort dans l'âme qu'elle pris la fuite.

Sa fuite la mena de ville en ville et à chaque fois ce fut le même spectacle: La ruine et la mort. Au départ, Sam pleura beaucoup, elle refusait d'accepter ce qui se passait. Mais après plusieurs moments de réflexion, elle interpréta ces horreurs comme étant une "bonne chose". Finit les écarts sociaux, finit l'exploitation des autres, finit le profit et la destruction systématique de l'environnement au nom du profit. Les pendules étaient remises à zéro, la planète à trouver un moyen de réguler le cancer humain. Sa voiture la mena jusqu'à dans le Colorado. De là, elle continua à marcher seule durant plusieurs semaines. Ce fut rude et éprouvant, la cruauté humaine pouvait parfois être bien pire que celle des monstres qui les dévoraient. Le manque de sommeil, la faim faillir avoir raison de sa santé mais heureusement, elle tomba sur des survivants qui avaient investis un Diner-Hotel. Après avoir fait ses preuves, elle intégra ce même groupe.