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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 Zayna N. Alvarez | Terminé
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Zayna N. Alvarez | Terminé Empty
MessageSujet: Zayna N. Alvarez | Terminé   Zayna N. Alvarez | Terminé EmptyDim 12 Nov 2017 - 15:11

Dernière édition par Zayna N. Alvarez le Sam 18 Nov 2017 - 22:12, édité 11 fois
Zayna Nayeli Alvarez09/10/1996 (30 ans) à Los Angeles Infirmière au service des grands brûlés   Célibataire Hétéro Fort Hope Community ft. Tara Lynn
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Informations générales

Caractère
Avant toute chose, il faut savoir que Zayna a énormément changé par rapport à la personne qu'elle était alors, que l'adolescence se trouvait aux creux de ses mains. Cependant, on ne peut se défaire facilement de ce que l'on a été malgré tous les efforts déployés au cours de ces dernières années. Des combats tumultueux envers ses propres démons que sur le monde qui l'entoure. D'ailleurs, il lui a toujours été compliqué de le comprendre d'un oeil calme et méditatif. Pleine de hargne et de colère, Zayna était autrefois le genre d'adolescente constamment en colère contre ce système qui lui enlevait son père de par son travail et sa mère pour l'incapacité à avoir pris son rôle de mère plus à coeur.

En effet, si la jeune femme vient à se dévoiler pleinement à quelqu'un, elle ferait part d'une personne en totale contradiction avec ce qu'elle est aujourd'hui. C'est-à-dire, une personne impulsive et toujours prompt à faire les mauvais choix, bien que la seconde chose soit toujours valable de nos jours, mais pour des raisons différentes.

Zayna est à présent une femme calme qui tente, parfois vainement certes, de canaliser ce côté impulsif et sang chaud, cependant, on peut lui pardonner ce fait puisqu'elle le tient de son père. En tout cas, celui qui l'a élevé jusqu'à sa mort. D'une nature destructrice, nous la voyons se dévoiler vers un côté auto-destructeur, les raisons vous paraîtront sans doute stupide, mais c'est là, la seule et unique chose qu'elle a trouvé pour se punir de ses actes passés et qu'elle considère encore à l'heure actuelle comme impardonnable. Le choix de son métier, très dure psychologiquement parlant en est une preuve. Faire partie du service des urgences puis des grands brûlés nécessitent une très grande force morale. Chaque jour, des patients viennent, mais rarement sont sauvés malgré les efforts de l'équipe médicale.

Cependant, être devenue une infirmière l'a mené sur la voie de la compréhension, chose qui lui manquait autrefois, le monde ne tournant qu'autour d'elle. Elle a aussi également appris à faire preuve de patience, de douceur et de dévouement. Un sourire même lorsque les choses vous paraissent sombres et sans aucune sortie de secours. Vous trouverez chez la jeune femme, un visage constamment doux et souriant, bien entendu, il lui arrive de ne plus se contrôler et de s'emporter. De toute manière, nous ne sommes guère des robots, mais des êtres humains avec le droit de se laisser aller. Le libre arbitre vous connaissez ?

De par son métier, Zayna apporte toujours une oreille attentive, même si l'on ne cherche pas forcément des conseils de sa part, elle écoutera sans dire un mot. Il faut avouer que ce genre de personne permet de soulager d'un poids qui vous fait croire que le monde est bien trop lourds pour vous. Oh bien sûr, durant ses services, elle a vu des choses que peu de personne pourrait accepter ou encore pouvoir dormir sans faire de cauchemars. C'est dur à dire, mais il faut parfois se détacher de ce que l'on voit afin de continuer à vivre, même si certaines histoires ont brisé son coeur au point de la faire pleurer dans les toilettes des femmes. En effet, il est dur de rester de marbre face à un adolescent qui s'est immolé parce qu'il a été victime de harcèlement à l'école ou encore une gamine qui s'est fait brûler par sa propre mère. Il y a eu tant de tragédie croisé au détour d'une chambre que Zayna ne les compte plus et le pire c'est que cela continuait une fois de retour chez elle.

Croyez-le ou non, l'horreur ne lui fait plus peur même les zombies ne sont que des êtres errants ayant fait leur temps et envers lesquels il faut abréger les souffrances. Pas de retour en arrière possible pour eux !

Nous remarquons une autre chose venant de la jeune femme, c'est quand une personne l'intéresse vraiment, Zayna démontre un caractère qu'on ne lui reconnaît pas. Elle agit donc en contradiction avec ses propres émotions. Elle peut se montrer particulièrement cinglante et froide, rancunière également, piquante, ironique… Et tellement chose encore. C'est comme si elle souhaite qu'on la déteste et en même temps qu'on la remarque pour cette nouvelle face de qui elle peut être par moment.

En quelques mots, Zayna est une femme surprenante et pleine de surprise. Bourré de sentiments et d'émotions contradictoires, on ne sait jamais sur quel pied danser avec cette femme, mais une chose est sûre. Chose qui peut être autant un défaut qu'une qualité, Zayna fera passer les autres en priorité au détriment de ses propres besoins, pour cette dernière ce n'est que justice après ce qu'elle a pu faire dans le passé et dont elle ne parvient ni à se pardonner et ni à se détacher. C'est une mauvaise peau de serpent de laquelle elle ne parvient pas à se séparer.
Anecdotes
- Zayna a failli tomber enceinte à l'âge de 15 ans. Elle ne l'a jamais dit à personne et ni même à son petit-ami de l'époque. Elle a eut beaucoup de chance et c'est à ce moment-là, qu'elle est devenue encore plus prudente.

- Quand Zayna a commencé à travailler dans le service des grands brûlés, elle a dû s'occuper d'une petite fille de 7 ans gravement brûlée par sa propre mère qui l'avait prise pour l'enfant du démon. Malgré tous les efforts déployés, la petite est morte en tenant la main de la jeune femme. Elle n'a jamais autant pleuré que ce jour-là et à même payé pour l'enterrement de la gamine afin qu'elle ne soit pas jeter dans la fosse commune ou que sait-on encore.

- Zayna a une peur panique des armes à feux. Bien qu'autrefois, cela ne lui faisait rien. Aujourd'hui, après avoir tué son père d'une balle dans la tête, elle ne peut plus les voir, ni les entendre. Faire face à une arme fait naître littéralement une crise de panique. Elle interdit toutes armes à feux chez elle.

- A force de recevoir des coups par ses bourreaux, Zayna peut intentionnellement éteindre la douleur l'espace d'un moment avant de la ressentir à nouveau. C'est une sorte de bouclier de protection pour supporter la souffrance.

- Malgré la souffrance, Zayna a eu une certaine affection pour son protecteur. Il était certes violent et la traitait comme la pire des catins, mais il la protégeait tout de même.

- Zayna n'a jamais été amoureuse de sa vie. Elle a eu de petites histoires à croire en des sentiments qui n'ont existé que dans un sens. Après tout, elle n'a guère eu d'exemple durant son enfance et son adolescence.
Particularités physiques
Zayna n'est pas ce que l'on appelle particulièrement un canon de beauté. Elle a des formes à revendre et bien qu'à l'époque, elle ne pouvait pas supporter le reflet qui lui renvoyait son miroir et que malgré cela, elle a dû apprendre à s'accepter pour ne pas finir en victime. Aujourd'hui, elle assume pleinement ses formes qui enjolive un corps plutôt sportif malgré l'image qu'on peut se faire des femmes enrobées. Après tout, cela ne veut rien dire, on peut tout faire tant qu'on se donne le courage et que l'on persévère et concernant Zayna, c'est une femme plutôt souple qui peut faire le grand écart sans même ressentir ses muscles la faire souffrir le martyre.

Du haut de ses 1m76 et de ses 85 kilos, Zayna impressionne autant par l'acceptation de ce qu'elle est et refusant haut et fort de ressembler aux canons de beautés, elle a appris à s'accepter telle qu'elle est, bien que cela a prit des années pour cela. Adepte du fitness, elle continue de pratiquer une activité sportive autant pour se maintenir en forme que pour se débarrasser du stress qui l'emprisonne au quotidienne. Amatrice du yoga et de la méditation, il faut bien apaiser son comportement impulsif même si sur point, c'est peine perdue.

Jolie brune à la peau légèrement mate, cela relève parfaitement son regard clair qui a toujours su facilement se faire comportement. Il peut être aussi émotif que glaçant tout comme ce dernier peut rester vide et sans émotion quand elle se sent prisonnière et perdue dans son passé.
Malgré son physique, cette femme sait charmer et user de son corps au besoin, ce qu'elle a dû faire depuis le début du chaos.

Compétences




  • Médecine (En tant qu'infirmière au service des grands brûlés et ayanté été dans le service des urgences. Les connaissances de Zayna sont assez conséquent pour son statut.)
  • Langue (Polyglotte, elle sait parler l'espagnol, sa langue paternel. Le français enseigné à l'école et elle connaît éventuellement la langue des signes durant une formation offert par l'hôpital où elle travaillait.)
  • Psychologie. (Le monde médicale est assez intense et en tant qu'infirmière, il faut savoir faire preuve d'écoute et de prodiguer autant conseil que sérénité.)
  • Discrétion. (Elle sait se faire discrète au besoin non seulement pour passer inaperçu, mais aussi pour s'effacer peu à peu de la surface du monde.)
  • Escrime. (Quelques bases à peaufiner, mais suffisante pour se défendre au besoin.)


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Inventaire


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Arme : Un cimeterre trouvé dans un musée.
Objets utiles : Lampe de poche et trousse de secours.
Objets rares : Couverture et sac à dos.
Véhicule : Aucun, c'est plus d'embêtement qu'autre chose.
Possessions personnelles : Plaque de police de son père
Bague tête de mort offert par Adam Tremblay.
Vêtements de rechanges (pull, sweat à capuche, jeans noirs, paires de chaussettes, chaussure converse, sous-vêtements, une robe, paire d'escarpin noir)
Un chapelet avec l'incessante question qui trotte à la tête. Doit-on croire à Dieu ?
Du chocolat noir à utilisé en cas d'urgence, cela peut être très utile pour éviter les malaises.
L'avare de Molière pour se changer les idées en cas d'ennui.


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Histoire

Alors voilà nous y sommes. Le récit de toute une vie d'un personnage qui est loin de n'avoir fait que de bon choix. Le narrateur ne vous contera pas le récit, mais c'est Zayna qui s'adressera directement à vous. Il n'y aura pas de « elle », mais bien un « je » que vous verrez défiler à travers les lignes. La narratrice jouera les impératrices silencieuses, celle qui observe sans un mot, peut-être que cette dernière mettra des commentaires. Rien est encore sûr à ce sujet. Oubliez votre environnement chaotique et laissez-vous emporter vers une forme d'enfer où la rébellion, l'hésitation, les faux-semblants, les mauvais choix et la détresse sont les charpentiers d'une vie qui est à la fois tranquille, mais qui au fond, n'est qu'une simple illusion.

Très bien. Êtes-vous prêt ? Alors, allons-y...


Si je devais définir mon enfance, je dirais qu'il a été un véritable mensonge. Toujours à me dissimuler une vérité au lieu de me préparer à l'impact. La douleur d'une balle perdue n'est rien comparée à cela. Les souffrances physiques sont parfois passagères, mais pas celle de l'âme. Celle d'une vie où vous ne viviez que dans une profonde certitude à devoir jouer les parfaites petites filles afin de rechercher une attention de quelqu'un qui vous la donne, mais un enfant est loin d'être bête. Nous sommes peut-être des êtres naïfs sur bien des côtés, mais nous ne sommes pas aveugles. Très empathiques, nous captons les choses parce que nous regardons. Nous observons les exemples qui sont censés, nous montrer la meilleure marche à suivre. On ne peut pas dire que j'ai eu de grands exemples. Pourtant, mon père avait une grande famille, mais je me suis toujours sentie à part, loin de leur ressembler, je me repliais dans un coin avec une poupée que je voyais à peine. Je n'étais pas comme les autres petites filles à prendre ma poupée pour jouer les mamans, la mienne est partie dès qu'elle a pu trompant doublement mon père. Oui doublement parce que je suis l'enfant d'une relation extra-conjugale et pourtant, papa m'a gardé auprès de lui estimant que je n'étais coupable de rien. Mais, malgré cela, j'avais la constante impression que l'on ne me pardonnait pas cet écart fait par ma mère, surtout envers mes oncles, mes tantes et mes grands-parents. Pour eux, il n'y avait rien de bon à trop métisser le sang. Enfant du Mexique et d’Égypte, je possède pourtant en moi un mélange sublime, mais qui a été terni par le comportement du père et de la mère.

Papa était un inspecteur de police à la criminelle. Il voyait l'horreur quotidiennement, mais pour lui, ce n'était pas grand chose. Le pire, c'était le retour à la maison où il venait prendre quotidiennement un verre de whisky tout en se posant sur le canapé à regarder dans le vide. La tromperie de maman la rendue méfiant envers les autres femmes. Oh, je ne pourrais pas dire que j'ai manqué d'amour, bien au contraire, il m'aimait profondément et enfant, je persistais à penser que j'étais le centre de sa vie puisqu'il faisait absolument tout pour m'élever au mieux. Je voulais faire de la danse classique alors, il m'inscrivait sans réfléchir, si je voulais changer, alors il accédait à ma demande. Je pense que je peux dire que j'étais une enfant capricieuse aux préférences changeantes et chaque fois, il me contentait. D'un claquement de doigts, je pouvais tout obtenir de lui. Et pourtant, il n'a rien vu. Mon père a porté constamment des œillères niant une évidence certaine. Il n'a jamais compris que je tentais de combler un vide autant que je tentais d'attirer son attention. Lui comme moi, nous nous sommes voilés la face, nous fiant à une réalité qui n'en était pas réellement une.

Quand papa partait au travail, c'était une voisine qui s'occupait de moi. Elle était seule et avait un fils. Lui et moi étions comme frère et sœur. On s'entendait parfaitement bien, je l'enviais de vivre avec une mère aimante et l'image d'un père qui ne les a pas quitté par sa volonté, mais plutôt par la cruauté que la vie peut offrir par moment. Malgré la mort de ce dernier, cette femme vouait un amour inconditionnel pour lui, elle n'oubliait aucun jour qui avait une importance pour son mari. Le jour de leur rencontre, de leur premier baiser, du premier je t'aime, de la demande en mariage et j'en passe. Des événements qui sont étrangers pour moi, papa ne me racontait rien. Il n'arrivait pas avoir de bons souvenirs de ma mère et au fond, je peux le comprendre. Comment peut-on se souvenir de quelque chose qui finalement est un mensonge. Sûrement, est-ce que cela a été vrai autrefois, mais plus à la longue. Dès que je tentais d'en savoir un peu plus sur mes origines, il fuyait, buvait et s'enfermait plus encore dans le travail.


Au bout du compte, j'ai fini par abandonner tout espoir d'une réponse et c'est là que j'ai commencé à dévier et à devenir une adolescente pleine de rage, de dégoût, d'amertume et d'une tristesse finement dissimulé tout autant que mon mal-être sur mon physique qui changeait de plus en plus. Là où ma voisine voyait les formes d'une petite femme naissante, moi, je ne voyais qu'une raison de plus pour les autres de se moquer de moi. Alors, j'ai appris à rire de moi-même, à jouer d'auto-dérision pour qu'on n'appuie pas sur ce point délicat et qui me faisait atrocement souffrir en vérité. Mon meilleur ami était le seul à connaître mon mal-être et il me défendait autant qu'il le pouvait. Ce qui était amusant dans notre amitié, c'est que lui était le sportif populaire alors, que moi, j'étais la rebelle capable de faire les pires coups qui soient, mais lui savait tempérer et me calmer. Il me fallait trouver un rôle pour m'endurcir et tenter d'attirer l'attention de la seule personne qui me fuyait. Est-ce parce que je lui ressemblais de plus en plus ? À cette femme qui est partie du jour au lendemain sans même se retourner. Je n'avais que trois ans, mais par moment, j'ai des flashs, je la revois m'embrasser sur le front et dire qu'elle devait faire une course. Je l'ai attendu devant la porte, mais elle n'est plus revenue. Jamais. Quand j'ai repris conscience avec la réalité, mon père me tenait contre lui. Je crois qu'il a versé des larmes à cet instant, mais je ne suis plus sûre de rien.

Vous savez, c'est un tort de cacher trop longtemps certaines choses. Cela peut avoir un impact conséquent sur la vie de cette personne. Mieux valait une vérité douloureuse qu'un heureux mensonge. Ce dernier, une fois mis à jour, fait souffrir et encore, ce mot est faible.

Ma souffrance, je l'ai évacué dans des tas d'erreurs. J'ai fumé des joints. Je me comportais mal avec les profs et je leurs faisais fermer leur gueule en obtenant des notes plus que satisfaisante. J'ai commencé à boire à 14 ans en commençant par le whisky de mon père. Une gorgée puis une autre et c'est passé. Un jour, papa m'a même retrouvé à l’hôpital parce que j'avais un peu trop bu et que j'avais fait un coma éthylique. C'était mon premier appel au secours et lui s'est contenté de me gueuler dessus. Mon sang n'avait fait qu'un tour cette fois-là et je l'ai repoussé lui crachant littéralement au visage au sens propre comme au sens figuré. Je ne peux pas dire que j'en suis fière, mais il fallait bien que ça éclate un jour. Personne n'a su me calmer sauf mon meilleur ami et sa mère. Eux ont toujours été présent, j'ai bien plus appris avec eux qu'avec mon propre père. Je haïssais littéralement ma famille parce que ces derniers m'ignoraient et me regardaient avec dégoût. Papa s'évertuait à ne rien voir se laissant endormir par les belles paroles de sa mère qui n'a jamais aimait la mienne. Je me demande si ce n'est pas leur venin qui a fini par avoir raison de maman.

Par la suite, je n'ai pas changé même si j'étais constamment rabroué par mon meilleur ami et sa mère. Mais rien n'y faisait, je n'arrivais plus à me détourner des activités qui me permettaient d'oublier ce que je ressentais. Fumer et se laisser emporter nous permettait de toucher du bout des doigts un rêve éphémère, mais en reprenant conscience, on souffrait deux fois plus encore.

Maintenant, je me demande si... Si j'avais changé à temps, est-ce que tout cela aurait changé ? Est-ce que le malheur nous aurait évité ? Je ne sais pas. C'est le genre d'interrogation qui vous hante encore et encore jusqu'à n'en plus finir.

Parfois, la vie prend un tournant auquel on ne s'attendait pas. On a beau se préparer à toutes les éventualités qu'on ne parvient pas à l'être véritablement. Je vous dis cela, parce que je pense que pour me punir de ma nature et de mon comportement, quelque chose est intervenu de manière plus que violente. Mon père prenait des affaires plus dangereuses les unes que les autres, j'ignorais moi-même que j'étais surveillée par des collègues de mon père à cause de menace reçu par des membres de gangs. Je pense que même s'il m'en avait parlé, on aurait réussi à se disputer et j'aurai continué sur ma lancée. Un soir, alors que je plainais avec des amis à rire pour un oui ou un non et bouffer des conneries parce que soit ça vous donne envie de dormir, de manger ou bien de faire plus encore, moi, ça me donnait faim. J'avais un bon burger sous les yeux, des frites et cette sauce chinoise qui me faisait fondre à chaque fois. Un flic est rentré dans le squat presque en panique. On pensait qu'on allait se faire arrêter pour détention et usage d'herbe, mais ce ne fut pas le cas, la drogue avait moins d'importance que ce qu'il se passait.

Il n'a pas pris de pincette avec moi et parce que je le connaissais depuis petite. Un peu comme un oncle, le meilleur ami et coéquipier de mon père. C'est là qu'il m'a avoué malgré le brouillard qui occupait mon esprit, que papa était à l'hôpital entre la vie et la mort. Tout au long de ma vie, j'ai évité mon père, plus d'une fois, j'ai souhaité sa mort, je lui ai même dit quand nos disputes se faisaient plus violentes, mais je ne le pensais pas. On dit parfois des choses pour blesser les autres autant que vous pouvez l'être espérant ainsi qu'il vienne à comprendre que j'étais mal, que je me haïssais et que ma vie devenait insupportable. C'était plus une corvée qu'un plaisir de poursuivre la route. J'étais seule et je savais que personne de ma famille m'aimait. On tenait responsable d'un choix qui n'était pas le mien. J'aurais voulu être la fille de mon père, mais ce n'était pas le cas. Papa ne l'a jamais su que grand-mère m'a craché la vérité au visage tout souhaitant que je disparaisse, que je n'aurais existé. La méchanceté peut parfois venir au cœur même de votre propre famille et ça fait mal. Mon meilleur ami a essuyé beaucoup de mes larmes et calmé ma colère. Mais malgré son soutien, ma rage ne faisait que s'intensifier. Je refusais de partager un repas avec des personnes qui se disaient croyantes. Une personne pieuse ne viendrait jamais à dire une telle chose, c'est contre leurs principes moraux. Enfin, ce n'est qu'une image, la réalité est tout autre.


Quand je suis arrivée à l'hôpital, j'ai eu le temps de redescendre sur terre et d'effacer le brouillard de l'herbe que j'avais fumé. Cependant, je restais déconnectée concernant la situation de mon père. Durant des heures et des heures, on a patienté et il y a des moments où je n'étais plus sûre de rien. Allait-il vivre ? Mourir ? Le regret m'emportait déjà et je m'en voulais d'avoir été autre part à planer alors, que mon père se trouvait là en train d'affronter un nouveau combat. Toutes nos disputes défilées dans ma tête et malgré les paroles douces du coéquipier de papa, je n'arrivais pas à me pardonner. Mes erreurs ont fini par payer. Ma rage m'était revenue en plein visage en une gifle magistrale.

Paraplégique.

La sentence avait sonné de la bouche du médecin et je me suis retrouvée prisonnière d'une autre situation. J'avais 17 ans et mon monde changeait à nouveau.

Il ne sera plus le même.

Et c'était peut dire, je le voyais déjà en une carcasse vide qui regarderait le monde tourner autour de lui alors, que lui ne pourrait plus bouger. C'est rapidement, au retour à la maison que j'ai décidé de tout plaquer pour m'occuper de lui. Dès mon diplôme de fin de lycée, j'ai arrêté l'école et j'ai utilisé avec parcimonie l'argent mis de côté pour m'occuper de papa et j'ai pu trouver un job de serveuse. Cela ne payait pas énorme, mais au moins, je pouvais espérer compenser avec la maigre pension que mon père recevait et celle des économies de toute une vie pour mes études. J'estimais que je ne méritais rien sauf de souffrir davantage pour me punir de la souffrance que je lui ai causé. Pendant, que je travaillais, une infirmière le surveillait et par moment ma voisine venait nous voir alors, que mon meilleur ami avait décidé de rejoindre l'armée. Nos routes se séparaient, mais nous restions en contact. Il prenait à cœur notre relation, pour lui, j'étais sa sœur et il ne voulait pas que l'on s'éloigne malgré nos destins qui différaient l'un de l'autre.

Une nouvelle rancœur est apparue dans mon cœur. Le coéquipier de mon père restait présent, mais le reste de la police avait qui, mon père s'entendait si bien, avait fini par l'oublier. Nous n'étions que des numéros et une fois inutile, on nous oubliait. Au bout de un an voir deux, j'ai décidé de reprendre des cours pour devenir infirmière parce que j'étais en admiration totale envers cette femme qui s'est voué à mon père supportant et domptant son humeur alors, que moi, je n'y parvenais plus.

Travail. Cours du soir puis la recherche d'un lieu où faire ma formation. J'ai décidé de me plonger dans les urgences payant pour que l'on garde mon père à toute heure de la journée parce que je pouvais travailler n'importe quand de jour ou de nuit. Pas de jour férié, ni de vacance. Je n'acceptais rien hormis affronter une vie que j'ai toujours fui en étant au pied du mur. J'ai arrêté mes conneries du jour au lendemain et je ne regrettais rien de cela, seulement ce que je lui ai fait subir. Peu à peu, ma famille m'a vu d'un tout autre œil, mais ma rancune envers eux était complète, et même si je les laissais venir voir papa, moi, je préférais dans ces moments, travailler ou bien me rendre à la bibliothèque. J'ai dû tout gérer par moi-même. Émancipé sans l'être vraiment. Je me vouais totalement à papa et à l'objectif que je m'étais fixé estimant que je ne pouvais plus fuir répétant sans le vouloir ce que mon père a fait tout au long de sa vie avec moi. Je ne désirais pas lui ressembler sur ce point.

Cela aurait pu continuer ainsi. J'aurai pu tracer ma route sans me permettre de bonheur, de relation ou une sortie. Solitaire, mes collègues ont fini par comprendre que je ne pouvais pas me permettre quoi que ce soit et que je ne le désirais pas. J'ai bien tenté une histoire avec un médecin, mais cela n'a abouti à rien qu'à une nouvelle façon de détruire ce qui aurait pu être beau. Je lui refusais tout accès dans ma vie sans m'en rendre compte. Trop honteuse de ce que j'ai fait, je voulais me punir encore et encore pensant que ce que j'ai enduré était trop insuffisant.

Alors, quand tout a commencé, je me souviens que les urgences étaient plus que surchargé. Los Angeles, la cité des anges devenait celle des démons. On ne savait plus comment gérer la violence, jusqu'à ce que l'on comprenne que l'on ne pouvait rien faire. Moi, j'ai quitté mon poste, non par peur, mais parce que mon père était sans défense et terrifié de ne plus pouvoir se battre comme avant. Je suis restée avec lui survivant comme nous le pouvions avec nos maigres moyens. Les hurlements dans la rue ont fini par s'estomper pour laisser place au silence puis au chant des zombies.

Quand la réalité dépasse la fiction, vous avez le temps de penser à un tas de choses. Je n'avais qu'à regarder à l'extérieur pour être de plus en plus persuadé de la décision que j'ai pris de quitter l'hôpital qui devenait une véritable antre de l'enfer. On ne pouvait plus rien faire si ce n'est risqué de finir comme eux. Des êtres sombrant dans la violence et le cannibalisme pour finir par devenir des monstres tout droit sorti d'un film d'horreur. Quand les portes de l'hôpital se sont ouvertes, je ne pensais qu'à mon père et au fait qu'il soit en danger constant. Paraplégique, il ne pouvait rien faire. C'était comme jeter une personne blessée à la mer et la livrer aux requins. Le sang les attire et ils sautent sur l'occasion pour tourner autour de leur proie pour finir par fondre sur elle.

J'avais fait une promesse et je comptais la tenir. Autrefois, j'avais fui toute forme de responsabilité et de réalité, mais plus maintenant. J'étais conscience de l'horreur pour l'avoir côtoyé d'abord aux urgences et ensuite dans le service des grands brûlés. J'ai consciemment choisi les services les plus difficiles pour me punir de toutes mes erreurs passées.

C'est un coup de feu qui me ramène à la réalité. Retentissant et glaçant. Le corps de mon père gisait sur sa chaise roulante devant moi. Sans vie. Mais, le visage exprimant une certaine paix et une grande délivrance. Moi, j'étais totalement tétanisée par mon geste. Il m'y a obligé me confrontant à l'évidence d'une survie impossible si je dois constamment faire attention à lui.

Des sacrifices.

C'est ce que je ne cesse de me rappeler alors que j'entends sa voix dans ma tête. La vie est faite de sacrifice parfois horrible et inhumaine. Il en faisait parti. Je lui en veux tellement de m'avoir demandé de le tuer en me poussant à bout malgré mon refus, convaincu que j'étais capable de parvenir autant à le sauver lui que moi.

À ce jour, je ne parviens toujours pas à me pardonner ce geste. Même si c'est lui qui l'a demandé, je n'arrive pas à accepter l'idée d'une délivrance pour lui. Son ombre me poursuit et j'ai l'impression qu'il m'en veut de l'avoir écouté au lieu de m'être battu pour lui. Il y a des moments où je me retourne avec l'impression que je le verrai, mais rien. J'ai juste ce sentiment désagréable qui monte en moi et la certitude que je devais poursuivre ma route et me faire souffrir autant que faire se peut parce que je le méritais tout simplement. Papa m'a condamné davantage à cette vie en me demandant de faire ça.

Par la suite, j'ai continué à être sur une pente glissante. Même si je me faisais mal, je persistais à poursuivre ne voulant pas m'arrêter. Après tout, mieux valait continuer à souffrir que de connaître une once de bonheur. De toute manière à quoi bon persister à l'utopie. J'ai été enlevé par un groupe et j'ai été utilisé par eux. D'abord, je n'ai été qu'un défouloir pour apaiser les besoins physiques des hommes et quand ils ont découvert que j'étais infirmière avant tout cela, mon utilité n'était plus que passagère comme la plupart des femmes qu'ils enlevaient, trouvaient ou encore échangeaient avec des produits utiles avec d'autres personnes. C'est comme si toutes les pourritures se retrouvaient dans un même endroit. Je me suis s'y habituée acceptant mon statut de victime, m'accommodant et ne demandant rien d'autre. J'étais protégée bien que maltraité par un des hommes qui faisait office de mari selon ces dires. Bien que moi, j'acceptais le destin que j'avais choisi, cela ne voulait pas dire que cela été le cas pour les autres. Quand certaines fuyaient et que je les voyais, je me taisais.

Au fond, je ne sais pas si c'était la meilleure décision. Les laisser fuir les confronterait forcément à un autre type de monstres. Si certaines de ces femmes ont survécu, je l'ignore totalement. Je l'espérais fortement, mais je doutais.

Ces mois vécus avec ce groupe ont duré une éternité, il me semble. C'est comme si j'avais toujours vécu de la sorte. Je suis intentionnellement devenu une victime de ce groupe pour survivre parce que je savais pertinemment que seule, je ne parviendrais à rien. Dans mon esprit, cela semblait tellement logique et puis aussi très juste. Je méritais mon sort après tout. Avec tout ce que j'ai fait par le passé et à mon père après que ce virus ou je ne sais quoi est apparu, j'étais en état de choc. Comme ces drogués qui, une fois la dose prise, perdait contact avec la réalité pour un temps. Ma drogue à moi se trouvait être mon choix de souffrir. Des coups et des violences quotidiennes, des viols à répétitions pour des raisons stupides. Des échanges simples.

Si tu me passes ça, je te laisse passer sur ma femme.

C'était ce qu'il disait et plus d'une fois, des hommes de passages ont profité de cela pour se soulager. Un moment, j'ai bien cru être enceinte, mais mon compagnon a fait ce qu'il fallait pour que cela ne se produise pas. La pilule du lendemain n'étant plus un article que l'on trouve comme ça, il a préféré frapper, visant mon ventre. Puis, il s'excusait, me couvrait d'attention plus ou moins malsaine pour ensuite recommencer à me prendre comme un objet.

Attention, je ne me plains pas et ce n'était pas mon attention d'avoir ne serait-ce qu'un peu de votre pitié. Ce n'est pas ce qui m'intéresse parce que ça n'effacera en rien ce qui m'est arrivé. Cela s'est passé par ma propre volonté, j'aurai très bien pu tenter de fuir et sûrement mourir en le faisant, mais j'ai choisi de rester parce que mon esprit est assez étriqué pour juger juste que cette violence, cette sentence m'était justifiée. En même temps, à quoi peut-on s'attendre d'une femme comme moi ayant constamment fait les mauvais choix.

Je pense que tout cela m'a offert cependant, une force certaine. Malgré ma condition, j'ai en sorte d'aider ceux qui ne souhaitaient plus continuer d'être prisonnier du groupe. Je suis contente d'avoir pu aider même si on se défoulait sur moi au bout d'un moment. Mais, j'étais une chose bien trop précieuse à leurs yeux. Victime soumise et consentante autant qu'une infirmière avec des connaissances qui leur seraient plus que profitable. J'ai abusé de mon statut pour faire ce que j'avais à faire.

J'ai sauvé un homme du nom de Logan poursuivi par ce groupe odieux. J'étais en train de nettoyer du linge tout en regardant mon reflet sur la surface de l'eau. La lèvre inférieure tuméfié et un bleu à l’œil droit qui commençait à s'estomper. Je lui ai permis de s'échapper après avoir soigné sa blessure en disant à celui qui se disait mon homme ou mon mari, que j'avais entendu un bruit à l'opposé de l'endroit où avait fui Logan. On ne m'a pensé assez stupide pour aller contre eux. Et pourtant si, finalement, ceux qui étaient stupides, c'était eux.

Puis, il y a eu un autre homme. Un étranger. Il avait l'air de sortir d'un film. Il s'appelait Adam. À lui aussi, j'ai pu lui venir en aide, ce dernier souhaitait que je le suive, mais j'ai refusé par peur de devoir me confronter à ce monde que me cacher ce groupe qui, dans un sens, était mes protecteurs. Je savais à quoi ressembler un monstre, mais je me refusais de devoir courir à chercher un endroit sûr puis à devoir survivre. Malgré le fait que lui ai sauvé la vie, nous nous sommes disputés sur ce point. Si quelqu'un était passé par-là, il n'aurait rien comprit puisqu'il s'exprimer en français et non en anglais. Pour le coup, je suis contente d'avoir pris cette langue au lycée.

Ce jour-là, je suis partie en lui indiquant un chemin sûr tandis que moi, j'attirerais les autres à l’opposée ou bien en faisant une faute pour qu'on ne se concentre que sur moi. À force, je crois que mon corps s'est endurci. J'ai l'impression que je peux supporter les coups un peu mieux que la plupart des gens. À moins, que mon esprit se déconnecte dès que les coups pleuvent comme une pluie douloureuse lors d'une tempête violente.

Pour tout vous dire, je pensais que je finirai ma vie comme ça. D'une manière stupide, d'un choix qui au fond n'était pas très logique ni justifié, parce que je restais une personne avant tout très choqué et paralysé parce qui se passait. Dans certaines circonstances, les gens font parfois des choix surprenants et l'être humain est capable de tout pour survivre. J'en suis un des exemples.

Un jour, il y a eu... Je ne sais pas exactement. J'étais partie nettoyé du linge et quand je suis revenue, j'ai entendu ce chant funeste suivi de cris à la fois de terreur et de rage. Mes prédateurs devenaient en cet instant des proies. Sur place, j'observais la scène ne sachant pas quoi faire. J'ai donc pris les jambes à mon cou et j'ai fui aussi loin et aussi vite que je le pouvais. Je ne sais pas comment j'ai pu réussir, je n'ai jamais été douée en course d'endurance et pourtant, j'aimais pratiquer le sport malgré mon physique qui prête souvent à confusion. Je n'ai arrêté de courir que lorsque j'ai trouvé refuse dans une maison qui se trouvait dans un cul-de-sac. Je ne savais même pas si elle était envahie par ces choses ou des survivants, j'ai simplement agi. Mon cœur battait à tout rompre autant que mes tempes qui frappaient presque violemment ma boîte crânienne. Quant à mes poumons, j'avais l'impression qui me brûlait si intensément que j'ai dû attendre presque 10 minutes pour que cela se calme. Par la suite, je me suis laissée glisser au sol parce que mes jambes ne pouvaient plus me soutenir et j'ai pleuré. Rit aussi. J'ai eu une crise d'hystérie. C'est tellement dur d'éteindre ses émotions pendant un peu plus d'un an. Vous imaginez un peu tout ce que j'ai dû emmagasiné ? Je pense que non. Victime soumise et consentante, mais pas forcément celle qui n'était pas capable de se rebeller pour le bien des autres personnes qui ont malheureusement croisé la route d'un groupe qui ne méritait pas de survivre.

Je suis restée quelque temps dans la maison à farfouillé et à préparé un sac avec quelqu'un objet utile. Je ne pouvais pas rester ici, je ne survivrais pas sans rien. Et seule, c'est impossible de survivre, je me souviens que Logan m'avait parlé de son groupe et j'ai décidé de le rejoindre parce que cela me semblait le mieux pour moi et peut-être que je pourrai être utile à ce dernier.

C'est ainsi qu'après quelques tumultes et après à être proche de la mort à l'éviter de justesse que j'ai pu parvenir à Fort Hope. Lieu qui porte très bien son nom. Je suis là depuis presque 6 mois désormais et j'ai pu offrir mes connaissances comme aide. Infirmière dans les urgences durant un temps tout comme dans le service des grands brûlés, je savais quoi faire et comme procéder malgré le fait que je n'ai jamais eu la prétention de devenir médecin même si mon chef de service disait que je pouvais très bien y parvenir. Cependant, ma vie était déjà assez surchargée comme ça et assez stressante. Je me devais d'avoir du temps pour mon père même si j'avais engagé une infirmière à domicile pour l'aider durant les moments où je travaillais. Parfois, je payais le double surtout le week-end et les jours fériés. Cependant, pendant les fêtes, je m'arrangeais pour être présente à la maison.

Mais c'est du passé. Comme beaucoup de choses. Malheureusement, les cauchemars sont là pour ne rien oublier. Je dors très mal et très peu. Malgré les abus dont j'ai été victime, j'aimais ne pas être seule quand je devais dormir. Avoir sa présence me réconforter en quelque sorte, et ce, même si je savais qu'il restait le plus grand danger pour moi.

Comment je fais pour vivre ? Et bien, je me concentre sur la santé des autres uniquement. Je ne dois pas passer en priorité et je ne dois surtout pas penser à moi. Même si on m'en fait la remarque, je ne change rien. Je reste calme quand je le peux. Dépressive certes, mais... Mais, je ne sais pas. J'ai tellement vécu en acceptant mon sort que finalement, c'est un comportement normal pour moi et tellement plus facile que de se poser un tas de questions sur sa propre existence. Autrefois, je l'ai fait et cela m'a entraîné dans l'enfer de l'alcool et des joints même si ce n'était rien, mais si papa n'avait pas eu son accident, sans doute aurais-je été l'une de ces filles dans les squats à sniffer et se piquer pour avoir une dose qui me permettrait d'oublier.

Aujourd'hui, ma seule drogue, c'est mon devoir envers le groupe, le sport aussi, je n'oublie pas de me maintenir une bonne forme physique en courant, en faisant de la musculation, du yoga et tout ce qui me permet de me calmer et de méditer sereinement. Je ne suis pas bête, combattre seules ses propres démons est loin d'être facile et judicieux, mais j'ai toujours tout fait par moi-même alors, quand on tente de rentrer dans mon cercle, je deviens comme méfiante démontrant une certaine agressivité.


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MessageSujet: Re: Zayna N. Alvarez | Terminé   Zayna N. Alvarez | Terminé EmptyDim 12 Nov 2017 - 15:30
Re-bienvenue louloute, t'as changé d'avatar finalement (belle gosse Lala)

Tu vas voir, les rouges c'est les plus mieux pervers

Bon courage pour la rédaction de ta prez'
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MessageSujet: Re: Zayna N. Alvarez | Terminé   Zayna N. Alvarez | Terminé EmptyDim 12 Nov 2017 - 15:33
Rebienvenue parmi nous I love you
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MessageSujet: Re: Zayna N. Alvarez | Terminé   Zayna N. Alvarez | Terminé EmptyDim 12 Nov 2017 - 15:51
Re bienvenue et au plaisir de se rencontrer. En passant ton avatar est trop Nice!!!!❤️❤️❤️❤️
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MessageSujet: Re: Zayna N. Alvarez | Terminé   Zayna N. Alvarez | Terminé EmptyDim 12 Nov 2017 - 16:09
Hey Mademoiselle!!! Tu me donnes ton 06?!!! Tongue

Ton vava est sublime, je ne suis carrément pas d'accord avec le fait que tu ne sois pas "particulièrement un canon de beauté." pervers

Rebienvenue a toi ma cousine preferée!!!
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MessageSujet: Re: Zayna N. Alvarez | Terminé   Zayna N. Alvarez | Terminé EmptyDim 12 Nov 2017 - 16:42
Re Bienvenue Cute
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MessageSujet: Re: Zayna N. Alvarez | Terminé   Zayna N. Alvarez | Terminé EmptyDim 12 Nov 2017 - 21:06
Re-bienvenue ! Cute
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MessageSujet: Re: Zayna N. Alvarez | Terminé   Zayna N. Alvarez | Terminé EmptyLun 13 Nov 2017 - 12:09
Wahou merci pour votre accueil bigeye2

@Lïnko : Merci Lïnko et oui Tara Lynn est sublime Smile
@Adam : Merci choupinet, je te retourne le compliment Hihi
@Isha : Merci mon cousin d'une autre personnalité xD J'avais un 06, mais c'est bête, j'ai perdu mon portable Razz Mais soyons honnête les canons de beauté sont enfermé dans un 38 et je suis loin de l'avoir et tant mieux je dirais xD
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MessageSujet: Re: Zayna N. Alvarez | Terminé   Zayna N. Alvarez | Terminé EmptyLun 13 Nov 2017 - 12:32
Re-bienvenue, et superbe avatar Smile
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MessageSujet: Re: Zayna N. Alvarez | Terminé   Zayna N. Alvarez | Terminé EmptyLun 13 Nov 2017 - 12:44
re bienvenue Zayna ! Smile
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MessageSujet: Re: Zayna N. Alvarez | Terminé   Zayna N. Alvarez | Terminé EmptyLun 13 Nov 2017 - 13:24
Rebienvenuue ! Bob

Super choix d'avatar keurkeur
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MessageSujet: Re: Zayna N. Alvarez | Terminé   Zayna N. Alvarez | Terminé EmptyLun 13 Nov 2017 - 15:21
bienvenue sur le forum ! I love you
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MessageSujet: Re: Zayna N. Alvarez | Terminé   Zayna N. Alvarez | Terminé EmptyMar 14 Nov 2017 - 10:55
Merci de l'accueil mesdemoiselles et monsieur Smile Heureuse que mon avatar plaise Cute
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MessageSujet: Re: Zayna N. Alvarez | Terminé   Zayna N. Alvarez | Terminé EmptyDim 19 Nov 2017 - 12:04
Hello (et re-bienvenue parce que je ne te l'ai pas encore dit Timide )
Je viens de finir ta fiche et félicitations, je n'ai pas de corrections à te demander Surprised Je te souhaite donc de t'amuser avec ce personnage très original (la pauvre, elle a eu une sale vie >< ) !

Félicitations, tu es validé(e)



Bienvenue du côté obscure de la Force, mon jeune ami !
Maintenant que tu as passé la dure épreuve de la fiche, tu vas pouvoir enfin t'amuser parmi nous. Enfin... Après avoir fait encore quelques petites choses indispensables que voici :


  • Tout d'abord, il faut que tu ailles recenser ton avatar dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et ton métier dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], afin de rester quelqu'un d'unique !

  • Afin qu'il soit plus facile pour les autres joueurs de te proposer des liens ou des rps et de rester à jour sur ceux que tu as déjà, pense à créer ton [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], qu'il faudra poster dans la partie "Journal de bord" du groupe auquel tu appartiens ! Il y a un code mis à ta disposition [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] si tu en as besoin, mais la présentation de ce sujet est entièrement libre alors amuse-toi !

  • Si tu viens d'être validé chez les rouges, il faut que tu passes par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour donner un travail à ton personnage et dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour mettre à jour la chronologie du groupe et dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour choisir ta maison. De manière plus générale, n'hésite pas à visiter [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] régulièrement pour tout savoir de ton groupe !

  • Tu peux aussi créer un scénario si tu en as besoin, dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], mais sache bien que tu n'as pas le droit d'en proposer plus de deux en même temps, alors choisis bien !

  • Enfin, comme tu peux le voir, nous avons un système de points sur le forum et tout ce que tu dois savoir à ce sujet se trouve [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], prends donc le temps de lire tout ça au moins une fois pour être sûr de ne rien oublier !

  • Et surtout n'oublie pas que peu importe que tu sois là depuis un jour ou un an, tu peux contacter le staff à n'importe quel moment si tu as besoin d'aide pour quoi que ce soit concernant le forum. Tu peux aussi demander un parrain dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour qu'un joueur expérimenté t'aide à t'intégrer, alors n'hésite surtout pas !

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MessageSujet: Re: Zayna N. Alvarez | Terminé   Zayna N. Alvarez | Terminé EmptyDim 19 Nov 2017 - 12:44
Bienvenue avec ce nouveau personnage Hey Elle n'a pas eu une vie des plus "faciles", dis donc. Cute
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MessageSujet: Re: Zayna N. Alvarez | Terminé   Zayna N. Alvarez | Terminé EmptyDim 19 Nov 2017 - 13:08
Merci pour la validation Logan I love you

@Donovan : Merci petit chou ^^ Et oui et ça ne risque pas de s'améliorer, elle a tendance à l'auto-destruction xD
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MessageSujet: Re: Zayna N. Alvarez | Terminé   Zayna N. Alvarez | Terminé Empty

 Zayna N. Alvarez | Terminé
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