Décrivez votre personnages en quelques lignes, son caractère, sa façon d'être... Essayez de dévelloper autant que possible et d'intégrer 5 qualités et 5 défauts.
Je ne suis pas fou, enfin je ne pense pas. Si tu veux mon avis, on l'est tous un peu maintenant, seulement il y a ceux qui ne l'acceptent pas, et il y a les autres. Si tu je pointe mon flingue sur ton front, tu vas flipper, mais pourquoi ? Qu'est-ce que ça va changer pour moi ? Tu seras mort, et alors ? Maintenant c'est tuer ou être tué, mes gars l'ont compris, fais-en autant. J'avoue que je peux être impulsif, mais si tu me rejoins, je serai toujours juste envers toi. Je privilégie les miens aux autres et tu ne manqueras jamais de quoi que ce soit parce qu'on le trouvera et on le prendra. Quand mon côté visionnaire ressort, je me vois à la tête d'une ville sous mon emprise, sans autre loi que celles que je rédigerai. J'ai probablement la folie des grandeurs, mais je sais que c'est possible, et un jour j'y arriverai. Excepté ça j'ai une règle, les autres la connaisse, je ne me désarme jamais devant quelqu'un d'autre.
Oh j'allais oublier, je fume des clopes à longueur de journée.

Décrivez l'histoire de votre personnage, que ce soit sa vie avant et après l'épidémie ou seulement depuis que les zombies sont parmi nous, à vous de choisir ! Mais attention, nous vous demandons un minimum de 25 lignes (500 mots).

« - Je suis né à Chicago en 1964, belle année pour les alcooliques : un deuxième fils. Pour mon père qui ne jurait qu’en les liens père/fils, c’était le paradis, il avait un nouvel être à défoncer quand il rentrait le soir. Ma petite sœur est venue compléter notre fratrie quand j’avais cinq ans. Sept ans plus tard, elle n’existait plus. J’avais 12 ans à ce moment-là et mon frère aîné venait de fuguer de la maison. Mon père fou de rage a frappé ma sœur tellement fort qu’elle en est morte. Le lendemain, ce salaud était en taule à vie et mon frère est revenu à la maison. Nous nous en sommes toujours terriblement voulu, il sait que s’il était resté notre sœur serait peut-être encore en vie, et moi je sais très bien que si je l’avais tué plus tôt avec le flingue qu’il cachait sous le lit, nous aurions été tranquilles.
L’école n’était pas géniale non plus. Tous ces petits salopards qui m’appelaient «Broken» à cause des larmes qui coulaient de mes joues quand je devais rentrer affronter mon père et le dilemme de ceinture, cravache ou clé à molette.
Dès que j’ai pu, je suis entré à l’école de police pour suivre mon idéal : empêcher que des ordures de l’espèce de mon paternel soient en liberté. J’ai épousé une jolie jeune femme qui m’a donné une fille et un fils : Eva et Adam.
J’avais la trentaine quand les amis d’un mafieux que j’avais interpelé ont tendu un guet-apens à ma femme et ma fille. Elles se sont fait mitraillées devant la maison, je suis rentré dix minutes plus tôt et je n’avais rien vu, je n’étais pas visé. Vous vous en doutez, je ne me suis pas laissé faire, j’ai envoyé ma fille chez mon frère à New-York et je suis allé régler mes comptes. La police,  ça vous apprend à vous battre, et quand je suis ressorti de l’immeuble où créchaient les assassins de ma famille, j’étais couvert de sang et une voiture de police attendait le « Capitaine fou » comme m’ont surnommé les journaux ensuite.
Il y a même eu une pétition à l’époque pour ma libération où les gens disaient que je n’avais fait qu’éliminer des nuisibles. Je me demande si les gens se rappellent de cette affaire maintenant, s’ils savaient que c’était moi. Mes compagnons de route sont au courant, ça prolonge un peu plus mon histoire de tueur pour eux. Si vous lisiez les journaux à l’époque, vous savez que mon procès a duré trois ans. Au final on m’a envoyé pour vingt ans à la prison de Marion en Illinois, tout ça pour dix criminels en moins, en ratio ça me fait deux ans par criminel, j’en connais qui ont connu pire. J’ai toujours un sourire quand je repense à ma vengeance, ils ne m’ont pas vu arriver dans leur taudis, en deux minutes, ils étaient tous en charpie.
C’est en prison que j’ai perdu foi en notre système, comment punir des gens comme moi alors que les vrais criminels sont dehors et intouchables ? Quelques mecs dans la prison suivaient mes idées et bientôt, nous avons gagné le droit de nous retrouver officiellement pour discuter des faits de société, une nouvelle occasion pour moi de renforcer mon emprise, j’ai même recruté des néo-nazis alors qu’il y avait des afro-américains dans mon groupe.
Quand on a vu à la télévision communautaire que le monde de dehors s’effondrait, j’ai su que c’était mon heure. Nous avons organisé la révolte et capturé tous les gardes de la prison en un temps record de dix minutes. De toute manière plus aucun n’avait envie de nous garder.
J’ai fait aligner tous les gardes dans la cour de la prison et les taulards qui avaient survécu à la libération de la prison derrière, le directeur de la Marion se tenait debout à côté de moi.
J’ai fait un petit discours proposant à tous ceux qui le voulaient de me rejoindre, mon public s’est dispersé en deux groupes et ceux qui n’étaient pas intéressés se sont rapidement dispersés. Ensuite j’ai tiré une balle dans la tête du directeur et j’ai proposé à tous ceux qui voulaient me rejoindre de faire pareil avec un des gardes. Je peux vous assurer qu’aucun gardien de prison de la Marion n’est encore en vie à l’heure où je vous raconte tout ça.
Ensuite nous avons pris la direction de New-York afin de rejoindre mon frère et de retrouver mon fils mais nous avons appris que deux survivants correspondants à leur description se déplaçaient vers l’Illinois, peut-être pour venir me chercher. Nous avons donc fait demi-tour en croisant quelques survivants sur la route. Souvent il ne s’agissait que de gens normaux. Si je vois que quelqu’un aime suffisamment la vie pour tuer quelqu’un d’autre, je lui propose de me rejoindre ou de partir, s’il part, je l’abat. Nous n’avons pas croisé beaucoup d’enfants mais ce sont les seuls que je laisse partir. Les enfants sont plein de ressource alors on ne va pas se priver de dépouiller et tuer les parents, mais on ne touche pas à l’enfant, il n’y a aucun pédophile dans mon groupe.
Je n’aimais déjà pas beaucoup les militaires avant l’apocalypse, mais j’ai une anecdote qui va te donner mes raisons. Tu vois mon œil droit ? C’est le souvenir d’une militaire, une sale petite blonde qui m’a fait dévier de ma route. On était un peu plus de quarante quand on a croisé le siens, que des militaires, ils étaient sept si je me souviens bien. J’avais déjà sorti mon couteau pour m’occuper de cette gamine quand elle m’a planté un morceau de verre qui traînait dans l’œil. Elle s’est échappée et je vous jure que si je la retrouve, je lui arrache ses doigts et je lui fait bouffer.
Enfin bref voilà mon histoire, et je te souhaite bienvenue dans mon aventure…?
- Jimmy.
- Parfait Jimmy, tu peux aller rejoindre William et Ginto. »