Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
Après trois ans et demi de bons et loyaux services, In Your Flesh passe en forum semi-privé autogéré. Les tâches administratives sont réduites au minimum, les inscriptions filtrés et les validations supprimées. Nous vous proposons plusieurs zones de RP différentes, dans lesquelles les intrigues sont gérées par les membres sur la base du volontariat et où chacun peut RP librement en suivant seulement une trame commune.
Je comptais les pas que je pouvais faire. J’avais largement dépassé les cents. Je me tenais là, au point de rendez-vous. Manquerait plus que j’ai un costard et sois devant un autel. J’étais un véritable lion en cage -qui au passage replaquait sans cesse sa crinière en arrière. Je m’attendais à ce qu’un curé débarque de nulle part pour nous faire prononcer les vœux. C’était un mariage, en quelques sortes. L’officialisation d’une union. Et ça, d’habitude, soit ce n’est pas pour moi, soit je cours loin et vite. Mais pas cette fois. Je n’étais pas mécontent d’avoir demandé à Diana de continué sa route. Je n’aurai sans doute pas supporté qu’elle me voit dans cet état. Déjà que je me sentais assez mal à l’aise rien qu’à l’idée de voir Maddie se ramener. Si elle le répète à Rajesh, c’en est finit de ma crédibilité.
J’en suis à ma sixième clope de la journée. Je vais à coup sûr sentir le vieux tabac sur moi. Quelle classe... Je ferai bien de me calmer. Je m’assieds sur les marches d’un perron, posant ma tête entre mes mains. Je trouve le temps très long. Il faut dire que le temps est doublé voire tripler. Mais des ombres se détachent de l’horizon, au bout de la rue. Deux. Féminines. L’une d’entre elles, je la reconnaîtrais entre mille. C’est ma Samara. Je me lève d’un bond, reprenant posture prés de mon autel fictif. Tam Tam Tadam… Ouaip. Dans ma tête, les marches des noces sonnent comme ça.
Je ne tiens pas en place. Je marche en sa direction d’un pas que je voudrai décider… Mais bien plus hésitant qu’autre chose. Je me colle à elle, passant mes bras autour de son cou et l’embrassant sans dire un seul mot. Elle ricane comme elle le fait à son habitude, et lorsque je lui rends ses lèvres, j’aurai pu me douter de ce qui aller en découler « Mon boy ! Je t’ai manqué à ce point ? » « Tu peux pas savoir… Comment vas-tu ? » Je me tourne vers Maddie et me rend compte que je l’ai complétement snobé tant je n’ai d’yeux que pour ma dulcinée. « Désolé Maddie, j’en ai oublié de te saluer. Ça va toi aussi ? Je crois que Rajesh va être content de te voir… »
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Sujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone Dim 22 Oct 2017 - 20:35
Maddie et Samara. Les deux femmes avaient mis du temps à se rencontrer, enfin, Maddie avait mis du temps à débusquer tous les habitants de Fort Hope pour faire connaissance avec eux. Et, comme une évidence, pour ces deux amoureuses de la musique et des fêtes, ça avait collé tout de suite. Au point que Samara avait eu du mal à lui cacher plusieurs de ses petits secrets, tous reliés au nom d’Abel. Pour l’incroyable romantique et optimiste qu’était Maddie, la vie de Samara était un formidable élan de joie et de bonheur. Il fallait préciser que toutes les deux partageaient un point commun en plus de leur amour de la musique et de la fête : elles étaient toutes les deux amoureuses d’un homme vivant au laboratoire. La proximité entre elles poussa même la DJ à se confier sur ses préemptions de grossesse et à lui demander d’être présente pour un évènement très particulier : aujourd’hui elle quittait Fort Hope pour débuter une nouvelle vie à deux. Enfin… plus a trois.
Deux nouvelles qui donnaient envie de rêver à la rouquine. Mais d’ici a ce que Rajesh et elle vivent ensemble comme un couple… quoique… il lui avait demandé une fois, même si ce n’était pas vraiment pour vivre d’amour et d’eau fraiche. Sans Juliet elle serait déjà installée auprès de lui pour essayer de lui prouver qu’elle était la femme idéale pour lui.
Toujours est-il que Maddie avait sautillé de joie comme une gamine en apprenant les bonnes nouvelles. Elle avait eu du mal a garder le secret, mais Samara, qui commençait a bien connaitre son amie, s’était gardée de lui annoncer trop à l’avance.
C’était en chantant dans la voiture et en gloussant comme des adolescentes partant pour leur premier bal que les deux femmes avaient quitté Fort Hope. Abel les attendait au point de rendez-vous et Maddie resta un peu à l’écart, et ému pour eux pendant leurs retrouvailles. Oui c’est vrai qu’avec Rajesh, ce n’était pas tout à fait pareil. D’ailleurs c’était dommage qu’il ne soit pas là pour l’accueillir.
Elle se garda de faire la moue et se contenta de répondre à Abel avec un grand sourire.
« Tu m’as déjà vu aller mal ? Et j’espère bien que Rajounet sera content. J’avais juste espéré qu’il serait venu avec toi. »
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Sujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone Jeu 26 Oct 2017 - 22:23
Maddie et son répondant. Un hochement de tête anime mon crâne alors qu’elle évoque sa bonne humeur eternelle. Mais lorsqu’elle m’annonce qu’elle est déçue de ne pas voir Rajesh avec moi, je jette un regard de détresse à Samara. Je préfère éviter que ça s’ébruite ce qu’il s’est passé entre Rajesh et moi. Mais lorsque j’ai appris qu’il n’était pas innocent dans la création du virus qui a décimé le monde, j’ai un peu réagi méchamment. Je ravale ma salive, lorsque Samara me sort de mes penser. « My dear ? » me lance-t-elle « J’ai un truc à t’annoncer. » Mon interrogation se lit dans mon regard, attendant la suite. Etonnamment, je ne m’attendais pas à ce qu’elle prenne un air aussi mystérieux. C’est tout Samara ça. Elle pouvait passer de la super pipelette à la suspens girl. Mais j’attends sagement la suite. « Je crois bien que je suis enceinte, Bebel… » Mon regard s’élargit. Ouaip, ma façon de dire que je fais les gros yeux. Je me tourne vers Maddie pour voir si elle était au courant. Elle en avait l’air car elle n’avait pas une once de surprise sur le visage. Je peux même ressentir que je deviens pâle.
Pourtant, ça n’est pas à cause de ça que je suis tombé dans les pommes. Oh que non. Un homme a surgit d’une ruelle et d’un coup de crosse, vient heurter ma nuque suffisamment violemment pour que je m’effondre. Pourtant, j’ai lutté. Pour sûr que j’ai lutté. J’ai eu le temps de voir Maddie et Samara se faire attraper par derrière aussi et emmené de force dans une camionnette. Et lorsqu’une silhouette s’est dessiné sur le sol pour venir ombrager mon visage, j’ai reconnu mon frère, Ryan. Borgne manchot avec qui je ne partage guère plus que le même nom de famille. Il se met à rire. « Bordel, frangin, tu fais vraiment pitié à ne rien voir venir à chaque fois… Ne t’en fais pas va… Je ne vais rien leur faire. En tout cas, je vais attendre que tu sois réveillé pour ça. Si j’ai bien compris la petite aux cheveux noirs, c’est ta nouvelle copine, c’est ça ? Oh ! J’te parle, tarnation ! » Je ne pouvais lutter éternellement, me laissant aller à l’évanouissement du coup.
En rouvrant les yeux, je me retrouve dans une cage en fer avec seulement le sol de bétonné. Maddie y est avec moi. Samara est dans la cage voisine, nous regardant, inquiète. « … Sam… ? ça va ? » demandais-je en me précipitant vers les barreaux, prenant sa main dans la mienne. « Il s’est passé quoi… ? » Je me tourne vers Maddie, et regarde Sam de nouveau, espérant que l’une d’entre elle aurait un élément de réponse. Et surtout nous expliquer ce que l’on fait dans une cage de zoo.
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Sujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone Ven 27 Oct 2017 - 0:06
Maddie trépignait presque de joie quand Samara se lança enfin. La rouquine qui n’avait jamais pu porter son enfant jusqu’à terme et qui se savait, à jamais, privé de cette joie, était tout sauf envieuse. Elle vivait littéralement le bonheur de son amie par procuration.
Elle faillit exploser de rire en voyant la tête du jeune papa. Mais l’univers n’eut pas à subir son rire d’otarie si singulier car des invités impromptus vinrent gâcher la petite réunion improvisée et leur rappeler que les morts étaient loin d’être la pire menace sur Detroit.
Samara tomba la première, Maddie vit Abel se débattre comme un beau diable quant à elle… Elle fit ce qu’elle avait appris à faire de mieux avec le temps. Elle fit la potiche en panique et quand on ne se méfia plus d’elle, elle visa les bijoux de famille. Elle aligna un type qui faisait presque deux fois sa taille. Elle enleva ses escarpins Gucci adorés pour planter, sans réelles émotions, le talon dans l’œil du pauvre type qui était en position fœtale. Il cessa de geindre pour de bon et c’est avec dégout que la rouquine récupéra sa chaussure poisseuse de sang et de trucs gerbant. Le Gn et le traumatisme laissé par Joshua l’avait poussée à réagir d’instinct. Elle n’était pas une victime. Plus jamais !
Elle hésita sincèrement en voyant que les autres étaient plus occupé à essayer de maitriser Abel. Elle pouvait essayer de fuir pour aller chercher du secours, mais, le temps qu’elle trouve quelqu’un, Dieu seul savait où seraient ses amis et dans quel état. Sans plus réfléchir elle prit son revolver de son sac Dior, mais elle n’eut pas le temps de l’utiliser qu’on la ceinturait pour la désarmer.
Elle eut beau se débattre, une belle baffe lui fit voir des points noirs partout et elle ne sut rien faire quand on la balança dans le coffre, autre que de faire la belle évanouie. Elle manqua d’étouffer quand on jeta un Abel Inerte sur elle.
Dieu qu’il était lourd. Mais où était Samara ? Maddie ne savait pas ce qui lui faisait le plus peur entre l’idée qu’ils l’aient abandonnée sur place ou qu’elle soit avec eux dans la voiture. Ces types semblaient connaitre le blondinet.
Après un sacres jeux d’anguille a moitié suffocante, Maddie réussit a se dégager et à passer sur Abel. Elle essaya de le secouer pour le réveiller. Elle avait besoin qu’il soit conscient, il fallait qu’ils trouvent un plan tous les deux. Mais il continua a faire le beau au bois dormant. Elle lui mit une petite claque, puis deux autres plus conséquente en le secouant comme un prunier.
« C’est pas le moment de dormir !! »
Pourtant, rien n’y fit. C’est donc complétement impuissante qu’elle dut attendre dans le coffre. Quand enfin la voiture s’immobilisa et qu’on les sorti de là, elle fit a nouveau l’inconsciente, mais elle les entendit clairement parler de vengeance. On l’estampilla de dangereuse aussi et elle finit dans la même cage qu’Abel. Samara n’était pas loin, mais pas avec eux.
La patience n’était pas le fort de Maddie qui, très vite renonça à sa prestation d’évanouie pour harceler les gens de questions, de paroles, de menaces, mais elle ne récolta que des coups.
Abel mit du temps a se réveiller et sembla aussi déroutée qu’elle et Samara.
« Je ne sais pas, visiblement ils te connaissent… mais a part qu’ils nous ont trainé ici de force, je ne sais rien te dire de plus sauf qu’il faut qu’on trouve le moyen de partir le plus vite d’ici… »
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Sujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone Mer 1 Nov 2017 - 15:28
Tout est allé si vite. Maddie était sur la voie de la guerre, s’adonnant à la violence en réponse. Si je n’avais pas été sonné et maîtrisé, j’aurais aussi donné le change, mais dans cette posture. Il y a même un de ces salauds qui écrase ma joue avec son genou. C’est à partir de ce moment que je n’ai plus supporté le choc. Je me suis allé à cette inconscience.
Lors de mon réveil, je ressens une douleur à l’autre joue -ce qui m’étonnait, car je me souviens parfaitement d’où était positionné le genou. Je regarde Maddie et aperçoit Samara de l’autre côté. Je m’approche d’elle. Lorsque je demande ce qu’il s’est passé, la rousse m’offre des éléments de réponse. Je baisse la tête, appuyant mon front contre l’un des barreaux. Ainsi, il m’avait retrouvé et rattrapé. Je soupire, lâchant entre mes dents « Ryan… » Tout me paraît clair. Les images de ce qu’il vient d’arriver me parviennent comme des flashs. Je m’adresse aux filles, préservant cette posture. « Je suis désolé de vous avoir entraîné là-dedans. C’est de ma faute… Mais ça va bien se passer, ok ?» dis-je en les regardant à nouveau. « Je vais nous sortir de là. » Samara ne semble pas savoir que dire, apeurée. Je compte sur Maddie pour garder son sang-froid et m’assister.
Un bien beau discours, applaudis de façon cynique par un silhouette qui frappe sa cuisse. « Ah ! Je te reconnais bien là, frangin ! » Il sort de l’ombre et s’approche des barreaux, suivi de près par ses hyènes ricanant de façon morbide. « Je t’aurai bien applaudis des deux mains, Abel, mais… Tu sais ce qui est arrivé à l’une d’entre elle. » ajoute-t-il en agitant son moignon sous mon nez. Je me lève et lui fait face, comme prés au combat. « C’est entre toi et moi, tarnation… Laisse-moi sortir de là, qu’on règle ça ! Elles n’y sont pour rien ! Rends leur la liberté !» Je ne pensais pas être aussi drôle. Pourtant, mon taré de frère se met à rire, à deux doigts de s’écrouler, laissant ressurgir toute sa folie et sa haine. « Oh non, Ab’, je ne vais pas relâcher d’aussi belles plantes ! » ce qui vaut un rire généralisé de sa horde de trouducs.
Mes poings se resserrent, frappant l’un des barreaux de la cage. « Touche un seul de leurs cheveux et je te jure que… » La politesse n’était pas son fort lorsqu’il était un tant soit peu normal. Alors maintenant… Qu’il me coupe la parole ne m’étonne guère. « Tu jures beaucoup de chose, Abel, mais tu fais quoi au juste, hein ? » Il fait un signe de main, laissant sa horde s’approcher de la cage de Samara. Je regarde la scène d’un air apeuré. « J’aurai bien emmené la bécasse aussi, mais j’ai d’autres projets pour elle. Par contre, ta petite copine… Elle plaît bien à mes gars ! » Lorsque je comprends ce qu’ils vont lui faire, je suis un lion en cage, frappant de toutes mes forces sur la porte de la cage en fer. « Laisse la ! Tu vas l’payer Ryan !! tarnation, j’vais t’buter ! T’entends ça ? Tu vas crever ! » Cela lui vaut un nouveau ricanement puis il siffle un coup. Un de ses hommes apporte une perche, avec en son bout une seringue de sédatif. « On trouve de ces trucs dans les zoo… ça doit servir pour les charognards dans ton genre, frangin ! » largue-t-il avant de planter l’aiguille droit dans mon ventre. Je n’ai même pas essayé d’éviter, tant la rage a obscurci ma perception des évènements. Mais lorsque la fatigue me frappe soudainement, je me recule, tentant de lutter.
J’entends Samara hurler au loin, ordonnant qu’on la laisse. Je m’effondre, secouant la tête pour ne pas sombrer. Et elle hurle de plus en plus, jusqu’à ce que l’un d’entre eux déchire les ricanements de l’armée de sales connards. Un grand silence règne soudainement. Je ferme les yeux, comprenant ce qu’ils lui faisaient.
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Sujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone Jeu 2 Nov 2017 - 21:34
Maddie resta une longue minute presque en état de choc. L’enchainement des événements et son impuissante faisait un triste écho à ce qu’elle avait subi il y a peu de temps. Même si elle était forte et avait tout fait pour maintenir une façade inébranlable, la vérité était qu’elle avait été profondément meurtrie. Sa blessure menaçait de se rouvrir lorsqu’elle comprit ce que ces brutes comptaient faire à Samara.
Elle ne savait pas ce qu’ils avaient fait à Abel, mais visiblement, il n’était pas en mesure de faire quoique ce soit pour sauver sa fiancée. Il fallait qu’elle fasse quelque chose… et vite.
Elle s’entendit supplier, menacer, essayer de négocier les larmes aux yeux pour qu’ils ne brutalisent pas son amie. Samara, de son côté essayait de se débattre de toute ses forces, mais que pouvait-elle faire contre plusieurs hommes qui la maintenaient sans pitié ?
La rouquine avait l’impression de ne pas tout à fait être là, comme si elle voyait la scène derrière un écran à des km de là. Elle se surprit à entendre sa voix, mal assurée, dire :
« Prenez moi à sa place, vous verrez vous ne serez pas déçus. »
C’était presque comme si une autre personne avait décidé à sa place, pourtant, avec un temps de retard, elle admit qu’elle était d’accord avec cette horrible proposition. Samara était enceinte et Dieu seul savait ce que cela pouvait faire au bébé. Maddie ne pouvait pas tolérer qu’un tel drame arrive et que Samara ait à vivre en pleurant cette perte et avec la douleur d’avoir été violentée.
Elle avait les mains qui tremblaient mais elle s’accrocha fermement aux barreaux pour se reprendre et ne pas vaciller dans sa détermination. C’est d’une voix plus assurée qu’elle réitéra sa proposition :
« Vous voulez vous amuser, croyez moi que vous ne perdrez pas au change. Je ferais ce dont vous aurez envie. Et puis… si vous voulez faire du mal à Abel, ça tombe bien, je suis sa copine et je ne pense pas qu’il aimera me voir prendre mon pied avec d’autre que lui. »
Au moins elle avait attiré leur attention et elle ne baissa pas les yeux quand les types la regardèrent de la pire façon qui soit. Il fallait juste ne pas penser, ne pas réfléchir, comme pour sauter d’un avion alors que toutes les fibres de votre corps vous hurlaient de ne pas le faire. Elle était solide, elle survivrait à ça, elle avait déjà réussi a le faire une fois. Elle tiqua tout de même lorsqu’un des bourreaux, qui avait l’air décidé à venir la chercher, fut arrêté par un des hommes.
Elle ne recula pas quand celui qui semblait être leur chef s’approcha de la cage avec un sourire mauvais.
« Ca te fait mouiller de te faire prendre par tous les trous Maddie ? »
Elle essaya de ne pas hoqueter de dégout ou de surprise, comment pouvait-il connaitre son prénom ?
« J’aurais pas parié sur le fait que tu es une Marie Salope, mais j’imagine que c’est pour ca que ton copain veut te récupérer »
Son copain ? Qu’est ce que Rajesh avait avoir dans ton ça ? Maddie se sentait de plus en plus raide et le silence tendu qui régnait était insupportable. Samara la regardait avec autant d’espoir que d’horreur, toujours entravée par ces hommes qui semblaient attendre le signal de leur chef.
La rouquine n’osait rien répondre de peur de faire basculer la situation dans le mauvais sens pour son amie. Chaque secondes ainsi gagné ferait peut être la différence. Il allait forcement arriver quelque chose pour les sortir de là… forcement….
« Sans lui on n’aurait même pas su vous trouver tu sais, mais t’inquiète pas, t’es le paiement pour l’information et il a bien précisé qu’il ne fallait pas qu’on te touche si possible. »
Cette fois si Maddie était véritablement perdue. Elle n’imaginait pas son Rajesh faire une telle chose et elle se demandait bien où voulait en venir. A vrai dire, le scientifique avait déjà du mal à parler à des gens vivants avec lui au labo, alors des inconnus patibulaires… La jeune femme ne chercha pas plus à comprendre, quitte à parler avec des fous, autant parler comme des fous.
« Alors contactez le car je suis sure et certaine qu’il voudra que vous lui gardiez aussi Samara. »
L’homme éclata de rire suivi de ses camarades.
« Vous avez entendu les mecs ? tarnation, ce type est trop fort, il avait parié que tu dirais ça. Mais non chérie, le Renard ne veut que toi. »
Il n’y avait qu’un fou qui se faisait appeler comme ça à sa connaissance et, cette fois, les jambes de Maddie lui firent défaut et elle dut s’assoir en lâchant dans un souffle le nom de celui qui allait venir la récupérer.
« Joshua Cornwell »
Cela fit encore plus rire les hommes présents qui, sur un signe de leur leader, reprirent leur affreuse entreprise sans que Maddie sache y faire quoique ce soit. Elle se mit à côté d’Abel, tel un automate, et lui mit la tête sur ses genoux afin qu’il ne puisse pas voir ce qu’il advenait de Samara. Elle allait aussi lui boucher les oreilles quand elle sentit un objet si familier qu’elle l’avait oublié, sous son chemisier. Ces idiots avait pris son sac mais ne l’avait pas assez fouillée. Elle avait le talkiewalkie de la « Raj Ligne », une fenêtre d’espoir. Elle essaya de montrer, sans éveiller l’attention des hommes, à Abel qu’elle avait de quoi appeler du secours. Comme avec Joshua, elle s’activa discrètement mais surement à pianoter en morse sur l’appareil. « SOS nous sommes au Zoo ». Raj allait faire comme la dernière fois, il allait venir avec Cale et ses hommes. Il allait les sauver.
Mais, comme dans un cauchemar, cette petite corde d’espoir se brisa net quand une voix, pas forcement appréciée, retentit.
« tarnation Joey, si tu veux baiser, dis le clairement mais arrête de faire biper le truc. »
Isha… mais comment était ce possible ? Elle se souvenait en effet qu’il était venu pour recharger son talkie chez elle parce qu’il avait paumé son chargeur… Les types avaient arrêté de besogner Samara et étaient en train de venir vers la cage, ce n’était pas le moment d’essayer de comprendre le pourquoi du comment. Elle s’adressa a Isha avec précipitation.
« Au zoo !!! Vite ! On… »
Un cri de Samara la fit taire. Le chef avait un flingue sur sa tempe et pas l’air de plaisanter.
« A ta place je dirais a ton ami de ne pas venir, je serais convainquant et je donnerais ton joujou à Georges sans faire d’histoires, sinon… y’a pas que le cul de ta copine que je vais exploser. »
Maddie tremblait de partout. Elle n’avait aucune certitude qu’il tiendrait parole mais elle ne pouvait pas prendre le risque. Elle du ravaler son envie de pleurer pendant qu’Isha braillait presque dans le talkie.
« Maddie ? Mais qu’est ce que tu foues avec le talkie de Jo ? Il se passe quoi ? Maddie ? !! MADDIE ?! -Désolée mon petit chat, j’ai cru que c’était le talkie de Logan. Et ce que je fais avec ton père ne te regarde pas. Bref, ne nous attends pas pour le diner ce soir. »
Il y eu un blanc monumental durant lequel Maddie redoutait que le fils de Logan ne dise une bêtise qui cause leur mort à tous. Depuis sa rencontre avec Joshua, elle n’arrivait plus à supporter la présence d’Isha, qui payait, malgré lui, ses origines. Mais elle le savait capable, enfin, elle l’espérait surtout, de deviner entre ses mots qu’il fallait qu’il aille trouver Logan, qu’il y avait un problème. De voir une arme pressée sur la tempe de Samara dans ce silence attentif lui faisait redouter le pire.
Pourtant c’est un Isha plutôt enjoué qui lui répondit :
« Sans déconner, y’a des trucs que je préférais pas savoir. Bon bah a demain ! »
Maddie ferma les yeux en sentant une larme lui couler sur la joue et elle tendit docilement son talkie à un de ces salauds qui le récupéra en souriant. Isha avait il compris ? Etait-il aussi con qu’il semblait toujours l’être ? Elle ne pouvait que prier qu’il prévienne Logan.
Elle retourna s’assoir près d’Abel, reprenant la position qu’elle estimait le mieux pour lui quand le type qu’elle haïssait le plus l’apostropha encore :
« Et c’était qui le jouvenceau ? - Mon beau fils ? »
L’homme hésita une minute, pensif avant de donner des ordres pour doubler la garde. Puis, le supplice reprit pour Samara et pour les deux prisonniers impuissants.
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Sujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone Jeu 2 Nov 2017 - 23:32
En terme psychédélique ? Je suis en pleine transe, tentant de lutter pour rester éveiller pour Samara. C’est à peine si je trouve la force de l’appeler, parvenant péniblement à me redresser. Je ne calculais même plus ce qu’il se passait. C’était un véritable puzzle mental. Des pièces se jouaient devant moi sans aucune suite logique. Maddie hurlait qu’on la prenne à la place de Samara. Mais lorsque j’ouvris les yeux, je la vis parler dans un talkie. Et les cris de Samara en fond… Chacun d’entre eux me déchirait l’âme. Ryan se tenait près de la cage. Maddie lui donnait le talkie. Je tente de me remettre debout mais rechute aussitôt, m’étalant sur le sol. Je tends la main vers la porte de la cage en lâchant un « Sam… » à peine audible. Maddie revint à mes côtés. Je ravale ma salive. Si mes muscles n’étaient pas aussi sonnés que mon esprit, mon visage serait bien plus crispé de haine et de tristesse. C’est les yeux mi-clos que je lutte pour ne pas sombrer de nouveau dans les vappes.
Un grincement de portail métallique me fait sursauter, me faisant ouvrir les yeux. Une sensation de gueule de bois. Les premiers rayons tapent sur nous. Je me redresse et voit Deux des hommes de Ryan jeter Samara comme un vulgaire sac dans la cage. Je me rapproche des barreaux. « Sam… Bébé… Regarde-moi… » Elle tremble de tout son corps. Elle non plus n’a pas l’air d’avoir la force de quoi que ce soit. Elle me tourne le dos, n’offrant que sa coiffure à moitié arraché par endroit. Je vois du sang à proximité de l’emplacement de son visage. Lorsqu’elle parvient à se redresse et me jeter un regard, je suis paralysé d’effroi. Elle a le visage couvert d’hématomes. Un filet de sang coule de ses narines pour rejoindre un coin de sa bouche non enflé. Elle n’a que peu de tissu non déchiré sur le dos. « Pardonne moi, Sam… Pardonne moi. » Je ne sais si elle me fait un signe de tête ou si ses tremblements amplifies, mais elle se rapproche de la grille pour s’appuyer contre elle et prendre ma main.
Je me dis que le pire est passé. J’aimerai que ça soit le cas. Une voix surgit au loin. Rauque. Un ton rieur. « T’ai-je déjà parlé de ma femme, Samara ? Elle était si belle. On était heureux ensemble. On a même eu une fille. Clarice. Mais ton homme, Abel, il a décidé que c’était trop bien pour moi tout ça. Oh il avait tort. Pour sûr que ce serait trop bien pour moi maintenant ! Mais à l’époque… » La voix se tut. Je l’observe s’approcher de la cage de Sam et l’ouvrir pour rentrer. Deux de ses bras armés se tiennent près d’elle, prêts à intervenir au cas où. Alors qu’il s’approche d’elle il reprend. « Vois-tu, il me l’a piqué. Il m’a foutu dans un tarnation d’asile et s’est tapé ma femme ! Ma propre fille l’appelle « papa » depuis ! Et il l’a monté contre moi. Elle était devenue tarée, j’ai dû l’abattre. Tu en as rien à faire, tout ce que tu vois, c’est ton chéri, pas vrai ? C’est simplement pour t’expliquer que ce n’est pas contre toi ce qu’il va arriver… » Je lui jette un regard noir. Mais ça ne l’empêche pas de s’approcher de nous pour attraper Samara par les cheveux et la tirer en plein milieu de la cage.
Je saisis les barreaux de mes deux mains. « Lâche la, tarnation ! C’est moi que tu veux Ryan ! Elle y est pour rien ! C’est entre toi et moi ! Laisse là ! » Il se marre en la forçant à se mettre à genoux. « T’en fais pas Abel, je m’occupe de toi juste après petit frère… Il sourit et sort son couteau papillon de sa seule main valide, maintenant une pression sur le crâne de Sam à l’aide de son moignon. « NON ! LAISSE-LA ! Je vais te buter, tarnation ! Tu ne mérites que ça Ryan ! » Un nouvel éclat de rire de sa part. Mais cette fois-ci, il ne rajoute rien, me faisant un clin d’œil. Je regarde Sam droit dans les yeux. Elle est terrorisée, du peu que je puisse en voir sous ses gonflements oculaires. Des larmes coulent sur ses joues. « Je t’aime Sam… Je t’aime… » parvins-je à dire, sentant mes propres larmes couler sur mon visage. La lame se place à un coin de gorge de Samara. Je ravale ma salive. Le tranchant glisse le long de la gorge. Le sang vole au travers de la cage, jaillissant sur mon visage. Le bruit, l’odeur, le visage de Sam qui se crispe dans une expression de douleur et de peur.
Je martèle à plusieurs reprises les barreaux en fondant en sanglot, ne lâchant du regard ma Samara. Mais il a vraiment décidé de ne me laisser aucun répit. Je n’ai même pas vu qu’il était ressorti pour rejoindre ma prison. Un de ses gars glisse un lacet sous la gorge et tire brutalement pour me mettre sur le dos. Il me traîne ainsi jusqu’à la sortie de la cage, où deux autres me maîtrisent pour me forcer à les suivre. Je continue de fixer Samara, voyant la vie quitter peu à peu son corps. Elle est bientôt hors de portée de regard.
Ils me transportent de la sorte jusqu’à une chaise, où ils me ligotent. Bien sûr que je me débats, voulant au plus vite rejoindre le corps de mon amour. Plusieurs coups de poings sur la joue ont raison de ma volonté. La tristesse n’aidant pas. Il a attaqué l’un de mes points faibles. « Maintenant que la femelle ne nous écoute plus, tu vas me dire où se planque ma fille, frangin. » Je balaye toute trace de peine et accorde à mon frère une haine grandissante de seconde en seconde. Je crache sur son visage. Il ne se marre pas cette fois. Il se retourne vers une table et choppe un sécateur. « Ok, frangin. J’ai prévu plusieurs choses pour toi. Après tout, ces retrouvailles sont au centre de ces animations, pas vrai ? Tu m’as pas mal inspiré, Abel. » Il montre son moignon. « Tu m’as privé d’un morceau de moi-même. Détruit mon mariage… Tu ne devines pas la suite ? » demande-t-il en me tournant autour. Je sens les lames du sécateur se placer autour de mon annulaire gauche, dans mon dos. Je fixe le sol, l’esprit tourmenté par des images de Samara. Entre celles que je viens de voir et nos premiers instants.
Le sécateur se referme. La douleur efface toutes pensées, provoquant un hurlement. Je n’ai même pas le temps de m’évanouir qu’un de ses gars me jette le contenu d’un seau d’eau en plein visage. J’entends un bruissement de scotch derrière moi. Ma main est trop endolorie pour sentir qu’ils ont plus un morceau de tissu sur mon membre amputé pour empêcher une quelconque hémorragie. Et Ryan fait demi-tour d’un pas presque dansant, agitant sous mon nez mon propre doigt comme s’il s’agissait d’un jouet qu’il avait et que je convoitais. « T’endors pas, frangin, c’est que le début ! » Il se marre de nouveau et me donne un coup de poing en plein ventre après avoir balancé mon doigt un peu plus loin.
Je ne sais combien de temps cela a duré. Ils m’ont frappé à tour de rôle, m’ont maintenu conscient, ils se sont amusés à taillader mon dos avec leurs couteaux, m’ont jeté des seaux d’eau sur la tête. Mais lorsqu’ils me demandaient où se trouve Clarice, je ne disais rien. Ils se lassèrent et se retrouvèrent bien assez tôt à deux. Ils ôtèrent mes liens pour me traîner de force en direction de la cage.
En m’approchant de cette dernière, je peine à discerner Maddie au travers du sang, de la sueur et de la poussière recouvrant mon visage. Ils ouvrent la porte, laissant la clef pendre dans la serrure. Il fallait agir et vite. Je donne un coup de tête en arrière, pétant le nez d’un des deux. Je me tourne vers le second et agrippe l’emplacement de sa carotide entre mes dents. Je tire de toutes mes forces en arrière, l’égorgeant de la sorte. Je le repousse assez vite en arrière, pour attraper les clefs discrètement. Celui au nez pété panique et referme la porte sans réagir qu’il manque le trousseau de clef. « tarnation d’merde ! » répète-t-il en boucle. Il ramasse son pote et largue un [i]« T’es dans la merde enfoiré ! »[i] « Je sais » dis-je simplement, manquant de m’écrouler et après avoir recraché le morceau de peau, d’artère et de sang. Je m’approche de Maddie d’un pas faible et hésitant et m’écroule à côté d’elle. Je lui donne les clefs. « Fuis… » Je regarde Samara en sentant les larmes affluer de nouveau. J’ai l’impression de faire face à la faucheuse. Elle ne veut même plus de moi, on dirait.
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Sujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone Ven 3 Nov 2017 - 21:26
Les heures étaient passées lentement. Maddie était restée à veiller, comme elle, pouvait ses deux amis. Samara avait été jetée comme un vieux détritus usagé dans sa cellule, le corps meurtris et secouée de sanglots. Maddie avait bien essayée de lui tendre la main, de la toucher pour tenter de la réconforter, mais la jeune femme avait sursauté en lui lançant un regard d’animal en détresse dès qu’elle avait ressenti le moindre contact.
La rouquine avait capitulé en priant pour qu’Isha ne les abandonne pas à ce sort sinistre. Mais plus la journée avançait, plus Maddie doutait du jeune homme. S’il avait été a Fort Hope, il aurait fallu à peu près 3 bonnes heures selon elle pour atteindre le zoo d’après elle. Même avec les routes aussi encombrées et impraticables de Detroit, il ne fallait pas plus que trois petites heures. Elle s’était trouvée mille et une histoires rassurantes en écoutant la respiration laborieuse d’Abel et les larmes de Samara. Peut-être que Logan était Ed sortie, il avait fallu un peu de temps pour le trouver ? Mais à chaque heure passée dans cette cage, impuissante face à la souffrance de ses amis, elle devenait se rendre à l’évidence : Isha n’avait pas dû comprendre le message.
Maddie redoutait de plus en plus que le fils du monstre qui l’avait violée avait préféré continuer à jouer au crétin sans s’inquiéter plus des conséquences. C’était pourtant de sa faute s’ils étaient enfermés. Et dire qu’elle avait pris sa défense auprès de Logan et du conseil.
Abel reprenait petit à petit ses esprits, mais il n’avait d’yeux que pour sa femme dans la cage voisine. Maddie pouvait le comprendre. Elle aussi était morte d’inquiétude pour Samara et le bébé. Ce n’était pas comme cela que la journée devait se passer. Tout cela était tellement injuste et cruel. Ce qu’elle ne savait pas encore, c’est que tout allait empirer dramatiquement.
Le chef épouvantable de cette bande de brutes arriva et, après une histoire qui ne pouvait en aucun cas expliquer cette déferlante de violence aux yeux d’une personne censée, il égorgea Samara sous les yeux d’Abel et Maddie. La rouquine était juste pétrifiée d’effroi pendant qu’Abel essayait, en vain, de tambouriner sur les barreaux de leur prison. Elle sursauta quand la porte de leur prison s’ouvrir et qu’on attrapa Abel comme du bétail. Elle essaya de le retenir, mais elle ne gagna qu’un coup dans le ventre qui l’envoya valser.
« Abeeelllll !!! »
C’était ridicule et inutile, mais cette situation était tellement cauchemardesque que Maddie ne savait plus penser avec cohérence. A côté d’elle, gisait dans son sang, le corps sans vie de celle qui devait se marier, avoir un enfant, vivre heureuse… Elle restait glacée de terreur à imaginer qu’ils allaient revenir avec le corps sans vie d’Abel. La nuit semblait interminable et toujours aucun signe de la cavalerie.
Maddie s’arrêta de respirer quand elle vit un des monstres ramener un Abel en piteux état. Pourtant, même dans cet état, il réussit a piéger ses geôliers. Maddie n’avait pas su voir toute la scène mais un était mort et l’autre était en fuite. Abel avait les clés. Ils avaient une chance de fuir. Maigre vu que des hommes revenaient, mais il fallait la tenter. Tout sauf endurer ça encore, ou attendre que l’autre psychopathe n’arrive. Il n’y avait pas besoin d’avoir un diplôme d’ingénieur pour comprendre qu’Abel n’était pas en état physique ou psychologique pour partir d’ici. Sauf que Maddie ne comptait pas l’abandonner.
« Pas sans toi!»
Elle se répétait en boucle qu’elle était forte, plus qu’elle-même pouvait l’imaginer. Elle réussit à occulter tous ces événements sur lesquelles il lui faudrait pleurer plus tard et elle bondit presque de la cage, pour ramasser la tige a collet utilisée par ses brutes pour sortir Abel.
Pres de son ami, avec son arme d’infortune prête à se battre jusqu’à la mort. Elle comptait vendre chèrement sa peau et venger au mieux son Samara et son bébé. Elle se sentait aussi prête que lors d’un final de Gn a subir une attaque de front. C’est peut-être pour cela qu’elle fut aussi vite désarmée et surprise quand un assaillant l’agressa par derrière.
Samara avait quitté le voile de la mort pour revenir à la non vie. Son regard vide s’était posé sur la tignasse rousse où elle avait plongé ses membres grisâtres pour essayer d’attirer la vivante vers ses mâchoires affamée. Maddie hurla en lâchant son arme de fortune et en essayant de se débattre.
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Sujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone Sam 4 Nov 2017 - 9:56
Le Renard n’était jamais loin du charnier, à croire qu’il aurait dû changer son nom en celui d’un charognard : Le vautour ? Ou l’Hyène peut être vu son humour. La patience était une vertu, mais cela n’avait rien à voir avec le jeu auquel il se prêtait depuis des semaines. Il se nourrissait de cette douce montée en puissance de la peur chez ses véritables victimes. Il avait appris que ce sentiment était épuisant pour ses cibles au point d’avoir déjà vu des adversaires se rendre pour juste que cela s’arrête. La patience, dans le cas de Joshua s’apparentait donc plus au vice et a son besoin sadique de voir souffrir les autres. Cette fois ci son plan avait été des plus basiques. Il avait, tel l’opportuniste qu’il était, guetté l’occasion de frapper et elle était arrivée au grès des rencontres. Ryan Jonasson, un brave petit qui aurait eu du potentiel s’il n’avait pas été aussi mal débourré et incapable de savoir ce qu’était une vengeance en bonne et due forme, avait été un parfait accessoire pour arriver à ses fins. Ce type, peu doué pour la finesse, se croyait malin et voulait Abel. Joshua avait donc passé un marché avec lui afin de récupérer une chèvre et un nouvel otage. Le Renart avait donc repris son espionnage consciencieux et n’avait pas tardé à apprendre les modalités d’une rencontre avec la besace rousse, sa copine basanée en cloque et le bellâtre blond. Ryan n’avait été que trop heureux de cet information. Le Renard fait avoir une fois par la responsable des bâtiments de Fort Hope avec son talkie-walkie. Il avait donc adapté sa stratégie et escompté qu’elle use de la même ruse cette fois-ci encore. Intervertir les récepteurs émetteurs de Joey et de Maddie avant leur sortie, avait été indigne de son art, mais, sans avoir de sous fifre capable sous la main, il avait bien fallu qu’il s’abaisse à cette besogne dégradante. Ensuite il n’avait eu qu’à attendre le signale de Ryan que le petit poisson roux au gros poumon avait été attrapé. A vrai dire il guettait un autre gibier, plus dangereux celui-là : son chiard, un des objets de sa vengeance avec cet idiot de Carter. Au lieu de récupérer rapidement la rousse, Joshua avait préféré disposer quelques pièges pour le motard. Il ne voulait pas le tuer, loin de là, juste qu’il arrive trop tard, qu’il se sente encore plus inutile et nuisible qu’il ne l’était déjà. Après un pari sur l’itinéraire que le morveux prendrait, il tendit quelques chaines dans les rues à proximité du zoo, laissa quelques clous… de toute façon, si ce n’était pas son crétin de fils qui tombait dans ses pièges, il y aurait forcement des infortunés qui se ferait avoir, ce n’était donc pas des efforts perdus. Il fit de même pour piéger quelques hauteurs. Tout était bon pour ne pas à avoir à subir la médiocrité grossière de Ryan dont la précipitation était écœurante. Le Renard avait du mal à ne pas le tuer pour sa façon de balancer un interrogatoire. C’était effroyable de rencontrer une personne qui avait toutes les cartes en mains et qui jouait aussi mal. Il voulait une gamine, il aurait suffi de mettre le petit couple l’un en fasse de l’autre et de torturer un des deux pour que l’autre parle. Commencé par un viol gratuit. C’était idiot, ça gâchait la meilleure arme que pouvait espérer des gens comme eux : l’espoir de leurs victimes de s’en sortir sans drame irréversible. Forcement si on commençait par le dessert, les légumes n’allaient jamais être avalés. C’était vraiment un amateur agaçant qui méritait à peine de vivre.
Le Renard rejoint discrètement les prisonniers en restant caché dans l’ombre. Cette fois ci il était juste navré par la bêtise de Ryan qui avait tué la basanée en cloque sans avoir les informations qu’il voulait. Au moins, cela semblait avoir rabaissé le caquet de celle qui avait déjà refusé de baisser les yeux mais ça n’en restait pas moins navrant. Ryan avait de la chance de ne pas être un de ses fils, sinon Joshua l’aurait juste tué pour éviter qu’une engeance aussi désolante puisse exister. Après quand on voyait le niveau de son frère, il fallait se faire une raison, des mauvais gènes ne faisaient pas de génies. Joshua resta à regarder le merdeux blond fait son coup d’éclat en soupirant. Un héros de plus de Detroit. Gros nichons n’était peut-être pas aussi traumatisée que ça pour sa copine puisqu’elle alla rapidement au côté du sauveur du moment. Un vrai spectacle comique, surtout quand elle se fit attraper par la version zombie de leur copine. Le Renard se décida à intervenir sentant une débâcle ridule venir pour ses acolytes du moment et surtout la perte de son ancien vide couilles. Il sorti de l’ombre où il s’était tapi sans un bruit et arriva sur le coté de Barbie Men et de Gueularde. D’un geste minimaliste, il donna un coup sec avec sa matraque électrique au blondinet, puis, sans s’arrêter, il attrapa la rousse et l’arracha violement de l’étreinte de la morte. Tant pis si elle y laissa des cheveux et s’affala violement au sol la tête la première. Avec nonchalance, le Renard retourna vers Abel, secoué par les spasmes électriques. Il se pencha au-dessus de lui avec un sourire cruel et c’est avec un ton faussement compatissant qu’il lui dit : « Ce n’’est pas ton jour on dirait, regardes toi, tu n’es même pas capable de te sauver toi-même. Tu m’étonnes que ces types aient réussi à crever ta femme et son embryon sans effort. Dans le genre héro pathétique… à part regarder les gens se faire tuer et chouiner comme un gosse, tu sais faire des trucs utiles ? Non ? Bon tant pis pour ta copine rousse, ça va être son tour. Et je ne te parle pas de ta Clarisse. ». Il ricana avec mépris en lui donnant un coup de pied vicieux là où aucun homme ne devrait penser à en frapper un autre. « Ce n’est pas comme si ça allait encore t’être utile hein… ? Et puis, je fais ça pour le bien de l’humanité. Il ne faut vraiment pas que tu te reproduises. » Des hommes de Ryan réagirent enfin « Bordel c’est qui lui ? ». Le Renard redressa juste la tête pour les toiser sans autre masque que celui de la folie qui l’habitait, d’instinct, les hommes reculèrent en chuchotant « Merde, c’est le Renard. Il faut trouver Ryan. ». Joshua sourit de satisfaction. Il aimait presque autant inspirer la peur qu’insuffler la souffrance. Il ne prit pas la peine d’enjamber celui qui devait avoir mal aux bijoux de famille pour aller vers la rousse qui essayait de se relever péniblement. Il posa son pied sur le torse de l’homme et savoura autant le bruit sinistre d’os cassés de ses cotes que les visages horrifiés de leurs spectateurs. « Oh Mince, c’était pas le pieds gauche ! ». Il agrippa Maddie par la nuque et la releva le plus douloureusement possible pour lui lécher le visage. « Salut chérie, je t’ai manqué ? ». Vu le regard de la jeune femme, il n’allait pas s’ennuyer. C’était toujours grisant de briser une imbécile qui se pensait plus forte que les autres. « Par contre vous m’en voudrez pas, mais je suis timide, je préfère la limer dans mon antre. ». Maddie eut à peine le temps de pousser un de ses nouveaux cris agaçants qu’il lui envoya un pain bien placé dans le visage. Cela eut le mérite de couper le son. Il l’a chargea en sac à papattes sur son épaule en prenant la direction de la sortie. « Je ne vais pas attendre que vous retrouviez Ryan, dites-lui que nous sommes quittes et que je reste ouvert à d’autres transactions, du genre le fils adoptif de Carter vivant contre Clarisse dans le même état. ». Il sourit de toutes ses dents comme s’il venait juste de parler de pommes et de poires. Les types s’écartèrent vivement pour le laisser passer. Tant mieux, il était pressé. Il s’arrêta toutefois une minute pour ajouter : « Et dites-lui de recompter ses effectifs, il aura peut-être une surprise. ». Puis il disparut avec son fardeau. Il n’avait pas encore envie d’offrir une délivrance à celui qui avait osé le renier, pas encore. Et d’instinct il savait qu’Isha n’était pas loin. Bon sang ne saurait mentir. Le temps approchait où lui et Carter pleureraient des larmes de sang et le supplieraient de faire ce que bon lui chantait d’eux.
J'ai fait comme j'ai pu avec le temps imparti. Pardonnez moi les fautes et la précipitations (que j'ai subis). Je considère que Joshua quitte le lieu avec Maddie. Surprise la rousse mais tu es bonne pour la cave! Au plaisir de vous faire mal a nouveau. Si vous avez aimé souffrir, faites de la pub, parlez en a vos amis. Je fais aussi des animations d'anniversaires et de mariages.
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Sujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone Mar 7 Nov 2017 - 15:57
Agonisant à moitié sur le sol, je tends les clefs à Maddie qui, plutôt que de les prendre, fait une promesse qu’elle ne peut techniquement pas tenir : ne pas partir sans moi. J’aurai bien voulu répondre, mais je continue de cracher le sang que j’ai en bouche, mélange du mien et du type que j’avais égorgé avec les dents à peine deux minutes auparavant. Au lieu de faire ce que je lui ai demandé, elle se lève et saisi le bâton-collet que les hommes de mon frère avaient usé sur moi. Mais elle se fait attraper par le corps de Samara. Mon corps est tellement endolori et couverts de blessures que je ne peux réagir à une allure normale. Je resserre ma main valide sur le trousseau et tente de m’aider de l’autre pour me redresser, mais j’ai horriblement mal, à cause de ce doigt en moins. Une grimace me déforme le visage. Mais lorsqu’un type vient m’électriser avec une matraque, tous mes muscles se crispent. Quelques secondes m’échappent de la scène. Lorsque je rouvre les yeux et peut prendre conscience de ce qu’il se passe, je me prends un coup dans les joyeuses, me tordant de nouveau de douleur. Il parle trop ce type. Même si j’étais au plus mal, il parle vraiment trop.
Les types de mon frère le remarquent et le surnomment le renard. Je hais ces bêtes puantes, plein de rage, égoïstes et sournoises. Et cette haine est toute récente. Si je n’étais pas autant épris de douleur, aussi bien mentales que physiques, je me serais sûrement foutu de sa tronche. Et surtout, je serai déjà en train de lui faire sa fête. Je le regarde avec une noirceur, alors que je suis à peine rétabli de la douleur qu’il vient de m’infliger. Il pose son pied sur mon buste et appuie, écrasant mes côtes au point d’en péter une ou deux, et imposant à mon cœur un excès de pression. Je ne peux qu’à peine reprendre mon souffle. Mon visage se tourne vers le cadavre de Samara qui s’anime et s’énerve dans sa cellule. Même dans cet état, elle est de mon côté, semblant bien plus attiré par la viande de sale connard que par la mienne. Sans doute la fièvre, mais j’esquisse un sourire, sentant la vie me quitter peu à peu. Je songeais que j’allais bientôt rejoindre Sam dans la mort.
Mais lorsqu’il retire son pied, toute l’adrénaline accumulée dans mon muscle cardiaque se relâche. Je reprends soudainement mon souffle et tousse, crachant du sang. Toute la douleur se faire ressentir. Je le vois s’éloigner avec Maddie et parviens à me redresser pour m’asseoir contre les barreaux. D’une voix rauque et abîmé, je parviens à exprimer ces mots difficilement « Hey, le… Renard. T’aurais p’tete… dû rester dans l’ombre. J’ai vu ta tronche de merde. J’vais m’tirer d’ici. J’vais… J’vais t’retrouver. Et tarnation… J’vais d’buter. » Est-ce la peur qui empêche ce Renard de répondre ? J’opterai plus pour le fait qu’il ne m’a pas entendu. Chaque pause étant dû aux difficultés à respirer, je grimace à l’idée de ce que va vivre Maddie. Il continue son discours et ses phrases de bad boy à deux balles. Mais mon regard se porte vers ma main valide, puis sur Samara. Elle ne voudrait pas me voir ainsi. Je me dois d’agir, même si chaque effort m’éloigne de Clarice et de la vie, je dois tout faire pour sauver Maddie.
Je me hisse à l’aide d’un barreau, pour me relever. Je tiens ma main blessée contre mon buste et avance d’un pas claudiquant vers la porte. Les hommes de mon frère sont revenus, Ryan avec lui. Il s’approche de moi et me regarde d’un regard haineux. « Pas très sympathique, cet invité, n’est-ce-pas ? Quoiqu’il en soit, p’tit frère, je vais sortir avec mes potes. Mais ne t’en fais pas. J’ai laissé assez d’homme ici pour empêcher quiconque d’entrer. Mais surtout de sortir. » « Je vais sortir. J’vais vous tuer. Tous autant que vous êtes. Vous allez regretter ce jour. » Il tente de m’attraper à la gorge au travers de la cage mais je mords le tranchant de sa main. Il la recule aussitôt après un sursaut et une grimace de douleur surprise. « Bien, bien… Garde cet espoir. Mais en attendant cogite à ça. Plus tôt tu me feras savoir où se trouve ma fille, moins nous égorgeront de monde à ton repère. Oh et, nous t’offrirons une mort décente aussi. » finit-il avec un sourire. Je regarde tous les autres qui le suivent en dehors de deux gardes qui se placent à proximité de ma cage. Je soupçonne qu’il en reste encore quelques-uns en retrait. De ce que j’ai vu, les plus sadiques ont suivis mon frère comme des petits chiens. Des genres d’officiers. Eux, ils sont sur ma liste.
Je me rassieds contre les barreaux et me laisse aller à mes sentiments obscurs, gonflés de rages et de désespoirs. Je regarde Sam, retenant à peine une larme.
Sujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone Jeu 9 Nov 2017 - 21:47
Dernière édition par Isha Cornwell le Mer 15 Nov 2017 - 19:14, édité 1 fois
Avec pas mal de rebondissements du fait des pièges sur les toits, j’arrive à entrevoir l’intérieur du zoo. Je repère Maddie et aussi un des types que j’ai déjà aperçu au labo. Il est en train de prendre cher. Aucune trace de Joey ou de mon vieux. J’ai un moment de panique en voyant une cage avec une femme moisie qui me semble familière. Je n’arrive pas à me rapprocher suffisamment pour en être certain mais il me semble que c’est la Miss Radio de Fort Hope, enfin… c’était.
J’ai bien envie d’intervenir mais ça grouille et j’ai beau être une tête brulée, je ne peux pas me permettre de jouer au con avec la vie de Maddie, celle de Ryan et du type du labo sont en jeu. Il va falloir se la jouer subtile.
Mon premier réflexe: je prend le talkie de de Logan en serrant le cul pour celui là soit bien entre les mains de la bonne personne. Un truc de bien avec mon père, c'est qu'avec Octavia, il ne sort plus des masses, du coup c'est facile de l'avoir. Je l'entends super mal, j’espère que lui me capte mieux.
"Je suis au zoo de Detroit. Maddie et un des mecs du labo sont retenus prisonniers par une 10 aines de types, arme a feu, pas amicale. Samara a été tuée, le type du labo se fait torturé. Avec juste Ryan on peut essayer de gérer mais il prévient Callie de se tenir prête pour du raccommodage."
J'essaye de faire concis comme si je lui parlais d'une panne moteur. Pourtant je suis en stress pour Maddie et le type. La mort de Samara me touche mais pour le moment je ne peux pas me laisser aller. Joey est peut etre aussi dans le coin.
J'entends bien qu'il essaye de me répondre mais je bite rien que des grésillements. Une rapide inspection de mon talkie me fait grogner. Il a été bidouiller. Ca put la merde cette histoire. Une raison de plus de ne pas me précipiter.
Je fais un tours plus complet du zoo afin de repérer mieux les effectifs et essayer de trouver Joey. Je dois éteindre le talkie. Logan essaye de communiquer mais a part faire du bruit, impossible de biter un seul mot.
Sans savoir que je suis probablement en train de vivre mes dernières heures, confiant comme à l’accoutumé, je flèche deux des gardes qui étaient un peu plus isolés que les autres et leur prends des éléments des fringues dont le bandana du plus petit pour « masquer » nos trognes à Ryan et moi. Certes le gosse est doué sur les toits, mais question cambriolage, ce n’est pas encore ça.
Je retourne auprès du petit en lui filant ce qui va nous servir de déguisement et en plus expliquant la situation. Le plan est simple, je fais diversion, il évacue les blessés en voiture et on se retrouve à Fort Hope où des medecins vont nous attendre. Pour une fois je fais dans l’efficacité et la mesure.
Avec nos costumes nous n’avons aucun mal à nous introduire dans le périmètre. Au risque de choquer Ryan, je ne laisse que peu de survivants dans notre sillage. Ce ne sont que des simples gardes mais je ne peux pas prendre le risque que Ryan se fasse emmerder quand il devra évacuer les captifs.
D’ailleurs, je ne peux m’empêcher de lui rappeler :
« N’oublie, les vies des prisonniers vont dépendre de toi, alors surtout tu t’en tiens au plan. »
Nous arrivons à la porte de la salle avec les cages. Mues par un instinct qui ne s’explique pas, je tourne la tête pour sentir presque son regard de prédateur sur moi. IL est ici. Je le sais au plus profond de moi. J’accompagne Ryan dans la salle pour l’aider a se débarrasser des gardes présents. Passer par la fenêtre pour les flécher dans le dos, pas classe, mais super efficace. D’un coup d’œil je vois qu’il manque Maddie. Je choppe un des types encore en vie qui, après quelques coups de battes façon Fossoyeur, crache rapidement un nom : le Renard.
Merde, j’avais pas rêvé. Il est là, il va refaire une victime. Le corps sanguinolent de Joey ou de Matthew s’imposent d’autant plus à moi que je n’ai pas vu Joey non plus.
« Ryan, ramènes le blessé à Fort Hope, je gère Maddie! Et previens Logan que mon vieux était là! »
Mon ton et sans appel. Je rallume le talkie:
« Logan, changement de plan, le vieux est là, il est en train de se barrer avec Maddie, je vais lui serrer le cul. On va enfin savoir où il cache Peter...»
Je le laisse Ryan en plan pour courir vers Gisèle, sans savoir que je viens peut être de parler à Logan pour l’ultime fois. C'est étrange de me dire que mes derniers mots seront aussi triviaux. J’ignore le grésillements incitant et démarre en trombe ma moto.
Je tournicote dans les rues avant de trouver la caisse du vieux. Coup de bol dans Detroit, une moto se faufile plus facilement qu’une caisse. Je fais au mieux pour coller le cul du vieux. Je ne le laisserais refaire du mal à Maddie ou à Joey ni à personne d’autre.
Je perds sa bagnole a un embranchement et je m’arrête pour essayer de retrouver où il a pu partir tout en me méfiant des moisies qui, attirés par le bruit de mon moteur commence à rappliquer. J’ai à peine le temps de jurer en me disant que je l’ai perdu que le son de moteur de voiture vrombit et me fait sursauter. Je ne peux que tourner la tête vers sa bagnole qui sort d’une ruelle sombre et me percute de plein fouet. Je ne sais même pas dire si j’ai mal ou pas tant le choc est violent. Je suis désarçonné de ma moto et projeté, comme au ralenti, par-dessus son pare-brise.
Le temps me semble suspendu, c’est étrange tous les petits détails que j’arrive à distinguer pendant que je valdingue. Mon vieux au volant, Maddie comme assoupie à côté, sa voiture abimée par l’impact, Gisèle, projetée de l’autre côté… et puis le temps reprends ses droit, la douleur aussi. Je me vautre la tête la première sur le trottoir. Un rideau noir tombe ? C’est ça la mort ? J’ai mal… trop mal… j’essaye d’ouvrir les yeux quand je sens qu’on me traine, mais je n’arrive à rien voir tellement j’ai du sang dans les yeux.
Je me sens poussé sous une benne à ordures et tous ce que j’arrive à percevoir avant que la souffrance ne l’emporte, c’est une voix froide et terrifiante. « Bah alors ? Carter t’as pas appris à conduire ? Au moins t’es à ta place maintenant. Et ne t’inquiète pas pour ta rousse, je vais bien m’occuper d’elle. »
HRP:
Je vous laisse continuer ensemble pour le sauvetage d’Abel. Isha est sorti de l’histoire. Il ne rentrera pas a Fort Hope et sera porté disparu. Si vous cherchez, il n'y a que Gisele sacrement amochée qui sera retrouvable. Merci à tous pour ce RP.
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Sujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone Dim 12 Nov 2017 - 22:19
Ryan attend à côté de la voiture, il est mal à l'aise et flipper. Il ne sait pas trop pourquoi il s'est embarquer la dedans. A dire vrai, il a peur. Isha lui avait demander un peu plutôt ce qu'il était pour eux. Ryan n'avait pas oser lui dire, mais il sentait qu'il devait. Isha devait savoir, il ne pouvait dire pour quelle raison il avait cette envie, mais c'était vitale. Quand Ryan vit Isha revenir, il l'écouta et lui dit sur un ton sincère :
"Ok, je ferrais attention...Isha attend. Tout à l'heure tu as demander ce que tu étais pour nous. Je n'ai pas oser te le dire, mais je sais pas, j'ai la sensation que tout ça va mal finir. Alors voilà, tu es une sorte de grand frère, et comme tout les grand frère...tu reviens ok ?"
Ryan avait vraiment peur, il était prêt à suivre partout Isha, mais là, il était flipper. C'était pas des stupides morts vivants qu'ils affrontaient, c'était des gens. Et Ryan blêmit à chaque corps qui tombait, il se retenait de vomir, ne voulant pas faire foiré la mission mais autant dire qu'il était au plus mal. A la remarque de Isha sur le plan, Ryan hocha la tête positivement.
En arrivant dans la salle, Ryan attend le feu vert de Isha et il entre. Il voit un type dans une cage et une corps complètement moisi au sol. Il est sous le choc et n'écoute presque pas Isha. C'est en le voyant partir qu'il comprend qu'il doit faire un truc. Il file vers les corps des gardes et avec des grimaces de dégoût il chercher les clés de la cage. Il finit par les trouver. Il va voir le gars et lui dit :
"Je viens t'aider ok. Tu pourras t'accrocher à moi ?"
Ouais bon le gamin observa le corps de l'homme et espérant vraiment que le mec, même amoché puisse marcher, car sinon il allait galérer à le porter. Le gosse aida l'homme à sortir de la cage, et resta le regard figé sur le corps de la femme. Il se demandait à quoi elle avait put ressembler avant, l'avait-il connut ? Il sentit une terrible envie de vomir et de tournant il largua ce qu'il avait manger au petit déjeuner. Il toussa et tenta de reprendre des couleurs histoire de jouer les durs, mais il était certains que personnes étaient dupe, il était loin d'être un dur à cuir.
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Sujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone Jeu 16 Nov 2017 - 11:22
Toutes les journées commençaient à se ressembler et à se parer d'un voile épais de frustration et de colère. En dehors de ses petits rendez-vous secrets avec Joy toutes les semaines et des quelques petites balades dans le quartier qu'il se permettait de temps à autre, Logan ne sortait plus de Fort Hope depuis plusieurs semaines, depuis plusieurs mois en fait. Et même quand il s'autorisait une sortie, que ce soit pour voir sa femme ou pour tenter de retrouver Peter, jamais il ne s'éloignait réellement de Grand Marais Street. Tout cela faisait naître un sentiment de frustration et d'impuissance grandissant, qu'il parvenait difficilement à étouffer malgré ses efforts. La vie de père célibataire ne lui convenait plus tellement, trop occupé qu'il était à penser à Peter et à sa haine de plus en plus profonde pour Joshua et même Joy parvenait difficilement à le faire se sentir un peu moins impuissant et calme malgré les efforts qu'elle y mettait et les sourires qu'il lui renvoyait. Entre les couches sales, les heures d'intense réflexion sur le meilleur moyen de retrouver Peter, celles à fantasmer sur comment il tuerait Joshua quand il le reverrait ou celles qu'il passait à s'enfermer dans une chambre avec sa femme pour se donner l'illusion d'être un homme, oui, les journées se ressemblaient toutes et n'apportaient qu'un peu plus d'horreur chaque soir.
Mais pas celle-là. Son prochain rendez-vous avec Joy n'était prévu que pour dans deux jours, ce qui laissait à Logan quatre longues journées à jouer au papa poule vingt-quatre heures sur vingt-quatre et c'était exactement ce qu'il était en train de faire lorsque le grésillement désagréable de son talkie vint troubler les babillages de sa fille, à qui il essayait de faire dire « Alex » de toutes ses forces, après qu'elle ait appelé la jeune femme « Maman » le matin même. Son deuxième mot et une fois passée la phase de rires et de moqueries que le géant avait retournés contre sa meilleure amie, il s'était employé à rétablir la situation avant que ça ne devienne vraiment gênant pour tout le monde. Mais il avait attrapé la radio quand même, sans y porter de réel intérêt, jusqu'à ce qu'il reconnaisse la voix d'Isha au milieu d'un torrent de sons plus désagréables les uns que les autres qui couvraient la plus grande partie de ce que disait le jeune homme. Sans comprendre vraiment de quoi il retournait, Logan capta quand même les mots « Zoo », « labo » et « tortue », mais les questions et les multiples demandes à son fils de répéter restaient sans réponses. Un mauvais flash-back s'imposa de lui-même à l'esprit du géant, un autre appel incompréhensible de son fils par le même biais et les horreurs qui avaient suivi ce soir-là... Le visage de Joshua, tordu de ce sourire carnassier à vous donner la nausée s'imprima derrière ses paupières et aussitôt, les pires scénarios se succédèrent.
Le temps de paniquer pour de bon, de récupérer son matériel et de trouver quelqu'un de confiance à qui confier sa fille et Logan se permettait finalement de quitter Fort Hope en quatrième vitesse. Zoo, ça ne donnait pas de grandes indications, mais il ne pouvait pas rester tranquillement à la maison en espérant que ce ne soit rien de grave et ce fut donc dans cette direction qu'il fila, coincé derrière le volant de la voiture de Joy, à éviter les obstacles posés sur son chemin. Le bruit attirait toujours plus de goules sorties de tous les côtés, mais il n'y prêtait guère attention, concentré uniquement sur son intention de rejoindre ce foutu zoo dans un minimum de temps. Une demi-heure aurait du être nécessaire dans les meilleures conditions, mais elles n'étaient pas réunies et malgré tout le mal qu'il se donnait, Logan n'arriva pas devant les larges grilles du parc avant une bonne heure. Dieu seul savait ce qui pouvait s'être passé entre temps, il avait reçu encore quelques grésillements sans aucun sens, tenté plusieurs fois de rappeler Isha dans l'espoir que, si lui ne l'entendait pas, le gosse parviendrait à recevoir ses messages. Mais puisqu'il se refusait à répondre, Logan ne se faisait pas trop d'illusions à ce sujet.
Heureusement ou non, le barbu n'eut pas vraiment besoin de tourner en rond pendant des heures dans les allées du parc pour retrouver la source d'une agitation plutôt inhabituelle dans un bâtiment. Il cacha la voiture dans une allée bordées d'arbres, assez loin de l'agitation pour ne pas se faire repérer de suite et, mettant le pied dehors, enfila rapidement le masque du Fantôme. C'était assez étrange, surtout qu'il n'habillait plus vraiment ce personnage depuis un moment, mais dès qu'il ferma les yeux pour retrouver son calme et rappeler le monstre, il se sentit tout de suite mieux. Comme si, finalement, il ne fallait rien de plus pour qu'il parvienne à canaliser sa rage et la transformer en quelque chose d'utile. L'extérieur laissait peu de place à l'imagination sur ce qui se jouait ici : des cadavres aux portes du bâtiment, exécutés avec précision et efficacité, permettaient à Logan de deviner facilement qu'un affrontement devait s'être joué et lui donnait au moins l'occasion d'entrer sans avoir à se battre vraiment. Son khukuri fermement coincé dans son poing, levé légèrement devant lui, il ne se fit pas prier pour faire son entrée loin d'être discrète dans les lieux.
À l'intérieur, c'était à peu de choses près le même carnage pas trop sanglant, mais définitivement mortel. Quelques flèches brisées dans des crânes laissaient deviner le passage récent d'Isha. Des survivants se précipitèrent sur Logan et, avec autant d'efficacité que le jeune homme, il s'en débarrassa à la sauce Fantôme : un coup de lame dans la gorge laissant un corps au milieu d'une belle flaque de sang sur le sol. Quelques hommes eurent le courage d'affronter sa colère, mais un bon nombre préféra prendre la fuite, probablement motivés par le nombre de plus en plus conséquent de leurs amis tombant au combat. Logan essuya quelques coups et, dans un cri de rage pure, prit même une balle dans le bras, mais rien ne pouvait le convaincre de passer son chemin. Ce fut donc couvert de sang qu'il retrouva la trace du gosse avec qui Isha passait tout son temps, occupé à soulever difficilement un grand gaillard dans un sale état. Sans réfléchir, Logan cessa de faire pression sur sa propre blessure et courut à leur rencontre, venant soutenir l'homme qu'il reconnut rapidement comme étant le mec de Samara. Son regard noir se posa immédiatement sur le gosse alors qu'il aidait les deux à retourner vers la sortie. « Où est Isha ? Qu'est-ce qui s'est passé ici ? » demanda-t-il du ton ferme qui exigeait des réponses immédiates, concises et précises à la fois. « Faut toujours qu'il se foute dans la merde ! » grogna-t-il entre ses dents, plus pour lui que pour les deux autres, si tant est que le blond arrive vraiment à le comprendre vu comme il semblait à l'ouest. Il ne restait personne d'autre ici, personne à part une goule au visage familier enfermée dans une cage, que Logan observa rapidement, le temps de la reconnaître et de sentir un dégoût profond lui soulever le cœur. « Ma voiture n'est pas loin. » reprit-il en s'intéressant de nouveau à Ryan. « J'vous y emmène et tu rentres à Fort Hope sur le champ, compris ? Je vais rester chercher Isha, alors n'oublie aucun détail sur ce qui s'est passé ici. »
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Sujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone Sam 18 Nov 2017 - 16:24
Les forces me quittent peu à peu. J’observe ma main handicapée d’un doigt. Le sang coule. Ce n’est pas beau à voir. Je crois que l’infection m’emportera avant même que je ne crache le morceau concernant Clarice. Un sourire en coin émane de mes lèvres. L’idée de mourir avant de parler m’enchante. Cela résonne en mon âme comme une délivrance. L’issue au plan machiavélique de mon frère. Mais je n’ai de temps à consacrer à ce moment de bonheur funeste, que deux gardes tombent non loin, une flèche chacun dans le crâne. L’archer met peu de temps à paraître. Mon regard fébrile le détaille un instant, très court, mais toutefois suffisant pour que je puisse reconnaître un des habitants de Fort Hope. J’ai pu le croiser, lors de l’une de mes visites auprès de Samara. Mais je suis bien trop fébrile pour réagir comme il se doit, tombant de nouveau dans une semi-conscience. Le jeune homme qui l’accompagne, je ne le reconnais pas. Et même s’il avait dû me dire quelque chose, ma vision se trouble bien trop pour pouvoir admirer ses traits. L’archer semble lui confié ma vie entre ses mains, après avoir passé un appel au talkie. Tout m’échappe. Je ne suis plus maître de rien. Pas même de ma propre vie.
Le jeune homme s’approche de moi, décidé à m’aider. Je peux ressentir en lui cette fougue mêlée à cette inconscience. Va-t-il se rendre compte qu’il va devoir me porter à moitié tout en se faufilant parmi les hommes de main de mon frère ? Je tente de me relever mais retombe aussi sec pour tout réponse. Une voix beaucoup plus rauque se fait entendre. Je ne peux même plus ouvrir mes paupières. Je me ressaisis, sans perdre une miette de ses propos. Je parviens à me mette debout, plaçant toutes mes ressources dans cet exploit. Je manque de m’écrouler de nouveau mais parviens à saisir l’épaule du jeune homme. Je glisse d’une voix brisée et à peine audible « J’dois… J’dois tuer Ryan… » Mais je n’ai pas le temps de réfléchir une seule seconde à comment appliquer mes résolutions que je m’effondre de nouveau, laissant aux yeux de ces Fort-Hopiens un spectacle des plus sombres : celui d’un homme qui a presque tout perdu, et qui n’a plus aucune force physique lui permettant de rester digne.
HRP:
Désolé pour la courte réponse! Difficile de jouer le spectateur blessé, en revanche la tournure du RP devient intéressante !
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Sujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone Dim 19 Nov 2017 - 18:40
Ryan tente de garder le blond contre lui mais il n'a pas assez de force, l'homme glisse et Ryan est plier en deux afin de tenter de l'aider. Il entend un bruit derrière lui, il fait volte face et tombe sur Logan. L'homme lui demanda où est Isha. Ryan hocha la tête nerveusement et fit :
"Je sais pas, il a dit que son vieux était de retour ou un truc comme ça..."
Ryan aurait presque envie d'hurler en voyant tout les corps devant lui. Il en avait vu des gens mourir, mais là, il était paniquer. Le type dans ses bras pissait le sang et l'espèce de chose dans la cage était tellement horrible que le gosse ne pouvait plus la regarder. Il écouta Logan et hocha la tête positivement sans vraiment écouter. Puis il reprit :
"Non. J'ai ma voiture, elle est juste à côté aussi, tu vas rentrer comment toi sinon ? Non, je rentre à FOrt Hope avec lui et je reviens t'aider à chercher Isha ensuite !"
Ryan était certains de pouvoir gérer mais il n'était qu'un enfant, pas sur que Logan accepte. Et encore moins avec le père de Isha dans le coin. Cependant, Ryan n'avait aucune idée de tout ça, car au fond, il croyait que c'était Logan son père. Légèrement perdue, il n'osa pas poser de question et ne se retourna même pas. Il avança avec le blesser.
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Sujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone Mar 21 Nov 2017 - 12:11
Toute cette histoire était un gros bordel incompréhensible. Entre le chaos de cadavres sur le sol et le poids du blond sur son épaule, Logan avait un mal de chien à suivre et à assimiler chaque détail. La blessure à son bras attirait une grande majorité de son attention et les réponses que lui offraient Ryan, vaguement entrecoupées d'une menace à l'encontre du gosse par le copain de Samara, la présence menaçante de Joshua quelque part et Isha partit jouer les justiciers tout seul... Le puzzle parvenait difficilement à s'assembler pour former un tout cohérent. Pour le moment, Logan se contenta pourtant de serrer les dents pour essayer d'ignorer la douleur autant que possible et de traîner le corps du blessé hors du bâtiment. Le gamin lui parlait de sa propre voiture pas très loin, mais le géant n'avait aucune idée d'où elle se trouvait et il n'avait franchement pas le temps de chercher ni même l'idée de poser la question, alors il les entraîné tous les deux vers la voiture de sa femme, se dépêchant d'ouvrir la porte arrière pour coller l'homme en travers de la banquette. Lorsque le blond fut plus ou moins coincé à l'intérieur, Logan referma la porte un peu trop violemment et se laissa retomber contre la carrosserie de la voiture, revenant poser sa main pleine de sang sur sa plaie qui continuait de couler tranquillement.
Il savait déjà qu'il n'arriverait pas à se lancer à la poursuite de Joshua dans cet état, pas s'il devait se vider de son sang pendant des heures. L'idée de laisser Isha se démerder tout seul avec son père ne lui plaisait pas du tout, mais il ne serait d'aucune utilité au jeune homme s'il ne tenait même pas sur ses deux pieds. Aussi, il se força à se calmer, respirant profondément avant de chercher Ryan des yeux. « Ok, écoute-moi bien. » lança-t-il entre ses dents serrées. « On va rentrer ensemble à Fort Hope et on reviendra plus tard avec des renforts pour chercher Isha et récupérer ta voiture. » Un sifflement douloureux suivit cette déclaration, mais même en resserrant son emprise sur son biceps, ça ne changeait rien. « Tu sais conduire ? » demanda-t-il assez inutilement. Même si ça n'était pas le cas, il allait devoir s'y essayer quand même et apprendre sur le tas... Aussi, le barbu glissa sa main dans sa poche pour en ressortir les clés qu'il lança au gosse sans attendre sa réponse et se fit glisser difficilement sur le siège passager.
Il fallait absolument qu'il arrive à stopper l’hémorragie d'une façon ou d'une autre, alors, quand il fut installé sur son siège, il n'eut qu'une seule idée et défit la ceinture autour de sa taille pour l'attacher fermement autour de son bras. « Fais vite et essaye de pas nous tuer, s'il te plaît. » grogna-t-il à Ryan, avant de se retourner vers leur passager. Ce pauvre type semblait au bord de la mort, mais Logan n'avait pas vraiment le temps de le prendre en pitié pour l'instant, pas avec la vie de son fils en jeu. D'un geste assez brusque, il posa une main sur l'épaule du blessé et le secoua vivement. « Hé, mon vieux ! Reste avec nous ! Raconte-moi ce qui s'est passé ! »
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Sujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone Dim 26 Nov 2017 - 1:16
Me faire traîner par celui qui semble être un meneur d’homme n’est pas négociable. Si j’avais eu une once de force, je me serais débattu pour me lancer à la poursuite de Ryan et lui arracher son deuxième œil. Au lieu de ça, je me vois contraint de prendre la direction opposée. Je lutte dans un état de semi-conscience. Ce qui me maintient en vie ? Cette haine combative. Mais aussi ce devoir envers Clarice. J’ai promis d’être toujours là pour elle. Je ne vais pas faillir. Même avec tous les coups du monde dans la tronche. Je me retrouve bien assez vite calé dans une bagnole. Je suis recroquevillé sur moi-même, peinant à faire la mise au point. Ma vision est troublée par la sueur, la crasse, le sang et la fatigue. J’oublie sans doute une tonne de facteur, telle la douleur, ou encore un état léthargique annonçant un gros choc psychologique. Il ne faut pas compter sur moi pour un inventaire fiable de mon état. L’homme qui me portait, parle. Clairement pas à moi. Sans doute au jeunot. Je ne capte même pas de quoi ils parlent. Je tente de me convaincre que c’est dû aux portières entre eux et moi.
L’équipe me rejoint à l’avant de la voiture. Les mouvements imposés où dû chahuter ma côte pétée, au point d’un peu trop chatouiller mes poumons. Un filet de sang s’échappe de ma bouche. Ce goût désagréable mais que je ne connais que trop bien… L’homme s’adresse à moi, tandis que le gamin semble s’intéresser au volant de la tire. Il me demande de lui raconter ce qu’il s’est passé. Je jette un regard dans sa direction. Je ne suis pas vraiment sûr de le voir. Je ferme les yeux. « Mon… Frère a signé son… Son arrêt de mort. » Je ne peux rentrer dans les détails. Mais pour sûr, ça résumait à la fois la situation et exprimait mes intentions clairement.
Je me faisais une promesse intérieure. Si je m’en tire sans séquelle trop handicapante, je le traquerai, lui et tous ses hommes, et je leur ferai payer. Je tuerai jusqu’au dernier de ses sbires en leur rendant au centuple le mal et l’humiliation qu’ils ont donné à Samara avant de l’égorger. Il fallait que je l’annonce à cet homme. Samara le connaissait, s’il s’agit bien du chef de Fort Hope. Je l’ai moi-même croisé une fois ou deux de loin, en rendant visite à ma… Sam. Dommage que ma faculté à le reconnaître soit compromise par mes sens. « Ils… Ils ont violés et tué… Sam… » Mais une quinte de toux m’interrompt, arrachant un peu plus de sang de mon corps.
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Sujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone Dim 26 Nov 2017 - 19:02
Ryan était perdue et sous le choc, il avait vu des gens mourir et bien qu’il soit plus ou moins habitué à voir des morts vivants, autant dire que là, c’était des vivants devenues morts qu’il avait eut sous ses yeux. Il avait vu un corps inhumain dans une cage et avait aider un type à sortir de là alors que le mec tiens à peine sa vie dans ses propres mains. Le gosse était un peu désarmé face à autant de violence. Et puis l’inquiétude de Logan pour la disparition d’Isha le mit mal à l’aise. C’était de sa faute. Il l’avait laisser seul. Ryan sentit un pincement dans son cœur à cette pensée. Quand Logan lui dit qu’ils allaient partir et tout ça, Ryan refusa de laisser Logan ici tout seul. Avait-il peur pour lui ou pour lui-même ? Ryan n’en avait aucune idée, mais une chose était sûr dans sa tête, il ne quitterait pas Logan d’une semelle. Le gamin hocha la tête quand Logan lui dit qu’ils allaient partir dans une voiture et revenir avec du renfort. Il entendit le sifflement de douleur et il fit un regard enfantin et doux envers ce colosse qu’il savait important pour Isha : « Est-ce que ça va ? » L’homme lui demanda si il savait conduire. Ryan arqua un sourcil et roula des yeux. Bien sûr qu’il savait conduire, il était venue ici avec sa voiture et en plus il était le chauffeur de leur groupe, alors oui, il savait conduire, il n’était pas un as du volant, mais il savait faire avancer une voiture d’un point A à un point B. Le gamin prit les clés et monta dans la voiture.
Il mit le contact quand Logan commença à questionner l’homme à l’arrière de la voiture qui semblait allait de plus en plus mal. Ryan voulait poser une question mais il se retient. Il n’était pas questions de demander ce qu’ils feraient si l’homme mourait dans la voiture alors que le type serait conscient. Et puis se serait déplacer, surtout que visiblement Logan semblait l’avoir déjà vu, alors Ryan préféra se taire. Il restait concentrer sur la route, n’oubliant pas les pièges que lui et Isha avait vu en venant. Le gamin entendit ce que l’homme disait. C’était idiot mais il frissonna en entendant tout ça. Les hommes qu’Isha avait tué étaient des monstres, il avait bien fait de les tuer, mais en même temps le gamin se disait que prendre une vie humaine c’était perte une partie de soit, alors là, il se demandait si Isha arriverait à retrouver son âme ? Le petit grimaça tout seul à cette question intérieure. Il tenait à son ami, il ne voulait pas qui lui arrive quoi que se soit. Il espérait le retrouver en vie. Ryan ne savait pas qui était Sam, il ne connaissait pas encore tout les membres de Fort Hope, même si il apprenait à connaitre tout le monde, il restait la plus part de son temps avec Isha et les siens, donc il y avait encore pas mal de gens qu’il ne connaissait pas. Ryan tourna sa tête vers Jason, est-ce que ce nom lui disait un truc à lui ? Il était le chef, il devait connaitre tout le monde, Ryan plissa les yeux en entendant la toux de l’autre type. Il accéléra d’un coup, il se devait d’arriver à Fort Hope avant que l’autre ne meurt.
Logan CarterPapa Ours
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Sujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone Mar 28 Nov 2017 - 10:25
La réponse du blond n'apportait absolument aucune réelle information, arrachant un petit sentiment de frustration à Logan. Il ne connaissait rien de ce frère dont parlait l'autre et ça lui était peut-être un peu aussi égal, bien plus que de savoir ce qu'était devenu son fils ou ce qui avait transformé une amie en l'une de ces créatures immondes et sanguinaires. Sur ce dernier point, au moins, il ne fut pas déçu de la réponse et se retourna rapidement pour regarder la route au travers du pare-brise et cacher la colère et la rage qui commençaient à l'emplir. Il sentait monter en lui ce besoin, prenant, étouffant, de laisser ressortir le Fantôme de la cage dans laquelle il l'enfermait la plupart du temps et devait lutter pour empêcher que ça n'arrive vraiment. Qu'aurait-il fait de toutes manières ? Sauter de la voiture en marche pour retourner là-bas et constater qu'il n'y avait rien d'autre à faire ? Blessé, en pleine urgence, il n'arrangerait rien et ne ramènerait certainement pas Samara d'entre les morts. Son regard se détacha un instant de la voie goudronnée pour fusiller le gosse au volant, mais il n'ajouta rien pour l'instant, bien conscient que ce gamin n'était pour rien dans toute cette histoire, même si ça l'enrageait de se dire qu'une fois de plus, Isha se plongeait dans la merde sans que personne ne lui ait rien demandé alors qu'il aurait été plus simple de demander de l'aide à Fort Hope plutôt que de venir jouer les héros tout seul.
Pour le reste du voyage, le géant resta muré dans son silence, qui ne cachait rien de sa mauvaise humeur pleine de fiel, à appuyer sur sa plaie en priant pour ne pas se vider de son sang avant qu'ils n'arrivent au camp. Le gosse conduisait plutôt bien malgré son jeune âge et quelques ratés qui secouaient la voiture assez durement quelques fois, mais Logan ne se sentait pas tellement d'humeur à lui donner des leçons de conduite pour le moment. Quand, enfin, il vit les palissades se dessiner au bout d'une rue, il se tordit de nouveau pour récupérer le talkie-walkie rangé dans son sac et s'empressa d'appeler le garde à la porte pour qu'il l'ouvre immédiatement, de telle façon qu'ils n'eurent pas à s'arrêter une seule seconde pour pénétrer à l'intérieur de la zone sécurisée. L'infirmerie n'était plus très loin derrière les portes et lorsque la voiture se gara devant, déjà désireux de continuer, Logan prit tout de même la peine de se tourner vers Ryan avant de sortir. « Va chez moi chercher Alex et retrouvez nous ici. Le temps que quelqu'un me recouse le bras et on y retourne. »En vérité, il n'avait pas vraiment l'intention d'emmener le gosse avec lui s'il devait retourner au zoo aujourd'hui, mais il ne comptait pas le lui dire pour le moment. À la place, il sortit de la voiture et alla chercher l'homme à l'arrière pour l'emmener dans l'infirmerie.
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Sujet: Re: Ain't no sunshine when she's gone Jeu 7 Déc 2017 - 18:57
Je ne sais si je vais tenir encore longuement éveillé. Déjà que je ne suis qu’à peine conscient… Je lutte pour ne pas sombrer dans un sommeil profond. Sans doute le plus profond que je connaîtrai. Je redresse la tête et maintiens mes yeux ouverts en sentant la voiture ralentir. Ce que je peux en apercevoir, c’est que l’on franchit une porte, rattachée à une palissade. Je ne distingue toujours pas clairement les ombres autour de moi. Je passe ma main droite doucement sur mon front et mes yeux, ôtant le plus possible de sueur et de sang, comme afin d’éclaircir ma vision. C’est clairement mieux, mais toujours pas géniale. Au moins, je peux voir une maison de dessiner face à notre voiture. La voiture s’arrête pleinement, et Logan, dont je devine un peu plus le visage, s’adresse au jeune.
Tant de vies impliquées et en danger du simple fait que je n’ai pas su faire la peau de mon frère. Je n’ai pas les yeux en face des trous, mais sur ce point, je suis en plein accord avec moi-même. J’ai eu deux occasions de lui faire la peau et rien. La première, je ne me suis pas assuré qu’il soit mort lorsque j’ai quitté ma maison. Ce fût au début de cette fin du monde. La seconde, en revanche, je le dois à mon manque d’habilité avec les armes à feu et la peur de blesser celle qui est devenue ma fille, Clarice. Je me sens faible aussi bien sur le plan physique que psychique. Inapte à quoique ce soit. Une loque dans un corps de loque, vidant le contenu de mon système sanguin sur cette banquette arrière.
Il est clair que je n’ai pas de sang directement sur les mains, mais ma conscience porte sur elle tant de mort. Soit, puisque je suis mon plus grand ennemi, j’irai jusqu’au bout des choses, quitte à vendre mon âme au diable. Je ne crains pas la mort, et cette situation représente un bien grand danger pour Clarice. Je m’en sortirai. De voir cette baraque, je sais que Logan compte bien me retaper. J’obtiendrai vengeance pour Samara, et sans doute Maddie. Même si pour cela je dois m’arracher un a un les membres de mon propre corps. Quoiqu’il advienne de l’homme pour lequel il s’inquiète, je lui prêterai main forte dés que mon état sera stable. Car il le sera. Il le faut.
L’Ours de Fort Hope ouvre la porte arrière et me tire de la banquette. Je parviens à poser les pieds au sol, mais sans son aide, je m’effondrerai en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Il me conduit à l’intérieur. C’est clairement une infirmerie. Il m’approche d’un lit. Je me laisse tomber littéralement dessus. En rouvrant les yeux, je ne distingue personne dans cette pièce. Il faut dire que le manque de luminosité et ma vision pourrie, je ne vois que difficilement le chef de ce lieu. « J’suis désolé… pour tout ça. » Je lui dirais bien « merci, mais serait-ce bien vu ? Compte tenu des circonstances, entre la mort de Samara, le kidnapping de Maddie et la disparition de celui qui me semble être son fils, un simple merci serait loin d’être suffisant.
HRP:
Pour ma part, tout me semble ok ! Si vous voulez continuer ce rp, pas de souci Merci à vous trois
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Sujet: Ain't no sunshine when she's gone 
Merci à vous trois 