Arme : Un couteau militaire que ton paternel t'avait donné, il y a quelques temps.
Objets utiles Un sac à dos et une lampe torche.
Objets rares : Trois fusées de détresse, un bidon d'essence et un sac de couchage.
Véhicule : Une Ford Mustang de couleur rouge qui appartenait à ton père mais que tu t'ai approprié.
Possessions personnelles : Des vernis à ongles, complètement inutile. Une brosse à cheveux. Une bouteille de shampoing que t'essaies d'économiser au maximum. Quelques vêtements. Une bouteille de parfum.

Pour plus de précisions sur la manière de remplir votre inventaire, rendez-vous [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].

T’es cette gamine sans ambition. T’es cette gamine qui pense que l’argent tombe du ciel. Matérialiste, t’es le genre à ne pas trainer avec des gens plus pauvres que toi. Superficielle, arrogante et prétentieuse, sont sans doute les adjectifs qui te qualifient le mieux. Manipulatrice, tu mens comme tu respires et tu fais ce que tu veux, de n’importe qui. Certains diront que t’es démon dans un corps d’ange et tu trouves que ça te va plutôt. Séductrice et fêtarde, t’es ce genre de fille à coucher un peu avec n’importe qui sans penser au lendemain. Fille facile, tu l’assumes totalement. Tu n’es pas le genre à vouloir te caser. Les histoires d’amour c’est trop compliqué pour toi. Malgré les apparences, t’es intelligente mais ce n’est pas vraiment le genre de qualité que tu montres au premier abord. T’es sûre de toi, beaucoup trop parfois. Peureuse, t’as toujours adoré regarder des films d’horreur. Juste pour l’adrénaline. Extravertie, tu n’as pas peur d’aller voir les autres, comme tu n’hésites à aller draguer un homme qui te plait. T’es souriante et on pourrait te donner le bon Dieu sans confession. Tu joues sur les apparences : tu peux être autant gentille que méchante en fonction de ce que tu veux. Déterminée, t’arrives toujours à tes fins et peu importe si tu dois planter des couteaux dans le dos de tes amis. D’ailleurs, l’amitié n’est pas une valeur pour toi. T’es plutôt le genre à dire qu’il vaut mieux être seule que mal accompagnée. T’es rebelle et anticonformiste, tu fais toujours l’inverse de ce qu’on te dit. Mais tu sais aussi être drôle, surtout lorsqu’il s’agit de se moquer de quelqu’un. Qu’on t’aimes ou qu’on te détestes, tu t’en moques. T’es bavarde, t’as toujours quelque chose à dire mais tu sais aussi te taire lorsqu’il le faut. T’as une grande gueule et n’hésite pas à faire part de tes opinions. T’es charismatique et t’en joues énormément. Après t’es cette gamine qui a tout pour elle pour réaliser de grandes choses, mais tu préfères la facilité.

T’es née à Détroit, dans le Michigan. T’es née d’un paternel militaire et d’une mère que tu n’as pas connu. Elle est morte dans un accident de voiture alors que tu n’avais que quelques mois. Il te reste quelques photos d’elle et toi quand tu étais bébé mais c’est tout. T’as souffert de ne pas pouvoir parler de cela à l’école. Tu n’as jamais vraiment su quoi répondre lorsqu’on te posait la fameuse question du « elle fait quoi ta maman, comme métier ? » T’esquivais la question ou dans le meilleur des cas, t’inventais un mensonge. Un coup elle était avocate ou parfois médecin. Avec ton père ça n’a jamais été l’amour fou. Intérieurement, tu lui en as toujours voulu de la mort de ta mère. Il n’y est pour rien mais pour toi, c’est sa faute. Il a voulu te faire vois un psychologue pour comprendre ton comportement. Tu n’as jamais adhéré et il a rapidement arrêter les séances. Il voulait t’inculquer une éducation stricte et t’as toujours refusé de te plier à ses règles. Et de, dès ton plus jeune âge. T’as toujours imposé ta loi à la maison. Tu fais partie de cette jeunesse dorée. Cette jeunesse qui ne se rend pas compte de la misère du monde. Cette jeunesse qui en a rien à faire tant qu’elle le dernier sac Prada sortie. D’ailleurs, tu n’as jamais aimé les plus pauvres que toi.

T’es scolarisée dans une école privée dès la maternelle. Rapidement, tu te fais ta petite bande de pote. Des gamines toutes aussi péteuses que toi. Des gamines qui n’ont aucune valeur de la vie. Mais elles sont comme toi. Elles te ressemblent et ça te convient. T’es cette fille populaire qui fait vivre un enfer aux plus pauvres. Selon toi, ils n’ont rien à faire dans une école pour riche. Ils n’ont pas le droit d’avoir de bourse ou tout autre aide financier. Et tu leur fais bien comprendre qu’ils n’ont pas leur place dans cet établissement. Et t’oublies que c’est grâce à l’héritage que vous a laisser ta mère que t’es aussi riche. Quoi qu’il en soit, t’es loin d’être une bonne élève. Les cours tu t’en moques. Tu n’as pas vraiment de projet d’avenir. Si en primaire, t’as la moyenne en classe, tout change au collège. De plus en plus populaire, tu deviens imbuvable. D’ailleurs t’as à peine quatorze ans lorsque tu commences à fumer. Et ça, c’est juste pour emmerder ton père. Tu sais qu’il sera fou de rage et ça t’amuses. Tu commences aussi à trainer des gens plus âgés que toi, pas forcément fréquentables. Mais tu t’en moques. Ton père sera pour réparer les pots cassés quoi qu’il arrive.

Au lycée t’es pire. D’ailleurs tu redoubles ta première année de lycée. Tu commences à sortir et faire la fête bien que ton père te l’interdise. Tu bois, tu fumes et tu touches même à la drogue. De toute façon, ton père ne peut rien dire. Il est toujours en mission au quatre coins de la planète, il ne peut donc pas de surveiller. Et t’en profites. Beaucoup trop. Tu commences à coucher avec n’importe quel garçon. Ta virginité tu l’as à l’âge de quinze ans dans les bras d’un garçon dont tu n’as jamais connu le prénom. Certains verraient ça comme une descente aux enfers, toi t’appelles ça « profiter de sa jeunesse ». Tu ne comptes plus le nombre de fois où tu t’es retrouvé au commissariat de police. Tu ne comptes pas non plus le nombre de soirée après lesquelles tu n’as aucun souvenir. Tu t’amuses au dépend de ta santé et c’est le cadet de tes soucis. A cause de ton absentéisme en cours, tu te fais virer de ton lycée. Ton père essai de négocier pour qu’il te reprenne mais tu exprimes ton mécontentement que ce soit auprès de lui ou auprès de la directrice de ton établissement. Ton père ne sait pas vraiment ce qu’il va faire de toi, tandis que toi tu continues ta décadence.

Sans diplôme, tu ne peux pas trouver un job. Ou du moins, pas un job que ton paternel voudrait te voir exercer. T’as dix-huit ans lorsque tu trouves un travail dans un club de strip-tease. T’as quelques notions de pol dance, t’as fait une démonstration devant le gérant et il a accepté de te prendre à l’essais. Au début, t’as simplement dit à ton père que tu bossais en tant que barmaid dans une boite de nuit. T’avais peur de sa réaction, pour la première fois de ta vie. Il a fini par découvrir le pot aux roses. Il t’a demandé des explications. Tu ne lui as pas répondu. Juste que ça te plaisait. T’avais l’impression d’exister dans les bras d’un homme qui t’oublierais certainement le lendemain. Il a voulu te sortir de ce job mais t’as tout fait pour qu’il n’arrive pas à ses fins. C’est en partie à cause de ça que vous avez arrêté de vous parler. T’as pris un petit appartement et t’as continué ta petite vie. T’es devenue l’une des strip-teaseuses les plus demandées du club, souvent par de vieux riches. Mais tu faisais ton boulot sans demander ton reste.

Puis l’apocalypse a fait son apparition. Ton père était en mission à l’autre bout du monde et tu n’as jamais eu de nouvelles de lui. Toi, t’as rapidement compris que tu devrais survivre. T’as aussi compris que jouer de ton physique ne te servirait à rien. T’es allée chercher la Ford Mustang de ton paternel, pour fuir Détroit. Pour aller en dehors de la ville. Tu n’avais pas vraiment de but où aller. Ce nouveau monde t’effraie. Tu ne te fies à personne. Parfois, t’espères que c’est un cauchemar. Tu survies comme tu peux mais tu sais que tu n’as pas l’âme d’une survivante. T’es seule. T’as perdue espoir depuis un bon moment. Et pour la première fois de ta vie, tu te rends compte que t’aimerais que ton père soit là. Pour qu’il te protège. Au moins, lui aura su quoi faire.