La matinée est fraîche, pas assez pour que la neige pointe le bout de son nez, mais on sent l’air chargé. La première neige ne saurait tarder. Les rôdeurs sont donc bel et bien présents et même si le froid se fait sentir, ils gardent quand même une vitesse acceptable. Le 11 Septembre, vous avez reçu un appel radio de la part du Colonel Toledo. Un miracle que quelqu’un ait été là pour entendre le bref message de détresse qui fut rapidement coupé.

Suite au message radio reçu, il a fallu choisir entre aider le Colonel Toledo ou pas. Parce que l’inaction était un choix possible. Ce fut assez unanime et finalement, un petit groupe devait s’y rendre et aider au mieux le Colonel. Il vous fallait donc vous préparer avant d’aller voir ce qu’il en était du s.o.s. de Toledo. Tout le monde possède ses propres motifs de le faire, mais une équipe s’organise pour aller les chercher. À l’aide des coordonnés GPS et d’une carte (nécessaire à la mission, il faudra donc que quelqu’un en ait une dans son inventaire) vous avez traversé une partie de la ville. Les rôdeurs étaient nombreux, mais rien d’impossible pour votre petit groupe. Une fois sur place, vous faites face à une école, elle semble grande et à l’abandon. Il est possible d’hésiter sur l’endroit en le voyant. Pourquoi le Colonel aurait envoyé un message radio d’une école ? Un appel de détresse en prime ? Pourtant, la carte est claire, les coordonnées ont bien été lu, c’est donc réellement là.

Heureusement pour vous, ce qu’il vous reste de militaire s’est mis en place pour vous aider un peu. Ils se sont mis en tête de partir en éclaireurs pour vous ramener le plus de détails possibles, une fois l’accord donné par Gemma, ils se sont dispersés. Heureusement pour vous, ils reviennent avec des informations plus que pratiques. L’un deux vous mentionne que l’école n’est pas abandonnée, il y a vu des gens et d’autres confirment. Un petit groupe d’hommes et de femmes, armées se tiennent à quelques portes non-cadenassée. Ils ne semblent pas être des militaires, mais leurs armes le sont. Ils en ont dénombrés 6 à l’extérieur du bâtiment. De votre position, vous pouvez apercevoir une quinzaine de morts qui se traînent les pieds sans réel but. Il y a trois accès possible au bâtiment, les autres portes semblent verrouillées. Il faut maintenant vous lancer.

Aperçu des lieux:

Hors RP:

Faits saillants pour MJ:

J'ai le droit de dire que ça me plait pas trop tout ça ? J'veux dire, bien sûr, j'suis content qu'on vienne sauver mon colonel. Mais l'autre militaire qui prend les commandes, j'sais pas, ça me dérange. Genre nous on était mal-vus, on disparaît, un mec arrive et c'est ok avec lui, ça dérange pas ? J'me retiens de manifester mon mécontentement. J'étais pas d'humeur, j'étais trop fier à n'en pas douter, mais tout ce qui comptait c'était de sauver mon escouade. Je me raclais la gorge pour que Ward se réveille et commence à donner des consignes tandis que mon regard se perdait sur le lieu tant convoité. S'ils avaient fait du mal à mes frères d'armes... ils allaient le payer.
Je laissais Ward ouvrir un sac l'air tout content et je maugréais en regrettant l'absence de Brooks. Au moins, même si c'était une tête à claque, j'avais confiance en lui et je savais ce qu'il valait. Là, c'était loin d'être le cas.

Alors qu'il vient distribuer les armes, je m'entendis grogner et montrer mon arme au sergent, me forçant à sourire presque désagréablement :
« J'ai déjà ma M4. Avec silencieux, regardez-ça comme les choses sont bien faites. »
C'était certainement l'intensité du moment et le fait que mes frères d'armes soient tous en danger et que je n'avais pas la moindre idée de ce qu'ils avaient subis qui me foutait sur les nerfs comme ça. Mais je pouvais pas m'en empêcher. Réagissant ensuite au plan de mon nouveau camarade militaire, je m'accrochais fièrement à mon arme et hochai la tête :
« J'en suis. En pointe ou pas peu m'importe, mon arme est prête, le silencieux est là et je suis bon sur tous les fronts. Pas question que j'abandonne mon escouade encore une fois.  »
Je me tournai vers les autres, peu convaincu de leur implication dans cette histoire, et j'rebondis encore une fois sur le plan du sergent : « On joue la sécurité. C'est pas le moment de s'annoncer, ils pourraient utiliser les otages pour nous avoir. Faut jouer stratégique et rester dans la discrétion tant que possible. » Je me tus ensuite, et j'attendis patiemment de savoir quel serait l'autre personne qui se joindrait à nous en formation triangle. Je m'excitai presque, fébrile qu'on se lance enfin dans l'action.

Résumé:

Voila que Toledo refaisait surface. Gemma s'y était attendue mais pas de cette manière. Lorsqu'ils avaient reçus son SOS, la leader n'avait d'abord su comment réagir. Fallait-il faire confiance à cet homme qui avait toutes les raisons du monde de ne plus porter dans son cœur les personnes qu'il avait protégé de longs mois durant? Chaque conversation qu'elle avait eu avec cet homme avaient été conflictuelles. Mais, à présent qu'elle menait l'hôpital, Gemma comprenait plusieurs des décisions qu'il avait du prendre. Ainsi, elle avait demandé à son groupe ce qu'ils pensaient de cette situation. Sans surprise, plusieurs d'entre eux avaient été contre. Ne voulant pas se mettre en danger pour lui. Mais d'autres, et en particulier ceux qui étaient prêt à affronter les dangers d'une escapade à l'extérieur, avaient voulus donner leur aide à l'ancien leader. Sur ce, Gemma étaient partis avec ces derniers en mission de sauvetage.
En suivant les coordonnées laissées par Toledo, le petit groupe avait rejoint une ancienne école. Grâce aux éclaireurs, ils avaient alors appris qu'un groupe armé la protégeait. Ce que Gemma avait redouté arrivait donc. Elle n'avait pas envie d'avoir affaire à une nouvelle attaque comme cela s'était déjà produit quelques temps plus tôt en compagnie d'Heather et James. S'il fut un temps où sa seule motivation était de tuer, Gemma ne voulait pas réitérer l'affaire. Mais elle le ferait si cela était nécessaire.
Elle écouta attentivement les propositions de William non sans remarquer l'agacement de l'ancien militaire de Toledo, Terrence. Si la situation n'avait pas été si grave, Gemma aurait même laissé transparaître un sourire amusé. Elle se doutait du pourquoi de son agacement mais elle décidait qu'au vu de la situation, elle devait écouter les avis de chacun.
- Si nous approchons en triangle, comme vous le dites, cela ne sera-t-il pas plus évident pour eux de nous voir?
Lorsque les armes furent distribuées et que Gemma s'assura qu'un silencieux avait été confié à Heather, qui n'était pas à l'aise avec les armes à feu, elle prit la parole à son tour.
- Je suis de l'avis de Terrence. Nous devrions jouer la sécurité et les mettre en joue. Si on y parvient sans se faire repérer par ceux à l'intérieur du bâtiment, ce serons nous qui pourront jouer avec les otages.
Même si elle parlait avec une voix assurée, comme à chaque fois qu'elle devait prendre une décision, Gemma appréhendait les prochaines minutes. Personne ne devait être tué durant l'opération. Elle ne pouvait le permettre. Pourtant, elle n'avait jamais encore été confronté à une telle situation et c'est pourquoi son regard croisa celui de James, cherchant à connaître son avis. Parmi eux, il était le dernier arrivé à l'hôpital. Pourtant, Gemma avait déjà confiance en lui. Alors qu'ils n'étaient que des étrangers l'un pour l'autre, tous deux avaient su se sortir d'une situation dangereuse qui aurait pu leur être fatale. C'était ce jour là que la confiance s'était installée.

Spoiler:

Spoiler:

C'était son devoir. Voilà la vraie raison qui avait motivée Heather a accompagner ses camarades dans cette "opération de sauvetage" comme ils disaient. Elle avait peur, bien plus qu'elle ne voulait le laisser le montrer, mais l'infirmière ne pouvait décemment rester les bras croisés quand les siens, les militaires qu'elle avait connu, étaient en danger. Elle avait été une des premières à vouloir se lancer à leur secours, encouragée par l'appel à la radio, et avait été surprise, mais néanmoins ravie de constater que plusieurs volontaires avaient rejoint son avis.
Désormais, les voici arrivés au lieu en question où semblait retenu les militaires, et l'ex-prisonnière ne pouvait masquer ses traits crispés, tendus par la crainte que quelque chose tourne mal. Elle restait aux côtés de Gemma, lançait quelques regards discrets à James, voulant veiller sur lui sans trop savoir pourquoi, encore inquiète de la vieille blessure qu'elle avait rabiboché. Et puis les voila qui discutaient tous de plan et stratégie, et qu'on filait une arme à la métisse. Les yeux plissés, elle s'en saisit avec précaution, avalant avec difficulté sa salive, peu assurée quant à devoir se servir de cet engin. Pitié, faites en sorte qu'elle n'ait pas à appuyer sur la gâchette, elle ne le supporterait pas. Souffle Heather, souffle, se morigénait-elle intérieurement pour se calmer.
Relevant les yeux et constatant qu'on attendait qu'elle ajoute sa brique à l'édifice, elle bredouilla légèrement quelques murmures indistincts avant de souffler :
«  S..Si y a des blessés, il faut agir vite. Mais... mais ne restons pas séparés trop longtemps, ça peu.. pourrait se retourner contre nous. Enfin... vous voyez, vous faites votre boulot et on vous rejoint au plus vite. Enfin, je pense que c'est le mieux à faire. En .. en discrétion bien sûr. Fau..faudrait pas tarder d'ailleurs non ? » Le regard fuyant, Heather baissa se tut, attendant que les consignes soient enfin décidées pour que tout le monde avance.

Résumé:

Pour MJ: