Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
Après trois ans et demi de bons et loyaux services, In Your Flesh passe en forum semi-privé autogéré. Les tâches administratives sont réduites au minimum, les inscriptions filtrés et les validations supprimées. Nous vous proposons plusieurs zones de RP différentes, dans lesquelles les intrigues sont gérées par les membres sur la base du volontariat et où chacun peut RP librement en suivant seulement une trame commune.
Marcus vagabonde, laissant son regard planer sur les objets sans réelle interpellation. Il a besoin d’essence. Pas d’autre chose. Son bidon pendouille au bout de son bras. Son intégration chez les bleus n’a fait que retarder cette quête de carburant. Mais très vite, il se rend compte qu’il n’est pas seul. Si seulement sa compagnie était humaine, il pourrait engager la conversation. Mais dans le genre cadavre, on était beaucoup plus proche du tas de vers ambulants que de l’embaumé propre. Et ils étaient au nombre de quatre, les bougres. Cela provoque à Marcus un soupire. Il va encore devoir reposer son bidon pour s’en charger. Il s’exécute sans plus attendre et s’approche des morts assez doucement. « Eh bien alors, mes bichons, on veut un autographe d’oncle Marcus ? » demande-t-il, avant d’envoyer son pied dans le sternum de l’un d’entre eux, le faisant tomber plus loin. Il se met en posture de combat. Lorsque le premier est à portée de main, il l’attrape et le tire par le col et appuie sur son front vers l’opposé, exerçant une force assez conséquente pour arracher le crâne du corps. Et le tout dans un bruissement de chair et d’os assez dégoûtant. Mais Marcus se retient surtout de se marrer. Il trouve fâcheux que ses mains soient déjà sales.
Au suivant. Il fait une balayette à sa seconde cible qui chute à ses pieds et claque son talon sur l’arrière du crâne. Il ajoute dans sa to-do-list qu’il doit laver ses pompes. Et de deux. Le troisième approche dangereusement. Marcus a encore assez de force et d’endurance pour les deux restants. Il fonce de toute ses forces sur le troisième, se retrouvant à califourchon sur lui. Ses pouces viennent s’enfoncer dans les orbites de son nouvel, éclatant les yeux du rôdeur. Il continue d’exercer de ses mains une pression sur la boite crânienne. En hurlant, tant l’effort était soudain, il parvient à lui écraser le crâne. Marcus se relève, en reprenant son souffle. Le dernier a eu tout le loisir de faire de même et à son rythme. Le cuisinier fait demi-tour, attrapant son bidon. Il fait de nouveau face au mort, qui, lorsqu’il est assez proche, se prend un violent coup de jerricane dans la tronche. Marcus se met à marteler à répétition le crâne de ce mort jusqu’à ce qu’il n’y a plus rien à écraser.
C’en est finit de son fan club. Il ne sera plus importuné, dorénavant. Il reprend sa route, couvert du sang et des cervelles de ses victimes, s’essuyant rapidement les mains sur son jean. Ainsi, il attirera moins l’attention des cadavres. Il finit par arriver devant ce qui semble être une ancienne file d’attente, vu la disposition des barrières encore en place. Certaines se sont envolées durant la tempête récente. Intrigué, il se rapproche du lieu. Lorsqu’il comprend ce que c’était, il s’exclame « Merde. Une convention de geeks boutonneux… Bah… Z’avez p’tete des générateurs de secours à siphonner. »
L’air chaud de l’été qui s’est bien installé sur Detroit charrie des tas d’odeurs pestilentielles qui me font regretter le froid de l’hiver. Les morts chlinguent c’est fou ! Et puis certain sont plus des dentiers rampants au sol que des moisis capables de nous suivre. Est-ce qu’à un moment on pourrait espérer qu’ils soient si pourris que l’on pourrait enfin entrevoir une vrai fin « naturelle » à ces choses?
Ça ne fait que deux ans et pourtant j’ai l’impression que ça fait des dizaines d’années que je me débats dans ce tas d’immondismes qu’est ma survie. En fait je n’ai l’impression de ne jamais avoir fait que ça depuis que je suis né. J’ai peut-être eu une pause avec Logan quelque temps sur Burlington, mais pause si chèrement payé et pour, finalement, retourner dans cette situation de merde où on n’est jamais sûr de voir venir le lendemain.
Mais ce qui me fait vraiment peur, ce ne sont pas les morts, c’est les vivants, enfin, surtout un vivant : mon vieux, avec qui je joue une partie de cachecache morbide et violente. C’est presque un jeu de piste en fait. J’essaye de me convaincre que c’est moi qui le traque mais, au fond, j’ai bien un doute.
D’ailleurs, qu’est ce qui va se passer quand je l’aurais trouvé ? Je suis quasiment certain de ne pas faire le poids. Ce contentera t’il de moi pour laisser Logan et Fort Hope tranquilles ? Va-t-il laisser le petit garçon qu’il retient filer ? Il y a tellement de questions qui me torturent et qui me poussent a sortir inlassablement à sa recherche.
L’arrivée des gosses à la maison a joué aussi. J’ai beau ronchonner, je sais que je suis en train de m’attacher à cette colonie de vacances qui a envahie ma maison. L’idée qu’ils soient aussi en danger juste parce que je les aide me fout encore plus la pression. Il faut absolument que je me retrouve avant que ça ne soit lui qui trouve d’autres victimes. Ma traque me mène vers ce qui semble être une ancienne convention de bd. Le truc que j’aurais adoré connaitre en vrai, enfin, quand ça avait lieu et que c’était pas des moisies déguisés en Avengers qui trainaient dans les parages. Il y en a quand même un sacré paquet.
Même si ca a un côté comique de voir la version moribonde de superman, je n’oublie pas la mort atroce que les moisis savent réserver aux vivants. Je cherche n’importe quoi qui pourrait me faire dire que le vieux est passé ici quand mes yeux se pose sur ce qui a tout l’air d’une forme de vie. Il y a des corps de mort achevé pas loin de lui, j’en déduis qu’il sait se demerder, comme presque tous les gens qui ont survécu jusque-là. Sauf que je suis pas sur qu’il a vu le paquet qui traine pas loin. Un pet de travers et c’est la horde qui nous passe dessus pire que des fans de Justin Bieber a l’annonce de l’apparition de leur Idole. Je m’approche tout en gardant une distance prudente et l’arme à la main, mué par ce tarnation d’instinct de merde qui me pousse encore et toujours a aller faire des trucs débiles.
« Hey, je sais pas qui vous êtes mais a votre place je ne trainerais pas ici, à moins d’avoir envie de savoir qui sont les moisis les plus rapide entre les costumés en DC comic et les Marvel »
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Sujet: Re: Zombeeks stikes back. Ven 10 Nov 2017 - 20:40
L’homme peine à distinguer correctement le contenu de l’endroit, qu’une voix l’extirpe de sa contemplation silencieuse. Bien sûr, il se retourne et fait volte-face avec Isha. Il le connait, ce petit. Bien plus qu’on ne pourrait le croire. Mais ce dernier, reconnaîtrait-il notre cher Marcus ? Des années séparaient leur dernière rencontre. Et la haine de Isha envers son père l’aveuglait pas mal en ce temps. Pourtant Marcus avait -grâce à son réseau- su garder un œil sur le jeune homme. Et ce, à l’insu de Joshua. Parfois, il vaut mieux garder certaines informations pour soit. Surtout lorsque les sources ne présagent rien de bon. Il valait mieux pour Marcus de ne pas affirmer son lien avec Joshua autant que faire se peut. Et s’il ne le reconnaissait pas, tant mieux pour l’homme du labo. Ce serait toujours ça de gagné pour sa couverture. Il lui faut cependant répondre à la phrase du petit, sinon il éveillerait ses soupçons et ainsi son animosité. Et qui dit animosité, dit difficulté à préserver une apparence digne de ce nom. « Quoi ? Comment ça ? Y’a vraiment des super-héros là-dedans ? Mais il y a eu quoi ? Désolé, je ne suis pas vraiment du coin et Détroit n’était pas ma tasse de thé avant tout ça. » Il jette un dernier coup d’œil vers l’intérieur, pour essayer de voir un zombac costumé, mais rien, kedal, nada, walou. Il fait bien trop sombre dans ce genre d’endroits usuellement éclairés au néon, ce faisant, couvrant plus de surfaces.
Marcus se tourne de nouveau vers le jeune Cornwell. « Je cherchais juste un peu d’essence… Mais on dirait bien que je ne suis pas au bon endroit pour ça. J’ai une tire qui m’attends à quelques rues d’ici. Je ne compte pas la laisser pourrir sur place. Tu ne sais pas où je pourrais trouver de quoi remplir ça ? » Demande-t-il, levant son bidon à mi-hauteur. Ce dernier dégouline encore de la cervelle de mort mêlé au sang. Le spectacle devait être soit drôle, soit dégoûtant. Sans doute un peu des deux. Il n’attend guère la réponse du jeune homme pour laisser le jerricane pendouiller de nouveau au bout de son bras.
Mais la conversation semble bien trop vite toucher à sa fin. Une horde de morts vivants trop conséquente pour deux hommes, dont un armé de son bidon, s’approche dans une allure assez vive. Marcus lâche un « tarnation de merde de chié de con ! Faut pas qu’on reste là, gamin ! » Il ne réfléchit pas et brise d’un coup de coude le double-vitrage de la porte situé juste à côté de lui. Fort heureusement, ce dernier était déjà pas mal foutu. Cela lui permet d’accéder au loquet de la déverrouiller. Il la repousse avec difficulté, repoussant un rôdeur allongé de tout son long contre l’entrée. D’un coup de talon, Marcus lui éclate le crâne, et une fois Isha à l’intérieur, il repousse la porte et le cadavre. « Faut qu’on mette un truc devant et vite. Sinon, ces foutus cadavres vont se faire un encas de nous. Trouve quelque chose, je vais surveiller qu’ils n’entrent pas. Mais surtout, fait vite, gamin. »
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