Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
Après trois ans et demi de bons et loyaux services, In Your Flesh passe en forum semi-privé autogéré. Les tâches administratives sont réduites au minimum, les inscriptions filtrés et les validations supprimées. Nous vous proposons plusieurs zones de RP différentes, dans lesquelles les intrigues sont gérées par les membres sur la base du volontariat et où chacun peut RP librement en suivant seulement une trame commune.
Sujet: La femme est une louve pour la femme Lun 23 Jan 2017 - 16:00
8 Novembre 2015
« Harvey, putain, mais c’est quoi ça ? et non c’est pas des portes canettes !!!!»
Harvey me regarde d’un air penaud quand je lui montre le joint de culasse qu’il a juste oublié en remontant le moteur de la Ford sur lequel il fait n’importe quoi depuis ce matin.
« ben.. heu… je vais démonter alors ? -Bordel oui !! Notes si t’as des doutes ou appelles-moi Putain! Mais là, si un mec roule avec ça, le moteur et dead et nos tronches avec ! »
J’aime ce gosse mais il me rend dingue à pas faire gaffe. Je me suis battu pour qu’il soit épargné, en permettant à Bruce d’en faire ma relève. Mais il a dû mal à rester concentré et je crois que la mécanique c’est pas vraiment le truc qui le fait vibrer. J’ai un peu de mal à comprendre que l’on puisse ne pas s’intéresser au moteur mais Harvey me prouve tous les jours que les gouts et les couleurs ça ne se discutent pas.
Si je crève il aura intérêt à se secouer et faire plus attention, car il n’est pas encore prêt à travailler seul et il me donne du rab’ de boulot plus qu’il ne m’aide. Heureusement il a quand même assuré quand on a réussi remettre de l’électricité dans l’usine.
Je le sens presque plus à l’aise à courir après les poules avec Skye qu’a démonter des moteurs ou nettoyer des bougies avec moi.
Je le regarde, il a l’air crevé lui aussi. Pour le protéger de Jack et William, je lui mène la vie dure, comme pour Skye. Il faut vraiment que je trouve vite une solution.
Je lui ébouriffe les cheveux comme je l’aurais fait avec Eulalie.
« C’est pas bien grave, recommence calmement. C'est comme ça qu'on apprend»
Je le laisse tranquille, les connards sont partis en exploration. On peut souffler quelques heures sans que je colle tout le monde ou que je fasse flipper l’équipe.
J’ai même laissé Boris faire une sortie avec les autres. L’excuse de l’installation ne tiendra pas des siècles non plus. Il faudra bien que je sorte moi aussi bientôt. Mais laisser Skye et Harvey ici à la merci de ces tarés de violeurs me terrorise.
Je me sens le besoin d’aller voir si ma louve va bien.
Je sors donc du garage affronter le froid glacé de cet fin d’automne à Detroit. Heureusement que j’ai réussi à relancer l’électricité, parce que sinon, avec la flotte pas loin, pas sûr qu’on aurait passé l’hiver si les températures continuent de dégringoler autant.
Je ferme mon blouson de mini Bruce et met mes mains dans mes poches. Il n’y a pas beaucoup de monde dehors avec ce froid. Le peu que je croise baissent la tête et me salut avec le respect de ceux qui ont peur. Les rumeurs enflent comme quoi je préparerais un règlement de compte contre des gens qui me feraient chier. Personne n’a envie de se prendre une vendetta du fils de Bruce, avec potentiellement le papa pas loin. C’est le seul truc que j’ai trouvé pour court-circuiter les alliances de mes anciens bourreaux. La mort de James m’a finalement servi. Maintenant on s’imagine que je suis capable de tuer sur un coup de tête.
Je passe pas loin du poulailler, visiblement ma louve n’y est pas. Tant mieux, je préfère la savoir au chaud à l’intérieur que de risquer de tomber malade ici.
Je vais vers ce qui sert de bar, si elle n’est pas là, c’est qu’elle doit être à l’infirmerie à côté du garage. J’aurais peut-être dû commencer par là. J’ai tellement fait chier pour qu’elle puisse avoir son coin médical à côté de moi. J’ouvre la porte du bar. On sent bien que l’endroit est grand et que pas mal d’équipes sont en vadrouille ou montent la garde, c’est pratiquement vide.
Ca n’empêche pas que mon arrivée semble "légèrement" plomber l’ambiance. Les gens n'ont plus avoir grand-chose à se dire et les verres sont la source de longs regards contemplatifs.
Suis-je vraiment devenu un monstre à leurs yeux ?
« Hey ! Robin ! »
Je me retourne un peu surpris qu’on me parle aussi "directement".
Je vois Evah, la super copine rouquine de Skye assise a une table avec une blonde, Christina je crois, ou Lina… bref je ne sais plus. Je crois que je l'ai déjà vu trainer avec Skye aussi.
« Tu viens prendre un verre avec nous ? »
La blonde visiblement n’a pas froid aux yeux. J’hésite. Et puis après tout pourquoi pas. Je ne prends jamais le temps de parler avec Evah. Après tous elle a pieuté presque une semaine dans ma chambre pour échapper à Greg avant l’arrivée de Skye et elle est presque tout le temps avec ma femme. La blonde par contre.. je ne sais pas, mais les filles s'entendent bien a priori.
Même si je n’ai pas beaucoup de pratique des couples, j’imagine que ça ne pourra que faire plaisir à ma louve que j’essaye d’être sympa avec ses copines.
Je m’assois donc entre les deux nanas pas bien à l’aise. Et comme je suis un as pour faire la causette, je démarre magnifiquement la conversation sur un sujet qui prouve que je m’intéresse à leur tronche.
« Vous savez ou est Skye ? »
La blonde explose de rire comme si je venais de dire la blague de l’année. Evah se contente de sourire en me voyant un peu déstabilisé par la situation.
« T’es trop mignon mon Robin »
Je n’aime pas trop le « mon » mais je me contente de prendre la bouteille qui traine sur la table, et, sans demander un verre je bois en grognant. « Evah, ça te fait pas drôle quand même que ton ex couche avec ta patronne ? En tout cas Robi, dès que tu te lasses de la tatouée et que tu as envie de gouter à une vraie femme, fais-moi signe… »
Evah a l’air gênée. On a jamais rien fait ensemble, il y a bien eu une incompréhension de ma part quand elle a fini dans mon lit, mais dès que j’ai compris qu’elle était juste désespérée et qu’elle avait peur de me dire non, tout s’est fini avant de commencer. J’ai fait du camping par terre le temps qu’il fallait pour que Greg la lâche définitivement. Du coup c’est vrai qu’officiellement c’est une ex..
Par contre, je n’aime pas trop la façon qu’elle a de parler de ma femme. Et j’ai vraiment envie de la baffer.
La blonde qui aggrave son cas me prend la bouteille des mains pour boire d’une façon qu’elle pense peut être sensuelle. Je ne sais pas trop si je dois la remettre en place ou pas. A mon avis c’était pas une bonne idée de m’arrêter à leur table.
Je n’ai pas le temps de me barrer qu'elle fait le pire truc qu’elle peut faire: elle se penche sur moi, m’agrippe le bras et me colle en murmurant contre mon oreille avec un petit sourire un truc que j’écoute a peine sur le menu de ce qu’elle veut me faire dans un lit ou ailleurs, je m’en fous. Je me raidi instantanément et j’ai déjà le couteau planqué dans ma manche qui arrive dans ma main.
Mais l'inconsciente aggrave son cas et me fourre sa langue au fond de ma bouche avant que j'ai pu lui conseiller de se barrer.
Sujet: Re: La femme est une louve pour la femme Lun 23 Jan 2017 - 17:18
Avalohn était affalée sur son bureau dans l’infirmerie. Son cou lui faisait mal depuis que Logan lui avait presque coupé la trachée. Elle avait eu une nuit difficile à être déçu et choqué par la journée de la veille. Elle avait accroché un bandage avec des compresses pour éviter une infection, mais dès qu’elle bougeait sa tête, une grimace de douleur lui tordait le visage. Ses yeux étaient fermés et elle dormait presque. Il n’y avait personne à soigner ni à conseiller, puisque tout le monde était de sortie. Elle s’ennuyait fermement. Lobos était à ses pieds, mordant dans un jouet que Robin lui avait ramené il y avait longtemps. Il n’arrêtait pas de couiner et ce bruit l’insupportait. Mais elle était trop fatiguée pour lui donner un coup de pied.
Elle ronfla une ou deux fois avant que quelqu’un déboule dans son infirmerie, en criant son prénom. C’était Harvey. Elle ne l’avait pas vu depuis avant-hier et il était tout content de la retrouver. Elle releva la tête, essuyant son visage endormi. Elle cligna des yeux et il se précipita dans ses bras, la faisant basculer sur sa chaise de fortune.
- Skye !
Il fourra son nez dans sa poitrine en la serrant contre lui. Elle essaya de le repousser mais son emprise était redoutable, elle grogna en tapotant son épaule, un sourire en coin sur son visage.
- Ouais, Harvey… Salut. Quel accueil…
Il lui parlait de sa journée d’hier, du fait qu’il avait dormi dans la chambre de Boris, qu’il s’était bien occupé du chien, que Robin venait de l’engueuler, mais qu’il était sur de s’améliorer de jour en jour, que… Blablablah… Il était surexcité. Et sa bonne humeur rendait Avalohn maussade. Lorsqu’il quitta ses bras et qu’il lui apprit que son petit-ami la cherchait. Elle se leva en tapotant maladroitement le crâne d’Harvey en le remerciant, lui demandant de prendre Lobos avec lui.
Dès qu’il avait prononcé son prénom, le corps de la jeune femme s’enflamma. Elle avait envie de lui. Terriblement. Ça lui démangeait les mains, les jambes, la poitrine, le ventre. Elle était en colère contre lui, et elle n’avait plus la force de l’engueuler, comme la nuit dernière. C’était trop. Elle voulait simplement s’éclater, et elle en avait marre de ne pas pouvoir le toucher comme elle le voulait. Elle le voulait à elle toute seule, elle lui avait bien fait comprendre que maintenant il l’appartenait. Elle quitta son infirmerie en trombe, remettant son blouson en cuir sur ses épaules, attachant ses cheveux en un chignon maladroit. Elle tourna dans l’usine pendant une bonne dizaine de minutes, demandant à chaque petits rats si ils avaient vu son cher petit cul. Elle n’avait pas le temps de dire « bonjour » ou « merci ». Elle s’en foutait littéralement des autres, ce qui comptait c’était qu’elle prenne Robin par la main, qu’ils aillent s’enfermer dans la chambre et passer à l’acte. Tant pis des risques, des problèmes, de tout. Ce qu’elle voulait c’était prendre son pied, parce que ça faisait trop longtemps. Elle voulait tout oublier sous la couette, sur l’oreiller, dans la douche et contre un mur.
Elle passa la porte du bar de fortune en s’arrêtant, entendant une bribe de conversation qui la dérangeait. La voix nasillarde de Lina hurlait son petit rire de garce.
« ...Robi, dès que tu te lasses de la tatouée et que tu as envie de gouter à une vraie femme, fais-moi signe… »
Concrètement, la tatouée c’était Avalohn. Elle le savait, elle était recouverte d’encre et c’était la seule à être autant marqué dans tout le camp. Elle tourna la tête vers la table où elle entendait la conversation, le petit « Robi » bien calé entre deux jeunes filles. Evah était là, dans un malaise qui pouvait se lire sur son visage, et Lina, la grosse blondasse qui la saoulait à la suivre partout. Depuis le début où Avalohn était arrivée, Lina lui collait au derrière en lui faisant du lèche-cul comme pas permis. Elle entraînait souvent Evah à faire des conneries, ce qui dérangeait la Bronxarde. Mais là, la goutte était de trop. Elle buvait comme un trou une bouteille douteuse, d’une façon qui se voulait aguichante. Elle se pencha sur Robin, lui murmurant quelques mots avant de foutre sa langue dans sa bouche.
Avalohn grogna comme un loup, atteignant la table en deux-trois enjambées, saisissant les longs cheveux blonds de la jeune fille. Elle la tira de toutes ses forces, tapant de son pied gauche un des pieds de la chaise. Lina bascula et tomba le cul à terre, essayant de contrôler la situation en hurlant le deuxième prénom d’Avalohn.
La Bronxarde la traîna au milieu de la pièce, en la tenant fermement. Un silence de plomb s’abattait dans la pièce, et malgré sa voix abimée par l’étranglement de Logan de la veille, elle prit la parole.
- Alors Lina, on veut jouer? On va jouer. Tu sais à qui tu te frottes et je sors les crocs. Ce qui est à moi, est à moi. Alors je vais te faire imprimer le truc : Le mec là, c’est le mien. Le mien, ça veut dire qu’on y touche pas.
Elle lâcha les cheveux de la blonde, en lui foutant sa chaussure dans le ventre d’une façon peu sympathique. Elle passa au dessus d’elle, lui foutant ses pouces dans ses yeux, sans appuyer trop fort pour qu’elle visualise bien la scène.
- Un dernier mot avant de ne plus jamais voir la lumière du jour?
Sujet: Re: La femme est une louve pour la femme Lun 23 Jan 2017 - 18:01
La blonde est propulsée en arrière avant que je commette un drame. Sans cette intervention providentielle pour elle, le comptage de mes molaires du fonds allait se finir avec un coup de dents suivi d’un coup de couteau.
Le temps que je comprenne ce qui se passe, je vois Evah se lever précipitamment en faisant tomber ce qui lui servait de siège, et j’entends une voix familière que j’ai connue plus douce :
« Alors Lina, on veut jouer? On va jouer. Tu sais à qui tu te frottes et je sors les crocs. Ce qui est à moi, est à moi. Alors je vais te faire imprimer le truc : Le mec là, c’est le mien. Le mien, ça veut dire qu’on y touche pas. »
L’ouragan Skye est dans la place et pour le coup, je ne sais pas trop ce que je dois faire. D'un coté je suis content de voir ma femme venir me sauver de l'autre, hey!! mais c'est moi le hero et elle la princesse!!!
Enfin princesse.. princesse... vu comment elle l'empoigne....
Une situation assez inédite où je me sens perplexe. Lina a effectivement fait un truc qui mérite recadrage mais Skye n’y pas un peu trop fort.
Je vais intervenir quand Skye la balance en arrière et lui fou un coup de pompe qui fait grimacer plusieurs personnes de douleurs. Evah me fait signe que non. Au moins une qui a capté que j’étais un peu paumé avec les filles. Je suis donc son conseil muet en me disant que ça doit être comme entre nous. Elles vont se mettre une petite peigné, évacuer l’adrénaline et en rigoler après.
Sauf que je vois ma femme se foutre sur la blonde et commencer à essayer de lui crever les yeux !!
Bordel !!!
« Un dernier mot avant de ne plus jamais voir la lumière du jour ? »
« Skye ! »
Je me précipite ignorant la mine contrite d’Evah et attrape Skye pas la taille pour la séparer de Lina. Ma louve est déchainée et j’ai dû mal à l’arracher de sa proie. J’ai à peine le temps de la soulever que Lina se redresse et qu’elle tente de foutre un sacrés coup de pied a Skye. Je me retourne et encaisse le coup à sa place, qui finit malheureusement dans mes bijoux de famille.
Un peu saisi par la douleur, et obliger de mettre un genou à terre, pour, dirons nous, méditer sur la fragilité de la vie, je relâche Skye qui se dégage avec sa douceur habituelle. « Tu veux te battre pétasse ! Vas y, on va voir qui va crever qui espèce de tarée. Parce que si tu dois te fritter toutes les nanas qui sont passées dans le lit de ton mec t’es pas sortie avec un quetard pareil, pas vrai Evah ? »
Il y a des moments dans la vie où on a l’impression d’être juste sur un toboggan, quoiqu’on fasse, la descente est inévitable. Là, même si je ne capte absolument pas pourquoi les choses prennent cette tournure, je pressens que ça va bientôt être pour ma pore sans que je n’ai rien demandé à personne.
Je regarde rapidement la tronche d’Evah qui baisse les yeux d’un air coupable. Ça va pas aider ça.
InvitéInvité
Carte d'identité
Sujet: Re: La femme est une louve pour la femme Lun 23 Jan 2017 - 22:06
« Skye ! »
Le temps que Skye puisse appuyer sur les pupilles de Lina, Robin l’arracha à sa proie violemment. Il la souleva du sol et elle se débattait, furibonde. Ne pouvait-il pas comprendre? Ne pouvait-il pas essayer de se soucier de la jalousie et la possessivité d’Avalohn? Non. Il essaya de calmer le jeu, il essayait de rendre les choses moins compliqués. Sauf que cette nana la, cette Bronxarde, cette New-Yorkaise, cette femme avait les braises de l’enfer dans son sang.
Il se prit un méchant coup de pied de la part de Lina. La jeune femme se débattait encore plus, réussissant à s’échapper mais regardant Robin mettre un genou à terre. La garce venait de commettre l’irréparable. Elle venait de frapper l’homme qu’Avalohn pensait être son partenaire pour un bon bout de temps. Elle se pencha sur lui, prenant ses épaules dans les mains pour savoir si ça allait aller avant de flanquer une raclée à cette blondasse.
« Tu veux te battre pétasse ! Vas y, on va voir qui va crever qui espèce de tarée. Parce que si tu dois te fritter toutes les nanas qui sont passées dans le lit de ton mec, t’es pas sortie avec un quetard pareil, pas vrai Evah ? »
Avalohn se glaça. Son coeur devenait un ice-berg. La phrase résonnait dans ses oreilles, mais ce n’était pas possible, ce n’était pas vrai. Elle devait bien essayer de se l’avouer. Elle tourna la tête vers son amie rousse, qui penaude, baissait la tête et triturait le bas de son pull. Un silence pesait dans la salle. Skye pencha la tête vers celle qu’elle considérait comme son amie.
- Quoi?
Ses oreille bourdonnaient, son crâne la lançait, son corps la tirait. Elle baissa les yeux vers Robin, le regard brouillé. Est-ce que c’était vrai? Avait-il réellement omis ces détails importants pour elle? Il savait bien qu’elle pétait un plomb à chaque fois qu’elle imaginait une autre femme lui frôler le bras. Elle avait été habitué à ce que les hommes la laisse tomber pour aller ailleurs, parce qu’elle n’était qu’un corps… Qu’un corps. Alors pour lui aussi? Il lui avait menti? Encore une fois? Non… Elle en avait marre. Et pourtant elle voulait savoir tout les détails croustillants, tout ce qui pouvait la faire souffrir encore plus, elle voulait le savoir. Elle se releva en glissant son regard vers Lina, elle folle de rage, se tenant le ventre et plissant ses petits yeux de fouines.
Avalohn se précipita vers elle en ressaisissant ses cheveux, essayant de lui mettre un coup de genou dans le nez. Plus rapide, la blonde donna un coup sec dans la gorge de la brune. Le souffle coupé, Skye se tenait la gorge en reculant. Elle se montrait faible parce qu’elle avait mal à son coeur. Elle avait mal à son égo, à sa personne, à son intégrité. Elle voulait se cacher dans les recoins de l’usine, seule, à fumer des cigarettes et ruminer sa haine. Elle trembla deux secondes, cracha sur le sol aux pieds de Lina avant de se jeter sur elle, la prendre par la taille et la propulses contre les tables et les chaises. Elles tombèrent toutes les deux sur les meubles, la tête de son ennemie frappant un des recoins d’une des chaises. Un « boum » résonna entre les murs, et Avalohn sentit sa mâchoire claqua quand elles heurtèrent le sol. Elle enfonça son index et son majeur droit dans la bouche de la blonde, enfonça encore plus, encore et encore. Elle suffoquait et elle voulait la faire vomir.
- Ta gueule, ferme ta putain de gueule. Je vais te crever, je vais te crever…
Elle leva ses yeux vers la foule ébahit, qui la regardait avec stupéfaction. Elle se ouvrait la bouche de Lina en lui fourrant son poing. La mâchoire commençait à s’agrandir de plus en plus, pendant qu’Avalohn suffoquait intérieurement. Elle avait mal à sa gorge, à sa blessure, et ses dents avaient claquées trop fort pendant la chute. Elle ne voulait plus souffrir.
- Juste avant de te péter les dents, j’veux entendre ce qu’il s’est passé. J’veux savoir ce qu’il a fait, ce que t’as fais, Robin. Racontes moi, dis moi. Tout. Je veux savoir chaque détail, chaque prénom, chaque position, chaque odeur et chaque caresse. Savoir si avec moi c’est différent ou non…
Sujet: Re: La femme est une louve pour la femme Lun 23 Jan 2017 - 23:07
Ça vire en couille, et avec mon « petit problème de méditation » via mon entrejambe, autant dire que je reste un certain temps simple spectateur de …bah en fait je ne sais même pas comment décrire ce qui se passe.
Skye n’est plus un simple ouragan, c’est le déluge qui se déchaine, quant a la blonde passablement agaçante, c’est une furie qui n’a aucun instinct de survie de tenir tête a une louve enragée.
Evah regarde médusée la scène sans intervenir. C’est pas le moment j’aurais besoin qu’on les sépare avant que ça ne parte plus en cacahuète.
Je viens juste de penser à ça que, comme au ralentie, je vois ma femme et sa copine valdinguer, je ne sais pas laquelle se cogne dans la chute, mais le bruit d’une tête qui heurte je ne sais quoi me rend fou. J’imagine déjà Skye blessée, ou pire. Je me relève malgré l’impression d’avoir encore un taser dans le pantalon qui m’irradie les parties génitales. « Ta gueule, ferme ta putain de gueule. Je vais te crever, je vais te crever… »
D’entendre sa voix me rassure autant que je flippe. Evah n’a toujours pas bougé contrairement a pas mal de curieux qui se sont massés pour voir la scène. Skye est en train de fourrer son poing dans la gorge de Lina. Merde, moi qui pensais que je déraillais grave, elle me semble pas mal non plus dans son genre.
Il ne manquerait plus qu’elle lui foute la mâchoire sur un trottoir et nous revoilà dans un règlement de compte de gang. Je fais signe à Evah d’aller chercher les premiers secours. Elle semble tellement secouée par l’excès de violence de ma louve qu’elle ne se fait pas prier pour partir
« Juste avant de te péter les dents, j’veux entendre ce qu’il s’est passé. J’veux savoir ce qu’il a fait, ce que t’as fait, Robin. Raconte-moi, dis-moi. Tout. Je veux savoir chaque détail, chaque prénom, chaque position, chaque odeur et chaque caresse. Savoir si avec moi c’est différent ou non… »
Je ne dis rien et l’attrape une nouvelle fois par la taille. Elle se débat pour rester à son combat.
La blonde essaye de se redresser en toussotant, je sens qu’elle va l’ouvrir et mettre un seau d’essence sur l’incendie que je vais essayer de maitriser. Bon, si Logan était là, il me tuerait, mais là, on est bien dans un cas d’extrême urgence ?
C’est mal, j’ai honte, mais je foue un coup de pied, que je n’espère pas trop violent dans le bide de Lina, ou Mina… enfin, la blonde quoi.
« Skye calme toi s’il te plait. »
Je l’emmène comme je peux dans le couloir en priant pour qu’Evah ne ramène pas ses petites fesses avant que j’ai fini de gérer la tornade.
Je la plaque contre le mur et lui caresse doucement le visage en essayant de la regarder dans les yeux sans trop savoir quoi lui dire pour éviter qu’elle retourne finir la blonde.
« Skye, il n’y a que toi, juste toi, personne d’autre… »
InvitéInvité
Carte d'identité
Sujet: Re: La femme est une louve pour la femme Mar 24 Jan 2017 - 0:30
« Skye calme toi s’il te plait. »
On la soulevait encore, mais dans la rage, elle ne percuta pas que c’était Robin entrain de l’empêcher de faire une connerie. Mais elle voyait tellement rouge que ses yeux auraient pu pleurer du sang. Elle en avait de la fièvre, imaginer cet homme, son homme, loin d’elle, avec d’autres, prendre son pied, la laisser, la délaisser, l’abandonner, la trahir… Elle essaya tant bien que mal de mordre, mais elle ne trouvait que de l’air à saisit avec sa bouche. Les griffes sortient, elle battaient l’air pour essayer de saisir quelque chose. Mais impossible.
On la plaqua contre un mur, elle frappa l’arrière de sa tête pour manifester son mécontentement. Elle voulait hurler contre le monde entier, mais il n’y avait que des sons d’animal enragé qui sortaient de sa gorge. Elle tapa encore plus fort son crâne, essayant de se débattre en trépignant de rage. On lui posa une main fraîche sur ses joues en feu, des yeux noirs comme l’ombre la cherchait.
« Skye, il n’y a que toi, juste toi, personne d’autre… »
Elle respira par le nez fortement, relativisant doucement la situation. Elle ne voulait qu’une chose, c’était exploser le crâne de la blonde, lui ouvrir la mâchoire, la saigner comme un porc, lui arracher les dents, lui arracher les cheveux, la découper en petit morceaux… Un excès de violence qui allait tourner mal. Mais elle était aussi en colère contre Robin. Contre son Isha. Contre celui qu’elle avait accepté dans sa vie. Elle était venue pour lui prendre la main et lui dire tout ce qu’elle avait sur le coeur pour passer à autre chose, et elle se retrouvait à sortir les crocs et à vouloir se battre jusqu’à la mort. Saigner, saigner, saigner… Qu’elle? Personne d’autre? Mensonge, menteur, ingrat, salaud, connard… Elle plissa ses yeux en gémissent, essayant de résonner sa raison qui n’était plus claire du tout. Elle saisit les avants-bras de Robin en baissant la tête, serrant sa mâchoire pour se contrôler. Elle allait démonter toute l’usine si elle continuait à laisser son démon s’introduire en elle comme ça.
- Tu me dis que tu m’aimes, et je découvre quoi aujourd’hui? Quelque chose de nouveau? Tu… Tu t’es tapé combien de nana ici? Et avant moi? Et pourquoi tu ne m’as rien dis? Et pourquoi tu ne me dis rien? Et pourquoi tu ne me laisses pas lui démonter la tronche? Pourquoi t’es obligé de masquer la vérité?! C’est quoi ton problème? C’est quoi, dis moi !
À son habitude, elle recommençait à crier. Crescendo, sa voix montait dans les tons, elle devenait dure, et disait ce qui lui passait par la tête. Elle était honnête, sincère. Elle ne voulait rien cacher. Tout lui dire. Se donner. Se livrer. Mais elle tombait dans un trou où Robin ne voulait pas la rattraper. Du moins c’était l’impression qu’il lui donnait depuis hier. D’abord Logan et la Fantôme, son vrai prénom, sa vie et maintenant des histoires qu’elle s’inventait la nuit toute seule après l’altercation avec les deux nouveaux motards que Bruce avait ramené.
- Tu me répètes à longueur de temps ce que je veux, car je ne suis pas claire. Alors pour ça, je vais être très claire. Ce que je veux c’est toi, c’est Isha, c’est Robin, c’est tout ce qui fait de toi un être qui me fait battre le coeur. Mais putain de bordel de merde, y’a toujours un truc que je dois découvrir et tu veux me laisser sourire comme une godiche en hochant de la tête? C’est comme ça que tu veux m’aimer?!
Elle releva son visage vers son petit ami, le regard encore flou. Elle pencha sa tête.
- Et j’veux qu’t’arrêtes avec tes blagues de merde et ton humour à deux balles, parce que là j’ai vraiment pas envie de rire. Et à la seconde où tu vas me lâcher j’vais aller buter la sale grognasse.
Elle posa sa tête sur le mur, doucement cette fois-ci, soufflant par le nez, regardant le plafond en attendant les réponses de Robin. Elle avait envie qu’il la rassure comme il savait le faire, encore une fois. Il allait se répéter, encore une fois. Il allait faire le même manège que d’habitude, encore une fois. Elle voulait quelque chose de plus profond, quelque chose de plus sincère que des caresses et le même vocabulaire. Il fallait qu’il abandonne sa peau de gamin et sorte la carrure de l’homme.
Sujet: Re: La femme est une louve pour la femme Mar 24 Jan 2017 - 14:42
Je panique en l’entendant utiliser ici mon vrai prénom. Sur le qui-vive je regarde rapidement les alentours, le peu de personnes présentent sont visiblement pressées de quitter les lieux et de ne pas se retrouver dans le collimateur. Skye leur fait certainement plus peur que moi en ce moment.
Il y a un truc que je percute, Skye me sera peut-être loyale, mais comme elle ne sait pas gérer ses nerfs, ça sera certainement au milieu d’une colère qu’elle me fera tuer sans le vouloir en balançant le mot de trop. Un secret ne peut rester un secret lorsque plus d’une personne est au courant.
Je regarde son visage qui est à la fois en colère et plein de questions. Ce n’est pas le moment de lui demander d’être calme et prudente. Elle est blessée, et une nouvelle fois c’est de ma faute.
« Et j’veux qu’t’arrêtes avec tes blagues de merde et ton humour à deux balles, parce que là j’ai vraiment pas envie de rire. Et à la seconde où tu vas me lâcher j’vais aller buter la sale grognasse. »
Je soupire.
« Bon puisque c’est comme ça… tu ne me laisses pas le choix.»
Je la soulève sans la lâcher direction l’infirmerie qui est plus proche que la chambre. Quitte à avoir une discussion autant que cela soit loin des oreilles indiscrètes.
« Princesse, tu as raison, il faut que l’on cause je pense. Mais pas ici. »
On croise Evah qui me questionne des yeux avec inquiétude. Je lui renvoi un regard froid. Ce n’est pas le moment. Qu’elle aille gérer Nina, ou Mélina…. Enfin la bonde que ma femme veut écharper.
Je pose Skye sur ce qui lui sert de bureau avec précaution. Je reste bien collé à elle pour être sûr que ma petite furie ne reparte pas faire du pâté pour moisis de sa copine. En fait, je n’ai aucune idée de ce qu’il faut que je fasse ou que je dise. Pire, j’arrive malgré la situation, à avoir envie d’elle. Comme si c’était le moment. « Avalohn, merci de m’avoir sauvé de cette abrutie, au moins grâce à toi, je suis sûr de ne plus être emmerdé par les nanas qui rêvent d’être la belle fille de Bruce et de mon corps de rêve. »
Hum… ça sonne pas comme « mes blagues de merde » ça ? J’ai souri en prononçant ces mots ? Ouai j’ai souris. Fais chier.
J’essaye de vite me rattraper en reprenant plus sérieusement.
« Je vais répondre à TOUTES tes questions, ok, mais pète plus des durites comme si tu te sentais menacée, parce que clairement, tu es la seule femme dans ce bas monde que je considère comme MA femme. Et si tu voulais la liste de toutes les filles qui ont partagé ma piaule, il aurait peut-être fallu demander à … Mirna ou Luna ? Bref, la fille sur lequel j’ai failli dégueuler. Elle avait l’air mieux informée que moi. »
Je me penche contre elle pour aller chatouiller son cou avec mon souffle, je commence à bien la connaitre et son corps qui est infiniment plus simple à comprendre pour moi que ma Louve quand elle se fâche.
« Oui il y a une liste de noms de mes ex copines ici, mais ce n’est pas à moi de te raconter pourquoi ces nana ont dû venir en ont été réduite à venir dans ma chambre. Saches juste que tu es la seule qui dort dans mon lit avec moi dedans… et que je trouve ça tres mignon que tu sois jalouse, surtout de choses qui aurait pu se passer avant ton arrivée…»
Je glisse doucement mes mains vers la ceinture de son pantalon bien décidé à enlever les petits obstacles rapidement de mon chemin qui mène à mon endroit préféré dans ce bas monde..
« Avant que vous ne commenciez votre longue liste de questions, Melle Avalohn, je vous sens un peu tendue, peut être devrais-je faire quelque chose pour vous relaxer et vous prouver à quel point je sais ce que je veux. »
Je prends un sacres risque, et il y a des chances que j’y laisse une autre burne, mais je suis sûr qu’avec un peu de doigté je saurais désamorcer ma belle bombe à retardement. Et puis, même si je suis un peu choqué de sa violence, je trouve ça terriblement sexy qu’elle puisse être jalouse. « Je vous écoute… »
J’imagine que le sourire malicieux est peut-être en trop. Tant pis.
InvitéInvité
Carte d'identité
Sujet: Re: La femme est une louve pour la femme Mar 24 Jan 2017 - 15:21
« Bon puisque c’est comme ça… tu ne me laisses pas le choix. Princesse, tu as raison, il faut que l’on cause je pense. Mais pas ici. »
Il la souleva, malgré ses protestations. Elle tirait sur son blouson en lui hurlant de la lâcher, mais il n’écoutait rien. C’était comme si il portait un poids plume. Il ne réagissait pas alors qu’elle gesticulait et gigotait comme une folle pour s’extirper. La scène était assez pathétique à voir. Il l’amena à son infirmerie, la déposant sur son bureau de fortune, où trainait quelques fiches de soins et des médicaments. Elle était furieuse et boudeuse, croisant ses bras sur sa poitrine, toujours coincé par Robin qui ne la lâchait pas.
« Avalohn, merci de m’avoir sauvé de cette abrutie, au moins grâce à toi, je suis sûr de ne plus être emmerdé par les nanas qui rêvent d’être la belle fille de Bruce et de mon corps de rêve. Je vais répondre à TOUTES tes questions, ok, mais pète plus des durites comme si tu te sentais menacée, parce que clairement, tu es la seule femme dans ce bas monde que je considère comme MA femme. Et si tu voulais la liste de toutes les filles qui ont partagé ma piaule, il aurait peut-être fallu demander à … Mirna ou Luna ? Bref, la fille sur lequel j’ai failli dégueuler. Elle avait l’air mieux informée que moi. »
Elle soupira, excédée, levant les yeux au ciel, folle furieuse.
- Lina, putain.
Ce gros mot lui échappa de sa si jolie bouche. Oups. De plus, elle s’était convaincue qu’il lui mentait. Elle détourna la tête lorsqu’il s’approcha de son cou. Elle n’avait aucune envie qu’il recommence son petit manège pour la faire craquer. Elle détestait presque ça…
« Oui il y a une liste de noms de mes ex copines ici, mais ce n’est pas à moi de te raconter pourquoi ces nana ont dû venir en ont été réduite à venir dans ma chambre. Saches juste que tu es la seule qui dort dans mon lit avec moi dedans… et que je trouve ça tres mignon que tu sois jalouse, surtout de choses qui aurait pu se passer avant ton arrivée…»
Elle tourna sa tête furibonde, et claque ses talons sur le bas du bureau, essayant de se libérer. C’était peine perdue, mais elle montrait son mécontentement et lui faisait signifier qu’elle n’appréciait pas cette posture, ni le mot « mignon ». Avalohn était tout sauf « mignonne », elle détestait cet adjectif. Pour elle, c’était une insulte. Elle hallucina quand il commença à ouvrir le jean de la jeune femme, glissant ses mains vers une partie qu’il appréciait réellement ces derniers jours. Elle fronça les sourcils.
« Avant que vous ne commenciez votre longue liste de questions, Melle Avalohn, je vous sens un peu tendue, peut être devrais-je faire quelque chose pour vous relaxer et vous prouver à quel point je sais ce que je veux. »
Elle lui fit les gros yeux, sans sourire, car réellement, la colère et la haine était encore là. Et même si à chaque fois il manigançait des stratagèmes pour passer à autre chose et que la dispute éclate à un autre moment, Avalohn n’oubliait absolument pas ce qu’il s’était passé.
« Je vous écoute… »
Elle laissa une longue minute s’écouler, tirant une tronche de dix mètres de long. Elle était partagée entre le baffe pour qu’il retire sa main ou qu’il continue encore un peu, parce que… Non. Elle prit le poignée de Robin et le sortit de son pantalon. Elle le regarda droit dans les yeux.
- Ça, ça marche pas aujourd’hui.
Elle laissa tomber le bras de son petit-ami, fronçant son nez et ses sourcils, se tenant au rebord du bureau.
- Lesquelles, combien, pourquoi, comment et où. T’as pris ton pied? Ça t’as fait du bien? C’est mieux qu’avec moi?
Elle se mordit la langue, regrettant toutes ces questions qui sortaient de sa bouche. Et elle voulait continuer. Comme si son cerveau faisait marcher sa bouche toute seule.
- Enfin avec moi… Drôle de phrase. J’étais venue pour… Et puis… Raaaaah !
Elle donna un coup de bassin à Robin pour se libérer du bureau, mit les pieds à terre et tourna en rond comme un loup en cage dans son infirmerie. Elle s’en mordait les doigts, n’arrivait pas à se calmer.
- Je vais la massacrer… Vraiment Robin, je vais la tuer. En plus elle t’a… Elle t’a certainement castré. Oh et merde, arrête de toujours vouloir arrêter mes bastons, mes coups de nerfs, c’est chiant, je fais ce que je veux et quand je veux !
Elle trépigna comme une enfant capricieuse, boudant, les bras croisés.
- Evah… Non mais je rêve? Attends, tu sais très bien que je traîne avec cette nana à longueur de temps et tu… Tu lui… Oh putain. Robin, tu lui as fais ce que tu me fais? Dis moi la vérité pour une fois. Sois sincère. Aller, j’attends.
Sujet: Re: La femme est une louve pour la femme Mar 24 Jan 2017 - 19:55
« Ça, ça marche pas aujourd’hui. »
Merde… bon au moins j’ai gardé mes couilles intactes, c’est déjà ça.
Bon j’ai compris, c’est pas en la faisant jouir que je vais échapper a l’ouragan.
« Lesquelles, combien, pourquoi, comment et où. T’as pris ton pied ? Ça t’as fait du bien? C’est mieux qu’avec moi? Enfin avec moi… Drôle de phrase. J’étais venue pour… Et puis… Raaaaah ! »
C’est moi ou elle s’emmêle les pinceaux ? Et puis c’est quoi ces questions !!!? Je sens que ma patience est en train de battre en retraite et que ma vieille copine la colere pointe son museau pour savoir si elle peut mettre son grain de sel dans cette conversation. Je ne suis pas très fan de la laisser prendre le contrôle. La dernière fois, j’ai campé pendant trois jours.
Elle se dégage de mon étreinte et commence a tourner en rond comme un loup en cage. Je n’aime pas les signes de tensions qu’elle montre. En fait je n’arrive pas a croire qu’elle se mette dans un état pareil. Elle qui semble toujours si sure d’elle…
« Je vais la massacrer… Vraiment Robin, je vais la tuer. En plus elle t’a… Elle t’a certainement castré. Oh et merde, arrête de toujours vouloir arrêter mes bastons, mes coups de nerfs, c’est chiant, je fais ce que je veux et quand je veux !»
Je soupire. Je suis prêts a la rattraper si elle repart massacrer Linette. Ca aurait été n’importe qui d’autre qu’elle je pense que je me serais barré en me marrant. Mais là… c’est tres diffèrent. Si on m’avait dit que c’était si compliqué un couple…
« Evah… Non mais je rêve? Attends, tu sais très bien que je traîne avec cette nana à longueur de temps et tu… Tu lui… Oh putain. Robin, tu lui as fais ce que tu me fais? Dis moi la vérité pour une fois. Sois sincère. Aller, j’attends. »
« Mais quelle vérité ? Je t’ai déjà tout dis !!! Si Evah voulait t’en dire plus elle l’aurait fait. Et puis merde ! Je te demande ce que tu faisais à ton précieux Ethan !!! Je ne veux pas savoir comment c’était avec le mec si parfait qu’avec lui t’aurait même pas eu peur d’avoir des gosses. Alors je ne comprends pas pourquoi tu t’énerve là ? Et puis c’est quoi ce plan glauque à vouloir des détails de mes ex !!! Et t’inquiète pas pour ma bite, vu ce qu’elle sert !!!! Bon je vais te le dire une dernière fois, tu es la seule maintenant ça devrait être la seule chose qui compte à tes yeux non ? »
Merde, c’est la colère qui est aux commandes. Joie de vivre ? Patience ? Mélancolie a la rigueur… vous êtes là ? parce que là, ça serait bien que n’importe qui d’autre revienne ne serait-ce que pour éviter que je me barre en calquant la porte alors que c’est même pas ce que je veux faire. « Bordel Ava !! Faut te le dire en quelle langue que je t’aime, que t’es la seule que je touche et qui partage mon lit. Tu veux quoi de plus ? Que j’aille voir Bruce pour lui demander ta main ? Si je fais ça et qu’Ethan revient, tu feras quoi ? »
InvitéInvité
Carte d'identité
Sujet: Re: La femme est une louve pour la femme Mar 24 Jan 2017 - 20:48
« Mais quelle vérité ? Je t’ai déjà tout dis !!! Si Evah voulait t’en dire plus elle l’aurait fait. Et puis merde ! Je te demande ce que tu faisais à ton précieux Ethan !!! Je ne veux pas savoir comment c’était avec le mec si parfait qu’avec lui t’aurait même pas eu peur d’avoir des gosses. Alors je ne comprends pas pourquoi tu t’énerve là ? Et puis c’est quoi ce plan glauque à vouloir des détails de mes ex !!! Et t’inquiète pas pour ma bite, vu ce qu’elle sert !!!! Bon je vais te le dire une dernière fois, tu es la seule maintenant ça devrait être la seule chose qui compte à tes yeux non ? »
Elle releva ses yeux en s’arrêtant dans sa marche de louve en cage. Avait-il réellement dit ce qu’il venait d’hurler? Le pensait-il? Le vivait-il…? Elle s’en voulait qu’il dise ça. Il s’était amusé avec des filles avant elle, qu’il croisait tout les jours désormais. Et aujourd’hui il lui reprochait de ne pas coucher avec elle. L’idée que son corps était une priorité pour lui lui revenait en pleine face. Oui ça comptait qu’il dise ça, mais ne l’apaisait absolument pas. Il lui remettait Ethan dans la tronche, elle savait très bien à quel point cet homme l’obsédait. Il lui avait demandé de poser ses questions, ce qu’elle avait fait. Pourquoi s’énervait-il alors? Pourquoi… Elle allait lui répondre, ouvrant sa bouche pulpeuse, mais il lui coupa la parole avant qu’elle n’ait pu s’interposer.
« Bordel Ava !! Faut te le dire en quelle langue que je t’aime, que t’es la seule que je touche et qui partage mon lit. Tu veux quoi de plus ? Que j’aille voir Bruce pour lui demander ta main ? Si je fais ça et qu’Ethan revient, tu feras quoi ? »
Elle avait adoré qu’il lui dise directement qu’il l’aimait, sincèrement, purement. Qu’il crie qu’elle était la seule qu’il touchait avec ses mains rudes et calleuses. Elle voulait quoi de plus? Rien. Mais sa dernière phrase résonna dans sa tête comme un gong. On venait de la frapper de plein fouet, émotionnellement parlant.
Il était là, dans son lit à elle. Ses bras se contractaient sous l’oreiller, pendant qu’il s’étirait en soupirant. Il ouvrit ses yeux marrons, et se regarda Avalohn droit dans les yeux. Il lui souriait de ce sourire si spécial. Elle n’en revenait pas. Ils avaient passé leur première nuit ensemble. C’était la première fois qu’on lui faisait l’amour si doucement, et elle avait aimé ça. Sans drogue, sans claque, sans bruit étrange. Juste amoureusement. Juste comme il fallait. Elle était étonnée de sa patience, de ses pupilles qui la dévoraient encore. Il se releva, et Ethan déposa un baiser sur son épaule nue. Il lui demanda si ça allait, elle répondait oui. Parce que oui, ça allait après ça.
———————————————————————————————————————————
Il écarta les doigts en les faisant craquer, avant de lancer un clin d’oeil à la jeune Bronxarde. Il posa ses longues mains sur le piano et commença à jouer doucement. Une musique qui restera gravé dans la peau d’Avalohn, dans le creux de sa cuisse gauche. Il avait écrit juste quelques notes mais spécialement pour elle. Elle souriait dans ses longs cheveux en se cachant dans ses doigts encore vierge d’encre. Elle ne se doutait pas qu’ils allaient autant s’aimer avant qu’il ne chante pour la première fois pour elle. Son coeur se déchira et quelques larmes coula sur le biceps gauche d’Ethan.
———————————————————————————————————————————
Elle était rentrée plus tôt, ce soir. Elle avait acheté une tarte au citron avec une petite bougie qui crépitait dans ses mains. Un an qu’ils habitaient ensemble, et malgré des discordes et des hurlements, elle trouvait que ça marchait. Ils avaient des projets, pour l’avenir. Elle souhaitait peut être faire sa vie avec lui. Il la voulait pour lui seul. Mais ses vices étaient forts, et encore une fois, il avait trop bu dans ce bar avec ses amis. Encore une fois, il fit l’amour à une inconnue. Sans savoir que ce soir c’était un anniversaire un peu spécial. La jeune fille avait donc décidé d’annuler sa soirée avec son frère Roméo, et avait apporté toutes les choses qu’ils aimaient. Avait acheter cette robe rouge qu’il lui avait conseillé des milliers de fois. Portait des chaussures à talon haut. Avait même mis du rouge à lèvres. C’était parfumé, c’était coiffé d’un magnifique chignon. En ouvrant la porte de son petit appartement de deux pièces, elle regarda la scène de cette position si indécente avec une autre femme. Elle avait les mains plaqués sur le mur, Ethan penché sur son dos. Et ils s’en donnaient à coeur joie. Autant l’un que l’autre. Le coeur d’Avalohn se déchira, et c’est pétrifié qu’elle laissa tomber la bougie et le gâteau à terre.
———————————————————————————————————————————
La douleur dans sa poitrine fut forte. Très forte. Ses yeux se remplirent de larmes. Comment Robin pouvait croire qu’elle allait l’abandonner si Ethan revenait? Sa lèvre inférieur trembla un peu, ses yeux essayant de se réveiller de ce mauvais cauchemar. Elle ne voulait pas croire qu’il avait prononcé cette phrase. Elle essaya de dire quelque chose, de répondre pour le rassurer. Il devait se douter qu’elle aussi commençait à tomber raide dingue de lui, et c’était si rare en temps d’Apocalypse… Elle n’avait jamais réfléchis à ça, mais jamais elle n’aurait pu faire ce qu’avait fait Ethan. Après l’avoir trompé et apprendre que ce n’était pas la première fois, il avait choisis l’excuse de la maladie de sa mère pour se barrer de chez elle, ne plus donner de nouvelles, mettre en cloque une autre nana…
- Tu… Tu crois vraiment que je vais t’laisser…? Tu sais ce que c’est d’aimer quelqu’un, en fait?
Elle n’attendait même pas sa réponse avant de filer en courant. Elle le bouscula, mais c’était trop à supporter. Après sa colère venait la déception. Elle était déjà instable émotionnellement, mais il en rajoutait des couches, encore et encore. Elle comprenait qu’il pouvait avoir peur, mais il aurait du lui dire doucement, au creux de l’oreille pendant ses heures de lecture. Quelques grammes de Tequila dans la tête ou des bonbons pleins la bouche. Mais ils préféraient tout les deux se hurler dessus pour se comprendre. Est-ce que ça allait être une habitude? Elle ne le voulait.
Elle parcourait l’usine en filant, évitant quelques personnes sur son passage, ouvrant une des grandes du garage pour sortir dans le froid qui la glaçait. Elle essayait de respirer tant bien que mal, mais elle ventilait. Elle se pencha, les genoux pliés, la mâchoire serrée. Elle hurla un bon coup en se tenant la tête. Elle se demandait si Robin n’était pas trop jeune, si il avait eu raison de l’amener ici. Si il l’avait réellement choisi par sentiment ou simplement par nouveauté? pour innover? Elle ne savait pas, elle ne savait rien. Elle tomba sur les fesses en essuyant ses larmes silencieuses.
- Même mort tu m’apportes des merdes, Ethan. Tu peux pas m’laisser en paix, te taire à tout jamais, plus jamais exister? Pourquoi on s’est aimé… Pourquoi? C’est Robin maintenant, Robin et personne d’autre…
Sujet: Re: La femme est une louve pour la femme Mar 24 Jan 2017 - 22:43
Merde.
Je vois ses yeux se remplir plus vite qu’une baignoire. Son adorable bouche comme à se pincer et a trembloter.
Merde… J’ai dit quoi ?
Je ne comprends pas vraiment pourquoi elle se fout dans un tel état. Elle reste un long moment à me regarder comme si j’étais un monstre.
« Tu… Tu crois vraiment que je vais t’laisser… ? Tu sais ce que c’est d’aimer quelqu’un, en fait ? »
Je n’ai pas le temps de répondre qu’elle se barre en pleurant.
« Fais chier !! »
Je fous un coup de pied dans la table qui se renverse et qui me rappelle qu’elle est plus forte que mon pied vue la douleur.
J’entends quelqu’un qui tousse d’un air gêné et je vois Evah sur le pas de la porte. Elle recule quand je la regarde, je suis tellement furieux que je dois faire peur à voir.
Je me passe la main sur le visage pour essayer de me calmer. Je ne sais même pas pourquoi est-ce que je suis aussi en colère. Enfin, j’ai bien une petite idée. Au-delà que je réponds un peu trop vite aux sautes d’humeur d’Avalhon, il y a aussi le fait que je viens de la faire chialer.
Comme je regrette cette putain de pause, j’aurais dû rester avec Harvey. Mais le mal est fait et je ne sais revenir en arrière.
« Robin… »
Je me tourne vers Evah que j’avais déjà zappé.
« Comment va Mina ? -Lina va pas trop mal, ils sont deux à la maitriser et elle ne parle que d’aller casser la tronche de Skye, je pense donc qu’à part une absence de neurone, son pronostique vitale n’est pas engagée. - Je vais aller la calmer »
Evah me regard avec un air un peu condescendant. « Robin, tu es sûr de vouloir aller voir Lina ? - Bien sûr que non j’ai pas envie d’aller voir la blondasse mais je préfère la cadrer pour éviter qu’elle refoute en rogne ma femme. »
Elle lève les yeux au ciel.
« Skye est partie par là »
Je la regarde avec un air un peu nigaud.
« Je pense que je suis la dernière personne qu’elle a envie de voir pour le moment. »
Elle se met à rire, et je ne sais pas trop comment le prendre.
« Tu étais célibataire avant non ? Écoutes, je t’en dois une, alors va voir Skye et essaye de lui parler calmement… vas-y !! »
Je la regarde sans trop comprendre et part d’un bon pas vers l’endroit qu’elle m’indique. Evah n’est pas simple a comprendre non plus. Mais visiblement elle comprend mieux Skye que moi.
Je ne sais pas trop où la trouver quand je l’entend hurler.
« Skye ? »
Il lui est arrivé un truc. Un moisi ? Un connard qui lui veut du mal ? Dina qui l’a attaquée !!!
Mes pires idées me passe dans la tête quand j’arrive enfin à la retrouver, essoufflé d’avoir couru comme un guedin à sa recherche.
Elle est juste là, en larme, elle a l’air si fragile, si belle… elle n’a pas l’air blessée, physiquement du moins.
Je ne réfléchie même pas et la prend juste dans mes bras et m’assure vite fait qu’elle avant de l’embrasser. Ce n’est que quand je suis enfin rassasié de son contact de son odeur, que j’ai enfin sentie qu’elle allait bien que j’arrive à lacher ses levres. « Je… je voulais pas te crier dessus, je ne veux plus te faire pleurer et je… je t’aime et… non j’ai touché aucune autre fille dans le camp, a vrai dire, je ne vois même pas comment tu peux imaginer que je puisse poser les yeux sur une autre quand j’ai déjà une louve magnifique telle que toi dans ma vie. »
Je lui souris tendrement en m’épatant d'avoir réussi a sortir une réplique de film pour gonzesse tout en trouvant ça censé. Je la garde contre moi.
Mais l’étroitesse de mon pantalon vient une nouvelle fois gâché le moment. Je rajoute autant amusé que gêné :
« Par contre il va falloir que je m’éloigne une petite minute si tu ne veux pas que je te saute dessus. Je n'y peux rien, tu me fais un effet monstre princesse.»
InvitéInvité
Carte d'identité
Sujet: Re: La femme est une louve pour la femme Mar 24 Jan 2017 - 23:48
« Skye ? »
Elle se demanda méchamment pourquoi il était revenu vers elle, encore une fois. Elle ne voulait pas l’entendre parler encore d’Ethan, ni le voir. Il venait de la blesser dans son passé, dans ce qu’elle avait pu vivre. Elle se sentait sale d’avoir vécu une si belle histoire d’amour qui avait pourtant fini en mille morceaux. La carrure musclée de Robin l’encercla dans une puissante étreinte. Il chercha ses lèvres pendant quelques secondes avant de lui donner un long, très long baiser. Il la berçait doucement. Physiquement, elle se détendait sous cette chaleur qui se propulsait sur son visage, mais moralement elle était au plus bas. Il l’avait plombé.
« Je… je voulais pas te crier dessus, je ne veux plus te faire pleurer et je… je t’aime et… non j’ai touché aucune autre fille dans le camp, a vrai dire, je ne vois même pas comment tu peux imaginer que je puisse poser les yeux sur une autre quand j’ai déjà une louve magnifique telle que toi dans ma vie. »
Elle fronça ses sourcils, ne le connaissant pas si romantique et poète. Baudelaire l’influençait peut être, qui sait. Elle savait bien qu’il n’irait pas voir ailleurs, mais c’était sa jalousie compulsive. Elle soupira en évitant son regard. Il lui souriait, mais elle n’avait le coeur à lui rendre son humeur. Si pour lui c’était si drôle, qu’il aille voir Lina pour se marrer.
« Par contre il va falloir que je m’éloigne une petite minute si tu ne veux pas que je te saute dessus. Je n'y peux rien, tu me fais un effet monstre princesse.»
Pourquoi devait-il toujours être obsédé et ne pouvait pas la toucher sans avoir une érection? Ça la fatiguait. Il la fatiguait. Elle en avait marre, et le coup dans sa poitrine quand il avait parlé d’Ethan avait laissé une marque. Non pas qu’elle pensait tout le temps à lui comme il le croyait, mais parce que c’était sa corde sensible, ses sentiments qu’elle avait tant refoulé pendant des années. Et depuis quelques semaines elle s’ouvrait enfin à un homme, mais se refermait comme une huître dès qu’on remettait en cause ses réels intérêts. Et si Robin n’avait pas confiance, en qui elle pourrait se réfugier quand ça n’allait pas? Elle ne voulait pas s’endormir à côté d’un type qui n’en avait réellement rien à branler de ce qu’elle avait pu vivre auparavant. Elle dodelina de la tête, avant de s’écarter doucement de lui.
- Imagines. Imagines cinq secondes, juste cinq secondes. Ethan était pour moi un pilier majeur dans ma vie, et quand je l’ai surpris dans mon lit, dans mon appartement, sur mes draps à prendre une nana en levrette, tout a changé… J’ai découvert la même soirée que ce n’était pas la seule. Mais que de toute façon il ne fallait pas s’en faire, parce qu’il m’aimait quoi qu'il arrive. Et il avait raison, il m’aimait, et le pire c’est que sans lui j’aurais jamais pu m’en sortir entière. Il aimait les femmes, beaucoup trop. Au final il s’est barré, et des années plus tard, je le vois revenir dans ma vie avec une sale blondasse avec un bide énorme, une bague au doigt et un sourire jusqu’aux oreilles.
Elle frotta ses épaules par dessus son blouson. Cette histoire lui glaçait le sang, mais le froid la transperçait tout autant.
- Une bonne partie de mon adolescence, pendant que j’étais détruite et au fond du trou, il m’a aidé, tendu la main. Et quand quelqu’un te brise c’est pour la vie. Il a bien réussis à ce petit jeu. Alors… Alors ne viens pas me dire en face que je vais partir. Que je vais te laisser si un jour Ethan reviendrait parmi les morts.
Elle releva son visage vers Robin, en laissant une larme couler sur sa joue droite.
- Et ne m’empêche pas d’avoir envie de te garder pour moi, parce que j’ai trop peur que…
Elle se mordait la langue. Avalohn n’avait jamais peur. Avalohn ne pouvait pas avoir peur…
- Enfin bref, je vais pas aller m’excuser auprès de Lina et je te promet pas de retenir mes griffes pour lui arracher les cheveux… Et à Evah aussi tiens…
Elle eut un frisson de froid, guettant une réaction de la part de Robin, regardant sa peau matte et ses cheveux de jais, ses yeux noirs et sa mâchoire carrée. Elle sentait une pression au niveau de sa gorge en le regardant de cette façon.
Sujet: Re: La femme est une louve pour la femme Mer 25 Jan 2017 - 6:29
Aie, j’avais tapé là où il ne fallait pas. Je lui avais fait mal parce qu’au fond moi aussi je suis un peu jaloux. Voir carrément. L’entendre me dire qu’elle resterait même s’il revenait fait naître en moi une certaine euphorie qui dope mon orgueil. Finalement il n’était pas si parfait que ça ? Bon ok, je suis triste de voir qu’il l’a brisé et je ne suis pas loin d’espérer qu’il a connu un sort atroce. Mais c’est un tel soulagement de voir que le fantôme de perfection avec qui j’ai l’impression de lutter depuis des jours, je peux rivaliser avec.
« Je n’aurais pas dû te parler de lui, je sais en plus qu’il était dans les sujets tabous. »
Je ne peux m’empêcher de la serrer un peu plus dans mes bras et j’ai presque envie de lui dire merci. Merci de t’intéresser vraiment au petit con que je suis, malgré l’imposture, malgré le fait que je ne sache pas toujours bien expliquer les choses, et que ça soit un peu compliquer de vivre avec moi.
« Et… Désolé pour.. hum…. Ça. Quand tu es à côté de moi, c’est juste ingérable l’effet que tu me fais et bordel, heureusement que t’es la seule à me mettre dans cet était sinon je te jure que je me déniche un sarouel »
Même si je sais que ça serait pas mal de m’éloigner un peu, je n’en ai pas envie. Et puis je pense qu’elle n’est pas le genre de fille à s’offusquer de ça. Après toutes ses nuits à la caresser, à l’entendre jouir, sans connaitre une délivrance entre ses cuisses, dire que je suis sur la béquille est un doux euphémisme.
Mais l’idée qu’elle retourne botter les fesses de la blondasse, voir qu’elle aille crever les yeux de sa copine ne me plait absolument pas.
« Skye… ne t’abaisse pas à lui faire croire que tu puisses te sentir menacer par elle, ça serait trop t’abaisser, laisse-la plutôt se rendre compte qu’elle est invisible à coté de toi, quant à Evah… »
Pour le coup je ne sais pas trop ce que je peux dire. Je n’aimerai pas que quelqu’un vienne étaler mon passé, surtout si c’est un à une personne que j’apprécie et avec qui je passe du temps. En même temps, visiblement Skye passe du temps avec des gens qui n’ont peut-être pas la même vision du monde vu la réaction de Linda.
Maintenant vu le self contrôle de Skye, je pense qu’il vaut mieux en dire un peu que de la laisser se manger un ouragan qui ne lui laissera peut être pas la chance de s’expliquer.
« Si elle ne t’en a pas parlé c’est que je pense qu’elle ne veut pas le faire, alors évite de lui rentrer dans le lard s’il te plait, ça doit déjà être suffisamment compliqué pour elle. Pour faire court, c’est Greg qui l’a ramenée au camp, bien avant que j’arrive. Il en fait, on va dire, sa copine, selon sa définition du mot. Oui quand elle est venue me trouver j’ai cru qu’elle voulait baiser, mais avant que tu ne pètes une durite, j’ai aussi vite compris qu’elle voulait juste se sortir d’une situation merdique. Elle a dur rester pieuter dans ma chambre environ une semaine, le temps que dise d’elle qu’elle était la copine du fils de Bruce, ça plus quelques discutions avec Greg et il a lâché l’affaire…. Et je te répète que moi, j’ai dormi par terre. Maintenant mets toi à sa place, si tu vies un trucs aussi pourri, t'as peut etre pas envie de le crier sur tous les toits, ça doit déjà être copliqué pour elle de vivre avec ça.»
Je me sens merdique de partager un secret comme celui-là. Mais j’estime que c’est peut être un moindre mal. Evah n’aura certainement pas envie de se faire secouer par ma femme.
« Pour les autres, si tu veux leur non, c’est simple, regarde la liste des ex de Greg et d’Isaac.»
Je me rends compte que je vais passer pour un gros débile de puceau à la con sur ce coup là. Bravo le coté caillera p’tit dur. Mais bon, si ça peut sauver des nanas qui ont déjà été pas mal cogner de se reprendre une volé made in Skye, il fallait bien oublier un peu mon égo.
« Même si, du coup, j’ai un peu mordu sacrement sur ma pause, en admettant que je me prenne du rab’, il y a un truc qui te ferait plaisir de faire ou d’aller avec moi ? Je sais pas, tu veux qu’on sorte voir tes poules ? Que je te montre le panneaux solaires ?... Ou que je te montre le projet secret de Bruce ? Il se lance dans la plomberie, pas tout seul heureusement, je l’aide un peu… Julia aussi, mais on s’en sort pas trop mal. C’est pas impossible qu’on puisse bientôt prendre des douches chaudes. »
InvitéInvité
Carte d'identité
Sujet: Re: La femme est une louve pour la femme Mer 25 Jan 2017 - 18:35
Elle écoutait les paroles de Robin qui lui murmurait tout bas au creux de l’oreiller. Elle ferma les yeux, son visage enfouit contre son torse et son blouson en cuir. Elle respirait son odeur et était trop bien dans cette position, beaucoup trop bien. Elle l’encercla de ses bras fins par sa taille, s’accrochant à son blouson. Elle le sera contre elle comme elle le pouvait. Il avait bien raison que ça ne servait à rien de s’abaisser à la pourriture qu’était Lina. Mais son coeur se serrait parce qu’Evah aurait pu tout de même lui en parler. Elle passait son temps avec cette rousse et elle commençait à s’apprécier l’une et l’autre. Elle l’aidait pas mal à l’infirmerie et avec son petit élevage, buvait beaucoup trop avec Avalohn et parfois s’éclipsait toutes les deux pour aller mater Robin ou chasser des rats dans les recoins de l’usine. Elle aurait pu avoir une once de sincérité et d’honnêteté… Bien entendu, Robin et Evah devrait s’entendre comme les doigts de la main… Elle reborda contre lui en grognant.
« Pour les autres, si tu veux leur non, c’est simple, regarde la liste des ex de Greg et d’Isaac.»
Elle releva sa tête vers Robin en fronçant ses sourcils. Son sex-appeal de bad-boy venait de s’effriter en mille morceaux, et le fait d’entendre que Robin se tapait les restes des deux pervers de l’usine ne lui plaisait pas du tout. Elle aurait préféré qu’il lui dise que des filles lui tombent dans les bras quand il montre sa fossette de sa joue droite. Ça lui aurait donné l’impression d’avoir l’impossible…
« Même si, du coup, j’ai un peu mordu sacrement sur ma pause, en admettant que je me prenne du rab’, il y a un truc qui te ferait plaisir de faire ou d’aller avec moi ? Je sais pas, tu veux qu’on sorte voir tes poules ? Que je te montre le panneaux solaires ?... Ou que je te montre le projet secret de Bruce ? Il se lance dans la plomberie, pas tout seul heureusement, je l’aide un peu… Julia aussi, mais on s’en sort pas trop mal. C’est pas impossible qu’on puisse bientôt prendre des douches chaudes. »
Elle avait du faire une drôle de tête quand elle avait entendu « douches chaudes » dans sa bouche si sensuelle. Avalohn en avait déjà rêvé quelques fois avec Robin en dessous, mais ça semblait surréaliste. Elle balança sa tête en arrière en riant.
- Tu crois réellement que j’ai envie d’aller voir des poules et des panneaux solaires, encore plus d’aller à la rencontre avec Julia et Bruce avec toi…? Non. Je veux juste étriper la blondasse malgré tes belles paroles.
Elle déposa un baiser sur le coin de ses lèvres en s’accrochant à son cou.
- Non moi je voulais qu’on… Enfin tu vois. Mais… Enfin avant d’arriver au bar j’en ai eu marre de toutes ces disputes, ces cachoteries, les disputes, et nos prises de têtes alors je voulais qu’on profite un peu. Mais j’ai plus trop la tête à penser au sexe avec ce qu’il vient de se passer.
Elle embrassa plusieurs fois son visage avec attention avant de lui mordre la joue tout doucement. Elle allait lui dire qu’elle allait pourtant faire un effort et que les lits de l’infirmerie était libre, qu’elle pouvait fermer pour une longue pause. Elle se ravisa en voyant des cheveux roux flotter dans le vent.
- Skye? Va falloir que tu viennes avec moi. C’est Lina, elle a pété un plomb après votre petit accrochage et… Et elle est au garage avec Harvey. Elle a tiré sur Lobos… Et il va pas bien du tout.
Avalohn lâcha Robin pour plaquer ses mains sur sa bouche. Elle lança un regard à son petit-ami, avant de partir en courant et se ruer vers le garage. Harvey transpirait et il avait les mains plaqués sur son crâne, regardant à terre une flaque qui était beaucoup trop rouge…
- Il… Il respire?
Le jeune garçon hocha la tête, en balbutiant qu’il n’avait pas pu l’arrêter. Avalohn ferma les yeux cinq secondes en s’avançant vers le chien. Il couina en voyant sa maîtresse, faisant couler le sang de la plaie au niveau de sa patte avant.
- Mon amour… Mon pauvre bébé… Ca va aller, ça va aller je vais réparer ça…
Sujet: Re: La femme est une louve pour la femme Mer 25 Jan 2017 - 21:46
« Skye? Va falloir que tu viennes avec moi. C’est Lina, elle a pété un plomb après votre petit accrochage et… Et elle est au garage avec Harvey. Elle a tiré sur Lobos… Et il va pas bien du tout. »
Ca se vide dans moi, je suis autant inquiet pour Lobos que pour Harvey.
Je suis Skye qui court vers le garage. Je vois mon Harvey mal, très mal, devant Lobos qui baigne dans son sang. Harvey a juste l’air traumatisé, j’en veux a mort à Brenda pour ça, surtout qu’il se remet à peine de la mort de Franklin.
Mon cœur se sert à l’idée que Lobos puisse nous quitter. Je ne me sens complément impuissant. Comme avec Franklin…
Sauf qu’on est pas dans un endroit sordide sans moyen et que Skye sait soigner. Je m’agenouille a coté d’elle et lui pose la main sur le bras :
« Skye… tu peux le sauver ! Tu vas le faire ! Dis moi juste ce dont tu as besoin. »
J’essaye de rester calme dans ma voix et mes gestes. J’essaye de faire en sorte qu’elle puisse d’appuyer sur moi, qu’elle ne panique pas. Elle me fait comprendre qu’il faut qu’on l’emmène à l’infirmerie.
Le plus doucement possible je soulève mon brave Lobos dans mes bras. Il gémit de douleur, ça me donne une vieille bouffé de colère.
« Accroches toi mon grand, on va te tirer de là »
Je suis les instructions de Skye en le déposant avec précaution sur une table de l'infirmerie. Très vite je recule pour la laisser s’affairer avec Evah. Je me mets un peu en retrait en regardant ma petite louve courir partout pour sauver la vie de notre compagnon, de son ami. Je me sens un peu inutile.
Je prends Harvey par les épaules pour essayer de le soutenir, il est au bord des larmes. Je ne sais pas tenir longtemps cette étreinte. C’est dommage, le petit aurait vraiment besoin de soutien.
« j’ai.. j’ai rien pu faire.. je suis désolé -Je sais, tu n’inquiètes pas, t’as rien à te reprocher, Skye va le sauver »
J’essaye de lui afficher un sourire confiant malgré le doute et la peur qui m’habite. Lobos vaut plus que pas mal de monde ici, et plus que cette Gina. Je serre les poings.
« Harvey, va chercher Vlad et demande-lui de rester avec vous, ensuite, reste pas loin au cas ou Skye ait besoin de toi. -Mais tu vas où ? -J’ai les poubelles a sortir, je reviens après. C’est toi l’homme en mon absence. Veilles sur Skye.»
Je lui ébouriffe les cheveux et part en m’allumant une clope. Ça faisait trop longtemps. Bien. Retrouvons la blondasse.
Je n’ai même pas a demander où elle est, spontanément des gens m’indiquent où est la sale pute a qui j’ai quelques mots à dire. Je suis dans une colère froide épouvantable et je pense que ça se voit. Elle a fait du mal à Ma femme, à Mon chien et fait peur à Mon Harvey. Si Logan n’était pas passé dans ma vie, je pense qu’elle aurait regretté que je n’ai pas laissé Skye en finir avec elle.
Je la trouve dans le bar ou elle se vante de ses exploits. Dès que j’entre dans la salle, les tables se vident. Je marche pourtant tranquillement la clope au bec. Il émane une telle rage de moi que les gens ont bien compris que ce qui allait suivre n’allait pas être joyeux.
Je fixe d’un regard noir Mirna qui ne me remarque pas et continue de se gausser du mal qu’elle vient de faire. Je hais les gens qui se réjouissent du malheur des autres...
« Et le môme qui se mets a chialer!! Trop drôle!! Cette sale pute va redescendre de son petit trône maintenant que je viens de crever son sale bâtard de clebs! -Tu veux parler de MON chien et de Ma femme j’imagine ? »
Elle se retourne vers moi pendant que les gens de sa table déguerpissent. Son visage a sacrement enflé sur un côté, elle est difforme. On reste un long moment a se regarder, je ne sais pas bien déchiffrer son regard. De la peur ? Du défis ? De la haine ? En tout cas je ne vois pas une once de compassion.
Je prends une nouvelle bouffé de nicotine et lute pour ne pas avoir un excès de violence envers cette créature répugnante.
« Tu sors, maintenant. -Ou quoi ? »
Elle essaye de se donner un air de guerrière, mais je vois bien qu’elle a les jointures blanches a force de s’agripper à la table. Je lui fais peur. Le bar s’est vidé et les rares curieux ont pris leur distance.
Je lui souffle la fumé de ma clope dans le nez.
« T’as deux options, soit tu sors, on discute plus ou moins gentiment mais t’as une chance d’être encore vivante en fin de journée, soit tu tentes l’option du fameux « ou quoi» et je ferais en sorte d’oublier que t’es vaguement un être humain. Tu comprendras pourquoi je suis le fils de Bruce… »
Je lui lance un mauvais sourire. Elle a peur, et comme tout animal acculé, elle réagit bêtement et me saute dessus. Encore une clope que je n’aurais pas le temps de finir.
Je n’ai pas trop de mal à la ceinturer et je reconnais que j’y mets plus de brutalité que nécessaire. Je la sors du bar comme un sac a patates hystériques. Elle hurle, elle appelle à l’aide, mais les gens détournent leur regard, s’éloignent. Après ce que j’ai soi-disant fait à James, ils ont encore plus peur du cinglé qu'est le fils de Bruce.
Sans ménagement je la balance dans le coffre d’une bagnole. Elle pleure, crie, supplie, menace… mais rien n’y change.
Je roule un certain temps pour m’éloigner de la ville. Au bout d’un moment elle cesse de taper comme une folle dans le coffre. L’autoradio fonctionne, Harvey a au moins un truc qu'il sait bien réparer. Les choix de playlist par contre… j’ai le droit à hakuna mata, puis let it go… j’éteins quand on arrive à It’s small world. Harvey a un sacres pet au casque lui aussi avec ses gouts musicaux.
On arrive dans la pampa, je sais qu’il y a pas mal de baraque abandonnée et une petite ville pas loin.
Je vais ouvrir le coffre et sort brusquement Irma, ou Lola, de là. Elle me regarde avec des yeux affolés.
« Tu ne vas pas… ? »
Je lui balance presque dans la tronche une ration de bouffe, un canif, une bouteille d’eau et une couverture. Elle commence a capter.
« NOOOONN ATTENDS, JE FERAIS CE QUE TU VOUDRAAAS JE NE SAVAIS PAS POUR LE CHIEN… NE ME LAISSE PAS NON ! »
Je remonte dans la caisse et baisse la vitre.
« Frida.. -LINA ! -Ouai si tu veux, il est pas simple ton prénom à se souvenir, mais bon, tu vois, ça va plus être un problème, donc c’est simple, le canif que tu tiens, c’est le préféré de mon père, il va pas être jouasse quand je vais lui raconter que tu t’es barré avec. A mon avis, c’est possible que ta p’tite gueule s’il la recroise, elle fasse amie amie avec Gertrude. »
Je parle pourtant gentiment avec le sourire comme si j’expliquais a une enfant vilaine qu’elle a fait une grosse bêtise. Elle recule comme si je l’avais frappée et regarde avec horreur le petit couteau au sol. Si elle savait que le canif n’est qu’une vieille merde ramasser au hasard de mes sorties. Au moins je lui laisse une chance. C’est plus que ce qu’elle voulait laisser à Lobos.
« Sa… Salaud ! -La flatterie ne te mènera a rien Linda. -LINA ! -A ta place je gueulerais moins, ça grouille de moisis dans le coin.»
Je démarre le moteur sous le regard paniqué de la blondasse au nom de merde.
« Je te maudis toi et ta putain de pétasse ! -Un dernier truc pour la route, avant que je ne change d’avis et que je te ramène au camp pour te filer comme jouet aux mecs, la pétasse comme tu dis, elle, elle sauve des vies, elle se bouge le cul pour les autres, elle n’est pas une salle perverse sadique qui ne pense qu’a rependre la souffrance et a faire que ce monde est encore pire que ce qu’il le devrait. Maintenant court, parce que je te jure que si mon chien crève, je reviens dans la minutes te traquer… »
Elle recule, ramasse vite ses affaires et se barre. Je peux rentrer au camp. Il fait déjà sombre quand j’arrive. Le groupe de Jack et William n'est toujours pas rentré. C’est déjà ça.
On ne me pose pas de question. Personne ne s’étonne de ne pas voir la blondasse avec qui je suis parti. Je ferais mon rapport à Bruce plus tard, mais je sais que ça passera quand je lui expliquerai pour Lobos.
Je vais directement vers l’infirmerie retrouver ma louve et prendre des nouvelles de Lobos.
InvitéInvité
Carte d'identité
Sujet: Re: La femme est une louve pour la femme Jeu 26 Jan 2017 - 1:09
Robin avait pris le grand chien dans ses bras, l’amenant à l’infirmerie qui collait presque le garage. Elle hurlait ses ordres tellement sa tête était en feu. Lobos gémissait de douleur en essayant de se soulever sur la table en fer. Il couinait trop, et chaque bruit faisait stresser Avalohn. Elle ordonnait à Evah de lui amener ses outils pendant que la Bronxarde lava ses mains. Elle tâta la tête du chien pour le rassurer, lui glissant quelques mots et quelques baisers. La balle avait heurté la chaire mais pas la patte, ce qui laissait un bon présage pour la rémission. Elle mit sa colère, sa haine et son ouragan de côté pour se concentrer sur son bébé. Sur celui qui lui avait sauvé la vie de la solitude plusieurs fois.
Avalohn massa la patte, essayant de faire sortir la balle de la chaire. Elle ne faisait qu’empirer la douleur malheureusement. Elle ne s’était pas rendue compte que Robin s’était éclipsé, et elle le chercha désespérément du regard. Mais il s’était volatilisé. Elle prit une pincette en ordonnant à Harvey de tenir la gueule du chien fermement mais doucement, et à Evah de lui tenir le bassin pou ne pas qu’il bouge trop. Ça allait faire mal, mais elle prenait toutes les précautions pour ne pas qu’il puisse souffrir encore plus.
- Aller mon chéri, on va retirer cette balle, ça va vraiment faire mal mais fais le pour maman…
Elle écarta les poils du chien et inséra un écarteur entre les deux extrémités de la plaie. Lobos convulsa de douleur avant de grogner et d’essayer de mordre la main de l’adolescent qui peinait à le tenir. Avalohn plongea son index pour visualiser où était la balle, et si elle était entière. Elle essayait de retirer tous les petits bouts de métal avec précaution, mais le chien bougeait beaucoup. Elle pria un dieu pour que ce moment passe vite, que son adorable chien aille dans le meilleur des mondes, qu’il puisse gambader après les poules et se rouler dans la boue toute la journée… Elle enleva l’écarteur qu’elle balança à Evah ainsi que la pincette. La rouquine déposa les outils dans une bassine et lui donna précipitamment un kit de suture. Avec précaution, Avalohn planta l’aiguille dans la graisse sous-cutanée du chien, et avec les ciseaux s’appliqua au mieux pour des sutures solides et impeccables. Elle serrait tellement la mâchoire qu’elle en avait mal aux dents. Le travail finit, elle banda la patte du chien et essuya les traces de sang sur ses poils de loup.
- Merci. Je vais rester avec lui le temps qu’il s’endorme.
Elle se ficha pas mal que la rouquine et le gosse reste pendant qu’elle s’assit devant la table, enlevant ses gants en latex et les jetant dans la poubelle à côté. Elle n’en revenait pas. Elle ne réalisait pas qu’on venait de tirer sur celui qui comptait le plus dans sa vie. Et si ça avait été Robin? Elle pensait que ça aurait été pire, mais son angoisse était déjà énorme en regardant Lobos geindre et taper faiblement de la queue dans l’infirmerie. Elle posa sa main gauche sur sa joue en le caressant doucement pour le rassurer. Elle ne laissa même pas une petite place pour que la haine vienne s’installer. Elle était trop inquiète pour son amour de chien. Evah et Harvey se regardaient bizarrement, avec l’habitude de la voir toujours peste et distante. Là penchée sur son chien, Avalohn donnait une toute autre image d’elle, qu’elle avait l’habitude d’avoir quand le monde marchait encore sur ses pieds.
Elle soupira, posant sa tête proche de son chien, entendant sa respiration se calmer. Il ferma les yeux et s’endormait doucement, en couinant de douleur, mais heureux que sa maîtresse soit à ses côtés à lui tenir le poil.
———————————————————————————————————————————
Lorsqu’elle entendait des pas arriver dans l’infirmerie, elle entrouvrit ses yeux. Ses bras sous sa tête, elle s’était affalée et endormie en crispant le poil de Lobos d’un de ses mains. Le grand gaillard poilu dormait encore, mais faiblement. Elle vérifia que le pansement était propre et sans tâche de sang, avant de tourner la tête en se frottant le visage.
- On est fermé à cette heure ci, va falloir reve… Ah, c’est toi Robin.
Elle essuya son nez et ses yeux en se levant, mettant les mains dans les poches et s’approchant du jeune homme.
- Je croyais que tu allais rester… Et tu t’es barré.
Elle serra la mâchoire en secouant la tête. Sa colère revenait au galop, mais elle ne l’écoutait plus ce soir. Elle tendit les bras pour s’accrocher à son petit-ami, plaquant son front dans son cou et soufflant par le nez.
- Je… J’avais besoin de toi. J’ai besoin de toi là maintenant.
Sujet: Re: La femme est une louve pour la femme Jeu 26 Jan 2017 - 6:31
Lorsque j’arrive devant l’infirmerie, je trouve Boris et Vald qui discutent. Il y en a au moins un qui est rentré d’expédition et je dois encore avoir une sale gueule vu comment ils me regardent.
« Boris… - Je gère Harvey, pas de soucis. » J’essaye de lui faire un sourire ais j’ai l’impression que s’est cassé à ce niveau-là.
« Elle a réussi, il est sauvé. »
Je me contente d’un hochement de tête pour le remercier et le congédier avant d’entrer dans l’infirmerie. Evah ne me regarde pas dans les yeux et prends Harvey par la main pour sortir vite. J’ai vraiment l’impression d’être un monstre. Harvey me fait quand même un petit signe de main en sortant.
Je ferme la porte derrière nous. Je n’ai pas envie de voir un Jack ou un William débarquer à l’improviste. Et s’il y a une urgence, il faudra frapper.
Skye est affalé sur la table. Ça me sert le cœur de la voir dans cet était alors qu’à peine quelques heures auparavant j’avais dû mal à la contenir tellement elle était vive et prête a partir en guerre. Je me dis que ce n’est pas le moment d’essayer de lui expliquer que ça aurait été pas mal avec Gina de juste s’engueuler pour commencer. Ça m’aurait évité de me sentir aussi mal d’avoir abandonné une salope certes, mais une pauvre nana quand même dans la pampa. J’ai beau me dire qu’elle est taillée pour survivre celle-là, et que la laisser ici aurait simplement conduit à un autre drame, j’ai un peu de mal avec ce que je viens de faire.
Je ne suis pas sûr que Logan aurait réagi comme ça. En fait j’ai la sensation de ne plus savoir comment Logan réagirait parce que la seule réponse qui me vient c’est "Logan ne se serait jamais foutu dans une merde pareil".
« On est fermé à cette heure ci, va falloir rêve… Ah, c’est toi Robin. Je croyais que tu allais rester… Et tu t’es barré. Je… J’avais besoin de toi. J’ai besoin de toi là maintenant »
Elle se lève doucement et vient vers moi. Lorsque cale sa tête contre moi mes bras se refermer immédiatement sur son petit corps épuisé. Je regarde vers là où est Lobos. Il a l’air de se reposer. Je n’ose aller le toucher de crainte de le réveiller ou de lui faire du mal.
« Désolé princesse, j’avais les poubelles à sortir avant qu’une infection ne se répande… je suis fier de toi, tu l’as sauvé. »
Je la soulève dans mes bras un peu inquiets de sa pâleur et de ses traits tirés. Je lui dépose un baiser sur les lèvres avant de la conduire vers un lit destiné à ses patients.
« Ce que tu as vraiment besoin c’est de repos Avalohn, maintenant je suis là et je ne vais pas partir. »
Je m’allonge avec mon précieux fardeau dans les bras en la laissant se caller contre moi et en essayant de ne pas laisser mon sexe se réveiller comme à chaque fois qu’elle est près de moi. Je me contente de lui caresser le dos tout en attrapant la couverture pour la mettre au chaud.
InvitéInvité
Carte d'identité
Sujet: Re: La femme est une louve pour la femme Jeu 26 Jan 2017 - 22:43
« Désolé princesse, j’avais les poubelles à sortir avant qu’une infection ne se répande… je suis fier de toi, tu l’as sauvé. Ce que tu as vraiment besoin c’est de repos Avalohn, maintenant je suis là et je ne vais pas partir. »
Robin la saisit sous les genoux et cala son bras dans son dos, la soulevant du sol. Elle aimait qu’il fasse ça, parce que dans ses bras, elle se sentait reine et princesse. Ange et sainte. Belle et délicate. Il la faisait sentir autre chose que minable, merdique, petite, colérique, égoïste, narcissique… Elle posa sa tête contre son torse en fermant les yeux, en soupirant doucement, respirant son odeur. Les poubelles, les poubelles… Robin? Sortir les poubelles? Q… Quoi?
Il s’allongea dans un des lits de ses patients, les draps sentant le propre, le neuf et le blanc. Il cala la jeune femme contre lui, et la serra de plus en plus fort. Émotionnellement parlant, la Bronxarde était épuisée. Épuisée de toujours avoir peur pour ceux qu’elle aimait. C’était un mal pour un bien, ou un bien pour un mal? Elle ne savait pas. Elle ne savait plus rien. Elle regarda Lobos sur la table, silencieux, respirant faiblement… Elle releva son visage vers la mâchoire de Robin, déposant un baiser dans le haut de son cou, sous son menton.
- Et si ça avait été toi? Tu imagines…? On… On n’aurait jamais… Enfin… Tu vois.
Elle riait doucement, fatiguée. Elle enroula ses bras autour de son cou, appliquant stratégiquement ses lèvres sur son visage. Elle l’embrassait avec une pointe de tendresse bien à elle. Elle frotta son nez contre sa joue, caressa ses pommettes avec ses cils. Elle sentait son odeur bien à lui, elle le touchait, il était là. Il était bien là. Il n’allait pas partir. Il l’avait dit, il lui avait promis. Elle grimpa sur son ventre à califourchon, déposant sa poitrine contre son torse, caressant des ses mains ses cheveux, le visage presque collé.
- Isha.
Elle aimait beaucoup ce prénom. Son vrai prénom. Ce vrai lui, tout comme Avalohn l’était. Il y avait Robin et Skye, mais aussi Isha et Avalohn. Et jalousement, ces deux là se connaissaient sous les draps, en privée, entre deux cigarettes et sous la douche. Sans dire un mot et se murmurant des paroles, éclatant de rire ou explosant de colère. Dans les regards, dans les gestes, dans les façons d’être et de savoir. Ils étaient deux âmes sous des masques de violence et de dédain.
- Isha…
Avalohn se releva, ouvrant la fermeture de son blouson, doucement. Elle enleva les épaules, les manches. Elle le fit glisser à terre, prenant les pans de son débardeur noir, le soulevant sur son ventre tatoué, sa poitrine, ses clavicules et sa tête. Elle mit ses mains sur les agrafes de son soutien gorge et les défaisaient avec précaution, les bretelles descendant sur ses biceps. Elle enleva ce sous-vêtement inutile pour ce qui allait suivre.
- Tout aurait changé si je t’avais rencontré avant que l’épidémie arrive. Tout. Je ne sais pas comment. J’imagine que j’aurais eu une panne pas loin du garage de… Logan. On aurait amené ma voiture, on se serait croisé. Tu m’aurais offert une cigarette, puis une bière. On aurait échangé nos numéros après que j’ai pu passer une nuit dans ton lit, puis on se serait revu. Plusieurs fois… Mais peut être pas. Peut être que jamais on aurait pu se croiser.
Elle fit une moue, avant de prendre les doigts de Robin et de les mettre sur ses seins nus. Elle glissa ses mains sur son ventre, jusqu’à toucher le bouton de son jean.
- Logan a certainement raison de penser que je suis nocive et… Qu’un jour tu te rendras surement compte que je suis mauvaise. Mais si je peux te donner quelque chose c’est Avalohn, ce que je suis réellement. Parce que personne ne pourra l’avoir à part toi. Alors… Tu sais ce qu’il te reste à faire, Isha.
Sujet: Re: La femme est une louve pour la femme Dim 29 Jan 2017 - 23:20
Une fois seul dans notre chambre, je me déshabille pour la rejoindre dans le sommeil ou elle a l’air d’avoir sombré avec le sourire… un beau sourire épanouie, sans masque de colère, sans plis d’inquiétude ou de contrariété.
Je l’embrasse tout doucement avant de la prendre dans mes bras.
« Bonne nuit, MA femme… puissions-nous vivre encore de nombreuses nuits comme celle-là. »
Vote au top-site, sauve une licorne !
Sujet: La femme est une louve pour la femme 