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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 You're screwing with the wrong people [ft Owen]
In Your Flesh :: Last pub before the end of the world :: Archives :: RPs

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MessageSujet: You're screwing with the wrong people [ft Owen]   You're screwing with the wrong people [ft Owen] EmptyLun 21 Nov 2016 - 23:07
You're screwing with the wrong people
Owen & Santana

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Jesus. Quand exactement le monde était-il tombé si bas ? C'était difficile de se souvenir avec précision. Ce n'était pourtant pas la première fois qu'elle tombait sur des connards de première. Ce n'était pas la seule fois qu'elle avait dû se battre avec des autres humains, qui avaient osé s'en prendre à ses compagnons de l'époque, qui les avaient quasiment tous décimés. De ça, elle n'en parlait jamais. Mais aujourd'hui, alors qu'ils la regardaient en chien de faïence, prise au piège, Santana ne pouvait que se remémorer ces mauvais souvenirs de la post-apocalypse. Ils étaient six. Six hommes, qui empestait la sueur et la saleté. Certainement qu'ils ne devaient pas avoir de refuge. Et comme une conne, Santana se retrouvait en leur centre, entourée par ces inconnus aux joues creuses et aux regards avides. Avide de quoi ? C'était pas bien difficile à deviner. Resserrant sa prise sur le manche de son Moorhaus, elle cherchait une stratégie à adopter, une porte de sortie. Le temps qu'elle se saisisse de son arme, ils seraient déjà sur elle, ça ne faisait aucun doute. Cependant au passage elle pourrait en buter un. Au risque d'ameuter tout le quartier et les rôdeurs du coin.

Sortant discrètement son poignard tandis qu'ils faisaient un pas en avant, Santana se recula et réfléchit à une autre solution. Putain, y en avait pas dix milles. Comment avait-elle pu se retrouver dans ce pétrin ? C'était difficile à expliquer. Elle n'était plus certaine de se souvenir pourquoi, en cet instant, elle avait choisi de se retrouver dehors, seule, avec son fusil et son couteau. C'est Mathilde qui serait contente tiens, après ce qu'elles avaient traversé, elle apprécierait certainement pas de découvrir le corps violenté de sa co-leader qui avait fait des siennes toute seule de son côté. Mais la brune n'avait pas le temps de penser à ce genre de choses. Pas le temps de penser à Charlie, qu'elle espérait en sécurité là-bas. Dieu merci, pour une fois elle ne l'avait pas emmenée avec elle. Peut-être qu'à deux elles auraient pu s'en sortir. Mais peut-être aussi qu'elles auraient été toutes les deux prisonnières de ces étrangers aux intentions douteuses. Durcissant le regard, grinçant des dents, Santana fit un petit signe de tête, accompagné d'un sourire, l'air de dire : "Allez, ramène toi, venez, que je vous éclate la gueule."

L'action s'emballa assez rapidement. L'un d'entre eux fit un pas en avant, et elle lui donna un coup de genou dans les côtes. Celui sur sa droite se rapprocha alors et elle balança un coup de poing dans sa tronche, avant de sentir les mains d'un autre agresseur sur elle. Se retournant, elle planta le Moorhaus dans le bide de l'homme, qui écarquilla les yeux de surprise. Elle retira son arme, dégoulinante de sang frais et humain, mais n'eut pas le temps de faire un geste de plus qu'un gnon au visage la sonna quelques instants. Elle sentit le goût de la rouille sur sa langue, et essuya son nez ensanglanté, prête à en découdre une nouvelle fois. Mais cette fois-ci, le canon d'une arme se fit sentir sur son crâne, l'obligeant à s'immobiliser. Avec des rires moqueurs, deux des attaquants se posèrent dans le dos de Santana et lui saisirent les bras, la forçant par la même occasion à s'arquer légèrement en arrière. Dans un grognement, un cinquième agresseur se manifesta en face d'elle. Il se saisit de l'arme de la trentenaire, et caressa de sa lame la joue de l'hispanique qui se crispa. Lâchant un nouveau grognement, Santana balança sa tête en avant et cracha le sang qu'elle avait en bouche sur le visage de l'homme. Surpris, celui-ci répartit aussitôt et imposa un violent coup de poing dans le ventre de Santana, qui se plia en deux, le souffle coupé, avant d'être re-maintenue à nouveau en arrière par les deux compagnons de la bande. Un de leur copain était à terre, en train de se vider de son sang, mais ils semblaient s'en ficher, déterminés à prendre leur pied.

Enfin, le sixième homme, ou plutôt le cinquième si on oubliait l'agonisant, qui s'était tenu en retrait jusque alors s'avança vers le groupe. Souriant de toutes ses dents horriblement jaunâtres, il écarta sans ménagement l'inconnu qui venait de frapper Santana. Avec un petit rire, il passa doucement sa main sur le pull de la trentenaire, qui retint un haut-le-coeur de dégoût. Elle sentit sa main sale caresser ses abdos ce qui la révulsa. S'énervant, elle essaya bien de lui donner un coup de pied, mais ce fut peine perdue. L'étranger qui avait été écarté revint en effet à la charge et planta son poignard dans le tibia de Santana, lui arrachant un cri de douleur. "Ouais, ça va te calmer ça, salope." Une main se forma sur sa gorge et la serra légèrement, lui faisant manquer de souple, alors qu'en parallèle elle pouvait sentir une autre main baladeuse se baisser dangereusement vers la partie inférieure du corps de la sapeur-pompier.
"Toi et moi, on va s'amuser. Et ensuite, mes potes vont s'amuser aussi. Ils vont prendre leur pied comme toi tu as pris le tien en plantant mon copain", sortit alors une nouvelle voix, celle de l'homme qui commençait à défaire la ceinture de la leader.
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MessageSujet: Re: You're screwing with the wrong people [ft Owen]   You're screwing with the wrong people [ft Owen] EmptyMer 30 Nov 2016 - 5:26

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"You're screwing with the wrong people"


Santana & Owen



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L'apocalypse. La fin du monde. Le Ragnarök, al-Qiyāmah, Mappō, ou encore la fin des temps. Bien des myths apocalyptiques, bien des légendes, bien des récits et des écrits, relatant toute sortes de choses peu joyeuses sur l'extinction de l'humanité et de notre monde, tel que nous le connaissons. Pourtant, malgré tous ces oracles, ces augures et ces devins, malgré toutes ces prédictions et ces divinations, personne n'avait réussir à voir juste, sauf peut-être les chrétiens. Bien entendu, cela était sujet à interprétation mais, pour Owen qui avait été croyant durant toute sa vie et pratiquant fidèle, cela ne faisait aucun doutes. Interprétations qui pouvaient être sujettes à confusions à cause de très nombreuses choses. L'Homme avait toujours eu tendance à voir et à comprendre ce qu'il voulait, mais surtout, les saints écrits furent touchés et retouchés de nombreuses fois au cours de siècles, changeant quelques mots ou quelques passages entiers. Pourtant, si l'on en croyait ces écritures, l'apocalypse parlait bien de morts, revenants à la vie, d'une façon ou d'une autre. N'était-ce pas exactement ce qu'avait subit ce monde à ce moment-là ? Une terre dévasté par les morts, voulant entraîner les vivants dans leur tourments, dans des supplices des plus horribles, comme si, l'enfer s'était abattu sur Terre. Sans doutes n'était-ce là qu'un test, du Seigneur. Peut-être que la Terre Sainte se trouvait cachée, quelque part, après cette apocalypse. Peut-être que les plus courageux et les plus vertueux y auraient droit, du moins c'est ce que l'ancien boxeur espérait. Espérant simplement que le divin lui pardonnerait son pêché, que d'avoir tué cet homme malfaisant. Peut-être en était-il devenu lui-même un en lui ôtant la vie de la manière, mais, pour dire vrai, il n'était pas particulièrement pressé d'assister à son jugement céleste, se contentant d'errer, sans réel but sur ces terres dévastées. Qu'est-ce que l'avenir lui réservait ? Sans doutes rien, du moins, c'est ce qu'il pensait. Lui qui avait déjà tout perdu, lui qui n'avait déjà plus le moindre intérêt à la survie, qu'est-ce qui pourrait bien l'attendre, dans ce monde? Il ne pouvait le dire. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il lui était impossible, interdit de se laisser aller à la mort avec facilité, ou même de se la donner lui-même. La raison ? La vie était le plus précieux des cadeaux offerts par son Créateur, quel sort réservait-il à ceux qui gâchaient cela ? Notre ami préférait ne pas le savoir.

Comme si, le destin avait fini par lui tracer une charmante route, jonchée de dévoreur de chair et d'être abjects, sa route finit par lui offrir une voie. Une raison de vivre, de se battre et surtout, un but à cette nouvelle vie. Celle-ci se dévoila par une rencontre, sanglante, mais salvatrice. En effet, cela faisait de longs moment qu'Owen arpentait les routes, les rues et les appartements en guise de quelconque équipement, nourriture ou équipement, malheureusement pour lui, étant resté quelques temps dans sa prison, dans les débuts de ce chaos, bien des choses furent pillées avant son arrivée, ne lui laissant que de maigre reste. Par chance, l'homme avait trouvé une arme qui lui convenait parfaitement, une dague coup-de-poing, quelques médicaments, une bouteille de son whisky préféré, mais aussi une moto en parfait état de marche, pour lui faciliter les déplacements et la fuite. Sa route, finit d'ailleurs par le mener jusqu'à cette caserne de pompiers, où, sans doutes qu'il devait rester quelques petites choses, au moins des vêtements, des bandages ou pourquoi pas une hache à incendie ou deux, ce qui pourrait éventuellement lui sauver la vie en cas de coup dur.

Ayant laissé sa moto caché dans une ruelle sombre, entre deux poubelles et couverte d'une bâche des plus sales, l'ancien prisonnier s'était rendu dans ce fameux bâtiment, en tapinois, espérant ne pas se retrouver face à quelques étrangers qui se montreraient sûrement hostile à sa présence. Rares étaient ceux capable de se montrer doux et aimable dans un monde tel que celui-ci. Ce n'était pas la peur qui parlait, non, l'homme savait fort bien se défendre, il l'avait déjà prouvé, avant et après. Il avait tué une poignée d'hommes déjà et, ne rechignerait malheureusement pas à recommencer s'il le devait, ceci-dit, s'il pouvait  éviter, il ne s'en porterait que mieux. Arpentant les couleurs en douceur, des voix vinrent attirer son attention, un groupe d'hommes sans doutes, quelques gémissements féminins, avant qu'un cri de douleur ne se fit entendre. Se disant en premier lieu qu'il valait mieux éviter cet endroit, la raison et la naïveté finit par l'emporter lorsque ses gémissements féminin se firent entendre de nouveau. Les agressions de toutes sortes étaient déjà monnaie courante dans l'ancien monde, il ne pouvait s'imaginer les horreurs qui se produisaient dans un monde où seule la loi du plus fort demeurait.

Avec délicatesse, le solitaire passa une tête derrière un mur, pour découvrir une pièce relativement grande et, ce qu'il avait imaginé. Un groupe de six hommes, dont un à terre, mal en point, face à une jeune femme, seule et en très mauvaise posture. Sans le moindre doutes que ces derniers comptaient lui passer à tour de rôle, avant de l'achever et, pour être sûrs qu'elle ne s'enfuie pas, un homme lui planta une lame dans le tibia, ce qui sembla d'ailleurs l'amuser. Ce cri de douleur retourna les tripes de notre voyageur esseulé. Il aurait bien voulu, s'enfuir, faire comme si de rien n'était mais … Son cœur était peut-être encore trop pur pour cet univers de malheurs et de massacre et … L'image de sa femme dans cette situation lui vint à tête, avant que cela ne fusse celle de sa fille. Non, il ne pouvait rester impassible face à tout cela. L'effet de surprise, le sentiment de supériorité adverse, il pouvait le faire, sans le moindre doute. S'avançant dans la grande pièce et, à quelques pas de la scène, sa voix se fit retentir. « Messieurs, ce n'est pas de la sorte que l'on se comporte avec une femme. Peut-être devrais-je vous apprendre les bonnes manières ? » Des visages intrigués se retournèrent vers lui, avant que quelques  rires ne se fassent entendre. Celui qui semblait être le chef et, celui qui voulait passer en premier dans ce sordide ordre de passage se tourna vers deux de ses hommes pour leur demander de s'occuper du plaisantin. L'un deux dégaina une arme de poing. Après un rapide coup d’œil, il semblait être le seul à disposer d'une telle arme, ce qui le rassura grandement. C'était la seule chose qu'il redoutait particulièrement. Sans se vanter, il se savait au dessus d'une grande partie des survivants, lorsqu'il était question de combat au corps à corps. Il l'avait prouvé durant des années sur un ring et, même s'il n'avait que peu pratiqué durant ses années avant la prison, il gardait de très jolis restes et s'était entraînés avec des gens sans la moindre éthique durant son incarcération. D'aucuns vous diraient qu'un boxeur ne pouvait rien faire dans un combat de rue, à ceux-là, je leur diraient qu'ils n'ont aucune conscience de l'effet effroyable qu'un coup de poing envoyé par un tel homme peut avoir. Sans doutes se montrerait-il faible face à une charge ou des coup de pied sous la ceinture, mais, encore faudrait-il qu'une telle chose ait le temps de se produire.

Comme il l'avait espéré, ces hommes se sentaient tout puissant, en particulier le détenteur du pistolet qui vint poser le canon sur la tempe du gêneur, le menaçant avec un grand sourire, lui disant ce qui allait se passer, sans pour autant presser sur la détente. S'il y a bien une chose qu'Owen avait appris en prison c'était comment négocier avec ce genre de gens. La plupart des petites frappes se pensaient effectivement en position de supériorité et, ne s'attendaient à aucune réponse. De fait, agir pendant une menace les laisseraient sans voix. Pendant que le second léchait son couteau pour une raison que l'ancien athlète ne comprit jamais, Owen fit un pas de côté fulgurant en abaissant sa tête, se débarrassant ainsi de cette arme dangereuse pour envoyer un coup de poing fulgurant dans les cotes de son ennemi, ce qui le plia littéralement en deux. Son autre main vint se saisir sa dague coup-de-poing et, en un instant, la gorge fut tranchée. Un de moins. Le second, tout aussi idiot se lança à l'assaut, sans respecter la moindre base du combat, attaquant à la va-vite, sans penser ne serait-ce qu'un instant à sa protection. Sur un coup horizontal, le boxeur passa par dessous pour remonter en un uppercut violent, qui se finit en une mâchoire sûrement brisée et, tandis que l'homme tentait de reprendre ses esprits, la lame vint s'enfoncer dans l’œil, lui ôtant par la même occasion cette étincelle de vie.

Se retournant vers les survivants, il tenta de les dissuader une dernière fois. « Écoutez, je ne cherche pas à tous vous tuer. Laissez cette femme tranquille et nous en resterons là. » Malheureusement, cette nouvelle déclaration fit rire le fameux chef qui envoya un homme, bien plus costaud, armé d'une batte en bois et, le combat fut tout aussi rapide. Un coup hasardeux vers Owen. Au même moment, de sa main armé, le descendant irlandais envoya un violent crocher à la base de cette arme pour la briser, suivi de très près d'un direct du gauche, puis, d'un nouveau direct ayant pour unique but de trancher la gorge. L'avant-dernier survivant réussit à frapper le gêneur dans le dos ce qui lui laissa s'échapper un cri étouffé de douleur et ce qui eut le don de l'énerver et, un nouveau direct fut envoyé. Un direct armé qui, par réflexe fut tenté d'être esquivé par l'extérieur. Ce que, disons-le, tous aurions fait. Éviter un coup par l'intérieur laissait planer la menace de recevoir un coup de la seconde main ainsi, c'était la plus naturelle des choses que d'agir ainsi. Malheureusement, éviter de la sorte un coup offert par pareille arme vous laissait tout simplement à la merci de la lame et, ce qui devait arriver arriva. La joue fut arraché dans un flot de sang et un hurlement de douleur, ce qui permit au bon samaritain de venir perforer tour à tour le foie et le cœur. Il n'en restait plus qu'un et, le un en question n'était pas particulièrement enjoué à cette idée. Si bien qu'il prit en otage la demoiselle en détresse, la menaçant de tout plein de choses s'il ne lâchait pas son arme et se rendait. Ce que l'homme n'avait pas pensé c'est que cette femme, n'était pas une simple femme. En plus d'être une survivante qui, avait certainement dû faire tout un tas de chose pour survivre, laissait plus penser à un fauve en cage, n'attendant que de retrouver sa liberté, plus qu'une simple demoiselle en détresse. Fauve qui, surtout, n'aspirait qu'à la vengeance et au massacre et, bien entendu, la prise d'otage tourna bien court, dans des cris de douleurs.

Avant de s'occuper de la jeune femme blessée, Owen fit un rapide tour des blessés, s'occupant de remettre un coup de dague dans leur crâne, afin qu'ils ne se relèvent pas et tentent de les dévorer sans sommation. Une fois le travail effectué, notre homme s'approcha de la survivante pour s'accroupir devant elle et regarder cette vilaine blessure. « C'est pas beau du tout ça m'dame. J'suis pas un expert mais, je pense que va falloir enlever la lame et … Ouais, ça va faire un mal de chien, va falloir vous amener loin d'ici. Peut-être que ces petits cons ont d'autres potes et, je pense pas que ça leur fasse très plaisir de croiser leur cadavre. J'ai une moto pas trop loin, je vais vous conduire … Où vous voulez, dans un coin sûr. En attendant ... » Avec un sourire, l'homme ôta son sac pour sortir une bouteille de whisky encore fermée, qui n'attendait qu'une bonne occasion d'être ouverte. Sans doutes était-ce l'occasion rêvée. Ouvrant celle-ci presque à regret, il but une gorgée avant d'en balancer sur la blessure, sans le moindre avertissement et enfin la tendre à la blessée. Suite à quoi, l'ancien prisonnier sortit de son sac une trousse de secours avec quelques bandages et des gazes. « Allez, va falloir être forte là, ça va … Faire mal. » Après avoir fait un garrot avec l'une des ceintures présentes sur les cadavres, notre ami compta jusqu'à trois pour ôter la lame d'un coup sec avant de panser celle-ci du mieux qu'il pouvait. « Voilà, pour l'instant c'est le mieux que je peux faire, vaut mieux pas trop s'attarder ici. Quand on sera dans un coin plus sécurisé, je vous ferais quelques points. Je vais être franc, c'est pas ma spécialité, ça risque de pas être super joli comme cicatrice et … Va sûrement falloir que je vous porte jusqu'à ma moto. Vous permettez ? »

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MessageSujet: Re: You're screwing with the wrong people [ft Owen]   You're screwing with the wrong people [ft Owen] EmptyDim 4 Déc 2016 - 16:32
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Owen & Santana

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Santana se retrouvait dans une situation et position compromettante. Elle avait beau cherché une porte de sortie, elle ne voyait vraiment pas comme, dans son état actuel et tenue comme un vulgaire chien, comment elle allait pouvoir réchapper de ça. L'humanité était tombée si bas. Ce n'est pas parce que le nouveau monde est peuplé de créatures mort-vivantes qu'il faut se permettre d'agir aussi salement qu'un déchet. La brune montra les dents, tel un animal pris au piège qui ne pouvait plus se défendre autrement. Sa blessure à la jambe lui faisait un mal de chien, et le toucher de ces débiles sur elle était équivalent à une brûlure au fer blanc. Elle cracha à la gueule de son agresseur, sifflant entre ses dents serrées : "Vous allez le regretter." Le sourire de celui qui faisait son chef s'élargit, et il s'apprêtait d'ores et déjà à débuter sa petite affaire.

Mais c'était sans compter sur le survivant qui avait décidé de jouer au justicier du jour. Assuré, solitaire aussi, il s'adressait aux hommes tranquillement, ayant apparu mystérieusement dans la pièce. Santana lui fit les gros yeux, se disant qu'il se la jouait un peu trop McGyver et qu'il allait finir en bouillie s'il se barrait pas fissa. Elle essaya de capter son regard et d'un signe de tête de le faire redescendre sur Terre. Il devrait fuir, malgré ses intentions louables, y avait pas besoin de causer une nouvelle mort innocente. Enfin, ça c'était ce qu'elle pensait juste avant qu'il égorge un de ses agresseurs. Etonnée, elle laissa échapper un sifflement d'admiration qui lui valut une gifle avant qu'un nouvel attaquant lance une offensive sur le héros du jour. Elle leva les yeux au ciel quand elle vit son agresseur finir dans un état similaire à son copain, avant de ricaner. Même si Santana n'était pas du genre à être la princesse secourue par un bon chevalier servant, elle ne put s'empêcher d'y aller de sa petite remarque : "Waouh, ce mec envoie du lourd. Je l'écouterai à votre place." Elle affichait un sourire éclatant, qui mourut sur ses lèvres face au regard du chef de bande qui lui donna un nouveau coup dans la bide. Ok, bien. Au temps pour la sapeur-pompier, ces gens n'avaient pas d'instinct de survie.

Elle laissa donc le combat se dérouler, puisqu'il était compliqué pour elle d'agir autrement. Tous, un à un, se faisait décimer. C'était quelque chose que la trentenaire n'avait encore jamais vu. Mais d'où sortait-il ? Elle n'eut pas le temps de creuser la question qu'une main sur sa gorge se resserra et que le chef de bande plaquait le canon de son arme contre sa tempe. Le sauveur du jour se figea, se demandant probablement quoi faire, mais elle lui adressa un grand sourire, alors même que son sang bouillonnait. Un violent coup de coude vint tracer son chemin dans les côtes du chef de bande qui se recula sous la surprise. Se dégageant de son emprise, elle lui tordit le bras pour lui faire lâcher son arme avant d'asséner un formidable coup de boule qui brisa le nez du prédateur devenue proie. Un coup dans les burnes acheva de le mettre à genoux. Un sourire aux lèvres, elle récupéra l'arme de son agresseur, la prenant par le canon, et asséna des coups de crosse à plusieurs reprises sur le crâne de ce dernier. L'homme complètement à terre, elle le chevaucha et ne cessa de le battre une fois qu'elle fut certaine qu'il ne se relèverait pas de ses blessures, étant donné le défonçage de crâne certain auquel il avait été soumis. Il n'allait pas se relever, on ne pouvait même plus distinguer son visage. Mais peu importait. Debout à nouveau, Santana lui prodigua un nouveau coup de pied au corps sans vie du survivant plus très vivant, et lui cracha un énième fois dessus. Une flopée d'insultes après et un magnifique doigt d'honneur, elle se tourna vers son sauveur en s'essuyant le visage.

Bon, si le mec ne voulait pas lui tirer dessus, au moins elle ne lui aurait pas trop fait peur. Posant l'arme à terre pour montrer sa bonne volonté, par pure précaution, elle laissa l'homme s'approcher d'elle avec une petite moue incertaine. Ok, il lui avait sauvé la vie, mais c'était pas son ami pour autant. Elle ne le connaissait pas, et s'il voulait s'improviser soigneur, il allait falloir en dire un peu plus sur lui. Pourtant, elle garda le silence, se contentant de hocher la tête quand il fit signe qu'il allait retirer la lame, retenant un gémissement. Ses ongles s'enfoncèrent dans les paumes de ses mains, et elle attendit patiemment que l'homme bande sa blessure avant de s'autoriser à reprendre son souffle. Merde. ça faisait vraiment mal. Saisissant la bouteille qu'il lui tendait, elle avala trois longues gorgées de whisky avant de baisser son regard sur lui. Sérieusement, il avait pas besoin de lui parler comme à une gamine qui venait d'avoir eu un méchant bobo. Figée, elle refusa de bouger, regardant l'homme avec sa circonspection habituelle. "Pas si vite. Vous êtes qui vous d'abord ?" Son ton était abrupte, la trentenaire n'étant pas d'humeur à se montrer cordial.  "Comment je peux m'assurer que vous m'emmenez pas dans un autre piège ? Des connards comme eux, j'en ai croisé. Des gens comme vous capables de botter leurs culs avec une telle facilité, ça non. Alors excusez-moi, merci de m'avoir sauvé, mais j'vois pas pourquoi je vous suivrai." Puis elle se remit sur jambes, prenant appui sur sa blessure qui la fit chuter sur le coup. Se relevant, elle fut reprise par le geste de l'homme qui la soutenait.  Soupirant bruyamment, Santana reprit d'une voix bourrue : "Je tiens pas à être portée. Aidez-moi à marcher ça ira bien.Et je sais faire des points, j'ai l'expérience pour ça." C'est qu'elle avait sa fierté la Santana !  
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MessageSujet: Re: You're screwing with the wrong people [ft Owen]   You're screwing with the wrong people [ft Owen] EmptyLun 26 Déc 2016 - 20:56

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Santana & Owen



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La demoiselle en détresse semblait presque admirative devant le travail accompli par celui qui s'était improvisé chevalier servant, voire même, paladin. Elle ne manqua pas de claquer un sifflement d'admiration devant sa première victime, avant même de donner quelques conseils à ses précédents agresseurs, de fuir pour ne pas mourir face à cet inconnu. L'idée plut beaucoup à Owen. Ne pas avoir à se battre, ne pas avoir à risquer sa vie, ne pas avoir à tuer encore et encore, cela ne pouvait que l'intéresser grandement. Malheureusement, ces hommes étaient bien trop fiers, bien trop hautains pour penser à la fuite. Leur supériorité numérique devait leur apporter un avantage non négligeable, pourtant, cela les amena à leur perte. Pourquoi ? Tout simplement à cause de cet orgueil qui les faisait se penser supérieur en tout point face à ce voyageur solitaire et isolé. Des fanfaronnades, des rires, des regards de hauts, lui, ne pratiquait rien de tout ça. Il était un guerrier, il l'avait toujours été, pas forcément de la même manière, mais, tous ces coups étaient fait pour être portés au but. Nul subterfuge, nulle hésitation, nulle fanfaronnade, nul jeu, seule la survie et la protection de cette jeune femme comptait, tout simplement. Le verdict tomba rapidement et, seule la grande gueule du groupe finit par rester en vie, se pensant en sécurité avec un otage. Otage qui, de son côté, ne pensait qu'à une seule et unique chose, bousiller la gueule du dernier survivant. Chose qu'elle fit d'ailleurs avec brio, massacrant littéralement la tronche de ce pauvre petit con, avec furie, envie et grande colère, ce qui amusa légèrement l'intrus. La colère était un atout puissant dans certaines situations, mais aussi un ennemi redoutable. Ayant tué un homme par pure haine et colère, sans aucun doutes que le veuf était fort bien placé pour parler de ce genre de choses. L'homme en question était certes, la raison de la mort de sa femme et de sa fille mais, ce jour-là, c'était comme si quelque chose avait pris possession de lui et, il n'avait pu l'en empêcher. L'avait-il voulu ce jour-là ? Avait-il vraiment voulu reprendre le contrôle pour ne pas punir cet être abject ? La réponse à cette question continuait à le hanter, encore.

Une fois avoir littéralement enfoncé le visage de son agresseur à coups de crosse, la demoiselle pas tant en détresse que ça, posa l'arme, qu'elle avait piqué à cet homme abject au sol, comme une espèce de signe de bonne foi envers son sauveur. À vrai dire, Owen était quelques peu naïf et avait peut-être encore un peu trop foi en l'humanité. En effet, notre homme partait du principe que s'il sauvait la vie de quelqu'un, ce quelqu'un lui serait en quelques sortes redevable et, de fait, ne risquerait pas d'attenter à sa vie ou à ses possessions. Oui, l'ancien prisonnier vivait encore dans un monde utopique. Suite à cet acte de sincérité et de confiance, la jeune femme se laissa faire et approcher par cet inconnu qui venait de lui sauver la vie et, peut-être bien plus que cela. Elle se laissa soigner sommairement tout en attraper la bouteille qui lui était tendue pour boire quelques gorgées, espérant sans nul doutes que la douleur ne s'amenuise, ne serait-ce qu'un peu, avant de se rendre compte d'une chose. D'une chose primordiale même. Mais putain, c'était qui ce mec ? La question le fit doucement rire, amusé que la question ne survienne que maintenant. Sans doutes était-ce dû au choc, tout simplement, ou encore est-ce que l'adrénaline avait finit par redescendre. Tendant sa main vers elle, l'homme se présenta. « Je m'appelle Owen, Owen Keane. Je … Sais pas vraiment trop quoi dire sur moi. Je suis un voyageur solitaire, j'ai pas vraiment de buts, j'essaie juste de survivre, comme tout le monde. » La suite de ses mots semblèrent plus problématique, ainsi, le pseudo justicier dut prendre quelques instants de réflexion avant de répondre, voulant être certain de prononcer les bons mots, afin de ne pas l'inciter à récupérer une arme pour a lui planter dans le crâne. « Vous amener dans un piège ? Il y a peut-être plus facile comme méthode, qu'en dites-vous ? J'ai risqué ma vie pour vous sauver vous savez. J'avais peut-être l'air confiant là-bas, parce que je sais me battre mais … J'ai misé gros sur l'effet de surprise, sur la colère et l'incompréhension engendrée par des coups précis et mortels. J'ai vite réduit le nombre pour pas me faire submerger. Il aurait suffit qu'il y ait un seul flingue de plus, je m'en serais pas sorti. » S'arrêtant un bref moment pour rire légèrement, l'homme repris avec douceur, riant même avec douceur lorsqu'elle tenta de se lever, réalisant que marcher seule lui serait vraiment difficile. « Il y a plus facile comme piège. Peut-être que je suis un peu con, peut-être que je crois un peu trop en l'humanité encore, mais, je pouvais pas les laisser … S'amuser ainsi. Et … Allons, vous tenez à peine debout, je vais pas vous laisser dans la douleur comme ça, laissez-moi au moins vous amener dans un endroit sûr. »

Supportant la jeune femme qui enroula son bras autour de son épaule, Owen fit quelques pas en direction de l’extérieur, faisant bien attention à ce que leur chemin ne croise personne d'autre qui aurait des idées tout aussi sympathique à l'encontre de la femme blessée. « Vous êtes sûre que vous voulez pas que je vous porte ? Ça irait plus vite et, vous auriez certainement beaucoup moins mal. Vous n'avez pas à vous sentir obligée de vous montrer si forte et courageuse, on ne se connaît pas et, il n'y a personne d'autre ici et … Enfin, je suis pas un médecin ni rien, mais j'suis pas sûr que forcer sur une telle blessure soit vraiment bon. Puis, je veux juste aider moi, les points et tout. Je veux dire, se recoudre, on a tous appris à le faire dans ce monde. Recoudre une si vilaine blessure, ça va être vraiment compliqué. Et … Enfin, faites comme vous voulez, je vous forcerai à rien. On fait quoi alors ? On regagne ma moto et je vous amène quelque part ? »

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MessageSujet: Re: You're screwing with the wrong people [ft Owen]   You're screwing with the wrong people [ft Owen] EmptyDim 15 Jan 2017 - 15:07
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Owen & Santana

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Alors ils en étaient là. A faire des présentations, à prendre le temps de discuter et de se nommer pour rassurer l'autre. Du moins, c'était ce que faisait l'autre. Elle, elle s'accrochait à lui, trop bancale pour tenir debout, trop fière pour reconnaître qu'elle allait tomber à tout instant à cause de ce fichu couteau qu'on lui avait enfoncé avec une douceur sans nom. C'était son poignard à elle, son Moorhaus qui lui avait permis de survivre bien des mois, et ça lui faisait mal de savoir qu'elle avait été prise ainsi à revers et qu'on avait retourné ses seuls atouts contre elle. Et peut-être bien que ça faisait encore plus mal de savoir comment elle avait été prise au piège si facilement, certes par des hommes en surnombre, mais quand même. Après tout, il n'avait fallu qu'une seule autre personne pour la tirer de ce mauvais pas et au fond, elle se sentait ridicule de ne pas avoir su se démerder toute seule comme elle l'avait toujours fait. Mais vivre en groupe, ça lui apprenait un peu ça aussi à la belle hispanique. Parfois, c'était nécessaire, il fallait savoir se reposer sur les autres. Et même si la confiance n'était pas au rendez-vous, elle devait bien avouer qu'elle ne pouvait décemment pas reprendre la route seule de son côté. Un dilemme se posait alors, et le dénommé Owen ne s'en rendait pas encore compte alors que les traits de la brune se crispaient sous une certaine réflexion.

Finalement, elle le laissait parler, expliquer le pourquoi du comment. En fin de compte, elle s'en fichait un peu. La douleur était plus prenante que les paroles qui se voulaient rassurantes et justifiées de l'homme. Santana fit la moue, alors qu'elles s'essayait encore à quelques pas, toujours accroché aux épaules d'Owen. Bordel, c'est vrai que ça allait être compliqué. Mais il n'y avait pas le choix que de suivre l'homme. Ou plutôt le guider, dans le cas présent. Même s'il prétendait ne pas vouloir l'amener dans un autre piège, la méfiance était devenue une seconde nature pour Santana, qui continuait de grimacer. L'adrénaline était retombée, elle semblait recouvrer ses idées en place, c'était déjà ça. Elle darda son regard sur l'homme, le détaillant de profil, cherchant probablement à discerner quelque chose sous ses traits fatigués. Intérieurement, elle se comparait à lui, il y avait quelques mois, quand on l'avait trouvé alors qu'elle marchait sans but précis. Elle savait ce que cela faisait de survivre en solitaire, et elle savait combien ça pouvait être difficile, et combien ça pouvait vous changer. Hésitante encore sur les paroles à dire, elle se contenta dans un premier temps de lui répondre, ayant même serré sa main auparavant d'une mine peu convaincue : "Santana. Santana Carpenter. " Elle se tut aussitôt, préférant ne pas en dire trop sur elle. Mais elle réagit sur les autres paroles de l'homme, et haussa les épaules, toujours aussi peu sensible en apparence. "Peut-être que ce serait se compliquer la vie que de m'aider pour m'enfoncer après. Mais croyez-moi, dans ce monde, les gens sont tous plus tordus les uns que les autres. D'où mes doutes. " Elle se justifiait un peu, peut-être un peu de manière à s'excuser, parce qu'elle avait encore dû mal à réaliser ce dont elle avait été victime. Parce qu'elle ne voulait peut-être pas le reconnaître aussi, trop hargneuse et combative pour ça. Elle laissa échapper un soupir, un peu plus calmée cependant. "Je ne vous ai pas demandé de risquer votre peau pour moi... mais je vous en suis reconnaissante. J'ai juste.. et bien, faut juste que j'apprenne à dire merci avant de cracher au visage des gens. " Elle laissa échapper un petit rire, probablement lancée par celui un peu doucereux de l'homme avant, et moins dure qu'elle ne le voulait des suites de ses actes de bonté. Elle n'était pas habituée à ça, plus du moins.

Santana s'accrochait toujours à Owen alors qu'il la guidait à l'extérieur, et tous les deux eurent vite fait de vérifier qu'aucune mauvaise âme n'était décidé à leur créer un peu plus d'emmerdes. Elle le suivait, bien décidée à ne pas être portée, refusant de se montrer plus faible qu'elle ne l'était déjà. Le pire, ce serait sûrement lorsqu'elle serait de retour au labo. Elle voyait déjà le visage concerné de sa co-leadeur, l'inquiétude se peindre sur les traits de Charlie et de Robert, Rocky grognant à ses côtés en ressentant la souffrance de la jeune femme. Eh merde. Putain, pas question qu'elle dise ce qu'il s'était passé. Pas moyen d'expliquer qu'elle avait été agressée, dans le but de... putain, pas besoin de sortir ce mot à voix haute. Non, il faudrait qu'elle trouve une excuse plausible, qu'elle n'inquiète pas ses camarades plus que nécessaires. Elle allait s'assurer qu'ils n'était pas suivi avec Owen et... et merde. Qu'est-ce qu'elle devait faire avec Owen ? Elle pouvait décemment pas lui dire de la ramener à la maison et le laisser se barrer ensuite. Et dans son état, pas moyen de la déposer quelque part pour qu'elle rentre seule après. Bien sûr, ils pouvaient faire un arrêt entre-temps, elle se recoudrait avec son aide, et basta. Mais ça n'empêchait pas la situation qu'elle venait de vivre de se reproduire. Un nouveau soupir, alors qu'elle manque de défaillir, puis elle plante ses ongles dans l'épaule de l'homme en laissant échapper un gémissement. Bon. Il allait falloir qu'elle s'explique avec Mathilde. Mais d'abord, fallait s'expliquer avec Owen. " J'ai été sapeur pompier. Les points, ça me connaît, j'ai la formation pour ça. Ecoutez. Je sais pas quoi dire d'autre, mais je pense que je vous dois bien ça. Alors me faites pas regrettez de vous dire ça. " Elle s'arrêta, les  deux rejoignant bientôt la moto de l'inconnu, tandis qu'elle annonçait simplement : "Je suis pas seule. Je gère un groupe de survivant, pas si éloigné que ça. Vous êtes solitaire, vous m'avez sauvé la vie. J'ai besoin de soin et vous... un peu de bouffe et de bonne compagnie, je pense que c'est pas de refus. Alors... je peux vous guider jusque là-bas. Forcément, je vous garantis pas un accueil à bras ouvert. Vous savez comment c'est maintenant... le groupe où je suis n'échappe pas à certaines règles non plus. Alors... voilà. " Elle attendait une réaction, proposant clairement à Owen de la rejoindre. Elle espérait seulement avoir fait le bon choix, même si elle doutait d'en avoir un tout court.  
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