Nathan est un orphelin, c'est du moins ce qu'il aurait préféré. Née dans les quartiers pauvres de Detroit, il était le fils d'une femme rachitique ayant par le passé servi une grande famille riche. Nathan avaient été le fruit d'une union entre un riche industriel un peu trop invasif et une servante dévouée ne sachant pas dire non a son maître. Du moins, c'était la version de sa mère et elle ne semblait jamais vraiment vouloir approfondir ses explications. Enfin bref, depuis qu'elle s'était fait rejeter par son ancien amant elle était tombée dans les drogues et la dépression.

C'est donc dans ce climat légèrement malsain que grandit le jeune Nathan, dans un petit appartement des logements sociaux de Detroit ou l'eau courante n'est pas la plus claire et ou l'électricité fonctionnait une fois sur deux. Avec le temps, l'amour de sa mère envers lui allait en decrescendo, et c'est a l'age de six ans que sa mère lui déclara qu'elle aurait préféré qu'il ne vienne pas au monde. Avant sa naissance elle avait une situation, un travail et un amant des plus riches et surtout de l'espoir pour le futur.

Malgré cela, Nathan allait a l'école et appréciait s'y rendre. Sur le chemin il traversait les quartiers contrôlés par les gangs et tout un tas d'endroit hostile ou il dévisagé et parfois même menacé. Un endroit mouvementé pour un gamin voulant en apprendre plus sur tout. Pourtant, chaque matin il se levait avec une détermination faisait ses devoirs tout en veillant sur sa mère, qui souvent étais en pleine redescente. Cette dernière faisait souvent des cauchemars et des crises de paniques durant son sommeil. Ce qui avait forcé Nathan a rester près d'elle une grande partie de son temps et même s'il ne recevait que des coups en échange il s'occupait d'elle.« James, James, James !!!! » criait –elle dans son sommeil. James, le nom du père qu'il n'appela jamais pour sa part.

Ce dernier donnait tout de même une somme assez importante a son ancienne maîtresse chaque mois. Parfois elle le dépensait en alcool ou en drogue mais, le plus souvent c'était son fils de 11 ans qui arrivait a intercepter l'argent pour pouvoir subvenir a leurs besoins. Grandir dans une banlieue ou la drogue et les armes étaient monnaie courante n'était pas facile tous les jours. Souvent des membres de gangs venaient sonné a leur porte afin de leur extorquer de l'argent qu'ils n'avaient pas. Et quand ce n'était pas les gangs c'était les dealers de sa mère qui venaient réclamer leur dues. Il arrivait souvent que pour remplacer l'argent qu'ils réclamaient, ils demandaient a Nathan d'effectuer différente choses pour eux. Cela pouvait être aussi bien de voler certains objets dans un supermarché, d'aller déposer de la drogue a un certain endroit que de servir de leurre pour la police. Et souvent les gangsters revenaient le lendemain en demandant encore de l'argent. Malgré cela il ne cessa jamais d'aller a l'école même s'il avait des problèmes avec certains élève et que sa mère ne venait jamais aux réunions ni aux convocations.

C'est a force d'accomplir ces demandes, que Nathan s'endurcit petit a petit. Parfois ses petites missions le menaient dans des endroits improbables, comme les quartiers riches, ou il était chassé par les gardiens, ou encore dans un centre d'épuration. Tout en essayant de continuer a étudier dans ce milieu pourri de l'intérieur.

Il devait sa survie dans un endroit aussi hostile que les quartiers de Detroit qu'a sa bonne étoile et au fait que personne d'autre ne voulait faire ce que lui faisait quotidiennement. Mais c'est aussi ce qui le fit encore plus connaître dans l'underground de Detroit. Quelle fut sa surprise lorsqu'un matin ce ne fut ni des Gangster ni des dealers mais, des officiers de polices en arme qui frappèrent a sa porte. Les policiers le plaquèrent au sol et interpellèrent même sa mère qui ne se débattit pas le moins du monde. C'est de cette manière que Nathan fut enlevé loin du taudis qu'étais sa maison et de sa mère junkie.

Le gamin s'est fait choper chuchotaient les délinquant de son quartier. Nathan, honteux d'avoir été attrapé fut envoyé dans un centre de détention pour mineur ou il devait purger une peine de 5 ans et demi pour tout un tas d'inculpations et récidives.
Dès son arrivée dans l'établissement il s'imposa face aux autres « détenues » après une bagarre sanglante avec les caïds de l'endroit. Ces derniers voulaient soumettre la mauvaise personne a leur volonté, ce qui leurs coûta quelques dents et une semaine en isolation pour l'insoumis. A part ce premier évènement, il arriva peu de choses sortant de la banalité. Ce fut assez étonnant pour ses compagnons d'infortunes, mais Nathan passait le plus clair de son temps dans la bibliothèque et parlait rarement plus que nécessaire avec les autres détenues. Il avait souvent un air maussade en observant les livres, mais c'était plus due a sa propre concentration qu'a une contrariété. Nathan allait quand même régulièrement a la salle de muscu afin de se préparer a sa sortie, même si en vérité, cela ne l'intéressais pas vraiment de comparer l'épaisseur de ses bras avec son voisin de cellule. Bien sur comme dans tous centre de détention juvénile, il étais donné des cours dans la plupart des matières afin de maintenir les occupants a un niveaux équivalent des étudiants normaux. En plus des cours normaux il existait des ateliers spéciaux permettant d'avoir une certaine expérience dans le milieu du travail une fois sortie ce qui etait un avantage assez grand sur les autres personnes de leurs age si l'on oubliait le fait qu'il sortaient de prison.

Nathan fut libéré après seulement quatre ans d'emprisonnement, grâce a son bon comportement -officiellement - et a la destruction involontaire du mini-gang s'étant formé dans l'enceinte de l'établissement - officieusement. A sa sortie il avait pile l'age requis pour entrer dans un lycée, soit 15 ans. C'est d'ailleurs a ce moment qu'il se décida a couper les ponts avec sa mère qui n'avait plus de responsabilité envers lui depuis son incarcération. Il pris alors le nom de Karlsefni, surnom qu'il tenait d'un des surveillants de sa maison de correction. Le surveillant etait aussi l'un des animateurs des ateliers, il connaissait donc assez bien le personnage.
Nathan se rendit donc dans plusieurs lycées publics en faisant deux demandes a chaque fois. La première étais si il pouvait rejoindre une classe en cour d'année, la seconde étais plutôt s'ils pouvaient lui fournir un logement étudiant. Car mine de rien, il n'avait aucune possession foncière et l'argent se faisait rare en ces temps de crises. Il dut passer par une demi-douzaine d'établissement avant de pouvoir en trouver un qui accepta l'ex bagnard qui en avait marre de dormir dans un parking aérien.

Nathan rejoignit donc une classe de la Southeastern High School  en plein mois de janvier, en ayant rater près de 4 mois de cours.
Mais malgré cela il s'intégra assez rapidement dans la classe, son attitude nonchalante et intéressé a la fois attirait la curiosité des professeurs et des élèves. Il semblait désintéressé des cours et parlait parfois avec ses voisins ou, plus souvent, revait dans son coin, mais dès qu'un professeur voulait le surprendre en lui posant une question il répondait bon a chaque coup. Les années passèrent et il se dérida petit a petit avec ceux qu'il connaissait depuis le début, Arthur, Maeva, Dylal ou encore Julie devinrent des « amis » a ses yeux. Pour lui s'était la première fois que des gens s'inquiétaient véritablement pour lui, et cela n'avait pas de prix. Nathan eu donc son diplôme sans forcer en se spécialisant dans les domaines des mathématiques et de la géométrie. Ces trois années passé devinrent un souvenir cher au yeux de l'ex bagnard qui se sépara difficilement de ses amis de classe. Il savaient tous pertinemment qu'ils se reverraient mais ca leurs faisaient particulièrement mal au cœur. Le jour des "Adieux" Arthur vint lui donner un petit paquet. Dedans, un téléphone portable avec leurs numéros respectif a tous. "Comme ça t'aura aucune raison pour ne pas venir nous voir" lui chuchota Maeva a l'oreille avant de lui laisser un baiser sur la joue. Comportement difficilement pour un délinquant endurcie.

Après le lycée, Nathan rejoignit une classe spéciale qui suivait les cours directs de certains ouvriers ou chefs de chantier de la branche Sachse Company de Detroit. Et puisque c'était une classe mise en place directement par la société ils étaient payés une certaine somme par l'entreprise. Ce n'était pas grand chose mais avec la bourse spéciale pour anciens délinquants cela lui permettait d'avoir un petit studio et de subvenir a ses besoins. Ces années avant l'épidémie furent les plus intéressantes de sa vie, en dehors du fait que quelques gangsters rodait dans son quartier, Nathan adorait son travail. Ce dernier consistait en une formation a durée indéfinis ou enseignement théorique et technique se mêlait. C'était quelque chose de peu commun et Nathan s'estimait chanceux d'avoir réussi a trouvé une place dans cette formation.

Il s'était souvent imaginé dans une situation similaire, recevant une lettre ou un Mail lui disant que sa mère était morte a cause de tel ou tel raison. Il s'imaginais de glace ne réagissant pas a cet événement comme si c'était quelque chose de lointain, quelque chose qu'il voyait la télé, aux infos ou dans un reportage.

Ce ne fut pas du tout sa réaction, Nathan s'obligea relire la lettre plusieurs fois avant de réagir. Cette nuit la, il pleura toutes les larmes de son corps, sa seule famille venait de l'abandonner dans ce monde cruel. Il ne l'avait jamais remarqué avant, mais il n'avait jamais vraiment été seul par le passé, c'est pourtant ce sentiment extrême qui l'envahit. Il se sentait seul, tellement seul qu'il en avait mal. Sa mère ne l'avait jamais vraiment aimé, c'est qu'il voulait penser. Mais il se souvenait de ces jours heureux avant qu'elle ne tombe dans les drogues, de son visage souriant et de ses cheveux ébène. Elle lui manquait, après toutes ces années il n'était jamais allé la voir, ne s'était pas inquiété et avait même renié son nom de famille.

Perdue, Nathan envoya un message a ses anciens amis lycéen qui répondirent tous instantanément. Ils se retrouvèrent dans un bar ou Nathan passa la plus grande partie du temps a leur raconté son histoire. Ils furent tous étonné de le voir en larme, lui qui n'avait jamais montré aucune faiblesse dans son comportement ou même dans ses actions. Mais ils savaient tous que si lui, il leur demandait de l'aide c'était vraiment grave. Bien sur ses deux potes ne purent s'empêcher de jouer les mauvais philosophes. Les filles, elles, préférèrent  tenter de réconforter Nathan qui dérivait vers les profondeurs des songes.

Au final il bue tellement qu'il ne savait plus comment mettre un pied devant l'autre. Après s'être concerté ses amis décidèrent de l'emmener cher Maeva ou il passerait la nuit, s'était plus sure. Elle habitait près du bar et vivait seul donc les autres la désignèrent quasi instantanément. De plus il y avait quand même quelques objectifs perso pour Maeva qui se réjouissait intérieurement de cette occasion.

Allongé sur le lit de son amie, Nathan la regarda droit dans les yeux avant de lui déclaré : « Je t'ai jamais dit que je t'aimai nan ? c'est con… » C'était vrai, la fille était belle, ses cheveux noirs, son regard sauvage, son visage a la fois intimidant par sa sévérité et doux par sa finesse, la douceur de sa peau. Tout un tas de qualités qu'il pouvait continué a énumérer sans fin. L'homme qui se sentait vide une heure plus tôt se sentait maintenant remplis d'autre chose. « C'est donc ça l'amour… » pensa t-il en souriant a la femme allongé a ses cotés.

La semaine d'après, ils étaient officiellement en couple. Toujours secoué par la nouvelle concernant sa mère, Nathan se rappela de la conversations qu'il avait eu avec ses amis. Malgré l'alcool, une phrase de Dylal avait provoqué un déclic dans sa tête sur le moment. Ce dernier avait dit qu'on ne pouvait jamais être seul, car notre famille, nous la choisissons nous même.

Nathan s'attacha a cette idée qui lui plaisait, elle reflétait assez bien la mentalité du groupe d'amis qu'il avait. Aucun n'était pareil que ce soit dans leurs origines que dans leurs manières de penser, pourtant ils s'entendaient a merveille dans leurs manière a tous d'agir avec les autres.



Nathan resta dans la formation de la Sachse Company pendant tout ce temps en espérant pouvoir en apprendre plus pour pouvoir monter sa propre compagnie de construction. Il avait aussi aménagé avec sa copine dans un petit appartement proche du centre-ville de Detroit ce qui leur permettait d'être près de tout. Nathan était quelqu'un de passionné avec sa petite amie, il était capable de toutes les folies pour elle, même si cela impliquait de voler la Lune. Il ne le montrait pas vraiment mais ça se ressentait dans ses actes et surtout dans sa manière de la regarder. De son coté, Maeva était plus dans l'affection direct, elle lui envoyait des messages remplies de petits cœurs de plein de couleurs différentes. Passionnel était le seul adjectif pouvant qualifier leur relation. Ils passaient de bons moments aussi bien lorsqu'ils regardaient des épisodes de Breaking Bad sur Netflix ou quand ils faisaient la vaisselle a deux.

Au début crépuscule de l'ère humaine, Nathan s'était décidé de se faire tatouer au fur et a mesure plusieurs choses. La première était son nom de famille actuel (Karlsefni) sur la longueur de son bras droit, le nom que sa mère portait placé au niveau de ses cotes celui la et enfin le prénom de sa petite amie sur la largeur de son cou, Maeva.


Le jour du chaos précédant l'épidémie Nathan n'étais pas a Detroit, il avait été envoyé aux alentour de Windsor de l'autre coté de la frontière Américano-canadienne sur un chantier ou il devait observer et aider si besoin le chef de chantiers. C'était une journée banale jusqu'à ce qu'un des ouvriers se fasse chopper par une morte passant dans les alentours. Cette dernière avait surpris l’électricien alors qu'il faisait les câblages dans le béton. La morte lui avait chopé au niveau du cou assez profondément. L’électricien fut emmené a l'infirmerie accompagné par Nathan et quelques autres ouvriers alors que la morte était toujours dans le troue creusé dans le sol. Elle essayait d’attraper et de mordre toute personne passant a porté. Le blessé ne semblait pas en danger de mort, la morsure était peu profonde et tous semblait sous contrôle. Il le laissèrent sur place et appelèrent la police dans le but qu'ils s'occupent de la folle étant tombé dans le troue.
C’était sans compter la horde de mort qui furent attirer par les bruits des machines. Ils déboulèrent comme un raz de marée ne laissant pas le temps aux humains se rendre compte de ce qu'il leur arrivait. Ce fut rapidement le chaos sur le chantier, le nombre de mort augmentait rapidement et les rares ouvriers déterminé a se battre moururent engloutit par le nombre. L'endroit était dans un chaos générale, il fallait dire que c'était un très grand chantier aussi. Le nombre d'ouvrier et de spécialiste sur place était important car nécessaire mais, maintenant cela se retournait contre eux.

Et c'est avec les quelques survivants, choqué et blessé, qu'il due survivre pendant les débuts agité de l'épidémies.

After the Fall

HAAAA;
Nathan laissa échapper un long soupir lorsqu’il se mit dans la trajectoire du trait de lumière qui provenait d’un troue dans le béton du plafond. La puissance de la lumière frappa son visage, puis la chaleur, la légère chaleur qu’apporta la lumière avec elle fit un bien fou a l’homme. Il venait de passer les deux derniers jours dans le tunnel de Detroit, celui-ci reliant Motor City à sa voisine Canadienne. Son visage se fendit en deux, laissant apparaître un large sourire face à la réalité. Tout le long de ces derniers jours il avait été dans une obscurité quasi totale, a évité de se faire repérer par les morts en utilisant des pierres comme dans les jeux.
L'ambiance était extrêmement pesante, l'autoroute ressemblait a un cimetière juste avec les mort normaux, donc avec ceux qui marche... Il était était bondé de carcasse métallique ressemblant a des voitures, certaines étaient noir de suie et avait sûrement brûlé avec leurs occupants à l’intérieur durant les premiers jours de l’infection.
Actuellement il était posté sur le toit d’un bus depuis près une heure, la hauteur le mettait hors de porté des charognes. Il était resté allongé la pendant un moment, profitant du soleil hivernal, jusqu’à ce qu’il se décide à continuer sa route. Après tout il n’avait trouvé aucun indice sur ses potes et sa copine du côté Canadien de la rivière et le Michigan est plutôt grand. Il avait donc de grande chance de les trouver.

Il laissa son esprit dérivé, pensant à tout ce qu’il avait fait pendant cette ère de chaos qu’était l’épidémie. L’histoire partait en couille dès le début malgré ses efforts pour survivre. Mais il se souvenait.
De la manière dont il avait été coupé de sa copine a cause de son stage à Windsor. Du chaos sur le chantier le premier jour. Les bateaux essayant d’évacuer les habitants de Detroit par le Lac avant de finir couler, rongé de l’intérieur. Le bombardement des rues Detroit par l’aviation Américaine. Le groupe d’ouvriers survivants de manière assez facile dont-il faisait partie. Les pillards massacrant ce même groupe vendu par la personne qu’ils pensaient être leur chef. La chasse a l’homme dont il avait été ensuite la proie et comment il s’était retrouvé à se battre à mort avec des gens dont-il ne connaissait rien et dont il ne voulait rien connaître dans des endroits dignes d’un mauvais film d’action. Sa recherche infructueuse de sa copine dans l’Ontario. Puis la mini-guerre civile qui déchira en deux la ville de Windsor et ses alentours. Du coté canadien il y avait beaucoup d’humains ayant survécu, et cause de ça les conflits étaient fréquents sans réelle autorité. Bien sûr l’armée canadienne avait essayé comme elle pouvait se calmer la population, mais entre les morts, les pillards et les Américains armés désireux de changer de pays, elle était complètement dépassée. Au final Windsor ressemblait à Mad Max avec ses seigneurs de guerre se battant pour la moindre ressource essentielle. Plein de petite communauté fixe avait émergé et les armes à feu étaient confisqué dans la plupart d’entre elles.
En 11 mois Nathan avait changé de statut un nombre incalculable de fois, parfois il était constructeur dans une communauté, parfois soldats ou récupérateur dans une autre. Il en avait vu de toutes les couleurs cette année, en plus Noël approchait à grands par mine de rien. Tout ça l’avait fatigué comme jamais, plus les jours passaient plus le nombre de gens civilisés diminuait. On y mourrait de tout, la faim, la soif, la dysenterie, les morts et les vivants a la recherche de nourriture. Et c’était sans compter les victimes que faisaient les guerres entre les différentes communautés qui étaient prêtes à tous les coups bas pour la victoire.
Un bon gros bordel tout ça.
Au final il avait préféré partir de l’autre côté de la rivière, il aurait plus de chances de trouver sa copine et il connaissait plus de monde de ce côté-là. Le voyage sous terre avait été pénible mais maintenant qu’il approchait du but son corps se détendait de lui-même, ce qui n’était pas forcément une bonne nouvelle.
Il fallait se remettre en route par le temps de se reposer dans ce monde-là. Mais avant ça il faut se débarrasser de ces trucs pensa le survivant en regardant un écervelé qui tentait de manger un morceau de ferraille. Pendant cette année de chaos Nathan s’était trouvé une prédisposition pour l'improvisation. Dans un combat il était capable d’utiliser son environnement et la plupart des objets qu’il trouvait de manière à lui donner un avantage face à des charognes ou des humains. Cependant il était vraiment inefficace avec une arme à feu a moins d’être très près de sa cible. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il n’en possède pas, son pieds-de-biche lui permet de faire face à la plupart des situations de corps à corps et l’aide lorsqu’il a besoin d’un coup de main pour ouvrir une porte ou pour briser un crâne.
C’est donc grâce à son don pour l’improvisation qu’il détourna l’attention des monstres en envoyant une pierre avec force dans la vitre d’une des rares voitures encore en état. Lorsque la vitre se brisa, l’alarme anti-vol fit un boucan assourdissant.
Le bruit ne manqua pas d’attirer toutes les charognes autour du Bus et même d’autres qui n’étaient pas invités des deux côtés du tunnel, vers la source du bruit.
Nathan profita de cette diversion pour sauter du bus et commencer à avancer par foulées rapides sur les voitures, de cette manière il était sûr qu’aucune bestiole ne lui chopperait la jambe et il pouvait aussi bien distinguer les silhouettes chancelantes depuis sa hauteur.
Il prenait tout de même soin à observer le plus de visage pourri possible afin de voir s’il y reconnaissait quelqu’un. L’une des charognes s’approcha de trop près et fut accueilli par le côté pointu du pieds-de-biche dans le front. Il continua monotonement son manège jusqu'à ce qu’il aperçoive une sortie de secours. Il hésita une seconde avant de continuer à courir sur les voitures. Il y avait de grande chance pour que ce passage soit complètement infesté, il aurait alors été pris littéralement en sandwich par les morts du tunnel et ceux de la sortie.
Le fait qu’il ait pu se poser dans un rayon de lumière provoquée par un troue dans le plafond prouvait qu’il approchait de la sortie et qu’il n’était plus sous l’eau. Il était convaincu de la véracité de cette théorie, c’est pour ça qu’il courut comme un dératé, sautant de voiture en voiture sans s’arrêter.
Intérieurement, Nathan tentait de se rappeler des endroits les plus intéressants à visiter. D’abord il pouvait chercher dans les anciennes planques que la police utilisait pour le surveiller une fois sortie ensuite il y avait aussi les quartiers pauvres de Detroit. Même en pleine apocalypse Detroit reste Detroit et le meilleur endroit pour des armes est les bas quartiers, il y avait tout de même un énorme risque quant aux nombre de charognes déjà présentes sur place. Il pouvait aussi y trouver de la drogue qui s’échangerait avec un bon taux s'il trouvait une communauté pas trop agressive. Enfin bref, il avait tout un tas de possibilité mais aucun endroit sûr à 100% pour se poser et il n’était pas sûr que ses compatriotes humains soient contents de voir un nouvel arrivant dans leur troue. Il y avait beaucoup trop d’inconnue dans ce futur, mais Nathan n’avait pas vraiment le choix. Il avait ratissé les alentours des zones sures mise en place par les soldats canadiens sans trouver la trace de sa copine il n'avait donc plus aucune raison de rester à Windsor. En plus de ça il était recherché dans tout Windsor par un chef de guerre un peu trop rancunier à qui il avait éliminé plusieurs hommes.

Le son de la vieille sirène n’était plus qu’un lointain écho dans les ruines du tunnel et ce n’était plus qu’un souvenir lorsque Nathan atteignas enfin la sortie de ce tunnel infernal.


Nous demandons un minimum de 500 mots pour l'histoire et que vous parliez du mieux possible de la période apocalypse ! La forme est libre, ainsi que le style d'écriture, du moment que cela reste compréhensible.