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 Mad dog feat Avalohn S. Inverness
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MessageSujet: Mad dog feat Avalohn S. Inverness   Mad dog feat Avalohn S. Inverness EmptySam 7 Jan 2017 - 15:01
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Avalohn & Isha, nuit du 27 octobre 2015




Tout avait été compliqué avec Skye, et si ce n’est qu’elle m’avait soigné pendant que j’étais complètement dans les vaps après ma rencontre avec "ma belle-mère".

Je la suivais toujours du coin de l’œil, de peur qu’elle ait des problèmes mais il faut avouer qu’elle savait mener sa barque. Et au pire, passer derrière elle avec quelques menaces ou trois gnons bien placés lui assuraient de pouvoir exercer son rôle de princesse des fils de putes sans emmerdes.

J’ai fait au mieux pour ne pas lui imposer ma sale gueule de connard après le recadrage de son arrivée. De toute façon, elle ne va pas rester, elle attend juste que je répare son van, sauf que j’arrive pas à dénicher de courroie de distribution.

Il a bien fallu qu’on se croise quand même, parce qu’il semblerait que je sois devenu le maxi pote de Lobos depuis que j’ai chopé des jouets. En même temps, j’adore ce chien, c’est un putain de bonheur que de l’avoir à roder dans le garage et à nous faire marrer quand il essaye de se barrer avec des outils. Harvey et Franklin aussi l’apprécient, mais je crois qu’ils apprécient encore plus les formes de la maitresse de Lobos.

Je veux savoir ou est Skye ? Simple, il suffit de suivre les traces de bave laisser par les deux mômes. Ce qui a toujours le don de m’agacer.

Seulement voilà, aujourd’hui tout est parti en vrille. Je me suis trop foutu de Franklin, il s’est barré pour nous prouver un truc qu’il n’aurait pas dû avoir à prouver si j’avais été moins con… Je viens de signaler qu’il était mort, j’ai descendu une bouteille entière d’un tort boyaux qui ne m’abrutit pas assez à mon gout avant d’en parler à Harvey. Il est dévasté.

Il me reste un truc à faire avant d’aller voir Sergei et ses bras de bucheron pour insulter sa mère. Avec un peu de bol, de me prendre une raclé m’aidera a me sentir mieux. Et au pire, j'ai trouvé un sachet de poudre blanche qui devrait m'aider a oublier.

Mais avant faut que je fasse un truc pour Franklin.

C’est donc avec le lecteur mp3 pour lequel il s’est fait tuer que je vais frapper à la porte de la Louve. J’aurai dû boire plus…
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MessageSujet: Re: Mad dog feat Avalohn S. Inverness   Mad dog feat Avalohn S. Inverness EmptyDim 8 Jan 2017 - 13:59
Avalohn comprit bien vite que l’endroit était tenu par des rênes bien ficelées qu’on appelait peur, respect et hiérarchie. Elle n’aimait pas ça. Elle avait rencontré Bruce tout de suite après l’altercation avec Robin. Il imposait du respect et elle comprenait pourquoi il intimidait la population du camp. Malgré tout, Avalohn avait pu faire ses preuves lorsqu’un soir Isha était rentré abîmé par une journée mouvementée. Les deux crétins du garage, Harvey et Franklin étaient venus lui casser la tête alors qu’elle buvait tranquillement au bar un whisky assez douteux sur sa provenance. Ils parlaient fort, braillaient et ne faisaient que s’adresser aux seins de la jeune femme.

Elle s’était rendue compte que les humains étaient simplement de gros animaux. Elle avait recousu sans soucis les plaies de Robin et traité ses autres problèmes de santé. Elle avait retrouvé sa main médicale qu’elle aimait tant. Cette longue et douloureuse soirée pour son nouveau patient avait remis les idées d’Avalohn en place. Non, elle ne le détestait pas autant que ça, en fin de compte. Certes, elle l’évitait comme la peste, mais elle passait le plus clair de son temps à penser à lui. Elle s’énervait vite et avait un caractère de cochon, mais c’était grâce à lui que personne ne l’embêtait au camp. Greg s’était remis de sa magistrale castration et avait encore un peu mal au nez. À part quelques recadrages vulgaires et des menaces de dépeçage, il gardait ses distances.

Bruce avait ordonné des quartiers pour la jeune fille et son chien, et de ses désirs sont venu des ordres. Elle avait intégré une chambre plutôt spacieuse, avec un lit. Un vrai lit pour elle et Lobos. Elle en avait versé une larme en se couchant le premier soir sous des couvertures qui ne sentaient pas la mort, elle avait regardé les verrous fermés sur la porte, ses affaires dans la chambre et elle avait ressenti une sensation de sécurité. Et de ce sourire de joie intense une larme s’était versée sur l’oreiller. Elle ne craignait rien, absolument rien cette nuit là.

Quand à Lobos, il fallait toujours aller le chercher au garage. Il s’amusait à filer en douce pour aller voir Robin, lui sauter dessus et lui piquer des outils dont il avait grandement besoin. Elle aimait bien le garage car les deux crétins n’arrêtaient pas de la mousser. Elle avait très certainement plus d’une dizaine d’année qu’eux, mais elle adorait les voir suer dès qu’elle se penchait pour parler à son chien. Ils étaient obsédés par son corps tatoué plutôt avantageux.

Pour ce qui était de Robin, elle avait l’impression qu’il était soit homosexuel soit que pendant les trois nuits chastes qu’elle avait passé avec lui, elle l’avait dégoûté. Et ça, la jeune fille le digérait plutôt mal. On ne la désirait, on ne la craignait pas. Et elle se demandait pourquoi.

Et elle avait fait le rencontre d’Evah. En fait, elle ne ressemblait à aucune de ces filles qu’Avalohn trouvait laide et miteuse au camp. Elle évitait très souvent le contact avec elles d’ailleurs. Mais avec sa nouvelle connaissance, c’était différent. Elle était une copine de shot. Elles s’étaient rencontrés au bar de fortune après quelques verres. Evah avait commencé à brailler des menaces sur Greg par rapport à ses mains baladeuses, la Bronxarde déjà saoûle avait suivi le mouvement. Elle l’aimait bien et vice versa. Elle avait des cheveux roux assez bouclés, de grands yeux verts et le teint de peau très pâle. Elle avait des mimiques vraiment hors du commun et était ventriloque. Avalohn se surprenait à rire pendant des heures quand avec elle. Ça lui faisait un bien fou.

La journée, elle se mettait au bar avec ses kits de soins et attendait que les gens viennent à elle. Quelques heures le matin et quelques heures avec que le soleil ne se couche. C’était ses heures où elle se radoucissait un peu, elle portait un regard doux sur les plaies ou les douleurs, conseillait, rassurait et souriait presque. Elle se rappelait de son ancien métier qu’elle avait tant aimé.

Elle s’était souvent déplacée dans les fermes pour aider les animaux à mettre bas, dans les zoos pour ausculter des tigres endormis ou alors dans les quartiers sombres pour soigner de vilaines plaies des chiens de combats. Elle avait adoré ce train de vie, et surtout, elle était douée. Vraiment douée.

Ce soir là, elle n’avait pas envie d’aller se saouler avec Evah. Elle voulait profiter de la soirée pour se reposer un peu et sourire en cachette. Lobos sur le lit, il profitait des caresses de sa maîtresse pendant qu’elle relisait pour la centième fois les magnifiques mots de Baudelaire. Il était avachi sur elle, la truffe sur son cou, les pattes en travers et la queue qui remuait comme un diable. Il était heureux d’être là. Et elle aussi. Tout les deux, ensembles.

Après une bonne heure de lecture, quelqu’un frappa violemment à sa porte. Elle sursauta en faisant peur au chien, qui aboyait comme un fou en montrant les crocs. Elle posa son livre en enfilant un short en jean et alla ouvrir.

Elle passa un oeil et découvrit Robin, le regard en colère et les cheveux hirsutes. Il faisait presque peur à voir. Il empestait l’alcool à des milliers de kilomètres. Elle ouvrit la porte en grand, en fronçant ses sourcils.

- Qu’est c’que tu veux? Tes plaies se sont rouvertes? Tu veux voir Lobos? T’as pas l’air bien, si tu gerbes c’est pas sur ma moquette. pigé?
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MessageSujet: Re: Mad dog feat Avalohn S. Inverness   Mad dog feat Avalohn S. Inverness EmptyDim 8 Jan 2017 - 14:19
« Qu’est c’que tu veux? Tes plaies se sont rouvertes? Tu veux voir Lobos? T’as pas l’air bien, si tu gerbes c’est pas sur ma moquette. pigé? »

Je ne peux m’empêcher d’avoir un triste sourire face à cet accueil. A force d’éviter Skye, j’en avais presque oublié « son mordant ». En fait, plutôt que d’aller me faire défoncer la tronche par Sergei, je devrais p’etre faire chier Skye, je suis sûr qu’elle me ferait aussi mal.

Putain, je ne sais même pas comment lui dire. Je crois qu’elle aimait bien le gosse, elle lui parlait assez pour qu’il se fasse des films.

J’aimerais etre vraiment plus bourré pour que la haine de Skye ne me touche pas, pour que la douleur de la perte de Franklin soit plus anesthésiée. Je me rends s compte que je suis nerveux, je trifouille la trouvaille que Franklin a fait pour elle.

J’ai du mal à lui donner parce que c’est un peu le seul truc qui me reste du gosse. J’ai nettoyé le sang, mais… putain je ne suis qu’un connard, c’est vraiment elle qui avait raison.

« T’inquiètes, je vais pas t’imposer ma sale gueule de crevard trop longtemps, j’ai rdv avec Sergei pour une rhinoplastie, a priori, il adore faire ça quand on parle de la vie sexuelle de sa mère… »


Et avec un peu de bol il va me foutre KO et j’aurais moins mal. Parce que là. Je préférerais me faire pèter toutes les cotes restantes que d’être là, sans Franklin, devant Skye qui m’a bien fait comprendre que de voir ma tronche était la pire chose du monde.

« Je… Il y a eu un problème… j’ai… Franklin… il… »

Merde, faut que je me calme, sinon ça va finir en chialeuse. Putain ce môme comptait pour moi, je devais veiller sur lui, par faire un caca parce qu’il bavait sur le cul de Skye.

Lobos vient frotter gentiment sa tête contre ma jambe, ce me donne un peu de réconfort.

« J’ai merdé, grave… et … »

Il est mort, il s’est fait mordre, j’ai dit à Harvey qu’il avait eu une belle mort, qu’il avait été héroïque, qu’il n’avait presque pas souffert, mais c’était si loin de la vérité, si loin de ses cris…

Je n’arriverais pas la dire, j’ai l’impression que si je ne le dis pas je peux encore me réveiller et trouver le gosse dans le garage à faire des conneries.

Je lui tends le lecteur MP3.

« Il voulait te le donner… mais il ne pourra pas le faire lui-même… et t’inquiètes, je vais pas rester te faire chier et j'ai pas l'habitude de gerber à la première bouteille.»
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MessageSujet: Re: Mad dog feat Avalohn S. Inverness   Mad dog feat Avalohn S. Inverness EmptyDim 8 Jan 2017 - 15:18
« T’inquiètes, je vais pas t’imposer ma sale gueule de crevard trop longtemps, j’ai rdv avec Sergei pour une rhinoplastie, a priori, il adore faire ça quand on parle de la vie sexuelle de sa mère… »

Elle soupira en se frottant la tampe gauche. Parfois les hommes étaient fascinants et parfois réellement débiles. La preuve vivante était devant elle, à souffler une haleine pleine d’alcool sur le visage de la jeune fille.

« Je… Il y a eu un problème… j’ai… Franklin… il… J’ai merdé, grave… et … »

Avalohn saisit discrètement la poignée de sa porte pour se retenir. Son sang ne fit qu’un tour dans sa tête. Elle connaissait ce visage grave et ce ton doux pour annoncer une mauvaise nouvelle. Son visage se durcit et ses yeux envoya des éclairs. Elle attendait la suite. Qu’il le dise, qu’elle l’entende. Elle avait lu ça dans ses bouquins médicaux lorsqu’elle était encore étudiante. Qu’annoncer la mort verbalement aide le cerveau à mieux percuter. Que la phase du déni est moins douloureuse. Que ça passe mieux.

« Il voulait te le donner… mais il ne pourra pas le faire lui-même… et t’inquiètes, je vais pas rester te faire chier et j'ai pas l'habitude de gerber à la première bouteille.»

Il lui tendait une petite boite rectangulaire avec des écouteurs. Est-ce que c’était réellement ce qu’elle croyait? Un lecteur MP3? Elle regarda longuement l’objet avant de l’entourer de ses doigts et de le regarder de plus près.  Alors un des deux crétins avait gâché sa vie pour simplement faire un cadeau à la Bronxarde? Ses yeux remontèrent vers ceux de Robin. Elle aimait bien Franklin et Harvey. Ils étaient idiots et en pleine période de chaleur, mais malgré leurs hormones qui bouillonnaient et leurs deux cerveaux pas très bien finit, ils apportaient un peu de réconfort à Avalohn quand elle venait récupérer Lobos au garage. Alors il ne restait plus qu’un débile. Le pauvre. Il devait être au fond du trou, et la première idée qui lui venait en tête c’était de le serrer bien fort contre elle et l’étouffer avec ses seins. Autant que le décès soit un minimum agréable pour lui même si elle n’aimait pas les contacts physiques. Elle soupira en plaquant l’objet si précieux sur sa poitrine.

- T’as finis de te prendre pour le fautif? Je te trouve vraiment débile à te morfondre sur toi même en disant « c’est ma faute, c’est ma faute ». Ce petit là avait une conscience et savait ce qu’il faisait. T’y es pour rien dans sa mort, à part si t’as eu l’occasion de lui sauver ses miches et qu’à la place tu t’es pissé dessus. Y’en a au moins un de vous deux qui savait se comporter en mec gentil et gentleman. Dommage, c’est celui qui commençait sa puberté.

Elle hésita à mettre une gifle à Robin mais elle savait qu’il souffrait aussi. Elle n’était pas tendre avec lui car il n’en avait pas besoin. Et sincèrement venir la déranger en plein milieu de la nuit et puant l’alcool et à deux doigts de vomir sur ses chaussures, elle n’appréciait pas trop.

- T’es là pour me tripoter ou aller fantasmer avec Sergeï sur sa mère? J’aurais préféré voir la gueule de Harvey pour qu’il me donne ça. C’était pas ta responsabilité.

Elle eut un sourire vicieux.
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MessageSujet: Re: Mad dog feat Avalohn S. Inverness   Mad dog feat Avalohn S. Inverness EmptyDim 8 Jan 2017 - 15:59
« T’es là pour me tripoter ou aller fantasmer avec Sergeï sur sa mère? J’aurais préféré voir la gueule de Harvey pour qu’il me donne ça. C’était pas ta responsabilité. »

Je ne suis pas en état d’encaisser stoïquement une de ses nouvelles crises de petite grâce. Je préférais réellement parler à la skye calme et empathique. A ouai, celle-là, je lui ai dit adieu en essayant de lui mettre du plomb dans le crâne, et maintenant je n’ai que le droit à la Skye peste ou froide.

En même temps, ce n’est pas les emmerdes que je cherche ?

Sauf que elle s’est pas des baffes que j’ai envie de lui mettre. Ca fait combien de jour que je l’évite, que je la suis de loin, que je lui évite des merdes, que je cours partout faire ses courses, trouver de quoi réparer son van?

Pourquoi ? Pour une nana qui se la joue p’tit chat blessé dans son orgueil croisé reine des glaces et qui m’envoit un tir de missiles préventifs en pleine tronche parce que je suis venu en personne lui donner ce pour quoi Franklin s’est fait morde ?

J’aurais bien envoyé Harvey lui filer son mp3, sauf que le gosse est juste au bout de sa vie dans le garage. Y’a la meuf de Brad qui essaye de lui remonter le moral. Moi je ne peux pas, j’ai trop peur de lâcher des trucs sur "comment ça c’est vraiment fini pour Franklin".

Lobos gémit son inquiétude tout en léchant mes doigts je lui gratte affectueusement derrière les oreilles. Lui au moins il ne mord pas comme sa maitresse.

Elle me fait un sourire de provoque que j’ai du mal à interpréter. Elle me cherche ? Et si je rentrais dans sa piaule et déclenchait une dispute, c’est tentant. Sauf qu’elle n’a pas à payer pour mon envie de trouver le moyen d’oublier. Et que je suis pas sûr d’avoir envie de seulement me prendre la tête avec elle. Repenser à comment je l’ai fait taire l’autre jour m’indique qu’il est grand temps pour moi d’aller voir Sergei.

Mais voilà, au lieu de me casser sans rien dire, comme je devrais le faire, je me sens obligé de lui répondre :

« Skye, pitié, je suis vraiment à cran, ne me cherche pas sinon il va encore se passer un truc qui va pas te plaire bordel. Je suis pas un saint, et là je ne suis pas en état de revivre tes premières nuits ici »
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MessageSujet: Re: Mad dog feat Avalohn S. Inverness   Mad dog feat Avalohn S. Inverness EmptyLun 9 Jan 2017 - 10:07
« Skye, pitié, je suis vraiment à cran, ne me cherche pas sinon il va encore se passer un truc qui va pas te plaire bordel. Je suis pas un saint, et là je ne suis pas en état de revivre tes premières nuits ici »

Elle pensa très fort que c’était un abruti. Si il voulait vraiment dégager pour ne pas subir le courroux d’Avalohn, il avait juste à partir sans rien dire. Mais il restait planté là, ahuri, hébété, perdu. Elle n’avait pas non plus réellement envie qu’il aille voir Sergeï. Que ses plaies se réouvrent et que demain on lui amène un Robin encore tout cassé. Ca serait la panique générale, le « fils à papa » serait écorché, il faudrait mobiliser du matériel et des ressources, une perte de temps incroyable. Mais elle ne pouvait pas non plus l’empêcher d’y aller. Il menait sa barque et elle la sienne, mais il s’amusait toujours à lui triturer sa rame. Il n’était jamais loin. Comme une ombre glauque.

Un ange passait entre les deux jeunes personnes. Le malaise était palpable. Puis sur un coup de tête, Avalohn se rapprocha de Robin et mit ses bras autour de lui, en amenant doucement sa tête dans son cou. Elle tapotait son épaule en sentant son souffle sur sa peau. Oui, elle ne savait vraiment pas quoi faire. Mais il avait l’air si triste et désemparé. Elle n’aimait pas le voir se décomposer autant. Elle ne savait pas ce qu’il attendait à la regarder avec ses yeux de merlans frits, alors ce geste lui sauvait un peu la mise.

- Ca va aller, ok? Bon. Aller, il va te falloir un brin d’courage. Donc au lieu de me remettre en pleine face que j’ai été super chiante depuis la nuit où je suis arrivée et que tu veux encore m’agresser comme tu sais si bien le faire, vas te chercher une bouteille et pleures un bon coup comme tout le monde. Mais chez toi et pas avec Sergeï.

Elle caressa sa nuque doucement de ses ongles avant de séparer son étreinte. Elle tapota encore une fois son épaule avant de prendre le collier de Lobos entre les mains. Il devenait chiant à toujours vouloir faire copain-copain avec Robin. Parfois elle l’enviait un peu. Se faire des amis pour lui c’était simple, il n’avait aucune fierté et un caractère doux. Il pouvait être assez agressif en cas de danger mais il aimait particulièrement faire la fête et réclamer des caresses.

Avoir des amis… Cela paraissait complètement insensé. Pourtant  en voulant fermer la porte avec le pied, dos à Isha, elle rattrapa son coup sans trop savoir ce qu’il se passait dans sa tête.

- Tu… Tu veux entrer?
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MessageSujet: Re: Mad dog feat Avalohn S. Inverness   Mad dog feat Avalohn S. Inverness EmptyLun 9 Jan 2017 - 10:39
Je ne suis pas sûr de bien comprendre ce qui se passe, l’alcool a ralenti mon cerveau. Mais quand elle me prend dans ces bras, même si je me raidi comme d’habitude à ce contact physique c’est moins violent que d’habitude. C’est même… agréable. Je ne sais pas où mettre mes mains, je reste un peu comme un con à subir cette étreinte.

En fait… les seuls trucs qui avait le droit à des câlins de la père de ma mère c’était ses veines pour se planter l’aiguille et ses bouteilles quand elle était défoncée… ma sœur m’en faisait je crois, mais j’avais 6 ans quand le vieux l’a perdu au poker à un mac’. Donc je m’en souviens plus très bien. Avec les frangins et le vieux, c’était plus partage de gnons Quant à Logan… non on ne se faisait jamais de câlins en matant les matchs de rugby et c’est pas plus mal. Parce que rien que d’imaginer la scène je trouve ça très glauque.

En fait depuis l’incident du garage je n’aurais pas penser supporter ce genre de chose alors de là a l'apprécier.

En fait, si j’y pense bien, c’est presque la première fois que l’on me prend comme ça dans les bras. C’est bizarre, et surtout inattendu de la part d’une fille qui me déteste. C’est étrangement apaisant.

« Ca va aller, ok? Bon. Aller, il va te falloir un brin d’courage. Donc au lieu de me remettre en pleine face que j’ai été super chiante depuis la nuit où je suis arrivée et que tu veux encore m’agresser comme tu sais si bien le faire, vas te chercher une bouteille et pleures un bon coup comme tout le monde. Mais chez toi et pas avec Sergei. »

Je ne suis sûr de bien comprendre ce qu’elle essaye de me dire ? Ok, je l’ai remise en place pour lui sauver la vie, mais de là a dire que je l’ao agressée… et puis comment ça comme je sais si bien le faire ? Si elle savait ce que j’ai envie de lui faire et dans quel état je me réveille le matin à cause ça, je dirais que c’est tout sauf une agression. Quoique si vu l’état de nos relations. Dans mes rêves elle est partante et elle ne m’appelle pas Ethan.

Quant à l’idée d’avoir une bouteille de plus, Boris m’a bien prévenu qu’il allait appeler Bruce si j’en piquais une de plus, et j’ai pas envie de me taper un show de Bruce aujourd’hui. Il n’a jamais aimé Harvey et Franklin de toute façon. Il a toujours plus vu ces gosses comme un poids mort sans comprendre que je me pète le cul à vouloir en faire des mécanos. Mais surtout je ne veux pas être seul, je sais que si je le suis je vais m’écrouler comme la pauvre merde que je suis.

Quand Skye me "libère", je me sens incroyablement seul, fatigué et abandonné. Je me rends compte a quel point je stress depuis son arrivée pour elle. Je flippe qu’il lui arrive un truc, qu’on la retrouve sans vie dans un coin, de ne plus l’entendre me traiter de connard et me faire son regard de princesse intouchable.

Elle va rentrer avec Lobos qui semblait partant pour aller faire le foufou avec moi quand elle me demande.

« Tu… Tu veux entrer ? »


Je ne me le fais pas dire deux fois et avant que j’ai eu le temps de comprendre ce qui se passe, je suis dans sa chambre et je l’ai dans mes bras, j’ai la tête enfoui dans son cou, ses cheveux me chatouillent le visage. Mais je la sens contre moi, bien vivante, je sens son odeur, et ça me fait un bien fou.

J’ai du mal a reprendre le contrôle. En fait je suis plutôt en train de me battre pour le garder le contrôle. Sinon je lui donnerais raison sur le fait que je passe mon temps à l’agresser. Là je lui impose bien un câlin non ?

C’est sans bouger que je lui lance, avec difficulté tant la partie animal de mon être est en désaccord avec ma raison:

« Skye, foue moi vite dehors… »
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MessageSujet: Re: Mad dog feat Avalohn S. Inverness   Mad dog feat Avalohn S. Inverness EmptyMer 11 Jan 2017 - 22:35
Avalohn cligna ses yeux plusieurs fois lorsqu’elle sentit le corps de Robin se rapprocher d’elle. Il passa ses bras autour d’elle comme le faisait les hommes. Il enfouit son visage au creux de son cou tatoué. Les mains en l’air, ne sachant pas vraiment comment réagir à cette démonstration d’affection, elle restait bouche bée. Elle avait bien compris que le petit jeu du « couple Skye-Robin » c’était surtout pour sauver ses petites fesses. Il claquait un baiser sur sa joue ou la prenait par la taille. Mais toujours en public. Jamais seul à seul.

Elle s’écarta du jeune homme en le regardant droit dans les yeux et en soupirant. Alors voilà. Elle n’était qu’une enveloppe charnelle qui faisait bander les mecs. Avalohn aimait pourtant cette image d’elle. D’une dure à cuire dans ses talons hauts. De fille difficile avec ses jambes interminables. D’intouchable avec son visage de feu et ses formes à en faire pleurer les anges. Mais elle n’était qu’une grande et jolie gueule. C’est ce qu’on voyait d’elle. On ne cherchait pas à franchir la muraille de son petit minois.

- Donc t’es comme Greg? Tu veux te taper le nouveau petit cul en ville c’est ça?

Elle enleva son débardeur gris en soutien gorge devant Robin. Son histoire silencieuse parcouraient sa peau. Ses tatouages se dessinaient dans la lumière du néon.

- Là, gravé en moi, dans ma chaire et pour toujours, il y a mon histoire entière. Les personnes que j’ai aimé, les endroits que j’ai vu, mes souvenirs, ma mémoire. Il y en a trente-quatre. J’ai des traces de ma vie partout sur moi parce qu’on m’a toujours considéré comme un bel objet. Ce qui est beau sur ce corps, c’est mon histoire.

Elle dégageait ses longs cheveux de son dos et montra son dos, ses côtes, sa poitrine, son ventre, son aine. Il y en avait des petits, des moyens, des grands, des usés, des douloureux, des bons moments, des larmes, des rires, de la solitude et un peu d’amour. Sur ce corps aux formes délicieuses, sur ses longues jambes cachées par son jean, sur ses pieds et ses fesses étaient écrit un enfer qu’elle avait vécu. Mais elle s’en était échappé de justesse grâce aux bonnes rencontres, à sa volonté et son caractère de survivante. Elle en était arrivée là.

- Et mon histoire on ne me la volera pas. On la mérite, de tout savoir sur moi. Alors si tu veux aller te soulager vas voir ailleurs. Sous mes airs de sale princesse des garces y’a quand même quelque chose qui vit en dessous. Et t’es pas assez mature pour comprendre ça je crois.

Elle le regardait en secouant la tête de droite à gauche, le regard déçu. Même si depuis des jours ils s’évitaient, elle pensait qu’il n’était pas ce genre de type. Qu’il avait même quelques amoureuses et qu’il flirtait souvent au bar. Evah en pinçait aussi pour lui, parce qu’elle le trouvait « mignon quand il est torse nu au garage ».

- Tu peux te foutre dehors tout seul, toi et tes grands airs de sauveur, tu sens l’alcool et les hormones à pleins nez. On dirait les deux crétins du garage..

Elle avait choisi ses mots avec exactitude, avec une précision experte. Elle leva son visage vers Robin et attendait quelque chose de sa part. Il veut jouer, alors elle allait jouer. Soit il sortait maintenant, soit ça serait une très longue nuit pour les deux jeunes gens.
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MessageSujet: Re: Mad dog feat Avalohn S. Inverness   Mad dog feat Avalohn S. Inverness EmptyMer 11 Jan 2017 - 23:04
Je la regarde avec intensité. Sa colère me fait mal. Son insulte me blesse. J’encaisse sans broncher conscient que s’est mérité malgré l’alcool et le chagrin qui me brouille les neurones. Son corps est magnifique et ses tatouages prouve qu’elle a choisi de porter elle-même les stigmates de son passé. Je le sentiment d’être un écorché vif, mais je la crois plus blessée que moi par la vie.

Étrangement, plus que son corps, plus que ses tatouages, c’est son regard de tigresse qui me captive le plus. Elle pense que je suis venu ici pour la prendre de force ? Elle me croit capable de sa après « l’agression » de la remise.

Je comprends que ça doit être pénible pour elle devoir jouer au couple avec moi. J’essaye de lui laisser le plus d’espace possible mais, si ça se trouve, elle vit dans la crainte que je vienne la prendre de force, de jouer de mon autorité, de lui retirer le peu de confort qu’elle a ici.

« Skye.. non… je…
-Tu peux te foutre dehors tout seul, toi et tes grands airs de sauveur, tu sens l’alcool et les hormones à pleins nez. On dirait les deux crétins du garage… »


C’est une gifle épouvantable que d’entre parler de tic et tac alors que maintenant… le terrible duo ne sera plus.

Ça me dégrise suffisamment pour comprendre que j’ai fait une erreur en venant la voir directement, en entrant dans sa chambre, en cherchant désespérément un contact physique et peut être une encore plus terrible de ne pas avoir pris le temps d’essayer de m’expliquer depuis son arrivée ici.
J’enlève ma veste et lui pause sur les épaules tout en me reculant avec précaution.

« Tu n’es pas qu’un corps pour moi. »

Je me mets contre la porte.

« Je … désolé… je crois que j’ai perdu la tête, je … j’avais besoin… laisse tomber on s’en fout de ce que j’avais besoin. Il n’y aura plus… qu’un crétin au garage maintenant, en admettant que tu ne me comptes pas dans la liste… avant que je me casse, j’ai juste une question, tu penses vraiment que je suis un connard comme Greg, que je vais essayer de te culbuter de force ou te faire chier pour le plaisir ? »


Je reste à la regarder droit dans les yeux, souffrant à l’avance de la réponse.
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MessageSujet: Re: Mad dog feat Avalohn S. Inverness   Mad dog feat Avalohn S. Inverness EmptyJeu 12 Jan 2017 - 16:52
« Tu n’es pas qu’un corps pour moi. »

Une bombe explosa dans son corps. L’implosion lui traversa l’estomac et c’est à peine si sa tête répondait. Il altérait la vérité. Il ne la connaissait pas, du moins vaguement. Que savait-il d’elle? Elle avait fait partie des Los Lobos, elle s’en était sortit, elle avait aimé son métier et le faisait bien. C’était presque tout. Alors comment, comment peut-on dire qu’elle n’était pas qu’un corps lorsqu’on ne connaissant rien d’autre d’elle?

« Je … désolé… je crois que j’ai perdu la tête, je … j’avais besoin… laisse tomber on s’en fout de ce que j’avais besoin. Il n’y aura plus… qu’un crétin au garage maintenant, en admettant que tu ne me comptes pas dans la liste… avant que je me casse, j’ai juste une question, tu penses vraiment que je suis un connard comme Greg, que je vais essayer de te culbuter de force ou te faire chier pour le plaisir ? »

Il ressemblait à un adolescent de quatorze ans avec cet air déprimé. Son coeur de pierre trembla un peu quand elle remarqua qu’il était vraiment au plus bas. Il avait baissé les armes et se montrait sous son jour fragile. Elle essayait de se calmer doucement en respirant par le nez

- On n’sait jamais. Tu le ferais?

Elle s’avança vers Robin en lui remettant sa veste sur les épaules. Elle dégagea les mèches de cheveux qui tombaient sur ses yeux tristes.

- Je ne fais confiance à personne, et c’n’est certainement pas en te pointant chez moi la gueule déchiré que tu vas me prouver que tu es un gentil garçon. Alors gardes tes mensonges dans ta jolie bouche.

Elle se recula en sortant ses cigarettes de sa poche arrière de son jean et en alluma une. Elle tendit son paquet à Robin avec un demi-sourire.

- Prends en une avant de te faire défoncer la gueule.
Spoiler:
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MessageSujet: Re: Mad dog feat Avalohn S. Inverness   Mad dog feat Avalohn S. Inverness EmptyJeu 12 Jan 2017 - 18:35
Je suis assez perplexe lorsqu’elle touche mes cheveux. Je geste inhabituelle et doux venant d’une femme est un message inconnu pour moi. Un geste fraternel peut etre ? Cela me perturbe et je ne sais pas trop non plus comment prendre ses doutes quant au fait que je pourrais la violer.

Si en fait je le prends mal mais mon cerveau semble anesthésié. C’est vrai quoi, elle ne va pas se rhabiller non plus ? Elle n’est pas logique. Elle est avec un type qui peut lui faire du mal et elle se balade en soutif sous son nez

J’ai envie de lui expliquer, de mettre les choses à plat. Mais avant que j’ai eu le temps de le faire, elle lance :
« Je ne fais confiance à personne, et c’n’est certainement pas en te pointant chez moi la gueule déchiré que tu vas me prouver que tu es un gentil garçon. Alors gardes tes mensonges dans ta jolie bouche. »

En ajoutant tout en tendant une clope d’un des paquets que j’ai dû aller lui chercher en risquant mon cul :

« Prends en une avant de te faire défoncer la gueule. »

Une colère froide et sourde commence à bouillir dans mes veine. Une de celles que je réserve généralement à Logan. Sa clope elle peut bien s’étouffer avec !

Elle m’a blessé à un point qu’elle ne peut mesurer. L’alcool ne m’aide pas à relativiser. Elle veut un salaud, je vais lui sonner un crevard.

Je reste à la regarder froidement avant de lancer :

« J’ai vraiment été débile d’avoir pensé pouvoir trouver avec toi, je ne sais pas quoi remarque, après tout, tu le connaissais à peine ce gosse et moi tu peux pas m’encadrer. J’ai été idiot d'imaginer qu’on aurait pu au moins parler, que dans des délires naïfs de p’tit merdeux notre passé ferait qu’on pourrait peut-être se soutenir dans cette merde. Et bien, grand merci à vous princesse de m’avoir ouvert les yeux sur la réalité de ce vaste monde et votre nature. On va faire simple à l’avenir, Melle Skye, pour tes listes de courses, tu les files à Harvey, et il fera la livraison. Quant à ton cul, poses toi la question, en sachant que je ne suis pas gay, et que je suis un connard pire que Greg, si je ne l’ai pas touché, c’est peut etre que je le trouve pas si intéressant que ça....»


J’ouvre la porte tout en caressant de ma main de libre le sachet de ma poche. Oh que oui je vais me défoncer la gueule ce soir, mais pas avec Sergei.

Mais je m’arrête pour la regarder dans les yeux.

« Et une dernière chose Skye, plus jamais, tu m’entends, plus jamais tu ne me craches que je me servirais de la mort d’un gosse pour essayer de te niquer ou que j’irais mentir sur ce genre de chose pour t’écarter les cuisses. Profites bien du cadeau de Franklin, j’espère que de là où il est-il ne voit pas la vipère qu’il a vénérée comme une déesse. »

Après un dernier regard froid a Skye, je me barre bousculant au passage un type un peu violemment. Pas de bol, devant mon regard noir, il préfère s’écraser et s'excuser.

Bien, c'est donc décidé. C'est dans ma chambre que je me "défoncerais la gueule".

A peine la porte fermé, je balance mes fringue sales et prend le temps de me laver. Comme si de l'eau pouvait me nettoyer des horreurs de la journée.

Je me fous en caleçon et tente tout de même de finir mon tome de Dead Pool, mais le cœur n'y est pas. Repenser a la tête de Franklin avec ses mangas... ma bd fini contre le mur et je me laisse aller a chialer comme un gamin.

De toute façon tout le monde s'en fout. J’étais seul avant d'avoir rencontré Logan, maintenant qu'il n'est plus dans ma vie, je suis a nouveau seul. j'imagine que c'est le prix de la "liberté".

Sauf que je ne l'assume pas ce prix. J’arrête de faire ma chialeuse et vais récupérer le sachet dans la poche de ma veste. Encore un peu et je le laissais sur le dos de Skye.

Je m'assois dans mon lit en jouant a le faire passer entre mes doigts.

Je me souviens trop bien de la crise de manque. Ensuite, ce n'est qu'un sachet non? C'est pas comme si j'en reprenais tous les jours?

J'ai tellement besoin de lâcher prise, de ne plus avoir mal, d'oublier que je suis tout sauf libre et qu'en prime je ne suis pas à la hauteur pour aider qui que ce soit.

Bref d'oublier que je ne suis pas Logan.
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MessageSujet: Re: Mad dog feat Avalohn S. Inverness   Mad dog feat Avalohn S. Inverness EmptyJeu 12 Jan 2017 - 21:03
« J’ai vraiment été débile d’avoir pensé pouvoir trouver avec toi, je ne sais pas quoi remarque, après tout, tu le connaissais à peine ce gosse et moi tu peux pas m’encadrer. J’ai été idiot d'imaginer qu’on aurait pu au moins parler, que dans des délires naïfs de p’tit merdeux notre passé ferait qu’on pourrait peut-être se soutenir dans cette merde. Et bien, grand merci à vous princesse de m’avoir ouvert les yeux sur la réalité de ce vaste monde et votre nature. On va faire simple à l’avenir, Melle Skye, pour tes listes de courses, tu les files à Harvey, et il fera la livraison. Quant à ton cul, poses toi la question, en sachant que je ne suis pas gay, et que je suis un connard pire que Greg, si je ne l’ai pas touché, c’est peut etre que je le trouve pas si intéressant que ça....»

Elle baissa son visage vers le sol, ses cheveux tombant devant ses grands yeux bleus. Elle se mordait la lèvre inférieur. Il avait mit les choses au clair dans sa tête et ses paroles blessantes lui effleura la bouche. Elle fuma sur sa cigarette pendant qu’il ouvrait la porte. Il lança un regard sauvage à Avalohn avant d’ajouter :

« Et une dernière chose Skye, plus jamais, tu m’entends, plus jamais tu ne me craches que je me servirais de la mort d’un gosse pour essayer de te niquer ou que j’irais mentir sur ce genre de chose pour t’écarter les cuisses. Profites bien du cadeau de Franklin, j’espère que de là où il est-il ne voit pas la vipère qu’il a vénérée comme une déesse. »

Elle allait répliquer mais il claqua la porte juste avant qu’elle l’insulte de tout les noms. Elle grogna comme un loup et termina sa cigarette. Elle le maudissait de tout son être ce garçon de malheur qui ne lui avait qu’apporter des bonnes choses. Elle regardait Lobos sur son lit, son regard d’azur posé sur elle, calme et tranquille. Pourtant, de ce regard glacial et magnifique, une question s’écrivait et se posait. Elle se dessinait dans ses pupilles animales. « Mais pourquoi tu nous rejettes tous, nous ces personnes qui t’aimons? » Même avec Lobos, ça avait été compliqué au début des premières semaines. Elle n’arrêtait pas d’hurler dessus lorsqu’il faisait une bêtise et le secouer dans tous les sens lorsqu’il ne dormait pas la nuit. Ça avait été comme ça avec Romwell, avec Ethan, avec son frère quelques fois. Et maintenant que le monde s’effondre, que tout meurt autour d’elle, elle gâche les derniers rayons qui pourraient lui illuminer son futur.

Elle chassa ces idées de sa tête en se fumant une autre cigarette, et en retombant le nez dans son livre de poème. Elle lisait les beaux mots de Baudelaire qui chantait dans son crâne. Ça l’apaisait de penser à Roméo. Son petit moment à elle privilégié. Elle se rappelait de sa timidité maladive en présence de fille, de son bégaiement lorsqu’il était stressé, de ses bouquins sous son bras toujours trop maladroit. Ils étaient deux opposés que tout attire. Il y avait cette connexion qu’on les jumeaux très souvent. Lorsqu’un se fait mal, l’autre ressent la douleur immédiatement. C’est pour ça qu’en elle, une infime partie de son coeur lui disait que Roméo était toujours là, toujours vivant. Elle l’aurait su, elle l’aurait ressenti tout au fond d’elle, de tout son être, de tout son âme.

Après avoir fini pour la centième ce magnifique livre, elle déposa ses mains sur son visage en se frottant les yeux. Elle était fatiguée et les images de Franklin lui revenait en mémoire malgré elle. Elle n’était pas une sans-coeur, ni une sale garce. Mais le mot « vipère » revenait dans sa tête. Alors c’était comme ça. Elle regardait le plafond en se demandant si le paradis existait. Elle n’y avait pas sa place, elle le savait. Mais si un dieu la regardait, que penserait-il de sa misérable vie? Était-ce lui qui avait choisit sa destinée? Elle ne savait pas, elle ne savait rien.

Elle prit le MP3 dans sa main et après avoir bien regardé si les écouteurs étaient propres, les enfonça dans ses oreilles. Robin avait même pensé à mettre des piles dedans. Elle souriait s’en sans rendre compte et choisit une chanson au hasard, en reprenant une cigarette. Elle l’allumait en reconnaissant les premières notes de la musique. Bon dieu, ça faisait tellement longtemps qu’elle n’avait pas entendu une chanson. Parfois elle chantait, et elle chantait bien. Mais… Mais là, c’était incroyable. Elle tira une bouffée de cigarette en fermant les yeux. David Bowie allait donc être son compagnon de soirée.

Puis son coeur se serra dans sa poitrine. Elle ouvrit les yeux en sentant son sang se glacer dans son corps. Parce que…

 « I, I will be king
And you, you will be queen
Though nothing will drive them away
We can beat them, just for one day
We can be Heroes, just for one day

And you, you could be mean
And I, I'll drink all the time
'Cause we're lovers, and that is a fact
Yes we're lovers, and that is that
Though nothing, will keep us together
We could steal time, just for one day
We can be Heroes, for ever and ever
What'd you say? »

Elle se trouva réellement idiote à ce moment là. La cendre tomba sur son lit, la main levée proche de sa bouche, les yeux écarquillées.

 « I , I wish you could swim
Like the dolphins, like dolphins can swim
Though nothing
nothing will keep us together
We can beat them, for ever and ever
Oh we can be Heroes, just for one day

I, I will be king
And you, you will be queen
Though nothing will drive them away
We can be Heroes, just for one day
We can be us, just for one day »

Elle allait en chialer. Les larmes n’arrivaient pas, mais des sanglots secouaient sa poitrine. Elle était presque en crise de panique, à regarder droit devant elle. Elle se sentait conne, et immature. Sale et seule. Sale et seule… Alors toute sa vie se résumait à regretter les gens qu’elle avait perdu? Se foutre en boule et vomir sa haine à tout le monde? Non. Car elle avait rencontré un « héros » et qu’elle lui avait dit qu’avec elle, il serait le « roi »… Si un dieu avait fait un destin, ça serait elle de choisir les prochains chemins. Elle se leva en enfilant son débardeur et sa veste en cuir. Elle prit Lobos avec elle ne le poussant de toute ses forces pour sortir dans la nuit noire.

 « I, I can remember
And the guns shot above our heads
And we kissed as though nothing could fall
And the shame was on the other side

Oh we can beat them, for ever and ever
Then we could be Heroes, just for one day

We can be Heroes
We can be Heroes
We can be Heroes
Just for one day
We can be Heroes
We're nothing, and nothing will help us
Maybe we're lying
then you better not stay
But we could be safer
just for one day
Oh-oh-oh-ohh, oh-oh-oh-ohh
just for one day »

Elle trottinait dans les rues du camp aussi vite qu’elle pouvait, le chien sur ses talons. Il s’était écoulé deux petites heures et elle se sentait tellement idiote. Elle espérait trouver Robin chez lui, et encore en vie et avec sa sale tronche encore entière. Elle montait les escaliers quatre à quatre avant d’arriver devant sa porte. Elle tambourinait aussi fort qu’elle pouvait.

- Robin, c’est Avalohn, ouvres-moi, ouvres moi s’il te plait !

Cette phrase ne servit pas à grand chose, puisque de son propre chef elle ouvrit la porte qui n’était pas verrouillé. Lobos s’engouffra en premier la langue pendante, pendant que la Bronxarde était sur ses traces. Elle alluma la lumière en fermant la porte avec son pied et se précipita vers le lit où un Robin vaseux ouvrait difficilement les yeux. Elle se pencha sur lui en secouant ses épaules violemment. Elle regardait autour si une fille ne se cachait pas pour pouvoir la virer à grand coup de talon dans les fesses.

- Alors voilà, j’adore tout ce qui est à base de citron, vraiment tout. Les tartes, le jus, le fruit, les sucreries, j’adore. Je parle couramment français parce qu’avec mon frère Roméo on voulait foutre le camp et partir là bas à Paris pour toujours, on aurait eu un appartement au dernier étage de Montmartre. Et… Et puis voilà quoi, merde !

Elle le secouait mais sa réponse était trop longue. Quelque chose n’allait pas. Elle continuait à le secouer de toute ses forces parce qu’elle aussi, à ce moment précis, elle avait besoin de lui. Elle se l’avouait. Elle se l’autorisait.

- Et je suis triste pour Franklin… Et j’ai besoin que tu fasses mes courses et que je te pique encore tes clopes parce qu’en faite, en faite tu vois, depuis que tu m’as trouvé dans le cinéma ça va, je vais bien… Ca va bien. Et je suis pas douée pour dire les choses, mais t’as pas le droit de me balancer dans la figure que tu t’intéresses pas à mon petit cul, parce que sans toi, ce petit cul il serait plus là, et… Et… Mais tu vas m’écouter sale petit con?!
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MessageSujet: Re: Mad dog feat Avalohn S. Inverness   Mad dog feat Avalohn S. Inverness EmptyJeu 12 Jan 2017 - 22:46
L’oubli, le néant brumeux et confortable ou les souvenirs s’emmêlent dans un chaos confortable. La douce euphorie d’enfin réussir a oublier l’horreur, la tristesse, la déception, la tension de savoir qu’a chaque faux pas ce n’est pas une simple mort qui guette les personnes que j’essaye désespérément de sauver malgré eux d’une terrible agonie.

Je plane complétement dans un autre monde ou je suis encore chez Logan, Eulalie cours partout elle joue avec Lobos, Franklin et Harvey sont dans le garage, et Skye rit en essayant de me piquer mes clopes.  

J’entends vaguement mon nom et un bruit sourd, on frappe à la porte. Avalohn ? c’est qui ça ? On dirait la voix de Skye. Je voudrais répondre mais je n’arrive pas, ou je n’ai pas envie. Je ne sais pas et je ne veux pas savoir. Si je commence à réfléchir ça sera la fin du doux engourdissement qui sonne la trêve avec la réalité.

Je crois que quelqu’un arrive, ça devrait peut-être me stresser.  J’essaye d’ouvrir les yeux, c’est Skye. Je ne suis pas sur de bien comprendre ce qu’elle fait là. Elle se penche sur moi, j’essaye de sourire, avant de me dire que j’aurais peut être pas dû prendre tout le sachet. Je me sens secoué. Elle me parle.

Le citron ? C’est vachement amere. Et en trouver maintenant. Elle a un frère, Romeo, comme dans la pièce ? Je ne sais pas trop où est la France mais je suis sur d’en avoir déjà entendu parler. C’est quoi Montmartre ? J’essaye de me concentrer sur ce qu’elle me dit même si ça me ramène dans une chambre froide et sinistre, et a un présent que j’essaye de fuir.

Non c’est une mauvaise idée, je me relaisse aller, mais elle me secoue encore plus, elle est têtue. Trop.

J’essaye de lui dire de me laisser de foutre le camp, mais je n’y arrive pas. Elle continu de parler, j’aime bien sa voix, j’aime son odeur… une partie de moi sait que si je l’écoute je ne serais plus dans le Vermont, je ne serais plus mini Logan, je serais quelqu’un que je n’aime pas, dans un monde que je n’accepte pas…

Elle prononce un nom, un qui sonne comme une injonction à mettre fin à la fête. Franklin. Je revois encore cet ado paumé que Bruce ne voulait pas. J’ai dû batailler ferme, comme pour Harvey, pour le vendre comme aide mécano et comme la relève s’il m’arrivait un truc. La tristesse n'est pas loin prete a revenir à la charge dès que la drogue se dissipera. Même si c'est dans un recoins de ma consciente bien esseulée, je sais que je payerai très cher cette évasion. Pour le moment seule la voix de Skye compte.

« Et je suis triste pour Franklin… Et j’ai besoin que tu fasses mes courses et que je te pique encore tes clopes parce qu’en faite, en faite tu vois, depuis que tu m’as trouvé dans le cinéma ça va, je vais bien… Ca va bien. Et je suis pas douée pour dire les choses, mais t’as pas le droit de me balancer dans la figure que tu t’intéresses pas à mon petit cul, parce que sans toi, ce petit cul il serait plus là, et… Et… Mais tu vas m’écouter sale petit con?! »

J’arrive a sourire, je ne comprends rien à sa logique, mais je note qu’elle va bien, et ça, ça me fait vachement plaisir. Enfin ce qui me ferait encore plus plaisir c’est qu’elle arrête de me secouer. Je l’attrape par la taille et la fait rouler dans le lit contre moi.
Je fais un effort pour articuler.

« il est... chouette… ton... p’tit cul. »

C’est naze, mais ça me fait sourire. Je me rends compte d’un truc. C’est qu’elle est dans mes bras et que ça ne me stress pas. D’ailleurs je ne suis plus sûr de savoir pourquoi ça devrait me stresser, tout ça c’est dans ma tête derrière une horrible porte avec écrit "Danger, do not enter".

Et je ne compte pas la rouvrir cette porte. Pas ce soir, pas maintenant. Je garde Skye blottie contre moi, la sentir vivante, ça me fait du bien. Même si elle est vraiment chiante… et que peut être qu’elle n’est pas vraiment là, c’est quand même merveilleux de croire qu’elle aurait pu revenir vers moi.

« Restes … avec moi… s’il te plait... même si je... ne... suis pas... Ethan... ».


J'ai dû mal a ne pas replonger dans les brumes de la drogue et du sommeil aussi confortablement installer.
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MessageSujet: Re: Mad dog feat Avalohn S. Inverness   Mad dog feat Avalohn S. Inverness EmptyJeu 12 Jan 2017 - 23:49
Après un long moment où Robin ne réagissait pas, il commença à soulever ses bras autour d’Avalohn, ce qui la surprit à moitié. Il la fit basculer à côté de lui, et elle enfouit son visage dans ses cheveux. Elle ne voulait plus bouger tant son besoin d'être là avec cet homme lui avait frappé l’arrière de la tête. Elle ne savait pas si c’était un moment de faiblesse ou simplement une illumination, mais elle voulait juste vivre le moment présent.

« il est... chouette… ton... p’tit cul. »

Il articulait mal, il avait chaud et suait énormément sous sa couette. Elle se demanda furtivement ce qu’il se passait, mais le sang dans ses tempes tapaient réellement très fort. Elle ne comprenait pas réellement pourquoi il fallait qu’elle soit là à cet instant précis, mais au moins elle en avait envie, et l’avait décidé. C’était son choix.

« Restes … avec moi… s’il te plait... même si je... ne... suis pas... Ethan... ».

Elle plaqua sa main sur la bouche de Robin instinctivement. Non, personne n’avait le droit de prononcer ce nom. Comment était-il au courant? Comment pouvait-il savoir qu’un Ethan avait fait partie de sa vie? Elle ne savait pas. Elle se raidit peu à peu dans les bras du jeune homme, en essayant de ne pas trembler. Il avait presque gâché le moment. Elle ne voulait pas se rappeler de ces moments avec son ancien amour, car ils étaient douloureux. Et tellement beaux. Elle se dégagea des bras de Robin et se tenait au dessus de lui, les cheveux lui tombant sur le visage.

- J’veux pas qu’tu parles de lui. Je vais rester parce que t’es ce que t’es, et que j’avais besoin de te voir. J’suis vraiment désolée de balancer des saloperies comme je le fais souvent. On m’a forgé comme ça et t’es l’premier à pouvoir le comprendre.

Elle enleva la main de sa bouche, en soupirant et cherchant son paquet de clope dans son blouson avant de l’enlever et le jeter par terre. Elle se mit dos au mur, à côté de là où Robin était allongé. Elle se l’alluma et tira une longue bouffée de fumée avant de plonger ses yeux dans ceux de son acolyte.

- Dis… Je t’intéresse hein? Même si j’approche de la trentaine et que j’picole comme un trou?

Elle tira sur sa cigarette comme elle respirait en écarquillant les yeux. Elle ne savait pas trop pourquoi elle était venue. À part qu’elle avait besoin d’un moment avec lui. Lorsqu’il était là elle comprenait quelque chose qu’elle ne saisissait plus depuis longtemps : il fallait qu’il reste avec elle, pour elle, pour lui, pour Lobos, pour eux. Parce que ce tandem tenait la route, et qu’elle ne pouvait plus se résoudre à rester dans une merde de solitude si noire et toxique.

- Tout ça pour dire que j’pourrais pas avancer si t’es pas là pour me faire chier, et vice versa. J’veux pas, j’peux pas être abandonné encore une fois. Tu comprends? Eh, dis… Tu comprends? Eh oh… Mais… On dirait que t’es complètement défoncé…

Elle prit sa cigarette en la calant entre ses dents et ouvrit un des yeux avec une main d’experte. Ses pupilles étaient dilatées, lourdes, et peu réactives. Il était bel et bien défoncé. Elle recula avec surprise en pointant son index, la cendre tombant de la cigarette sur ses vêtements.

- Q… Bordel de merde, qu’est ce que t’as foutu Robin? T’es littéralement pété ma parole !

En colère part son petit discours touchant et honnête qu’il n’avait surement écouté qu’à moitié, elle le secoua encore une dernière fois pour le réveiller un bon coup. Elle n’avait pas besoin d’un toxico de plus dans sa vie, et elle savait à quel point c’était facile de retomber dans la drogue avec une seule prise. Elle hésita à mettre ses doigts dans sa bouche pour le faire vomir et réactiver ses sens, ou le baffer deux trois fois pour stimuler son cerveau. Elle prit son visage entre ses mains en essayant de le tenir éveiller comme elle le pouvait.

- J’fais quoi moi maintenant avec toi? Hein?
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MessageSujet: Re: Mad dog feat Avalohn S. Inverness   Mad dog feat Avalohn S. Inverness EmptyVen 13 Jan 2017 - 7:02
Je suis si bien avec elle blottie dans mes bras, dans cet cette sorte de bulle douillette et chaude hors du temps et de la réalité que, lorsque Skye me fout la main sur la bouche avant de se barrer. Je ne comprends plus rien. Encore.

Je crois qu’elle me fait des excuses. Pourquoi ?

Parce qu’elle est écorchée vive ?

J’essaye de lui dire que c’est pas grave et que ca serait bien qu’elle retourne dans le lit, mais j’ai une main sur ma bouche. Ah oui c’est la sienne. Mais pourquoi elle me met la main sur la bouche ?

J’essaye de me redresser dans le lit pour au moins m’assoir pendant que je la regarde fouiner pour trouver uen cigarette. Cette fille va être responsable de la disparition des dernières clopes.

"Dis… Je t’intéresse hein? Même si j’approche de la trentaine et que j’picole comme un trou ?"


J’essaye de lui sourire. Ca l’angoisse à se point de savoir si je m’intéresse à elle? Comment elle peut penser qu'un mec normalement constitué ne puisse pas s’intéresser à elle? Elle va avoir 30 ans ? sans déconner, j’aurais dit 24-25 ans.

« T’inquiète… j’fais pas… mon âge non plus, ça te dit pas… qu’on en parle demain ? »

Je n’ai aucune idée de l’heure mais je me rends compte que j’ai vraiment du mal à parler. D’habitude ça me donne un coup de fouet, ça me rend pas aussi … marmotte. Peut être aussi que d’habitude je ne vole pas la came dans une poche douteuse d’un truc fait maison à tous les coups. Et puis d’habitude, je ne paye pas plusieurs semaines d’angoisses, de tensions extrêmes, et de nuits sans dormir.

Vite vite, faut balayer cette tentative de retour de la réalité. Tout ça, hop, derrière la porte rouge !

Manquerait plus que je sois défoncé et en prime déprimé et conscient ! Je reste a me concentrer sur Skye, en admettant que ça soir vraiment elle et pas juste une charmante hallucination. En même temps, elle s’excuse, elle est même gentille et ne m’a pas encore traité de connard.
Y’a une grande chance que je sois en plein trip.

Elle essaye de me dire encore un truc qui m’échappe. Elle ne veut pas être abandonnée… ? Ca me rend triste de l’entendre dire ça.

« Skye… je… jamais, plus jamais, c’est juré, tant que… je serais vivant… et que… tu m’auras pas dégagé pour de bon… tu seras plus seule… je... t’abandonnerai… jamais ok ?... même…même si ça veut dire… m’en prendre… plein la gueule… plus avoir de… clope… et m’la foutre… derrière l’oreille… »

Je lui avais déjà promis non ? sauf que c’était à la vraie et que je devais avoir l’air moins pathétique. Elle me fait sourire en me pensant pété.

« Défoncé… et pété aussi… p’être.. t’as vu… dans ma piaule… sans Sergei… »

Je la vois embêter de me voir dans cet état, je me sens miteux du coup et hésite franchement a me relaisser aller dans mon bien être. C’est qu’elle commence a être chiante cette vision.

Mais non, elle ne me laisse pas tranquille elle me chope le visage et veux que je lui dise quoi faire.

« J’sais po, Logan... m’aurait foutu douche froide ? mais… c’est juste une... dose… panique pas… je suis … clean… depuis 7 ans… »

Je la rattrape doucement part la taille pour essayer de la reprendre contre moi, dans la position où on a dû passer ses premières nuits ici, mais cette fois on est tous les deux sous la couette. Ce n’était pas confort mais ça la rassurait. Et là, je me dis qu’elle a besoin d’être rassurée.

« Restes juste… près de moi… et attends demain… pour me gueuler dessus… j’suis pas… en état. »


J’ignore avec une facilité déconcertante une partie minoritaire de mes neurones qui veut envahir ma tête avec ses banderole « panique à bord ». J’aurais bien le temps, quand ça ira mieux, de percuter que de dire le nom de mon tuteur me vaudrait d’être trainé en caleçon devant Bruce et d’avoir sa batte sous le nez... ou dans la tronche.
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MessageSujet: Re: Mad dog feat Avalohn S. Inverness   Mad dog feat Avalohn S. Inverness EmptySam 14 Jan 2017 - 18:15
« T’inquiète… j’fais pas… mon âge non plus, ça te dit pas… qu’on en parle demain ? »

Elle lui lança un regard noir. Le sang ne fit qu’un tour dans sa tête. Pour elle, c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Au beau milieu de la nuit elle était venue le voir car elle avait compris quelque chose, et maintenant qu’elle est là à laisser tomber sa fierté de Bronxarde, il lui disait d’en parler demain? Elle hésita à éteindre sa clope entre ses deux yeux pour lui laisser une jolie marque. Au moins en se regardant dans le miroir, il pourrait se rappeler de ne pas laisser passer une opportunité. Elle serra ses dents à son habitude pour ne pas céder à sa pulsion.

« Skye… je… jamais, plus jamais, c’est juré, tant que… je serais vivant… et que… tu m’auras pas dégagé pour de bon… tu seras plus seule… je... t’abandonnerai… jamais ok ?... même…même si ça veut dire… m’en prendre… plein la gueule… plus avoir de… clope… et m’la foutre… derrière l’oreille… Défoncé… et pété aussi… p’être.. t’as vu… dans ma piaule… sans Sergei… »

Alors pour lui, elle ne faisait que brailler, l’emmerder, et le taxer? Elle voyait presque rouge. Il ne savait pas combien d’heure elle avait passé en étant inquiète lorsqu’il était revenu complètement défoncé au camp avec Bruce. Combien de temps il était dans les vapes et elle était là, à lui tapoter le bras pour lui dire que ça allait aller. Combien ça lui coûtait de voir son chien trouver quelqu’un d’autre de plus sympa, de plus gentil, de plus agréable à vivre. Et aucun merci n’était sortit de sa bouche. Rien, que dalle, niete, fermez les rideaux et bonsoir. Elle refusa une bouffée de nicotine, les sourcils froncés.


« J’sais po, Logan... m’aurait foutu douche froide ? mais… c’est juste une... dose… panique pas… je suis … clean… depuis 7 ans… Restes juste… près de moi… et attends demain… pour me gueuler dessus… j’suis pas… en état. »

Il la chopa par la taille et la serra contre lui. Très fort. Sauf que cette fois ci c’était de trop. Défoncé ou non, clean ou non, elle allait lui faire passer un sale quart d’heure. Elle ne méritait pas à ce qu’on la coupe dans un élan de sincérité. Elle se débattait comme elle pouvait en jouant des coudes et des jambes. Si en plus il pensait à un autre garçon sous la douche alors qu’elle était là, il allait en voir de toutes les couleurs.

- Espèce de petit con de mes deux. Demain? Demain?! Mais tu te fous littéralement de ma gueule je rêve. Mon petit cul t’intéresse? Ah ouais je vois. Est-ce que t’es entrain de dire que j’ai un boule de mec? De « Logan »? Parce que là, là… Ah non, réveilles toi !

Elle plaça sa main où sa côte était cassée et appuyait dessus. Elle se mit à califourchon sur lui en saisissant sa gorge.

- Si tu t’endors je t’arrache toutes les dents une à une. Tu veux quoi à la fin bordel de merde?! Je viens ici en risquant de me faire prendre dans tous les coins par Greg et tu me dis qu’on attend demain? Demain? Et le pire, le pire de tout ça c’est que je suis ici parce que pour toi je ne suis pas qu’un corps. Je viens te dire en face à face ce qui fait de moi Avalohn Skye Inverness et tu me dis d’attendre demain?

Elle lui bloqua les mains au dessus de sa tête en se penchant sur lui, serrant ses jambes autour de sa taille.

- Tu vas passer la nuit à t’excuser ou alors à me prêter un minimum d’attention. Et si il faut que je t’arrache les yeux ou te pète d’autres côtes, je le ferais sans hésiter. Je vais pas te lâcher, je vais être pire qu’une « vipère ». Tu sais, ce mot qui me définit aussi bien ! Petit con, petit con, petit con !
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MessageSujet: Re: Mad dog feat Avalohn S. Inverness   Mad dog feat Avalohn S. Inverness EmptySam 14 Jan 2017 - 19:28
Une fois de plus, le réconfort et la chaleur du petit cocon dans lequel je me sens vacille. Mon esprit attiré par un sommeil bienvenu est à nouveau monopolisé par la voix de Skye.  Elle crie ? Pourquoi elle me crie dessus ? Qu’est-ce que j’ai encore fait ?

Je ne comprends plus. Ma vision d’une jeune fille tendre est devenue celui d’une tigresse prête à m’écharper. Je préférais celle qui me disait aimer le citron que celle qui me braille dessus et se débat comme si j’avais voulu lui faire du mal.

Elle n’a donc pas compris que je lui voulais pas de mal ?

Une douleur cuisante. Elle appuie sur ma cote. J’ai mal à en chialer et je ne peux étouffer un grognement de douleur. J’essaye de comprendre ce que Skye essaye de me dire. Mais un vent de panique se lève dangereusement dans ma tête et commence à balayer la pièce lorsqu’elle passe à califourchon sur moi tout en continuant à appuyer sur ma cote. Mon corps est peut-être anesthésié par la drogue, j’ai les réflexes d’un mollusque amorphe, mais par contre coté douleur… je suis toujours aussi stoïque et dans l’incompréhension la plus totale quand elle m’agrippe la gorge.

« Si tu t’endors je t’arrache toutes les dents une à une. Tu veux quoi à la fin bordel de merde?! Je viens ici en risquant de me faire prendre dans tous les coins par Greg et tu me dis qu’on attend demain? Demain? Et le pire, le pire de tout ça c’est que je suis ici parce que pour toi je ne suis pas qu’un corps. Je viens te dire en face à face ce qui fait de moi Avalohn Skye Inverness et tu me dis d’attendre demain ? »

Je n’ai pas le temps de bien mettre un sens sur chaque mot que j’essaye d’enregistrer qu’elle m’attrape les bras et me les maintient au-dessus de la tête, et là, tout bascule dans ma tête. La porte rouge s’ouvre et ce ne sont pas les souvenirs qui en sortent, mais moi qui tombe dedans.  Je ne suis plus dans ma chambre avec Skye, je suis au garage avec un biker qui essaye de me la foutre de force.

Cela me sort de la paralysie physique dans laquelle je m’étais douillettement installé, et, aussi brutalement que ma cote et la volonté de ne pas y repasser, je me dégage de l’entraide de cet ennemi, avec une facilité déconcertante. Mes doigts rencontrent la lame du couteau que je garde sous mon oreiller sans que mon esprit ne s’interroge sur la présence d’un oreiller et de ce couteau chez Dolan.

En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, il est sous moi, à ma merci, j’ai ma lame sous sa gorge. Une partie de moi lutte contre mon instinct d’appuyer sur cette lame. Pourquoi épargnerais-je ce type ? Pour qu’il revienne encore et encore, avec ses potes, pour qu’il me détruise, me fasse sentir à quel point je ne sais rien faire….

Alors pourquoi je ne devrais pas lui ouvrir la gorge pour qu’il se vide comme le gros porc qu’il est.

La réponse me laisse perplexe. Skye ?

Je mets un certain temps à me reprendre et fait un effort surhumain pour me calmer. Dès que je retrouve un minimum de contrôle je balance le couteau le plus loin possible et commence à percuter que je viens de manquer d’égorger Skye … ou Avalohn…. Je ne sais plus.

Je la maintiens néanmoins sous moi parce que je sens que ma cote n’a pas envie d’un nouveau massage tendre et féminin comme elle sait si bien les faire.

Lobos est debout et me lance un regard très inquiet. Bah bravo le chien, comment tu protèges bien ta maitresse!!! il aurait fallu me sauter à la gorge bordel de merde. La confiance que me témoigne cet animal me fait du bien mais m’inquiète aussi. Parce que je ne suis pas sûr de la mériter. J’ai été à deux doigts de faire de la merde.

Au moins je me sens moins comateux et j’ai les idées plus claires. Je suis essoufflé de cette lutte contre moi-même. Et c’est avec une certaine fureur que je lui dis:

« Avalohn Skye Inverness, qui rêve de citrons et de France, oui j’ai pris une sacrée dose, et puisque tu veux pas attendre demain, on va pas attendre demain. Je n’aime pas le citron, je ne suis jamais aller en France, et je ne suis pas sûr de savoir placer ce pays sur une carte. Je voulais juste avoir la thune pour faire un road trip en Harley sur la côte ouest… et à part ma sœur qui est morte sur un trottoir quand j’étais môme, je ne considère pas avoir de la famille de sang.»
C’est avec une pointe d’humour que j’enchaine.

« Et ça me parait compliqué de confondre t’on petit derrière avec celui d’un mec… »
Pieux mensonge vu qu'il y a quelques minutes elle avait le rôle d'un barbu dans mon délire…  Mince elle a dit Logan ? c’est moi qui est dit Logan ? Putain de vapeur de cocaïne !!! Je sais que je devrais noyer le poisson sur ce point là, mais ma tête ne fonctionne pas assez vite pour que je trouve un truc à dire d'intelligent pour éviter qu'elle ne fasse le lien avec le Fantôme.

En tout cas c’est assez sérieusement que je la regarde dans les yeux pour préciser.

« Par contre, j’ai eu des belles merdes qui me sont tombées sur le coin d’la gueule, alors ne m’entrave plus jamais, parce que ça me fait complétement pèter une durite. T’as déjà du bol à pouvoir me toucher comme tu le fais, je ne sais pas pourquoi toi tu peux, mais n’importe qui d’autre en aurait fait autant je l’aurais égorgé. »

Je ne sais pas si mon texte était censé lui faire peur ou pas, mais en parlant je me suis dangereusement rapprocher de son visage, et je crève d’envie de l’embrasser… Génial, je viens de lui expliquer que je suis un psychopathe dangereux et moi je pense à quoi là maintenant? Putain de drogue de merde. Je ne suis plus capable de penser correctement.

Je relâche ses mains, prêt à m’en prendre une méchante dans la cote.
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MessageSujet: Re: Mad dog feat Avalohn S. Inverness   Mad dog feat Avalohn S. Inverness EmptyDim 15 Jan 2017 - 4:02
La lame s’incrustait parfaitement sous la gorge d’Avalohn. Pris au piège comme un pauvre animal, elle suffoquait. Ce tranchant avait été créé pour elle. Toutes les formes du couteau épousait les courbes de son cou. Elle avait peur, mais le destin dictait qu’à ce moment précis, à cet instant intense, cet instrument devait arrivé sous sa gorge. En dessous de Robin, ses yeux fous de rage et de douleur étaient destinés pour elle. La poitrine de la Bronxarde se soulevait avec angoisse. Mais son visage restait silencieux. Il la dominait. Il était le roi sous la reine. Elle se cambra comme par réflexe, ouvrant délicatement ses lèvres pour respirer. Dans les yeux de Robin, la haine, le regret, la douleur se dessinait. Elle en était désolée, elle en souffrait.

D’un coup la froideur de l’objet qui pouvait la tuer vacilla dans la pièce. La lame rebondissait dans le vide, puis sur le sol de la pénombre. Elle inspira une bouffée d’air. Les yeux d’Avalohn le transperçait, le jugeait, puis le comprenait presque. Des vagues de sanglots lui transperçaient le ventre. Elle résonnait en lui comme elle avait pu le faire avant que l’Apocalypse commence.

« Avalohn Skye Inverness, qui rêve de citrons et de France, oui j’ai pris une sacrée dose, et puisque tu veux pas attendre demain, on va pas attendre demain. Je n’aime pas le citron, je ne suis jamais aller en France, et je ne suis pas sûr de savoir placer ce pays sur une carte. Je voulais juste avoir la thune pour faire un road trip en Harley sur la côte ouest… et à part ma sœur qui est morte sur un trottoir quand j’étais môme, je ne considère pas avoir de la famille de sang.»

Ces mots la giflaient, la transperçaient de haut en bas. Lui, cet homme, ce garçon, cet individu qui vivait, la comprenait et vice versa. Et pourtant elle était tellement différente de lui. Il n’aimait pas ce qu’elle était. Elle ne convenait pas à ses attentes. Elle pouvait comprendre… Et sans s’en rendre compte, elle se déchirait le coeur pour lui.

« Et ça me parait compliqué de confondre ton petit derrière avec celui d’un mec… »

Les lèvres pulpeuses de la Bronxarde se délivraient doucement, et les larmes tombèrent sur ses joues. C’était trop, c’était insupportable. Elle ne pouvait pas, elle ne pouvait plus. Le rythme de leurs respirations, ces regards de haine trop échangés, ses idées noirs de l’égorger. Elle pleura d’un coup, d’une sensation connue des beaux jours. Elle se libérait de tout ces poids qui l’avait tellement persécutés. Elle se sentait salée et impure, et pourtant…

Et pourtant… Comme une petite fille elle essuya ses joues trempées de tristesse. Elle pleurait, encore et encore. La faiblesse lui atteignait les veines, était dans son sang et se manifestait par tout les pores de sa peau. Elle enfonçait ses paumes dans ses pupilles pour se rendre aveugle de la beauté de la vie. De lui. Elle ne voulait pas voir le regard de Robin. Elle l’admirait, le détestait en même temps,

« Par contre, j’ai eu des belles merdes qui me sont tombées sur le coin d’la gueule, alors ne m’entrave plus jamais, parce que ça me fait complètement péter une durite. T’as déjà du bol à pouvoir me toucher comme tu le fais, je ne sais pas pourquoi toi tu peux, mais n’importe qui d’autre en aurait fait autant je l’aurais égorgé. »

Et ridiculement, pathétiquement, elle lâcha un bruit sourd. Un lourd cri d’entraide, qui voulait dire « aides moi, je t’en supplie, épaules moi. Je suis là pour toi, mais est ce que tu te rends compte que sans toi je serais morte? » Le coussin sous sa tête commençait à sentir les larmes de douleurs. Elle s’en foutait, qu’il ou elle ou lui l’égorge. Ses cheveux se gorgeaient d’eau et elle continuait à s’essuyer le nez comme une gamine. Elle pleurait parce qu’elle s’était énervée une fois de plus, parce qu’il l’avait agressé, parce que cette situation venait d’eux deux.

Elle avait vécu trop de situations similaires jusqu’à ne plus pouvoir ressentir de sensations à ce genre de scène. Et elle trouvait ça triste. Désolant. Nauséeux. Dégueulasse. Sale. Pourquoi, pourquoi elle devait être insensible à ce genre de violence qu’elle avait subit, autant avec son père qu’avec Fernando? Les coups, les menaces, les passages à tabac, les bleus autours de ses yeux. Elle méritait mieux que ça, elle méritait les yeux d’admiration, les yeux du mérite. Les yeux de désir et de passion. Et sous le coup de l’émotion avec Robin, son corps convulsa, comme les premières fois où il la tenait dans ses bras. Déchirée, limitée, seule et dévastée. Elle déposa ses mains sur son torse les yeux mouillés, le regardant les sourcils tristes, le visage déformé par la haine de vivre.

- Robin… Robin…

Elle hurla sa peine comme un loup et Lobos la suivit dans ce geste de désespoir. Il cria comme elle, la truffe vers le ciel, comme pour appeler ses troupes. Sa meute, c’était elle et il déchainait sa tristesse pour elle.

- J’peux plus, j’peux pas… J’veux plus qu’on soit comme ça, la j’ai b’soin d’ton corps contre moi. De ta peau, de tes joues, de tes bras et de ton ventre. J’veux pouvoir être hors de tout ça, de pleurer contre toi, mais c’est pas possible parce qu’à chaque fois…À chaque fois…

Elle passa le côté de sa main droite dans ses yeux humides avant de baisser le regard sur le collier qui trainait entre ses seins.

- À chaque fois je sais pas, y’a un truc qui me repousse et qui m’dit que non ça le fera pas,

Elle s’embrouillait, et regardait le plafond. Elle trouvait que le monde était tout petit et pourtant, avec sa force de pousser les murs, ils rétrécissaient sur elle. Elle étouffait et ses bouffées de vie venaient de Lobos et maintenant de ce pauvre con.

- J’vais m’attacher à toi, j’vais tenir à toi. Et putain si on venait me voir comme tu l’as fais aujourd’hui et qu’on m’disait « Écoutes, Robin il est crevé, il est devenu un de ces putains d’monstres » j’vais pas pouvoir me relever. J’vais pas pouvoir. Tu comprends ça…? Puis… Puis

Elle recommença à sangloter comme une petite fille, les mains plaquées sur son visage.

- S’il te plait, fais plus jamais ça… Fais pas ça, essayes pas de m’tuer. Si t’es l’seul être humain qui tient à moi malgré que tu sois défoncé, refais pas ça, pas comme mon père. Où alors fais le bien, vas y d’un coup histoire que je sente rien.
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MessageSujet: Re: Mad dog feat Avalohn S. Inverness   Mad dog feat Avalohn S. Inverness EmptyDim 15 Jan 2017 - 11:31
Je l’écoute, désarmé et blessé d’entendre tant de souffrance et de douteuse. Je la laisse vider son sac, dire les choses avec ses mots. C’est compliqué, elle est compliquée, sa vie est compliquée. Je comprends… malgré la fatigue, malgré la cocaïne, je pense entendre ce qu’elle me dit entre ses mots.
Je regarde Lobos qui gémit avec sa maitresse et croise son regard. Il semble s’apaiser en comprenant que je vais prendre le relai, que je vais prendre soin d’eux, qu’il peut se reposer maintenant.

Ses peurs, ses angoisses… je les connais trop bien. J’ai un maigre sourire en entendant qu’elle a besoin de moi. Je commence à comprendre ce qu’elle fait ici. Elle ne venait pas me hurler dessus, elle venait pour moi…

Avec douceur et beaucoup de précaution je lui prends les mains pour dégager son visage et lui caresse les joues aussi délicatement que mes doigts calleux habitués à la mécanique peuvent le faire. Je me sens grossier et brusque à côté de la fragilité qu’elle m’expose. Mais je comprends parfaitement ce que cela peut signifier pour elle de venir sans sa carapace de dur à cuir.

J’aimerais avoir la capacité de lui jurer que tout va bien se passer, que je ne compte pas me faire mordre, que je pourrai toujours veiller sur elle, que plus jamais je ne saurais pris d’une crise de panique… mais je n’ai pas envie de lui mentir.

Je me contente de me basculer sur le côté et de la prendre dans la garder contre moi, sans m’imposer, sans la forcer. Si elle veut se blottir elle peut, si elle veut me repousser, elle peut…
Je la regarde dans les yeux :

« Avalohn... » j’adore son nom, il est étrange, mais il sonne bien. Je sens que je vais le garder jalousement pour moi. « Je… moi aussi j’ai besoin de toi, a un point où tu n’as même pas idée, j’ai besoin de savoir que tu vas bien, de savoir pourquoi je me bats pour rester vivant, pourquoi je baisse pas les bras alors que ce monde me rend dingue… alors si tu veux bien donner une chance à un ancien toxico qui ne sait pas où est la France, qui aime les comics et qui ne peut pas te promettre qu’il ne finira pas par se faire tuer. Un type ne peut pas, non plus, te jurer qu’il ne pétera pas un câble à nouveau mais qui n’a confiance qu’en toi pour le calmer s’il part en vrille… j’ai vraiment envie d’essayer de profiter de ce qui nous reste de temps avec toi. Et si à un moment tu veux tout arrêter parce que tu le sens plus, on arrête tout ok ? »

Je lui caresse doucement le dos tout en parlant. Je sais bien que ne pas dormir avec tout ce que je me suis pris aujourd’hui et la sortie de ravitaillement prévue à la levée du jour, c’est carrément pas raisonnable de me payer une nuit blanche. Mais je m’en fous. Par contre il y a un truc qui va vite gêner et qui essaye de voir s’il y a de la lumière en dehors de mon boxer. En même temps je ne peux pas lui en vouloir en regardant Skye:

Je manque je me marrer et de gâcher ce moment en lui annonçant le plus simplement du monde :

« Par contre ma belle, si tu veux qu’on se fasse une nuit de papotage, va falloir soit que tu te décales un peu, soit que tu me laisses aller me verser un sceau d’eau froide sur la tronche… »
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MessageSujet: Re: Mad dog feat Avalohn S. Inverness   Mad dog feat Avalohn S. Inverness EmptyDim 15 Jan 2017 - 19:39
« Avalohn... »

C’était toute sa tête qui vibrait en entendant son réel prénom dans la bouche de quelqu’un. Depuis tellement longtemps on ne l’avait pas appelé comme ça. Et ça lui fit un bien fou, un bien incroyable. Elle se cala contre lui, les cheveux collés au visage et les yeux bouffis de larmes de crocodile. Sa tête reposait dans son cou et elle ramena ses bras tatoués contre sa poitrine, comme une enfant. Elle ferma les yeux, sentant des perles salées tomber de ses cils. Elle l’écoutait respirer, résonner, parler, être.

« Je… moi aussi j’ai besoin de toi, a un point où tu n’as même pas idée, j’ai besoin de savoir que tu vas bien, de savoir pourquoi je me bats pour rester vivant, pourquoi je baisse pas les bras alors que ce monde me rend dingue… alors si tu veux bien donner une chance à un ancien toxico qui ne sait pas où est la France, qui aime les comics et qui ne peut pas te promettre qu’il ne finira pas par se faire tuer. Un type ne peut pas, non plus, te jurer qu’il ne pétera pas un câble à nouveau mais qui n’a confiance qu’en toi pour le calmer s’il part en vrille… j’ai vraiment envie d’essayer de profiter de ce qui nous reste de temps avec toi. Et si à un moment tu veux tout arrêter parce que tu le sens plus, on arrête tout ok ? »

Elle soupira de fatigue en laissant traîner ces mots contre elle. Elle imprimait, et on ne lui avait presque jamais dit qu’on avait besoin d’elle entièrement, que ce soit son corps et son esprit en même temps. Elle se sentait encore plus triste lorsqu’il articulait « ce qui nous reste de temps ». Elle sentait les doigts de Robin parcourir son dos et un frisson lui parcourait l’échine dans ce geste doux. Elle renifla deux trois fois avant de se sentir réellement à l’aise tout contre lui. Sa chaleur commençait à lui donner envie de se coller encore un peu plus, un tout petit peu plus…

« Par contre ma belle, si tu veux qu’on se fasse une nuit de papotage, va falloir soit que tu te décales un peu, soit que tu me laisses aller me verser un sceau d’eau froide sur la tronche… »

Un silence régnait entre les deux protagonistes. Elle n’avait aucune envie de bouger, ni qu’il s’en aille. Elle avait enfin de quoi supporter une nuit de plus. Elle bougea sa tête de droite à gauche en appliquant ses lèvres dans le cou de Robin.

- Non, j’ai pas envie.

Elle appela Lobos qui vint sauter sur le lit et renifler Robin. Il se cala sur le bas ventre du jeune homme et enfonça sa tête dans la poitrine de la jeune fille. Ils étaient bloqués pour plusieurs heures, et elle savait pertinemment que la nuit allait se finir trop tôt. Elle suppliait la lune de durer un peu plus longtemps, les secondes d’avancer un peu moins vite. Ce genre de contact physique, elle n’en avait pas eu depuis des années. Et c’était plus qu’agréable de tenir quelqu’un contre elle, le pelage du chien chatouillant sa peau sucrée.

- Je sais que j’devrais pas t’poser la question mais.. C’est qui Logan? Parce que si t’es vraiment homo vaut mieux me l’dire maintenant… Ca m’évitera de penser que tu fantasmes sur mes seins à chaque fois que je passe chercher Lobos. Et si un jour tu trouves une autre dose… Ne la prends pas sans moi. J’ai été une petite toxico dans mon jeune âge aussi, et parfois la nuit en reprendre me ferait du bien.
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MessageSujet: Re: Mad dog feat Avalohn S. Inverness   Mad dog feat Avalohn S. Inverness EmptyDim 15 Jan 2017 - 20:28
Je la sens se détendre contre moi, j’imagine que c’est ça réponse. Dans le doute je vais me dire que c’est un oui. En fait, cet abandon serein aurait été parfait il y a quelques minutes mais là, franchement, je ne suis plus du tout, mais alors du tout, dans l’état d’esprit de dormir. Et plus elle se colle et pire s’est. Il y en a une qui est encore plus réveillée que moi et qui ne demande qu’à sortir de mon boxer pour aller faire connaissance avec ma voisine de lit.

Et forcement, Skye n’est pas décidée à me faciliter la vie, non seulement elle ne veut pas se décaler mais a priori j’ai pas intérêt à quitter le lit.

Notre salut, vient de Lobos. Avec tous ces rebondissements j’en avais presque oublié le 3e membre de notre réunion de famille. Et Lobos, trop heureux, de répondre à l’invitation de sa tentante maitresse, n’hésite pas une minute pour sauter sur le lit nous rejoindre pour jouer le rôle du chien de chasteté. Nouveau concept qui mériterait d’être breveté tant il est efficace.

En fait, ça me fait marrer de le voir tout joyeux. On pourrait presque l’imaginer content de constater que Skye et moi nous sommes réconciliés. Sans demander son reste il s’installe tranquillement prêt à roupiller avec nous. De ma main de libre je lui grattouille la tête avant de le laisser se reposer.

D’ailleurs, il y a une autre louve à cajoler à côté de moi. Je reprends mes caresses le long de son dos et de sa nuque. C’est agréable de la sentir enfin apaisée. Ça fait du bien de ne pas la voir en prise avec la colère.

Je ne pense pas dormir cette nuit, définitivement, mais en fait, j’ai vraiment envie de profiter de cet instant étonnamment calme. Pour la première fois depuis des mois, je ne me sens pas seul, je me sens ... juste bien. Alors peu importe si je le paye demain.

Sauf que très tranquillement Skye balance un tir de bazooka dans cette quiétude.

« Je sais que j’devrais pas t’poser la question mais... C’est qui Logan ? Parce que si t’es vraiment homo vaut mieux me l’dire maintenant… Ca m’évitera de penser que tu fantasmes sur mes seins à chaque fois que je passe chercher Lobos. Et si un jour tu trouves une autre dose… Ne la prends pas sans moi. J’ai été une petite toxico dans mon jeune âge aussi, et parfois la nuit en reprendre me ferait du bien. »

Merde.. merde.. merde.

Je me raidis et ma main arrête sa course paresseuse au milieu du dos de Skye. Je ne sais pas ce qui me perturbe le plus, que Logan revienne sur la conversation, qu’elle me pense gay, alors, qu’à cause d’elle je ne dois plus avoir de sang ailleurs qu’entre mes jambes, ou encore qu’elle me propose de prendre de la drogue aussi.
Je la regarde droit dans les yeux assez sérieusement. Dois-je lui mentir ? Après tout, Logan est un prénom courant, ne pas répondre serait plus suspect qu’autre chose. Et puis, peut-être qu’elle n’a pas encore entendu les autres parler de la bête noire de Bruce.

Et puis n’est ce pas un peu hypocrite de ma part d’être retourné à l’idée qu’elle aussi soit passé par la drogue, et donc le sevrage, et qu’elle veuille replonger après ma boulette de cette nuit. Que moi j’en prenne ça me parait gérable, mais elle, ça me choque. Je suis soudain moins sûr de moi sur le fait que ce n’est rien d’en prendre.

Je reprends mes caresses et arrive finalement à sourire en m’imaginant en couple avec Logan.

« Comment tu peux m’imaginer gay alors que t'imagine même pas à quel point je suis ... tendu là à cause de toi !! Et crois-moi je n’ai aucun doute sur le fait que tu sois une femme et qu’il n’y a pas que tes seins qui me plaisent quand tu viens chercher Lobos au garage. Franchement Avalohn t’a de ces idées. »

Je reprends un peu plus sérieusement et avec une pointe de nostalgie comme à chaque fois que je pense à lui, c’est-à-dire presque tous les jours.

« Logan, c’est le mec qui m’a sorti de la merde, des gangs, de la drogue… sans lui je pense qu’on n’aurait pas cette conversation. Il était grave dans la merde dans sa vie mais il a quand même ramassé un sale gosse bien con et a fait ce qu’il a pu… mais bon, en parlant de drogue ma petite dame, je pense que j’ai fait une putain de connerie ce soir, je… j’allais mal, et … non, comptes pas sur moi pour t’en filer. Franchement, tu te sentirais, toi, de te refaire un sevrage ? J’ai vraiment été débile de craquer ce soir. »

J’hésite a poser la question suivante. Je ne suis pas trop habitué à faire la causette a une nana dans mon lit. Encore moins quand cette nana a vécu à peu près la même vie que moi. En fait, il y a bien une question que j’aimerai vraiment lui poser, mais, même avec les brumes de la drogue, j’ai bien compris qu’Ethan serait un sujet tabou.

« Bon, je suis pas trop sur du genre de sujet de conversation qu’on peut lancer pour une nuit de chastes bavardages, j’imagine que de savoir comment toi, t’as reussi a te sortir de la drogue et si ça a été dur, c’est pas glamour, alors je me tate entre savoir comment Lobos et toi vous vous êtes rencontrés ou savoir s’il se pourrait que toi aussi t’es eu un regard appréciateur sur ma personne lorsque tu passais et repassais au garage. T’as des préférences ? »

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MessageSujet: Re: Mad dog feat Avalohn S. Inverness   Mad dog feat Avalohn S. Inverness EmptyDim 15 Jan 2017 - 23:33
« Comment tu peux m’imaginer gay alors que t'imagine même pas à quel point je suis ... tendu là à cause de toi !! Et crois-moi je n’ai aucun doute sur le fait que tu sois une femme et qu’il n’y a pas que tes seins qui me plaisent quand tu viens chercher Lobos au garage. Franchement Avalohn t’a de ces idées. »

Elle souriait en soufflant par le nez, crispant ses épaules et nichant son nez contre la peau de Robin.Ça lui faisait chaud au coeur que quelqu’un lui dise sincèrement qu’elle était encore fraîche et désirable. Arrivée il y a quelques jours, elle avait déjà une meilleure mine et remplissait enfin ses pantalons correctement. Elle s’équilibrait parfaitement et commençait à aimer l’idée de dormir sur un matelas confortable que sa cammionette. Repenser à son véhicule de fortune, elle eut une pointe de panique. Quand Robin aurait trouvé les pièces qu’il fallait pour réparer le van, elle devrait prendre la décision de foutre le camp ou de rester. Son coeur se serra à cette idée.

« Logan, c’est le mec qui m’a sorti de la merde, des gangs, de la drogue… sans lui je pense qu’on n’aurait pas cette conversation. Il était grave dans la merde dans sa vie mais il a quand même ramassé un sale gosse bien con et a fait ce qu’il a pu… mais bon, en parlant de drogue ma petite dame, je pense que j’ai fait une putain de connerie ce soir, je… j’allais mal, et … non, comptes pas sur moi pour t’en filer. Franchement, tu te sentirais, toi,  de te refaire un sevrage ? J’ai vraiment été débile de craquer ce soir.  »

Elle baissa les yeux et pensa à son ancien éducateur et père, Romwell. Elle comprenait la place que ce Logan avait pu avoir dans sa vie, car quelqu’un qui te tend la main et qui te sort de cette belle merde qu’on t’a donné à la naissance, ça n’a aucun prix. Les yeux d’Avalohn devint deux grands tous noirs où les souvenirs qu’elle gardait enfermées dans sa tête s’entrouvrit. Elle se rappelait, ça lui revenait. Cette sensation si délicieuse qui lui léchait avec ardeur les joues et le cerveau. Elle en dansait, en riait, en vivait.

- Les premières fois c’était pas moi. J’sortais avec Fernando, le type qui influait le plus dans notre gang. J’devais avoir quoi… Treize ans. On était à une soirée, j’crois que j’fumais déjà des clopes d’ailleurs. Il me prenait dans ses bras, on dansait ensemble, j’étais la fille la plus heureuse du monde. Il a prit un truc dans sa bouche et m’a embrassé comme on l’avait jamais fait. Sauf que ce qui l’avait prit c’était d’l’ectasy. Ensuite on a continué sur cette pente tout les jours, joint sur joint, puis les aiguilles, la cocaïne, les amphets. Ca m’rendait violente, insupportable, vicieuse. J’crois pas qu’j’ai été clean jusqu’à c’qu’on m’envoie dans le milieu carcéral. C’était quand j’allais en cours le pire. J’avais le manque et je détestais tout le monde.

Elle essuya le bout de son nez avec son poignet. Elle avait assez honte de ces périodes là, les souvenirs étaient présents mais il manquait quelques bribes. Elle avait des trous noirs. Des couleurs parfois lui revenaient en rêve, des odeurs, des visages. De son père, qui tapait encore et encore, de sa mère qui embrassait n’importe qui sur le canapé miteux qui lui servait de lit. Roméo qui la nuit allumait sa lampe torche et révisait encore et encore pour un jour avoir un meilleur avenir. Il était brillant, il était incroyable, son jumeau.

- « Bon, je suis pas trop sur du genre de sujet de conversation qu’on peut lancer pour une nuit de chastes bavardages, j’imagine que de savoir comment toi, t’as reussi a te sortir de la drogue et si ça a été dur, c’est pas glamour, alors je me tate entre savoir comment Lobos et toi vous vous êtes rencontrés ou savoir s’il se pourrait que toi aussi t’es eu un regard appréciateur sur ma personne lorsque tu passais et repassais au garage. T’as des préférences ? »

Elle prit le visage de Robin entre ses mains et caressa sa joue droite avec son pouce tatoué. Ils en avaient de drôles d’idées tout les deux. Maintenant qu’elle était là, elle se retrouvait comme une adolescente à flirter avec le garçon mignon du lycée, avec sa grosse moto et ses blousons en cuir. Elle planta ses yeux dans ceux du garçon, en se radoucissant un peu. Quoi qu’elle dise, quoi qu’elle fasse, il comprendrait.


- Ce clebs je l’aie découvert dans une pharmacie abandonnée en plein hiver. J’étais malade et je ne tenais plus debout. En entrant dedans j’ai cru faire face à une louve. Mais elle avait un joli collier rouge avec une plaque en or en forme de coeur. Elle était enceinte. J’ai attendu qu’elle mette bas pendant que je crachais mes poumons. J’ai bouffé les autres petits mais j’ai pas eu le coeur à l’cuir, lui. Tu sais, il m’a lancé ce regard… Le regard qui veut dire que tu viens de la merde, que ta vie sera faite encore de merde mais qu’au moins on sera deux. Il était tout petit. Pas plus gros que ma main.

Elle montra sa paume au jeune homme avec un sourire nostalgique et maternel.

- Aujourd’hui il est ce qu’il est. D’ailleurs il m’a ramené pas mal d’outils de ton atelier. Il en fait un tas en dessous de mon pieux. Et c’est vrai qu’Evah a raison d’un côté. T’es plutôt craquant quand t’es torse nu dans ton garage à bricoler tes dix mille choses. Il faudrait que… Que tu les récupères au plus vite.

Elle se surprit à se mordre la lèvre inférieur. Depuis quand elle ressentait de l’envie pour quelqu’un? C’était un luxe qu’elle ne s’accordait plus depuis des années. Mais là… Fallait-il vraiment en arriver là? Il avait tout de même tenté de l’assassiner il y a quelques minutes. Cette nuit était insensée, mais c’était leur chaste nuit.

- Et toi, dis moi ce qui fait que Robin est si spécial.
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MessageSujet: Re: Mad dog feat Avalohn S. Inverness   Mad dog feat Avalohn S. Inverness EmptyLun 16 Jan 2017 - 14:33
Je sursaute un peu lorsqu’elle me caresse la joue, je ne suis pas habitué à ces gestes mais c’est vraiment agréable. Je pense que c’est le genre d’attention auquel je pourrais vite prendre gout. Après ces heures de cauchemars, je goute enfin à une véritable quiétude, un moment de paix, pas artificielle du fait de la drogue et l’alcool, même si je sais que je suis encore sous leurs effets.

Au moins, ça m’aide à ne pas me poser les questions qui pourraient mettre en péril la sérénité de ce moment. J’évite donc de penser que Skye me laissera derrière elle tôt où tard. Elle a toujours été franche sur ce point précis. Que ce soit si un jour ce mec, Ethan, dont je ne sais rien hormis que je le hais déjà, se ramène, où parce qu’elle a décidé de se barrer quand son van sera réparé…

Elle et Lobos partirons….

Je me contente de l’écouter sur sa descente aux enfers. J’espère que ce Fernando a été bouffer lentement, qu’il a souffert de martyr avant de crever comme une merde et que c’est maintenant un moisi ridicule coincé dans un endroit sordide où il ne peut plus faire de mal à personne. D’instinct je la resserre contre moi non sans provoqué un mouvement agacé de notre chaperon velu qui n’apprécie que moyennement d’être dérangé dans son sommeil.

Je compatis avec lui quand je comprends qu’il a échappé à la casserole. Skye a fait ce qu’il faut pour survivre, je n’ai jamais été confronté à ce gère de situation. Je me garde donc de laisser mon "Isha amoureux des chiens d’avant que l’on ne soit réduit à vivre comme des bêtes pour gagner quelques jours de vie de plus" me guider dans mes pensées ou jugements. Je me contente de me dire que je suis heureux que ces deux là soient vivants et ici, avec moi, en cette fin de nuit.

« Aujourd’hui il est ce qu’il est. D’ailleurs il m’a ramené pas mal d’outils de ton atelier. Il en fait un tas en dessous de mon pieux. Et c’est vrai qu’Evah a raison d’un côté. T’es plutôt craquant quand t’es torse nu dans ton garage à bricoler tes dix mille choses. Il faudrait que… Que tu les récupères au plus vite. »


Je ne peux retenir un sourire en entendant cette phrase. C’est peut être pas un aveu tel que je l’aurais espéré, mais je sais que c’est déjà énorme pour ce petit bout de femme qui me traitait de connard il y a quelques heures. Je ne peux m’empêcher de lui lancer sur un air taquin.

« Ah oui ? Comme ça Evah me trouves craquant ? Intéressant.»
Avant qu’elle ne sorte les griffes, j’ajoute vite, avec un clin d’œil :

« Dommage pour elle que je préfère sa copine. Pour mes outils, tu me les mets de côté dès que je rentre de mission de ravitaillement je me ferais un devoir de passer les prendre dans ta chambre. »

Et je ne compte pas les ramener au garage rapidement.

« Et toi, dis-moi ce qui fait que Robin est si spécial. »

Je manque d’éclater de rire en lui répondant : « Je ne sais pas mon humour, mon corps de rêve ou le fait que j'arrive a te trouver des clopes régulièrement? »

Avant de me reprendre et de bouger, obligeant Lobos à quitter sa position de chien de chasteté pour se replier sur nos pieds. Je suis repasse légèrement au-dessus de Skye, qui ne peut plus vraiment ignorer la tension que je dois gérer.

Ma mains se fait plus aventure dans mes caresse et commence la découverte timide de son ventre.

« À moins que ça vienne du fait que j’ai une personne encore plus spéciale dans mes bras. »

Je dépose un très léger baiser sur le coin de ses lèvres. Je n’ai jamais fait ça, comme je n’ai jamais eu une nana dans le même lit que moi pour juste des câlins. Ça aurait été n’importe qui d’autre, en imaginant que je ne l’aurais pas égorgée avec ma crise de tout à l'heure, elle serait déjà passée à la casserole et renvoyer vers ses pénates.

Là, non pas que je n’ai pas une envie monstrueuse de faire l’amour à Skye, je prends aussi beaucoup de plaisir à juste être avec elle et me comporter comme un ado pré-pubère de 12 ans. Je ne peux m’empêcher de lui déposer un autre baiser avant d’ajouter :

« Avalohn, j’ai une proposition pour toi, il fait bientôt jour et je ne vais pas tarder à devoir y aller. Ça te dirait pas de rester ici pour te reposer avec Lobos ? Je préviendrais qu’on ne doit pas te déranger à moins d’une grosse urgence ou pour t’apporter de la bouffe. Et dès que je rentre je te trouve en pleine forme et on reprend nos conversations ? »

J’ai presque peur qu’à la fin de cette nuit, la parenthèse se referme, que Skye me haïsse de nouveau.

Finalement ce rail de cocaïne pourra être une bénédiction pour que j’enchaine avec la mission de ravitaillement. A moins que ça soit elle, la bénédiction. En tout cas je suis motivé pour ne pas trainer pour ramener de la bouffe et rentrer au plus vite.
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MessageSujet: Re: Mad dog feat Avalohn S. Inverness   Mad dog feat Avalohn S. Inverness EmptyLun 16 Jan 2017 - 15:16
« Ah oui ? Comme ça Evah me trouves craquant ? Intéressant. Dommage pour elle que je préfère sa copine. Pour mes outils, tu me les mets de côté dès que je rentre de mission de ravitaillement je me ferais un devoir de passer les prendre dans ta chambre. »

Elle voulait se débattre, sortir, tambouriner chez Evah et lui dire ce qu’elle pensait du petit cul de Robin. Mais non. Elle ravala sa haine et clignait des yeux. Il allait partir dans quelques heures, reprendre ses outils et la haine reviendrait à grand pas. Alors même les prières et le supplications ne feraient pas durer la nuit plus longue. Elle en mourait d’envie, mais on ne contrôlait ni le temps ni les autres.

« Je ne sais pas mon humour, mon corps de rêve ou le fait que j'arrive a te trouver des clopes régulièrement? »

La main de Robin caressait son ventre lisse pendant qu’il la regardait. Elle souriait, un peu penaude, pas réellement habituée à ce genre de situation. Elle était un peu rouillée au niveau de la tendresse. Et si elle laissait le démon sortir de sa cage qui se trouvait dans sa tête, Robin ne pourrait plus jamais sortir et serait ligoté, pieds et mains liés pour le restant de sa vie.

« À moins que ça vienne du fait que j’ai une personne encore plus spéciale dans mes bras. »

Elle ne disait rien et profitait du contact au coin de ses lèvres. Elle sentait bien sa tension sexuelle grimpée au plafond et secouer les barreaux de sa cage. Elle restait impassible et pourtant ça explosait comme des petites bulles dans son corps. Robin tournait en boucle devant ses yeux et elle serra sa mâchoire.

« Avalohn, j’ai une proposition pour toi, il fait bientôt jour et je ne vais pas tarder à devoir y aller. Ça te dirait pas de rester ici pour te reposer avec Lobos ? Je préviendrais qu’on ne doit pas te déranger à moins d’une grosse urgence ou pour t’apporter de la bouffe. Et dès que je rentre je te trouve en pleine forme et on reprend nos conversations ? »

Elle secoua la tête en souriant. Elle sentait qu’il avait aussi envie d’elle, mais ils ne pouvaient pas se permettre des écarts en cette période là.

- Je vais rentrer chez moi. On n’va pas non plus s’étaler chez l’un l’autre. Puis si je reste… Ca va mal terminer.

Elle saisit la peau fine du cou de Robin entre ses dents. Elle commença à l’embrasser avant de laisser un suçon visible.

- Bon ravitaillement et ne ramènes pas un autre petit cul qui pourrait me remplacer. Ça serait dommage de ne pas en profiter plus que ça.

Elle se dégagea des bras de Robin en remettant son blouson et sonnant son chien à moitié endormi. Elle attacha ses cheveux en une queue de cheval avant de se repencher sur le jeune homme.

- Reviens en vie, tu vas presque me manquer sinon.
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