Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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Occupation actuelle : Bras droit de Dean Caulfield, tribun, patronne de la taverne Messages : 3887 Points : 6138 Date d'inscription : 17/07/2017
Sujet: Re: The roaming vigilante Mer 13 Déc 2017 - 15:34
A peine avait-elle ouvert la porte que john abandonna son outil de jardin et entra dans la maison pour se diriger rapidement dans le salon. Malou s'apprêtait à le suivre mais s'arrêta net; il aurait été ridicule de fouiller à deux la même pièce alors qu'ils avaient toute une maison apparemment jamais pillée à visiter ! Faisant volte face elle pénétra dans la cuisine et fut surprise de sa grandeur ainsi que du nombre incroyable de placards, ces gens là devaient aimer manger assurément. Un énorme réfrigérateur qui faisait distributeur de glaçons, trônait à côté de l'évier. Elle se garda bien de l'ouvrir de crainte que les effluves de nourritures mille fois avariée n'envahissent ses narines et laissa ses yeux traîner sur le plan de travail. Un briquet ! S'exclama t-elle soudain. Elle le testa, vit qu'il fonctionnait et toute heureuse le mit dans sa poche; elle allait enfin pouvoir se servir de son réchaud à gaz. Motivée par cette première trouvaille, elle ouvrit en grand un premier battant de meuble et découvrit avec émerveillement le contenu.
Ce n'était pourtant que des étagères à épices et condiments mais elles étaient pleines, il y avait de tout à commencer par le sel et le poivre et même un pot de moutarde non entamé. Cela présageait des trésors derrière toutes les huisseries. Elle ouvrit un second placard où s'alignaient pâtes, riz, boites de sauce tomates, thon, maïs, bref, rien que là il y avait de quoi tenir un siège. C'est alors qu'une chose extraordinaire lui arriva: elle avait l'eau à la bouche. En deux mots, elle avait une envie folle de manger et cela faisait une éternité qu'elle n'avait pas ressenti cette sensation. Sur ces entre faits l'homme arriva et à peine eut-il le temps de jauger l'étendue des richesses qu'il fut assailli de commentaires; la jeune fille, dans son excitation s'était transformée en véritable pipelette. Y'a plein de choses ici, aide-moi ! Regarde sous l'évier s'il n'y a pas des sacs plastiques pour transporter tout cela. Il faudra que j'avance l'ambulance juste devant la maison, on gagnera du temps... Et puis on pourra manger et même dormir dans l'espèce de bunker souterrain ce sera plus confortable qu'être à deux dans mon véhicule tu ne crois pas ? Le tout ponctué de temps à autre par des exclamations du style: des bouteilles d'eau minérale ! Des chips ! Une boîte de fruits aux sirop !
Malou s'était penchée vers le placard du bas pour y découvrir une friteuse pleine de vieille huile rance et avait poussé une exclamation de joie tout en attrapant un grand chinois accroché à côté de la plaque à induction avec d'autres ustensiles. Elle fouilla la poubelle, en sortit deux ou trois bouteilles en plastique vides et, se calant au dessus de l'évier s'occupa du transvasement en expliquant: c'est presque aussi bien que le gas-oil sauf que ça pue la frite ! La besogne terminée, elle fureta de ci delà, aidant l'acolyte à remplir les cabats, une vraie abeille devant un stock de miel ! Elle n'oublia pas d'y caser deux assiettes et deux verres en plastique épais ainsi qu'une paire de couverts en lançant: on a bien droit à un peu de luxe... John, d'un naturel plus calme posa une question à propos de son passé lui faisant tout à coup reprendre pied avec la réalité. Plus sérieuse elle répondit: non, ce n'était pas marrant mais je n'était pas la seule à servir d'esclave, c'était une bande très organisée... Elle laissa un temps pensant tout à coup à Kerwan qu'elle n'avait plus revu. Quel rôle lui avaient-ils donné après l'avoir torturé ? S'en était-il sorti ? Elle ne le saurait sans doute jamais. Et avant ça ? Murmura t-elle songeuse presque pour elle-même. Avant cela il y avait eu Nounours mais elle n'arriverait pas en parler même à cet homme auquel elle commençait à avoir confiance. Tout était encore trop frais, trop douloureux. Pour couper court à cette conversation elle dit: avant cela il s'est passé une foule de choses puisque je suis née à Seattle. Je ne suis pas d'ici. Je te raconterai plus tard, par épisodes si tu veux mais là j'irai bien voir dans la chambre de la fille s'il n'y aurait pas quelques fringues pour moi.
Elle monta les escaliers deux par deux et pénétra dans une pièce typique des adolescentes. Ne prenant pas la peine d'examiner la décoration, elle se dirigea vers l'armoire. La fille qui gisait à présent dans l'allée devait avoir 14 ou 15 ans, il y avait de fortes chances pour qu'elle trouve quelque chose à sa taille. Elle extirpa d'une pile pêle-mêle deux tee shirts présentables, un jean et des sous-vêtements puis redescendit au rez-de-chaussée afin de jeter un coup d'oeil au salon qui n'avait d'autre intérêt que la carafe de whisky. Malou ne buvait pas d'alcool mais elle l'offrirai à John, il le méritait bien ! Attrapant le flacon, elle lâcha: le temps que tu finisses de tout inspecter, je vais chercher la camionnette, ça te va ?
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Sujet: Re: The roaming vigilante Dim 17 Déc 2017 - 11:15
Malou ne se montra pas très loquace sur son passé, mais ne semblait pas non plus fermée à l'idée de raconter son histoire. Elle qui s'était montré méfiante encore quelques heures plus tôt faisait apparemment graduellement confiance à cet inconnu qu'était John. L'instinct comptait davantage que les longues réflexions, de nos jours, et il fallait se fier à ses tripes la plupart du temps. Concernant les vivants, la première impression était souvent la bonne, même si des exceptions existaient. John essayait de donner une image de lui le plus proche de la vérité actuelle : un homme sur qui on pouvait compter, tant qu'on n'avait pas de mauvaises intentions.
Pendant que Malou allait fouiller les chambres à la recherche de vêtements, John s'intéressa au garage. Si le salon, la cuisine et les chambres pouvaient cacher des choses intéressantes, le garage pouvait être une mine d'or. S'il était celui d'un mécanicien, il y trouverait des outils, peut-être du carburant ; un bricoleur, des outils et des matériaux ; un pêcheur, du matériel, du fil, des leurres…
Il chercha la porte qui ouvrait sur l'endroit, et la trouva rapidement. Ce garage n'avait jamais accueilli de voiture, si on en jugeait par son agencement. Contre le mur du fond, une série d'armoires métalliques toutes identiques s'alignait bien sagement. Elles n'étaient pas cadenassées. À droite, deux gros coffres du genre cantines d'armée. En face des armoires, le long du mur opposé, un plan de travail et quelques outils sans grand intérêt. John les inspecta tout de même, et à part un marteau en mauvais état, rien ne retint son attention.
Il passa aux armoires. Il les ouvrit une à une pour y trouver une belle quantité de vêtements. Après un moment à regarder tout ça, il réalisa qu'ils avaient un point commun. C'était des vêtements adaptés aux grandes randonnées. Des étoffes techniques et robustes, des chaussures solides et confortables… Il y en avait une quantité respectable, pour homme comme pour femme, en plusieurs tailles. Après inspection, il ne trouva rien qui puisse lui aller, mais il en aviserait Malou, qui pourrait peut-être y jeter un œil.
Il s'intéressa ensuite aux deux coffres. L'un d'eux portait un cadenas assez ancien. John ouvrit celui qui en était dépourvu. C'était du matériel de camping. Des assiettes, des gamelles, des chaises pliantes… Rien de très intéressant. L'autre coffre attisait sa curiosité, mais il faudrait réussir à l'ouvrir. John retourna inspecter les outils, et jeta son dévolu sur un gros tournevis solide. Il le passa dans l'anneau du cadenas et appliqua un effet de levier pour le forcer. Après un petit effort, le cadenas lâcha et le coffre fut ouvert.
« Bingo ! »
Quelqu'un dans cette maison avait été non seulement campeur, mais aussi visiblement chasseur. Il y avait là un fusil et une carabine dans leurs étuis, des cartouches, un nécessaire de nettoyage, des cibles de diverses tailles, mais aussi tout un tas de petit matériel. Au milieu de tout ça, quelques objets qui intéressèrent fortement John. Une boîte de balles en ,45 – chose curieuse, car il n'avait pas vu de pistolet ou de revolver dans le coffre – qu'il empocha rapidement. Il y avait aussi deux ou trois couteaux, dont un assez grand. Il les regarda avec attention, mais ses yeux se posèrent sur quelque chose qui l'inspirait beaucoup plus : une hachette. Pas un de ces modèles au manche en bois et au fer lourd, à l'ancienne mode, mais plutôt de ces hachettes modernes, conçues pour être aussi robustes que légères. John défit le petit étui qui protégeait la lame (et faisait office de port de ceinture). Le fer était d'une seule pièce avec le manche, qui était gainée d'une tresse en paracorde en guise de poignée. Le tranchant était assez plat et à son opposé la hachette comportait une courte pointe acérée, faisant de cet outil un objet multiusage. La hachette avait presque une allure de tomahawk, en plus moderne, et pas équilibrée pour en faire une arme de lancer. Mais maniée correctement, elle pourrait se montrer très efficace. John s'empressa d'ajuster l'étui à sa ceinture et y plaça sa trouvaille. Il sentait à peine ce poids supplémentaire, et ça se montrerait bien utile pour beaucoup de situations.
Objets ramassés :
1 boîte de cartouches calibre .45 (10 unités)
1 hachette (arme blanche courte)
Objets achetés à la boutique
Ceci fait, il retourna vers la maison, histoire de voir où en était Malou. Il la trouva dehors, en train de ranger quelque chose dans la camionnette, qu'elle avait ramené dans l'allée juste devant la porte d'entrée.
« Dis… Cette histoire de prendre la route pour Washington… je veux pas que tu te sentes obligée. On ne se connaît que d'aujourd'hui, et je sais que c'est compliqué de faire confiance. J'apprécie ton aide et ta compagnie, mais… si tu décidais de ne plus participer, je ne t'en voudrai pas. C'est une longue route, et ça pourrait être dangereux. Je comprendrais que tu changes d'avis. »
Malorie EriksonL'Arène
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Occupation actuelle : Bras droit de Dean Caulfield, tribun, patronne de la taverne Messages : 3887 Points : 6138 Date d'inscription : 17/07/2017
Sujet: Re: The roaming vigilante Dim 17 Déc 2017 - 22:29
Sa proposition d'aller chercher l'ambulance était tombée dans le vide; elle avait beau chercher John des yeux elle ne le voyait nul part et ne l'avait pas entendu monter à l'étage; était-il sorti ? Elle passa le nez dehors, vit la porte du garage entrouverte et ne s'inquiéta plus, il devait être à l'intérieur en train de fouiller. Hésitant entre la curiosité d'aller y jeter un coup œil et l'aspect pratique de la camionnette garée juste en face de la maison, elle finit par choisir la deuxième option; s'il y avait des choses intéressantes pour elle il ne manquerait certainement pas de la héler.
Après avoir manoeuvré elle coupa le moteur, vérifia dans la rue si le bruit n'avait pas attiré de mangeurs d'hommes puis rassurée, retourna dans la cuisine afin de charger les sacs préparés mais au bout de plusieurs voyages elle commença à peiner; la journée avait été largement remplie en émotions et en dépenses physiques, il fallait vraiment qu'elle se repose à présent et surtout qu'elle mange un peu sinon les malaises allaient l'envahir sous peu.
L'homme revenait vers elle, cela tombait bien, il pourrait l'aider et elle expliquerait que pour elle la journée d'actions était terminée. D'ailleurs le soleil était bas dans le ciel, dans peu de temps il rosirait. Elle s'apprêtait à prendre la parole quand le cow-boy fit une révélation sur un ton embarrassé qui la laissait pantoise. Si elle voulait abandonner l'idée d'aller à Washington ? Jamais de la vie ! L'aventure, bien que dangereuse était très excitante, cela donnait un autre but à sa vie que chercher de la nourriture, du carburant et pleurer Nounours le reste du temps.
Posant son cabas au sol elle répondit: je ne me sens pas du tout obligée et cela me ferait très plaisir ! et puis j'ai pas besoin de connaître longtemps les gens pour savoir si je dois avoir confiance ou non. Elle laissa un temps et expliqua: à Seattle, je cherchais mon frère quand j'ai fait la connaissance d'un type qui a été tout de suite sympa. Cinq minutes après, j'avais accepté de l'aider à chercher sa famille. Du coup on est toujours restés ensemble... C'était l'ami Josh. On n'a jamais retrouvé ni ses parents ni ses sœurs. Pour mon frère, c'est lui et Nounours qui ont dû l'achever; j'en étais incapable. Alors oui ! J'accepte d'aller à Washington pour t'aider à retrouver ta femme et ton enfant.
Comme à son habitude Malou ne le montra pas mais elle était vraiment émue qu'un type comme John lui demande ce genre de chose et se jura de faire tout en pouvoir pour l'aider efficacement. Par contre il faudra une couverture et un morceau de quelque chose à mettre sur les sièges avant du véhicule pour me faire un lit. Et puis... La suite était plus difficile à expliquer. La jeune fille ne voulait pas avouer sa maladie, même à cet homme; il fallait qu'elle tourne les choses autrement. Au bout de quelques secondes elle balbutia: je... Disons que j'ai une santé un peu fragile parfois... C'est rien du tout bien sûr mais il faudrait que je me repose pendant deux ou trois jours et que je mange afin de reprendre des forces...
HRP: Si cela te convient, le temps que Malou récupère un peu de vitalité, John peut aller faire un tour et trouver son chien avant de partir.
Malou insistait. Elle voulait aider John. Elle parlait même de confiance. Quelque part, ça le touchait. C'était la première personne qui se montrait aussi amicale, même si la méfiance avait été de mise au départ – chose normale – depuis que tout avait changé. Les gens étaient individualistes, ça n'avait rien de nouveau, et les événements avaient fait que le pire de l'Homme prenait plus de place qu'avant. Parfois, moins souvent, on arrivait à tirer le meilleur des gens.
Avec tout ça, John ne pouvait pas refuser à Malou un peu de repos. Le teint de la fille avait viré un peu plus pâle, presque cireux, et elle semblait vraiment peiner à transporter les sacs de trouvailles depuis la cuisine. Il la débarrassa d'une bonne partie, lui laissant tout de même de quoi, vu le caractère. Elle aurait sans doute refusé de ne rien porter du tout.
« Avec ça, en plus de ce que tu as dans tes rangements, ça ferait peut-être assez pour le voyage. Au moins l'aller… La capitale est loin, surtout maintenant, et il ne faut pas s'attendre à moins de deux ou trois jours de trajet, autant pour revenir. Si tu dois te reposer, tu pourrais retourner au bunker de tout à l'heure. Tu y serais tranquille, en sécurité, et je saurais où te retrouver.
Moi, je vais continuer à chercher un peu, et disons qu'on se donnerait quelques jours avant de partir. Une semaine ? »
Le regard las de Malou semblait acquiescer, mais elle n'avait vraiment plus d'énergie. Ils calèrent leurs trouvailles dans la camionnette, et John proposa de prendre le volant, pour plus de sécurité. Il s'était attendu à essuyer un refus, mais la fille hocha mollement de la tête et monta côté passager après lui avoir tendu les clés.
John monta au siège conducteur, mit le contact, et ils étaient partis. Il ne leur fallut que peu de temps pour regagner la maison sécurisée et son jardin aménagé d'un bunker. Malou descendit l'échelle avec la lenteur la plus prononcée, mais il valait mieux cela que de tomber droit dans le puits et s'écraser sur le sol de béton. John s'assura que tout allait bien, puis retourna à la camionnette pour lui ramener un plein sac de nourriture de d'eau. Avec ça, elle avait au moins trois jours de réserves, et elle pourrait toujours retourner à la camionnette quand elle irait mieux.
« Je serais ici dans une semaine. Je frapperai à la trappe pour que tu saches que c'est moi, si tu n'es pas dehors et que tu ne me vois pas arriver. Il cogna du poing sur l'un des meubles simplistes Deux coups. Puis trois coups. Pour finir, un coup. Ensuite, on pourra commencer ce voyage. »
HRP:
J'ai pris quelques libertés ici, histoire d'avancer un peu, mais je pense que ça n'a pas grande importance. Si c'est gênant, n'en tiens pas compte et c'est ce que tu écriras le sera.
Malorie EriksonL'Arène
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Occupation actuelle : Bras droit de Dean Caulfield, tribun, patronne de la taverne Messages : 3887 Points : 6138 Date d'inscription : 17/07/2017
Sujet: Re: The roaming vigilante Ven 22 Déc 2017 - 22:22
John s'était saisi de la majorité des sacs et lui en avait laisser deux qu'elle chargea péniblement dans la camionnette. Trop fatiguée pour réagir elle le laissa raconter qu'il y aurait assez de nourriture pour trois jours mais à son avis il y en avait facilement pour le double vu le peu qu'elle mangeait. Elle lui était reconnaissante de n'avoir pas poser de questions sur son état de santé et sa grande maigreur; ce fut pour elle un soulagement car il n'y avait rien de plus difficile à expliquer à une personne saine ce qu'était l'anorexie. Tous en concluaient aisément que c'était une toquade d'ado qui faisait régime et qu'il suffisait de la forcer à avaler pour que cela cesse. S'ils savaient...
Elle avait hâte de se retrouver dans le bunker mais fut légèrement déçue que l'homme ne propose pas de prendre le repas en sa compagnie; ils auraient pu discuter et faire davantage connaissance cependant elle ne lui reprocha rien et acquiesça, elle comprenait; elle même avait tellement besoin de cette solitude, de se sentir libre de ses faits et gestes chaque fois qu'elle le désirait. D'ailleurs, une semaine lui convenait très bien; elle aurait le temps de se reposer et de picorer à son rythme et quand il reviendrait, elle serait pleine d'énergie pour prendre la route.
Contente de ne pas avoir à conduire même sur un aussi petit parcours elle tendit les clés et s'affala sur le siège passager. Quand ils arrivèrent, John ouvrit le couvercle et la laissa descendre, proposant juste un sac de nourriture.
Non, dit Malou en remontant, je n'ai pas confiance. Mon ambulance va rester garer là plusieurs jours si des pillards zonent dans le coin ils vont le vider; on descend tout, à commencer par le jerrican de gas-oil et les bouteilles d'huile que j'ai préparé car c'est le plus dur à trouver.
Le ton de la jeune fille était sans équivoque, elle savait qu'elle avait raison sur ce point. Elle même n'aurait-elle pas tenter de dévaliser un véhicule sans âme qui vive à l'intérieur ? Le déchargement fut difficile pour elle et quand elle posa le dernier sac sur le sol en béton elle s'essuya le front avec un ouf de soulagement. Elle allait enfin pouvoir se reposer.
Elle salua une dernière fois le cow-boy et mémorisa bien le code: deux coups, trois coup, un coup. Elle allait être raisonnable et manger, elle remonterait régulièrement pour voir si son véhicule était toujours là mais pour l'instant elle n'avait qu'une envie: dormir. Quand le couvercle fut refermé elle actionna le verrou, redescendit et s'effondra sur lit de camp.
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Sujet: Re: The roaming vigilante 
