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In Your Flesh
Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 Look into my eyes, it's where my demons hide
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MessageSujet: Look into my eyes, it's where my demons hide   Look into my eyes, it's where my demons hide EmptySam 19 Nov 2016 - 13:16
Tu t'es réellement surpassée, cette fois. C'est une véritable œuvre d'art que tu observes de ton œil satisfait, les bras croisés sur la poitrine, dos à la seule issue de ce long couloir plongé dans l'obscurité. À l'autre extrémité, tu lances un regard bref à l'homme qui est assis à même le sol, le visage baissé. Il est encore inconscient, mais il finira bien par se réveiller et par tomber nez à nez avec la petite surprise que tu lui as préparé. Tu regrettes presque de ne pas pouvoir rester là plus longtemps pour observer la scène qui promet du grand spectacle. Mais les sept rôdeurs qui emplissent le couloir ne t'inspirent rien de bon. Certes, ils sont retenus par de petites cordes qui les empêchent de faire plus de quelques pas, juste assez pour entraver sérieusement une possible avancée jusqu'à l'endroit où tu te trouves, mais les bougies que tu as placées et allumées sous ses cordes menacent de libérer les monstres à tout moment. Tu espères seulement que ce moment n'arrivera pas avant que l'homme ne reprenne conscience et puisse tenter sa chance vers la sortie.

Un petit sourire s'étire sur tes lèvres alors que ta main droite serre un peu plus fort la crosse d'un revolver  et la gauche le manche d'un couteau qui ne t'appartiennent pas. Tu ne sais pas encore tout à fait si tu lui laisseras ses armes derrière la porte en sortant ou si tu les ajouteras à ta collection encore maigre, mais une chose est certaine, le pauvre homme n'aura rien pour se défendre quand il devra traverser ce couloir pavé par la mort et cette idée t'es particulièrement agréable. Ton esprit s’emballe déjà à imaginer les millions de façons par lesquelles il pourrait tenter de prendre la fuite. Comment il pourrait traverser le couloir avant que les bougies n'aient fait leur œuvre et libérer les rôdeurs prisonniers, alors qu'ils sont tous à portée pour l'attraper s'il tente de passer devant eux. Comment il pourrait se défendre en essayant quand même de rejoindre la sortie, sans ses armes, sans rien. Si quelqu'un voyait ça, nul doute qu'on te traiterait de monstre et que tu souffrirais un peu, toi aussi. Mais bien sûr, les gens ne regardent jamais l'image en entier avant de condamner un monstre. Au contraire, tu trouves même que tu es plutôt généreuse : il est toujours vivant et il a une chance de s'en sortir, aussi minime soit-elle. Et Dieu sait qu'il n'en mérite pas autant. Que c'est lui, le véritable monstre. Lui qui a voulu profiter de l'absence de lois et de l'apparente faiblesse d'une femme. Lui qui s'est approché de toi alors que tu voulais seulement te reposer dans le lit d'un inconnu mort depuis des lustres ou lancé sur les pistes d'un cher disparu. Tu ne demandais rien à personne, tu profitais simplement de ta nuit tranquillement quand tu as entendu le craquement du parquet sous ses pieds, alors qu'il approchait doucement de toi dans l'espoir de te prendre par surprise. Le plus surpris, ce sera lui quand il ouvrira les yeux, c'est certain. Mais ne l'a-t-il pas mérité, dans le fond ? Peut-être qu'il ne t'a pas touché, qu'il n'en a pas eu l'occasion, mais c'était ce qu'il voulait, alors ça revient au même, non ?

Perdue dans tes pensées empruntes d'un plaisir quelque peu effrayant, il te faut quelques secondes avant de percevoir les premiers mouvements de l'arroseur arrosé. Il a repris conscience, porté une main à son crâne douloureux en lâchant quelques gémissements qui ne font qu'afoller ses futurs compagnons de jeu et tu relèves la tête pour poser ton regard sur lui. Encore quelques secondes et il te regarde à son tour. C'est très mal, sans aucun doute, mais la peur que tu lis dans ses yeux t'apporte une satisfaction incroyable. Tu lui offres un sourire rayonnant, ce qui le fait pâlir un peu plus.

« Bonne chance ! »

Un petit encouragement lancé d'une voix chantante et tu tournes les talons, ouvrant la porte derrière toi pour prendre la fuite sous les cris de rage et les suppliques de ton compagnon de jeu. La miséricorde ne fait pas partie de ton caractère, malheureusement pour lui. Tu as quand même la bonté de ne pas bloquer la porte derrière toi, la refermant simplement, mais c'est un détail qui ne risque pas de peser en ta faveur. Les gens ne comprennent rien à la vraie gentillesse, sincèrement. Et te voilà de nouveau dans le hall poussiéreux de l'hôtel dans lequel tu as mis en place ton petit jeu de torture, à la limite du guilleret. Espérons que monsieur n'arrive pas à s'en sortir !  
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MessageSujet: Re: Look into my eyes, it's where my demons hide   Look into my eyes, it's where my demons hide EmptyJeu 15 Déc 2016 - 14:48
Alors celle-là, elle était pas mal. Matthew avait encore du mal à réaliser comment il avait pu se retrouver dans une position aussi compromettante. En temps normal, se retrouver attaché au lit, face à une femme, par exemple, ça ne l'aurait pas dérangé plus que ça. Il n'avait rien contre les jeux de rôles et il appréciait encore plus les femmes à forts caractères qui savaient se faire désirer. Mais là... dans un lieu bourré de ces créatures à l'aspect dégoûtant, non. Non, non et non. Il ne cherchait certainement pas à se retrouver désarmé avec une adversaire rieuse qui se fichait bien de son destin. Non pas que de toute manière il avait quelque chose à faire de l'avenir des gens, mais là, franchement, il avait pas mérité ça. Pour une fois qu'il avait eu aucune arrière pensée en voyant la femme inconsciente. Il cherchait juste un abri. Comme toujours depuis que son groupe avait été divisé à la suite d'une bêtise incommensurable. Il devait chercher de l'essence pour sa voiture, mais il avait aussi besoin de dormir. Alors l'endroit lui avait semblé idéal. Il n'avait pas eu à tuer une de ces atroces créatures et ça lui avait bien suffit. Et puis, en ouvrant la porte d'une pièce, il était tombé sur elle. Endormie apparemment. Il avait voulu s'approcher en douceur, vérifier par précaution que c'était pas une morte. Peut-être qu'il l'aurait aussi réveillée et engagé la discussion, un truc comme ça.

Ah ça, pour l'avoir réveillé, il l'avait bien fait. Mais à quel prix ? Un éclair, c'était tout ce dont il se souvenait. Et maintenant à son tour il ouvrait les yeux et réalisait dans quel pétrin il s'était fourré. Et merde alors, une jolie femme dans un hôtel c'était trop beau. Fallait qu'elle se découvre être une adepte du jeu du chat et de la souris. Elle était où d'abord ? Son mal de crâne le faisait cligner des yeux, poussant quelques grognements de douleur. Le jeune homme passait une main sur sa tête, espérant que le toucher magique de sa main ferme ferait passer la douleur. Mais bon, Matthew n'avait jamais été aussi efficace que ces charlatans dont faisait appel son paternel pour soigner ses maladies imaginaires. Alors il se met à regarder autour de lui, espérant trouver quelque chose. Et quand il réalise que la femme qu'il avait aperçu le regarde en souriant, un éclair furtif de surprise, de peur peut-être, passe dans ses yeux. Oh non. Son fusil n'est plus là. Pas plus que l'arme à feu et le couteau qu'il avait trouvé en fouillant la pièce de la maison. Des armes qui ne lui appartenaient pas mais qu'il avait pris quand même, songeant que ça pourrait peut-être lui être plus utile que sa carabine de chasse. Mais bon, là, il avait les mains vides, et il réalisait tout doucement que plus il gémissait, plus des échos lui répondaient. Comme des ... râles. Oh oh. Les morts. Là. Attirés par lui. Ecarquillant les yeux, il fait face à la demoiselle qui n'avait rien d'une princesse en détresse. Il lui sort son plus beau sourire, hausse les épaules l'air inoffensif et désolé et tente une de ses éternelles blagues.
« Allons mademoiselle, vous allez pas me laisser comme ça si ? Je veux bien qu'on s'amuse, mais s'il pouvait y avoir moins de corps autour de moi, je dirais pas non ! Non pas que j'aime pas le corps en général, mais ceux qui sont en décomposition vous voyez...» La suite de la phrase mourut sur ses lèvres quand elle ferma la porte en lui criant son bonne chance. « EH ! Attendez ! Non, c'est pas cool ça mademoiselle ! » cria t-il dans l'espoir d'attirer son attention et de lui faire ouvrir la porte.

Si la porte ne s'ouvrit pas, de l'attention il en avait reçu. Plein même. Les morts tournaient la tête vers lui, tandis que Matt réalisait l'absurdité de la scène. Tous retenus par de fines cordes, qui étaient elles-mêmes soumises à la pression d'une lueur jaunâtre : des bougies. Diantre, dans un autre contexte, Matthew aurait apprécié l'imagination sordide de la jeune femme. Mais en l'occurrence, il se maudissait. Il n'avait pas une arme. Il pourrait courir à toute allure, mais les morts seraient capables de l'attraper tout de même. C'était ridicule mais la seule idée qui lui venait en tête c'était de souffler sur les bougies pour pas que les cordes soient brûlées. Alors, il ne réfléchit pas trop. Avec une grimace de dégoût, il se releva et s'approcha du première piège. Les bras de la créature emprisonnée attrapèrent son costume et il poussa un cri de dégoût le plus total. Il ne voulait absolument pas toucher les bras décharnés de la chose, c'était absolument malsain et indigne de lui. Alors il donna un coup de pied à la bougie qui roula sur le sol, la flamme brûlant le plancher sur lequel se trouvait la créature... et lui-même, par la même occasion. Matthew releva les yeux et regarda le visage sans vie de ce qui fut un être humain. Il eut une moue confuse, lâchant ces quelques mots : «Uh oh. Merde alors. Je crois que toi et moi on a fait une bêtise. Mais on est d'accord, c'est de la faute de ta copine, pas de la mienne !»

Matthew se détourna de la chose, réalisant que le plancher allait vite brûler. Il se précipita vers la sortie, retenu encore une fois par des bras monstrueux. Son réflexe consista à reculer, et à se trouver accroché par une autre créature. Nom de Zeus, c'est qu'ils étaient pénibles ces morts vivants. Alors encore une fois, il donna un coup sur les bougies qui brûlèrent les corps tandis qu'il se débattait avec un de ces affamés. Finalement il trébucha et tomba à terre, se délivrant de l'emprise du vivant. Mais le feu commençait à se répandre et il fallait avancer. Matthew s'autorisa une légère répartie, espérant que la demoiselle serait derrière la porte  l'attendre : « S'il vous plait ? On va finir brûlé là ! Vous voulez vraiment pas me filer un coup de main ? Je vous signale que c'est VOUS QUI AVEZ COMMENCE !» Non mais oh, fallait pas exagérer. Il voulait pas mourir brûlé vif à cause d'une demoiselle à l'esprit tordu qui avait sûrement mal compris ses intentions. Et pis, hein, s'il mourrait, il s'arrangerait pour pas y passer seul. Mais il avait encore de belles années devant lui et il espérait que la femme ne serait pas aussi sans coeur que ce qu'elle laissait paraître avec son jeu malsain.
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MessageSujet: Re: Look into my eyes, it's where my demons hide   Look into my eyes, it's where my demons hide EmptyMar 3 Jan 2017 - 20:50
Tu as presque traversé le hall quand une voix te fait t'arrêter si proche de la sortie. C'est idiot, tu te fiches totalement de cet homme, qu'il vive ou qu'il meure t'importe peu. Ou pas tout à fait, en fait, tu espérais même qu'il crève et que tu puisses t'éloigner sans plus y penser. Mais voilà, il n'est pas mort. En fait, il est même en train de frapper contre la porte en t'appelant à l'aide. Bon d'accord, peut-être pas vraiment à l'aide, mais il a survécu aux rôdeurs, visiblement. Il a traversé tout le couloir sans se faire bouffer. Et ça, c'est à la fois très agaçant et très impressionnant. Assez pour t'empêcher d'aller plus loin. C'est un coriace, celui-là... Un peu idiot, cela dit.

La main posée sur la porte d'entrée de l'hôtel, tu pousses un soupir en levant les yeux au ciel. Les humains te désespèrent, ils te dépriment, tu les détestes tous. Mais il est en vie et il a l'air de savoir gérer les morts. Et ça commence à sentir le roussis dans le hall. Alors, après une légère hésitation, tu fais demi-tour et retourne directement vers la porte qui masque ta victime manquée. Tu ouvres la porte en tirant simplement la poignée, lui lançant immédiatement un regard froid et hautain dont tu as le secret.

« Ce n'était pas verrouillé... » lui lâches-tu de ton petit ton supérieur. Et derrière lui, il faudrait être aveugle pour manquer ce qu'il a du faire pour rester en vie. Les cadavres, les flammes, la fumée épaisse et désagréable. Bon sang... Il n'a pas fait semblant.

« Alors, tu viens ou tu veux finir en côtelette grillée ? »


Parce que bon, ce n'est pas dans tes intentions que de rester là à lui tenir la porte toute la journée. À vrai dire, tu n'attends même pas sa réponse pour te détourner et reprendre ton chemin vers la sortie. Ça devient plus qu'urgent, là et tu presses même le pas pour éviter les mauvaises surprises. Peut-être que lui tourner le dos n'est pas la meilleure idée du monde. Après tout, tu venais de lui faire traverser une sacrée épreuve et il pouvait vouloir se venger, mais ça ne t'inquiétait pas tellement. Tu es sûrement trop sûre de toi, on te l'a souvent répété. Peu importe, qu'il t'attaque ou non, tu es encore persuadée que tu auras l'occasion de te défendre. Alors, sans plus t'intéresser à ce cher monsieur, tu sors simplement de l'hôtel, pour te retrouver sur le trottoir désert. Au hasard, tu remontes la rue vers la gauche, fonçant simplement pour t'éloigner de l'incendie qui risque de mettre le quartier à mal.

Où aller, maintenant ? Tu n'as pas de camp où que ce soit, personne qui ne t'attend nul part. La ville est vaste, le monde encore plus et les morts sont partout. Alors, bien malgré toi, tu te décides quand même à lancer un regard en arrière, cherchant des yeux ta victime. Tu ne marches plus, observant simplement sa silhouette en te demandant si tu dois lui parler ou seulement faire comme s'il n'avait jamais existé. Il a réussi à s'en sortir... Et c'est le premier être humain que tu croises depuis des siècles. La solitude ne te dérange pas généralement, ou du moins c'est ce dont tu t'es convaincue depuis un moment. Mais tout à coup, il y a quelqu'un d'autre et c'est quelqu'un qui a réussi à te faire ressentir une émotion, même si ce n'est que de l'étonnement.

« Où est-ce que tu vas ? »

La question est sortie plus vite que tu ne l'aurais voulu. Mais maintenant, elle est posée et tu ne sais plus du tout à quoi t'attendre. C'est une situation assez exceptionnelle, surtout pour toi. Ceux qui survivent sont rares, pour ne pas dire inexistants. Peut-être bien que cet homme vaut le coup, après tout.
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MessageSujet: Re: Look into my eyes, it's where my demons hide   Look into my eyes, it's where my demons hide Empty

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