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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 Je te déclare solennellement garde de mon corps!
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MessageSujet: Je te déclare solennellement garde de mon corps!   Je te déclare solennellement garde de mon corps! EmptyVen 29 Déc 2017 - 0:32
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Je te declare solennellement garde de mon corps!ft. Dylan Jensen

« Non. Non. Non. Non. Oui ! Ça, ça me plait! » dis-je en me rapprochant de l’étagère marchande. Heureusement que les survivants n’ont pensés qu’à détrousser les rayons « bottes » et « chaussures de randonnées » ! Cette paire de chaussure en cuir ira parfaitement bien avec mes costumes. C’est bête, mais c’est bien l’une des seules choses essentielles à ma survie et que j’ai oublié dans mon appartement. « Dommage que les grands couturiers aient cessés de produire des nouvelles modes ! J’aurai bien aimé voir la collection printemps/été 2016 ! » me dis-je à moi-même, en cherchant ma pointure parmi le modèle qu’il me plaît. Mais la chance n’est pas avec moi. Pas aujourd’hui. La seule taille se rapprochant de la mienne me ferait soit un pied de clown, soit de nain. Et dans le deuxième cas, il faudrait que je me déleste de quelques phalanges pédestres. Je me questionnais déjà quant à celles dont je n’avais aucune utilité, mais très vite j’abandonnais l’idée. Je soupire et me rapproche des caisses. Je passe de l’autre côté du comptoir et marque dans le registre le modèle que je convoite, accompagnée de ma pointure, et en y apostrophant « A commander de toute urgence ! »

Je ressors de la boutique et avise la rue marchande. J’ai dû me laisser aller à cette séance de shopping infructueuse. J’ai pas mal gambadé et il me faut bien faire un kilomètre avant de rejoindre ma voiture. Si seulement je m’étais raisonné, je n’en serai pas là. Je me remets donc en marche, agrippant fermement mon arme à feu dans le poing droit. Parfois j’en oublies que ce monde n’est plus ce qu’il était. La prudence est au rendez-vous. Mais lorsque je vois un de ces morts sortir d’une ruelle, je fais demi-tour en murmurant plus à moi-même qu’autre chose « Pourvu qu’il ne m’ait pas vu. Pourvu qu’il ne m’ait pas vu. » Je me planque dans la première boutique venue. Cette dernière possède des rideaux bien sombres. Je le soulève un peu pour voir ce qu’il se passe dehors. Je me retourne et découvre un salon de tatouage. « Eurk. Immonde. » Je préfère regarder la rue. La vue est plus agréable que ces gribouillages. D’autant la vitrine de ce salon donne directement sur une boutique de musique. Je me note mentalement l’endroit en me jurant de revenir pour le dévaliser.

Soudainement, une silhouette bien connue surgit de nulle part. Je sursaute et entrouvre la porte. « Pssst! Dylan… Hey! J’suis là! » J’ouvre un peu plus la porte pour qu’elle me voit. « Il est encore là, l’autre dégueulasse ? »


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MessageSujet: Re: Je te déclare solennellement garde de mon corps!   Je te déclare solennellement garde de mon corps! EmptyMar 2 Jan 2018 - 22:50
Marcher était ce que je faisais de mieux en ce moment, mais c’était l’été et je m’ennuyais fermement. Alors, j’avais sorti mon vélo pour parti à la recherche de nourritures. Je ne savais pas combien de temps ma recherche allait prendre, mais je n’étais pas pressé. Mon bâton était attacher dans mon dos, je tentais donc d’éviter le plus possible les morts et vu ma rapidité versus la leur, ça allait un peu.

J’avais fait ça une bonne partie de la journée, jusqu’à en avoir marre de ne pas trouver grand-chose. Bon, j’avais trouvé quelques craquelins, une ou deux conserves, un peu d’eau, mais rien de réellement substantielle. Ce qui me plaisait le plus, c’était d’avoir trouvé un petit studio au-dessus d’un restaurant. On pouvait y monter par un ascenseur qui ne fonctionnait plus ou un escalier extérieur, quatre marches étaient tombées, suffisamment pour que j’aie du mal à traverser. Si moi j’avais du mal, j’osais espérer que les rôdeurs en soi incapable. L’intérieur était relativement propre. Bon d’accord, pas vraiment, mais il n’y avait pas de mort. Je les entendais grogner de l’ascenseur. Mon hypothèse était que l’ascenseur avait lâché avec les habitants dedans. Ils n’avaient certainement pas survécu ou pas réussi à sortir.

Le plus chiant fut de rentrer cacher mon vélo, mais une fois fait, j’étais repartie à la recherche de nourriture ou d’armes. Des armes, ça serait réellement bien. Chaque mort qui s’approchait, c’était la même histoire, je leur déboitais le genou, les laissait se vautrer et je leur explosais le crane avec mes bottes. C’était la meilleure technique, même si plus ça allait, plus l’idée d’aiguiser mon bâton se faisait sentir. Un bout pointu, ça serait tellement pratique. J’aimais bien l’idée d’empaler des cadavres et peut-être même des gens, qui sait.

Je venais de sortir d’une boutique pour passer devant un magasin d’instrument de musique, mon cœur c’était légèrement emballé à l’idée de rejouer de quelques chose, mais rien à faire, je n’avais plus de temps à perdre pour ce genre de bêtises. C’était la fin du monde maintenant, il y avait mieux à faire que faire du bruit. Sauf qu’à vouloir me remettre en route, on m’interpellait. On m’interpellait par mon prénom et c’est dernier temps… je ne donnais jamais mon prénom, c’était complètement inutile de toute façon. Je cherchais des yeux et tout ce que je voyais était un mort et… et je vois une porte entre-ouverte qui me demande si le mort est encore là.

Je m’étais figé d’incompréhension, l’observant et regardant le mort s’approcher de lui lentement. Comment ce mec… totalement imbuvable avait réussi à survivre ? Parce qu’il était excellent pianiste, je ne pouvais pas l’oublier, mais la dernière fois que je l’avais vue… il n’avait rien d’une personne qui méritait de survivre.

-Yep, toujours là. Tu devrais refermer la porte juste au cas.

Et j’avais pris la décision de passer mon chemin. Je n’étais pas celle qui sauvait les gens, qu’il se démerde tout seul. Le problème, c’est qu’en lui parlant, le mort décida de prendre ma direction. J’avais soupiré, roulé des yeux pour simplement laisser tomber :

-Eh merde…

Et je lui claquais le genou rapidement, l’assommant au passage pour finalement m’assurer qu’il ne se relèverait pas d’un mouvement sec de bâton. Je ne l’avais pas sauvé, je m’étais épargné moi-même. Je tentais réellement de me le répéter mentalement.

-Y en a d’autre qui arrivent, tu ferais mieux de te cacher.

Et sur ce, je continuais d’avancer dans la rue pour quitter l’endroit rapidement. S’il était là, les ennuies ne devaient pas se trouver très loin. Aussi bien partir rapidement.


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MessageSujet: Re: Je te déclare solennellement garde de mon corps!   Je te déclare solennellement garde de mon corps! EmptyMer 3 Jan 2018 - 2:05
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Je te declare solennellement garde de mon corps!ft. Dylan Jensen

Dylan m’informe qu’il est encore là mais refuse de m’aider. Je la retiens. Très franchement. Le jour où elle me suppliera de coucher avec pour repeupler cette planète, je mettrai plus de temps à dire oui. Je regarde tout de même le mort la suite, avec un frisson parcourant mon dos. Mais elle s’en débarrasse facilement. C’est toujours plus simple chez les autres. Lorsqu’elle me parle d’une horde, je me raidis. Je n’ose pas bouger et referme la porte à entendre son conseil. Au bout de quelques secondes, je décide de vérifier, ne sait-on jamais.

Mais… Non. Un c’est bien mais qu’elle ne compte pas me laisser ici ! Je sors de la boutique et regarde de l’autre côté. Une boule de poussière à la sauce western se mettrait à y rouler tellement c’est désert. Je marche tout de même d’un bon pas pour rejoindre Dylan. « Je vois bien ce que tu as essayé de faire Jensen. Ça ne prend pas sur moi. Quoiqu’il en soit, je suis là et tu ne vas pas te débarrasser de moi aussi facilement ! Dû moins… Pas tant que je n’aurai pas retrouver ma caisse. Et tu vas m’y conduire car je ne vais pas te lâcher les baskets. A moins que tu ne préfères traîner les boutiques ! Je n’ai jamais craché sur du lèche vit… Oh regarde ! » Je pointe du doigt un magasin d’animaux. « C’est si triste… » Ceux qui avaient survécus étaient les plus forts qui se sont enfuis. Les autres étaient tous morts. « On aurait pu avoir de belles fourrures… »

Je me tourne alors vers Dylan et la regarde avec insistance, de façon silencieuse. Mes yeux se baladent quelques peu sur son corps. Il n’y a pas de mal à se faire du bien. Mais je me recentre vite sur son visage. Elle a l’air mécontente. « Je me demande… Tu fais quoi de tes journées Jensen ? J’espère que tu ne fais rien d’illégal, hein ? » Mon regard se veut perçant. Je reprends de plus belle. « Tu n’as pas été saccager mon Penthouse, j’espère ! Tu en serais bien capable ! Je te préviens ! Si tu casse, tu payes ! » Je me tourne vers notre route comme si de rien n’était avant de m’arrêter de nouveau et de me tourner de nouveau vers Dylan. « En parlant de ça… ça te dirai qu’on aille y faire un tour ? On pourrait… Je sais pas… Jouer du piano, boire un verre, manger un morceau et plus si affinité ? »


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MessageSujet: Re: Je te déclare solennellement garde de mon corps!   Je te déclare solennellement garde de mon corps! EmptyMer 3 Jan 2018 - 2:54
Il avait refermé la porte. Il y avait donc un Dieu quelque part. Parce que je n’aurais pas supporté ce mec plus de dix secondes. Il était déjà bien lourd avant l’apocalypse, ce musicien de mes deux ne méritait clairement pas une seconde de ma vie d’après fin du monde. J’étais obligée d’être polie pour ma réputation d’ange au conservatoire de Chicago, mais c’était du passé. C’était terminé. J’avais donc continué mon chemin, heureuse de mettre débarrassé de ce poids mort, jusqu’à ce que je l’entende derrière moi et qu’il me suive.
-Eh merde…

Oh, il m’entendait et je m’en foutais totalement. J’en avais rien à faire qu’il m’apprécie ou pas. J’espérais surtout la deuxième option en fait. Il comprenait mon plan, dommage. Il refusait que je me débarrasse de lui comme ça, je trouverai bien une façon… Sauf qu’il exigeait de moi que je le raccompagne à sa voiture. Non mais oh, il n’était pas une demoiselle en détresses quand même. Il parlait encore, toujours, mais j’avais cessé de l’écouté depuis un moment déjà quand il mit fin à ses élucubrations. J’avais entendu « fourrure » alors j’avais juste laissé tombé un :

-Hm.

Genre, oui, mais non. Il me regardait et je l’ignorais totalement. Il était clairement comme un fantôme, si j’arrivais à me convaincre qu’il n’existait pas, il disparaitrait. Non Lazare, on n’allait pas faire de poterie toi et moi, oublie cette idée de merde. Il rajoutait, m’appelant Jensen et fallait l’avouer, ça m’arracha un bref sourire. C’était comme ça que je me nommais moi-même depuis l’apocalypse, alors ça faisait étrange qu’il l’ait presque du premier coup. Je retourne à mon air stoïque, continuant de l’ignorer de mon mieux. Il parlait d’illégalité, de son penthouse, qu’elle était capable de le saccager. Je l’écoutais d’une oreille distraite, jusqu’à ce qu’il… me fasse des avances. What the fuck mec… sérieusement. J’avais froncé les sourcils avant de plonger mon regard courroucé vers lui.

-Même pas en rêve.

Et sur ce, j’avais juste donné un coup sec de bâton derrière ses genoux pour qu’il tombe. J’en avais rien à foutre qu’il ait mal, qu’il tombe sur les fesses ou de heurter son orgueil démesuré. Je n’étais plus la petite Dylan qu’il aimait foutre mal à l’aise avec son flirt malsain et je n’étais plus du genre sage et obéissante. Il m’avait déjà déçu dans l’ancien monde, alors le nouveau… aucune chance.

-On ne flirt pas avec moi, comprit ?

Et mon regard était dur, mais je m’en fichais. J’allais lui mettre des limites clairs toute suite. Parce que je ne comptais pas m’éterniser et encore moins qu’il cherche à profiter. S’il me touchait, je lui cassais un doigt, tout simplement.

-Tu as quoi à m’offrir pour que je t’aide à retrouver ta bagnole ? Sinon, tu te débrouilles tout seul.

Et c’est quand je disais ça que trois morts se pointaient le bout du nez, attirés par nos bruits sans aucun doute. J’avais soupiré avant de me remettre à avancer directement sur les morts. Pas le choix, il fallait bien que quelqu’un s’en occupe.
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MessageSujet: Re: Je te déclare solennellement garde de mon corps!   Je te déclare solennellement garde de mon corps! EmptyMer 3 Jan 2018 - 17:45
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Je te declare solennellement garde de mon corps!ft. Dylan Jensen

Dylan sourit? Oh mais oui ! Ça veut donc dire que je suis sur la bonne voie pour la séduire pour de bon ! Mais lorsque je lui propose une journée sympathique, elle semble piquer d’intérêt. Certes, elle le retranscrit à sa façon en me faisant chuter, mais c’est un contact physique au moins ? Je me relève après être tombé sur les fesses que j’essuies et clame ma réponse « Eh bien, ma chérie, j’apprécie que tu sois aussi entreprenant que ça, mais quand on dit que l’on tombe amoureux, c’est une image ! Pas besoin de saloper mon pantalon gucci pour ça. Et ne dit pas le contraire, je vois bien que tu aimes ces petits moments passés ensemble. » Mais elle marchandait déjà concernant la retrouvaille de ma voiture. « Je vois qu’on est prête à parler affaire… Tu serais bien surprise de ce que j’ai à te proposer. En plus d’une balade en décapotable de collection, je pourrai très certainement t’emmener dans mon penthouse. Avec un peu de chance, le groupe électrogène marche encore et on pourra prendre une douche chaude. Enfin… séparément. Je vois bien que tu veux que nous prenions notre temps... Ce n’est pas un reproche ! J’aime les filles qui protègent leurs vertus ! » Je lui fais un clin d’œil avant de chercher du regard mon chemin.

Mais dans mon champ de vision apparaissent trois morts. Je sursaute et me recule pour me placer derrière elle. « Euh Jensen? Tu penses pouvoir t’en occupier? Parce que je… euh… Ah mais oui ! » Je me souviens que je tiens mon pistolet dans la main droite. Je lève l’arme, et pointe les morts, mais Dylan s’interpose et commence à se battre contre eux. Elle est douée ! Et elle arrive à en négocier deux facilement ! Mais le troisième s’approche dangereusement d’elle. Je sens ma gorge se serrer et vise la tête. Ma balle vient se loger dans le crâne du mort qui s’effondre. Je laisse mon flingue retomber le long de mon corps, pendouillant au bout de mon bras. « Ne me dis pas merci, surtout, c’est donnant donnant entre nous. » Je me remets de mes émotions en cherchant de nouveau ma route.

« Je me suis garé sur un parking à l’angle de l’avenir marchande et du boulevard remplis de pubs et autres lieux de débauches… Mince… C’est où ? Peu importe. » Je la regarde droit dans les yeux avec un large sourire presque diabolique. « Alors, dis-moi, ma chérie. Quel est ton plus grand désir ? Je suis presque sûr que je peux le satisfaire. Même cette fin du monde ne m’a pas privé de mes ressources. Il y a toujours moyen de s’arranger, pas vrai ? Et puis… Ce n’est pas comme si tu passais un pacte avec le diable… Moi je l’ai fais ! » Je lui accorde un nouveau clin d’œil.


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MessageSujet: Re: Je te déclare solennellement garde de mon corps!   Je te déclare solennellement garde de mon corps! EmptyJeu 4 Jan 2018 - 2:12
Dieu qu’il était lourd, mais il était franchement plus agréable sur son cul au sol. Au moins, j’avais presque l’impression qu’il gérait un peu mieux sa personne de là, mais il n’en démordait pas. J’avais roulé des yeux à son « tombé amoureux », j’avais soupiré au « moment passés ensemble » et j’avais surement perdu une partie de mon âme quand il proposait encore son penthouse, même s’il parlait d’eau chaude, je m’en balançais, sincèrement. À quoi servait une douche si je n’avais pas de vêtement propre de toute façon.
-Oubli ça, aucune chance.

Il n’y avait rien à faire avec ce mec. Il était tellement chiant, tellement centré sur lui, tellement… le frapper de nouveau était une possibilité non ? J’avais juste eu le temps d’imaginer la scène que des morts débarquaient dans notre rue. C’était chiant les morts. J’avais hoché la tête quand il m’avait demandé de m’en occupé et je l’avais empêché de tiré quand il avait sorti son arme. Les armes à feu, ça faisait un putain de bruits d’enfer et je n’avais pas envie de ça. Après, il faudrait courir, se mettre à l’abri et tout… non merci. J’en avais déjà eu deux quand monsieur avait décidé de tirer, mentionnant de ne pas le remercier au passage.

-‘Tain….

Je me retournais vers lui sur ce peu de mot. Quoi dire de plus ? Surtout qu’il parlait encore. Non sérieusement… il arrêtait parfois ? Fallait lui mettre un truc en bouche pour tenter de le faire taire. Ok, non, pas dire ça à voir haute, il s’en servirait contre moi. Il parlait encore, rajoutant où se trouvait la voiture. Ça, c’était une information importante, un bruit attira mon attention, un bruit reconnaissable en prime. J’avais soupiré, l’entendant vaguement me demander mon plus grand désir.

-Me barrer d’ici vite fait, parce qu’avec le bruit que tu as fait ça va vite chauffer ici.

Et sur ce, j’avançais à plus grand pas, cherchant à éviter ses dialogues sans fin au passage. S’il ne se taisait pas un peu au passage, on allait finir par se faire bouffer. Personne ne lui avait jamais appris qu’à l’extérieur, le silence était important ? Je voulais me rendre vers l’endroit où il avait stationné sa voiture, mais en tournant le coin de rue, je vis des morts s’approchant vers nous. Au lieu de les affronter, je fis la chose logique, j’allais les éviter. Pour cela, j’avais simplement reculé, saisit le bras du mec qui parle trop et bam, on était en route vers l’autre rue, simplement pour éviter de mourir sous les dents de trop de rôdeurs. Je marchais vite, aussi bien qui me suive, sinon j’allais le laisser en plan et puis voilà.

-Maintenant, on ne tir plus, ça fait trop de bruit, tu n’as pas un couteau ou un truc du genre ?

Parce qu’en plus de faire assez de bruits pour alerter les morts, ça alertait aussi les vivants et ça, c’était moche. Donc, on ne faisait pas ça. J’avais qu’un seul problème…

-Bon, à partir d’ici, c’est toi qui mène, je ne connais pas ce quartier.

Parce que Détroit était loin d’être ma ville natale et qu’ici, tout ce ressemblait en terme de moche. Un peu à l’image de Lazare donc.

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MessageSujet: Re: Je te déclare solennellement garde de mon corps!   Je te déclare solennellement garde de mon corps! EmptyJeu 4 Jan 2018 - 18:41
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Je te declare solennellement garde de mon corps!ft. Dylan Jensen

Dylan avait l’air un peu contrariée que je tire une balle, faisant un boucan monstre. Je regarde mon arme et grimace. Surtout lorsqu’elle dit qu’on doit vite partir. Je m’adresse à mon flingue. « Tu as fait une connerie, chérie ! Dylan ne t’aime plus je crois ! » Je regarde Jensen avec un large sourire. Surtout lorsqu’elle me saisit le bras. « Laisse-moi deviner ! Tu m’attire dans un coin sombre pour qu’on fasse des galipettes ? » Au lieu de ça, elle me demande si je n’ai pas un couteau. « Attends… Tu veux qu’on utilise un couteau pour ça ? Mais c’est sale ! Oh… Tu parlais d’utiliser un couteau pour tuer des zombies ? Non, désolé chérie, j’ai pas ça en stock… Par contre, à mon Penthouse… » Je laisse sous-entendre que j’ai de quoi faire là-haut. « Mais vu que tu ne veux pas y aller, je suppose que ça tombe à l’eau pour jouer à Fruit Ninja avec les Z !! De toute façon, ils me font bien trop flippé pour ça… » Bien entendu, j’avais remarqué la horde au loin et je n’arrêtais pas de nous retourner. Lorsqu’elle me dit de mener je fus paniqué.

« Ok… Euh… Elle doit-être par là! De toute façon ça importe peu ! Je veux juste me tirer de cette horde, ok ? » Je m’avance dans une rue remplie de carcasse de voiture. Certaines ont encore leurs conducteurs bel et bien morts, dans leurs cas. Je marche d’un pas assez motivé, décidé à mettre le plus de distance avec cette horde et nous. Mais je me fige de nouveau lorsqu’à l’autre bout je vois un autre groupe de mort. Je me tourne vers Dylan. « On… On est piégé… On va mourir n’est-ce-pas ? » Je me mets à parler d’une voix tremblante. Tout autant que mon corps entier. J’aimerai qu’elle ai des aîles dans le dos pour nous emmener loin de cet endroit par les cieux. Je deviens tout pâle, pris de sueurs froides et de frissons. « Si… Si tu dois avoir une idée pour nous sauver, c’est le moment… Parce que je ne suis pas sûr d’être bon à quoique ce soit… » dis-je en sentant ma tête tourner. Je suis clairement au bord du malaise vagal.

Je me recule et m’appuie sur une voiture. Dans cette dernière, le mort n’était pas si mort que ça, se réveillant et tapant contre le pare-brise comme s’il tentait d’en sortir pour nous dévorer. Je sursaute et m’écroule au sol, complétement dans les vappes à cause de la peur grandissante.


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MessageSujet: Re: Je te déclare solennellement garde de mon corps!   Je te déclare solennellement garde de mon corps! EmptyVen 5 Jan 2018 - 4:14
Au moins, il donnait l’impression de comprendre qu’il avait fait une connerie, même s’il accusait son arme pour ça, ce qui m’arracha un soupire exaspéré. Comment pouvait-on être aussi… déphasé ? Le mieux était encore de le laisser parler tout seul et de juste… l’ignorer. Il ne fallait pas écouter ce qu’il avait à dire, juste serrer mon emprise un peu plus fort quand il parlait de faire des galipettes. Sérieusement, pouvoir lui arracher le bras pour le frapper avec, je le ferais en ce moment. Fallait oublier ses conneries et ramener l’idée principale : La survie. Est-ce qu’il avait un couteau ou un truc du genre ? Nope, monsieur n’avait rien de tout ça, trop salissant. Moi j’en avais eu un, mais je l’avais perdu sur un cadavre et je n’avais pas eu le temps de le récupérer. Il disait qu’il en avait surement à son Penthouse, mais je me fichais royalement des couteaux de cuisine, ça n’avait rien de pratique. Je voulais plutôt parler d’un poignard ou d’un couteau de chasse. À la limite, un couteau papillon aurait fait l’affaire, mais il n’avait rien de tout cela.

Donc, monsieur avait peur des morts ? Ok, je pouvais comprendre, mais… mais comment il avait survécu pendant deux ans ? C’était à ne rien comprendre. Avec une attitude comme ça et une peur des morts, pourquoi est-ce que lui était vivant pendant que de bon survivant avait déjà claqué depuis longtemps ? Juste à cette pensée, j’avais Jared en tête et j’en voulais à Lazare, je lui en voulais beaucoup. C’était méchant, il ne méritait pas ça, mais je m’en fichais. Ce n’était pas juste.

On cherchait sa voiture, mais tout ce qu’il arrivait à faire, c’était paniquer. Il l’a cherchait un peu au final, mais pas vraiment. Il voulait juste se barrer loin des morts et j’étais plutôt d’accord avec lui. Il rajoutait qu’on était coincé, ce qui était un fait et que pour la suite, j’étais mieux de trouver, parce qu’il était inutile. Au moins, il l’assumait, c’était déjà ça, non ? Non en fait, j’aurais préféré qu’il soit utile dans cette histoire. Parce qu’il avait été inutile au coin de tourner de l’œil.
What…
The…

-FUCK.

Non mais sérieusement mec ? Non. Juste non.

-T’es qu’un connard Bowman, j’espère que tu t’en rends compte.

Oh, il ne m’entendait pas, mais Dieu que ça faisait du bien. Maintenant, il fallait voir ce que j’allais faire du reste de ma vie. L’idée principale était simple : l’abandonner. Non mais sérieusement, qui pouvait être assez con pour… mais peut-être qu’il était malade ou qu’il manquait de nourriture, je n’en savais rien. S’il avait peur de ses morts, peut-être qu’il ne s’en approchait vraiment pas. Et s’il avait été séparé de son groupe ? Trop de logique pour moi, puisque chaque observation un peu plus logique m’enlevait l’envie de l’abandonner. Je regardais mon environnement, ce qui pourrait potentiellement nous sauver la vie et je ne trouvais rien. Presque rien. Il était tombée près d’une voiture ayant eu un accident. Derrière il y avait d’autre voiture accidenté, dont une d’ouverte et elle n’était pas loin. Les morts avançaient, mais lentement. Alors, j’avais pris les deux bras du crétin en chef pour le tirer, espérant sincèrement lui déchirer son costard pour la peine.

Il était lourd, j’étais en sueur et je peinais à y arriver, mais rapidement, je l’abandonnais pour m’assurer les quatre morts étaient bel et bien mort dans la voiture. J’avais tiré sur la petite manivelle et le coffre c’était ouvert. Il y avait plusieurs cadavres dans la voiture et l’odeur était insoutenable, à m’en donner la nausée. J’entendais les morts arrivés, alors, rapidement, j’avais soulevé de peine et de misère ce crétin pour le pousser dans le coffre de la voiture, j’avais rapidement abaissé un peu la banquette arrière pour nous permettre de fuir sans mal si nécessaire –et faire passer mon bâton aussi- et j’avais fermé les portes le plus silencieusement du monde. Une fois fait, j’avais été me glisser dans le coffre pour le fermer aussi, m’assurant au passage que la poignée de secours fonctionnait. Sans trop attendre, les morts s’avançaient dans la ruelle, mais sans réellement s’arrêter. Ils passeraient surement leur chemin. Un jour.

J’étais en tête à tête avec cet imbécile toujours inconscient, il faisait affreusement chaud et l’odeur était pénible à supporter. L’idée aussi de faire cuire des cadavres dans une bagnole… Je ne m’étais pourtant pas attendu à un truc tout bête. Qu’il allait rouvrir les yeux un jour. Sans un, ni deux, j’avais plaqué ma main contre sa bouche, l’air menaçante en lui disant silencieusement «  TA … GUEU… LE. » Il ne pouvait pas, ne pas comprendre et les bruits de morts étaient assez présent pour qu’il comprenne. Maintenant qu’il était éveillé, on pourrait se barrer. Il savait de nouveau marcher et je savais toujours tuer.
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MessageSujet: Re: Je te déclare solennellement garde de mon corps!   Je te déclare solennellement garde de mon corps! EmptyVen 5 Jan 2018 - 10:23
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Je te declare solennellement garde de mon corps!ft. Dylan Jensen

Je repris connaissance dans le coffre d’une voiture. Cette information mit un moment à surgir dans mon crâne. Losque je cherche du regard un quelconque point de repère, je tombe bien évidemment sur la proximité avec Dylan et moi. Un large sourire fend mon visage et je m’apprêtais à dire une remarque on ne peut plus déplacée -comme à mon habitude. Voyant que j’étais éveillé et prêt à balancer ma bêtise, elle plaque sa main sur ma bouche. Je suis surpris par autant de contact physique soudain. Il doit y avoir une bonne raison à cela. Je regarde par le petit hublot arrière et voit les silhouettes défiler. Ok, je pige. Et je me la ferme surtout. Je ravale ma salive silencieusement et mon regard alerte Dylan, lui faisant bien comprendre que je ne risquais pas de l’ouvrir, accompagnant cela d’un mouvement de tête léger. Je regardais l’extérieur, attendant que cela se passe comme un enfant planqué sous un lit qui attend que ses parents aient finit de s’engueuler. Si cette deuxième option semble familière à beaucoup, je ne l’ai jamais connu. Ce n’est que grâce au cinéma que j’ai pu découvrir ce que c’est d’avoir un père. Par contre, je sais bien ce que ça fait de se planquer de l’armée des morts. Et aucun agissement ne pouvait me détourner de cette concentration pour ma survie. Pas même Dylan collée très serrée contre moi. Je ferme les yeux. Si elle n’était pas là, je me serais sans doute mis à pleurer.

Ces créatures m’angoissent au plus haut point. Ce n’est pas comme si nous n’avions pas de passifs, elles et moi. Je me mords la lèvre intérieur, manquant de craquer lorsque l’un d’eux vient se cogner contre la vitre qui me servait d’observatoire. J’inspire silencieusement, tentant de me calmer. Si l’odeur épouvantable de la voiture me dégoûtait largement, le parfum naturel de Dylan avait don de m’apaiser. C’est idiot, mais en un sens, elle me rassure. Je sursaute légèrement au deuxième mort qui vient frapper le coffre, cette fois-ci et enfoui mon visage dans son cou. Elle me protégeait de ce monde. Elle ne s’en rend sûrement pas compte, mais elle a bien plus fait pour moi en une heure de temps que ma propre mère durant toute sa vie. Et si je suis parvenu à survivre jusqu’ici, ce n’est sans doute pas grâce à mes talents. Certes j’avais vécu comme un parasite au crochet d’autres groupes, mais ça n’était pas pour moi qui survivaient, ramenaient de la nourriture, ni s’efforçaient d’apporter du confort aux différents abris. Je n’ai fait qu’en profiter. Là, c’était différent. Elle aurait pu m’abandonner sur le sol. Ou même bien avant, en me laissant dans cette boutique. Pourtant elle m’a traîné dans ce coffre. Si pour elle, ça n’est rien, et qu’elle le regrette sûrement déjà, à mes yeux ça représente beaucoup.

Les bruits de pas et de râles s’estompent peu à peu. Je recule ma tête de sa planque et ne voit plus de silhouette par mon angle étroit de vision extérieur. Mon cœur se calme et mon visage se décrispe peu à peu. Je regarde Dylan silencieusement. Elle pouvait lire sur moi cette peur encore omniprésente, mais aussi cette gratitude. Si elle pensait que je n’étais pas au courant que je suis juste un sombre connard égoïste… Mais je le fais pour ne pas perdre la tête, car niveau survie je n’ai pas su m’adapter. Je suis sans doute le plus inapte des survivants et le moins digne de respirer encore. Mais ça, je ne le dois qu’à une seule chose. Ce pacte que j’ai conclus avec le diable, alors que cette voiture de police me menait en prison. Il a accepté, en échange, il a envoyé ses morts-vivants, et me punis dans cet enfer. Toujours dans le plus grand silence, je dis d’un souffle à peine audible un « Merci » en prenant soin de bien faire prendre la forme des mots à mes lèvres.

Dylan ouvre la voie pour sortir du coffre. Si elle ne l’avait pas fait, je serais resté bien quelques heures de plus dans cette voiture pour être sûr qu’ils soient partis, mais elle a bien plus l’habitude que moi. Je la suis et remet en place mon costume en le frottant des poussières. Je regarde les deux hordes qui se sont croiser, s’éloignant l’une de l’autre maintenant. Je frissonne, mais maintenant qu’ils sont assez loin, je peux reprendre mon rôle. Je fais respire l’odeur sur ma veste. Certes, il y avait un léger goût de cadavre, mais ma proximité avec Dylan l’a emprunt d’une odeur dorénavant réconfortante. « C’est malin. L’odeur est incrustée… Va encore falloir que je fasse une lessive à la main. J’ai horreur de ça. Ça délave mes vêtements c’est atroce ! » Je la regarde de mon air un peu snobinard habituel. Si elle savait à quel point je lui suis redevable. Mais ça, je ne sais pas l’exprimer. « Bien ! ça me revient maintenant ! Je suis garé juste en haut de ce pont ! » Je désigne l’extrémité de la rue où l’on peu voir un échangeur étendant son ombre au sol. « Va falloir qu’on fasse un détour pour prendre la voie d’accélération, parce que je ne suis pas encore spider-man ! Je ne sais pas grimper après ces choses-là ! » dis-je en montrant mes mains. « Donc… Je marche, tu suis, je flippe, tu me protège, on fait comme ça ? Parce que je suis partant en tout cas ! »


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MessageSujet: Re: Je te déclare solennellement garde de mon corps!   Je te déclare solennellement garde de mon corps! EmptyDim 21 Jan 2018 - 23:54
Je le fixais pendant qu’il ouvrait les yeux. Je voulais seulement qu’il se taise le temps que les morts s’éloignent, mais venant de lui, je n’étais pas certaine qu’il y arrive. En fait, je pensais surtout qu’il n’y arriverait pas. Il nous ferait tuer avec sa bêtise et puis voilà. Sauf qu’il sembla me comprendre et même être d’accord avec moi. J’avais compris à son regard qu’il n’allait pas prononcer un mot et c’était tant mieux comme ça. J’avais donc prit la peine de retirer ma main de sur sa bouche lentement, continuant de l’observer pour être certaine qu’il ne parlerait pas. Il fallait simplement attendre que sa passe. Aucun mort ne s’arrêtait à la voiture qu’on occupait. Ils passaient, se déplaçaient et c’était la preuve qu’ils ne nous sentaient pas, qu’on aurait bientôt la paix. J’étais tendue, mais j’attendais. Lazare lui, c’était une autre histoire, il aurait pu tourner de l’œil une seconde fois vu la pâleur de ses traits. Comment est-ce qu’il pouvait encore tenir s’il était effrayé à ce point par les morts ? Je continuais mon observation de l’extérieur, ne m’attendant simplement pas au rapprochement de Lazare. En fait, j’aurais dû me douter qu’il tenterait quelque chose, c’était Lazare… Mais ce n’était pas ce que j’avais en tête. Je m’étais figée, ne sachant pas quoi faire. Ce n’était pas le genre de contact grand lourdaud qui veut me tripoter, c’était juste… un mec… complètement effrayé et je ne savais pas du tout comment gérer.
J’avais fini par le tapoté machinalement, comme pour tenter d’être empathique et rassurante, mais même si mon geste était rigide au début, il devint plus doux par la suite. Si je voulais survivre, il faudrait un Lazare qui ne chie pas dans son froc en sortant de la voiture. On était resté comme ça longtemps, trop longtemps pour le bien de ma santé mentale à me rappeler tout ce que j’avais perdu et tout ce que la vie comptait me retirer encore. Il ne me restait plus grand-chose, mais je savais que ce n’était pas terminé. C’était la guerre entre moi et la vie et pour le moment, je gagnais encore puisque je tenais debout.

Le silence ce fit de plus en plus présent. Il c’était finalement éloigné de moi et je le laissais faire. J’étais même soulager de rompre ce contact, j’étais une personne tactile et je détestais désormais qu’on me touche, ça n’avait rien contre lui, c’était juste un fait réel. Il me remerciait silencieusement et je n’y répondis pas. Il n’y avait rien à en dire, je l’aurais fait pour d’autre. Peut-être…

Surement pas en fait. Bref, on s’en fichait, on était vivant et c’était ce qui comptait le plus. Sortir de la voiture fut surement le meilleur moment de ma journée et voir la parcelle de ruelle déserte aussi. Et pas trois secondes plus tard, il se remettait à parler. Je ne m’étais pas empêché de soupirer et de rouler des yeux à sa première phrase, gardant quand même en tête qu’il avait dit merci, c’était déjà ça de gagné. J’avais récupéré mon bâton et mon regard se reposait sur lui en attente de la suite. Donc, garé sur le pont, quelle idée de merde quand même…

-Ok.

Fallait pas espérer plus que ça venant de moi. Il voulait passer par la voie d’accélération, proposant sagement de marcher devant jusqu’à ce faire pipi dessus, ensuite il me laisserait faire ce que je faisais de mieux : tuer.

-Ok, avance.

Au pire, ça allait finir que j’avancerais et qu’il me suivrait. Je m’en fichais bien, j’attendais juste qu’il se mette en route pour qu’on trouve sa stupide voiture. Dès qu’on commença à avancer, on croisa quelques morts, mais jamais en groupe. En pousser un, tuer l’autre. Attendre que le second se rapproche et le faire tomber, lui exploser la tête avec le talon de ma botte. Je n’arrivais pas à supprimer la tête au complet de cette façon, mais bien assez pour ne pas risquer ma vie par la suite. J’étais tout sauf délicate, mais de cette façon, on voyait maintenant sa bagnole. Ce qui était une bonne chose.
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MessageSujet: Re: Je te déclare solennellement garde de mon corps!   Je te déclare solennellement garde de mon corps! EmptyVen 2 Fév 2018 - 22:21
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Ce qui s’était passé dans cette voiture était juste bizarre, mais je n’allais pas juger la situation. Elle m’avait sauvé, et c’est ce qui comptait vraiment, dans cette histoire. Je lui proposais d’ouvrir la voie, et de repasser derrière quand il s’agissait de tuer des morts. Ou rester devant si les morts venaient de derrière. Elle semblait d’accord avec mon plan, ce qui me redonnait un peu plus de couleurs. « Toi et moi, on va être un duo qui déchire, Jensen ! J’en suis sûr ! Une qui tue et permet d’avancer, l’autre qui pense et se contente de flipper à une façon astucieuse de s’en sortir… C’est toi et moi contre le monde ! Je ne comprends toujours pas pourquoi tu veux pas qu’on ait un rencard, ma chér… Jensen ! » dis-je en la regardant, prenant soin d’être moins tonitruant qu’à mon habitude. Je savais que même s’ils étaient morts, les pourris pouvaient très bien faire demi-tour s’ils captaient des sons suspects. Et la dernière chose que je fus, lorsque ce monde tournait à peu près ronds, c’était justement un suspect dans une mort par overdose chez moi.

Je me mis à ouvrir la voie, marchant fièrement, posant mon regard ça et là sur les boutiques. Je me permis même quelques commentaires « Regarde ça… C’était d’un vulgaire, cette mode hipster ! So 2013 ! Beurk ! Tout ces gueux avec leurs barbes… C’était coup à se chopper une vacherie ! Ebola ou je ne sais quelle grippe aviaire ! Oh mais attends !... » Je m’arrête dans mes paroles pour réfléchir un instant et reprendre. « Si ça se trouve, c’est à cause de ces foutus barbus que les morts ont arrêté d’être… morts ? Des germes de maladies qui se sont croisés dans leurs barbes ! Beurk ! J’en suis encore plus dégoûté ! » Je reprends ma marche, laissant Dylan repasser devant lorsque c’était nécessaire.

On finit par atteindre ma voiture. Je la voyais, comme si elle me regardait elle-même. Ma chevrolet, mon petit bébé… J’avais pris soin de fermer la capote avant de m’en aller me promener en ville. J’ouvris donc la portière pour grimper côté conducteur et jette un regard à ma sauveuse. « Dis! Je peux peut-être te déposer, ma ch… Jensen ? Je te dois bien ça ! Peut-être que je pourrais te présenter à mes amis ? Je suis sûr qu’ils t’accepteraient parmi nous ! » lui proposais-je sans cesser de la regarder. J’avais pris le temps tout de même de démarrer en parallèle. Un bijou pareil doit prendre le temps de chauffer avant de foncer à toute balle.

« Puis c’était déjà rare avant la fin du monde, ce genre de tire… Alors maintenant, c’est peut-être bien ta seule et unique chance de grimper dans un objet de collection pareil ! Allez ! Viens ! Tu verras, on est gentil ! Et croix de bois, croix de fer, je serais juste dans mon coin à jouer du piano ! Mes amis ne sont pas comme moi… Ils sont plus… Bon, ils font ce qu’il faut pour survivre, mais entre une iroquoise et un blond-norvégien qui se prend pour Thor, les éclairs en moins, je ne suis pas gâté ! Puis je crois que c’est Tasha qui a cuisiné aujourd’hui… ça sera clairement meilleur que si Dwight s’était remis à tenter des trucs avec son gibier bas de gamme… » J’avance tous les arguments possibles et inimaginables pour tenter de la convaincre, dans l’espoir qu’elle finisse par accepter, mais j’ai clairement l’impression de mettre des coups d’épée dans le vent.

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MessageSujet: Re: Je te déclare solennellement garde de mon corps!   Je te déclare solennellement garde de mon corps! EmptyVen 23 Fév 2018 - 4:04
Ce qui ce passe dans le coffre de la voiture, reste dans le coffre de la voiture. C’est ce que j’aurais pu avoir à me répéter pendant des jours, voir des semaines si monsieur n’avait pas eu la brillante idée de tourner de l’œil. Parce qu’on s’entend, ce mec, il était… il était tellement… j’aurais surement dû le frapper et tout, le tout, dans le plus grand des silences, mais évanoui, il avait été sage et j’avais eu la paix.

J’avais accepté de le reconduire à sa voiture et je l’écoutais d’une oreille distraite. Le but du jeu était de prier le ciel pour l’arrivée d’un mort ou deux pour me donner la chance de m’éloigner de ses éternelles tirades encore et encore. Sauf qu’il se faisait des plans, il espérait. Il espérait sincèrement que j’accepte d’être son duo. Comment est-ce qu’il pouvait croire que j’allais dire oui ? Genre, j’avais déjà du mal à le supporter trente secondes, on n’allait pas compter ça en journée…

J’avais soupiré, tout simplement, roulant des yeux. Il ne méritait pas réellement plus à mon sens. Il ne méritait pas d’être frappé, mais il ne méritait pas d’obtenir une conversation complète. Pas plus un sourire, rien. Il avait parlé de mode, de barbe, un truc du genre. J’en arrivais sincèrement à espérer un autre mort à tuer. C’était limite marrant comme il me faisait voir l’apocalypse comme un bienfait. C’était agréable tout ça, plus de mort, moins de sa voix.

Finalement, signale divin, il a vu sa voiture ! Hallelujah !  S’en était presque terminé. J’allais survivre jusque-là et pouvoir lui rendre sa liberté. En fait, lui rendre sa liberté ou récupérer la mienne. Ça dépendait du point de vue. Il était finalement dedans, je pouvais sentir l’odeur de la liberté jusqu’à ce qu’il propose un truc fou, complètement insensé.  Il voulait que moi, j’aille avec lui. Que moi, j’embarque dans sa voiture vers je-ne-sais-où pour rencontrer son copain et vivre avec eux. Hm, wait… hm… nope. Vraiment pas.

-Hm tu sais quoi ? Je vais passer mon tour, ma mère m’a toujours dit de ne pas monter avec des inconnus et mon père de ne pas monter avec des connards ne pensant qu'au cul… t’es un peu des deux donc… à plus. Amuse-toi bien avec ta voiture.

Et pour être sympa, je lui avais fait un sourire. J’étais une bonne personne, promit. Il pouvait même ce dire que je blaguais si ça lui faisait plaisir. Sauf qu’au final, je m’éloignais déjà de sa voiture. Je n’allais pas accepter d’aller avec des gens, je n’aimais pas les gens. Je n’aimais pas croiser des gens, je n’aimais pas entretenir une conversation. Je voulais juste survivre à la fin de ce putain de monde.
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