On commence tous de la même façon, enfin, c'est ce que j'ai toujours supposé. Je vais donc éviter de m’étendre sur ma naissance, mon enfance, le chien et la maison à barrière blanche. Je commencerais par ce qui fut MON commencement, là où les prémices de celui que je suis maintenant ont pointé le bout de leur nez.

C'est au début de mon adolescence que j'ai compris que le mot famille n'avait pas la même signification pour tout le monde. Pour certain, seule l'image du bonheur et de la perfection compte, même s'il ne s'agit que d'une façade. Tous les membres de cette famille doivent alors se conformer à un idéale, une sorte de modèle stéréotypé qui viendra renforcer l'image de cette perfection familiale. En somme, oublie ce que tu es et ne montre que ce que les autres veulent voir. Un garçon dans une famille américaine moyenne, si on suit cette logique, il doit forcement pratiquer un sport quelconque ou faire partie d'un club à la noix. Comme c'est barbant ! On fait des barbecues pour parler de la nouvelle voiture, de la promotion de papa ou tout simplement pour montrer qu'on vaut tellement mieux que les autres. Cette mascarade a-t-elle une fin ? À quoi cela sert si, une fois la fête finie, on se moque de la robe de Madame Grondin, si on s’esclaffe sur le licenciement de Robert ou sur la prise de poids de la petite Janette ?

Comme vous le devinez déjà, une fois que cela me fut possible, j'ai fui cet environnement malsain, délétère. Je ne partageais pas les mêmes valeurs que cette supposée famille, je préférais créer la mienne. Une seule chose me manque depuis, ma petite sœur Loane que je ne pouvais pas prendre dans mes bagages. Je ne doute pas que mes très chers parents ont dû effacer méthodiquement toute trace de mon existence. Parfois, j'aimerais être une petite souris pour écouter ce qu'ils disent à mon sujet.

Vous vous demandez sans doute comment et où je suis partie, c'est assez simple, j'ai travaillé d’arrache-pied. J'ai réfléchi très tôt à ce que je voulais faire de ma vie et je dis bien à ce que JE voulais faire de MA vie. J'ai étudié pour pouvoir prétendre aux écoles qui me permettraient d’accéder à mon rêve et je faisais des petits boulots pour me préparer un pécule de départ. Une fois la somme suffisante atteinte, j'ai pris mon baluchon et j'ai continué à faire de petits jobs jusqu'à la fin de mes études.

J'ai fini par devenir exactement ce que je voulais et par bosser dans un parc dans le nord du Michigan. Les vastes espaces de nature ne mentent pas et les animaux non plus. En tant que garde forestier, il était de mon devoir de surveiller tous les resquilleurs et ceux qui tentaient de profiter de la pureté de la nature. Quel bonheur de parcourir les étendues silencieuses qui changent de couleur au grès des saisons. Quand je ne croisais personne de la journée, il m'arrivait de profiter des lieux pour rouler à toute allure sur les sentiers en jouant avec les reliefs naturels. Mon chef aurait pu me taper sur les doigts en argumentant sur le fait que mon travail était de surveiller et non pas de faire du cross sur les chemins du parc, mais entre nous, les deux sont compatibles.
Enfin, parfois, on croise des idiots qui pensent qu'une fleur c'est pas grand-chose et qu'elle sera jolie dans un vase sur la table. Même si c'est une espèce protégée, après tout, il n'y en avait pas qu'une ! Dans ces moments-là, je me demande à quel point il faut être ignorant ou idiot pour ne pas se préoccuper de son environnement.

Ça a durée un temps avant que le monde ne change pour devenir bien pire que tout ce que j'aurai pu imaginer. Ça a commencé doucement, quelques informations à la télé, perdues au milieu d'autres informations, comme si ce n’était rien. Des gens qui perdaient sans doute l'esprit en attaquant des passants, pourtant les médias insistaient bien sur la singularité de ces « attaques ». De mon côté, je commençais à trouver de plus en plus de cadavres d'animaux, mes supérieurs semblaient dépassés par l'entendu des pertes qu'ils enregistraient. Au final, c'est quand les attaques ont commencé dans ma rue que j'ai compris la gravité de la situation. En revenant du boulot, mon voisin m'a sauté dessus en essayant de me mordre. Je me demande encore comment j'ai pu m'en sortir, mais dans la panique sa tête a heurtée le sol avec fracas et il n'a plus bougé.

Quelques jours plus tard, je réunissais mes affaires et je prenais la route pour remonter chez mes parents. Le monde était en train de changer et je voulais à tout prix retrouver ma petite sœur avant qu'il ne lui arrive quelque chose. Il me fallut quelques jours de voiture pour arriver jusqu'à ce que j'aurai pu appeler mon ancienne maison. Le trajet ne s’était pas fait sans heurt puisque j'avais pu constater que la ville et ses environs étaient maintenant devenus quasiment désertique. Enfin, c’était sans compter sur les « nouveaux », ou anciens, habitants qui erraient de façon lugubre. Au fur et à mesure de mon voyage, je sentais mes mains se crisper sur le volant, imaginant le pire, redoutant ce que j'allais trouver en arrivant. J’étais tellement focalisé sur mon objectif que j'en oubliais l'essentiel : me demander ce qu'il pouvait bien se passer.
Je garais la voiture un peu plus loin que nécessaire pour rejoindre la maison à pied, ainsi, j'avais le temps d'analyser les lieux. Premier constat, la maison était à l'abandon, la porte d'entrée était ouverte, je devais donc m'attendre au pire.
Je rentrais dans la pièce principale, sur mes gardes et j’avançais de pièce en pièce jusqu'à trouver ce que je cherchais. Elle était dos à moi, elle semblait en bonne santé et pourtant, je ne pouvais pas imaginer que cela soit possible. J'attendais, l'oreille tendue et je compris que mon angoisse venait d'une seule chose, une seule petite chose insignifiante. Dans cette pièce, on ne pouvait entendre qu'une seule respiration.

Je repartais le cœur lourd, j'avais fait ce qu'il me semblait juste, mais je m'en voulais, et ce, pour plusieurs raisons. J’étais parti, je l'avais abandonné à mes parents, puis à un sort sans doute bien pire que la mort. Maintenant, je n'avais plus rien à perdre à part la vie. Je reprenais la voiture, le regard embué par une douleur sourde et je retournais chez moi pour vérifier que je n'avais rien oublié. J'abandonnais la voiture au profit du VTT qui se trouvait dans le coffre et je commençais une nouvelle vie d’errance.

Les premiers jours ne furent pas les plus simples, je ne croisais quasiment personne, hormis ces... créatures et j’évitais ceux qui avaient l'air encore sain d'esprit. Mes nuits étaient courtes et loin d’être reposantes, car à chaque fois que je fermais les yeux, je me retrouvais dans la chambre de ma petite sœur. Il me fallut plusieurs semaines pour cerner les nouveaux habitants de ce monde, pour comprendre leur mode de fonctionnement et pour les éviter au mieux. Je compris rapidement que le bruit les attirait comme des mouches. Heureusement que leur rapidité est discutable, mais ils ont pour eux l'endurance. Ils n'ont pas besoin de dormir, moi oui.

Je me déplaçais en vélo, c’était moins bruyant que la voiture et surtout plus simple pour accéder à certains endroits. Sur mon dos se trouvait tout ce qu'il me restait de ma vie d'avant, du moins ce que j'avais jugé utile à cette nouvelle vie. Plus d'une fois, j'avais remercié le destin de m'avoir fait choisir le club de tir à l'arc quand j’étais au collège. C'est le seul sport qui m'avait attiré et j'avais pris goût au calme qui doit habiter l'archer pour bien viser. Certes, les flèches n’étaient pas très efficaces sur ses pseudo-cadavres ambulants, mais pour manger, elles m’étaient très utiles. Depuis le détour chez mes parents, je savais qu'il fallait littéralement casser la tête de ses créatures pour s'en débarrasser définitivement.

Je me satisfaisais de cette vie, survie, pendant plusieurs mois, bougeant continuellement pour ne pas me retrouver avec une horde aux fesses. Oui, j'ai oublié de vous dire que parfois, les autochtones se regroupent pour former une sorte de marée inhumaine. Remarquez, ça m'a permis de me faire les mollets, heureusement que j'avais choisi ce mode de locomotion pour mon travail. Finalement, la solitude me pesait et je commençais à recherches la compagnie d'autres personnes comme moi. Là aussi ce n’était pas chose aisée, la plupart des gens avaient changés. La méfiance était le maître-mot de cette nouvelle ère, quand ce n’était pas la violence. En bref, on était revenu des milliers d'années en arrière.

Je ne restais jamais bien longtemps avec les autres survivants que je croisais, comme avec mes parents, leur idéal ne correspondait pas au mien. Comme on le dit souvent, il vaut mieux être seul que mal accompagné et c'est encore plus vrai aujourd'hui. En fréquentant ces différents groupes, j'entendais des rumeurs concernant des groupes de plus grande taille, mieux organisé et je me demandais si ce n’était pas ce à quoi j'aspirais.

Il me fallut de nombreux mois avant de rencontrer quelqu'un qui put me parler d'un groupe en particulier. Je lui posais quelques questions pour savoir si cela pourrait me correspondre et à bien y réfléchir, je pense qu'il en fit de même. Après plusieurs rendez-vous, il m'emmena dans le refuge d'un groupe nommé Fort Hope. J’étais impressionné par ce que mon interlocuteur m'avait raconté, par ce que ce groupe avait vécu. Peut-être qu'ici, je serais enfin à ma place et je pourrais me reconstruire, oublier ce que le monde était devenu et ce que j'y avais fait.

Bienvenue du côté obscure de la Force, mon jeune ami !
Maintenant que tu as passé la dure épreuve de la fiche, tu vas pouvoir enfin t'amuser parmi nous. Enfin... Après avoir fait encore quelques petites choses indispensables que voici :

• Tout d'abord, il faut que tu ailles recenser ton avatar dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et ton métier dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], afin de rester quelqu'un d'unique !
  
  
• Afin qu'il soit plus facile pour les autres joueurs de te proposer des liens ou des rps et de rester à jour sur ceux que tu as déjà, pense à créer ton [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], qu'il faudra poster dans la partie "Journal de bord" du groupe auquel tu appartiens ! Il y a un code mis à ta disposition [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] si tu en as besoin, mais la présentation de ce sujet est entièrement libre alors amuse-toi !
  
  
• Si tu viens d'être validé chez les rouges, il faut que tu passes par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour donner un travail à ton personnage et dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour mettre à jour la chronologie du groupe et dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour choisir ta maison. De manière plus générale, n'hésite pas à visiter [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] régulièrement pour tout savoir de ton groupe !
  
  
• Tu peux aussi créer un scénario si tu en as besoin, dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], mais sache bien que tu n'as pas le droit d'en proposer plus de deux en même temps, alors choisis bien !
  
  
• Enfin, comme tu peux le voir, nous avons un système de points sur le forum et tout ce que tu dois savoir à ce sujet se trouve [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], prends donc le temps de lire tout ça au moins une fois pour être sûr de ne rien oublier !
  
  
• Et surtout n'oublie pas que peu importe que tu sois là depuis un jour ou un an, tu peux contacter le staff à n'importe quel moment si tu as besoin d'aide pour quoi que ce soit concernant le forum. Tu peux aussi demander un parrain dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour qu'un joueur expérimenté t'aide à t'intégrer, alors n'hésite surtout pas !