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 La poudreuse Russe de Detroit
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MessageSujet: La poudreuse Russe de Detroit   La poudreuse Russe de Detroit EmptyVen 17 Fév 2017 - 17:19
Les quantités prises par Robin de cocaïne dépassait de loin ce qu’il pouvait faire « disparaitre » des poches des uns et des autres. Qui plus est, il n’était plus l’Isha l’apeuré, mais bien Robin. Il n’avait pas à voler dans les poches des autres, il n’avait qu’a exigé et péter quelques tronches pour obtenir.

Sauf qu’a part se contenter d’une merde archi coupée, il avait fallu commencer à se tourner vers l’extérieur pour trouver un truc de potable. Parce qu’entre la pression des excursions, la séparation avec son ex femme, qui continuait à le rendre fou, le bébé qui ne saurait certainement jamais qui serait son père, et les nuits blanches à lutter pour arriver plus vite à la tête des Punishers, Robin avait besoin de toujours plus de came.

Sergei et Vlad avaient trouvé un fournisseur, et si les premières livraisons avaient été de qualité, la suivante avait juste été une infâme merde qui tenait plus du plâtre que de la cocaïne. Robin était de très mauvais poil, déjà parce qu’il n’aimait pas qu’on se foute de sa gueule, ensuite, parce qu’il n’avait pas de temps a perdre avec ce genre de connerie.

A quoi ça rimait de devoir faire ses courses soi-même au lieu d’aller racketter des camps de survivants ? Sans déconner !!!?

Il avait donc fait venir le petit dealer qui avait osé essayer de l’arnaquer. Ayant lui-même vendu de la came dans un gang, il savait très bien comment les choses fonctionnaient. Quelques menaces et a peine un effleurement de batte plus tard. Il avait une adresse et un nom, un certain Yuryi dans les ruine d’une ancienne boite de nuit. Il allait pouvoir tirer les choses aux clairs.

Le pauvre dealer, qui sentait sa dernière heure arrivée, les avait conduits avec nervosité, a la fameuse boite de nuit. Devant une porte verrouillée.

Magnifique, Robin était déjà passablement agacé. Et ses trois sbires se faisaient silencieux redoutant un nouveau coup de nerfs de leur patron dont les colères commençaient réellement à ressembler à celles de Bruce.

Robin soupira avant de mieux regarder la serrure. Verrou magnétique par code. Il devait y avoir un générateur en état de fonctionner car il y avait du jus. Il sourit, il avait vu plus simple mais il en fallait plus pour l’arrêter. Il sorti ses outils sous le regard étonné des trois sbires choisis pour leur arguments frappant plus que pour leur qualité intellectuelle.

Robin n’avait pas forcé des serrures et des verrous toutes sa vie pour se laisser intimider par celle ci! Avec ses outils de mécano, plus que son kit de crochetage, il eut tôt fait de mettre hors service le mécanisme qui bloquait la porte.

Finalement son vieux avait peut-être bien fait de le déscolariser pour lui faire arpenter les toits des bourgeois et des usines en quête de rapines diverses.

Robin rentra dans l’édifice en faisant confiance au crétin qui les avait amenés là pour les guider jusqu’à une pièce où était son boss. Sergei et Vald restèrent devant la porte au cas où un comité d’accueil se pointerait.

Robin et Dixon entrèrent dans un bureau où se trouvait un type qui semblait vaguement familier à Robin. Il commença à se demander si ce n’était pas une des connaissances de son vieux. Il était presque sur de l’avoir déjà croisé quand il était plus jeune.

Sans ménagement, il fit signe a Dixon de balancer le pauvre dealer paniqué et amoché au pied du Russe. Le type s’effondra comme la merde qu’il était. Pathétiquement.

« Yuriy je présume ? »

Il laissa tomber le reste des sachets qui devaient avoir plus de plâtre que de cocaïne sur le dealer.

« Je viens pour parler à un responsable, parce que soit le type a tes pieds est un p’tit con qui te la fait a l’envers et pourri le commerce, auquel cas tu peux me dire merci, soit t’es qu’une baltringue de plus qui va pas faire long feu».
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MessageSujet: Re: La poudreuse Russe de Detroit   La poudreuse Russe de Detroit EmptySam 18 Fév 2017 - 0:27
Il était réfugié dans le bureau de la boite de nuit qui lui servait anciennement de lieux pour blanchir l'argent de ses activités. Depuis les vitres teintées de la mezzanine, on pouvait apercevoir la piste de danse et la scène où avant se produisait les DJs. Les barres de pole-danse précédemment lustrée par des filles travaillant pour lui, directement ou indirectement, étaient maintenant aussi vierges que la tige d'un puceau pré-pubère. Pourtant la salle était comble. Mais de créatures revenues d'entre les morts. Les restes d'une descente du SWAT qui avait viré en guerre ouverte entre les vory présents et les force de l'ordre. Les civils s'étaient retrouvés entre deux feux. Les membres de la bratva n'hésitaient pas à les utiliser comme bouclier. Mais les morts n’étaient pas restés longtemps à joncher le sol. L'apocalypse s'étant déclenché quelques temps au part avant, personne n'aurait quand même pu imaginer qu'ils se relèveraient aussi vite. Les policiers survivant avaient barricadé les portes de la salle, laissant les mafieux se faire dévorer par les morts revenus à la vie.
Maintenant cette masse de chaire putride arpentaient l’établissement. Elle laissait interrogateur le vor sur l'avenir. A une époque pas si lointaine encore, cette masse signifiait des rentrées d'argent importante. Ainsi que le blanchiment certain d'une grande partie de l'argent de la drogue, des armes, et de la prostitution. Aujourd’hui, il ne restait plus rien de l’empire que la Bratva s’était construit à Détroit. Les seules choses qui restaient actuellement s’étaient un stock de cocaïne qui s’amenuisait peu à peu et quelques armes. C’est dernière en réalité ne constituait que les défenses personnels de l’officier de la mafia et de ses lieutenants. Il ne restait donc plus réellement que la poudre. C’est avec ça qu’il tenait encore. Quelque dealer refourguait sa marchandise contre de belle quantité de bien, principalement de nourriture. Ce qui, il faut le reconnaître, en cette période de disette, arrangeait bien notre homme.

L'officier de la bratva avait envoyé ses deux plus fidèles lieutenants à la recherche de stock supplémentaire. Mais aussi de tout ce qu'il pouvait trouver qui pourrait être intéressant à la revente. Seulement cela faisait presque quatre jour qu’ils n’avaient plus donnés signe de vie. Yuriy se servit la fin de la bouteille de bourbon.
C’est le moment que choisit le destin pour venir s’immiscer dans la vie du mafieux. La serrure électronique de la porte de derrière lui assurait une sécurité des plus agréables. Les morts n’avait jusqu’alors jamais réussit a ouvrir la porte a digicode. Et les seuls encore en vie qui possédait le code étaient ses deux lieutenants. Pourtant la porte s’ouvrit. Il en fut le premier surpris surtout quand celle-ci s’ouvrit en étant fracturée. La petite alarme insonore qui y était relié illumina une lampe rouge. Il éteignit celle-ci et alla directement au coffre. Après avoir ouvert celui-ci il s’empara d’un chargeur qu’il glissa dans sa poche et d’un couteau Karambit qui rejoignit le chargeur. Celui qui voulait s’en prendre à lui allait être bien reçu. Il s’assit à son fauteuil et attendit face à la porte donnant accès au couloir avec l’escalier venant de la porte fracturée.
Il ne fallut pas attendre longtemps pour que deux hommes entrent. L’un était plus jeune et plus agressif dans sa façon de se comporter. Il était aussi nettement plus nerveux et semblait commander à l’autre. Son accompagnant lui lança un homme qui avait été roué de coup. Du plat du pied le russe retourna l’être qui venait d’être jeté à ses pieds. Il reconnut un des dealers qui travaillait pour lui, Gabe. Un dealer qui avait pour mauvaise habitude de se servir au passage. Mais l’avantage est qu’il avait toujours ramené ce que Yuriy avait réclamé comme payement. Visiblement très mal à l’aise Le petit nerveux commença a parler invectivant le russe.


Isha/Robin – « Yuriy je présume ? »

Celui-ci porta son attention a sur lui. Son regard noir soutenait le regard du petit nerveux. Il porta son verre à ses lèvres dégustant une gorgée de la fin du bourbon qui lui restait. Le jeunot lui jeta a ses pieds les sachets de poudre blanche que Yuriy avait remis au dealer. Il y en avait plus. Mais le russe ne sourcilla pas. Le business c’est le business. En d’autre temps il n’en aurait rien eu à faire. Mais là s’était autre chose. Il lui avait amené des ennuis dont il se serait bien passé.  La tirade continua sur un ton agressif et insultant sans que le regard du russe ne le quitte.

Isha/Robin – « Je viens pour parler à un responsable, parce que soit le type a tes pieds est un p’tit con qui te la fait à l’envers et pourri le commerce, auquel cas tu peux me dire merci, soit t’es qu’une baltringue de plus qui va pas faire long feu».

Le manque de respect, voilà bien une chose que le russe ne supportait pas. Il reposa son verre contre le bureau. Celui-ci était maintenant vide. Un léger pincement des lèvres pour s’assurer de n’avoir rien perdu plus tard, un coup de feu retentit, suivit d’un second. Le silence se fait ensuite. Le mafieux est debout et range dans son holster son Baikal. A ses pieds repose le dealer dont le crane est percé d’une balle. Sa cervelle est répandue sur le parquet du bureau. L’homme qui le lui avait balancé est surpris mais se retrouve par terre le genoux exploser par la seconde balle.

Yuriy – говнюк (Connard). Tu te croyais face à qui. Visiblement ce que tu veux c’est ça.

Le russe avait parlé avec son accent du pays prononcer. Il ouvrit le tiroir du bureau et en sortit un paquet petit sachet de cocaïne. Celle-là de bonne qualité. Il le posa sur le coin du bureau face à lui. Puis il repoussa le corps de Gabe du pied avant de se ré-asseoir et de faire face au jeune nerveux. Visiblement de par son attitude la poudreuse lui était destinée. Yuriy se cala dans son siège. La veste de son costume était ouverte laissant son Baikal a porté de main rapide au cas où. Le bureau se trouvant entre lui et l’agresseur. Il aurait suffisamment de temps pour dégainé et tirer si celui-ci faisait le malin. Puis il reprit de son ton calme et froid comme l’hiver sibérien

Yuriy – Bien maintenant, on va pouvoir discuter tranquillement. Ce genre de produit a un prix. Je pense que tu es intelligent donc on va surement pouvoir trouver un terrain d’entente. Que me proposes-tu ? Pas besoin de te dire que l’argent n’a plus de raison d’être.

Son attitude bien que neutre laissait présagé a son calme et à sa froideur apparente que tout apparition de nouveau intervenant signait l’arrêt de mort de son interlocuteur.
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MessageSujet: Re: La poudreuse Russe de Detroit   La poudreuse Russe de Detroit EmptySam 18 Fév 2017 - 16:38
Robin ne sursauta même pas quand l’homme tira. Il fit juste une grimace d’avoir de la matière cervicale sur ses bottes et que Dixon ne sache pas souffrir en silence. Bon pour le sang et de la purée de cervelet, il commençait à être rodé avec Bruce et ses petites manies de faire sauter des têtes à coup de batte, mais ça rester quand même crade.

«  говнюк. Tu te croyais face à qui. Visiblement ce que tu veux c’est ça. »


Robin sourit en voyant le Russe sortir des sachets de son tiroir même si les braillements de Dixon l’agaçaient prodigieusement.

« Visiblement face à un mec qui sait ce qu’est le business. »

L'homme alla s’assoir avec un calme froid. Robin ne se méprenait pas. Il le buterait avec la même froideur sans que cela ne vienne le perturber plus que de trouver un poil dans son bol de soupe.

Maintenant il savait aussi comment ca fonctionnait. Et avec presque toute l’humanité réduite à l’état de cadavre affamé, il valait mieux éviter de crever la clientèle quand elle se pointait, surtout si elle était solvable. Et pour le moment Robin avait été on ne peut plus réglo de ce coté là.

« Bien maintenant, on va pouvoir discuter tranquillement. Ce genre de produit a un prix. Je pense que tu es intelligent donc on va surement pouvoir trouver un terrain d’entente. Que me proposes-tu ? Pas besoin de te dire que l’argent n’a plus de raison d’être. »


Robin lui fit signe d’attendre une minute.

Il prit son arc et tira une flèche entre les deux yeux de Dixon qui s’écroula avec un air d'incompréhension stupide. Isha en lui était mortifié. Mais Robin s’en foutait. Il avait froidement calculé qu’avec un genou en moins, Dixon ne tiendrait pas sur sa moto, et, qu’en admettant qu’ils arriveraient à le ramener au camp, il gâcherait des ressources pour un sbires parfaitement inutile. Il finirait certainement par crever dans l’infirmerie en mettant Skye et Evah en danger.

« Voilà, maintenant on peut vraiment parler tranquillement. »


En prime, c’était plus calme sans ses braillements. Robin alla tranquillement récupérer sa flèche. Son arme faisait peut-être ridicule, mais il s’en servait bien mieux que beaucoup de types leur armes à feu. Elle était plus silencieuse, plus vicieuse aussi, et offrait le luxe merveilleux que l’on puisse récupérer les projectiles. Il aurait fallu être fou pour ne pas s’en méfier.

Il retourna calmement s’assoir en face du Russe et pris le temps de ranger son arc avant de sortir une boite de munitions et la faire glisser sur la table vers Yuryi.

« Vu comment tu as l'air d'aimer utiliser les flingues, ça pourrait être une bonne monnaie d’échange. A moins que tu ne préfères de la bouffe, comme le crane ouvert qui avait fixé la côte à une ration pour 10 grammes. Maintenant, tu te doutes que je paye pas pour du plâtre… »

Il prit le temps de mieux détailler l’homme. Il était sûr de l’avoir croisé dans son passé avec son vieux. C’était tout sauf un gage d’être fréquentable qu'être une relation au vieux Cornwell. Mais ça tombait bien, lui-même n’était pas fréquentable.

« Maintenant je voulais aussi te parler de vive voix car il parait que tu peux trouver pas mal de choses est que t’es plus ou moins en train d’organiser un truc intéressant dans Detroit. P’être qu’il y aurait un moyen que je te file un coup de main dans ton business… mais ça reste à toi de voir ce que tu veux et comment tu le sens. »

Avec le réseau de rackette que Robin avait mis en place, il aurait besoin de mec comme Yuryi pour gérer, quitte à ce qu’il trouve un accord pour que chacun y trouve son compte.

« Au fait, j'en oublie mes bonnes manières, je m’appelle Robin, Robin Cornwell »

En parlant Robin regardait droit dans les yeux le Russe, lui aussi était serieux.
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MessageSujet: Re: La poudreuse Russe de Detroit   La poudreuse Russe de Detroit EmptyDim 19 Fév 2017 - 19:26
La pièce était maintenant baignée dans les grognements et cris de couleur de l’accompagnateur du jeune nerveux. Ce n’est pas que sa dérangeait le russe. Mais il faut dire que s’il fallait leur discuter business se n’était pas l’idéal. En même temps, les détonations avaient ramené l’attention des morts de la salle en bas vers l’étage. Heureusement pour le mafieux, ce n’était pas la première fois que des éclats de voie ou du bruit venant du bureau réveillait l’attention des mordeur fanatique d’en bas. Mais jamais ils n’étaient parvenus à forcer la porte de sécurité donnant accès. Et ce malgré leur nombre agglutiné contre celle-ci. En revanche les beuglements de l’homme demain ennuyait passablement son chef car il lui planta une flèche dans le front avant de la récupérer et de la rangé ensuite. Le russe avait, en le voyant prendre son arme, ressortit son pistolet de son holster. Mais il le rangea bien vite quand le jeunot rengaina lui-même cette attitude potentiellement menaçante.

Isha/Robin - « Voilà, maintenant on peut vraiment parler tranquillement. »

Le vor ne sourcilla pas, tirant juste une bouffée de son cigare. L’arme de son interlocuteur avait la particularité d’être silencieuse et efficace en cette période. Mais elle prenait plus de temps que la sienne pour donner la mort. Dans le rapport de force actuel, le russe avait un avantage, … pour le moment. Le « client »vint s’assoir face lui. Il se laissa retomber tranquillement contre l dossier de son siège. Il avait pris la posture que quelqu’un de sûr de lui, ce qu’il était en ce moment même. Car sa position, de trois quart face au toxicomane, lui permettait d’avoir la porte par laquelle il était entré dans son angle de vison ainsi que l’escalier qu’avait emprunté le nouveau venu. Si un autre homme demain grimpait ceux-ci, il ne pourrait avoir que son chef dans son angle de vue alors que le russe lui pourrait aisément les abattre se trouvant en hauteur et en majorité protéger par leur supérieur hiérarchique. Mais personne ne vint malgré les deux coups de feu. Etrange, ou l’homme était suffisamment stupide pour venir juste avec un sbire, soit il était potentiellement dangereux pour que d’autre soit content de sa mort potentiel. L’officier de la bratva scrutait l’arrivée potentielle de nouveaux venus, qui ne venait pas. Il dut admettre en son for intérieur qu’il en était content. Ses munitions n’étaient pas éternelles et plutôt restreinte actuellement.  Son interlocuteur sortit une boite de munition et la posa sur la table avant de la faire glisser vers lui. La boite indiquait des munitions de 7.67mm. Pas les munitions qu’utilisait le russe. Mais sa pouvait être utile à d’autre donc monnayable. La boite indiquait aussi 50cartouches comme s’était souvent le cas. Il ouvrit la boite en la laissant visible de son client. Mais au vu de la quantité, il ne devait pas y en avoir 50, tout au plus 30. Mais s’était déjà pas mal. Il y avait moyen de commencer quelque chose.

Isha/Robin - « Vu comment tu as l'air d'aimer utiliser les flingues, ça pourrait être une bonne monnaie d’échange. A moins que tu ne préfères de la bouffe, comme le crane ouvert qui avait fixé la côte à une ration pour 10 grammes. Maintenant, tu te doutes que je ne paye pas pour du plâtre… »

L’annonce frappa le russe comme un large coup de poignard. Ainsi Gabe en plus de se servir en drogue pour lui-même le volait, donc le trahissait. Une ration de nourriture pour dix grammes. Dix putains de gramme de poudre blanche colombienne … pour rien qu’une seule ration de nourriture…  Voilà pourquoi il la coupait tellement avec du plâtre. Et pourquoi sa cervelle maculait le plancher de ce bureau. Voilà pourquoi le russe se retrouvait privé de deux balles et face à un toxico visiblement en passe de devenir en manque. Le russe laissa éclater sa colère. En une autre période il aurait vidé son chargeur sur le cadavre. Mais là, il se contenta de lui écraser la tête à plusieurs reprise à grand coup de pied, vociférant une bordée d’insulte à l’encontre du cadavre dont la tête partait en tous sens rependant le reste de son contenu un peu plus sur le sol. Le bruit sourd des os cassant sous les coups.

Yuriy - предатель. сукин сын. нечисто ублюдок. соскобы. Вы посмели меня ограбили. Падалью. Вы получили то, что вы заслуживаете. бедные дерьмо. (Traître. Fils de pute. Immonde bâtard. Raclure. Tu as osé me volé. Charogne. Tu n'as que ce que tu mérites. Pauvre merde.)

Le russe se calma rapidement après cela. Il tira sur sa veste de costume pour la remettre en place puis s’assit à nouveau. Il tira à nouveau sur son cigare, avant de recracher la fumée. Son regard se posa à nouveau sur son interlocuteur. Cette fois sa froideur avait laissé place à une exaspération et une colère certaine. Le russe ne supportait pas être trahis. Le problème dans ce cas, c’est que toutes contrariétés supplémentaires risquaient de le pousser à des extrêmes qui pouvaient être létaux pour les personnes autour de lui. C’était d’ailleurs une des raisons pour lesquelles il était respecté par le roi et les autres généraux. Mais craint par ses hommes et adversaire. Ils n’avaient que faire de la vie humaine surtout si s’était dut a une traitrise. Viktor son ancien bras droit en avait fait les frais ainsi que la pute préférée de celui-ci. Un autre point qui était dérangeant s’était d’être dévisager de la sorte. Mais s’était une chose qui, même si cela exaspérait le russe, ne déclenchait pas d’ordinaire d’élan de fureur. Le toxico repris ensuite.

Isha/Robin - « Maintenant je voulais aussi te parler de vive voix car il parait que tu peux trouver pas mal de choses et que t’es plus ou moins en train d’organiser un truc intéressant dans Detroit. P’être qu’il y aurait un moyen que je te file un coup de main dans ton business… mais ça reste à toi de voir ce que tu veux et comment tu le sens. »

Les paroles adoucirent quelque peu la colère du russe qui repris son statut de mafieux et donc, de recherche d’intérêt. Son interlocuteur lui proposait un coup de main pour son business du russe. Il est vrai que avec la disparition de ses deux lieutenants, le vor était amoindrit. Mais cela, il se doutait que cela ne tarderait pas à changer. D’ailleurs voilà que cela se présentait. Il regarda le petit sachet de poudre et les balles. Il y avait dans le sachet l’équivalent de 5 gr de poudre blanche. Mais pur à 100% soit létal en l’état. L’overdose avec arrêt cardiaque était assurée. En d’autre terme, il y avait là pour plusieurs doses une fois coupée correctement. Il sortit du bureau une petite balance y plaça un peu d’une substance blanche probablement du lait en poudre. Il prit ensuite le petit sachet et en sortit l’équivalent de trois dose. Il mélangea le tout. Il savait comment faire même si ce n’était guère son domaine de prédilection. Il rangea le reste du sachet de poudreuse pur. Puis tendit à l’autre le résultat Il savait que la qualité y était. Il s’empara de la boite de 30 balles de 7.62mm et la plaça dans sa poche.

Yuriy – Voilà pour conclure la transaction de Gabe.  Si tu veux les deux doses restantes, il va falloir m’offrir autre chose. Comme tu le voies la dose est à dix balles. Ne me prends pas pour un con. Même si je possède ce genre de chose tu sais très bien que la colombienne va commencer à s’amenuiser. Je sais ou en avoir encore mais plus elle deviendra rare plus elle deviendra cher. J’accepte toute autre type de payement du moment que la valeur est correcte. Maintenant goute si tu veux vérifier. Mais je ne suis pas un arnaqueur

A ce mot le russe lança un nouveau coup de pied dans la carcasse de Gabe. Il ne supportait pas qu’on joue avec sa parole ou qu’on le remette en cause. Il continua a tirer sur son cigare observant l’homme qui finalement se présenta : Robin Cornwell. Le nom lui disait quelque chose. Il se leva et alla vers le coffre-fort qu’il ouvrit. Il en sortit des papiers et vint se rassoir a sa place. Les papiers étaient principalement des documents sur certaines personnes. Probablement dans le but de les faire chanter. Mais d’autres étaient des références de partenaire ou de concurrent. Il posa les documents sur le bureau et chercha quelque instant avant de trouver celui qui l’intéressait : Joshua Cornwell . Visiblement s’était un fournisseur d’œuvre d’art et autre éléments. Employer a plusieurs reprises par la bratva quand l’accès à leur but n’était pas réalisable à leur façon. Le russe avait face à lui le fils. Il comprenait mieux comment la porte au verrou mécanique avait été fracturée. Et pour la peine, il se félicitait de la seconde sécurité, installée par son lieutenant ex spetnas, ait fonctionnée sinon il aurait été à sa merci et non l’inverse. Un passe muraille, voilà ce qu’il avait en face de lui si le fils valait le père s’était intéressant. Sur le bureau la petite pile de document glissa se rependant dessus. Un papier attira l’œil de son interlocuteur. Ou du moins il en eut l’impression un avis d’Interpole à son encontre.
Citation :
["Dossier d’Interpol"]
YURIY, YVANOVICH NEVOSENOV

Rechercher par les autorités judiciaire de Suisse, Canada, Allemagne pour poursuite de la sentence / mise en accusation  

Identité actuelle connue
Nom de famille : Nevosenov
Prénom : Yuriy Yvanovich
Sexe : Masculin
Etat civil : Célibataire
Date de naissance : 29/09/1974 (41 ans)
Lieu de naissance : Koursk, Oblast de Koursk, Russie
Langue parlées :     Russe – Anglais – Allemand – Français
Nationalité : Russe

Description physique
Couleur de cheveux : Noirs
Couleur des yeux : Marron foncé
Taille : 1m85
Poids : 95kg
Signes distinctif : Tatouages

Charges publiées tel que demandée par l’entité demandeuse
Allemagne : PROXENETISME – EXTORSION – MEURTRES
Suisse : BRAQUAGES – TRAFFIC DE STUPEFIANT – ENLEVEMENT
Canada : BRAQUAGES – PROXENETISME – MEURTRES – TRAFFIC DE STUPEFIANT

Si vous avez des informations, veuillez contacter :
Votre police nationale ou locale
Le Secrétariat Général d’INTERPOL

Yuriy – Je voie tu es le fils de Joshua Cornwell. Si tu es aussi doué que ton père tu pourrais en effet m’être utile. Je t’écoute.

Le russe s’était étonnamment adoucit. Pourtant sa froideur était toujours palpable. Il prit une bouteille de vodka dans le bureau et deux verres qu’il remplit. Il en poussa un vers son client actuel.
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MessageSujet: Re: La poudreuse Russe de Detroit   La poudreuse Russe de Detroit EmptyLun 20 Fév 2017 - 15:19
Robin eut un petit sourire narquois tout en savourant sa cigarette. A priori il avait eu raison de ramener la sous merde d’arnaqueur à son boss. A la place de Yuriy il aurait aussi aimé pouvoir donner une leçon à ce genre de connard qui gangrène le business.

Et encore, il avait eu du bol, une mort rapide. S’il avait bossé pour lui, Robin aurait fait un exemple devant les autres pour couper toute envie d’avoir des imitateurs et ça aurait durée… plus longtemps qu’une balle dans la tête.

En tout cas vu le rythme de vidage du chargeur, il avait trouvé sa monnaie d’échange pour la poudre. Il ne risqua pas de parler de silencieux au Russe qui avait l’air passablement énervé déjà. Le management des sbires, un truc qui vous vrillait les nerfs en moins de deux.

« Voilà pour conclure la transaction de Gabe.  Si tu veux les deux doses restantes, il va falloir m’offrir autre chose. Comme tu le voies la dose est à dix balles. Ne me prends pas pour un con. Même si je possède ce genre de chose tu sais très bien que la colombienne va commencer à s’amenuiser. Je sais ou en avoir encore mais plus elle deviendra rare plus elle deviendra cher. J’accepte toute autre type de payement du moment que la valeur est correcte. Maintenant goute si tu veux vérifier. Mais je ne suis pas un arnaqueur »

Robin lui sourit en rangeant la came dans mon sac sans la vérifier. De toute façon, il avait son adresse en cas de problème. Et puis, la confiance entre personne, même entre tuants, dans une certaine mesure bien entendu, était la clé de voute pour des affaires prospères.

Yuriy ne se trompait pas pour la poudre, le vrai problème était que tout ce qui était industriel ou nécessitait des matières premières complexes allaient forcement disparaitre. Et pour le moment il n’avait pas encore entendu de rumeurs sur des mecs qui auraient su ré-ouvrir des usines pour faire des munitions. En même temps, God Bless USA, ils vivaient dans une armurerie géante a grande échelle, la pénurie n’était peut-être pas pour demain. Mais certainement que dans un an, ou deux, il faudrait oublier complétement les armes à feu et pas mal d’autre chose. Surtout avec des Gabes et des Yuriy.

Il prit les deux autres sachets et sorti de son sac deux boites de munitions pour 9 mn qu’il fit glisser jusqu’à Yuriy.

« A priori ça, ça risque d’être pour ta propre consommation, même si personnellement, au regard du temps que ce merdeux m’a fait perdre et pour le service que je t’ai rendu en te ramenant ton gougnafier, j’aurais envisagé un tarif plus seyant, mais bon, je ne vais pas chipoter sur les prix. Business is Business. »

Il attendit patiemment que le Russe aille dans son coffre pour compulser ses dossiers tout en savourant sa clope. Au camp il ne savait plus fumer à cause de sa femme qui portait certainement son bébé. Il avait déjà du mal à la retenir d’en griller une, alors s’il ne faisait pas un effort, elle n’arriverait jamais à s’arrêter.

Il ne doutait pas qu’il allait vérifier son nom de famille, il serait vite fixé si c’était bien un des contacts de son vieux.

« Je voie tu es le fils de Joshua Cornwell. Si tu es aussi doué que ton père tu pourrais en effet m’être utile. Je t’écoute. »

Bingo. C’était bien ce qu’il pensait. Finalement, son vieux lui avait apporté plus d’armes pour la survie post apo que la plupart des pères bienveillants avaient dû en donné à leurs gosses. Et il se doutait bien que forcé la porte de Yuriy n'aurait pas été a la porté de tous. Il devenait certainement plus qu'un client aux yeux du Russe: un partenaire crédible.

Il accepta le verre et le leva a la santé de son partenaire d’affaire et des transactions à venir. c'était assez étonnant de voir deux personnes boire tranquillement alors qu'il y avait deux cadavres, dont un bien répandu dans la pièce. Ca puait le sang, la merde et la mort, mais visiblement, Robin comme Yuriy n'étaient pas du genre a avoir un odorat délicat ou a découvrir ces effluves.  D'ailleurs, Robin pris le temps de savourer son verre.

« Mon vieux m’a pas trop mal formé, enfin, où qu’il pourrisse aujourd’hui, je dois avouer que c’est assez pratique de le jamais s’arrêter à une porte fermée, mais toi et moi savons qu’il en faut beaucoup plus de nos jours pour pouvoir s’organiser. Après, si nous avons un accord, il n’est pas improbable que, contre menu service, je puisse te dépanner si un jour tu as besoin de "récupérations" nécessitant des talents… spécifiques dirons-nous. Mais avant que je te parle de l’avenir sur le long terme, j’aurais besoin de tes services. Il parait que tu sais trouver pas mal de chose à Detroit, et j’ai une petite liste que j’aimerais que tu jettes un œil et que tu me la chiffre, sur ce qui est possible pour toi de trouver. »

Robin tendit un papier des choses qu’il avait recopiée dans son livre pour la grossesse et la parentalité. Ça le stressait que Skye n’ait pas les médicaments du bouquin mais le hic avec le rackette c’est qu’on avait pas toujours exactement ce que l’on voulait. Autant pour la bouffe c’était gérable, mais pour ces machins-là, visiblement il fallait être précis. de même pour les vaccins du bébé.

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MessageSujet: Re: La poudreuse Russe de Detroit   La poudreuse Russe de Detroit EmptyMar 21 Fév 2017 - 1:07
Le jeune toxicomane savait ce qu’il voulait. Et la marchandise que le russe avait était son but premier. Le mafieux posa son dossier sur le père Cornwell sur le bureau. Il porta sa main a sa poche et ressortis les deux autres sachets. La seconde boite posée devant lui permis l’échange. Une boite plus légère cependant mais bien plus intéressante pour l’agent de la bratva, des cartouches de 9mm. De quoi recharger quelque chargeur. Son doigt glissa et mélangea la boite pour se donner une idée du nombre de balles. Il devait y en avoir approximativement vingt. Exactement ce qu’il avait donné comme prix. Preuve que son interlocuteur, en plus d’être précieux, était solvable pour un futur partenariat client vendeur. Il n’aimait pas le rôle de dealer. On ne sait jamais comment le toxico en face peu réagir. Mais l’avantage du Russe c’est qu’il avait pour lui l’expérience de la vie mafieuse, des réactions spontanées. Mais aussi celle du respect de ceux qui vous respecte. Hors le jeune nerveux venait de soulever le point d’un éventuel marchandage pour avoir une remise.

Isha/Robin - « A priori ça, ça risque d’être pour ta propre consommation, même si personnellement, au regard du temps que ce merdeux m’a fait perdre et pour le service que je t’ai rendu en te ramenant ton gougnafier, j’aurais envisagé un tarif plus seyant, mais bon, je ne vais pas chipoter sur les prix. Business is Business. »

Et ça, s’était un manque de respect. Mais il ne dit rien et ne bougea pas plus se contenant d’encaisser.  Il but une gorgée de son verre tranquillement savourant sa vodka. Dernière bouteille de ce qu’il avait pu récupérer dans le bar en bas quelques mois plus tôt. Le Cornwell semblait lui aussi apprécier la délicate morsure de l’alcool sur les muqueuse interne de sa gorge.  C’e n’était pas une vodka de qualité, mais elle faisait l’affaire en cette période.  Le temps  resta en suspens l’espace d’un cours instant. Pendant que les deux hommes appréciaient leurs verres, se scrutant mutuellement. Finalement le silence fut rompu par le fils Cornwell.

Isha/Robin - « Mon vieux m’a pas trop mal formé, enfin, où qu’il pourrisse aujourd’hui, je dois avouer que c’est assez pratique de le jamais s’arrêter à une porte fermée, mais toi et moi savons qu’il en faut beaucoup plus de nos jours pour pouvoir s’organiser. Après, si nous avons un accord, il n’est pas improbable que, contre menu service, je puisse te dépanner si un jour tu as besoin de "récupérations" nécessitant des talents… spécifiques dirons-nous. Mais avant que je te parle de l’avenir sur le long terme, j’aurais besoin de tes services. Il parait que tu sais trouver pas mal de chose à Detroit, et j’ai une petite liste que j’aimerais que tu jettes un œil et que tu me la chiffre, sur ce qui est possible pour toi de trouver. »

Ainsi donc le fait d’avoir raccompagner Gabe avait un double intérêt. Le fils Cronwell souhaitait le rencontrer afin d’obtenir certaine chose qu’il n’avait pas l’air de pouvoir trouver par lui-même. Intéressant. Cependant un rapide coup d’œil au cadavre de son homme de main lui indiqua que Robin ne devait probablement pas trainer dans le même genre que le père Cornwell. D’ailleurs la tenue laissait plus a penser à une bande de biker qu’a un cambrioleur.
Le russe se pencha sur la table. Il prit la liste et l’ouvrit regardant la demande. Il n’avait certes pas l’habitude de ce genre de chose mais il était suffisamment instruit pour savoir de quoi il retournait. Et au vu de l’âge de son interlocuteur ce ne devait pas être pour une consommation personnel contrairement aux cinq petits sachets qui maintenant reposait dans la poche de Robin. Ou celui-ci venait de faire la pire erreur de sa vie, ou il ne se rendait pas compte de la bombe qu’il offrait au russe. Un enfant. Ces ingrédients étaient des vaccins et vitamine pour nouveaux né. CE crétin avait eu la bonne idée de mettre une drôlesse en cloque. Et au vu de la demande de médicament, il devait tenir à l’enfant à venir et surement a la femme qui va avec. Une expression dit que le mariage c’est ce passer la corde au cou. Le fils Cornwell venait de faire ce qui avait conduit son père sa la perte. Il est étrange que les enfants réitèrent les mêmes histoires que leurs parents. Les parents du russe avaient il été eux aussi des vory ? Nulles ne le sait et a vrai dire il s’en fichait royalement. L’agent de la bratva réfléchit un instant. Des infirmeries et pharmacie devaient avoir e-été pillée depuis longtemps. Et ce n’est pas dans la pharmacie de la petite salle de repos du dancing qu’il allait trouver ça. Les médicaments allaient probablement être cher, très cher mêmes.


Yuriy – « Tout dépends de l’urgence de ta demande. Mais ce genre de médicaments ne se trouve que dans une pharmacie, ou dans un établissement médical. Et vu que tu me semble un garçon malin, tu sais pertinemment bien que ce genre d’établissement a déjà été pillé depuis longtemps. D’ailleurs vu tes compétences certaines, tu ne viendrais pas me le demander si tu n’avais pas fait chou blanc avant.»

Le russe souriait intérieurement, en revanche d’apparence il se tendait. Il faut dire que si il souriait pour ce que Robin venait de lui offrir, il grinçait des dents quant à savoir où il allait trouver c’est trois produits. Ce qu’il avait dit à Robin à l’instant était vrai si celui-ci n’avait rien trouvé lui-même dans les infirmeries, pharmacies, hôpitaux, cabinets médical en tout genre, cela ne serait pas aussi facile pour le russe de les trouver. Fort heureusement il avait pour lui l’expérience des réseaux underground. Et de ce fait, il avait peut-être une idée de là où il pourrait trouver ça. Mais rien n’était certain dans ce monde. Il mit la liste dans sa poche. L’officier de la bratva vida son verre et resservit son interlocuteur et lui-même. Son idée lui faisait récupérer sa voiture pour une partie du trajet. Car ce n’était pas vraiment dans le coin. Il but une bonne gorgée supplémentaire puis reprit.

Yuriy – « Ce n’est pas le genre de chose que j’ai. C’est quelque chose de précieux en ce monde actuel. Et même si je n’ai pas, j’ai une idée de là ou je pourrais m’en procurer. Mais si je n’en trouve pas, ne t’attends pas à des miracles. J’ai beau avoir beaucoup de chose et savoir ou me procurer certaine autre je ne suis pas faiseurs de miracle. A tu autre chose à me dire ou a me demander pendant que j’évalue ta demande. Mais en ce qui concerne mes besoins tout est valide. Je prends tout payement. Le tout est de voir ce que tu peux me fournir. Une fois cela définit nous fixeront le nombre.»

Les mordeurs en contre bas continuaient de se masser vers l’accès sécurisé donnant sur le bureau ou les deux hommes se trouvaient. Mais tant que le générateur de survie qui avait pris le relais la veille fonctionnait il n’y avait rien a craindre. Dans la tête du Russe des plan se mettait en place Robin lui offrait potentiellement son aide et ses talents. Une chose qui pouvait être plus qu’utile si son esprit analytique des évènements dans la ville avait vu juste. Surtout que Le russe se retrouvait seul. Bien que pour lui le terme de bratva ou de vor, signifiait beaucoup, il n’était pas dupe. Il y avait de forte chance pour qu’il soit le seul survivant de sa branche. Un vor du genre de Robin pouvait lui être très utiles. Il n’était pas russe ou même, arménien, tchétchène, ukrainien, ou de l’est. Mais ses capacités et sa naissance en faisait une sorte de vor. Mais même si l’idée était séduisante, rien ne prouvait que le fils Cornwell soit un allié correct dans l’avenir. Le fait qu’il ait des hommes de main en disait long. Idem de sa façon de se débarrasser d’eux une fois devenu inutiles. Il ne devait probablement pas être seul, contrairement au vor. En tout cas sa prise sur lui il venait de l’avoir. Car en plus de son besoin de cocaine… Il allait devenir père.
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MessageSujet: Re: La poudreuse Russe de Detroit   La poudreuse Russe de Detroit EmptyMer 22 Fév 2017 - 13:22
« Tout dépends de l’urgence de ta demande. Mais ce genre de médicaments ne se trouve que dans une pharmacie, ou dans un établissement médical. Et vu que tu me semble un garçon malin, tu sais pertinemment bien que ce genre d’établissement a déjà été pillé depuis longtemps. D’ailleurs vu tes compétences certaines, tu ne viendrais pas me le demander si tu n’avais pas fait chou blanc avant.»

Robin prenait le temps de savourer sa vodka, avec les temps qui courent les bonnes bouteilles se faisaient rares et les risques à prendre pour un peu d’alcool commençaient à devenir ridicules au regard du gain. Mais il y avait toujours des gens motivés ou shootés à l’adrénaline pour prendre ses risques.
Il avait du mal a bien soupeser son interlocuteur. Qui pouvait-il être pour lui, un simple vendeur de drogue, un partenaire commercial, ou un allié pour sa conquête des Punishers ? Visiblement l’homme était assez méticuleux, de tout ce qu’il aurait pu sauver de l’apocalypse, il a gardé ses fichiers clients. Un choix qui en disait long sur l’homme assis en face de lui.

Sa petite colère aussi avait été révélatrice de même que la rapide reprise de contrôle apparent. Robin savait jouer au poker, même si avec la cocaïne c’était plus compliqué et que, visiblement, Yuriy, n’était pas le genre de joueur à se laisser aller à des tics faciles à repérer.

Il avait entendu a mainte reprise que la confiance se gagnait. Mais à voir combien de fois le vieux Cornwell avait fini en taule parce qu’il avait parié sur le mauvais cheval, cela incitait à la prudence. Du moins, au maximum de prudence possible quand on a besoin de se faire des rails de cocaïne presque tous les jours. Actuellement les prisons étaient un doux rêve à côté des pratiques atroces de certaines personnes pour punir les mauvais payeurs. Les moisis avaient prouvé leur utilité et pas seulement comme chiens de garde.

Robin avait beau être vide, il n’était pas un sadique, voir un type attaché être pendu au-dessus des zombies pour se faire bouffer lentement ne le faisait pas bander.

Maintenant il aurait bien aimé mesurer un peu l’ampleur des vestiges de l’empire du Russe. C’est vrai que Robin avait un certain atout dans son jeu, mais un atout à double tranchant. Il était un des leaders des Punishers. Il avait une armée chiens enragés qu’il tenait en laisse bien serrée,  et qui louaient leur maitre lorsqu’il les lâchait pour déchainer leur soif de sang et de violence sur de pauvres survivants, trop heureux de se séparer une partie de peur possession pour sauver leur misérable vie.  Sauf que ce n’était pas son armée. Du moins pas encore tout à fait. Et que Bruce leur faisaient plus peur que lui. D’ailleurs, il n’était pas sûr que le Fossoyeur apprécie cette petite rencontre fortuite avec Yuriy.

Il remercia le Russe lorsqu’il remplit à nouveau son verre.

« Ce n’est pas le genre de chose que j’ai. C’est quelque chose de précieux en ce monde actuel. Et même si je n’ai pas, j’ai une idée de là ou je pourrais m’en procurer. Mais si je n’en trouve pas, ne t’attends pas à des miracles. J’ai beau avoir beaucoup de chose et savoir ou me procurer certaine autre je ne suis pas faiseurs de miracle. A tu autre chose à me dire ou a me demander pendant que j’évalue ta demande. Mais en ce qui concerne mes besoins tout est valide. Je prends tout payement. Le tout est de voir ce que tu peux me fournir. Une fois cela définit nous fixeront le nombre.»

Robin sourit. S’il n’avait pas intéressé Yuriy d’une façon ou d’une autre, il était certain que le Russe n’aurait pas perdu son temps à faire durer cet entretien et à partager sa vodka.

Robin joua tranquillement avec le précieux liquide dans son verre.  

«  Pour les délais, je ne me suis pas engagé auprès de la personne qui souhaite acquérir cette liste, je sais exactement à quoi ressemble la plus part des pharmacies du coin. Après, un effort de rapidité pourrait me rendre beaucoup moins regardant sur le tarif que tu m’en demanderas. Actuellement, je n’ai pas le temps de faire dans la collecte chirurgicale, je suis plutôt dans… la récolte de masse dirons-nous. Bien que qu’arrivera certainement un temps où la monnaie d’échange sera des œufs ou des navets, nous avons encore le loisir de profiter de ce qu’il reste de ressources en voie de disparition.  Et je pense que nous avons éventuellement une piste d’entente pérenne, toi tu me trouve de la poudre et des choses précises dont je peux avoir besoin ou l’utilité, et moi, je te fournis, en retour, des denrées que le temps pris pour tes recherches minutieuses ne te permettent pas de chercher. Mais dis moi, Yuriy, qu’est-ce qu’un homme comme toi peut avoir besoins ? Essence ? Véhicules ? Nourritures ? Une entrée dans un bâtiment a priori verrouillé ? Un nouveau moteur pour ta caisse ?»
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MessageSujet: Re: La poudreuse Russe de Detroit   La poudreuse Russe de Detroit EmptyMer 22 Fév 2017 - 17:55
Isha/Robin - « Pour les délais, je ne me suis pas engagé auprès de la personne qui souhaite acquérir cette liste, je sais exactement à quoi ressemble la plus part des pharmacies du coin. Après, un effort de rapidité pourrait me rendre beaucoup moins regardant sur le tarif que tu m’en demanderas. Actuellement, je n’ai pas le temps de faire dans la collecte chirurgicale, je suis plutôt dans… la récolte de masse dirons-nous. Bien que qu’arrivera certainement un temps où la monnaie d’échange sera des œufs ou des navets, nous avons encore le loisir de profiter de ce qu’il reste de ressources en voie de disparition. Et je pense que nous avons éventuellement une piste d’entente pérenne, toi tu me trouve de la poudre et des choses précises dont je peux avoir besoin ou l’utilité, et moi, je te fournis, en retour, des denrées que le temps pris pour tes recherches minutieuses ne te permettent pas de chercher. Mais dis moi, Yuriy, qu’est-ce qu’un homme comme toi peut avoir besoins ? Essence ? Véhicules ? Nourritures ? Une entrée dans un bâtiment a priori verrouillé ? Un nouveau moteur pour ta caisse ?»

Le russe nota dans un coin de son crane qu’il n’y avait aucune obligation de réussite. Mais pour lui réussir était gage de fiabilité. Le problème avec les produits de type vaccin pour enfant c’est que soit, ils ont été pillé dès le début par les personnes qui en avait besoin et pas le financement. Du coup ils se sont servis avec l’arrivée des rampants. Soit, il faut se rendre dans des bâtiments médicaux ou les cadavres font légion. Heureusement il y avait toujours la possibilité a laquelle le vor pensait mais se serait de nouveau peu certain pour l’obtentions des produits. Si le fils Cornwell ne se déplaçait pas lui-même pour son enfant, parce qu’au vu de ses propos l’officier de la bratva doutait que la commande soit pour quelqu’un d’autre. En effet Robin lui avait indiqué la « récolte de masse » donc tout ce qui était nécessaire a une survie longue durée plutôt confortable : nourriture, bien matériel, … et médicaments. C’est que la recherche de ses trois produits devait rester entre eux sinon il lui suffisait de forcer une pharmacie ou un hôpital et il avait ce dont il voulait. Mais non, il voulait de la cocaïne, et trois injections pour marmot. Pour la poudreuse nasale le russe comprenait qu’il vienne à lui. Mais du coup pour les trois médicaments c’est que cela devait rester plus discret. Un léger sourire s’esquissa l’espace d’un instant sur le facies froid et dure du salve.

Yuriy Nevosenov se pencha sur le bureau très sérieusement son cigare a la main. Son regard mauvais se posa sur son interlocuteur. Alors qu’il croisait les mains devant lui, recrachant la fumée de son cigare cubain vers Robin.


Yuriy – « Ce dont j’ai besoin mon garçon, tu ne peux me le fournir en l’état actuel des choses. L’avenir nous dira si tes affaire peuvent se joindre au mienne pour un partenariat éventuel. Mais en l’état actuel des choses tu n’es qu’un client comme un autre. Tu peux avoir autant de солдат (soldat sous-entendu homme de main) a ta botte. Tu ne restes qu’un client. Comme tu l’as dit que pourrais-je bien avoir besoin ? Tu te doutes que Gabe n’était pas mon seul revendeur. Et que tu n’es pas le seul client. Mais tu as raison j’ai TOUJOURS besoin de choses. De tout. »

Le russe retourna à son siège. Une chose était certaine la suffisance du fils Cornwell a son égard commençait a devenir désagréable. Mais il devait admettre qu’il aimait son style. Il avait des couilles. Et il les posait. Mais par contre il ne jouait vraiment pas dans la même catégorie. Gabe bien que se rat ne lui ait jamais vraiment parlé de ses clients, était assez fondu du cerveau pour avoir rencontré une la bande du fossoyeur. Il faut dire qu’ils ne faisaient pas dans la finesse. Et tout bon mafieux connaissait l’existence de cette troupe de biker beaucoup d’entre eux se fournissait chez des pions du russe. D’autre avait eu affaire au russe et a ses lieutenants au début. Le hic dans cette histoire c’est que ces crétin pillait et rackettait mais n’avait pas la moindre idéologie commercial pratique et intelligence logique pour conserver un contrôle de Detroit. La peur qu’ils inspiraient et les voles ne servaient que l’entropie, le chaos. Et même chez eux à en voir le sbire du fils Cornwell étendu dans la pièce au côté du reste de Gabe, une certaine anarchie devait régner. Mais le fossoyeur était connu donc la tête pensante. Et vu comme Robin se comportait il devait faire partie de la sphère dirigeante. Le cerveau du russe bouillonnait. Il avait là dans la poche un atout considérable face à Robin. Mais par contre si celui-ci faisait partie de cette bande de fou cela amenait une grosse inconnue dans l’équation. Le salve n’avait plus ses propres hommes, à part quelque menu revendeur. Mais cela il ne l’avait pas mentionné. Et son attitude, en tuant gabe froidement, en avait même prouvé le contraire.

Yuriy – « Je vais tenter de te trouver ça. Disons que tant que je ne les ai pas. Tu ne me dois rien. Tu me payeras seulement pour le temps à chercher. Et comme je ne sais pas ce que cela donnera ni les risque on va dire que le jour où j’ai besoin de toi tu rapplique et tu t’exécute pour la tache voulue.

Le russe fixa Robin droit dans les yeux son regard ne laissait rien transpirer. Il finit son verre et tira une bouffée du cigare. La bouteille de vodka se vida d’un troisième verre pour les deux hommes. Et finit sa vie de contenant sur le bureau. Vide du précieux alcool. Le slave avait une idée qui venait de se fixer dans son esprit. Quelque chose lui indiquait que Robin pourrait être une pièce maitresse de son plan. Mais autre chose l’en dissuadait. Une chose était sûre. Ils allaient clairement se revoir. Il doutait que pour sa came le fils Cornwell ne passe par un des dealers à la botte du vor.
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MessageSujet: Re: La poudreuse Russe de Detroit   La poudreuse Russe de Detroit EmptyJeu 23 Fév 2017 - 23:30
Yuriy – « Je vais tenter de te trouver ça. Disons que tant que je ne les ai pas. Tu ne me dois rien. Tu me payeras seulement pour le temps à chercher. Et comme je ne sais pas ce que cela donnera ni les risques on va dire que le jour où j’ai besoin de toi tu rapplique et tu t’exécute pour la tache voulue.  

Robin eu un petit sourire en coin. Il ne devait pas être bien crédible devant le Russe au regard de sa proposition. C’était décevant, mais pour le moment les armes n’étaient toujours pas sorties, le ton restait cordial et les négociations n’étaient pas clauses.

Il n’était pas suffisamment acculé pour signer avec son sang un contrat vierge avec un Wendigo. Il ne se laissa pas duper par la nonchalance de son interlocuteur comme il se garda bien de prendre le 3e verre. Il ne le boirait que s’il obtenait un accord acceptable.

Même s’il n’était pas sûr que son âme vaille quelque chose, en admettant qu’il en ait encore une, il savait qu’il avait du poids dans cet échange. Aujourd’hui, peu de clients étaient aussi solvables et aussi à mène de pouvoir grassement payer les services de Yuriy. Robin avait aussi conscience qu’au train ou les choses allaient, les Punishers allaient faire main basse sur une grosse partie des ressources de Detroit et deviendraient, tôt ou tard, un partenaire incontournable pour des personnes comme Yuriy. Il était dans l’intérêt du Russe de s’assurer d’être du bon côté du vent pour pouvoir garder son marché et son indépendance.

Il pouvait ne le voir que comme un client, mais Robin savait pertinemment qu’il finirait par revoir sa position qui abouterait soit son une alliance soit sur une rivalité.

« J’me souviens pas qu’mon vieux payait pour voir, et c’est pas trop mon genre non plus. Pour le coup je suis pas joueur, maintenant, on va dire qu’il faut bien que l’un d’entre nous lâche du leste pour faire avancer les choses… »


Robin se leva et alla prendre un jeu de clés dans la poche de feu Dixon avant de revenir au bureau et de la poser sur la table.

« YAMAHA MT-09 Street Rally, le moteur est neuf et a été modifié pour limité le bruit, le réservoir est au ¾ plein, je te passe les détails techniques mais si tu aimes le genre sportive et fiable, mais japonaise, c’est un bon modèle. Considère cela comme un paiement en avance, si tu arrives à trouver rapidement, je mets un bonus, et si tu te foires et que t’es toujours en vie, c’est toi qui me devra un p’tain se service. Quand un jour ou t’auras besoin de moi, tu me feras signe et on discutera du prix en fonction du service. »

Pour Robin le deal était honnête, plus que le contrat vierge, et le Russe était même gagnant vue que la bécane avait été complétement remise à neuve par ses soins. Robin n’était pas fermé pour vendre ses services, mais il ne devait pas perdre de vue que pour le moment il avait un collier et une laisse. Même si Bruce, qui aimait a le considérer comme son fils, lui laissait une très grande liberté et semblait content des résultats, il avait quand même un minimum de compte à rendre.

Qui plus est, il avait déjà compris qu’il ne pourrait jamais rien faire qui mette en danger sa femme ou lui faire du tort. Alors mieux valait ne pas s’engager à la légère, surtout avec un mec comme le Russe.
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MessageSujet: Re: La poudreuse Russe de Detroit   La poudreuse Russe de Detroit EmptyVen 24 Fév 2017 - 13:56

Dernière édition par Yuriy Nevosenov le Lun 13 Mar 2017 - 13:27, édité 2 fois
L’officier de la Bratva se demanda ce que faisait le fils Cornwell lorsque celui-ci se leva alla près du cadavre de son homme de main. Puis il reçut une clé. Celle d’une moto que Robin lui décrit plus ou moins. A vrai dire le russe n’y comprenait pas grand-chose en mécanique ce n’était pas vraiment son domaine. N’empêche qu’il manqua éclater de rire quand il lui annonça qu’il lui donnait la moto en guise de pré-payement et que s’il n’avait rien il lui devrait un service en échange de la moto. Le fils Cornwell cherchait à renverser la situation de force. Il se doutait probablement du genre d’homme qu’était le russe mais visiblement n’en savait pas vraiment beaucoup sur la bratva. Ça en devenait amusant, mais surtout pathétique. Et il avait d’autre chose à faire que de s’occuper a expliquer ce qu’il était et ce qu’il avait fait pour en arriver là. Robin semblait pas trop mal se débrouiller dans ce monde c’était un fait visible. Mais lui aussi. La différence quand on est seul sans attache est qu’on peut se montrer discret contrairement à une bande de chiens affamé qui aboie. Certes la meute de chiens est dangereuse, elle mord, et elle a faim. Ce qui la rendant impitoyable surtout avec un bon chef de meute. Mais ils ressemblent aux boyards que le tsar Yvan avait en son temps exterminé. Et les chiens qui se montrent agressif on les abat. Et si on fait référence à des loups l’image est pareil on les abat. Bien que les flamme suffise a les calmer contrairement au chien. Le vor prit la clé de la moto. Il fixa le fils Cornwell, un petit sourire amusé se dessina sur son visage. Et il renvoya la clé de la moto.

Yuriy – « Mon garçon je ne vais pas commencer a te faire un historique de ce qui se passe. Mais ce n’est pas comme ça que cela fonctionne. Dans une transaction commerciale on paie lors de l’échange pas avant. Qui te dit qu’une fois que je partirais d’ici tu me reverras. Qui te dit que un de mes hommes n’est pas quelque part sur un toit près a vous abattre a l’arme de guerre. Ce ne serait pas bien complique. Nous autre de la Bratva avons alimenté le trafic d’arme et en étions les garant. Alors des armes de guerre rien n’est plus facile pour moi que d’en avoir. »

Le russe avait été honnête… pour une fois. Il aurait pu prendre la moto et partir. Mais non il savait que le caïd était solvable et que du coup il lui ramènerait des biens intéressants pour se payer sa dope. Il avait tout intérêt à le préservé. Il se releva à son tour. Portant sa main à sa poche, il se mit à avancer vers la vitre sans teint qui donnait vue sur l’ancienne piste de danse. Son cigare toujours dans son autre main il fumait tranquillement. Le reflet du fils Cornwell, dans la vitre, lui permettait, sans le voir directement, de le garder à vue. Il voyait l’incompréhension de sa phrase sur le visage Robin.

Yuriy – « Ne sois pas si étonné par ce que je viens de dire. La pandémie à éradiquer bien des gens et mon propre commerce se casse la gueule. Sans des gens comme toi pour consommer ce que j’ai. Je n’aurai plus rien. Sinon la possibilité de louer mes services comme tueur. Mais là aussi je suis certain que n’importe qui pourrait faire l‘affaire. »

Il se retourna et reviens vers Robin. Il garda une distance suffisante pour qu’un coup inopportun ne le touche. Mais suffisamment proche pour dire qu’il faisait dans un certain confort d‘intimité commerciale. Entre lui et son client. Il avait ramassé le verre de vodka et le tendit à Robin.

Yuriy – « Etant donné le coté étrange de ta demande. Je vais être franc. Ce sont des produits pour nourrisson. Si je ne me trompe pas. Ce n’est clairement pas ce que les gens vont piller en premier. Mais ce sont des produits que l’on ne trouve pas dans les pharmacies des quidams comme toi et moi. Il faut aller en prendre chez des professionnels médicaux et paramédicaux. Hors eux ont souvent été pillé parmi les premiers. Et en général les pillards ne font pas de grande différence dans les produits qu’ils prennent. Ils embarquent le tout et voit ensuite. Je doute de trouver facilement. Mais j’ai ma petite idée. La moto je l’accepte en guise de payement rassure toi. Masi je ne la prendrais qu’une fois ma tâche accomplie. Soyons de bon partenaire commerciaux c’est a mon sens la meilleurs façon d’agir.»

Il lui tendit la main pour sceller l’accord.
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MessageSujet: Re: La poudreuse Russe de Detroit   La poudreuse Russe de Detroit EmptyVen 10 Mar 2017 - 22:17
(édité à la demande de Yuriy)
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