Arme :  Machète
Objets utiles : Couverture chauffante, gourde
Objets rares : Une tablette de chocolat, une boite d'antibiotiques et une coloration chimique pour cheveux.
Véhicule : Ses petits pieds
Possessions personnelles : Une vieille photo toute abimée de sa famille, sa carte d'étudiante de l'université de Washington et son téléphone portable encore intact..

Alayne est une personne difficile à cerner, son caractère, comme pour beaucoup, ayant été forgé par ce nouveau monde. Après tout ce temps passé seule, on peut dire que la jeune femme est très méfiante à l'égard des inconnus qui croisent son chemin, mais en même temps, comment différencier l'ami de l'ennemi à présent ? Dans ce climat d'insécurité constante, Alayne a tendance a constamment être sur ses gardes, une règle d'or prévaut: ne faire confiance à personne. Cependant, elle reste une personne aimable et amicale si l'autre personne ne présente pas un danger direct, mais elle sait très bien que la clé de la survie est de s'attendre à inattendu et ne pas se faire d'illusions, maintenant c'est chacun pour sa peau et la plupart des survivants choisiront de se sauver eux-même plutôt que les autres, c'est sûrement pourquoi ils sont toujours en vie d'ailleurs.

Lorsqu'on brise la carapace et qu'on apprend à la connaître, on réalise très vite qu'Alayne est une jeune femme rêveuse et optimiste, toujours à espérer le meilleur, à espérer un monde meilleur. Chaque jour elle se réveille avec l'espoir d'un remède, l'espoir de se réveiller dans son lit en sursaut avant de réaliser que tout ceci n'était qu'un horrible cauchemar, mais plus les jours passent et plus cette lueur d'espoir semble se dissiper, cet espoir qui la maintient en vie et qui la rend humaine, ce qui fait d'Alayne Wind qui elle est est une chose bien précieuse.

D'un tempérament légèrement rebelle, Alayne est du genre impulsive et souvent son manque de sagesse lui joue des tours, alors que parfois il serait préférable de régler une situation calmement et avec réflexion, la blonde aura plus tendance à agir sans réfléchir, surtout si son jugement est aveuglé par une émotion forte. C'est aussi pour ça que la vie solitaire lui convient bien, étant plutôt individualiste, la jeune femme préfère n'avoir personne autour d'elle, ce qui lui permet d'éviter tout conflits. Cependant, la solitude est aussi synonyme d'insécurité et Alayne le sait très bien, plus elle reste seule sur la route, plus elle s'expose à un grand danger.

Née dans la banlieue de Washington, Alayne a toujours eût tout pour elle. Des parents aimant, des notes plus qu'acceptable durant toute sa scolarité et un groupe d'amis soudés. Elle a passé le plus clair de son enfance à jouer dans la forêt aux alentours du quartier calme où vivaient ses parents, en grandissant elle a délaissé la forêt pour des aventures en villes avec ses amis et ce n'est qu'au moment d'aller à l'université qu'elle quitte le foyer afin de vivre sur le campus à Washington, où elle retrouve bon nombre de ses amis du lycée.

Au tout début de l'épidémie, Alayne était encore à l'université, s’apprêtant à entamer sa dernière année. Seulement quelques mois la séparaient de son diplôme, mais malheureusement, le monde a eût d'autres plans... Ce fut d'abord les médias qui l'alertèrent, des images d'agressions plutôt étranges se propagent, mais la jeune femme n'y paie pas plus attention. C'est lorsque la situation commence à dégénérer et qu'Alayne aperçoit un homme se faire arracher une partie du visage au milieu de la rue que la jeune femme réalise que quelque chose cloche. Alors que des passants tentent d'aider le malheureux, eux-aussi se font mordre par l'agresseur qui avait l'air tout sauf humain. Allant à l'encontre de son instinct, la blonde fuit la scène afin de se réfugier chez son frère Simon dont l'appartement ne se trouvait pas loin. Alayne est rassurée autant qu'elle est terrorisée quand son aîné lui apprend que lui aussi pense que quelque chose ne tourne pas rond. Au moins il ne la prenait pas pour une folle paranoïaque, mais avec un peu de recul, la jeune femme aurait largement préféré être folle.

Quelques jours passent mais rien ne va en s'arrangeant, les médias s'enflamment, plusieurs personnes quittent la ville tandis que d'autres préfèrent de barricader à l'intérieur, les agressions se multiplient et les rumeurs d'un virus se propagent. Alors que beaucoup se dirigent au nord et dans les campagnes, Alayne et Simon prennent la route pour le sud, en direction de la maison familiale.

C'est sur une aire d'autoroute qu'Alayne tue son premier rôdeur. Miraculeusement, la station est vide et les voitures ne s'empilent pas afin de récupérer les dernières gouttes d'essence (peut-être était-ce dû au fait qu'ils se trouvaient littéralement au milieu de nulle part), et la chance semblaient leur sourire puisque cette fois-ci, les pompes à essences n'avaient pas été complètement vidées. Simon se charge de mettre de l'essence tandis qu'Alayne décide d'aller chercher à manger dans la petite supérette.

Elle pousse la porte qui déclenche une cloche, lance un "bonjour", pas de réponse, personne derrière le comptoir. Étrange, mais l'endroit ne semble pas recevoir beaucoup de clients, le propriétaire doit surement se trouver dans l'arrière boutique, n'est-ce pas ?  Elle se dirige vers un rayon du fond, regarde les différents articles et tout à coup une main se pose sur son épaule. Enfin, se poser n'est pas vraiment le bon mot, on a attrapé son épaule pour la tirer vers l'arrière, par chance la blonde se retourne rapidement et à le réflexe de pousser la personne qui heurte un autre rayon. Il s'agit d'une vieille dame, mais quelque chose semble bizarre, elle ne prononça pas un mot avant de se diriger de nouveau vers Alayne les bras tendus, les yeux vides. C'est alors que la jeune femme fait le liens avec les agressions ayant eût lieu, ce n'était pas quelque chose de ciblé et les agresseurs n'étaient définitivement pas humains. Alayne tente de fuir vers la sortie mais trébuche, la voilà sur le sol et la vieille dame ne semble pas décidée à la laisser tranquille. Un marteau se trouve sur l'étalage à son niveau, elle s'en empare avant de se remettre sur ses pieds et avertit la dame, ayant encore un peu d'espoir, ayant encore envie de croire que l'humanité allait bien. "Arrêtez-vous ou je vous fracasse le crâne" menaça-t-elle d'une voix absolument pas convaincante, aucune réaction de la part de la dame, excepté quelques grognements. Alayne lui inflige un coup à l'épaule lorsque celle-ci se trouve un peu trop près, mais c'est presque comme si elle n'avait rien fait, comme si la vieille dame n'avait rien senti. La blonde pense à viser la tête mais n'ose pas, elle repense alors à toutes les agressions, les gens mordus, déchiquetés, dévorés et abaisse le marteau qui se loge droit dans le crâne de cette vieille dame. Alayne se trouve maintenant là, devant le cadavre de sa première victime gisant sur le sol.

Éventuellement, les frangins arrivèrent jusqu'à la maison de leur enfance. Entre temps la situation avait largement dégénérée, lignes téléphoniques coupées, radios coupées, population paniquée... En tout cas une chose était sûre, ces choses qui tentaient de manger les vivants sans relâche n'étaient définitivement pas humaines.

L'intérieur de la maison est complètement vide et calme, aucun signe de vie de leurs parents où des deux plus jeunes de la fratrie, la voiture n'est plus dans le garage ce qui ne laisse présager qu'une chose: la famille Wind avait fuit. Vu l'état de la maison, il semblerait qu'ils aient été obligés de quitter les lieux rapidement, ce qui ne rassura pas Alayne et Simon. S'ils étaient partis si vite, cela voulait surement dire qu'ils n'étaient pas en sécurité ici. D'ailleurs, toutes les maisons de la rue semblaient elles aussi inhabitées.

Les deux décident de passer la nuit dans la maison et de reprendre la route dès le lever du soleil. Cependant, ils ne fermèrent pas un œil de la nuit, étant bien trop occupés à surveiller les centaines de rôdeurs qui traversèrent le quartier au milieu de la nuit. Jamais ils n’en avaient vus autant d'un coup et la vue leur glaça le sang. Par chance, les choses ne détectèrent pas leur présence et continuèrent leur marche jusqu'à disparaître complètement.

Le matin venu, Simon et Alayne tentent de reprendre la route avant de s’apercevoir qu'ils sont presque à cours d'essence et, dans ces conditions, il serait presque impossible d'en trouver. Les voisins semblent avoir abandonné leur maison ainsi que les chevaux dans leur petite écurie. Il fallait absolument quitter cet endroit et cela semblait être le seul moyen de locomotion disponible, ils "empruntèrent" donc les animaux, se jurant de les rapporter lorsque toute cette affaire sera réglée.

Simon veut se diriger vers une base militaire dans une ville, Alayne quant à elle veut se diriger vers un lieu froid et complètement désert. Ne parvenant pas à se mettre d'accord, ils voyagent pendant plusieurs jours avant de tomber sur un gros groupe de survivants dans la banlieue de Pittsburgh,  retranchés derrière d'immenses murs. Aucune présence militaire, les gens semblent assez méfiants, mais Alayne et Simon parviennent quand même à y rentrer grâce aux chevaux, jugés utiles pour leur communauté.

Au début, Alayne se sent mal dans cette communauté qui s'agrandit de jours en jours, les murs s'agrandissent, les armes deviennent de plus en plus banales ainsi que les violences. Elle arrive tout de même à trouver quelques personnes de confiance, sans plus. Les membres jugés inutiles sont mit à la porte et la plupart des gens ont la gâchette facile. Simon parvient à devenir un membre respecté de la communauté et sans lui, Alayne aurait surement été mise à la porte, étant plutôt de genre solitaire, elle se trouvait sa propre nourriture et ses propres armes, n'apportant absolument rien à cette communauté qui semblait devenir de plus en plus barbare au fil des jours. Elle a essayé de partir, plusieurs fois, mais Simon la stoppait à chaque fois. Lui semblait aimer cet endroit qu'elle haïssait.

Quelques mois passèrent et ce qui devait arriver arriva, ce fut presque un soulagement. Presque. Une horde énorme, au moins mille rôdeurs. Les murs n'ont pas tenus, beaucoup perdirent la vie, beaucoup d'autres parvinrent à s'enfuir, dont Alayne. Quant à Simon, elle ne l'a pas revu depuis, il pourrait être mort comme vivant et Alayne ne savait pas quelle option elle préférait.

Depuis la jeune femme vagabonde, après cette mauvaise expérience dans cette communauté elle a tendance à éviter les groupes et se sent plus en sécurité lorsqu'elle reste en mouvement. Utilisant un peu ce qu'elle trouvait comme moyen de transport, elle parvient à parcourir pas mal de chemin. Notamment grâce à de vieilles voitures dont le réservoir n'était pas complètement vide, de plus elles lui servaient aussi d'abri la nuit, la protégeant à la fois des morts mais aussi du mauvais temps. Bien que la blonde ait privilégié les zones rurales durant son trajet, elle finit par s'approcher de la ville de Détroit un peu par hasard. D'abord hésitante, elle finit par se convaincre d'entrer dans la ville afin de chercher des vivres, car même si on croise moins de rôdeurs en campagne, on y croise aussi moins de nourriture. Pour le moment, Alayne a décidé de rester à Détroit, cependant, elle ne reste jamais au même endroit bien longtemps et ne se déplace presque exclusivement qu'à pied afin de ne pas attirer l'attention.