Vote au top-site, sauve une licorne !
In Your Flesh
Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
Vote au top-site !
Après trois ans et demi de bons et loyaux services, In Your Flesh passe en forum semi-privé autogéré. Les tâches administratives sont réduites au minimum, les inscriptions filtrés et les validations supprimées. Nous vous proposons plusieurs zones de RP différentes, dans lesquelles les intrigues sont gérées par les membres sur la base du volontariat et où chacun peut RP librement en suivant seulement une trame commune.
Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

 Lazare Bowman - L'hasard fait bien les choses.
In Your Flesh :: Last pub before the end of the world :: Archives :: Fiches de Présentation

InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

Lazare Bowman - L'hasard fait bien les choses. Empty
MessageSujet: Lazare Bowman - L'hasard fait bien les choses.   Lazare Bowman - L'hasard fait bien les choses. EmptyJeu 28 Déc 2017 - 1:01

Dernière édition par Lazare Bowman le Jeu 28 Déc 2017 - 11:11, édité 1 fois
Lazare Bowman15/10/1983 (33 ans) Producteur/artiste musical Célibataire Hétéro-sexuel Lonesome Cowboy ft. Tom Ellis
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Informations générales

Caractère
Lazare a une notion de la vie terre-à-terre. Pour lui, le monde lui est dû en quelques sortes. Assez égoïste, son individualisme se traduit bien souvent par une audace à toute épreuve. Il aime les belles choses, surtout en matière de mode, le dotant d’un caractère matérialiste. Son humour cinglant l’aide à ne pas perdre la face dans bien des situations, mais surtout à assouvir son aspect séducteur. Il aime plaire. Et auprès de beaucoup de monde, tout sexe et tout âge confondu. Mais là où l’enjeu est palpable pour lui, c’est lorsqu’il tombe face à une femme entre vingt et quarante ans. Ne pouvant se satisfaire d’un seul regard admiratif, il mène une vie volage reflétant son instabilité omniprésente.
Anecdotes
Lazare, de par sa naissance, a toujours eu un pied à Hollywood. Lorsqu’il était petit garçon, il a décroché un contrat pour jouer un rôle. Le seul qui fût télévisé et diffusé pendant des années en boucle : il dû promouvoir une boîte de pâtée pour chien. « Hm. Ce bœuf-carotte est trop bon ! Pourquoi le donne-t-on à Medor, maman ? » était son unique phrase de dialogue. Un lourd bagage pour un enfant de huit an…

Durant son adolescence, Lazare se fit une fausse pièce d’identité pour pouvoir consommer de l’alcool au bar avant l’heure. Pour l’identité, il usurpa le rôle du fils caché de Bill Clinton, alors Président de la République. Un jour, il se fit contrôler par la police. Sauf que son numéro d’enfant illégitime se mit à fonctionner. Il eut droit à une escorte policière pour se rendre au bar le plus proche. Comme quoi, une bonne photocopieuse peut attribuer des droits à quiconque. Heureusement qu’internet n’était pas encore en vogue à cette époque…

La plus grande peur de Lazare sont les araignées. A un point… Une soirée dans un bar gothique s’annonçait merveilleusement bien. Une femme sous chaque bras, il savait qu’il était comme un conquérant dans ce monde de la nuit. Finissant la nuit dans la chambre de l’une d’entre elle, et faisant sa petite affaire, il fût rapidement hors course en sentant les huit pattes velues explorer la surface de son fessier. En se redressant soudainement, il écrabouilla une mygale, qui, dans son dernier soupir, lui mordit la fesse droite. Ne pas avoir comblé la demoiselle et satisfait ses désirs fût déjà assez frustrant, mais se retrouver aux urgences à exhiber son fessier aux médecins et infirmiers lui demandant fut le point d’orgue de cette soirée ratée. Depuis ce jour, Lazare a aussi peur des gothiques.
Particularités physiques
Le teint soigné, la barbe taillée, les cheveux bien plaqués, Lazare a toujours considéré son look comme son principal atout. Le tout, accompagné de costumes haut-de-gamme, et de bijoux de luxe. Que l’on aime ou non, il suinte la classe.

Les yeux marrons et sa pilosité brune lui ont souvent permis de mentir sur ses origines, mais il est bel et bien américain pure souche. Du moins, du côté de sa mère. L’autre, il n’en sait rien. Son visage se pare souvent d’une expression rieuse, ayant tendance à se rire de tout.

Sa corpulence se décrit de cette manière : grand, dans les quatre-vingt-dix centimètres au-dessus du mètre, il est assez musclé grâce à une activité sportive régulière et intensive. Mais son ventre reflète quelques abus. Quoique ce dernier point est obsolète. Le manque de nourriture riche et de soirées alcoolisées l’a aminci.

Son corps est resté vierge de toute cicatrice et autre marquage corporel, allant du tatouage au piercing.

Compétences




  • Charmer
  • Courir
  • Langues
  • Conduite
  • Armes à feu


Inventaire


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Arme :[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Objets utiles : Briquet – Chargeur à dynamo/solaire
Objets rares : 3 ensembles de costumes de luxe – Tondeuse à barbe électrique rechargeable – Bouteille de téquila
Véhicule : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Possessions personnelles :Chevalière en or – Montre argentée, bracelet en cuir noir – [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (rangée dans le véhicule) – Les fleurs du mal de Charles Baudelaire – Photo de sa mère dédicacée.

Histoire





Acte I : Pré-apocalypse
Prologue


Je n’aime pas attendre. Clairement pas. Surtout dans ces conditions. Si au moins j’avais ne serait-ce qu’un minimum de confort. Mais non ! Ils m’ont refusé douche, vêtements de rechange et téquila. En prime, ils m’ont supprimé ma montre et mes bagues pour me passer ces ignobles menottes aux poignets. Et cette chaise… Quel inconfort ! Je ne reviendrai même pas sur le manque de goût de cette décoration épouvantable. Bon OK, je n’ai que ça à faire donc j’y reviens. Le sol, les murs et le plafond sont d’un gris uniforme. Sans doute blanc à l’origine, mais la peinture a dû être faite bien avant ma naissance. Les seuls éléments qui perturbent cette monotonie visuelle sont cette table métallique et ces assisses du même acabit. Les néons bien trop faiblards en fin de vie et cette vitre teintée me renvoyant un reflet dont j’ai horreur : un moi pas lavé, mal rasé et mal coiffé. Et je ne parle même pas de mes vêtements que je porte depuis au moins 48 heures. C’est à peine si j’ai pu fermer l’œil dans cette cellule, coincée entre un gangster bodybuildé plein de tatouage pleurnichard, et ce travesti prostitué suintant l’alcool par tous les ports de son corps, et avec un de ces feu au cul ! Digne d’un buisson ardent biblique ! Oh mais attends, c’est une blatte que je vois là-haut ? C’en est trop ! Je me dois d’intervenir ! « Hey ! Y’a quelqu’un ?! Venez me sauvez ! Y’a une bestiole qui transporte toutes les maladies du monde dans son ADN dans cette pièce !... » J’attends un peu, mais à part mon propre écho, rien ne me revient. Je me redresse un peu plus, fixant la vitre droit dans mes yeux ! -Après tout, je n’ai que ça à regarder dans ce reflet. « Je sais que vous me voyez là-bas, derrière ce miroir ! J’ai vu toutes les saisons des experts, je suis à jour ! Je ne suis pas si con que ça ! Alors venez me sortir de là ! » Mon attention se recentre sur ce monstre de pestilence. Fort heureusement, ce deuxième essai est beaucoup plus concluant. La porte métallique émet un bruit de verrou avant de s’ouvrir. Une femme, brune, le teint sombre, la trentaine à tout casser et aux formes plus qu’appétissantes, franchit le pas et pénètre dans cette pièce. « Lazare Bowman? » « Lui-même. » « Esmée Deldawn, psychologue mandatée par le département de police de Détroit. On m’a demandé de faire une évaluation de votre état psychiatrique afin d’essayer de comprendre ce qu’il s’est passé lors de cette soirée. » Tandis qu’elle me fait son discours la femme s’approche de la table et y dépose son dossier. Je ne prête guère attention à son attitude, bien trop occupé à dévisager ma colocataire de cellule, Brigitte la blatte. « Je suis loin d’être raciste, et je n’ai pas réellement d’idéaux politiques, ni d’avis sur la question de l’immigration, mais y’a un migrant de type cafard qui se trouve derrière vous, prés du mur. Et je ne pense pas que dans son cas, une réinsertion sociale l’aiderait. Il n’y a qu’une solution. Il faut que vous l’écrasiez. Après je serai pleinement à vous ! » La dame s’arrête dans son élan pour s’asseoir, cherchant l’intru du regard. Elle sursaute légèrement avant de saisir une feuille blanche de son carnet. Sa douceur reflète un excès d’empathie pour cette immondice de la nature. Exaspéré, je lève les yeux au ciel. Parallèlement, Esmée raccompagne cette vile félonie de Dieu jusque dans une autre pièce. Je présume qu’elle l’a relâchée dans la nature… Si cette bestiole atterrie dans mes effets personnel… Il faut que j’achète de l’essence et un briquet. Dame Esmée revient. Je regarde ses mains. « Vous vous êtes désinfectée j’espère… » Elle aussi semble exaspérée. « Oui, Bowman. Trêve de pitrerie. Vous savez pourquoi nous sommes là. Je vais vous demander de ne plus détourner la conversation. » Je dois la croire sur parole concernant son hygiène. « Oui, inspecteur. Je le sais. » « Je suis psychologue… » « Peu importe. Quand tout ça sera vieille histoire dont on rira, ça vous dirait un verre ? Et puis si tout va bien, nous pourrions prendre du bon temps, qui sait ? » La dame s’était enfin assise face à moi et griffonne déjà des mots dans son carnets. De mon point de vue, je peux lire « Machisme récurrent » « Hey ! Ce n’est pas très gentil ça ! Je suis pour l’émancipation de la femme ! Après tout, je suis le produit d’une femme libre de toutes contraintes, et on peut dire que je suis loin d’être raté ! » « Votre mère, c’est ça ? L’actrice Elsa Bowman ? Quelles étaient vos relations avec elle ? » « J’ai vendu ses cendres sur Ebay. »





Chapitre I : La genèse

Ok inspec… Pardon. Docteur Deldawn. Je peux voir à votre expression que vous voulez en savoir plus. Je suis né à Los Angeles, en 83. Ma mère y vivait et travaillait depuis son adolescence. Elle a enchaîné les séries toutes pourries avec des rires rajoutés à chaque blague et les rôles dans des films de cinéma d’auteur. Le genre de truc qui est bourré d’émotion mais qui finalement fait surtout bien rire. Vous savez ? La new-wave et toute cette débauche. Merci les hippies ! Peu importe. Dans mon ADN, il doit y avoir un mélange de mon père, inconnu au bataillon, de ma mère, tristement célèbre pour ses œuvres merdiques, et surtout une bonne dose d’alcool, parce que même elle n’a jamais été foutu de me dire qui est mon paternel ! Si ça se trouve c’est Pedro, l’immigré mexicain qui en a eu marre de tondre sa pelouse et a préféré lui brouter le gazon, que sais-je ? Dans tous les cas, je ne le connais pas. Et ce n’est pas plus mal. J’étais à peine né et sevré du lait maternel qu’elle m’a envoyé chez ma tante Zelda. Une femme avec une moustache qui n’avait pour toute vie sociale que son usine de textile où elle enchaînait les heures, et le bar du coin où elle noyait son chagrin d’amour perdu. Vous comprenez, ma mère n’avait pas le temps de s’occuper de moi, sa vie débordante d’alcool, de drogue et, de temps à autres, de rôles à jouer… Une véritable femme libérée quoi ! Ce n’était pas plus mal ainsi. Elle m’a tout de même inscrit dans une école privée où l’on paye une blinde l’année scolaire. Eastside Vicariate School. J’y ai appris l’art du théâtre, de la musique et de l’écriture. Ce genre d’école pseudo britannique où l’on rentre à deux ans et l’on ressort pour filer à Harvard ou je ne sais quel autre grand nom pompeux. Au début c’était sympa. Puis elle m’a décroché ce rôle dans une publicité pour bouffe de canidé. Le genre d’évènement dont on se passerait bien. Mes camarades de classes ont fini par oublier mais ça leur a pris deux ans. Et mon surnom est resté inchangé. Je suis toujours le « Chien de Détroit ».

Durant l’adolescence, et toujours dans cette école, j’ai pu jouer le rôle de Roméo. Quelle honte. Je me suis pris une vilaine gifle lorsque j’ai mis la langue pour le baiser final. Encore une psychorigide coincée du cul. Ma tante Zelda est tombée malade. Je me suis retrouvé seul bien avant l’heure. Donc j’ai simplement profité de l’opportunité pour devenir le type le plus branché du lycée. J’en ai organisé des fêtes… Je ne me souviens même plus être allé à l’école à cette époque. Ma voie était toute tracée. Je devais finir par être la riche progéniture d’Elsa Bowman qui dilapide l’héritage avant l’heure. Mais ça ne s’est pas passé comme ça. Privé de fond, j’avais à peine de quoi m’acheter des uniformes de pince-cul exigé par mon établissement scolaire. Encore un coup de ma diabolique mère. Alors j’ai joué du piano dans un restaurant de bourgeois afin de garnir mon portefeuille. Je m’en suis tiré pas trop mal. J’ai eu droit d’entrer au Ellington Conservatory. Un conservatoire de musique. Je menais mon bout de route comme bon me semblait. Et puis tante Zelda est morte. Fort heureusement, elle m’avait inscrit sur son testament. J’ai eu droit à la baraque et sa maigre retraite bien affaiblie par les chimiothérapies. Je ne lui jette pas la pierre, elle a tenté de survivre, la vieille ! D’ailleurs c’était bizarre. Elle a perdu tous ses cheveux mais pas sa moustache.




Chapitre II : La vie en grandes pompes

Enfin, je suis rentré dans l’âge adulte. J’étais et suis toujours le talentueux Lazare Bowman, pianiste de renom. Oh j’avais d’autres cordes à mon arc, je jouais en tant que guitariste dans un groupe d’ancien de Ellington. On se disputait souvent d’ailleurs. Je voulais être au milieu de la scène, mais ils estimaient que c’était la place du chanteur… Quand ce dernier s’est barré, j’ai enfin pu prendre la place qui me revenait de droit ! Mais les autres ont vite suivi. Des bouseux de Détroit…

Excusez-moi, je parle beaucoup depuis tout à l’heure, mais je commence à avoir la gorge sèche. On pourrait se faire servir une téquila ? Non ? Bon… Alors plus vite on aura fini, plus vite je pourrais sortir d’ici ! C’est bas ce que vous faîtes… J’en étais où ? Ah oui ! Donc je me lançais dans la vie en tant que chanteur, pianiste, guitariste, … Je faisais des concerts devant des petits bourgeois qui aimait à écouter du Bach, du Beethoven, du Mozart, mais insensibles à tout écart de note. Et je pouvais m’exprimer plus librement sur des scènes plus sauvages sous mon nom d’emprunt : Lazarus. Là, je lâchais le clavier pour agripper fermement mon manche de guitare, tandis que les demoiselles de l’audience convoitaient mon manche de… Pas guitare. Ça a duré des années comme ça ! Entre deux albums que j’allais enregistrer à L.A. et écrit par des sombres inconnus, je me reproduisais -dans tous les sens du terme- à Détroit ! Et bien sûr je faisais quelques tournées. Là encore, des tournées de concerts comme des bars. Je me serais bien vu continuer ainsi pendant des années. Puis, vers mes vingt-cinq ans, la grande actrice qu’était ma mère, a décidé de claquer. Une overdose. Pour faire propre, ses agents ont menti en disant que c’était un AVC dû aux médicaments. Elle a trop sniffé, la madre. On l’a cramé quelques jours plus tard, avec son fan club. Elle avait le ventre encore tapissé de mojito. Ça crépitait au funérarium. J’étais ivre rien qu’à en respirer l’odeur. J’ai eu droit de récupérer ses cendres, sa maison sur pilotis dans les hauteurs de Los Angeles et sa garde-robe. J’ai tout vendu. Même les cendre. Je me suis fait un de ces pognons ! J’ai arrêté de jouer pour des bobos chiasseux et je me suis mis à produire des petits groupes. Le label c’était « Black hole corp. » en référence à la musique de Soundgarden. Mais en vendant les cendres de ma vieille, je me suis fait une réputation plutôt sale. C’était là le début de la fin.




Chapitre III : La chute

Je recevais régulièrement des menaces de morts. J’en avais déjà bien sûr ! Les demoiselles ayant eu la chance de connaître mon corps m’en voulaient de ne pas être resté pour prendre le petit déjeuner avec elles ! Sans compter celles qui me menaçaient d’un enfant ! Et les petits amis jaloux… Vous ne pouvez pas savoir comme ils sont machistes ceux-là ! Pour le coup c’en sont des vrais ! Sous prétextes qu’ils peuvent jouer à la bête à deux dos avec la même demoiselle régulièrement entre une soirée foot et une soirée poker, elle leur appartient ! C’est d’un chiant… Je m’égare… Donc je recevais des menaces de morts de la part des fans de ma mère, et des bigots qui trouvaient cela démoniaque de vendre ses cendres de la sorte. J’ai dû arrêter les concerts quand j’ai subi une troisième tentative de meurtre de leur part. Il me fallait une escouade de sécurité pour me défendre et me conduire où je voulais aller. J’ai pris des leçons de tirs dans un club. Il en allait de ma propre sécurité ! Fort heureusement, je pouvais encore m’éclater sur un circuit avec ma Chevrolet et d’autres bijoux de vitesse. C’était plus par passion qu’autre chose.

Tout cela a joué sur ma santé… C’était beaucoup de pression de se faire harceler de la sorte. J’ai dû consulter un médecin qui m’a prescrit de quoi me détendre. Ça explique déjà un point de l’enquête, pas vrai ? J’ai une prescription pour la drogue que vous avez trouvez sur moi avant-hier ! Et ma vie sociale se résumait aux fêtes que je donnais dans ma propriété. Oh bien sûr j’avais revendu la baraque pourrie de tante Zelda ! Je me suis racheté bien mieux entre temps… Un Penthouse en plein cœur de Détroit. L’immobilier est risible dans cette ville… Puis c’est arrivé… Y’a pas deux jours, une starlette à la con, à peine foutue d’aligner deux mots correctement dans ses chansons a décidé de prendre le rail de coke de trop.

J’avais décidé de faire une fête tant que c’était encore possible. Avec ce couvre-feu et cette épidémie, c’est une véritable aubaine de trouver une âme charitable pour accueillir le gratin de Détroit et les abreuver de champagne ! Et Johanna Morning, cette chanteuse de country R’N’B que je produis, était bien décidée à se mettre minable ce soir-là ! Ma pauvre chérie, elle était d’un vulgaire ! Elle a claqué dans mon salon ! Tout le monde s’est mis à paniquer et appeler les secours. Et je me suis retrouvé dans cette cellule injustement. Je n’y suis pour rien si elle a consommé de la drogue, pas vrai ? Même si elle était un peu stupide, elle n’en restait pas moins une adulte consciente de ses actes !




Epilogue

Hourra, c’est enfin fini ! « Allez chercher un inspecteur, qu’il me détache et qu’on aille s’en jeter un petit !... Enfin… je parle d’un verre bien sûr… » « Je ne crois pas, Monsieur Bowman. Nous allons vous transférer au Centre de Détention de Détroit en attendant un jugement futur. Il faudra voir avec votre avocat pour une libération sous caution. » « Oh, vous savez, il était à la fête, lui aussi ! Il n’y a plus qu’à espérer que l’orange me sied bien, on dirait… »





Acte II : L’apocalypse
Prologue

« Quand tout a vraiment merdé? J’étais responsable d’un homicide. Il suffit d’organiser une petite fête dans laquelle une espèce de petite artiste ratée incapable de contrôler ses narines trouve la mort, pour être soupçonner de meurtre. Bon, ok. J’avais menti à l’époque. J’avais dit que c’était sa drogue à elle. Mais quand même ! Elle aurait pu se contenter d’un seul rail et de l’alcool que j’offrais si gentiment, pas vrai ? » Je m’arrête un instant pour observer les étoiles. « C’est d’un chiant de se raconter nos vies, tu ne trouves pas ? Enfin nos vies… La votre, pour ce qu’il en reste, je n’en ai pas grand-chose à faire, à vrai dire. » J’attrape ma bouteille de téquila presque vide et m’en serre un mug. « Marié ou pendu dans l’année! » Je jette la bouteille derrière moi, qui, dans un fracas, vient s’exploser contre un mur parpaing. Je réajuste ma position dans la petite bordure d’herbe encadrant le bitume de part et d’autre, faisant la jonction entre la cour du commissariat et la rue. « Et donc… »




Chapitre I : La Terre est bleue comme une orange.

Vous n’avez même pas cherché à me défendre, Esmée. Je suis déçu. Je me suis retrouvé comme un vulgaire bagnard en direction de son pénitencier, à l’arrière d’une voiture de police. Mes effets personnels étaient contenus dans un sac plastique scellé dans le coffre de cette dernière. On s’est frayé un chemin entre les contrôles militaires et les hordes de gens se débattant pour essayer d’aller dans tel ou tel endroit interdit. Alors que le monde était en pleine crise pandémique… Pardon… Est toujours en pleine crise pandémique, vous avez voulu me jeter dans un lieu de vie de collectivité ! Rien de tel que pour chopper une gastro ! Alors ce virus, vous imaginez… Mais fort heureusement, de gentils petits émeutiers ont fait barrage et ont pris d’assaut notre voiture. Ils l’ont retourné sur la route. L’officier en charge de ma conduite a réussi à se tirer pour se faire manger comme un gâteau d’anniversaire pour un gamin de cinq ans. Les vitres explosées, j’en ai profité pour me tirer discrètement pendant que ces personnes, mi-vivantes, mi-mortes festoyaient avec les tripes du gentil policier. J’ai même pris le temps de mettre la main sur les clefs de mes menottes. Vous ne pouvez pas savoir à quel point j’ai eu la frousse. Ils ont bien failli me chopper et saloper ma veste de costume… On parle quand même d’un ensemble Gucci ! Même avec un mois de votre salaire, vous n’auriez pas pu vous le payer !

Alors j’ai couru. Encore et encore. J’ai rejoint mon penthouse vidé, avec encore le marquage interdisant l’accès. « Police do not cross »… J’ai pris la douche de ma vie et j’ai enfilé des vêtements propres. J’ai mis les autres dans un sac, avec mon flingue, ma tondeuse à barbe, mon chargeur mi-dynamo, mi-solaire, mes lunettes de soleil, et mon gel douche. C’en est un spécial pour les peaux sensibles. Il me manque. J’ai dû attendre trois jours pour aller récupérer mes affaires ! Ces morts sont d’une lenteur… Il fallait pas être sorti de je ne sais quelle université pour piger qu’il s’agissait bien de mort-vivants ! Le policier -ou plutôt ce qu’il en restait- s’était relevé.

Je n’allais pas quand même laisser une chevalière d’aussi bonne facture dans le coffre d’une voiture de police, tout de même ! Puis il a fallu survivre. Je peux vous assurer qu’au début c’était facile. Je suis rentré chez moi. Ç’aurait été bien que ça s’arrête là. Mais j’avais faim ! Et puis l’eau, l’électricité, et tout le bordel, y’en avait plus ! Alors j’ai dû sortir.




Chapitre II : Survie en Gucci

J’aurai résisté pendant trois mois, environ. Au fait, je ne vous propose pas de la téquila, mais comme vous n’aviez pas l’air d’accord pour aller boire un verre il y a deux ans… Donc oui. Trois mois après avoir survécu à une tentative d’emprisonnement et une horde de cadavres mal lunés, je me suis décidé à sortir. Il me fallait à manger, à boire et surtout trouver du monde pour veiller sur mes arrières. Je ne supporte pas de les voir ces ignobles créatures… ça n’a pas tardé ! Je me suis trouvé un petit groupe. Une ancienne équipe de football. Des barbares sans foi ni loi.

Peu m’importais ce qu’ils faisaient sur leurs temps libres ! Tant que ça me maintenait en vie… J’avais de la nourriture et une sécurité ! Et il y avait même quelques femmes avec nous ! Mais ça manquait cruellement de téquila… Puis notre groupe à commencer à se fragiliser. Querelles, vagues de morts, jalousie pour les beaux yeux de telle ou telle demoiselle. Oh pardon, vous allez dire que c’est machiste. De toute manière les filles ne faisaient guère mieux, elles se crêpaient le chignon pour tel ou tel footballeur. J’en ai profité une bonne année de cette ambiance ! Puis au final, est arrivée une grande horde. Alors je me suis tiré, allant vers un autre groupe.

Ça a dû me prendre une dizaine de jours pour retomber sur d’autres vivants. J’étais pétrifié à l’idée de devoir salir mes vêtements. Je n’ai jamais fait autant profil bas. Et je les ai croisés. Des espèces de survivants endurcis par la vie. Je ne leur demandais pas leur CV, car je suis sûr qu’ils n’avaient à me proposer que « tuerie de zombies » comme expérience la plus récente. Alors j’ai survécu à leur côté. Ils étaient au nombre de cinq. Avec moi ça faisait six. C’était bien. Mais ils se sont émiettés peu à peu. En Décembre 2015, nous n’étions plus que trois. Et deux pour la nouvelle année. Mon dernier ami de survie a décidé de mettre fin à ses jours. Je me retrouvais ainsi seul.




Chapitre III : L’hasard fait bien les choses.

J’ai l’impression d’avoir passé mon mois de janvier dernier à courir. Encore et toujours courir. Des morts par ci, une araignée par là… Un véritable cauchemar ! Et Dieu sait que j’ai horreur de courir ! ça froisse mes vêtements. Un jour, je tentais de semer une petite horde de cadavres. Rien de bien méchant, mais je n’avais clairement pas envie de me salir. Alors j’ai couru. Et je suis tombé sur ce type. Une espèce de Thor au rabais. Genre blond, bien charpenté et qui en impose ! Il m’a tiré les miches de là ! Et depuis… Eh bien. Je lui suis redevable ! Oh bien sûr je paierai ma dette ! Quand il pigera qu’il aura besoin de mon aide pour se relooker… Vous verriez son style… Affreux ! Il ne sait clairement pas se mettre en valeur ce garçon.

Quoiqu’il en soit, je l’ai suivi. Il tuait les morts pour moi, et je lui faisais part de mon érudition. Je l’ai tellement fait baver avec ma Chevrolet… Il s’est mis à douter de l’existence même de cette dernière ! Ce qui m’amène ici. Lorsque j’ai été emmené par les forces de l’ordre il y a deux ans, ils ont cru bon de rapatrier ma voiture dans la cour de ce commissariat. Cet endroit où l’on s’est rencontré, docteur Deldawn. Et qui je vois de l’autre côté de cette grille ? Vous-même ! Le hasard fait bien les choses… C’est un peu comme un destin, vous ne trouvez pas ? Enfin… Dommage que vous n’ayez pas été épargnée…




Epilogue.

J’avale le contenu de mon mug de téquila et l’éclate au sol pour me donner de la contenance. Je me lève en ramassant mon Beretta. Je compte les pas me séparant de la grille, estimant à une dizaine de mètre la distance nous séparant. Je m’arrête et fait face à cette chère docteur Deldawn. Je tends mon arme vers elle. « Je pense qu’à cette distance, je ne risque pas d’avoir de projection de votre cervelle sur moi. Quelque chose à rajouter, docteur ? » « Argh grrrr » Que c’est affligeant de voir une femme ayant eu autant de prestance réduite à un discours aussi vide… « Si vous voyez mon chat, dans l’au-delà, dites-lui que papa pense fort à lui. Je regrette d’avoir laissé cette porte ouverte il y a de ça deux ans… Il me manque terriblement… Enfin… Je lèverai mon prochain verre à votre santé, Doc’ ! » J’appuies sur la détente, et regarde s’effondrer le corps d’Esmée Deldawn. « Bon. Où est ma caisse? » Je m’avance vers la grille que j’ouvre, repoussant du pied le corps inanimé de la psychologue. Je m’avance un peu sur le parking et tombe nez à nez avec mon bébé. Le large sourire allant d’une oreille à l’autre, je grimpe dedans. Elle démarre au quart de tour, faisant rugir son moteur. « Toi aussi tu m’as manqué! Il est temps d’en mettre plein la vue à mon coloc’ ! » dis-je avant d’enclencher une vitesse et quitter le commissariat.

Alors que je roule au travers des décombres dans les rues de Détroit, mon regard s’arrête sur ma montre, posée sur le tableau de bord. « Oh! Mais t’étais là toi ! Je t’ai cherché tout ce temps ! » Le compteur mécanique a continué de défiler, affichant une date. Celle d’aujourd’hui : le 11 Juillet 2016. Au moins, je pourrais mettre le calendrier au-dessus de mon lit à jour !

King MaximePrénom : Maxime
Âge : 26 ans
Comment as-tu connu le forum ? : Par Abel ? :3
Autorises-tu le staff a tuer ton personnage en cas de départ ? : Oui
Code règlement :

InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

Lazare Bowman - L'hasard fait bien les choses. Empty
MessageSujet: Re: Lazare Bowman - L'hasard fait bien les choses.   Lazare Bowman - L'hasard fait bien les choses. EmptyJeu 28 Déc 2017 - 2:39
Bienvenue!

J'adore ta fiche. Haha!

Ce serais marrant que nos persos se croisent...mais pour le moment Lola est confinée à Fort Hope. Sad
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

Lazare Bowman - L'hasard fait bien les choses. Empty
MessageSujet: Re: Lazare Bowman - L'hasard fait bien les choses.   Lazare Bowman - L'hasard fait bien les choses. EmptyJeu 28 Déc 2017 - 3:29
Déjà, rebienvenue par ici ! Tu as été super rapide à écrire ta fiche Surprised Et elle a été tout aussi rapide à lire Very Happy Donc, outre les ciseaux que tu as changé, je ne vois rien à redire Very Happy Fait gaffe à te relire, y a des mots qui ne sont pas les bons, mais c'est rare mdrrr C'est donc parfait pour moi ! Un vrai parasite ce nouveau perso Hihi Bonne chance pour la suite de ta survie ! Very Happy XD


Félicitations, tu es validé(e)



Bienvenue du côté obscure de la Force, mon jeune ami !
Maintenant que tu as passé la dure épreuve de la fiche, tu vas pouvoir enfin t'amuser parmi nous. Enfin... Après avoir fait encore quelques petites choses indispensables que voici :


  • Tout d'abord, il faut que tu ailles recenser ton avatar dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et ton métier dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], afin de rester quelqu'un d'unique !

  • Afin qu'il soit plus facile pour les autres joueurs de te proposer des liens ou des rps et de rester à jour sur ceux que tu as déjà, pense à créer ton [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], qu'il faudra poster dans la partie "Journal de bord" du groupe auquel tu appartiens ! Il y a un code mis à ta disposition [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] si tu en as besoin, mais la présentation de ce sujet est entièrement libre alors amuse-toi !

  • Tu peux aussi créer un scénario si tu en as besoin, dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], mais sache bien que tu n'as pas le droit d'en proposer plus de deux en même temps, alors choisis bien !

  • Enfin, comme tu peux le voir, nous avons un système de points sur le forum et tout ce que tu dois savoir à ce sujet se trouve [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], prends donc le temps de lire tout ça au moins une fois pour être sûr de ne rien oublier !

  • Et surtout n'oublie pas que peu importe que tu sois là depuis un jour ou un an, tu peux contacter le staff à n'importe quel moment si tu as besoin d'aide pour quoi que ce soit concernant le forum. Tu peux aussi demander un parrain dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour qu'un joueur expérimenté t'aide à t'intégrer, alors n'hésite surtout pas !

L'Arène
Dean CaulfieldL'Arène
Dean Caulfield
Carte d'identité
Occupation actuelle : co gerant de l'arene
Messages : 993
Points : 4120
Date d'inscription : 28/11/2017

Lazare Bowman - L'hasard fait bien les choses. Empty
MessageSujet: Re: Lazare Bowman - L'hasard fait bien les choses.   Lazare Bowman - L'hasard fait bien les choses. EmptyJeu 28 Déc 2017 - 7:49
Quelle fusée! Re bienvenue a toi.
L'Arène
Malorie EriksonL'Arène
Malorie Erikson
Carte d'identité
Occupation actuelle : Bras droit de Dean Caulfield, tribun, patronne de la taverne
Messages : 3887
Points : 6136
Date d'inscription : 17/07/2017

Lazare Bowman - L'hasard fait bien les choses. Empty
MessageSujet: Re: Lazare Bowman - L'hasard fait bien les choses.   Lazare Bowman - L'hasard fait bien les choses. EmptyJeu 28 Déc 2017 - 9:08
Bienvenue Lazare ! I love you
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

Lazare Bowman - L'hasard fait bien les choses. Empty
MessageSujet: Re: Lazare Bowman - L'hasard fait bien les choses.   Lazare Bowman - L'hasard fait bien les choses. EmptyJeu 28 Déc 2017 - 10:17
He ben rapide XD ! Rebienvenue Love !
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

Lazare Bowman - L'hasard fait bien les choses. Empty
MessageSujet: Re: Lazare Bowman - L'hasard fait bien les choses.   Lazare Bowman - L'hasard fait bien les choses. EmptyJeu 28 Déc 2017 - 11:58
Merci à tous! Et oui, Lazare traîne dans ma tête depuis un moment, il suffisait de tout jeter sur le papier!
Contenu sponsorisé
Carte d'identité

Lazare Bowman - L'hasard fait bien les choses. Empty
MessageSujet: Re: Lazare Bowman - L'hasard fait bien les choses.   Lazare Bowman - L'hasard fait bien les choses. Empty

 Lazare Bowman - L'hasard fait bien les choses.
In Your Flesh :: Last pub before the end of the world :: Archives :: Fiches de Présentation

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum

Vous allez poster avec

Outils de modération