Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
Après trois ans et demi de bons et loyaux services, In Your Flesh passe en forum semi-privé autogéré. Les tâches administratives sont réduites au minimum, les inscriptions filtrés et les validations supprimées. Nous vous proposons plusieurs zones de RP différentes, dans lesquelles les intrigues sont gérées par les membres sur la base du volontariat et où chacun peut RP librement en suivant seulement une trame commune.
Sujet: There's anybody ? - FT. Kazan J. Jaggermeist Ven 25 Aoû 2017 - 17:45
C’est une belle fin d’après-midi, je suis une nouvelle fois dehors. J’ai prévenu mon frère, je ne suis pas du genre a aimé être enfermé. Je l’ai déjà été durant trop longtemps auparavant. Donc me revoilà, trainant des pieds dans les rues un sourire presque béta sur les lèvres. Aujourd’hui je repousse encore une fois mes frontières en explorant plus loin que d’habitude. C’est pour cela qu’il est si tard pour une sortie. Je vais me faire taper sur les doigts... Ou bien ils ne remarqueront même pas mon absence, avec un peu de chance. Je suis de bonne humeur aujourd’hui, complétement survolté, prêt au combat ! Enfin façon de parler hein, j’espère ne pas tomber sur une horde tout de même. Mais bon, j’ai pris le risque de m’aventurer plus loin, je sais ce qu’il pourrait potentiellement arriver. Cette ville semble plus dense que les autres, surement parce que les bâtiments sont plus complets. Je ne me sens pas très rassuré, même un peu oppressé. Mais ça n’enlève rien à mon humeur radieuse, le danger me plais beaucoup. Depuis que j’ai intégré le labo avec mon frère ma vie est plutôt sûre et tranquille dans l’enceinte. Je suis la plupart du temps dans le labo à faire mes petites affaires. Alors le danger auquel nous avions dû faire face au quotidien avec mon frangin a totalement dépérit, et je dois avouer que ça me manque un peu. L’adrénaline, le soulagement d’être encore en vie après une bonne baston. La semi obscurité appuie sur l’ambiance déjà présente, dessinant des ombres et cachant des recoins.
Les bâtiments m’encerclent et me juge de leur arrogante hauteur, les rongeurs courent et grignotent au creux de ceux-ci. Mon ouïe devient tout de suite plus fine essayant d’identifier toutes les sources de bruits sans pour autant paniquer pour rien. J’ai vite appris qu’il faut mieux être quelqu’un de téméraire qu’un trouillard, on meurt moins vite. Oiseaux, rat, insecte, vent… Mes pas se stoppent, un bruit plus fort que les autres mes fais sursauter. Ça vient du bâtiment que je viens de passer, c’est beaucoup trop bruyant pour être un rongeur ou un oiseau mais pas assez pour être un zombie. Peut-être un chat ou un chien. Je préfère aller vérifier on est jamais trop sûr de rien surtout quand a se trouve dans votre dos. Je sens mon cœur tambouriner un peu plus dans ma poitrine, je glisse lentement la main à l’intérieur de mon perfecto, essayant de faire le moins de mouvements brusques. Je glisse mes doigts dans les trous et serre mon arme fermement en passant mon pouce sur le tranchant, je suis nerveux. Je fais des pas calmes, me positionnant en position de défense.
Me voilà devant la porte, enfin le trou béant donnant sur une pièce a peine éclairée qui devait servir de porte. Je prends une respiration et me lance à la recherche de ma source de bruit. Mon premier pas est presque maladroit, je me reprends ensuite contractant mes trapèzes surement pour paraitre plus imposant, je me sens un peu ridicule. La pièce qui se présente devant moi est presque vide, il y a seulement un reste de deux bureaux en métal rongés par la rouille et la verdure et leurs ordinateurs respectifs en morceaux eux aussi. L’air est chargé de poussière et de spores en suspension traversant les rares et légers filets de lumières. Les murs sont à vif et recouverts de moisissures et plante en tout genre grouillant d’insecte. Ma gorge se serre et je déglutis nerveusement laissant mes sens aux aguets.
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Sujet: Re: There's anybody ? - FT. Kazan J. Jaggermeist Mer 30 Aoû 2017 - 9:56
Qu'est ce que le courage mes chers amis...? La présomption de partir, seul, à la rencontre de son destin ? La volonté de quitter la sécurité pour affronter le danger, tête haute...? Le courage est souvent disputé, et nuancé par rapport à un autre terme, celui de la bravoure. Quelles sont donc les différences entre ces deux concepts, semblant pourtant être des qualités respectables et enviables ? N'ayant pas quatre heures, ayant déjà passé une épreuve philosophique du genre, et ayant un exemple concret, voici ma réponse au sujet.
Les bras sur les hanches, le Capitaine avisait un immense bâtiment. Il avait trouvé son arène. Dès son lever, le pirate avait été pris par une montée de testostérone doublé d'adrénaline. Mélangez le tout à d'importants restes de gnoles, et des vapeurs illicites restantes dans le cerveau du corsaire, sous forme de bulle. Vous obtenez ainsi le parfait cocktail qui conduit Kazan à se retrouver dans des situations impossibles. Cependant, ce qui passe pour lui comme une aventure à la hauteur de son statut de Capitaine, passe pour le monde des survivants comme une manière de s'attirer les faveurs de Dame Chance, ou Mister Suicide.
Entrer dans l'étrange entrepôt n'avait pas été compliqué. L'endroit semblait désert, et de nombreux trous dans les murs permettaient de circuler librement dans la plupart des pièces, tant et si bien que la majorité des portes restaient elle même ouvertes. Alors, n°74 choisi un emplacement pour se poster. Une ancienne pièce, relativement sombre et petite, située juste à côté d'une plus grande, ou il restait un peu de bordel. S'agenouillant derrière le pan de mur en ruine qui donnait sur le couloir principal, le métisse trempa sa main dans une flaque, et en troubla l'intérieur avec le sol poussiéreux. Il appliqua le mélange sur son visage basané, qui semblait à présent aussi gris que le cul d'un poney.
L'heure était venue. Pour lui. Pour ses hommes. Il devait montrer qu'il méritait son titre, par un exploit démontrant sa force, qui n'avait d'égale que sa ruse. Tuer un de ses machins qui marche, sans armes. Voilà ce qu'il avait en tête. Après tout, au cours de ses longues traversées sur les océans des quatre coins du monde, Kazan avait vu pire, n'est-ce pas ? L'orphelin acquiesça pour lui tout seul, avant de déposer son sabre rouillé contre le mur ou le ciment transparaissait. Les machins qui marchent, il en avait arrêté en leur coupant la tête. Mais y'avait aucune gloire à ça. Il était pas sûr de marcher non plus, lui, si on lui coupait la tête.
Ses genoux s'entrechoquèrent au rythme d'un batteur à neige quand ses oreilles aiguisées détectèrent des bruits de pas. Ne pas bouger. Rester immobile. Tel le coyote devant un attroupement de lapins nains. La future victime s'avançait innocemment. Les yeux gros comme des soucoupes, le corsaire essayait d'ignorer le chatouillement intense provoqué par l'une de ses dreads, lorsque le visiteur sembla avoir terminé d'inspecter la pièce adjacente. Il allait poursuivre sa route. Bientôt... Et il eût raison. Dès qu'une silhouette apparut dans son champ de vision, Kazan s'envola en l'air tel un félin oriental pour s'agripper sur l'homme, tel un koala en rut. « A l'ABORDAAAAAAAAAGE !!! » hurla-t-il.
Agrippant les hanches du type entre ses jambes, n°74 s'appliquait à lui donner des tapes soutenues à l'arrière du crâne. Du même temps, il tentait d'envoyer des coups de talons dans son abdomen, mais faut reconnaître que l'homme se débrouillait pas mal non plus. Perdant l'équilibre, mais jambes toujours serrées, le pirate se retrouva à terre, mais il fallait plus pour le stopper. Piquant un sprint à quatre pattes, tel une maman guépard à la rescousse il s'attaqua aux chevilles du visiteur, qu'il mordilla aussi férocement que ses mâchoires de jamaïcain le lui permettaient.
Sujet: Re: There's anybody ? - FT. Kazan J. Jaggermeist Jeu 7 Sep 2017 - 0:00
Mes sens sont tous à leur potentiel maximal. Mon cœur tambourine et ma cage thoracique se resserre. Je peux même sentir mon sang glisser dans mes veines en vague puissante, l’adrénaline. J’adore ça, si je n’étais pas aussi stressé j’aurai surement jubilé. Je ne sais pas si c’est moi qui ai un souci mais pour ma part, je trouve que la vie dehors est bien plus intéressante que celle d’intérieure. Même si en général elle est plus courte. Je ne sais pas comment mon frère peut arriver à ne pas s’ennuyer, j’veux dire les gens là-bas sont vraiment très gentils mais ma meilleure amie à moi c’est L’adrénaline. Elle m’a sauvé la vie plus d’une fois soit dit en passant. Il a fallu quelques secondes d’intention pour que je me perde dans mes pensées, laissant mon assaillant s’approcher un peu plus. Ma respiration commence à se calmer un peu et je commence à avoir un rythme cardiaque normal à nouveau. Étant en train de nager dans ce qu’il me reste de neurones j’arrive à faire totalement l’impasse sur mon environnement. Enfin jusqu’à ce qu’un cri viole littéralement ce silence. « A l'ABORDAAAAAAAAAGE !!! » J’arme mon bras, prêt à dégainer toute la puissance que je possède, un coup dans la tempe et c’est fini. Tout à coup une information pourtant capitale fait connexion dans ma matière grise. A…. L’abordage … ? J’eus à peine le temps de réaliser le sens de ces mots et de faire une tête d’incompréhension totale que mon agresseur fond sur moi tel un rapace plongeant directement des cieux.
Il accroche ses jambes autour de ma taille, comme quand on se jette sur quelqu’un pour l’étreindre après des mois d’absence. Mais apparemment il n’est pas là pour me faire des câlins, le voilà qui essaie déjà de me mettre des coups derrière le crâne, malin le gazier ! Malin ? Depuis quand les monstre sont malins ?! Je me débats de toutes mes forces réussissant à me défaire de son contact meurtrier. Il recule dans une position assez inconfortable et disgracieuse. Depuis quand les monstres se déplacent de cette façon ? Mais qu’est-ce que c’est que ce truc ?! Il se jette à nouveau sur moi, essayant de me mordre aux chevilles. Oh ranjo adorées, je vous aime ! Je trépigne essayant de l’éviter en poussant quelques cris outrés. Ce cirque dure quelques secondes, je suis lassé.
-« Ca suffit maintenant, saloperie ! »
Sur ces mots j’envoie un grand coup de pieds dans les côtes de mon agresseur et me jette immédiatement sur lui ensuite. Je me place à califourchon sur lui ; non sans mal C’est un vrai asticot ! Et je saisis son visage entre mes doigts pour l’immobiliser, appuyant sur ses joues lui donnant un air ridicule. C’est une fois que mon poing est armé que je réalise, il semble aussi vivant que moi.
- « Mais.. ! T’es vivant mon vieux ! Une odeur d’alcool très forte me prend aux narines, les traits de mon visage se crispent immédiatement. Arf, et tu pues la gniole en plus de ça ! »
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Sujet: Re: There's anybody ? - FT. Kazan J. Jaggermeist
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