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In Your Flesh
Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 Maybe it's over. [Liv]
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MessageSujet: Re: Maybe it's over. [Liv]   Maybe it's over. [Liv] - Page 2 EmptySam 16 Déc 2017 - 17:14
C’était elle qu’il voulait. Elle. Olivia écarquilla les yeux sous le coup de la surprise. Pourquoi est-ce que ça l’étonnait, en fait ? Il disait l’aimer, n’était-ce pas normal ? Et quand on aimait, on faisait tout ce qu’on pouvait pour être avec l’autre. Pour qu’il nous appartienne. On s’arrangeait pour être dans sa vie, pour l’envahir, pour être à ses côtés, constamment. Si ça n’était pas physiquement, c’était dans sa tête. Alors… avait-elle vraiment des raisons d’être étonnée ? ça courait sous le sens, cependant, elle ne savait pas comment le prendre, ni quoi en penser. Devait-elle accepter ? Ses yeux se baissèrent sur la bague en question. Elle la fixa un long moment, avec l’impression que cette dernière lui brûlait la peau.

Avait-elle songé un jour à se marier ? Non. Pas avec sa vie décousue, pas avec cette existence qu’elle avait menée. Aimé était pour les gens faibles, pour les gens petits, mesquins, qui se contentaient d’une certaine médiocrité. Pas elle. Liv s’était toujours vue au-dessus du lot, trop consciente de ce que ça impliquait. Elle n’appartenait à personne. Elle ne serait la dame de quelqu’un, par principe. Féministe avant l’heure ? Certainement pas. Sauvage, oui, libre, surtout, indomptable, elle l’espérait. Du coup, ça n’était pas la première demande en mariage qu’on lui faisait, mais son instinct lui disait que c’était celle qui comptait le plus. Celle qui était sincère, entière, celle qui avait de l’importance.

Son cœur se serra. Elle ne pouvait pas lui faire croire que ça ne l’avait pas chamboulé. Elle détourna le regard à nouveau, parce qu’il venait de lui couper l’herbe sous le pied. Elle aurait été capable de nier, capable de lui mentir. La vérité était qu’elle l’avait dans la peau, comme une évidence qui l’avait traversé dès l’instant où elle avait pu goûter sa peau. Dès l’instant où elle avait croisé son regard, la première fois, et qu’il l’avait profondément agacé. Darren était le seul à être capable de jouer avec son humeur, aussi facilement. Il la connaissait, ironiquement, sans la connaitre entièrement. Il ne se doutait pas de ses parts d’ombres, ni même de la manipulatrice hors pair qu’elle était.

Il avait fait tomber ses barrières. Il l’avait usé, jusqu’à la corde. Il l’avait épuisé pour qu’elle lui cède tout ce qu’elle avait. C’était des sentiments qu’elle lui avait offerts, du genre sincère, du genre entier. Trop vrais pour qu’elle puisse le nier. Alors ne lui fit pas l’affront de lui mentir. Elle ne lui fit pas l’affront de lui balancer à la figure que ça n’avait aucun intérêt pour elle. Qu’elle ne serait jamais sa femme. Qu’elle ne pouvait pas se le permettre. C’était juste que Darren la rendait faible. Il lisait en elle trop facilement, là où elle s’échinait à remonter ses barrières, à reconstruire les digues que sa présence dans sa vie avait brisé.

Sa main vint étreindre la bague, qu’elle fit glisser le long de son doigt, pour le remonter le long de sa première phalange. Puis, elle stoppa son geste, songeuse : que faisait-elle ? Non… Que voulait-elle ? Si elle se mettait à vivre pour lui, alors… Il devrait vivre pour elle, n’est-ce pas ? Elle commencerait à respirer pour lui, rien que pour lui. Pour eux. Qu’est-ce qu’elle voulait ? Elle le voulait lui. Entier. Jusqu’à la fin. Mais c’était trop facile ! Après ce qu’elle avait traversé, après la solitude et la peur, c’était trop facile de revenir, de dire qu’il voulait la reconquérir. La vérité, c’était qu’il ne l’avait jamais vraiment perdu, mais qu’elle luttait encore comme un diable pour lui échapper.

« D’accord. » Souffla-t-elle simplement. Ses yeux bleus se plantèrent dans ceux de Darren. « J’accepte de t’épouser. »

Elle prit une profonde inspiration, remettant la bague à sa place. Autour de son doigt. Elle lui appartenait. Toute entière désormais. Assise sur le lit, redressée, elle regarda Darren un long moment. Sans doute qu’il ne s’attendait pas à une réponse aussi claire, aussi limpide, après le discours confus qu’il lui avait donné. Elle n’avait pas la capacité de s’étendre désormais. Trop fatiguée pour se battre encore avec elle-même alors que c’était évident : elle l’aimait. Trop pour réussir à le nier.

« Tu ne pourras plus jamais me quitter, Darren. » Lui annonça-t-elle sérieusement. « C’est… Ta dernière chance pour renoncer et partir. Ta dernière. Après, tu ne pourras plus me laisser, tu n’en auras plus le droit. »
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MessageSujet: Re: Maybe it's over. [Liv]   Maybe it's over. [Liv] - Page 2 EmptyLun 8 Jan 2018 - 15:24
Il y avait plus romantique comme demande en mariage et Darren le savait bien. Comparé à la première fois qu'il avait posé le genou à terre, sa proposition ne valait pas grand chose. Après... Sortir, trouver une plage déserte et un soleil couchant ou un parc avec mini pont au dessus d'une mare ou encore un restaurant avec chef de renom et serveur habile, ce n'était pas évident à trouver. Surtout quand on se souvenait la quasi totalité du pays avait été réduit à l'état de tas de viande en décomposition ambulant. Paie ton romantisme. Et puis de toute façon, il ne l'était pas plus que ça, malgré ses efforts dans son ancienne vie. Ceci dit, contrairement à son ancienne vie, le dresseur voulait de ce mariage. Avec son ex, il avait fait sa demande uniquement parce qu'elle sous entendait que c'était la meilleure façon de la rendre heureuse, ça et faire passer sa petite personne avant même qu'il ne pense à lui. Bien évidemment, débile et amoureux, il avait obéit à ses exigences, s'était laissé mené par le bout du nez jusqu'à l'autel où un ami de la jeune femme s'était porté volontaire pour les mariés. Tout aurait pu se dérouler à merveille. La cérémonie avait lieu au printemps, le temps était doux, le ciel d'un bleu admirablement rassurant, une allée blanche jonchée de pétales de roses rouges séparait les deux colonnes d'invités tandis qu'une arche fleurit représentait l'arrivée. C'était le point décisif. Tout devait être parfait. Ils devaient passer cette étape pour vivre heureux. Mais tout ça ne rendait pas heureux Darren et comme à chaque fois, c'était Teddy qui était venue à sa rescousse. Elle savait que son frère découvrait le plaisir de vivre une relation mais elle était toxique pour lui. Il se laissait retourner le cerveau, se laissait bouffer et étouffer sans riposter. Lui n'avait pas voulu se marier mais l'avait fait pour faire plaisir à l'autre connasse, comme Teddy aimait si bien le dire. Il n'avait pas eu besoin que sa grande sœur lui dise qu'il faisait une erreur, il s'en rendait compte devant son miroir alors qu'il se trouvait complètement ridicule dans son costume. Il n'aimait pas cette couleur "lavande", n'aimait pas non plus la coupe de son costume de pingouins. Il n'avait rien choisit. Si on disait que c'était le jour de la mariée, lui aussi aurait apprécié se sentir un peu à sa place. Hors ce n'était absolument pas le cas. Il se souvenait très bien de son "J'y vais pas. Je me marierai pas." balancé sur un ton déterminé alors que sa frangine offrait un sourire en coin mal masqué, heureuse qu'il comprenne de lui-même son erreur. Et puis il s'était tiré, laissant son ex devant l'hôtel, seule, laissant à Teddy le plaisir de lui annoncer qu'heureusement, elles ne seraient pas belles-sœurs.

Mais là, c'était autre chose. Il se foutait bien des grands discours passionnés et amoureux, longs, interminables. Il se fichait bien des applaudissements, des effusions de joie, des larmes et des "oh mon dieu, oh mon dieu, oh mon dieu !". Il se fichait des avis qu'on pourrait donner, se fichait même qu'on menace de le tuer après s'il faisait une nouvelle fois le con. Ouais, tout ça ne comptait pas. Il n'y avait qu'elle. Qu'elle et ses gestes d'hésitation. Elle et son silence. Elle et son regard. Elle et sa réponse. Le coeur du brun ne cessait de battre à un rythme endiablé, son souffle lent se coupait par moment et ne parlons pas de sa salive qu'il peinait à avaler sans s'étouffer. Il voulait un oui ou un non même si, sans mentir, il s'attendait plutôt à la négation. Cette réponse aurait été logique à ses yeux. Comment faire confiance à un homme comme lui qui n'avait rien trouvé de mieux que se tirer pour revenir et emmerder le monde, épuiser mentalement son ex pour qu'elle accepte de le reprendre. Quel genre de boulet faisait ça ? Lui, apparemment et ça ne le dérangeait pas. Non, ça ne le dérangeait pas parce qu'il l'aimait. Elle. Olivia Castillo. Celle qui possédait presque un droit de vie ou de mort sur lui. Sa réponse tardait à arriver, bien qu'à peine une minute s'écoula, semblable à une éternité en enfer. D'accord. Ce simple mot stupéfia le sudiste qui fronçait les sourcils. Est-ce qu'il avait bien comprit ? Oui, il comprenait bien. Elle l'épouserait. Que fallait-il faire maintenant ? S'approcher d'elle ? L'enlacer ? L'embrasser ? Lui faire une déclaration d'amour de dix ouvrages imposants comme le dico ? Liv l'interrompit dans ses questionnements en complétant sa réponse, faisant ainsi hausser un sourcil à Darren. Comment est-ce qu'il devait le prendre, ça ? Bien ? Mal ? Sans avis ? Pour le coup, il était carrément sur le cul. Elle lui laissait sa chance de se tirer alors qu'elle l'aurait égorgé vif si elle avait pu, quand il l'avait fait ? Mais quel était le fuck ? Il ne comprenait pas trop la démarche...

Et pourtant. Pourtant, il suivit son instinct. Cet instinct qui l'avait troublé, qui l'avait trompé, qui l'avait abandonné trop souvent. Il suivait son instinct et se rapprocha de la blonde, venant poser une main sur sa joue pour en caresser la douce peau, cette peau qui lui avait manqué des jours durant. Le regard sombre de Darren s'ancrait dans celui de la survivante, de sa fiancée. Il déglutit, non sans mal, et s'humecta les lèvres. "Je n'irai nulle part." fit-il pour seule réponse. "Je ne veux plus te quitter. Je ne veux plus faire semblant de vivre sans toi." que rajoutait l'éducateur canin en se rapprochant un peu plus de sa moitié sans rompre une seule fois le contact de leur regard, comme si une bataille se déroulait entre eux. "Je jette aux ordures mon droit de partir et je te laisse entre les mains tout ce qui fait de moi l'homme que tu as un jour aimé." finissait-il par dire. Son instinct, il le savait, ne le bernait pas sur ce coup là. Non. Il traduisait ses nombreuses pensées emmêlées, donnait forme à sa volonté, modelait ses vœux, des vœux qu'il ne briserait jamais. Délicatement, les doigts de l'homme vinrent se perdre sur la nuque de sa compagne alors qu'il rapprochait un peu plus son visage du sien, réduisant toujours plus cette distance, comme pour effacer un tant soit peu les blessures passées. Parlant de blessure, la posture qu'il tenait tirait sur la sienne, le démangeant et le faisant souffrir mais il n'en avait cure. Il serrait les dents, oubliait ce petit détail et se contentait de coller le front à celui d'Olivia. Il n'aurait pas parié sur lui, sur elle, sur eux. Dans aucune vie, il ne s'était imaginé cette scène. Dans aucune vie cette pièce de théâtre n'aurait eu lieu et dans aucune autre, il n'aurait accepté de se battre. Sauf dans celle-ci. L'acte avait ça de beau que de montrer un couple qui tentait de se reconstruire, du moins c'est ainsi qu'il le ressentait. "Je sais que tu m'aimes et tu sais à quel point je suis fou de toi..." murmura-t-il, comme une confidence. Le charme du spectacle rendait l'atmosphère sucré, doux, presque enchanté. Les mains de la future mère glissaient sur ses bras et venaient enlacés ses épaules alors qu'il se risquait à s'approcher un peu plus de ses lèvres, résistant tout de même au baiser. "Si je ne suis pas avec toi, je n'ai aucune raison d'être..." concluait-il avant de signer l'aveu d'un échange plein de tendresse.

Se confesser n'avait jamais été le fort du dresseur, moins encore dans un monde où l'on pouvait se faire poignarder par son prochain mais enfin il se sentait à sa place. Ses bras serraient avec affection le corps rond de Liv, ses doigts goûtaient aux frissons de sa peau, ses lèvres prenaient les siennes et le puzzle donnait enfin un aperçu du motif, ressemblant fortement à celui de la boîte que l'Univers avait dessiné. Tout prenait un sens. Tout devenait logique. Les dramaturges avaient été remplacé pour laisser place aux poètes qui réécrivaient l'histoire telle qu'elle se devait d'être, ou peut-être y avait-il des scénaristes de films à l'eau de rose. Dans tous les cas, les protagonistes prenaient l'ampleur de leur destin, si tenté qu'on soit d'y croire. Les rideaux se refermaient sur cette partie. Tout n'était pas pardonné mais au moins ils avançaient, n'était-ce pas le principal ? Au moins, ils pouvaient penser à vivre heureux, ils pourraient penser à ce morceau de bonheur qu'ils arrachaient au ciel et qui leur permettraient d'avancer dans les ténèbres de l'apocalypse. Finalement, n'était-ce pas tout ce qu'il fallait ? Une lueur d'espoir pour vivre et non pas juste survivre ? En tout cas, Darren mettait un point à se chapitre, y annotait un "FIN." mérité pour commencer à écrire le suivant en partageant sa plume avec Olivia.



Une surprise:

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