Arme : Un couteau de chasse assez gros qu'elle a mit du temps à maitriser. Elle l'a trouvé sur un mort pas encore vivant.
Objets utiles : aiguille, une bobine de fil. C'était sympa quand elle a du se recoudre.
Objets rares : une couverture, pas de contraceptifs, les morts c'est pas son kiff, pas une machine à laver, trop lourd, bon je continue de chercher. (je serais franchement nulle si irl ça arrivait..) une lampe de poche qu'on actionne à manivelle, un miroir.
Véhicule : elle avait une moto mais a du l'abandonner après une attaque. sa cuisse s'en souvient, elle a sauté.
Possessions personnelles : elle trimbale dans sa culotte - riez pas c'est pas facile de pas la perdre - une photo de son "ex". Quand elle oublie ce qu'elle est venue chercher. Un vieux briquet qui ne marche pas mais qui appartenait à son père. SA virginité ah non ça on est passé par là.

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Eliza peut être aussi charmante que redoutable, et pour le coup, dans son job passé, elle en avait besoin. Elle ne se laisse pas archer sur les pieds et place un masque de glace devant son visage. la réalité est bien moins arrogante ou manipulatrice qu'il n'y parait.  Elle peut être aussi douce qu'elle est acerbe, aussi adorable qu'elle est chiante. Derrière les faux semblant on a une femme qui a fait son chemin pour ne pas être prise pour la gourde de service mais qui essuie les assauts comme n'importe qui d'autre. C'est une active, pas une passive et bien vite, le boulot commença à peser lourd sur ses épaules, c'est là qu'elle s’intéressa aux courses. Tombait bien, papa était pilote. C'était la file à papa, mais plus dans le genre le fils qu'il aurait pu avoir. Pas non plus garçon manqué mais pas fifille non plus. elle aimait autant mater bridget jones qu'on bon fast and furious. Avec les hommes elle a toujours joué, jusqu'à ce qu'elle ne joue plus. C'est facile de jouer les dures à cuir, plus difficile d'avouer qu'on est amoureux. Au boulot comme au volant, elle se dépasse et aime l'adrénaline. Elle adore aussi les sports de combats mais n'a plus vraiment le temps alors elle fait mumuse dans son garage. Enfin, faisait. Depuis que le monde n'est plus franchement ce qu'il était elle est devenue plus sombre, moins enjouée, et définitivement plus méfiante. Il lui arrive tout de même de prendre des risques inconsidérés, mais les risques sont plus dangereux qu'avant. Ayant du se battre pour pas crever, seule, elle a prit de la gamelle et n'a plus du tout l'air de la femme qu'elle l'a été, bon faut dire que entre prendre un bain et courir, elle a vite fait son choix.

- Diiiiiiiiiiis tu me fais des couettes ? - Dit une des copines de ta classe qui s'est incrustée pour une soirée pyjama. Tu ris et tu t'exécutes, tu commences à tresser quand tu comprends trop tard qu'on vient de te sauter dessus. Nul autre que le ptit blond que tu te trimbales depuis tant d'années à présent. Vous êtes pas ensemble, mais pas moins soudés. Il a juste des idées farfelues pour te surprendre. Tu ris pourtant, à sa connerie, toi sur le lit, sur le dos, lui au dessus de toi avec son grand sourire d'idiot. La copine rit aux éclats et une bataille de coussins dégénère. Tu tuerais pour ces moments là, parce qu'aujourd'hui, c'est juste du passé. Tu sais que ce genre de sourire, tu le verras plus. Que la vie est devenue une bataille constante, et que tu ne dois faire que survivre. Pourtant ce sourire là, tu l'as pris en photo, et tu l'as gardé, et tous les autres aussi. Parfois, ça fait du bien de se rappeler que ces moments ont existé, ou on finit par penser que tout ceci était un rêve, ton présent, la réalité.

- Elle est amoureuseeeeeeeeeeeeee - Le regard qui se fixe sur le visage de l'autre crétin, la main qui se tend, et  qui tape dans l'épaule. - Vas y joue, tu vas finir par te cramer. Je t'ai dis, pas tes affaires. - Manque de bol l'autre avait sourit, t'avait regardée, et t'avais rougi comme une débile. Tu détestais l'idée d'être aussi cruche, mais tu finissais par te reprendre assez vite, même s'il savait, qu'il n'en était rien. la dure à cuire au tribunal fondait sous la neige au soleil des yeux bleus du blondinet. Toute façon tu pouvais pas franchement nier que tu aimais qu'il pose ses mains un peu partout. Mais l'autre voulait juste voir s'il allait s'en prendre une ou pas. Fallait toujours tomber sur des idiots qui voulait te descendre, te faire passer pour la godiche. Et tu réagissais au quart de tour. Tu savais aussi que ça servait à rien de l'encourager cet idiot, et puis, t'avais mieux à faire, une course.

T'avais imaginé ce moment, mais tu pensais pas à ce que ça te ferait. Tu essayais de penser aux risques qu'il avait pris, mais ça servait à rien, ça te ferait un vide, tu pouvais toujours te mentir à toi même, tes larmes te trahissaient déjà. T'avais tapé dans le mur comme une idiote, enfin, tu avais touché à côté, le miroir. Tu regardais le sang couler de ta main sans réagir. Une de tes potes était rentrée et avais cessé la mascarade. T'avais une cicatrice sur ta main à présent, qu'il t'arrivait de regarder parfois, de passer le doigt dessus. Tu avais maigri tant que tes amis ont fini par t'inviter souvent à manger, t'as fini par recommence à te goinfrer et à avoir un poids plus ou moins correct. Assez pour qu'on arrête de te parler d'endroit pour l'anorexie. Ton travail et tes passe temps ont fini par te faire penser à autre chose que lui.

Et puis tu l'a rencontré, elle, elle t'a fait oublier tes mésaventures un temps, et puis tes démons sont revenus te hante et tu as pris une décision. Tu ne laisserais pas ta connerie t'empêcher d'être avec lui. T'as pris tes affaires, sous les yeux de ton père, t'as préparé tes valises. Il t'a pas retenue, il savait que t'avais besoin de lui, plus que tu ne t'étais autorisée à penser. T'avais pris le départ, et t'avais fini par arriver là bas. Ce là bas qui deviendrait ton enfer.

Tu a mis un certain temps à piger ce que tu voyais dans la vidéo. Tu n'y croyais pas mais tu t'es vite rendue à l'évidence lorsque tu es tombée sur ces bestioles. Les premières fois, tu fuyais, jusqu'à ce que tu sois complètement lessivée et là tu te cachais, respirant à peine. Tu as remaigri car pas vraiment le genre à savoir te trouver à manger par toi même. Il t'a fallu un mois environ pour ne pas trop mourir de faim, trois pour chasser comme il faut, le deuxième mois tu ratais des trucs et tu finissais par choper des animaux blessés. Après ça, tu mangeais pas à ta faim mais tu n'allais pas mourir, enfin, tu tentais de t'en convaincre.

T'étais plus franchement la même et les cicatrices, mêmes minimes s'accumulaient. Même s'il te revoyait, il mettrait du temps à te reconnaître. Il était loin le temps où tu étais sexy et portais des vêtements affriolants. Le maquillage aussi c'était avant. Les morts s'en foutent royal que tu sois sexy, ils veulent te manger. Tu as tout de même rencontré des gens pendant ta période seule, mais tu n'es restée avec personne. Et puis tu as finis par le retrouver, dans un sale état, et méconnaissable. Tu imaginais des retrouvailles poignantes, tu as eu que dalle. C'était tendu et pas franchement ce à quoi tu t'attendais. Vous vous évitez, vous parlez à peine et plus ça va et plus la tension monte.