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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 Mad Marcus
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MessageSujet: Mad Marcus   Mad Marcus EmptyMer 1 Nov 2017 - 19:02
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ft. Arizona & Marcus

Cela fait à peine deux heures que Marcus a quitté sa caisse pour cause de panne sèche, qu’il a déjà explosé son quota de mauvaise rencontre. Et pour ce coup, les morts n’y sont pour rien. Cela plonge l’ancien gangster dans une humeur massacrante. Trois jours qu’il n’a pas mis la main sur une miette de pain. Et la seule flotte qu’il s’est permis de boire, fût celle de la condensation qu’offrait son par brise et qu’il tentait de récupérer sans en perdre une goutte. Bien sûr il la faisait chauffer et ça devait lui offrir l’équivalent d’une tasse de flotte par jour. Autant dire que s’il trouve n’importe quel point d’eau, il se jettera dessus. Il aurait dû s’arrêter plus tôt. Faire le plein de bouffe, d’eau et d’essence. Parce que maintenant, même sa caisse crevait de soif. Et la seule pensée qu’il avait était négative, provoqué par une rencontre dont il se serait bien passé.

Il déambule au même rythme que ces morts, d’un pas lent et traînant. Il était si faible que s’il bougeait trop vite, il tomberait de déséquilibre. En prime, il traînait un poids mort : un jerricane. Fort heureusement, il était vide. Fort malheureusement, il était vide. C’est vrai, s’il était rempli d’essence, il n’aurait pas besoin de gaspiller le peu d’énergie qu’il lui reste pour en trouver, et se contenterai de slalomer entre les débris, les morts et les autres épaves calcinées ou déjà visitées. Il sort son arme, la tenant au bout du bras, pendouillant. Il n’aura sans doute pas la force de le faire plus tard, lorsqu’il en aurait besoin.

Le cuistot parvient à une espèce de dinner. Il se doute qu’il a été dévalisé vu l’état, mais c’est le seul endroit où il pense pouvoir trouver ne serait-ce qu’un morceau de nourriture et au moins un soda. Il s’approche de ce dernier et tente de forcer la porte, mais elle est bloquée. « tarnation de merde ! Mais c’est quoi ce… Chié ! Bordel ! » Il s’énerve sur la porte, donnant un coup de poing suivi d’un coup de pied. L’équilibre est pourtant la base en art martiaux. Cela n’empêche que Marcus recule de quelques pas, évitant de justesse la chute. Exténué, il s’assied sur le rebord du trottoir, posant son jerricane et son arme à ses côtés, prenant sa tête entre ses mains. Il se sentait observé, mais ne saurait dire pourquoi. Son état ne lui permettait plus de rester en alerte.
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MessageSujet: Re: Mad Marcus   Mad Marcus EmptyDim 5 Nov 2017 - 19:56
Son poignard virevoltait dangereusement dans sa main droite pendant que le dos courbé, elle se promenait avec vigilance dans les rues de détroit. Arizona ne savait pas trop ce qu'elle recherchait aujourd'hui. Tout et rien à la fois. C'était surtout pour se changer les idées qu'elle s'aventurait dans un endroit bien plus infesté et risqué que les environs du laboratoire qui l'abritait. Rester en sécurité n'avait jamais été quelque chose qu'elle aimait particulièrement et qui lui réussissait bien. Elle avait passé la trop grande majorité de sa vie à s'emmerder et elle n'allait certainement pas laisser passer cette deuxième chance filer entre ses deux. Vivre pleinement, c'était être prête à risquer à chaque instant qu'on lui enlève, mais c'était un risque qu'elle n'avait aucun mal à courir.

Les environs étaient relativement calmes lorsqu'elle entendu des voix et le bruit caractéristique le bruit sourd de nombreux coups. Insultant silencieusement celui attirant autant l'attention de possibles rôdeurs dans leur direction, elle ne put s'empêcher de laisser sa curiosité guider ses pas. Elle n'eut qu'à contourner la bâtisse qui se dressait devant elle pour découvrir la source. Demeurant suffisamment en retrait pour bénéficier d'un minimum de discrétion, son regard ne quittait pas l'homme assis sur le trottoir. Ses mains l'empêchaient de voir correctement son visage et de savoir si elle l'avait déjà croisé quelque part, mais au vu du jerricane et de l'arme qu'il n'avait même plus en main, elle doutait qu'il soit une menace. Continuant sa contemplation un moment, elle finit par sortir de sa cachette, s'approchant prudemment de lui, les mains jamais très loin de son colt en cas de besoin.

« Dure journée ? »

Ça lui semblait être une évidence vu ce qu'il dégageait, mais elle pouvait toujours se tromper. S'immobilisant à quelques mètres de lui, profitant de l'occasion pour pouvoir réellement l'observer, Arizona était certaine de ne l'avoir encore jamais croisé dans le coin. Un nouvel arrivant ? C'était difficile à dire, mais si oui elle avait bien envie d'en découvrir d'avantage sur lui. Ils n'auraient jamais trop d'hommes de valeur chez au laboratoire et il en était peut-être un.

« Je peux t'aider ? »

Il y avait une marge énorme entre avoir besoin d'aider et vouloir être aidé. L'inconnu semblait avoir connu de bien meilleurs jours, mais elle n'était pas mère Thérésa non plus. Elle était présente pour les gens près à se faire aider, mais s'ils préféraient crever seul elle ne se sentait pas coupable de tourner les talons.

« Il vaut mieux par contre ne pas rester aussi visible... Ce coin de détroit n'est pas très sécuritaire. »
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MessageSujet: Re: Mad Marcus   Mad Marcus EmptyVen 10 Nov 2017 - 20:39
Une voix féminie extirpe Marcus de la contemplation du bitume. Lorsqu’il relève les yeux vers l’origine de cette douce mélodie, il découvre ce visage latino-américain, avec des cheveux et un regard aussi sombre que le charbon. Marus, et sa fragilité physique, esquisse malgré tout un sourire. « Oh, ça pourrait largement être pire. Un peu de frustration n’a jamais tué un homme… » dit-il en se relevant après avoir récupéré son arme pour la ranger à l’arrière de son jean. Marcus saisit son bidon à la seconde question de la jeune femme et il le lève à mi-hauteur pour le désigner de façon un peu plus évidente. « A la base je suis descendu chercher du carburant. Je suis tombé en panne sèche un peu plus haut. Mais au final, je me demande si je peux continuer à ce rythme si je n’avale pas vite un truc à manger et de quoi boire… » Il rebaisse son bidon, tremblant légèrement à cause de l’hypoglycémie cumulée à la déshydratation.

Mais très vite, la jeune femme scrutant notre héros, émet l’idée de devoir bouger. L’homme approuve d’un mouvement de tête, se redressant un peu plus, prêt à décamper. « Je veux bien, mais je ne connais pas encore assez la ville. Je viens d’arriver il y a à peine quelques heures. J’ai entendu parler de plusieurs communautés vivant à Détroit, et j’escomptais rejoindre l’une d’entre elle. Seul, je m’avance bien plus vers la mort qu’autre chose. Il n’y a qu’à voir mon état pour le comprendre… » Indiquait-il à son interlocutrice, espérant qu’elle puisse lui parler du laboratoire ou de Fort Hope.

Mais l’homme sait pertinemment qu’il n’est pas en état de se battre. Et user des flingues dans un endroit aussi peuplé serait simplement un suicide. « Il vaut sans doute mieux passer sous couverture radar. » dit-il plus pour lui que pour la demoiselle. Il s’approche d’un corps éventré et décapité, éloignant les mouches et les corbeaux qui semblent se satisfaire de ce banquet. Au vu de son état, le cadavre était mort depuis bien longtemps. Mais le niveau de viande estt encore assez important, indiquant à Marcus qu’il avait dû être tué à peine deux jours auparavant. Il s’agenouille à côté du corps et regarde une dernière fois la jeune femme. « Je sais que ça peut paraître glauque, mais je ne suis vraiment pas capable de tenir mon arme correctement… Et je pourrai avancer à mon rythme de la sorte. » Il plonge ses mains dans les entrailles et en extirpe une espèce de gelée de boyaux et de sang coagulés. Il se retient de vomir. En même temps, ce n’est pas comme s’il avait grand-chose à vomir… Il étale le tout sur son visage avec une expression de dégoût. Il en applique de même sur ses vêtements, arrachant même un morceau d’intestin pour le passer derrière son cou et le laisser pendre de part et d’autre.

Lorsqu’il se relève, il a conscience de puer. C’est l’objectif en même temps. Et si son interlocutrice n’a pas pigé pourquoi il avait fait ça, elle le comprendrait bien assez vite. Un mort s’approche sur leur côté. Marcus se relève et s’avance doucement vers lui puis s’arrête. Le rôdeur passe à côté de lui sans même le capter, continuer d’avancer d’un pas décharné vers la beauté latine.
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MessageSujet: Re: Mad Marcus   Mad Marcus EmptyLun 20 Nov 2017 - 19:35
Le regard d'Arizona ne quittait pas l'homme alors qu'il se relevait. Le jugant bien plus qu'elle ne le démontrait, elle scrutait ses actions par simple prudence, parce qu'il lui arrivait parfois d'en être capable. La prétendue policière ne voyait pas de signe de mensonge dans l'histoire qu'il lui racontait, ses paroles semblant coïncider parfaitement avec ses actions. Faisant alors quelques pas dans sa direction à son tour, plus elle l'observait et plus elle constatait qu'il était effectivement en besoin. Elle n'avait pour sa part rien apporté du Laboratoire, n'ayant pas prévu restée éloignée bien longtemps. Souhaitant poursuivre la discussion, mais refusant de rester aussi facilement repérable, elle lui avait proposé de bouger un peu ce à quoi son corps n'avait pas tardé à répondre. Ainsi, il était vraiment nouveau dans les parages ce qui n'était pas pour lui déplaire, son désir de se joindre à une communauté ajoutant à son envie d'apprendre à le connaître pour voir s'il pourrait se montrer utile pour le laboratoire, mais avant elle devait continuer de vérifier à quel point il lui semblait risqué de l'apporter avec elle.

« C'est effectivement plus judicieux de ne pas rester seul. Je suis à détroit depuis un moment, suis-moi. Il faut te trouver de quoi te substanter un peu. »

L'attendant afin de voir s'il acceptait de se faire guider, elle hocha la tête alors qu'elle l'entendait parler de discrétion. Il n'avait pas tort et elle n'avait effectivement pas l'intention de se retrouver au milieu d'une horde. Convaincue qu'il s'agissait d'une demande de sa part à laquelle elle acquiesçait simplement, elle resta surprise en le voyant s'agenouiller devant un corps en décomposition jonchant le sol. Ne pouvant se retenir de grimacer légèrement, elle le regarda faire avec une certaine forme de satisfaction. Appréciait cette première impression qu'il lui faisait, lui laissant apercevoir comment il avait fait pour survivre jusqu'ici. Arizona n'avait jamais usé d'une telle ruse pour disparaître, mais elle sue qu'il n'était pas impossible qu'en cas de besoin elle le reproduise.

« En plus, un tel costume doit te couper l'appétit.. C'est donc d'une double utilité. On va quand même être prudents. »

Arizona avait bien l'intention d'emprunter avec lui une route menant jusqu'au Laboratoire. Par contre, elle n'avait pas l'intention de le lui préciser. C'était d'ailleurs là la clé de sa stratégie afin de l'aider à se rapprocher de leur refuge pour qu'il puisse prendre du mieux, mais avoir l'occasion à chaque instant de changer d'idée s'il se révélait être une source prévisible de problèmes. Pour le moment, la seule chose qu'elle avait contre lui était qu'elle le trouait sexy... Ça augmentait fortement ses chances d'être en réalité un connard, mais vu comment son appétit était limité depuis trop longtemps, elle ne pouvait plus vraiment se fier à son ancienne faculté. Se tournant vers Marcus en entendant le bruit désagréable de la respiration de l'une de ses créatures, elle le vit l'ignorer pour ensuite s'avancer vers elle. L'attendant patiemment, elle lui planta son poignard en pleine tête une fois qu'il fut à ses côtés puis le laisser tomber contre le sol.

« Viens, allons-y... » Commençant discrètement à avancer, Arizona gardait toujours à porter de vue un endroit vers où ils pourraient filer en cas de problème. Le plus simple aurait d'ailleurs sans doute été de rester complètement silencieux, mais elle avait bien trop de questions à lui poser pour ça. « T'es seul depuis longtemps ? » Et voilà.... l'inspecteur Durden entrait en scène.


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