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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 La neige est le prix de leur liberté
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MessageSujet: La neige est le prix de leur liberté   La neige est le prix de leur liberté EmptyJeu 3 Mar 2016 - 13:17
Un toit sur la tête
L'hiver est connu pour être froid dans la région de Détroit. Il n'est pas rare de passer les fêtes de fin d'année sous le voile blanc de l'hiver. Un paysage féerique où les arbres se couvrent de neige, laissant attendre ce fameux personnage en rouge qu'est le Père Noël. Mais la période des fêtes est maintenant passée et le mois de Février apporte avec lui son lot de problème. C'est l'une des périodes les plus froides de l'année dans le Michigan et il ne faut pas grand chose pour que la neige tombe encore et toujours, recouvrant le monde, l'engloutissant sous sa beauté froide et glacée.

Trois jours maintenant que la neige tombe de façon perpétuelle, les flocons s'empilent les un sur les autres, encore et encore, faisant monter le niveau de celle ci, ralentissant les mouvements, frigorifiant les membres, mais ralentissant également les morts les plus anciens, gelant leur membres dénués de vie, en empêchant même certain de se mouvoir. Prenez donc garde à la neige qui recouvre ces corps encore vivants, prêt à vous mordre à la moindre occasion !

Mais la vraie question à se poser est de savoir quand cette neige cessera de tomber. On ne voit plus à cinq mètres devant soit, le froid s'insinue dans les membres et dans l'âme, le hurlement du vent cache les gémissements plaintif des morts, cela pourrait bien être l'une des pire tempête de neige que la région ait connu et pour cause.

Le toit de l’hôtel a fini de s'effondrer sous le poids de la neige, laissant entrer le froid dans le bâtiment, mais libérant également plusieurs morts jusque là enfermés dans les chambres du deuxième étage. Il est à la charge des survivants de s'occuper du Room service et nettoyer les chambres. Mais attention,vous êtes pris par surprise par cette sortie impromptue de vos colocataires!

Nombres de rôdeurs tirés au dès : 27
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MessageSujet: Re: La neige est le prix de leur liberté   La neige est le prix de leur liberté EmptyDim 20 Mar 2016 - 23:51
Trois jours que la neige tombait, ça voulait aussi dire trois jours où je resterais bien confortablement dans l'hôtel. Déjà que je ne sortais pas beaucoup, voir très rarement! Ça ne changeait pas grand-chose à mes habitudes en fait. Vu le froid extérieur, je devais bien me couvrir même en restant à l'intérieur. La neige et le vent ne me dérangeaient pas, mais le froid parvenir à franchir les murs et cloisons, faisant planer une température plus basse que la normale. Je portais donc plus d'une épaisseur, afin de me garder les membres au chaud. En ce jour, j'étais en train d'enfiler une veste chaude afin de m'y enfouir les mains avant d'aller me balader dans l'hôtel, voir s'il y avait des nouveautés, des gens de retour ou bien d'autres qui s’apprêterait à partir tenter une expédition. Je posais à peine le pied à l'extérieur de ma chambre (en fait, je ne sais même pas si on pouvait dire que j'étais sortie de la chambre!) lorsque j'entendis un grand fracas en même temps que le sol ainsi que les murs semblèrent vibrer. Quelque chose de pas normal venait de se produire. Ce n'était pas le bruit d'une explosion. Quelque chose avait céder par contre. Je regardai vers le bout du corridor et c'est là que j'en fis quelques-uns, des Infectés. Ceux qui nous grognaient au-dessus de la tête depuis mon arrivé à l'hôtel se trouvait désormais au premier étage. La poussière dans l'air autour des Infectés me fit comprendre que le toit devait avoir céder et qu'en s'effondrant, il avait laisser une porte d'entrée aux Infectés. Je restai figeai l'espace d'une seconde, réalisant l'horreur de la situation. Puis, un cri s'échappa de ma gorge, un cri d'alarme. Y avait-il encore des gens dans leur chambre? Mon cri les sortirait de là, sinon tant pis pour eux. Je pris mes jambes à mon coup, dévalant les marches et arrivant dans le restaurant où se trouvait quelques personnes.

- Ils sont là! Les infectés sont au premier!

J'étais complètement paniquée, je les avertissais du danger, mais je n'avais nullement l'intention de remonter là haut pour le combat. Je n'avais pas d'arme après tout!
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MessageSujet: Re: La neige est le prix de leur liberté   La neige est le prix de leur liberté EmptyMar 22 Mar 2016 - 18:46

J'enfilais mes affaires, sortant de la douche, les cheveux légèrement mouillés. Je sortais de la salle de bain. Descend l'escalier. Je m'asseyais à une table, soufflant un moment. J'avais plutôt froid. J'en avais marre d'avoir froid. Est-ce qu'on allait enfin sortir de cet hiver ? Je me serrais dans mon pull tentant de me réchauffer du mieux que je le pouvais. Je croisais mes jambes, prenant un livre dans un coin, dans l'espoir de me distraire. Dracula de, un classique . Je ne l'avais jamais lu, trop long, pas assez de temps et j'en avais déjà entendu parler. L'idée de connaître enfin cette histoire célèbre me rendait quelque peu triste. Il avait fallu un désastre humain pour que je puisse avoir le temps de lire.
Soudainement j'entendis un bruit, je lâchais mon bouquin. Qu'est-ce qui se passait ? On nous attaquait ? Delta avait encore fait des siennes ? Non, à mieux entendre c'était le cri d'Elsa.Elle nous prévenait de la présence de ces cadavres ambulants.

« Elsa, calme-toi ! »

Bon c'est sûr que c'était facile à dire, moins facile à faire. C'était la panique, un danger grave ! Là, nous étions envahiset nous n'étions même pas préparés ! Personne ne devait l'être. Et ce froid encore plus soudain !

« Armes-toi, les gens d'en haut ont dû t'entendre, ils doivent certainement s'armer. Et nous aussi ! Prend une chaise si tu as laissé ton arme en haut, tu pourras les repousser.  Est-ce que tu as eut le temps de savoir combien ils étaient ?»

Devait-on justement barrer l'escalier avec les chaises et les tables que nous disposions ? On pouvait les stopper dans l'escalier les les tuer plus facilement. Sauf que s'ils étaient plus nombreux que nous, nous serions rapidement dépassés par la situation. Quoique, si on les attirait en bas, ils pouvaient tomber, et certains d'entre eux, étant sûrement dans un état très avancé de décomposition, seraient facilement démembrés ou du moins hors d'état de nuire. Ce pouvait être une solution, mais quelque peu dégoûtante, on aurait le droit de nettoyer l'endroit de fond en comble et vivre avec une odeur de cadavre pendant un bon moment. Enfin, ça c'était si on arrivait à s'en sortir !

Oh mon dieu, Ruth où était-elle ? Si elle n'avait pas vu Elsa elle ne devait pas être au courant de la situation. Elle pouvait facilement se retrouver piéger ! Elle était enceinte en plus, c'était génial ! Et Edith avec qui se trouvait-elle ? Pouvait-elle se faire protéger par quelqu'un ? J'espérais qu'elle était dans une chambre, dormant paisiblement. Est-ce qu'elle avait fermé sa porte ? Et eux, pouvaient-ils ouvrir la porte ? D'après mon expérience non. Mais il y avait toujours des exceptions ! Je prenais une chaise me me plaçant vers l'escalier.

[
color=#ff6600]« -On essaye de savoir qui est en bas et on tente de s'organiser ! »[/color]
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MessageSujet: Re: La neige est le prix de leur liberté   La neige est le prix de leur liberté EmptyMer 23 Mar 2016 - 12:40
J'étais tranquillement installée dans ma chambre, toujours en train de la ranger pour essayer de m'y retrouver. Je n'avais que très peu d'affaires, mais j'essayais de leur trouver une disposition optimale afin de pouvoir observer partout en même temps. Être sourd exige de l'organisation en ce bas monde. Je sentit un coup me frapper la peau du ventre. Et c'est partit, il est réveillé… Mon bébé n'avait eu de cesse de se développer depuis que j’étais arrivé dans l’hôtel. Mon ventre avait commencé à s'arrondir, ne laissant plus planer le moindre doute à mon sujet. Je me pelotonnait sous mes couvertures, essayant désespérément de me réchauffer. Le froid était le principal problème de cet hôtel, et j'avais peur que cela puisse avoir des conséquences sur la santé de mon enfant.

De nombreuses question se bousculaient dans ma tête, maintenant que j'avais le temps d'y réfléchir et la possibilité de survivre encore un certain temps. Est-ce-que j'allais pouvoir accoucher ? Est-ce-qu'il entendrait ? Ce serai une fille ? Un garçon ? Je ne trouvais pas les réponses, mais ça avait la plupart du temps le mérite de m'occuper un peu. Mes réflexions furent interrompu par Edith, qui entrait dans ma chambre, l'air paniqué. Elle articula quelque chose, mais en paniquant. Je ne comprenait pas un traître mot de ce qu'elle racontait. J'avais pourtant expliqué à tout l'hôtel que je ne comprenait les choses que quand on me les disait posément. Je dois vraiment trouver quelqu'un qui signe…

« Edith, je ne comprend rien quand tu panique. »

Elle articula, plus calmement cette fois, que Elsa venait de crier que le toit c'était effondré et qu'il y avait des zombies. Mon sang se glaça dans mes veines. Il ne manquait vraiment plus que ça. Lors d'un combat, Edith et moi même serions inutiles. Ne restait plus qu'à nous barricader dans la chambre en priant pour que tout se passe bien.

« On va rester là le temps que quelqu'un vienne nous chercher, on va essayer de ne pas faire de bruits, au cas où. »


Edith hocha la tête, et s’assit sur mon lit. Je pris mon couteau et me mit face à la porte, au cas où. Le bébé avait dû sentir le stress m'atteindre, car je le sentait se recroqueviller dans un coin. Je commença à prier en silence, espérant que tout ce passerait bien.
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MessageSujet: Re: La neige est le prix de leur liberté   La neige est le prix de leur liberté EmptyMer 23 Mar 2016 - 20:00

Charlie était allongée sur un des deux lits de sa chambre d'hôtel. Emmitouflée dans la couverture pour se protéger du froid qui avait envahis les lieux, elle lisait encore et toujours son roman préféré, discutant de temps à autre avec Santana. La neige ayant remplie le paysage à l'extérieur, la vie à l'hôtel était plutôt calme ces jours-ci. Il était difficile de sortir pour les missions de ravitaillement et c'est pourquoi la plupart restait au "chaud". Tous espéraient que ce serait bientôt terminé ou que ça se calmerait pour pouvoir chercher de la nourriture. Les vivres allaient bientôt manquaient à ce train là.
Soudain, un énorme fracas se fit entendre au dessus de leurs têtes et Charlie échangea un regard inquiet avec Santana. Elle se leva mais avant même qu'elle puisse rejoindre la porte, elle entendit un cri qui déchira l'air et lui glaça le sang. La même voix qui avait poussé le cri avertit que les infectés étaient au premier étage. Charlie laissa échapper un juron en français et ouvrit la porte doucement pour vérifier les dires. Elle la referma aussitôt en apercevant des morts à quelques mètres de la porte. Le dos contre la porte elle croisa le regard de sa colocataire et lui chuchota :
- Ils sont là! Les affamés sont juste derrière.
Elle verrouilla la porte et s'empara de ses armes : son piolet, son poignard et l'arme à feu dont elle ignorait le fonctionnement. Elle se tourna à nouveau vers Santana.
- Qu'est-ce qu'on fait? demanda-t-elle à Santana, la voix paniquée. Ils sont trop près, on arrivera jamais en bas sans se faire avoir. Ils sont une vingtaine, voir trentaine je ne suis pas sûre, on pourra pas se défendre contre tous.
Charlie ne voyait pas ce qu'elles pouvaient faire à part attendre. Et si les infectés arrivaient à défoncer la porte? Et même s'ils n'y arrivaient pas, si elles restaient coincées, elles le seraient pour pas mal de temps. Elles pourraient éventuellement s'enfuir par la fenêtre mais il fallait pouvoir se réceptionner sur un étage. Charlie s'en sentait capable, d'autant que la neige amortirait sa chute mais elle ignorait si sa colocataire pourrait faire de même. Pourtant ça ne l'enchantait pas, se retrouver dans toute cette neige qui les frigorifierait. Non, ce n'était pas un bon plan. Ce devait juste être un plan de secours. Elles devaient attendre ou se défendre. Charlie se demandait si les autres arriveraient à les abattre. Ils étaient nombreux et dans un petit couloir, difficile de tenir à plusieurs pour fracasser des crânes. Il devait bien y avoir un moyen de se défendre.
- Et si... commença-t-elle en réfléchissant. Et si on les laissait entrer un par un? L'une s'occupe de la porte et l'autre de tuer?
Elle réfléchit encore et leva les yeux aux ciels. C'était impossible et une c'était une idée stupide qui les mettrait en danger.
- Oublie, c'est totalement stupide.
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MessageSujet: Re: La neige est le prix de leur liberté   La neige est le prix de leur liberté EmptyMer 23 Mar 2016 - 21:03
Santana était posée tranquillement sur son lit. La température ne cessait de diminuer à mesure que le temps passait, ce qui l'obligeait à rester cachée sous la couette de son lit pour éviter d'avoir trop froid. Elle n'était pourtant pas le genre de personne à craindre le froid habituellement, mais cette saison était tout bonnement invivable. La preuve en était que toutes les personnes logeant à la Sierra Station avaient aussi décidé de ne pas quitter l'hôtel pour le moment.
Ainsi, Santa' était-elle posée tranquillement sur le lit, se réchauffant comme elle pouvait, avec sa colocataire, la belle Charlie. La brunette lisait son livre, Harry Potter. Quand elle avait remarqué pour la première fois le titre de son roman, Santana n'avait pas pu s'empêcher de rire. Elle avait toujours adoré les tomes de J.K Rowling, Le Prisonnier d'Azkaban était même son préféré, mais elle ne se serait jamais vu le lire par un temps apocalyptique pareil. Charlie était pleine de surprise et Santana aimait bien ce petit côté quelque peu enfantin chez elle.

Santana réfléchissait donc sur ce sujet, quand un cri strident déchira l'air. Alarmée, elle rejeta les couvertures et se redressa sur son lit, tandis que Charlie rejetait son livre au loin et la regardait d'un air apeuré. Elle vit sa colocataire se lever pour mesurer l'ampleur de la gravité de la situation, puisque d'après la voix qui avait poussé le cri les rôdeurs avaient envahi le premier étage de l'hôtel.
En apercevant la mine déconfite de Charlie, Santana compris que ce n'était pas bon et elle se leva aussitôt, prête à en découdre. Le mot lâché en français par Charlie l'intrigua, et Santana la regarda avec surprise. Elle se dit qu'elle devrait lui en demander la signification, mais devina que ce n'était pas le moment idéal pour demander une traduction.

- Calme-toi, ma belle. On va régler ça. Surtout ne paniquons pas. Ce genre de situation avec un étage bourré de choses comme ça, ça devait bien arriver un jour.


Santana se tut, se rendant compte que sa réflexion n'aidait pas du tout à améliorer la situation. S'avançant à son tour, elle répéta le mouvement de Charlie et entrouvrit la porte pour voir par elle-même à quel point les infectés étaient proches de leur chambre. Refermant aussitôt la porte, elle s'adossa contre cette dernière et essaya de réfléchir à une solution.

- Merde. Merde de merde de merde. *Santana capta le regard de sa colocataire vers la fenêtre*. Aucune fuite possible. Même si on se briserait rien par chance en sautant de notre fenêtre, on risquerait de mourir de froid avant de pouvoir rentrer à nouveau.


Santana réfléchissait toujours. Elle avait bien une idée mais c'était suicidaire. Courir rejoindre les autres dans le bas de l'hôtel et barricader l'étage ne les amènerait à pas grand chose, si ce n'est à une mort certaine. Ou bien à la mort des gens prisonniers de l'étage, car il y en avait sûrement d'autres dans leur situation. La brune commençait à serrer les dents lorsque Charlie émit une idée brillante. Affichant un sourire carnassier, Santana se saisit de son moorhaus.

- Jesus, tu es un génie Charlie ! C'est exactement ce que nous allons faire. *Elle la regarda de haut en bas en fronçant les sourcils.* Bon, je vais être celle qui va maintenir la porte. Et toi, avec ton ... ton piolet tu vas arracher la tête à ces fumiers d'affamés ! Et avec un peu de chance, d'autres survivants vont nous rejoindre entre temps pour en tuer quelques uns. T'es prête ?

En disant ça, Santana entrouvrait déjà la porte de chambre et émit un petit sifflement pour attirer les infectés.
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MessageSujet: Re: La neige est le prix de leur liberté   La neige est le prix de leur liberté EmptyJeu 24 Mar 2016 - 19:53

Dernière édition par Rebecca Lindgren le Dim 3 Avr 2016 - 23:28, édité 1 fois
Le blanc recouvrant la ville, qu'elle pouvait apercevoir par la fenêtre de sa chambre, cela ne la dépaysait pas, elle avait l'habitude de ce genre de climat, et cela lui faisait du bien de se remémorer les paysages de son pays qu'elle ne reverrait probablement jamais. La suédoise serait bien sortie profiter un peu de ce temps idyllique, de plus, les Odödas seraient certainement très sensible au froid ambiant, n"étant pas très mobile par habitude et ne produisant plus de chaleur, ce n'était certainement pas bon pour eux et tant mieux.
Décidée, elle descendit finalement pour aller finalement dehors, juste devant l'hôtel contempler un peu ce que la nature était capable d'offrir comme paysage, et avec les évènements récents ce qu'elle pourrait offrir encore, sans être détruite par l'homme, chose pour laquelle elle s'était battue tant d'année, finalement, dame nature n'aura pas eu besoin d'elle, mais finalement ses compétences récentes en agriculture urbaine pourrait être très utile dans un futur proche, surtout à détroit.

Entendant un grand craquement provenant de l'hôtel ainsi que du mouvement à l'intérieur, Rebecca écourta sa contemplation du paysage afin de se mettre au courant de ce qu'il se passait. Visiblement les choses s'étaient compliquées, près des escaliers elle pouvait apercevoir Elsa et Mathilde.

- Qu'est ce qui s'est passé ? C'était quoi ce bruit ?demanda-t-elle sans vraiment s'inquiéter, avant qu'on ne lui fasse un bref résumé de la situation.
N'ayant bien entendu pas oublié son Glock, elle n'avait à par ça que son couteau à portée de main, il devrait certainement il y en avoir d'autre dans la cuisine. Comment gérer la situation ? Rebecca n'avait pas l'âme d'un leader et ne voulait pas vraiment prendre d'initiative, mais il fallait agir vite et ne pas perdre de temps surtout qu'il y avait encore des gens en haut, et elle ne savait pas combien il y en avait...

-Si ils ne sont pas trop nombreux on devrait pouvoir les gérer avec les couteaux utilisables en cuisine, il devrait y avoir des moyens de se défendre dans la réserve... Si on reste en nombre, groupées comme un blocus, on devrait pouvoir les gérer facilement si on s'y prends bien...
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MessageSujet: Re: La neige est le prix de leur liberté   La neige est le prix de leur liberté EmptyVen 25 Mar 2016 - 20:39
Ils sont tous là! Sami, Lucas et Charlee, on est sur scène et la foule est en délire ! Ils hurlent mon nom et agitent des pancartes en mon honneur! Un solo de batterie, Charlee au micro, je me lève et cours sur la scène pour me jeter dans la foule et... c'est le réveil brutal. J’entends un cri venir du couloir qui me lève en sursaut. Je lâche un long soupir, blasé et me roule encore dans mes couvertures pour me tenir au chaud, mais elle crie encore dans le couloir.

-Ils sont là!.

Je ne sais pas de qui elle parle mais j'espère qu'elle a une bonne raison de me réveiller ! De mauvais poils, je me lève à contrecœur en boxer avec une couverture sur les épaules en me dirigeant vers la porte et en grommelant à quel point ça me fait chier de devoir me lever. La main sur la poignée et l'autre tirant sur le caleçon j'ouvre la porte en trombe et passe la tête par la porte, prêt à gueuler à mon tour, ils savent pourtant que je n'aime pas qu'on me réveils!

-Mais tu vas la fermer ta... Oh merde. 


Je n'ai vraiment le temps de terminer ma phrase que je vois une horde de rôdeur couvert de neige dans le couloir et sens une légère brise se glisser sous ma couverture, provenant du plafond qui lui aussi s'est effondré. Évidemment, aillant eu la bonne idée de hurler, certain se sont tournés vers moi, d'autre allant vers un sifflement dans le couloir. Ne sachant pas trop quoi faire, je ferme juste doucement la porte et va chercher ma batte sous mon lit. Ce n'est pas encore aujourd'hui que je ferai un bonhomme de neige. Je m'en saisis et attend derrière la porte, prêt à l'ouvrir au premier bruit pour envoyer mon arme à la figure d'un zombie. Évidemment, maintenant que j'ai attiré l'attention, autant y aller jusqu'au bout et me remet à crier.

-Je vais vous sauver les filles ! Bougez pas !

Il faudrait déjà que je me sauve moi-même, mais bon, ce ne sont que des zombies après tout. Rien de grave pour moi. Au pire je devrais prendre une douche et avec la neige, on ne risque plus de manquer d'eau. Je repose donc ma main sur la poignée et saisie fermement ma batte de l'autre main, dans quelques secondes ils seront là... Si je les laisse entrer je suis foutu. Bon, dans trois secondes, j'ouvre la porte et je donne de grands coups de batte devant moi pour balayer tout ce qui passe le châssis de cette porte. Trois... Deux... Un...
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MessageSujet: Re: La neige est le prix de leur liberté   La neige est le prix de leur liberté EmptyLun 28 Mar 2016 - 21:36
Et une voilà, une journée dans ce froid hivernale en plus.
Vachement pratique pour un motard que de ne pas pouvoir démarrer a cause du froid. Cale avait donc opté pour une réparation de sa bécane, elle qui supportait si mal ce froid. Sa fille l'accompagnait, en effet, il fallait bien que la gamine puisse apprendre à se servir d'outils, réparer une bécane, et surtout par ces temps, c'est un luxe non négligeable.
   
   - Et donc, la, tu as juste a revisser et c'est bon normalement.

Des fois, être mécanicien  ça a du bon ! Cale finissait de réparer sa bécane, en prenant bien soin de tout montrer a sa fille. Après tout, elle savait déjà manier une arme et conduire, reste plus qu'à savoir réparer des caisses et c'est une copie de son père ! Même si en soi, je ne sais pas vraiment si c'est une bonne chose...

Un gros fracas venait de surgir. Machinalement le Walker se releva et porte sa main a sa ceinture. Son colt 1911 y était bien présent. Son regard se posait sur sa fille. S'il le voulait, il pouvait tous les abandonner et partir avec sa bécane, juste en sauvant sa fille. L'espace d'une seconde, cela lui semblait être un bon plan. Mais Cale avait appris a apprécier les personnes de cet Hotel, c'était un endroit conviviale, et facilement défendable, ce serait stupide de tout perdre. Et a plusieurs, ils étaient plus en sécurité. Il donna les clés de la bécane a sa fille et, avant de partir vers le bruit, lui dis ces derniers mots :

  - Ecoute, je sais pas du tout ce qui se trame la dedans, mais c'est trop dangereux pour que je t'y mène. Reste proche de la moto, et si jamais, tu vois l'une de ces choses s'approcher trop près de toi, tu démarre et tu pars le plus loin possible. Tu en es capable. Je t'aime.

Le coeur lourd, et la main sur son 1911, Cale courrait vers les bruits, des portes qui claquaient, et des décombres qui cédaient. La le Walker pu apercevoir Rebecca, courant jusqu'à ses cotés, apercevant par la même occasion, Mathilde et Elsa.

  - C'est quoi ce bordel nom de Dieu ?! Avec le vacarme de la chute du toit, on a du attirer un paquet de ce merdier !

Voyant que Rebecca possaidait une arme, il prisson 1911 en main, retirant le chargeur, il comptait les balles.

 - Bingo, chargeur plein. Sept balles. Et toi ?
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MessageSujet: Re: La neige est le prix de leur liberté   La neige est le prix de leur liberté EmptyLun 28 Mar 2016 - 23:39

Malgré la panique qui l'habitait, Charlie ne manqua pas de répéter dans sa tête la voix de Santana la surnommant affectueusement "ma belle". Pas que cela lui importait beaucoup mais... si en fait. Elle ne voulait vraiment pas gâcher le semblant d'amitié qu'elle avait développé avec sa colocataire. Bien sûr ce n'était que le début et elle ne pouvait prédire si cela durerait mais elle voulait réellement que cela arrive. Néanmoins, elle avait peur de trop s'attacher pour au final être déçue. Si l'amitié ne durerait pas, ces foutus monstres réussiraient à y mettre fin. C'est pourquoi elles devaient se défendre pour qu'aucunes d'elles ne perdent la vie. Elles s'étaient donc mises à chercher des idées quand Charlie avait proposé un plan horriblement stupide. Malheureusement pour elle, il ne semblait pas si stupide aux yeux de Santana. Celle-ci n'attendit pas les protestations de Charlie pour ouvrir la porte et laisser entrer un infecté qui déjà l'avait remarquée et se dirigeait vers elle, les bras droit devant.
- Merde! rugit-elle en français une nouvelle fois.
Voila, elle n'était pas préparée et elles allaient mourir, par sa faute. Jamais elle ne se pardonnerait la mort d'une autre personne. Après, si elle aussi est morte, elle n'en serait pas consciente mais... Elle n'eut pas le temps de plus réfléchir qu'elle dut agir. Elle leva son piolet et l'abattit en plein dans le crâne de l'infecté qui retomba lourdement sur le sol, emportant le piolet par la même occasion. Aucunes surprises, Charlie avait toujours l'habitude de tomber avec les affamés, son piolet restant souvent coincé. Néanmoins, cette fois-ci elle réussit à garder l'équilibre et elle se félicita de ne pas s'être ridiculisée devant Santana. Posant un pied sur le crâne du mort, elle tira sur son piolet pour en reprendre possession avant de croiser le regard de sa coéquipière.
- S'il te plait, attends quelques secondes la prochaine fois. la supplia-t-elle. J'étais pas préparée et j'ai failli tout faire foirer. Juste préviens moi s'il te plait.
Charlie préférait être préparée à une attaque. Malheureusement, ce n'étais pas quelque chose dont elle pouvait discuter avec les affamés. Ils attaquaient, qu'on soit prêt ou non. Néanmoins, elle ne s'était pas attendu à ce que Santana les siffle carrément. Cette femme était beaucoup plus courageuse et confiante qu'elle ne l'était. C'était presque fou de faire ça car cela les ramènerait tous à la porte mais une voix en avait apparemment attirée d'autres dans le couloirs.
- Tu as entendu?
Charlie avait entendu la voix d'un homme proclamant qu'il allait les sauver. Seul? Il était timbré ce mec. Avec d'autres personnes ok, mais jamais il n'y arriverait seul contre tous ces monstres. Enfin bref, de l'aide était toujours la bienvenue et elles en auraient bien besoin d'ailleurs.
- Attends je vais mettre le corps en travers pour les faire tomber, ça sera plus facile pour moi.
En disant cela elle prit le corps sans vie et le plaça en travers de la pièce, devant la porte, en espérant que son plan marcherait. Cela devrait fonctionnait, les monstres n'étaient pas du genre à surveiller leurs pas.
Elle fit un geste de la tête à Santana et celle-ci laissa entrer un nouvel infecté qui, au plus grand bonheur de Charlie, s'étala de tout son long grâce à la dépouille du premier. Charlie planta son piolet dans le crâne de l'affamé avant de le placer à côté de l'autre. Jusqu'ici, le plan fonctionnait mais cela n'en faisait que deux. Il en restait une vingtaine. Heureusement, Santana avait la force nécessaire pour refermer la porte à temps, ne laissant entrer qu'un infecté à la fois. Il ne restait plus qu'à espérer qu'elle continue à tenir le coup.
Charlie se prépara à nouveau, prête à exploser un autre crâne.
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MessageSujet: Re: La neige est le prix de leur liberté   La neige est le prix de leur liberté EmptyMar 29 Mar 2016 - 0:04
Santana se rendit compte qu'elle n'avait pas vraiment laissé de temps à Charlie pour se préparer à l'arrivée du premier infecté. Haussant les épaules, elle se dit que sa colocataire s'en sortirait, et s'il fallait elle se débrouillerait pour l'aider. Après tout, pas question que sa nouvelle colocataire meurt dans ses bras, elle ne se l'autoriserait pas ! Forçant, justement, de toutes ses forces, Santana laissa entrer un premier zombie et bloqua aussitôt la porte. Merde, elle ne pensait pas que les autres trucs allaient tous réagir à son sifflement et se précipiter au seuil de la chambre. Heureusement que son entraînement de pompier lui avait fait prendre du muscle et heureusement qu'elle était habituée à porter des choses lourdes, sinon pas sûre que le plan de Charlie aurait bien marché ! En parlant d'elle, elle l'entendit à nouveau parler en français. Une autre insulte probablement, et en voyant le regard à la fois inquiet et mécontent de Charlie, Santana se demanda si c'était elle la raison du juron. Quoi qu'il en soit, elle vit sa colocataire se débarrasser du premier infecté avec succès et leva son pouce en l'air pour la féliciter. Penaude, elle réagit à la réflexion de la brunette, tout en ne pouvant cacher un petit sourire moqueur :

- Pardon, Charlie. Mais t'as géré, regarde, il est bel et bien à terre notre petit invité ! J'espère d'ailleurs que c'était lui que tu insultais hein. C'est pas parce que t'es euh.. française j'imagine qu'il faut en profiter pour m'appeler par des mots doux !

Elle rit à sa propre blague, lorsque une poussé violente contre son épaule la ramena à la réalité. "Putain" lâcha t-elle, Charlie avait intérêt à être bien préparé car elle pourrait pas retenir les zombies indéfiniment. Une autre voix retentit dans le couloir, une voix d'homme, que Santana ne connaissait pas. Elle fronça les sourcils en comprenant ce qu'il disait et répondit à Charlie :

- Ouais... Ben j'espère qu'il arrivera à se sauver tout seul sinon c'est pas gagné pour nous venir en aide. Mais t'inquiètes, deux bad-ass comme nous, ça va le faire !

Tenta de blaguer Santana avec un petit clin d'oeil. Une nouvelle bourrasque, la porte s'entrouvrit. Dans un grognement, Santa referma la porte et se bloqua dos à elle, en laissant ainsi à Charlie le temps de préparer le terrain. Comprenant sa tactique avant même qu'elle lui explique ce qu'elle faisait, la trentenaire hocha la tête et attendit qu'elle eut placé l'infecté par terre et qu'elle se recule pour en laisser entrer un deuxième. Toujours avec un beau succès, Charlie transperça le crâne de son piolet et positionna le corps de manière similaire à l'autre. Santana souffla pour retirer une mèche qui venait de tomber malencontreusement devant ses yeux et ouvrit la porte. Mais au lieu d'un infecté, deux entrèrent en même temps, la prenant par surprise. Bloquant alors l'entrée de son bras droit, elle saisit son moorhaus et se baissa légèrement pour en tuer un des deux, afin que Charlie ne se retrouve pas prise au piège, tant elle ne s'attendait pas à être attaquée par deux rôdeurs à la fois. Se faisant, la porte s'entrouvrit de nouveau, poussée par deux voire trois zombies à la fois et Santa' se releva en vitesse pour la maintenir fermée, tandis que la brunette se chargeait du deuxième infecté qui était passé dans la chambre.

En voyant les quatre zombies à terre, Santana songea que les étaler tous l'un sur l'autre ou l'un à côté de l'autre finirait seulement par les bloquer et en fit la remarque à la jeune femme.

- Je pense qu'il faut qu'on entasse des corps au fond de la chambre, là derrière, près de la fenêtre. Sinon ça va nous bloquer et ça pourrait finir mal pour une de nous deux.


Santana serra les dents et se mit de profil pour forcer autant que possible et mettre tout son poids du côté droit afin de maintenir leur chambre d'hôtel inaccessible pour les walkers. Santana grimaça en réfléchissant et tentant de pas imaginer les pires scénarios dans une telle situation. Elle venait par exemple de songer qu'avec l'étroitesse de la chambre, le rangement des corps sur le sol ne pourrait être efficace indéfiniment. Au début ça va bien passer, mais étant la masse de morts-vivants qui se trouvait devant la porte, si Santana se faisait avoir elle risquait de tomber en arrière et de tomber avec un de ces rôdeurs sur les corps et cela pourrait mal finir. Ou pire encore, Charlie pourrait mourir si jamais elle ne tenait pas, et Santana ne pouvait décemment pas laisser cela arriver.
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MessageSujet: Re: La neige est le prix de leur liberté   La neige est le prix de leur liberté EmptyVen 1 Avr 2016 - 1:22
L’alerte est donnée et c’est une vingtaine de rôdeurs qui vous tombent dessus, longeant tranquillement le corridor de leur marche lente, mais tout de même menaçante. D’autres arriveront, vous en êtes sûr. Ceux d’entre vous qui vous êtes sauvés, vous voyez ce cortège funèbre avancer droit devant lui à la recherche de chair fraîche. Va-t-il se rendre jusqu’au rez-de-chaussée?

Une porte s’ouvre, la mort s’abat, encore et encore, sauf que les paroles  et l’effort ont attiré les créatures. Lorsque la porte s’ouvre de nouveau, c’est cinq rôdeurs qui poussent à la fois pour obtenir leur repas. Impossible de refermer cette porte. La mort est proche pour Santana et Charlie? Pour ceux qui sont encore dans leur chambre, vous êtes en sécurité, mais… pour combien de temps encore?

Christopher a décidé d'ouvrir la porte de sa chambre pour sauver les filles, mais fait maintenant face à quatre rôdeurs, qui se sont engouffrés en même temps... Hommes, femmes, tailles différentes, un seul balayage ne sera pas assez. Il faut prier pour que ses compatriotes l’aident. Allez les gens, il est temps de se mêler à la danse, de sauver vos vies parce que cet abri salvateur ne se défendra pas seul. Ce serait dommage d’être à la rue non?

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MessageSujet: Re: La neige est le prix de leur liberté   La neige est le prix de leur liberté EmptyVen 1 Avr 2016 - 5:47
La neige est le prix de leur liberté. La neige était présente partout. C'était galère d'avancer dans toute cette masse blanche, pas après pas ! Malgré un léger rayon de soleil qui se caché toutes les cinq minutes derrière un nuage la poudreuse ne fondait pas. Bradley était partit de l'hôtel pour chercher des outils, des matériaux pour aider le bâtiment, pour remettre en état le dernier étage. L’excursion s'était parfaitement passer, il avait trouver ce qu'il lui fallait. Les outils, il les avait ramené dans son sac mais tout ce qui était lourd, matériaux, grosse machine, tout était rester sur place prêt à être emporter.

L'homme était prêt a revenir a l'hôtel malgré l'envie de partir, de se retrouver seul à nouveau. Il avait la crainte de voir tout le monde mourir, tout le monde tomber sous les crocs des morts-vivants ou encore sous l'homme en lui même. Bradley était sur le retour, prudent comme à chaque fois, il prit la route la plus sûre, évitant les contacts avec les morts mais un énorme fracas gagna l'attention du jeune homme ! Il en était sur ça venait de l'hôtel !

« Putain d'merde ! »

Jagger avait entamé une course rapide vers la zone mais il chuta à cause d'un objet caché dans la neige .. Son sac avait glissé devant lui, sa corde aussi ! Il s'était relevé rapidement récupérant ses affaires et en reprenant la route vers les lieux .. Plus il s'approchait, plus les cris, la panique se faisait entendre ! Il ferma les yeux quelques secondes et il accéléra sa course .. Après un virage dans la neige ou il avait manqué de tomber encore il aperçu l'hôtel, le toit s'était effondré..

Il avait le regard fixé sur le batiment, il avait ses visions qui revenaient .. La mort, la douleur de la disparition de son groupe. Il ne bougeait plus et il restait immobile à coté de ce mur mais il allait être rapidement sorti de son absence. Une main de rôdeurs s'était posé sur son épaule, ni une ni deux, il avait attrapé la tête de l'affamé pour l'encastrer contre le mur. -1 pensa t-il.

Il avait reprit conscience avant de poser son regard sur la fenêtre en voyant du mouvement dans une chambre. Le choix était devant lui. Partir, les laisser ou revenir et s'intégrer au groupe définitivement. Jagger avait prit le choix de partir, il allait commencé à faire marche arrière mais Mathilde était là, dans les locaux, les autres aussi à vrai dire. Il ne pouvait pas les offrir aux marcheurs .. Il s'était retourné et prit la direction de la fenêtre. Sans réfléchir, Bradley avait grimpé jusqu'à la fenêtre en apercevant Santana et Charlie .. Il ne prit pas le temps de les prévenir mais d'un geste brusque il avait fracassé la fenêtre.

« Restez-là, maintenez la porte ! On va trouver un moyen pour descendre par la fenêtre et rejoindre l'entrée pour prêter main forte.

Jagger entra dans la pièce, fixant les cadavres au sol .. Sans rien dire il fit quelques tours sur lui même avant de trouver une idée, la corde ! Il prit le ficelage autour de lui avant d'accrocher la première parti au meuble lourd le plus prêt de la fenêtre. Il jetta la reste de la corde en bas, il manqué un mètre pour atteindre la neige mais c'était beaucoup mieux que de sauté directement de l'étage ! Il prit une chaise, la leva et l’abatis sur le sol pour la fracasser. Bradley plaça les morceaux de chaises contre le pied du meuble pour qu'il ne bouge pas ( si possible ) .. Il s'approcha ensuite de la porte, posant une main dessus pour les aidés contre cette force '' morte '' qui tenter d'entré dans la chambre.

« Allez-y, je m'occupe de la porte ! »

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MessageSujet: Re: La neige est le prix de leur liberté   La neige est le prix de leur liberté EmptySam 2 Avr 2016 - 15:19
« Oh la routine Rebecca, des morts qui se sont réveillés et qui ont décidés de nous inviter à une petite fête bien morbide. »

Oui, toujours tenter de dédramatiser la situation avec une blague légèrement de mauvais goût. Ensuite, la scientifique nous informa d'un plan. L'idée de la blondinette n'était pas mauvaise. Seulement s'ils n'étaient pas nombreux. Une dizaine, on pouvait gérer ça. Sauf s'ils étaient plus nombreux que cela. Tout à coup, Cale surgit pointant son arme à feu.

« Baissons les armes. Pour le moment ils ne semblent pas nous avoir repérés. Ils ont juste été attirés, il me semble, par la voix d'Elsa et de je ne sais pas qui en haut. C'est un mal pour un bien puisqu'ils sont tous bloqués en haut. Ou du moins attirés. Si on tire de suite, ça risque d'en amener un paquet et sans grande préparation. Faisons-nous discrets pour l'instant. On ne hurle pas, on ne panique pas et surtout on prend n'importe quoi qui peut servir comme arme. »

Je disais surtout cela pour Elsa qui semblait paniquée. Certes, les cadavres ambulants pouvaient être effrayants. Mais si l'on perdait tous la tête ça n'allait pas le faire. Y'en avaient qui avaient de la voix, dis-donc. Surtout la personne qui avait hurlé un semblant de juron.

« Je passe devant. On pourrait être tout aussi surpris de voir le nombre de nos intrus préférés. Ils pourraient être moins nombreux que ce que l'on pense ! Je vérifie ça et je tente de vous informer de la situation présente.  Cale tu m'accompagnes, si on en aperçoit pas trop loin de l'escalier on tente d'en tuer discrètement. Et si la situation dégénère tu m'abats.»

Bon la dernière phrase était pour rire. Mais si je me faisais arracher des bouts de peaux, je préférais largement recevoir une balle dans la tête. Se faire manger tout cru ce n'était pas encore mon fantasme du moment. En ce moment c'était une fontaine de chocolat. J'en rêvais depuis des jours, mais ça ne risquait pas d'arriver. Je tentais de faire un signe positif comme pour conforter mes compagnons qu'on allait s'en sortir. Même si je n'étais sûre de rien, il fallait tenter de garder la tête froide. On n'avait pas besoin d'une panique générale.

J'avais toujours la chaise avec moi entre mes mains. J'envisageais qu'un de ces morts en putréfaction pouvait me sauter dessus sans que je puisse réagir assez vite. La chaise allait me permettre de me protéger en quelque sorte. Et je pensais que j'aurais le temps de prendre mon couteau et de profiter de l'occasion pour tuer le cadavre ambulant en question. Ou alors tout simplement jeter la chaise dans le tas. S'ils étaient enfermés depuis un bon moment, ils perdraient plus facilement des membres. Je montais prudemment les marches, en étant plus proche de la source du bruit, je m'accroupissais, tentant de me cacher. J'avais la nette impression de jouer à cache-cache. Sauf que cette fois-ci, si je perdais, je perdrais en même temps ma vie. Je tentais de compter ceux que j'apercevais. Une douzaine à vue d’œil, mais peut-être que la masse en cachait d'autres.

« J'ai pu en compter une douzaine. Mais je t'avoue que je ne les vois pas tous. Ils ont l'air assez éparpillés. »

J'avais beau regarder, je ne voyais personne de notre groupe en train de se faire dévorer. Cependant, comme certains de ces morts semblaient s'intéresser de plus près à certaines portes, on pouvait éventuellement en déduire que certains avaient fait leur rencontre. Comment les sortir de là était un des problèmes majeurs. Ou plutôt les en sortir vivants ! Je cherchais près de moi, un objet, pas trop lourd, afin de le lancer dans une direction opposée aux portes qui les intéressaient. Un caillou, un verre, une bougie... Une bougie ! Je la prenais et lançait un regard à Cale. J'espérais qu'il avait compris. J'allais tenter d'aller dans une chambre, vérifier qu'il n'y avait personne dedans, et éventuellement la faire sortir. De plus cela allait permettre, ou du moins j'espérais, de pouvoir les compter au mieux. Je lançais la bougie vers une direction opposée. Voyant les morts aller vers le bruit de l'objet lancé, je m'élançais vers une des portes, toujours la chaise à la main. Ce n'est que lorsque je vins vers la porte, que je sentis une main agripper. Je tournais la tête, m'apercevant avec stupeur que ce n'était pas mon coéquipier. Je devais faire les gros yeux, et m chaise envoyait un coup au mort. Pas assez fort visiblement pour qu'il me lâche. Avec mon pieds, je poussais le cadavre ambulant, me délivrant de son emprise. Pas le temps pour le tuer avant l'alerter les autres. J'ouvrais la porte, y entrant avec Cale et refermant de suite la porte qui allait certainement nous apporter son lot de surprises.

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MessageSujet: Re: La neige est le prix de leur liberté   La neige est le prix de leur liberté EmptyDim 3 Avr 2016 - 12:19

Evidemment, la serrure de leur chambre était fragile et ne pouvait tenir sous la pression des rôdeurs. Ainsi, Santana ne pouvait s'éloigner de la porte, contrainte à la maintenir fermée. Néanmoins, Charlie semblait se débrouiller seule au départ et sa colocataire ne manqua pas de lui faire remarquer avant de s'assurer que le juron qu'elle avait lâché ne lui était pas destiné. Charlie arbora un léger sourire malgré la situation de panique et répliqua :
- Ce n'était pas une insulte, j'ai dit merde pour la situation.
Tout en déplaçant le premier corps, elle ajouta :
- Et si je te disais des mots doux t'en serais trop contente.
Chose qu'elle n'aurait clairement pas dit habituellement. Mais sous la panique, Charlie était du genre à oublier sa timidité.
Elle réussit à avoir le deuxième rôdeur qui avait trébuché sur le premier quand soudain, deux autres firent leur entrée brusquement. Tout en maintenant la porte, Santana réussit à en abattre un alors que l'autre se dirigeait vers Charlie. Encore une fois, celui-ci trébucha sur les deux autres et la jeune femme put lui enfoncer la pointe de son piolet facilement.
Il y avait à présent quatre cadavres sur le sol. Tout comme Santana, Charlie comprit qu'il fallait dégager le sol au risque de trébucher elles-mêmes. Alors elle se dépêcha de déplacer deux des cadavres dans un coin mais avant qu'elle ne puisse continuer sa tâche, Santana fut projetée contre le mur derrière la porte. La porte ainsi grande ouverte, cinq créatures entrèrent et se dirigèrent droit vers Charlie qui recula précipitamment. Malgré la panique et les tremblements qui l'agitaient, elle réussit à planter son piolet dans le crâne du plus proche. Peut-être fut-ce le résultat de l'adrénaline mais elle réussit à le maintenir debout grâce à son piolet et s'en servit comme bouclier contre les quatre autres. Elle était collée dos contre le mur et savait qu'elle ne tiendrait pas longtemps. La pression fut moins forte lorsque le plus éloigné s'écrasa sur le sol. Santana devait être derrière tout ça. Les deux suivants furent attirés en arrière et Charlie n'avait plus qu'un assaillant. Elle devait s'emparer de son poignard mais elle ne réussirait pas à maintenant son bouclier improvisé d'une seule main. Elle devait tenter le tout pour le tout. Elle poussa avec le peu de force qu'il lui restait le rôdeur qui fit quelques pas en arrière. Elle laissa retomber son bouclier, s'empara de son poignard et le planta dans l’œil de la créature qui revenait à elle. La lame s'enfonça aisément dans le crâne, tuant le monstre qui s'effondra sur le sol. Charlie n'eut pas même le temps de reprendre possession de son piolet qu'elle vit Santana écraser le crâne d'un monstre contre le coin d'un meuble. Ce qui l'inquiéta fut celui qui était à deux doigts de lui dévorer l'épaule par derrière. Sans plus attendre, Charlie courut jusqu'à la créature et lui planta la lame de son poignard dans le crâne.
- Tu n'as rien? demanda-t-elle aussitôt à Santana, le monstre n'ayant pas même eu le temps d'atteindre le sol.
Charlie constata alors que Santana avait réussi à bloquer la porte le temps qu'elles se chargent de leurs cinq visiteurs. Cela n'allait plus tenir longtemps et c'est pourquoi la jeune femme ne prit pas la peine de reprendre son piolet avant de pousser la porte pour retenir un nouvel arrivage. Elles étaient dans la merde. C'était le cas de le dire. Il fallait à tout prix qu'elles s'échappent de la chambre qui n'était plus un lieu sûr. Il allait falloir sortir dehors malgré la neige.
Soudain, la fenêtre explosa et les deux femmes virent Bradley entrer par celle-ci. Charlie en aurait pleuré de joie de voir quelqu'un lui venir en aide. L'homme prit les choses en main et, alors qu'elles maintenaient du mieux qu'elles le pouvaient la porte, il attacha une corde au meuble le plus lourd avant de la jeter par la fenêtre. Il entreprit ensuite de casser une chaise pour utiliser les morceaux et essayer de maintenir le meuble. Enfin, il vint les aider avec la porte et leur conseilla de s'enfuir maintenant.
- Tu es sûr de pouvoir t'en occuper seul?
Mais il n'y avait pas le temps de discuter. S'ils ne s'enfuyaient pas maintenant, personne ne réussirait à s'en sortir. Alors Charlie courut à la fenêtre, s'empara de son piolet qui était resté planté dans un crâne, l'attacha à sa ceinture et entreprit sa descente. Elle n'eut aucun mal à atteindre le sol sans encombre, l'ayant fait à plusieurs reprises par le passé. Une fois au sol, elle jeta plusieurs regards autour d'elle pour être sûr qu'il n'y avait aucun affamé dans les parages.
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MessageSujet: Re: La neige est le prix de leur liberté   La neige est le prix de leur liberté EmptyDim 3 Avr 2016 - 18:57
Trois... Deux... Un... Go !! J'agite ma batte frénétiquement de gauche à droite en voyant les quatre zombies entrer dans la chambre. Avec un peu de chance, je percute le crane du premier rependant le contenu de sa cervelle sur la porte. Malheureusement, je n'aurais probablement le temps de m'occuper des trois autres ! Ils approchent lentement mais sûrement, me laissant un peu de temps pour faire quelques pas en arrières en continuant de balayer la zone. Le second essaie de m'attraper à son tour mais arrive à s'accrocher à la couverture que je porte sur les épaules avant de recevoir mon coup en plein visage, qui le fait tomber en arrière. Je me retrouve donc en boxer, gelée, face à deux zombies et pris au piège dans ma propre chambre. Encore quelques pas en arrière et je serais dos au mur., il me faut une idée, vite ! Je sais !

Je fais encore quelques pas en arrière et passe derrière l'autre lit que j'attrape pour renverser sur le coté pour m'en faire une petite barricade, avant d'attraper le rebord de la commode  et la traîner sur le côté pour bloquer le chemin. Je suis conscient que ça ne me sauvera pas du tout, mais au moins, ça les ralentira et avec un peu de chance ils tomberont et je pourrais les achever au sol. Cependant, juste au moment où je déplace la commode, j'en vois un de l'autre côté du meuble qui tente de m'attraper, Je recule brusquement et récupère ma batte au sol pour lui en assener un violent coup au visage qui le fait chuter avec la moitié du crane enfoncé. Mais j'ai à peine le temps de souffler que j’entends un bruit sourd derrière moi, le dernier zombie é voulu passer au-dessus du lit et se retrouve au sol de mon coté ! Pas le temps de réfléchir, je me retourne et écrase à son tour le crane par deux fois pour m'assurer qu'il soit bien mort avant de le soulever pour le rejeter de l'autre coté de ma mini-barricade. Je lâche un long soupire et m'assied sur le bord de la fenêtre pour me remettre de mes émotions pendant que l’adrénaline retombe doucement. Cependant, mon repos sera de courte durée, j'en vois encore d'autre dans le couloir et visiblement, ils m'ont vu aussi ou du moins, ils ont vu ma chaire fraîche. J'ai froid et mes couvertures sont de l'autre cotés des obstacles. Je savais que je n'aurais jamais dû me lever ce matin.
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MessageSujet: Re: La neige est le prix de leur liberté   La neige est le prix de leur liberté EmptyDim 3 Avr 2016 - 21:19
Santana était comme à son habitude depuis ces dernières minutes appuyée contre la porte, lorsque Charlie lui expliqua le drôle de juron qu'elle avait dit en français. Elle allait réagir, ou bien se contenter d'un petit signe de tête lorsque sa colocataire rajouta une petite phrase qui la fit tourner la tête vers la brunette. Elle afficha un grand sourire, soudainement requinquée par la remarque drôle, et plutôt inattendue venant de sa colocataire. Répondant sur le même ton, Santana lui fit un clin d'oeil tout en maintenant du mieux qu'elle pouvait la porte de leur chambre :

- Ah tout s'explique ! Oh ma belle, t'as pas idée...

Elle était prête à éclater de rires mais à l'arrivée des deux rôdeurs, Santana maudit aussi bien à voix haute que dans sa tête cette fichue serrure de porte qui ne servait strictement à rien. Si les deux femmes eurent de bons réflexes et se débarrassèrent rapidement des deux invités, la trentenaire commençait à en avoir marre de se battre avec la porte de sa chambre. Intérieurement, elle savait qu'avec le bruit que les deux colocataires faisaient, ne serait-ce qu'en discutant et en tuant des zombies, attirerait d'autres infectés en masse. C'était d'ailleurs assez miraculeux qu'elles réussissent à les attirer un par un. Santana n'avait pas la moindre idée de comment gérer les autres habitants de la Sierra Station. Elle n'entendait plus Christopher et elle-même était trop occupé à maintenir la porte de chambre qui, de ce fait, claquait souvent, pour se concentrer sur quoi que ce soit d'autre.

Santa' se remis sur le dos contre la porte, tandis qu'elle regardait Charlie suivre ses conseils et se dépêcher de retirer les cadavres à la va-vite pour pas qu'elles se retrouvent piégées à cause d'eux. Elle s'apprêtait à lever le pouce et lui dire de continuer son bon travail quand une violente poussée la pris par surprise. Santana se retrouva ainsi littéralement projetée contre le mur, tandis que la porte s'ouvrait en grand et qu'elle allait d'ailleurs littéralement lui revenir en pleine face. Levant les mains devant son visage, Santana amortit le coup. Mais le temps qu'elle referme la porte, elle aperçut plusieurs cadavres ambulants se diriger vers Charlie, qui se trouvait acculée au fond de la chambre. A sa vue, morte de terreur tandis que 5 rôdeurs étaient après elle, Santana sentit en elle une poussée d'adrénaline. Rapidement, et faisant preuve d'un immense sang-froid, Santa' analysa la situation merdique dans laquelle les deux filles se trouvaient et observa la chambre. Apercevant un matelas d'un des deux lits qui avait quelque peu bougé après que Charlie ait déplacé des corps, une idée fit son chemin dans l'esprit de la trentenaire. Elle n'aurait qu'à bloquer la porte avec le matelas, mais il fallait que cette dernière reste fermée le temps nécessaire pour qu'elle fasse sa besogne. Soudain, baissant les yeux, la brune vit deux des quatre cadavres encore allongés sur le sol. A 5 les rôdeurs n'avaient même pas sentit les deux pauvres corps et les avaient même écartés, n'étant attirés que par la chair fraîche.
Relevant les yeux, Santana vit avec peine Charlie se débattre. Son piolet semblait coincé dans une tête d'une de ces choses et elle maintenait avec difficulté sa victime comme bouclier. Mais coincée contre le mur, et laissant échapper quelques gémissements paniqués, la brunette n'allait pas tenir plus longtemps. Avec précipitation, Santana se baissa et tira par leurs bras morts les deux cadavres à terre. Elle les posa rapidement contre la porte. Cela ferait un petit poids le temps qu'elle saisisse l'objet qui l'intéressait. Ainsi, en quelques secondes, et faisant preuve d'une force presque surréaliste dans de pareilles situations, Santa' se saisit d'un matelas et le bloqua intelligemment contre la porte, écrasant au passage les deux zombies qu'elle avait mis en guise de cale. Elle coinça un des bouts du matelas contre la poignée de la porte de chambre, et recula quelques secondes pour vérifier la ténacité de la chose avant de se retourner à toute vitesse vers sa colocataire.

Deux enjambées lui suffirent pour atteindre les rôdeurs qui en avaient après sa brunette. Levant son poing serré sur son Moorhaus, Santana abattit son couteau dans le crâne d'un premier zombie qu'elle dégagea rapidement du passage. Restait encore 3 autres infectés bien vivant qui sortaient leurs mâchoires grandes ouvertes, les bras tendus. Dans un grognement sourd, Santana lâcha son couteau et repoussa d'une force surhumaine deux des assaillants de Charlie. Elle se saisit en effet du premier à deux bras, qu'elle balança presque vers l'avant de la chambre. Enfin, elle se saisit du crâne d'un deuxième montre, et poussant un léger cri de guerre, Santana déplaça de quelques centimètres le monstre et appuya de toutes ses forces la tête de ce dernier contre le coin d'un meuble à proximité. Laissant s'exprimer sa rage, Santana écrasa encore et encore, de multiples fois par de multiples coups, la gueule du monstre contre le rebord du meuble, et ne laissa retomber le corps inerte qu'une fois que sa tête fut en bouillie.

Se faisant, cependant, Santana ne s'était pas rendu compte que la chose qu'elle avait repoussé quelques secondes auparavant avait eu le temps de revenir vers elle. Ce n'est que lorsqu'elle entendit un bruit de craquement et que du sang tâcha son épaule qu'elle se retourna et vit Charlie par-dessus un cadavre, situé à à peine quelques millimètres d'elle.
Le corps secoué de tremblements, la bouche entrouverte, hébétée, Charlie cligna plusieurs fois des yeux tout en s'inquiétant pour Santana. La trentenaire sourit en soupirant et essuya son visage, qui était trempé par le sang du zombie qu'elle venait de mettre en charpie.

- Ne t'inquiètes pas pour moi. Et toi tu vas bien ? J'ai bien cru te perdre toi aussi !

Mais les deux femmes n'avaient pas le temps de se taper la discute. Tournant la tête vers la chambre, Santana constata que le bruit avait attiré d'autres walkers qui semblaient venir en masse contre la porte. C'est à peine si le matelas tenait le coup, et voyant que sa cale de fortune n'allait pas tenir indéfiniment avec de tels mouvements brusques contre la porte, Santana et Charlie se précipitèrent pour la maintenir à nouveau fermée.
Santana lâche une volée de jurons et regardait avec inquiétude la brunette lorsque des bruits de verres brisés attirèrent son attention. Faisant volte-face, Santana vit un homme barbu, Bradley, l'homme fort de l'hôtel, qui fit irruption dans la chambre. En quelques mots et en quelques gestes, ce dernier leur offrit un moyen de sortie grâce à sa corde. Comprenant ce qu'il faisait tandis que Jagger leur prêtait mains fortes avec la porte de la chambre, Santana laissa Charlie s'évader par la fenêtre grâce à la corde de l'homme. S'écartant à son tour, Santana suivit Charlie jusqu'à la fenêtre. Elle se pencha dans l'encadrement de la fenêtre pour s'assurer que la brunette était saine et sauve au sol.

Se reculant à nouveau, Santana récupéra son Moorhaus qu'elle avait laissé par terre quelques minutes auparavant. Et tandis que Bradley maintenait avec force la porte de chambre pour ne pas laisser entrer de nouveau rôdeurs, elle se dirigea vers la corde qu'elle attrapa à deux mains. Enjambant la fenêtre, et se coupant au passage, Santana s'apprêtait à descendre quand elle se figea.

- Bradley.... *murmura t-elle*

Santana était tiraillée. L'envie de protéger la brunette était plus forte que tout, mais en tant que sapeur pompier, Santana ne pouvait décemment pas accepter l'idée d'abandonner l'homme seul face à une masse de rôdeurs collés et à deux doigts d'entrer dans la chambre.
Santana resta ainsi immobile, ne sachant quoi faire, prise au piège entre deux idées qui impliquaient de protéger ces deux personnes qu'elle connaissait depuis peu. Mais se disant que Brad serait assez rapide pour s'en sortir, Santana décida de suivre les pas de Charlie. Après tout, le danger était partout et elle ne pouvait pas encore risquer la vie de la brunette.
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MessageSujet: Re: La neige est le prix de leur liberté   La neige est le prix de leur liberté EmptyLun 4 Avr 2016 - 19:56

Le bruit de verre brisé attire en masse les rôdeurs déjà bien présent. Six d'entre-eux repoussent Bradley. Ils s’engouffrent dans cette porte qu'un homme seul ne peut plus refermer. Serait-ce la fin?

Mathilde a lancé une bougie et cette dernière c'est heurté à une porte, attirant les morts dans cette direction. Ce qui est bien, c'est qu'ils obéirent en masse, tellement que le bois de la porte déjà faible céda dans un craquement, la porte s'ouvrit pour laisser entrer la mort dans cette pièce. Un hurlement distinct s'en suivit. Pour ceux la connaissant, lui ayant surement déjà parlé, vous avez pu reconnaître le hurlement d'[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], dans sa propre chambre, 6 morts s'y trouvent maintenant. Laissant simplement deux malheureux rôdeurs dans le corridor qui se dirigent doucement vers Christopher.

Arriverez-vous à sauver l'hôtel?
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MessageSujet: Re: La neige est le prix de leur liberté   La neige est le prix de leur liberté EmptyLun 4 Avr 2016 - 23:48
La neige est le prix de leur liberté.
Il devait le faire, il devait les aider. Il avait donc décidait d'aider le groupe. Il était reparti dans la chambre, aidant les deux jeunes femmes à s'en sortir ou du moins à s'enfuir, les deux jeunes femmes avaient très bien su gérer la situation. Il avait utilisé les meubles de la chambre et en créant une sortie il à permit au fille de partir. Il était resté là, devant la porte. A maintenir les morts de l'autre coté, à maintenir la vie de son coté mais cette situation, cette malchance qu'il avait déjà eu en voyant son ancien groupe, il était prit par ses pensées, ses mauvais rêves, ses mauvais souvenirs. Il avait la main sur la porte mais il n'y avait plus prêté attention et d'un coup, d'un seul, la porte s'était ouvert d'un coup, repoussant Bradley contre le mur .. Six rôdeurs, six rôdeurs étaient rentrés dans la chambre, se dirigeant vers l'homme à barbe qui avait sorti sa lame de son fourreau. Les grognements, la bouche ouverte, les dents qui ne réclamaient qu'une chose ! La chair fraiche de l'homme en face d'eux.

Il était là, adossait au mur pendant que la mort réparti en six affamés se dirigeaient vers lui. Le premier était le plus simple. Un bref geste du bras, une main ferme et la lame était planté ! Un de moins, mais encore cinq. Il avait effectué le même geste pour le deuxième qui était tombé au sol, rejoignant ses compères tués par Santana et Charlie. Un jeu d'enfant me diriez-vous ? Mais le troisième était déjà plus compliqué. Il reçu la lame en plein dans le crane, dans l'œil pour être précis mais il s'était écroulé de tout son poids sur Bradley, les trois autres étaient entrain d'approché à grand pas et la fin était proche .. Bradley laissa la lame dans le crane et il avait placé son pied sur le buste du mangeur de cerveau pour le repousser d'un coup sec entrainant avec lui les trois derrière lui. Avec le cadavre que venait de tué Brad, deux étaient tombés avec lui mais un continuait sa quête de plat principal. Il avait prit un bout de bois, brisé de la chaise un peu plus tôt pour frapper le zombie au niveau de la tête. Une fois, puis une deuxième, une troisième ! Le sang avait giclé sur son visage mais il ne s'arrêtait plus. Il frappait, encore et encore comme si sous sa massue précaire se trouvait les démons de son passé.

Bradley était tellement occupé avec le quatrième marcheur qu'il en avait oublié les deux autres mais ces derniers s'étaient fait un plaisir de lui rappeler qu'ils étaient là. Il était surprit par l'arrivé du premier et son premier réflex était de mettre le bout de de bois dans la mâchoire du premier rôdeur. Une défense basique mais ça marchait. Il tenait à distance le premier mort vivant alors que le deuxième avait finit par se coller à eux. Le poids des deux mangeurs de chair fraiche avait fait basculé Bradley par dessus la fenêtre ! La chute allait être douloureuse ..

Pour le premier zombie, il était tombé en réceptionnant Jàgger sur lui, le bois dans entre les dents qui lui enfonça le crane dans le sol. Bradley avait ressentit une énorme douleur dans l'épaule gauche, mauvaise réception surement. Il s'était directement mit la main sur cette zone douloureuse, maintenant son épaule comme si ça aller lui faire du bien. Il avait posé son regard sur Santana avant qu'une main attrape sa nuque .. Il s'était retourné en étant plaqué au sol .. Le second rôdeur était presque lui, prêt à planter ses crocs directement dans sa gorge se délectant d'un bon Bradley au menu. Avec une épaule en moins, il avait du mal à retenir son assaillant, le coude dans en dessous du menton pour tenter de le repousser mais en vain. La fin était proche, trop proche. Son haleine était a distance de respiration. L'odeur de la mort. Est-ce qu'il allait vraiment se faire becter par cette abomination ? Au fond, c'était peut-être la libération qu'il attendait.
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MessageSujet: Re: La neige est le prix de leur liberté   La neige est le prix de leur liberté EmptyMar 5 Avr 2016 - 20:58
Cale et Mathilde mettaient du temps à redescendre... Ils étaient juste censés évaluer la situation pendant que Rebecca pouvait couvrir les arrières avec son pistolet si il y avait un problèmes, pour que les quatre puissent s'organiser en conséquence.
S’apprêtant à monter pour vérifier, ce n'était plus le sujet de son inquiétude désormais lorsqu'elle entendit un hurlement provenant de sa chambre... C'était Amy, sa colocataire, elle reconnaissait sa voix... Ignorant totalement Elsa et se dirigeant vers sa chambre grande ouvert, une bougie non loin au sol, et deux Odödas un peu plus loin mais qui se dirigeait vers une autre chambre... N'ayant pas le temps de s'en occuper tout de suite, se focalisant simplement sur le danger que représentait la vie de Amy elle entra dans la sienne, deux morts à à peine un mètre d'elle se retournèrent, l'ayant entendu se précipiter vers eux. Sans hésiter elle planta son couteau dans la tête du plus proche et se dépêcha de retirer son couteau, mais il resta coincé quelques secondes ce qu'elle n'avait pas prévu... Seconde suffisante permettant au second Odöda de lui choper l'épaule, rapprochant sa mâchoire de son épaule, tout en claquant des dans le vide, obsédé par le morceau de chair qui faisaient face à ses yeux vide, mais apparemment encore fonctionnels. Épuisant ses forces avec un bras repoussant tant bien que mal le mort, elle réussit néanmoins à trouver le moyen de planter son couteau dans le crâne de son agresseur.... La vue dégagée, elle put voir le corps de Amy dévoré par quatre autres cannibales... Elle était arrivée trop tard.
La suédoise avait appris à apprécier sa colocataire... La trouvant exaspérante au début, préférant le calme et la solitude par habitude, elle avait finalement réussi à tisser des liens positifs, étant de toute manière obliger de partager la chambre avec elle. Elles étaient très différentes mais son optimiste faisait plaisir à voir malgré la situation... Une once de tristesse emparant la biologiste, mais elle garda son sang froid, pointant son arme sur les quatre choses... Cependant elle se ravisa, ils seraient facilement gérable plus tard et préférait garder ses munitions seulement si elle le devait, ce qui n'était pas le cas... Sortant de la chambre et les enfermant à l'intérieur.

En regardant des deux côtés elle ne vit plus les deux Odödas qui se trouvaient dans le couloir, se dirigeant vers leurs directions précédente, elle pu les voir, entrant dans l'une des chambres ne sachant plus à qui elle appartenait... mais quelqu'un devait y être, et ne voulant pas qu'il se passe la même chose qu'avec Amy, s'y précipita, et tua l'un des monstres, plutôt éloigné de l'autre remarquant un pied tordu expliquant pourquoi les deux s'étaient éloignés l'un de l'autre.
Elle vie le second, devant se dirigeant vers Christopher qu'elle ne connaissait pas très bien, une batte ensanglantée à la main...
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MessageSujet: Re: La neige est le prix de leur liberté   La neige est le prix de leur liberté EmptyMar 5 Avr 2016 - 22:31
Ne pouvant pas entendre ce qui ce passait dans l'hôtel, je sentait la panique me monter à la tête. Le visage d’Édith se décomposait petit à petit, ce qui me faisait pensé qu'il devait y avoir des bruits dans l'hôtel. Soucieuse de rester silencieuse, je pris mon calepin dans mon sac et m'en servis pour communiquer avec Edith en silence :

« Tu entends quelque chose ? »
Elle hocha la tête, et je lui tendit le carnet d'un air interrogateur. Elle prit le stylo et écrivit sa réponse en s'appliquant. Déformation professionnelle je suppose, elle avait été institutrice.

« Amy a crier et les rôdeurs font du bruit. »
Je sentit mes tripes se nouer malgré moi. Je n'avait pas souvent parlé avec Amy, mais cela n'augurait rien de bon. J'adressais une prière silencieuse à Dieu. On ne sait jamais qu'Il est décidé de nous sortir de cette merde. Je repris le calepin et lui demanda :

« Ils ne nous ont pas remarquées ? »

Elle secoua le tête, puis compléta d'un court message :

« On dirait pas. »


Je réprimais un soupir de soulagement. J'hésitais à sortir. J'aurai peut être pu être utile à l'extérieur, mais qui aurait veillé sur Edith ? Et puis, j'étais vraiment nulle pour me battre. Ma chambre n'était pas trop haute, je pourrait sûrement sortir par là si il y avait un problème. Mais Edith ? Je ne pouvais pas me résoudre à laisser la vielle dame ici. Et puis, après tout, peut être que tout n'était pas encore perdu ?

Je réfléchissais. En quoi pouvais je me montrer utile ? Tout ce que je savais faire c'était des pièges et des explosifs. Cela nécessitait de la préparation, et je n'avais pas le temps ni les matériaux pour préparer quoi que ce soit. Ne me restait plus qu'à attendre, ou bien à ouvrir la porte pour intervenir et essayer d'aider les autres. Mon instinct me disais de ne pas bouger et de protéger mon bébé, à tout prix. Ma reconnaissance envers ses gens qui m'avait recueillit, nourrit et offert un espace de vie me hurlait de sortir pour les aider. Je restais face à la porte, indécise.
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MessageSujet: Re: La neige est le prix de leur liberté   La neige est le prix de leur liberté EmptyMar 5 Avr 2016 - 23:33
Santana glissa aisément de la corde et sauta tout aussi prestement aux côtés de Charlie. Cette dernière lui lança un regard interrogateur, se demande sûrement ce qui lui avait pris si longtemps à descendre. La brune avait presque envie de prendre sa colocataire dans ses bras, tant cette dernière semblait secouée et tant elle méritait d'être réconfortée après avoir vu la mort d'aussi près. Cependant, ce n'était ni le moment ni le lieu de se laisser aller à de telles tendresses.
Inquiète, Santana relevait la tête vers la fenêtre de la chambre qu'elle venait à peine de quitter. Elle avait jugé que Bradley pourrait, avec sa force et sa réactivité, s'en sortir sans mal, mais elle craignait désormais d'avoir pris la mauvaise décision. Certes, elle ne voulait pas abandonner la brunette comme ça, mais en même temps, l'homme venait de les aider à trouver un échappatoire radicale et ce serait une chose horrible que de le voir périr alors qu'il est venu pour les aider.

Santa' réfléchissait. Depuis le début, avec sa colocataire, elles avaient su gérer la situation avec les rôdeurs. En réfléchissant bien, elle était même sûre qu'avec Bradley elle aurait pu rester à ses côtés et l'aider à bloquer définitivement la porte, ou à piéger ces putains de zombies dans la chambre. Ou un truc du genre, elle ne savait pas vraiment. Mais là... au sol, se sentant à la limite de l'impuissance, Santana se contentait de poser les mains sur ses hanches et d'attendre. Elle ne s'était pas résolue à partir directement, ou à revenir à l'intérieur de l'hôtel. De toute façon, le temps qu'elle revienne, il pouvait se passer énormément de choses. Elle avait meilleur temps de s'assurer que l'homme barbu finirait pas redescendre de la fenêtre à son tour.

Soudain, un hurlement strident retentit à l'étage de l'hôtel. Une voix de femme, que Santana ne connaissait pas. Elle croisa le regard de Charlie, les sens en alerte. Que devaient faire les filles ? Devaient-elles remonter, par quelque moyen que ce soit ? Devaient-elles attendre, en espérant que Bradley ou que d'autres gens sautent comme elles par les fenêtres des chambres ? Bon, tout le monde n'avait clairement pas une corde pour y arriver. La trentenaire s'impatientait. Le temps qu'elle prenne une décision, d'horribles choses pouvaient arriver.

- Putain de merde ! *lâcha t-elle, plus énervée que jamais.*

Elle s'essuya à nouveau le visage, couvert de sang. Et alors qu'elle s'apprêtait à retourner dans l'hôtel, son couteau bien serré dans sa main, un fracas dans la chambre au-dessus d'elle attira son attention. Bradley semblait en proie à un intense combat, et des grognements ainsi que des bruits de coups, de craquements retentissaient parmi d'autres, répartis dans l'étage.
Ecartant quelque peu les jambes, comme prête à réceptionner n'importe quoi, Santana se recula, accompagnée par Charlie, et attendit, telle une prédatrice, que quelque chose se passe.

Et soudain, il apparut. Enfin, il tomba plutôt lourdement sur le sol. Santana put entendre un lourd craquement avant de comprendre et de saisir l'ampleur de la scène qui se déroulait sous ses yeux. Bradley était à terre, littéralement pris en sandwich par deux rôdeurs, l'un écrasé par son poids et l'autre sur lui, et de toute évidence avec des capacités motrices pleinement fonctionnelles. La brune croisa le regard de l'homme, avant de réagir. En poussant un petit cri de guerre, elle s'élança vers les corps à terre. Elle donna un profond coup de pied dans le crâne du zombie, magnifiquement bien visé de sorte à ce qu'elle ne blesse pas intentionnellement l'homme qui les avait aidé quelques minutes auparavant. La chose fut repoussée quelque peu par le coup, suffisamment pour que Bradley se dégage un peu plus de son emprise et largement pour que Santana passe par dessus-lui et lui enfonce sa lame dans sa tête, faisant giclé un peu plus de sang sur sa main.

Repoussant le corps de l'infecté en un mouvement nonchalant, Santana se releva prestement et tendit la main à Bradley.

- Putain mec, on peut dire que t'as des couilles toi !

Cependant, avoir des couilles, c'était pas facile pour tout le monde et surtout ça sauvait pas la vie à tous les coups. Santana croisa à nouveau le regard de Charlie, tandis qu'elle relevait la tête, ne sachant ce qui pouvait bien se passer avec les autres membres de l'hôtel.
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MessageSujet: Re: La neige est le prix de leur liberté   La neige est le prix de leur liberté EmptyJeu 14 Avr 2016 - 16:48
« Bordel c'est... »

C'était Amy... Elle avait... Non, c'était pas possible. Pas Amy ! Je connaissais Amy... Enfin je l'avais surtout connue pour ses frasques du matin où celle-ci se baladait la culotte à l'air. Et la façon dont elle avait de s'habiller, très particulIère... J'enviais le fait qu'elle se fiche de l'avis des autres, qu'elle s'affiche, qu'elle montre sa différence. Ou peut-être... Peut-être qu'elle avait été simplement été surprise et qu'elle s'en était sortie ! Bon ça allait aller, je devais aider les autres, trouver Ruth ou les autres qui s'étaient cachés. Peut-être que Delta était en-dessous d'un lit, tentant d'éviter les cadavres ambulants. Se cacher c'était une bonne idée. Mais on ne pouvait pas laisser l'hôtel finir ainsi ! Non, surtout pas ! Je me devais de me bouger ! On avait travaillé dur ! On avait tous travaillé ensemble, même si ça ne  nous avait pas plus. J'avais trouvé des gens à qui faire confiance ! Et j'avais même retrouvé Raphaël,   que je n'aurais jamais cru retrouver un beau jour par ici ! La vie était précieuse de nos jours, je n'allais pas déguerpir sans ne pas tenter quelque chose ! Certes, je prenais des risques, j'avais des compétences qui étaient utiles au jour d'aujourd'hui. Mais à quoi bon détenir des compétences en médecine si je n'allais pas aider mn prochain ? J'avais choisi le métier de légiste pour aider les gens dans le besoin, ceux qui ne pouvaient pas forcément demander de l'aide. Il allait falloir être prudent, une seule erreur et c'était l'infection et ou la mort.

« J'y retourne de nouveau ! »

J'étais déterminée, personne n'allait pouvoir m'arrêter. Rien n'allait pouvoir me stopper dans ma démarche. Bon, à part un de ces morts qui continuaient de vivre. J'ouvrais la porte, bien entendu, un petit comité d'accueil s'était obligé à venir personnellement saluer. Un peu comme un maître d'hôtel pour nous donner la clé de la chambre. J'en laissais un rentrer pour mieux le tuer. Un coup de couteau ça ne faisait de mal à personne ! Toujours dans le crâne, dans le cœur ça ne servait strictement à rien. Par contre, va savoir pourquoi, c'était le cerveau qui était leur point faible. On ne pouvait les tuer que de cette façon ! J'ouvrais une nouvelle fois la porte, ne laissant aucune chance à un autre de ces cadavres ambulants de me barrer le passage. J'ouvrais une nouvelle porte, au hasard, à vrai dire j'avais du choix, mais il fallait m'assurer que si une personne s'y cachait, celle-ci s'en sortait. Le couteau à la main, j'étais prête à tuer un de ces cadavres ambulants qui aurait été enfermé par une des personnes de l'hôtel. Néanmoins, ma surprise fut grande. Ce n'était pas des morts que j'avais en face de moi, mais des vivants !

« Ruth ! Edith ! »

J'en aurais presque prise une dans mes bras tellement j'étais contente qu'il n'arrive rien à l'une et à l'autre. Bon forcément, j'aurais plutôt fait un câlin à Edith, personne que je respectais. Et dont l'état de santé me préoccupait particulièrement. Je n'étais pas aussi à l'aise avec Ruth mais...  J'étais contente  qu'elle semble aller bien. Elles avaient eu de la chance d'avoir été dans des chambres à ce moment-là ! Celles-ci semblaient être quelque peu secouées par la situation. Mais qui ne le serait pas! Et voilà que j'entendais les grognements derrière moi, proche, très proche, trop proche... Je me retournais, un cadavre ! Forcément, pendant que j'avais eu le dos tourné il en avait profité ! Ah que c'était doté d'une fourberie sans nom ces cadavres ambulants ! Je lui donnais un coup de pied dans le ventre, puis un second vers les genoux. Juste quelques instants pour gagner du temps. Je savais pertinemment qu'il allait se remettre debout, ou du moins saisir ma jambe pour la mordre. Il ne fallait leur laisser aucune chance. Avec mon couteau, je me baissais précipitamment lui assénant un coup fatal, mon couteau entre ses deux yeux. Je fermais de suite la porte. Pas le temps de demander à Edith si ça allait. Je cherchais du regard quelque chose. Ou une solution ! Bon, on pouvait toutes trouver une arme. Mais je craignais pour Edith et encore plus pour Ruth. On avait deux vies... Non, 3 avec le petit qui arrivait. Et vu le niveau de grossesse, mieux ne valait pas demander de l'aide. Est-ce que le nombre des morts avait diminué ? Je ne savais pas, je n'avais pas eu assez de temps pour regarder les alentours. Bon, une idée, une idée, une idée... Je fermais les yeux me concentrant sur la situation. Puis je les rouvrais en tentant d'attirer l'attention de Ruth et de notre ancêtre. Je me devais de les informer de la situation. Enfin, du peu que je savais. J'articulais les mots tout en chuchotant.

« Bon, écoutez c'est le bordel. Rebecca est en bas, Elsa aussi et Cale est pas loin. On avait pas de morts en bas donc je pense que ça peut être sûr. Vous savez si d'autres personnes sont dans d'autres pièces ? Sinon je vais tenter de dégager le passage pour que vous puissiez descendre. Ou du moins attirer leur attention.  Si vous avez un petit objet, quelque chose que produise de la lumière ou du son, je suis preneuse ! On pourra p'être le lancer pour les attirer autre part ! Mais si quelqu'un a une autre solution ça m'irait parfaitement !»

H.S. Les Z!:
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MessageSujet: Re: La neige est le prix de leur liberté   La neige est le prix de leur liberté EmptySam 16 Avr 2016 - 21:02

Une fois que Charlie eut touché le sol, elle remarqua alors à quel point elle tremblait. Son corps semblait lâcher prise et toutes ces émotions négatives qu'elle ressentait : la panique, la peur, la détresse, la tristesse... Tout ceci lui faisait perdre la tête. Aujourd'hui encore elle avait du enfoncer la pointe de son piolet ou la lame de son poignard dans le crâne de ce qui avaient été autrefois des humains. Ce n'était pas la première fois mais elle n'arrivait pas à s'y habituer. Et comment aurait-elle pu? Ces monstres avaient un jour été des êtres humains. Des personnes ayant une famille, des amis, peut-être des enfants. Elle y avait été contrainte pour survivre mais si elle avait pu, elle aurait tout simplement fui et laisser ces monstres derrière elle. La dernière fois qu'elle avait eu à affronter autant de rôdeurs avait été la fois où elle n'avait su protéger Nathan, son petit frère. Ce souvenirs ajoutait à sa peine et sa respiration était de plus en plus saccadée.
Mais elle n'avait pas le temps de s’apitoyer sur son sort. Des rôdeurs se trouvaient encore dans l'hôtel, un cri à vous glacer le sang s'était fait entendre et Bradley était toujours dans la chambre n°10. Ni Charlie ni Santana n'arrivaient à distinguer la moindre chose à travers la fenêtre. Soudain, Bradley apparut, accompagné de deux infectés. Ils tombèrent lourdement sur le sol et Charlie craignit que la chute soit trop brutale pour l'homme qui leur était venu en aide. Heureusement, il était toujours vivant et tentait tant bien que mal de se défaire du dernier infecté qui bougeait encore. Santana l’abattit, réagissant aussitôt. La brune aida Bradley à se relever et croisa le regard d'une Charlie apeurée, qui savait ce qui allait de nouveau arriver.
- On doit y retourner, affirma-t-elle dans ce qui ressembla pourtant à une plainte.
Elle tenta de calmer ses tremblements et tous les trois retournèrent au sein de l'hôtel. Certains résidents, trop apeurés ou ne se sentant pas capable de combattre étaient restés dans le hall. Ils les dépassèrent rapidement et rejoignirent le reste du groupe à l'étage. Se retrouvant à nouveau face aux infectés, Charlie se retint de faire demi-tour. Elle ne voulait plus les affronter. Elle en avait assez fait pour aujourd'hui. C'était plus qu'elle ne pouvait le supporter. Pourtant, c'était la seule chose à faire pour espérer survivre à cette invasion et protéger les autres. Alors elle ignora ses peurs et suivit ses deux compagnons dans l'attaque. Lorsqu'un monstre tenta de l'agripper, elle lui asséna à regret un violent coup de piolet dans le crâne.
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MessageSujet: Re: La neige est le prix de leur liberté   La neige est le prix de leur liberté EmptySam 16 Avr 2016 - 21:28
Santana se sentit perdre quelque peu l'équilibre lorsque Bradley se saisit de son bras pourtant assez musclé pour se relever. Le voyant grimacer, elle compris que l'homme avait du se blesser dans sa chute. Cependant, elle n'avait clairement pas le temps de lui demander s'il pourrait continuer à tenir le coup. Pas le temps, car en levant les yeux Santana pouvait encore deviner que les derniers rôdeurs s'en donnaient à coeur joie pour trouver leur festin.
Santana ferma les yeux, baissant la tête. Elle refusait de laisser périr ce groupe. Pas encore. De mauvais souvenirs resurgir malgré elle dans sa tête, repensant à la perte de son dernier groupe, de son Milord et de ses amis. Merde, elle pouvait pas traverser ça encore une fois, pas aussi rapidement qui plus est. Relevant la tête, elle croisa le regard de Brad, et déterminée hocha la tête. Se tournant ensuite vers Charlie, elle lui toucha le bras en une pression rapide.

- Ne t'en fais pas. C'est bientôt fini je te le promets.


En réalité elle ne savait pas du tout si c'était bientôt fini. Comment pouvait-elle ? Certes, Charlie et elle, ainsi que l'homme par la suite, avaient descendus pas mal de rôdeurs. Mais elle ne les avait pas compté et elle ne savait pas précisément combien il en restait.

- Allons-y !

Lança t-elle à brûle pourpoint, interrompant ses pensées pour que ses deux compagnons la suivent. Faisant rapidement le chemin les menant à l'entrée de l'hôtel, Santana croisa pour la première fois d'autres survivants. Des visages qu'elle n'avait pas encore eu l'occasion de bien voir ou qu'elle ne reconnaissait pas en l'instant présent, étant trop nouvelle pour déjà les connaître. En un sens elle fut soulagée de voir ces résidents en vie. En un autre, elle se disait qu'ils auraient pu se bouger pour les aider. M'enfin, question de point de vue là encore. Après tout, tout le monde n'était pas fait pour ce monde, tout le monde ne pouvait pas se taper des zombies, surtout dans une situation où la panique prend rapidement le dessus.

Prenant les devants avec Bradley, mais s'assurant que Charlie les suivait de près, Santana grimpa rapidement les escaliers pour rejoindre le premier étage de l'hôtel. Elle constata que certaines portes de chambres étaient fermées et se dit voire espérait que des survivants avaient eu le temps de s'y enfermer avant l'arrivée de toutes ces choses. Brandissant fièrement son Moorhaus, la trentenaire laissa échapper un sifflement, attirant ce qui semblait être les 5 derniers rôdeurs  vers le trio. C'était un mélange d'adrénaline, d'excitation et de précipitation qui poussait la brune à agir aussi rapidement mais de manière efficace. Dépassant sans préavis ses deux compagnons, Santana s'avança largement. Elle donna un coup de coude à un de ces trucs qui tenta de l'agripper, mais n'eut pas le temps de le tuer. Elle préféra se charger d'un autre rôdeur qui tendait les bras devant elle. Se baissant, elle donna un coup d'épaule dans le ventre du monstre, qui recula quelque peu, ses brais s'abaissant. Elle se redressa alors prestement et planta son couteau dans sa tête ou disons par le dessous de sa tête, la lame traversant sans difficulté la peau du cou, la machoire pour traverser le reste de la tête.
Retirant son arme dans un craquement sonore, Santana montra les dents. Elle poussa le plus loin possible le corps, et s'essuya rapidement le visage.

Du sang giclait. Un peu partout. C'était presque si Santana ne voyait plus le sang des morts imprégné sur son couteau, se rappelant de ses dernières victimes avant la Sierra Station. Cependant, elle ne voyait pas que ça. Pas suffisamment en tout cas puisqu'elle aperçu rapidement un autre de ces morts vivants à proximité. D'abord attiré par le corps de Bradley, il se retrouva projeté et Santa' en profita rapidement pour se saisir de son crâne qu'elle éclata contre un mur à deux reprises avant de planter à nouveau son couteau dans ce qui restait de son cuir chevelu.

Santana allait souffler quand elle se sentit accrocher. Elle avait complètement oublié le rôdeur qu'elle avait à peine poussé derrière quelques minutes auparavant. Elle sentit la pression du corps sur elle, mais elle donna à nouveau un coup de coude dans le ventre de la chose. Le temps qu'elle se retourne et s'écarte légèrement, elle vit Charlie brandir son piolet pour l'en débarrasser.

- Non ! cria t-elle, hargneuse tant elle en avait marre de ces choses. Il est à moi celui-là !

Charlie baissa son arme, probablement surprise ou tout simplement lasse pour tenter de débattre avec elle. Ainsi, assénant un violent coup de pied dans la rotule du mort, elle fit tomber le zombie à genoux. Se saisissant du poignet de son Moorhaus à deux mains, Santana leva haut les bras pour abattre son arme dans le crâne du monstre, en un craquement strident. Elle réitéra l'opération plusieurs fois, avant de se calmer et de faire tomber définitivement le corps du mort à terre.

Santa' décala le corps du rôdeur pour qu'il soit bien placé contre le mur et qu'il ne dérange personne, quiconque voudrait passer par le couloir. Epuisée, vidée maintenant qu'elle avait laissé parler sa colère, Santana posa sa tête contre le mur, quelques instants, le temps de reprendre ses esprits. Ce fut à ce moment qu'elle entendit deux choses. La première, un horrible grognement, signe qu'il restait encôre un zombie. La deuxième, le cri de Charlie pas loin d'elle, paniquée par cette arrivé quelque peu problématique. En une seconde, Santana se retourna mais se sentant plaquée contre le mur par le poids du mort vivant devant-elle, elle n'eut pas l'occasion d'utiliser son couteau. Tentant tant bien que mal de retenir le rôdeur, Santana essaya de retenir les bras de la chose sans vie qui s'agitaient, tandis que son bras droit était placé sous le cou de cette dernière, son arme ayant déviée, sa lame ne lui étant d'aucune utilité en l'instant présent. La trentenaire grogna, lorsqu'elle sentit qu'elle n'avait plus besoin de se débattre. Charlie venait juste de planter son piolet dans la tête du zombie, qui avait littéralement éclatée sous le choc. Soufflant, Santana se dégagea et cligna des yeux à plusieurs reprises comme pour réaliser que c'était fini. Mais véritablement fini.

Santana regarda Charlie, presque amoureusement tant elle était contente de l'avoir à ses côtés en ce moment. Elle la saisit rapidement dans ses bras, avant de s'écarter et de se retourner pour admirer le massacre qui venait d'avoir lieu.

- Merci ma belle. Rappelle moi de pas te faire chier avec ton piolet à l'avenir ! *quelques secondes de silence* Bon, ben y a plus qu'à maintenant...

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