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Une année en Égypte. (2012 à 2013)

Me revoilà sur les traces de mes parents. Dans le pays où je suis née, endroit où j’ai grandi pendant quelques années avant de repartir vivre en France à cause de la situation plutôt dangereuse que représenter ce pays avec une guerre civile. J’avais toujours rêvé de revenir un jour dans ce pays qui a été le mien pendant dix ans. Certes j’aurais aimé revenir avec mes parents, surtout avec mon père mais, ils sont à présent un peu trop vieux pour repartir à l’aventure. Ma mère a été bibliothécaire dans la ville du Caire et mon père était un explorateur qui bosse à cette époque sur le mystère des pyramide et tombeau. Je crois que c’est grâce à eux que j’ai eu ce don pour l’écriture et une imagination débordante. Enfin bref, si je suis là à présent c’est tout simplement pour mon deuxième roman. Encore une fois, je pars sur une idée de roman historique. J’ai besoin de me m’imprégner des lieux pour pouvoir écrire, donc revenir dans ce pays était tout à fait normale pour moi. J’ai donc trouvé un guide touriste sur place et avec les indications de mon père, j’avais programmé ma visite de certains lieux en avance.

Partir à l’aventure de cette manière était vraiment une première pour moi. En général, mes aventures s’arrêter à travers des livres, des films ou même des jeux vidéo que je possédais à Paris. Enfin, je ne me suis pas vraiment attendue à me faire dépouiller par l’homme qui me serveur de guide en plein milieu du désert. Je n’avais plus rien mise à part un sac avec mon passeport, une bouteille d’eau avec un cahier, un appareil photo et des stylos. Je crois que j’ai eu la plus grande peur de ma vie à ce moment, jamais j’aurais cru me retrouver errantes entre des dunes de sable qui n’a pas de fin. J’ai marché pendant un peu plus d’une journée. La fatigue était plus que présente et dans ma bouteille d’eau, il ne restait plus grand-chose. J’ai cru un moment que j’allais mourir dans ce désert lorsqu’un homme est arrivé avec son chameau. Heureusement pour moi, je savais parler en arabe et j’ai pu lui expliquer mes malheurs même si je doute que j’ai dû être très bien compréhensible. C’est ainsi que j’ai fait la rencontre de Shaï. Il m’a ramené chez lui dans un petit village perdu au milieu du désert. Lui et sa famille ont pris soin de moi, ils m’ont laissé du temps pour que je puisse me rétablir.

Une fois que j’eus repris mes esprits, je viens à expliquer à la famille qui a eu la gentillesse de m’accueillir chez eux, le pourquoi je me suis retrouvée en difficulté en plein milieu du désert. Au final, Shaï ne m’avait pas trouvé très loin du village. Celui-ci a finalement décidé de me faire visiter les lieux que j’avais en tête mais, il m’a aussi fait visiter des endroits où ne peut de personne on accède. Je me suis beaucoup attaché à cet homme mais, aussi à sa famille. Des personnes vraiment formidables. J’ai visité des anciennes villes détruites par le temps, des pyramides, des tombeaux. Il m’a fait traverser le Nil avec un bateau de fortune. Nous avons eu aussi notre dose d’ennuyer mais, bizarrement avec lui je me sentais en sécurité. Je lui ai rapidement fais confiance. À être toujours en compagnie de Shaï, nous a beaucoup rapprocher, il est devenu un très bon ami. Une fois les visites terminées, je suis repartie au Caire pour faire quelques recherches dans la grande bibliothèque de la ville. Une fois que j’avais toutes les informations importantes pour mon nouveau livre, je suis repartie en France avec l’aide de mes parents. J’ai fini mon livre qui a été éditer quelques mois après.

2013, aller-retour en Égypte.

Je suis revenue dans ce petit village à deux reprises. J’avais ce besoin de voir Shaï et sa famille puis, je crois que même si mon corps était à Paris, mon cœur était en Égypte. Shaï est venue me rendre visite en France aussi mais, j’avoue que je préféré me déplacer chez lui. Mes parents ont toujours très apprécié cet homme. Ma mère m’a même fait comprendre qu’entre nous s’était peut-être plus qu’une simple amitié. Je dois avouer que j’avais du mal à réaliser car je n’avais jamais connu d’homme avant lui. Enfin, j’ai toujours passé pour la bonne amie et rien de plus. En plus, à cette époque Shaï avait une femme dans sa vie qu’il aurait dû épouser. Je suis revenue pour la dernière fois en Égypte avant de prendre mon envol pour l’État du Maine aux USA. J’ai passé quelques jours dans la ville du Caire en compagnie de mon ami, nous sommes parti une nouvelle fois à l’aventure car il voulait me montrer les vestiges d’un ancien temple au bord du Nil dans le désert. Je l’ai suivi comme à mes habitudes et une fois sur place, nous avons visité et il m’a fait grimper sur ce qui ressemblait à une mini-pyramide pour regarder le coucher de soleil sur le Nil. Cet endroit était magnifique, nous avons un peu discuté de nos vies, de nos projets mais, ce que ma mère m’avait dit me hanter. J’ai fini par lui demander simplement : « Et toi, tu es prêt à l’épouser . Je serais bien venue mais, … Enfin, je ne suis pas sûre que je sois vraiment la mieux placer pour vous accorder mon souhait de bonheur. Puis, je ne serais plus qu’à quelques heures vol. » J’avais terminé sur un léger rire. Mais, je n’ai pas eu de réponse de Shaï dans l’immédiat. Je viens à poser ma tête sur son épaule en fermant les yeux. Profitons de ces derniers moments passés avec lui. Sauf que ce n’était en aucun cas le dernier, c’était seulement le début d’une nouvelle histoire. Je finis par l’embrasser et nous avons fini la nuit ensemble. Il a été le premier.

Etat du Maine, USA 2014.

Je me suis installée dans une petite ville du Maine. Je suis venue ici pour m’inspirer de l’état qu’à vue naître Stephen King. Mon auteur préféré. J’avais envie de faire un roman à nouveau d’époque mais, dans l’esprit de mon grand maître de littérature. Ce n’était pas rare que je prenne des nouvelles de ma famille comme de Shaï. D’ailleurs, celui-ci décida de venir dans ma petite ville pour me faire une surprise pour mon anniversaire. Il est arrivé le premier août et il aurait dû repartir le mois d’après maïs, l’épidémie l’a coincé comme moi dans ce pays. Au début, nous avons eu du mal à comprendre ce qui était en train de se passer. Nous sommes restés tranquillement dans le petit village qui était à la frontière de l’État de New York. Tout c’est passer à une vitesse folle et encore une fois, Shaï fut présent pour prendre soin de moi et me protéger. Le premier rôdeur que nous avons croisé était dans le jardin de la petite maison que je louais. Ce fut Shaï qui le tua avec du mal avant de comprendre qu’il fallait frapper le crâne. Nous sommes restés pendant deux mois dans notre cocon puis nous avons décidé de partir pour trouver un groupe de survivants ou un truc du genre.

Dans un premier temps nous sommes parti en direction de Toronto. Nous ne sommes jamais restées bien longtemps au même endroit. Nous avons traversé New York, où nous avons pris résidence dans l’un des plus grands musées de la ville puis nous avons rejoint quelques mois après la ville du Niagara Fall. Puis pour finir nous sommes arrivés en septembre 2015 à Toronto. Nous avons fait la rencontre d’un petit groupe de survivants qui vivaient sur le lac dans un bateau. Celui-ci voulait naviguer sur le lac pour rejoindre le Michigan, Detroit. Visiblement, cette petite famille comptait rejoindre le reste de leur proche. Nous avons fini par accepter de les rejoindre, après tout c’était de plus en plus dur de survire qu’à deux.

Sur le lac, nous continuons à tenter de survivre car même si les morts n’étaient pas la principale menace… Les hommes étaient tout de même présents et sans compter les conditions météorologiques. Nous avons dû affronter des situations dignes d’un film ou même d’un jeu vidéo. Nous étions tout de même parti à six personnes de Toronto et nous sommes arrivés le 8 mars 2016 à Detroit à trois personnes. Nous avons croisé des hommes qui ont ôté la vie à deux personnes du groupe pour tenter de récupérer notre navire qui était assez confortable. Et la dernière personne, nous l’avons perdue lors d’un arrêt de quelques jours en décembre 2015 dans une petite ville. Une horde de rôdeur est tombé sur nous… Avec Shaï et le vieil homme, nous avons réussi à prendre refuge dans une maison mais, ce ne fut pas le cas pour son fils.

Nous voilà à présent à Detroit au niveau de la grosse pointe Farm, l’homme a accosté dans le port. Et depuis nous vivons dans ce navire avec Shaï.


   

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