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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 When Spider Men met Pocahontas
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MessageSujet: When Spider Men met Pocahontas   When Spider Men met Pocahontas EmptyMar 6 Déc 2016 - 12:02
When Spider Men met Pocahontas
Kewanee & Isha, 19 Septembre 2015


Une nouvelle journée, que j’aurais pu qualifier de routinière si on met de côté les derniers jours. Tomber deux fois sur Logan, ça fait beaucoup après plus d’un an de silence.

Mais bon, c’est pas le tout mais il faut manger, trouver de quoi ravitailler la Gisèle et si j’arrive a chopper le dernier tome de Captain America: Reborn, ça serait chouette parce que franchement, Bucky n’est pas à la hauteur de Steve.

Je pars a pieds vers mes zones de récoltes habituelles. Ce qu’il y a de bien avec une apocalypse Z, c’est que les boutiques de bd n’ont pas été prise d’assaut. Je trouve deux ou trois numéros encore dans leur plastique d’origine. Je vais enfin savoir comment Steve a fait pour s’en tirer.

Le vendeur de BD me manque un peu. Il avait toujours les boules quand je passais, mais il m'a vachement aidé à m'y retrouver parce que franchement, les marvels c'est pas toujours simple a comprendre. Et puis, de la bouffe contre des BD, c'etait vachement honnête au regard du profil du type pas vrament tailler pour aller tuer du moisis.

Un jour je suis passé et il n'était plus là. il s'est barré avec la réplique de l'épée Stark et le bouclier de Capitain America. Je l'ai recroisé pas longtemps après. Le seul zombie avec une épée attaché dans le dos. A tous les coups il n'a jamais su la sortir du fourreau dorsal.

Je ne m'attarde pas et continue mes courses. je passe surtout par les toits. Les sous-sols sont devenus impraticables avec tous les moisies qui sont tombés dedans et ne savent plus en sortir.

Les rues... Franchement, c’est pas place to be. On n’est jamais à l’abri qu’un troupeau de cadavres décide de faire sa réunion Tupperware pas loin de là ou on va passer. Sans parler des pillards. Les mecs du fossoyeur écument vraiment la ville. Si on met de côté le fait que ça déplace pas mal les « pions Z » sur la carte, il y a aussi le soucis que dénicher des ressources devient de plus en plus compliqué.

J’ai vu des mecs peter une durite et préférer se foutre en l’air que continuer à accepter de vivre au jour le jour.  

Personnellement, je ne trouve pas ça pire que de vivre chez les Cornwell, même stress de savoir si on allait passer la journée, savoir si on allait bouffer ou savoir si on allait dérouiller parce qu’on aurait le malheur de tomber sur le vieux. C’est peut-être pour ça que c’est avec un certain fatalisme que j’accepte les choses.

Je ne dis pas que je n’ai pas, moi aussi, des moments où c’est plus dur que d’autres, mais j’ai cette faculté à ne pas trop me poser des questions et à me contenter de prendre les choses comme elles viennent.

A psychoter on n’évite pas le danger.

Reste à être pas débile non plus.

J’aimerai bien avoir de supers souvenirs de vacances avec le vieux et les frangins, pour expliquer que je m’en sort si bien pour l’escalade. Mais en fait c’est juste que pour les cambriolages, il a fallu vite comprendre comment atteindre le toit et se prévoir un plan de replis en cas d’alarme, de chien pas commode ou de propriétaire Texan.

A force de faire le chemin, je connais bien les toits du coins, je me suis même aménagé des petits passages plus « surs » et je me la pete façon spider man.

Tiens, faudra aussi que je me choppe les derniers tomes la prochaine fois.

Je me laisse souplement glisser le long de l’échelle de sécurité dans la ruelle à côté du paki qui me sert de garde à manger.

Hum… le morceau de bois posé contre la porte n’est plus là où je l’ai laissé.

Merde.

On a violé mon garde a manger.

Bon je ne vais pas rester comme un con devant la porte. Si c’était des mecs en bande il y en aurait qui garderait la porte. Et si c’est un seul guss… bah ça va se régler gentiment… s’il est encore là.

Je mets mon couteau dans ma manche et rentre l’arc bandé. Je ne suis pas naïf, un type seul et effrayé peut faire autant de dégâts qu’un groupe si on ne fait pas gaffe.

J’entre avec précaution, je connais l’endroit par cœur, prêt à foutre la frousse au pauvre type qui croit qu’il va me tirer cette bonne adresse.
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MessageSujet: Re: When Spider Men met Pocahontas   When Spider Men met Pocahontas EmptyMar 6 Déc 2016 - 17:33

Depuis qu'elle avait regagné Detroit, Kewanee avait observé de nombreux changements dans la ville. Il était encore plus facile de les constater quand on passait le plus clair de son temps sur les toits des différents immeubles. Et encore, seulement ceux qui ne s'étaient pas effondrés après les multiples bombes qui, semblait-il, s'étaient abattus sur la ville au début de l'épidémie. Ainsi, elle avait petit à petit mémorisé les chemins qu'elle pouvait emprunter ou non. Et même si elle essayait de ne pas s'attacher, de ne pas laisser de tels détails influencer ses émotions, voir la ville dans laquelle elle avait de nombreux souvenirs dans cet état l'attristait. Cela ne faisait que lui rappeler d'avantage que rien ne serait plus jamais comme avant.
Et quand elle voyait ce qui se passait au sein de la ville, elle en était plus convaincue que jamais. Ce n'était pas seulement la ville qui avait changé mais ses habitants. La plupart étaient des rôdeurs et ceux qui restaient luttaient pour leur vie. Certains en oubliaient leur humanité. Kewanee avait bien remarqué ce petit groupe de survivants qui semblaient prendre un malin plaisir à terroriser et voler les premiers survivants qu'ils croisaient sur leur chemin. Elle n'aimait pas ça. S'ils prenaient trop de puissance, cela pouvait être dangereux pour tous les survivants du coin. Elle y comprise même si elle arrivait à éviter la plupart avec ses compétences en parkour. Quoi qu'il en soit, elle éviterait de s'approcher trop près d'eux... Même si elle savait que sa curiosité la pousserait à un moment ou un autre à faire ce qu'elle devait éviter pour sa survie.
Alors elle s'occupait des autres survivants. Elle évitait de les croiser mais si elle le pouvait, elle les voler. Les jours où elle ne trouvait pas grand chose dans les immeubles, fallait bien trouver de quoi se nourrir. Alors elle s’efforçait d'oublier ce qui pouvait arriver à ces autres survivants et leur voler ce dont elle avait besoin. C'était la loi du plus fort à présent. C'était triste, mais c'était ainsi.
Et puis il y avait cet homme qu'elle avait remarqué. Lui aussi se déplaçait par les toits. Néanmoins il ne faisait pas du parkour et était donc moins rapide que Kewanee, qui pouvait facilement se cacher sans qu'il ne la voie. A deux reprises, elle l'avait vu se diriger vers un ancien magasin ouvert 24h/24. Elle n'y avait jamais jeté un coup d’œil, n'ayant pas eu recours au vol ces derniers jours. Mais tout ce qu'elle avait trouvé de bien ces deux derniers jours, c'était une cuirasse. Et même si c'était une trouvaille incroyable, ça ne la nourrissait pas pour autant. Alors ce jour là, elle avait décidé d'aller "emprunter" ce que cet inconnu avait pu cacher au sein du magasin.
Elle l'avait vu se dirigeait dans une direction opposée et avait donc déduit qu'elle avait le temps de faire son petit shopping. Alors elle avait pris la direction du magasin, passant par les toits pour plus de rapidité et éviter les mauvaises rencontres. Quelques minutes plus tard, elle était au sein de ce qui semblait être le garde manger du survivant. Un sourire apparut sur les lèvres de Kewanee. Quelqu'un allait bien manger ce soir! Et ce ne serait pas lui.
Kewanee s'extasia de sa trouvaille et s'empara de tout ce qu'elle pouvait fourrer dans son sac à dos. Elle fouilla le reste du magasin, au cas ou quelque chose lui aurait échappé à elle ou à cet inconnu. Elle décida qu'il était temps pour elle de prendre la fuite avant qu'on ne la remarque. Elle s'était assez attardé. Malheureusement pour elle, il était trop tard. La porte s'ouvrit et aussitôt elle se cacha derrière un rayonnage, se maudissant pour son manque de prudence. Il n'y avait pas même d'autres moyens de sortie. Elle ignorait comment elle allait se débrouiller pour s'en sortir sans danger. Ce mec avait un arc et tout ce qu'elle possédait comme arme était un poignard. Foutue malchance. Tant pis, elle allait devoir ressortir ses talents d'actrice. Ces années de théâtre allaient peut-être la sauver une nouvelle fois. Elle prit une voix plus enfantine que celle qu'elle possédait et y fit apparaître de la peur.
- Ne tirez pas! Je suis désolé... Je ne savais pas que ça vous appartenait. dit-elle d'une voix craintive, toujours cachée. Je n'ai rien mangé depuis trois jours... Ne me faites pas de mal s'il vous plait!
Il n'y avait plus qu'à savoir s'il allait tomber dans le panneau ou non.  
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MessageSujet: Re: When Spider Men met Pocahontas   When Spider Men met Pocahontas EmptyMar 6 Déc 2016 - 19:56
Mais bordel !!

Je vois rouge quand je trouve la planche de ma cachette ouverte. Ce sale connard a bien nettoyer la zone. Je repaire rapidement une silhouette se planquer derrière le rayonnage produit ménager.

Fait chier !! Mon vieux m’a toujours appris à laisser des trucs dans des endroits différents. Lui faisait ça pour ses bookmakers et les huissiers.

Moi je fais ça parce que si je dois me casser rapidement de ma planque il est hors de question que j’abandonne tout derrière moi et que je crève de faim. Après quelques jours de crève et la visite de Logan, j’ai besoin de ces stocks !!! Et si je veux éviter de perdre une journée sur les recherches de Godiches et Choupette à refaire les provisions, y'a pas le choix.

Ce con a vraiment mal choisi son moment pour me faire ça.

Pour le coup je suis furax et le voleur va se prendre une bonne volée en plus d’une sacrée frousse.

Ça, mon coco je vais te faire passer l’envie de me tirer mes affaires. Surtout que t’es sur mon territoire bonhomme.

Je bouge légèrement sur la droite de façon à voir ce qui se cache derrière là ou se trouvait la lessive avant que le monde ne parte en vrille, grâce le miroir de surveillance du plafond. J'aurais du le nettoyer, il est tellement crade que je ne vois pas grand chose.

Je voix exactement ou il se planque, ca va être facile de lui tomber dessus. Ça à l’air petit, mais pas autant que la p’tite voix flippée qui s’adresse à moi.

« Ne tirez pas! Je suis désolé... Je ne savais pas que ça vous appartenait. Je n'ai rien mangé depuis trois jours... Ne me faites pas de mal s'il vous plait! »

Putain… un gosse !! bordel de merde de mes deux couilles ! Fallait que ça tombe sur moi. Ce n’est pas quand même un peu grand pour un gosse ce machin-là ?

Fais chier ! Je sais que même un gosse est dangereux. S’il a survécu depuis un an ce n’est certainement pas en faisant des dessins et en jouant aux p’tites voitures. Ouai sauf que si c’était une Eulalie… Ouai et si Eulalie était comme ce môme, quelque part, affamée au mauvais endroit à supplier pour ne pas crever de faim.

Raaaah tout ça c’est de la faute de Logan !! En deux jours il m’a complètement retourné la tête.

Une petite voix intérieur me hurle de gérer comme si c’est un adulte. Surtout que je peux avoir un axe de tir entre les rayons. Mais voilà, cette petite voix, je ne l’ai jamais écoutée.

Je baisse un peu mon arc mais reste sur mes gardes et avec la flèche enclenchée. Y’a un truc qui ne colle pas, et j’ai pas envie de me faire saigner par un gamin. Je refais l’inventaire dans ma tête de ma précieuse réserve tout en essayant de mieux voir dans le miroir.

C’est moi ou il a… heu… une drôle de forme ce gosse ?

*soupire*

Je hais Logan.

« Bon, écoute gamin, on va faire un truc, déjà tu vas sortir bien gentiment sans gestes brusques, ensuite… »


Je suis vraiment le roi des cons.

« Bon ce n’est pas la soupe populaire ici, mais on va dire que je ferais comme si j’avais rien vu si tu gardes la boite de petits pois et que tu laisses le reste quand tu te barres. Mais si tu deconnes, genre en essayant de prendre plus ou de me la faire à l'envers, je t’assure que même mixé tu ne pourras pas les bouffer tes petits pois.»

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MessageSujet: Re: When Spider Men met Pocahontas   When Spider Men met Pocahontas EmptyMar 13 Déc 2016 - 14:37

Merde. Pourquoi donc s'était-elle attardée en jubilant de savoir que ce mec n'allait pas être celui qui allait dévorer ses trouvailles? A jouer les voleuses et à tenter de se montrer insensible, c'était Kewanee qui n'allait pas s'en sortir. Et c'était pas un poignard qui allait lui assurer la plus grande sécurité en cas d'attaque. Elle avait bien sa cuirasse mais est-ce qu'elle serait capable d'arrêter une flèche avant qu'elle ne la transperce? Kewanee n'en avait aucune idée et n'avait pas franchement envie de tenter l'expérience.
Elle était décidée à user de ses talents d'actrice, se félicitant pour s'être appliquer dans ses cours de théâtre. Autre que le sport, cet art avait été un bon moyen pour elle de se débarrasser des idées noires qui pouvaient lui plonger le moral. Cela l'avait énormément aidé après le décès de sa mère qui l'avait profondément meurtrie. Et bien que ce fut un hobby à cette époque, Kewanee s'en servait aujourd'hui pour échapper à la mort. Elle aurait bien aimé voir sa tête si elle avait appris ça quelques années plus tôt. Quoi qu'il en soit, ses talents l'avaient beaucoup aidés depuis le début de l'apocalypse, l'ayant sortie miraculeusement de quelques situations désastreuses dans lesquelles elle s'était fourrée. Se faire passer pour une fille plus faible qu'elle ne l'était était un subterfuge qu'elle avait déjà utilisée, prenant en compte le fait qu'elle n'avait que 19 ans et que donc, un grand nombre de personnes la croyaient faible. Avec de la chance, l'inconnu à l'arc tomberait dans le panneau lui aussi.
Mais elle ne s'attendait certainement pas à ce qu'il l'appelle gamin. Sa voix avait été si enfantine que ça ou il était incroyablement naïf? Kewanee en aurait presque été vexé et elle joua cette carte lorsqu'elle décida de se montrer, maintenant qu'il avait baissé son arme. Elle se releva fébrilement, comme si elle avait été sous l'emprise de la peur, faisant celle qui qui osait à peine regarder l'inconnu dans les yeux.
- Je suis pas un gamin, dit-elle d'une voix basse, presque en boudant.
Elle observa un peu mieux celui qui lui faisait face. Il semblait n'avoir que quelques années de plus qu'elle. Grand, brun et musclé. Pas moche quoi. Mais il avait toujours son arc en main et la menaçait maintenant de la détruire si elle tentait de prendre plus que la boite de petit pois. Juste une boite de petit pois?! Il pensait avoir une gamine sans défense en face de lui et c'était tout ce qu'il proposait?! Kewanee n'était pas réellement surprise au final. Mais elle avait espéré qu'il n'aurait pas jouer au con. Et sa menace à deux balles c'était quoi ça? Il voulait jouer au gros dur? Kewanee se retint de lui balancer ce qu'elle pensait de lui au visage et décida de continuer son petit jeu d'actrice, préférant la prudence à son sarcasme habituel.
- Comment voulez-vous que je survive avec juste ça? Toutes les maisons du coin on été pillées, il n'y a plus rien. dit-elle d'une voix pleine de désespoir avec une pointe de panique. Elle continua en faisant apparaitre des larmes au coin des yeux : Je pourrais toujours rejoindre une autre ville qui aurait encore de quoi vivre mais je serais morte de faim avant d'y arriver. Et je suis nulle à la chasse.
Pour ce qui était de la chasse, oui, Kewanne n'était pas la plus douée. Mais c'était aussi parce qu'elle avait eu certaine difficulté à tuer des animaux innocents à toute cette merde qui s'était abattue sur le monde. Et même si elle n'avait pas le choix, cela n'avait jamais été quelque chose qu'elle appréciait.
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MessageSujet: Re: When Spider Men met Pocahontas   When Spider Men met Pocahontas EmptyMer 14 Déc 2016 - 20:25
Le gosse se relève apeuré pour venir me faire face. Si dans un premier temps je suis un peu surpris par sa taille, j’ai juste envie de pester quand je le vois mieux et qu’il me sort d’un toute petite voix :

« Je suis pas un gamin »

Putain, non c’est pas un gamin, ce sont des emmerdes sur pattes que j’ai devant moi. Cheveux long, teint mat, traits fins… malgré son absence de poitrine il n’y avait pas à douter : une gonzesse ! Mais comment c’est possible d’être aussi plate ?

Je me garde bien de poser la question, j’ai déjà eu l’occasion de me rendre compte que les nanas sont ultras susceptibles avec ça.  Et puis, c’est p’être pas plus mal pour survivre quand on a un vagin d’avoir un profil de mec. Même si je suis bien placé pour savoir que ça n’empêche rien, ça peut limiter certainement les problèmes. Y’a quand même un truc qui cloche avec son torse… bon Isha, arrête de mater là où il n’y a rien à voir, tu sais bien que les gonzesses préfèrent qu’on les regarde dans les yeux.

Néanmoins, le fais que ça ne soit pas une p’tite Eulalie me fait légèrement relever l’arc. Personne ne survie aussi longtemps sans devenir un enfoiré. Même quand on a une gueule d’ange. Au moins, elle a l’air sincèrement terrorisée. Un bon point, avec un peu de bol, ça va en rester là.

Elle va prendre de quoi bouffer, se barrer, être plus prudente et moi je change d’adresse pour ma bouffe. C’est pas qu’il y a des masses, mais c’est facilement trois jours de repas pour moi, donc trois jours pour lesquels je peux chercher Choupette et Godiche sans aller faire " les courses ".

Franchement, je le sens pas de dérouiller une nana, et encore moins de lui foutre une flèche dans la tronche.

Fait vraiment chier!!! Pourquoi ça tombe sur moi bordel !?

La nana, au lieu de se la jouer petit, me balance, toujours avec sa voix tremblotante:

« Comment voulez-vous que je survive avec juste ça? Toutes les maisons du coin ont été pillées, il n'y a plus rien. Je pourrais toujours rejoindre une autre ville qui aurait encore de quoi vivre mais je serais morte de faim avant d'y arriver. Et je suis nulle à la chasse.»

Et là, elle fait le pire truc qu’une gonzesse peut faire, elle se met presque a chialer. Ça désamorce la crise de fou rire qui a failli venir en l’entendant me demander plus. Dans le genre j'abuse c'est bien une fille!

C’est quand même un peu amusé malgré la tension que je lui réponds:

« Mais putain, Pocahontas, tu me fais quoi ? Tu négocies ? Mais t’as fait comment pour survivre jusque-là bordel de merde ?!! Tu te rends comptes que tu pourrais, aussi, juste te prendre une flèche entre les deux yeux ?! »


Elle ne va pas me faire avaler que ça fait un an qu’elle survit juste en faisant sa mendigote.  Même si elle n'a pas tort sur un truc: au rythme où vont les mecs du fossoyeur, ça devient galère de trouver des endroits qui n’ont pas été encore pillés. Maintenant, même si, moi aussi, j’ai pensé à la chasse, c’est une chose de tirer sur un moisi, mais une autre d’arriver à chopper un lapin qui cours partout.

C’est là où la vie de citadin démontre ses limites. Je sais faire le spider man, je sais réparer et bricoler un moteur, je sais conduire ma Gisèle, mais foutez moi en rase campagne et  je ne donne pas cher de ma peau.

Bref, ça ne règle pas le problème.

« Et puis tu me prends pour quoi ? Robin des bois ? Genre je sais chasser et je vais te filer toute ma bouffe parce que ça m’emmerde pas de crever de faim pour tes beaux yeux?»


Je me sens mal de la faire chialer, je ne suis pas un monstre, mais j’ai besoin de ne pas perdre de temps si je veux retrouver une gosse et sa mère qui sont peut-être en train de crever quelques part.

J’ai beau être vraiment con, je ne suis pas naïf au point de ne pas imaginer qu’elle pourrait avoir un couteau dans sa manche et l’intention d’essayer de me saigner si elle se rapproche plus. Je reste donc sur mes gardes.

« Donc on reprend, à zéro. Prends ta boite de conserve, et va te trouver un autre plan foireux pour vivre une journée de plus dans ce mer… »


Je ne finis pas ma phrase. Il y a un bruit de moteur.  Et ça vient par ici.
D’instinct je m’arrête les sens en alerte pour déterminer s’il faut qu’on se barre ou si on peut continuer cette charmante conversation autour d’une boite de petits pois.

Je lui fais signe de se taire en espérant qu’elle n’est pas de mèche avec les potentiels nouveaux arrivants.
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MessageSujet: Re: When Spider Men met Pocahontas   When Spider Men met Pocahontas EmptyMar 20 Déc 2016 - 16:44

Mais qu'est-ce qu'il regardait comme ça à la fin? Kewanee observait l'inconnu en face d'elle qui semblait fixait son torse. Elle baissa légèrement les yeux et réfléchit. Mais oui, ce mec était en train de mater ses seins! Enfin, l'emplacement où ils étaient censés être. Sa cuirasse ne mettait clairement pas en valeur sa poitrine, elle la rendait même inexistante. Mais ce n'était pas une raison pour la fixer comme ça. D'accord, elle voulait bien comprendre qu'il était en manque, elle-même l'était, mais fallait pas abuser. S'il était si désespéré que ça il avait qu'à utiliser ses mains. Il manquerait plus que ça. Qu'elle tombe non seulement sur un idiot mais également sur un pervers. S'il tentait la moindre chose, nul doute qu'elle ne le laisserait pas faire. Et tant pis si cela finirait par la blesser ou la tuer. Tout plutôt ça que de le laisser faire.
Mais Kewanee allait peut-être loin dans ses pensées. Il ne semblait pas particulièrement montrer du désir envers elle. A vrai dire, il semblait réfléchir alors qu'il observait toujours son torse. C'était quoi son problème à la fin? Et puis bon, autant imaginer le pire. Tout pouvait arriver en temps apocalyptiques. Kewanee avait vu des hommes cacher leur jeu, ce qu'elle faisait en ce moment même, pour dévoiler ensuite leur vraie nature. Oui, elle en avait vu des êtres abominables. L'espace d'une seconde, elle repensa à ce groupe d'hommes qui avait décimé le sien. Un groupe qui semblait bien heureux de vivre dans un monde où il n'y avait plus de règles. Ces types la, fallait les éviter à tout prix. Ne jamais croiser leur route.
Il sembla revenir à la réalité et quitta son torse des yeux alors qu'elle le suppliait de lui laisser un peu plus de vivres qu'une simple boite de conserve. Il semblait amusé par la situation, ce qui énerva Kewanee bien qu'elle comprenait en un sens. Et puis bon, tant qu'il tombait dans le panneau, et il le faisait parfaitement, c'était tout ce qui important. Peu importe le ridicule de la situation.
Pocahontas? Voila qu'il lui donnait des petits noms maintenant. Le truc qui était bien chiant, c'était que bien qu'il croyait à son jeu d'actrice, il ne voulait toujours pas lui laisser un peu plus. Merde, elle allait faire comment pour les lui prendre sans se faire buter?
- Qui vous dit que j'ai toujours été seule? défendit-elle le personnage qu'elle jouait.
Elle allait ajouter qu'elle avait perdu tous ceux en qui elle tenait pour l'amadouer un peu plus mais elle se retint. Si elle s'était lancé là dedans cela aurait été révélé une partie de la vérité. Vérité qu'elle préférait éviter. Ses souvenirs la hantaient déjà bien assez comme ça sans qu'elle n'ait besoin d'en parler à voix haute. Encore moins à un parfait inconnu qui menaçait de la buter.
Bon, il ne voulait clairement pas lui filer plus. Tant pis. Elle s'en irait avec sa boite de conserve et reviendrait plus tard. S'il croyait qu'elle n'oserait pas revenir, il se mettait le doigt dans l’œil. Elle n'était pas idiote, tenter la moindre chose en l'instant présent la tuerait. Alors elle reviendrait plus tard et serait mieux préparée en cas de confrontation. Maintenant qu'il l'avait bien énervé, elle ne comptait pas le laisser profiter de ses trouvailles.
Kewanee allait répliquer quand un bruit de moteur se fit entendre. L'inconnu se tut et lui intima de ne pas faire de bruit. Comme si elle allait gueuler pour attirer l'intention d'autres survivants ou rôdeurs. Manquerait plus que ce soit les hommes qu'elle avait vu s'en prendre à d'autres survivants. Instinctivement, elle sortit son poignard. La situation s'annonçait mal. Quoi que, peut-être pourrait-elle en profiter pour s'enfuir au moment opportun avec le butin de l'archer. Néanmoins, le bruit du moteur, plutôt des moteurs, ne la rassurait pas à mesure qu'il se rapprochait de là où ils se trouvaient. Malheureusement, les moteurs se coupèrent devant le magasin. Kewanee se retint de jurer alors qu'elle entendait le mouvement de corps qui descendaient de bécanes. Elle rejoignit l'inconnu et lui fit un signe de tête en direction de la sortie par laquelle ils étaient entrés. Mieux valait s'enfuir tant qu'il en était encore temps pensait-elle alors que des voix masculines se faisaient entendre. Et alors qu'elle faisait un autre pas en direction de la sortie, elle entendit à nouveau la voix d'un des inconnus.
- Vérifie s'il y a une porte derrière.
Merde. Ils allaient débarquer des deux côtés et ils n'avaient clairement pas le temps de s'enfuir. Et Kewanee n'avait pas tellement envie de jouer à cache cache. Elle se tourna à nouveau vers le brun et lui chuchota le plus discrètement possible :
- Dis moi qu'il y a une autre sortie.
Ils étaient dans une belle merde.
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MessageSujet: Re: When Spider Men met Pocahontas   When Spider Men met Pocahontas EmptyMer 21 Déc 2016 - 6:42
Merde merde merde !!

Ça s’arrête et visiblement des gus sont bien décidés à venir nous rendre une petite visite. C’est mon garde à manger, pas un moulin putain !

Déjà Pocahontas et maintenant… j’ai un petit frisson en pensant qu’il n’y a pas beaucoup de pilleurs dans le coin qui se déplacent en bande et en motos. Des types du fossoyeur à tous les coups, en priant pour que leur boss ne soit pas avec eux.

Fais chier !

Pocahontas à l’air plus paniquée que moi et je n’arrive pas à retenir un sourire quand je la vois sortir son couteau. La mendigote sans défense !! Ben voyons. Et son machin s’était certainement pour ma tronche si j’avais été trop près.

« Vérifie s'il y a une porte derrière »

Chiotte, ok, là on est quand même dans le caca. Je n’ai aucune envie de finir en vide couilles pour motards et visiblement Pocahontas non plus. Au moins elle n’est pas avec eux c’est déjà ça. Elle à l’air terrorisée, je peux la comprendre, moi-même je n’en mène pas large. J’essaye de prendre sur moi pour ne pas montrer que je suis pas loin de la panique.

« Dis-moi qu'il y a une autre sortie. »


Pendant une fraction de seconde, j’hésite, bien sûr que j’ai une autre sortie sous le coude, je suis parano avec mes cachettes. Mais elle est venue me voler non ? Pourquoi je l’aiderais ?

Et puis la réponse est évidente, je sais ce que c’est d’pêtre la pute d’un groupe et je ne souhaite pas ça même à mon pire ennemi. Maintenant je me fous dans une galère si je la prends avec moi. Faudrait pas qu'elle soit un cul lourd et je ne vais pas voir le temps de lui faire un harnais.

« J’espère que tu sais grimper à une corde »

Voila ce que je lui chuchote en lui attrapant la main et en allant vers ce qui devait être le vestiaire du personnel. Je ramasse le sac de bouffe en passant et d’un regard je la défis de la ramener sur MES affaires. Je la pousse presque dans le vestiaire dans je vois les faisceaux de lampes qui apparaissent dans la boutique. Je referme la porte le plus doucement possible.

« Je te préviens, t’as pas intérêt à me la faire à l’envers sur ce coup-là. »

Je grimpe sur les toilettes et pousse le plus silencieusement possible le panneau d’isolant du plafond. Je sursaute en entendant des coups de feu et des rires gras. Ils ont trouvé le gérant moisi que j’avais bloqué dans un frigo à tous les coups. Ils sont donc armés et con d’user d’arme bruyante ici…

Je me grimpe dans la trappe et me faufile dans le large tuyau métallique qui devait servir d’aération.
Il faut qu’on se barre avant qu’ils ne viennent ici parce que vue la largeur de notre parcours, s’ils canardent dedans, on ne pourra pas faire grand-chose que devenir des passoires. Même si j’ai déjà testé le parcours et que j’ai marqué tous les embranchements de façon à ne pas me perdre. Le faire seul est une chose, le faire avec une nana qui n’a pas l’air dégourdie en est une autre. Je flippe en pensant au chemin qu’il va nous falloir faire, là ça part horizontalement, mais après quelques coudes, il va y avoir une belle ascension verticale pour arriver au toit. J’espère que ma corde sera assez longue et qu’elle ne va pas me faire le coup du vertige. Une crise de panique et on est mort vu comment les sons portent dans ce machin.

Je me bloque avec mes jambes et me penche pour lui tendre la main afin de l’aider a grimper dans le conduit d’aération.

« c’est pas le moment de me dire que t’as le vertige Pocahontas »
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MessageSujet: Re: When Spider Men met Pocahontas   When Spider Men met Pocahontas EmptyDim 8 Jan 2017 - 15:37

Jouer la fille apeurée, n'était pas si difficile que ça. Encore moins quand on avait des hommes qui se pointaient et qui vous assuraient du danger dans les prochaines secondes à venir. Si ces hommes étaient ceux auxquels elle pensait, ils étaient dans une belle merde qui pourraient leur coûter la vie. Voir pire en ce qui concernait Kewanee étant une femme et donc une possible chaussette dans laquelle se décharger pour ensuite jeter dans un coin. Alors jouer cette jeune femme qui était effrayée était encore plus facile à présent. Il faut dire que si Kewanee avait été elle-même, elle aurait tenté de montrer un visage fermé et prêt à agir. Un visage prêt à combattre. Et elle y était prête, mais quand on avait qu'un seul poignard sur soit, les chances de survie étaient minimes.
C'est pourquoi elle s'était tournée vers le brun qu'elle avait tenté de voler. Il ne semblait pas de mèche avec les nouvel arrivants alors, s'il connaissait une autre sortie, il pouvait leur éviter à tous les deux bien des problèmes. Et pendant quelques secondes il sembla hésiter. Kewanee eut peur qu'il ne décide de la laisser derrière elle, aux mains des ces survivants. Oserait-il laisser une jeune femme sans défenses à ces hommes pour sauver sa peau? Sachant pertinemment que ce ne serait pas simplement la mort qui l'attendrait? Puis, finalement, il lui dit qu'il espérait qu'elle savait grimper à une corde. Soulagée, Kewanee ne put retenir une remarque avec un petit sourire :
- Tu serais surpris.
Il lui pris soudainement la main pour l'emmener dans une autre pièce et elle comprit alors que son jeu de jeune adolescente sans défenses pourrait être compromis lorsqu'il verrait ses aptitudes sportives. Elle allait devoir prendre une décision. Soit continuer son rôle en prétendant qu'elle était malgré tout douée en sport, soit dévoiler la vraie personne qu'elle était. Et vu comment ça évoluait, vu comment il l'agaçait, la deuxième option s'approchait dangereusement. Kewanee décida de tenter la première du mieux qu'elle pouvait. Elle allait devoir garder son sarcasme pour elle un peu plus longtemps. Mais déjà cela la démangeait quand son désormais compagnon lui lança un regard de défi à propos de ses provisions et qu'il lui intima de ne pas la lui faire à l'envers. "Je ne sais pas si tu l'as remarqué, mais j'ai pas franchement envie de mourir ducon" lui aurait-elle normalement dit.
- Je ne ferais rien, dit-elle à la place, en tentant de paraître le plus sincère possible.
Alors que le brun poussait le plus silencieusement possible le panneau d’isolant du plafond,tous deux sursautèrent lorsqu'ils entendirent des coups de feu et des rires. Kewanee s'était retournée, s'étant attendue à les voir débarquer. Mais d'après ce qu'elle avait compris de leurs échanges, ils avaient trouvés un rôdeur. Plus que quelques secondes avant qu'il ne débarque. Quand elle reporta son attention sur le brun, celui-ci avait disparu dans la trappe. Il lui tendit la main pour monter. Tssst, elle serait bien plus rapide sans son aide mais elle était bien obligée de faire semblant. Elle lui attrapa la main et monta dans le conduit d'aération.
- Tu peux être rassuré alors. Je ne l'ai pas.
Si seulement il savait tout ce dont elle était capable en hauteur. Insinuer qu'elle pouvait avoir le vertige était risible.
Bon, restait plus qu'à trouver la sortie. Avec un peu de chance, il connaissait le chemin. En tout cas, ça allait pas être génial cette avancée. Non seulement elle allait avoir une magnifique vue sur son postérieur mais en plus elle serait la première à être atteinte par les balles qu'on tenterait de leur tirer dessus s'ils venaient à être découvert. Génial. Quelle magnifique journée.
Se retenant de faire le moindre commentaire sur sa lenteur, Kewanee demanda en chuchotant :
- C'est censé nous conduire où tout ça?
Et au même moment, elle entendit les voix des intrus plus proches et résonner à travers le conduit. Ils étaient dans le vestiaire. S'ils devinaient que des survivants étaient dans le conduit, ça n'allait pas être jolie.
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MessageSujet: Re: When Spider Men met Pocahontas   When Spider Men met Pocahontas EmptyLun 9 Jan 2017 - 18:59
Quand je l’aide a monté je découvre un truc bizarre. Elle n’est pas anormalement plate, enfin, peut-être pas, c’est difficile à déterminer pour le coup. Elle porte juste une sorte de … cuirasse ?

Merde c’est quoi ce truc et pour quoi faire en prime. Ça va la gêner plus qu’autre chose dans notre assenions et avec ça, va vraiment falloir trouver un parcours pépère pour se barrer parce que ce n’est pas avec ce machin tout rigide qu’elle va pouvoir faire preuve de souplesse.

« C'est censé nous conduire où tout ça? »

Je ne lui réponds pas, les types déboulent dans la pièce en dessous de nous. Je ne peux que la regarder avec inquiétude et lui faire signe de ne pas bouger le temps que je referme le panneau d’isolant.

Ils n’ont pas l’air de nous avoir repérés, ils pestent de ne rien trouver d’intéressant. J’essaye de fermer au plus vite, sans faire de bruit la trappe.

Bon ils semblent plus regarder au sol qu’au plafond. J’aperçois leurs barbes dégueux à la ZZ top, leur manteau de bikers plein de croute de sang séchée. Ils parlent de fouilles, de trucs à la con, ils ont l’air détendu, pas du genre à se dire qu’il y a des gens à attraper.

Ouf

Je continue à essayer le plus calmement possible de remettre le faux plafond. Je m’arrête quand un des mecs entre dans les chiottes.

Fais chier !

« Et Gérard, t’as vue la tête de ce zombie !? On aurait ta mère en plus sexy !
-T’as regardé la gueule de ta bite de la tienne dernièrement.
Bon les mecs , quand vous aurait fini de vous bécoter, on s’y remets, le Fossoyeur vas pas apprécier qu’on rentre bredouille.
-Je pisse et je vous rejoins!!!»


Le Fossoyeur…!!! on a intérêt à se la jouer discret. Mais pour le moment j’ai pire que le fossoyeur et la calvitie du type d’en dessous qui pisse comme préoccupations. Je ne peux pas refermer la trappe sans risquer de mettre du plâtre sur ta tête ou le reste de sa personne dirons-nous.

Tant pis, le panneau n’est qu’a moitié remis.

Faut qu’on bouge.

Je fais signe à Pocahontas d’avancer en lui expliquant, comme je peux, par geste, qu’on va monter sur les toits. Je serais bien passé le premier mais impossible de changer de place sans risquer de faire un boucan de tous les diables.

J’essaye de la suivre sans mater son cul et de la guider comme je peux avec les mains. Exercice aussi gênant que compliqué.

Je le sens bien quand soudain Pocahontas sursaute et se plaque contre la paroi avec un air terrifié et un bruit sourd. Merde !!!! Je sors mon couteau craignant un moisi et le fait tomber contre la paroi avec un autre bruit plus métallique.

Putain ! C’est le pompom !!!!!!!

« T’as pas entendu un truc Gérard ? »

Niveau discrétion on est mal.

Je n’ai pas le temps de lui demander si ca va ou ce qui se passe, qu’un énorme rat passe entre ses jambes et avance vers moi.

Avec tous les cadavres, ça pullule en ville ces saloperies là. Je le plante dès qui est à ma portée.

C’est seulement là que je réalise avec angoisse qu’on entend plus les mecs du dessous.

Un bruit violent à l’arrière et plus de lumière dans le conduit... voila ma réponse a qu'est ce qui se passe en bas.

Je pousse le cul de Pocahontas c’est plus le moment de la discrétion si comme je le pense ils ont trouvé le panneau et l'ont dégagé. Il y a un coude pas loin avant la cheminée qui monte à la verticale.

« Mais qu’est ce qu’on à la ? Ne bouge plus ! et fais doucement glisser ton arme.»

Je pousse le cul de ma voisine de devant, qu'ils semblent ne pas avoir vue, avant de me retourner, histoire de faire gagner quelques secondes à Pocahontas.

Merde il a un flingue. Ça pue.

Je fais comme si j’obtempérerais, sauf qu’au dernier moment je lui balance le cadavre du rat dans la tronche le plus violemment possible.

Je l’entends gueuler de surprise et de dégout. Ça tire. Je me jette presque en avant pour me foutre a couvert dans le virage bousculant au passage Pocahontas.

Des bruits de métal percé. Ils sont en train de trouer le plafond et ça passe comme du carton dans les conduits aération.

"Sale petit connard! Je vais te crever!"

Ha, ca, c'est pour moi je pense. Pas d'humour le monsieur.

Une nouvelle rafale, ca passe pas loin de ma jambe.

« Grouilles !!! et laisses ta merde en cuir, t’arriveras jamais à grimper avec ce truc.»
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MessageSujet: Re: When Spider Men met Pocahontas   When Spider Men met Pocahontas EmptyDim 29 Jan 2017 - 13:44

Le mec n'a pas le temps de fermer la trappe que les types déboulent dans le vestiaire. Kewanee échangea un regard inquiet avec son compagnon du jour et tous deux s'immobilisèrent, écoutant les conversations détachées des visiteurs. Bon, la bonne nouvelle c'est qu'ils ne semblaient pas les avoir remarquer. Mais pour combien de temps? Ils étaient trop occupés à parler de leurs bites et à vouloir jouer au plus fort mais tôt ou tard, l'un d'eux finiraient forcément par voir le plafond et la jolie petite tête du brun.
Et merde. Si Kewanee n'était pas aux premières loges, elle entendait néanmoins quelqu'un entrer dans les chiottes ce qui signifiait que l'un des débiles pourrait les voir à tout moment. Instinctivement, elle recula de quelques centimètres aussi silencieusement que possible. S'ils étaient dans la merde, ce serait chacun pour soit. Elle se stoppa quand elle entendit le mot "Fossoyeur". Pas parce que cela lui glaça le sang, au contraire, mais parce qu'elle était interpellée par le ridicule de la situation. Les gens se donnaient des petits surnoms maintenant? Sérieusement?
Elle fut coupée dans ses réflexions quand le brun lui fit signe d'avancer ce qu'elle fit le plus silencieusement possible, tout en se promettant que s'il matait trop son cul elle lui fouterait son pied dans la gueule. Bon, au moins, il avait un plan. Si elle avait bien compris son jeu de mime, ils devraient... Oh putain. Kewanee se colla contre la paroi et se pétrifia quand elle vit une petite ombre avancer à toute vitesse dans leur direction. Un rat. Putains de rats, il y en avait partout à présent. Néanmoins, elle tenta de calmer sa respiration et se retint de sortir son poignard. Ce n'était pas comme si elle avait vraiment la place dans ce conduit pour le percer sans faire le moindre bruit. Ainsi, elle pria simplement pour qu'il ne la morde pas. Et si le rat ne s'en prit pas à elle et qu'elle pensa pouvoir continuer à avancer tranquillement, la situation fut trop belle pour être vraie.
Bien entendu, le brun avait réussi a fait résonner son couteau contre la paroi métallique. "Putain, on n'est pas aidé" se plaignit Kewanee intérieurement. Elle se retourna vers lui, envoya au diable sa couverture de gentille petite adolescente, et mima sans produire le moindre son :
- Putain, t'es sérieux?!
Tant pis pour sa couverture! Ça avait besoin de sortir.
Et voila, le silence pesant annonciateur d'emmerdes. Merde. Merde. MERDE. Elle refusait de mourir dans un conduit avec un petit con qui lui poussait le cul pour qu'elle avance. Bon, ils ne semblaient pas l'avoir vu, elle. Donc elle avança comme l'autre le lui disait malgré la voix de l'inconnu qui résonna dans le conduit.
Elle ignorait ce qu'il se passait derrière, mais le brun avait fait quelque chose qui ne leur avait pas plu pour s'échapper à son tour. Merde, ça tirait. Il eut juste le temps de les éviter en poussant Kewanee qui se retenait de lui asséner des insultes. Merde, les tirs se rapprochaient.
- Crève. lui lança-t-elle lorsqu'il lui dit de laisser sa cuirasse.
Elle était bien consciente que cette dernière pourrait lui jouer des tours mais elle se sentait parfaitement capable de la garder. Et maintenant qu'elle l'avait, elle ne l'abandonnerait certainement pas.
- Et je te signale que c'est toi qu'ils ont envie de buter aux dernières nouvelles.
Bon, ok, ça c'était pas nécessaire.
Ils avancèrent le plus rapidement possible et débouchèrent sur un toit. Enfin Kewanee se retrouvait dans son élément. Bon, elle entendait déjà la voix des mecs donc ils étaient probablement sortit pour aller les canarder. Sans plus attendre, elle prit son élan et sauta sur le toit voisin. Elle se tourna vers le brun, sans trop savoir pourquoi, et lui lança :
- Tu te bouges ou bien?!
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MessageSujet: Re: When Spider Men met Pocahontas   When Spider Men met Pocahontas EmptyDim 5 Fév 2017 - 22:46
-« Et je te signale que c'est toi qu'ils ont envie de buter aux dernières nouvelles.
- Et je te signale que c’est juste parce qu’ils n’ont pas encore vu ton p’tit cul que je suis le seul sur leur liste… pour le moment. »


Pocahontas n’a plus du tout son masque de gentille petite fille affamée mais bien survivante un peu garce. Putain, et dire que j’ai failli tomber dans le panneau. Les gonzesses !! un vrai nid à emmerdes. Y’a cas regarder ce que Godiche a fait subir à Logan. Et le pire c’est qu’il aurait été près à se faire remettre la laisse si elle l’avait voulu.

Heureusement que sur ce point, je ne ressemble pas à Logan. Aucune chance qu’une bêcheuse ne me passe un jour la corde au cou.

Nous arrivons sur les toits. Malgré sa cuirasse, Poca s’en sort pas trop mal dans la cheminé. J’aurais bien profité du spectacle de son derrière mais les bruits de tirs et le caractère de la donzelle ne me donnent pas envie de badiner.

Lorsque nous arrivons sur le toit, les types du Fossoyeur ont arrêté leur connerie, si j’étais optimiste je dirais qu’ils ont lâché l’affaire, mais vue ma poisse des derniers jours, ils sont certainement en train de sortir du bâtiment pour nous chopper de l’extérieur.

Pocahontas se la joue Yamakazi en sautant sur l’autre toit assez gracieusement. Bon ok… respect. Surtout avec la cuirasse.

« Tu te bouges ou bien?! »

Ou bien quoi ? Je lève un sourcil d’étonnement devant ce défi avant de me lancer. Bon ok, c’est moins classe, mais j’ai un sac plein de conserve sur le dos, un arc en bandoulière et j’aurais pu prendre un autre chemin plus simple si je n’avais pas un grave problème d’ego.

A peine arriver à son niveau de nouveaux tirs ce font entendre. Mais ces mecs sont fini au pipi ou quoi? Ils vont attirer tous les moisis du coin!!!!!
Je m'offre le luxe de défier Madame cuirasse du regard avant de sauter sur une des planches que j’avais discrètement installées pour aller plus vite dans mes expéditions.

Bon ok, on est pas dans le classe et sportif, mais au moins, du bas on nous voit pas... et puis merde, je vais pas faire un concours de bite avec une nana alors qu'on a une façon facile de se barrer!!!

« Alors, tu te bouges ou c’est déjà le moment des adieux ?»

Je reste sur mes gardes car j’ai bien compris que ce n’est pas une sainte. Maintenant je ne suis pas un crevard au point de la laisser dans une merde qui pourrait se finir par un séjour chez le Fossoyeur pour elle.
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