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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène
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MessageSujet: Re: Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène   Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène - Page 2 EmptyMar 6 Fév 2018 - 19:25


Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène
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Abel & Winter
« Un jour, une personne te serrera si fort dans ses bras que tous tes morceaux brisés se recolleront »
Il dit ça maintenant, qu’il ne pourrait pas m’en vouloir. Mais la vérité, c’est que si je lui disais de but en blanc, là maintenant tout de suite, qu’il avait un petit garçon de 8 ans. Qu’à cause de moi il n’a pas profité de ces moments magiques qu’apporte un enfant, ses premiers pas, ses premiers mots, ses premiers rires. Je préférai finalement me terrer dans le silence, m’éloigner de lui, craquer dans mon coin, laisser évacuer toutes cette pression. J’aurais peu tenir surement des années, mais une invasion de mort vivant n’aide pas à garder une santé mental et la tête sur les épaules malgré tout le mal que l’on se donne. La solitude pèse et Abel se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment.

Je sens son corps contre mon dos, il m’enlace avec ces bras et me rassure, qu’il ne me jugerait jamais. Si je pouvais n’avoir rien à faire du regard des autres, le sien était la seule chose qui pouvait compter –avec celui de mon frère-. Il me contourne, prend mon visage dans ses grandes mains avec tant de douceur. Je lève mes yeux larmoyant vers lui. Il a raison, je dois laisser tomber, profiter du moment présent avec lui. Dans ce monde … le présent est bien plus important que le passé. Aujourd’hui j’ai Noah, j’ai Abel, tous les deux, vivant et avec moi. Quand je serais prête, quand tout le monde sera près et que le sujet reviendra car il reviendra. Je dirais la vérité à mon fils et à mon homme. Je le laisse me prendre dans ses bras. Je dépose silencieusement mon visage contre son torse. J’y dépose un fin baiser au contact de sa peau. Il me rassure et m’apaise comme personne d’autre ne sait le faire. Je me calme en l’espace de quelque instant, je ferme les yeux, n’écoutant que sa voix, m’imprégnant de son odeur afin de retrouver la paix intérieure.

Il dépose ma main sur son cœur, je viens chercher son front avec le mien, pour regarder le fond de son âme au travers de ses yeux. Chercher, tout comme lui, la force d’affronter la vie, de tout affronté pour eux. Je ferme les yeux justes quelque instants reprenant mon souffle et ma respiration. Je sèche mes larmes. Il trouve les mots, le regard, il a tout pour me rendre heureuse. Et je sais qu’il tiendra ces promesses, qu’importe ce qu’il se passe. Il sera présent pour nous, pour nous protéger et nous aimer du plus fort qu’il en est capable. J’arque un sourcil quand il me demande si j’entends notre musique. Sur le moment je ne comprends pas… Puis il me prend contre lui, pour danser un slow, il fredonne la musique, LA musique, notre musique. Je lâche un sourire amusé, il est merveilleux.

« Je t’aime. » Répondis-je enfin, à son oreille. Je me laisse entrainer dans notre petite danse, qui me rappelait bien des souvenirs heureux… Cette première fois où on s’est autorisé à s’aimer, une nuit seulement. Il y a huit ans. Je recule mon visage de sa tempe pour venir embrasser ses lèvres coupant ainsi la musique, on en avait pas besoin pour s’aimer. Ce baisé est aussi lent et délicat que notre slow. Mais il réchauffe mon cœur plus que ce feu de cheminé. « Je promets de t’aimer dans le meilleur et surtout dans le pire. Abel Jonasson. » Je le regarde, un petit sourire sur le côté vient effacer les anciennes traces de mes larmes sur mes joues. On a attendu une dizaine d’année pour être heureux ensemble et s’aimer. On a le droit d’en jouir enfin pleinement. « Cette fois O’Hara ne sera pas là pour m’enlever à toi chéri. » Le seul qui pourrait nous empêcher de nous exprimer serait Noah, mais il dort à point fermé, puis je pense qu’Abel ne sera pas jaloux d’un enfant de huit ans.

« Merci, t’es le meilleur… » Je le remercie de tout ce qu’il m’a dit, c’était de belles choses qui m’ont beaucoup touché. Je sais que venant de sa bouche, ce ne peut être que la vérité. Et je l’en remercie de me les avoir dites. « Merci d’être entré dans ma vie. » Il est certainement avec Noah les hommes les plus merveilleux entrer dans ma vie. La rendant meilleur et plus belle.


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MessageSujet: Re: Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène   Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène - Page 2 EmptySam 10 Fév 2018 - 19:20
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Winter
Davidson

Abel
Jonasson

「 Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène. 」
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Sentir son corps conte le mien, et cette chaleur qui se dégage de notre proximité, c’est sans doute la seule chose positive qui ressort de ma vie ces deux derniers mois. Je fredonne notre musique. Mais très vite elle me lâche ces trois petits mots, greffant à ces derniers un doux baiser. Mes élocutions musicales prenant fin, je ne vois aucune autre alternative possible que de profiter de cette preuve d’affection et d’y répondre avec un peu plus de fougue. Je libère ses lèvres pour qu’elle me fasse cette promesse, et qu’elle puisse raviver cette soirée un peu plus dans mon esprit. Un sourire m’échappe. De repenser à cette époque où tout entre nous était innocent, tandis que nos mondes respectifs étaient déjà pas mal détruits, ça me rappelle qui nous étions. Me dire que je suis le meilleur et me remercier d’être entré dans sa vie me révolte. Ça me paraît tellement normal. Mais étant donné que ça vient d’elle, je ne peux lui en vouloir et me contente de dire ce que je ressens et pense : « Je te promets d’être là, Winter. Et je ferai tout pour te réserver le meilleur et t’épargner le pire. Mais je ne veux plus de faux semblants. Je t’aime. Et je veux que nous soyons tout l’un pour l’autre. » L’image de Clarice et Noah vient à mon visage comme une apparition. « Ou Presque tout. Je ne veux pas faire passer nos enfants après notre relation. Mais je ne veux pas que nous nous négligions l’un et l’autre pour autant… Je sais que ça peut te paraître stupide, Winter, mais je veux que tu entre dans ma vie et dans celle de Clarice… Et je veux être là pour Noah. » J’esquisse un sourire en coin afin de tenter de lui insuffler confiance.

Encore une fois, elle peut compter sur ma sincérité et ma faculté à peser mes mots pour voir que c’est vrai. Et si ça paraît précipité, il faut se dire que plus vite nous serons une famille, plus vite je pourrai veiller sur eux. Dans ce monde actuel, il ne reste plus une seule seconde à perdre pour vivre et ne pas se contenter de survivre. Je m’arrête de danser pour l’admirer, planter mon regard droit dans le sien, la dévorer des yeux. Comme si cette fois-ci, c’est mon âme qui vient à se coller à la sienne. Je laisse mes bras retomber, prenant ses mains et miennes. Je la tire doucement vers mon couchage et me rassieds dessus, l’entraînant pour qu’elle fasse de même, sans la lâcher, ni du regard ni du bout des doigts.

Je viens me tourne de nouveau, pour être en tailleur face à elle, cette même position avant qu’elle ne se lève pour me tourner le dos. J’approche mon visage du sien et effleure ses lèvres des miennes. Je continue cette caresse avant d’arriver à ses oreilles et murmurer : « Tu veux un secret ? Je n’ai pas envie de dormir… Je veux juste profiter de nos retrouvailles et rester coller à toi toute la nuit sans fermer l’œil pour être sûr de ne louper aucune seconde. » Je recule mon visage pour la planter mon regard de nouveau dans le sien. Je ressens cette même envie que toutes ces années auparavant. Celle de me jeter sur elle et l’embrasser fougueusement. Mais est-ce qu’elle veut ? Je décroise mes jambes et me tourne pour m’allonger comme je le peux et poser ma tête sur ses genoux. Je la regarde depuis le contre-bas. Je sens mon cœur battre à tout rompre. C’est juste… Si innocent. Loin de tout ce que j’ai connu jusqu’ici. Toute cette violence qui n’a fait qu’empirer. Et elle me met dans cet état après quelques heures ensemble. Et pourtant bien de sombres évènements bravés à ses côtés… Je n’ai que d’autant plus besoin d’elle.

Je viens entremêler ma main droite dans la sienne. Il faut que certaines choses soient clarifiées entre nous. Non pas que je veux tout encadrer, mais à mes yeux, c’est un peu comme une échelle. On est amis. Puis on devient proche en s’amusant ensemble. Puis on devient un couple. Là c’est comme… Juste ce que je n’ai jamais connu. Ce que j’ai failli vivre avec Samara. Mais mon frère me l’a arraché avant. Et l’idée de lui demander ça, j’avais peur. C’est« Winter? Je… Enfin… Est-ce-que tous les deux on… On dit qu’on est… Genre… Enfin tu vois quoi… Comment je peux parler de toi ? Comme… Une amie ? Ou… Ma pe… » Je reviens à ce même état de gêne. C’est difficile de laisser entrer quelqu’un dans ma vie. Mais il ne s’agit pas de n’importe qui. Il s’agit de Winter. J’inspire et expire, avant de reprendre « Ce que je veux dire c’est qu’on est… Un couple ? Enfin… C’est… Officiel, non ? Même si on veut éviter de jeter ça à nos enfants, nous sommes ensemble ? » Mais à peine ai-je posé cette question que je regrette déjà. Ça paraissait moins idiot dans ma tête. J’avais juste l’impression de revenir à l’adolescence. Je ferme les yeux et rougis. « Désolé… ça doit te paraître stupide comme question… »
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MessageSujet: Re: Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène   Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène - Page 2 EmptySam 10 Fév 2018 - 22:52


Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène
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Abel & Winter
« Un jour, une personne te serrera si fort dans ses bras que tous tes morceaux brisés se recolleront »
Chacune de ces paroles sont apaisantes, pure. Pleine de lendemain heureux, de chose meilleur pour l’avenir et j’ai envie de le croire. Car je sais qu’avec lui tout est possible, tout est envisageable. Abel est le parfait opposé de Jackson. Il me touche au plus profond de mon âme, et sincèrement. Je le garde contre moi, continuant notre petit slow, paisiblement en parlant de nos enfants ? Non pas que ça me choque, ça me fait bizarre. C’est agréable de voir l’investissement qu’il soit prêt à faire. Me voir ouvrir les portes de son cœur me donne un accès entier à sa vie. Et il me connait assez pour savoir que je ferais tout autant pour Noah que pour Clarice. Je lui souris en retour, le serrant un peu plus fort contre moi. « Comme une vrai famille. » La famille que l’on aurait pu former dans le passé mais que l’on fait aujourd’hui. Je sais que je peux, je dois lui faire confiance. On est une famille tous les quatre et on doit être là les uns pour les autres. « Je ferai tout ce que je peux pour rendre ce monde plus doux pour toi et Clarice. »

Ce monde est impardonnable, nos enfants sont les choses les plus chers qui nous restent à protéger. On avait déjà cette chance que Clarice m’aime et que Noah aime Abel. Noah a besoin d’un père en l’occurrence son père et Clarice a besoin d’une maman. Je ne pourrais jamais la remplacer mais je pourrais l’aider du mieux possible. Nous stoppons de danser, et je le laisse m’entraîner vers le couchage prêt du feu, sans rien dire, un simple sourire aux lèvres. Abel a une façon de regarder les personnes qu’il affectionne, ses yeux le trahissent et je trouve ça terriblement romantique et amusant. Sous ses airs de grand gaillard se cache un amour tendre. Je m’assoie près de lui, en tailleur, nos lèvres commençant cette petite balade amoureuse, une fine chatouille le long de mes lèvres jusqu’à mes oreilles me donnant un petit frisson. Je souris amusé, entourant mon bras autour de sa nuque. « Profitons de tous les moments que l’on a ensemble. Mais je te préviens tu risques de vite t’ennuyais. » Je dépose un baiser sur sa joue, et il se déplie pour déposer sa tête sur mes genoux. Je l’accueil avec joie, glissant mes doigts dans ses cheveux blonds, jouant avec, j’en profite pour caresser son visage, profiter de chaque contour, chaque trait de son beau minois.

Ma main droite prisonnière de la sienne, il ne me reste que la main gauche pour câliner son doux visage durcit par ce monde apocalyptique. De le voir ainsi, balbutier des phrases incomplètes, c’est comme redevenir des adolescents. Je lui souris, les joues un peu roses par sa demande. « Je trouve ça… adorable. De te voir comme ça, c’est touchant. Rien n’est stupide sortant de ta bouche. Sauf quand tu es saouls. » Je me penche en avant pour embrasser Abel sur les lèvres, un doux baiser délicat. Mes lèvres au-dessus des siennes je lui réponds en murmurant. « Si ça te convient, ça me convient. Tu m’appelles comme tu veux, tout ce que je sais, c’est que tu es l’homme de ma vie, Abel Jonasson. Pour toujours. Petite amie, compagne, femme, tant que je fais partie de ton histoire tout me convient. » J’embrasse de nouveau ses lèvres. « Ce monde est trop dangereux pour se poser des questions. J’amènerai le sujet à Noah plus tard, mais entre nous, il n’y a pas de doute à avoir… je crois. » J’embrasse son front. Ma main caressant toujours sa joue.

Je regarde pendant quelque seconde le feu, crépiter dans la cheminer. Sans lui faire mal, je soulève sa tête pour retirer mes jambes et m’allonger prêt de lui, posant ma tête près de la sienne. Je prends de nouveau sa main, entre lassant nos doigts. « Ça fait longtemps… que je n’ai pas été aussi heureuse avec quelqu’un, comme ça. C’est apaisant… » Ça doit remonter, à cette dite nuit où l’on sait aimer lui et moi. Le reste du temps avec Jackson ce n’était pas la joie, s’était loin d’être la joie. Et je trouve ça étrange, de pouvoir me poser prêt de la personne que j’aime, calmement, sans crie, sans coup… sans aucune violence. De l’amour, simplement… Cela fait un bien fou au moral comme dans le cœur. Je tourne mes yeux vers Abel, un petit sourire en coin des lèvres, amusé. « Alors comme ça, tu ne veux pas dormir ? »


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MessageSujet: Re: Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène   Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène - Page 2 EmptyDim 18 Fév 2018 - 19:25
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Winter
Davidson

Abel
Jonasson

「 Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène. 」
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Elle m’autorise à être ce que l’on veut, comprenant ma demande malgré mes balbutiements. Et je suis même surpris de ne pas la voir éclater de rire. Mais ça me conforte dans cette idée. Elle et moi vibrons à la même fréquence. Ce n’est pas comme si j’avais choisi de l’aimer, ou que simplement je croyais en notre amour. C’est bien plus puissant que ça. Ça dépasse mon entendement. J’en suis même parfois effrayé. Un peu comme s’il existe deux univers. L’actuel. Et celui qu’elle m’offre en me prenant dans ses bras. Au moins tout aussi vaste et regorgeant de surprise. « Peu importe comment je te nomme. A mes yeux tu es l’amour de ma vie. Et même si je me suis égaré et n’ai connu que peine et haine entre-temps, je reviens à toi, et en une journée tu me rends mon humanité. Je t’aime, p’tit ange. Et je ne sais dans quel état je serais demain, ou après-demain… ou la semaine prochaine. Mais ça… Ce n’est pas près de changer. Au bout d’une dizaine d’années, je t’aime toujours de cette même façon. » Je fixe son visage et dépose ma main gauche sur la sienne. Mon annulaire me manque. J’aurai pu y placer une alliance un jour, pour représenter notre amour. Mais peu importe. Ce n’est pas un bijou qui va définir la nature de mon amour avec elle.

Elle s’allonge à côté de moi. Je passe mon bras derrière son cou pour revenir dans ses cheveux que je caresse. Je la regarde avec tant de tendresse, jusqu’à ce qu’elle me regard avec cet air… Celui-ci même qu’elle avait ce soir-là. Un sourire amusé point sur mon visage. « C’est vrai ! Mais… Si tu es fatiguée, je peux le comprendre… » Je détourne mon regard de façon faussement innocent avant de poser mes yeux sur elle de façon très suggestive, cette lueur enflammant ma mire. « Je rigole bien sûr. Hors de question que tu t’endormes. Pas maintenant en tout cas. » Je lui accorde un clin d’œil avant de me pencher pour placer mon visage au-dessus du sien et de l’embrasser. Contrastant avec mon attitude, ce baiser est d’une douceur inégalable. Je viens l’appuyer d’une caresse sur sa joue.

Je mets un moment avant de détacher nos lèvres pour l’admirer, remettant l’une de ses mèches de cheveux en place. Je sais que l’on doit être aussi silencieux que cette fameuse nuit dans la toile de tente. Mais je compte bien réitérer nos actes. Et non pas que par envie instinctive, mais bien pour lui apporter l’amour que je ressens pour elle, et obtenir le sien. Mon t-shirt déjà ôté, c’est déjà ça de moins. Je me redresse un peu plus pour venir entièrement au-dessus d’elle, glissant mon bassin entre ses jambes. Mes lèvres viennent visiter son cou une nouvelle fois. Nous savons pertinemment ce qu’il va se passer maintenant…

5 Septembre 2016, Détroit.
7h28
J’ouvre doucement les yeux. Je vois de la peau. Une peau contre laquelle je me suis serré quelques heures plus tôt. Celle de Winter. Je redresse la tête, posé entre son cou et sa poitrine. Je regarde son visage. Elle est encore endormie. Mon sourire reflète une nouvelle fois mon amour pour elle. Je viens déposer mes lèvres timidement contre les siennes. Cette fois-ci, elle est là au réveil. Et nous n’avons pas pris la peine de nous rhabiller après l’acte, restant quasiment dans la même posture. Je viens déposer ma main au-dessus de son cœur. Je n’ose me redresser sur le lit pour ne pas la déranger. Le silence de plomb est brisé par sa respiration ensommeillée. Je crois que je n’ai jamais eu autant d’émotions différentes en si peu de temps. Mais la plus importante reste cet amour revenu à l’état d’actualité. Et pour toujours, je l’espère.

Mais déjà les marches du pallier se mettent à grincer. La petite voix de Noah se fait entendre. « Maman ? » Je devine son état de terreur en découvrant la chambre vide. Je grimace déplace délicatement mon bras, encore calé sous Winter pour la maintenir contre moi durant cette nuit de sommeil. Je sors du lit et m’assure qu’elle soit bien couverte par le couchage. « Euh… Elle est là bonhomme ! Elle dort ! » Alors que j’annonce ça d’en bas, je fais vite pour renfiler caleçon et jean. Je prends mon t-shirt en main quand Noah parvient au rez-de-chaussée et rentre dans le salon. « On… On a discuté et on s’est endormi. Mais ta maman va bien. » « Tonton Abel ? Pourquoi t’es torse nu ? Et pourquoi ta braguette est ouverte ? Et maman est… C’est ses vêtements là-haut ? » « Oh… Euh… On a eu chaud, mais… Elle a gardé le minimum, quand même ! » dis-je en me plaçant devant les sous-vêtements.
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MessageSujet: Re: Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène   Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène - Page 2 EmptyDim 25 Fév 2018 - 18:24


Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène
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Abel & Winter
« Un jour, une personne te serrera si fort dans ses bras que tous tes morceaux brisés se recolleront »
C’est dans ce genre de moment que tu te dis, malgré tout ce que l’on a traversé dans nos vies, chacun de son côté, les galères, les joies et les peines. Il y a toujours cette étincelle qui nous fait vivre l’un pour l’autre, même après dix ans. On s’aime toujours autant, alors autant ce dire que c’est pour la vie à la mort désormais. Si rien n’a pu nous séparer par le passé, rien ne le pourra dans le futur. C’est peut-être vrai, dans le monde nous avons tous une âme sœur, et j’ai trouvé la mienne, j’en étais sûr et certaine. Me couchant à ses côtés, je profite de ce tendre moment avec lui, dans le silence, juste lui et moi. C’est reposant, agréable. Je ne peux me lasser de le regarder, plus vivant que jamais.

Son regard en dit long et me fait sourire tout comme lui. Il m’embrasse, ses baisés sont si agréable, je ferme les yeux durant cet instant, le laissant venir au-dessus de moi. C’est comme revenir dix ans en arrière mais dans un autre contexte totalement différent. Plus de Jackson, pas d’alcool. Juste nous deux et mon fils à l’étage, rebelote aucun bruit mais qu’importe. Tant que je suis avec lui. Je profite de chaque contact entre nous, de sa peau, de retrouver son odeur et ses mains sur moi. Et si cette fois-ci je m’endors encore une nouvelle fois dans ses bras ce n’est pas à cause de l’alcool mais parce que je suis épanouie dans ses bras, et en paix.

Je dors, au chaud contre lui, sa tête contre moi, je le serre dans mes bras. J’ai trouvé le sommeil rapidement après notre petite nuit d’amour. C’est tellement reposant de pouvoir dormir en sécurité, sans cauchemar, sans peur. Se sentir protéger, à l’abri de tout. Cela faisait longtemps que je n’avais pas aussi bien dormi, peu mais bien ! Je soupire en sentent un mouvement sous moi… Sans réaliser je le cherche, ma main glisse sur le côté, cherchant la peau d’Abel, sa chaleur est encore présente. J’entre ouvre les yeux, sans vraiment réaliser ce qu’il se passe, gémissant de sommeil un long " huuuum " en entendant deux voix parler. Jusqu’à ce que je réalise que les voix n’étaient autres que mon fils et mon amant. J’ouvre d’un coup de grands yeux comme une chouette, regardant autour de moi. Merde ! Merde ! Noah s’est réveillé avant moi. Je suis nu comme un vers dans le couchage, j’écoute Noah parler à Abel, je dois être rouge de honte… Mais quelle honte !

J’arrive à tendre le bras pour attraper mes sous-vêtements qu’Abel avait réussi à pousser avec son pied pour que Noah ne voie rien. Je les attrape et les enfiles rapidement sans faire de bruit. Je m’enroule dans la couverture, et me redresse pour que Noah puisse au moins voir ma tête. « Bonjour mon chéri. » Le bambin nous regarde, tous les deux, à tour de rôle, il est loin d’être stupide comme gosse…. Son regard nous juge, l’un après l’autre. « Tu sais chéri, il arrive que quand deux adultes ne se sont pas vu depuis très très longtemps, ils ont besoin de discuter, longuement de chose et d’autre… Et comme tonton t’a dit, on s’est endormi là, avec le feu de cheminé j’ai eu très chaud alors j’ai retiré mes affaires. Les pyjamas ça ne court pas les rues… » Noah plis les bras, continuant de nous regarder. « D’accord, mais je suis plus un bébé… » Il nous tourne le dos et va dans la cuisine. C’est un grand silence qui s’installe. Il a compris ou pas du tout ? Je ne sais pas ce que pense ou croit mon fils. Si je suis seulement venu dormir avec son innocence ou s’il a compris qu’il y avait quelque chose entre nous. Je regarde Abel, me pinçant les lèvres en haussant des épaules.

Je retire la couverture pour chercher mes vêtements et me rhabiller. Je m’approche d’Abel, glissant ma main sur son ventre, déposant un baiser sur sa joue. « Tu as géré… » On ressemble vraiment à deux adolescents qui ont peur de se faire crier dessus par leur parents. C’est ridicule ! Noah n’allait surement pas nous manger. Je vais dans la cuisine retrouver l’amour de ma vie, prenant son visage pour l’embrasser. « Tu as bien dormi mon ange ? » Je caresse ses cheveux blonds, lui faisant un câlin. « Oui. » Il m’embrasse avant d’aller dans le salon retrouver Abel pendant que je prépare quelque chose à manger pour la journée. « Je t’aime beaucoup tonton Abel, mais … c’est moi qui protège maman, t’as le droit aussi, mais je te surveille. Tu me promets de pas lui faire de mal ? » J’entends d’un coin de l’oreille de ce que dis Noah en murmure à son oncle. Ca me touche, que mon fils m’aime autant et veille sur moi. C’est un bonheur cet enfant, et je vois dans ce genre de moment à quel point les actes de Jackson ont eu un impact sur lui.  


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MessageSujet: Re: Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène   Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène - Page 2 EmptyLun 26 Fév 2018 - 23:16
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Winter
Davidson

Abel
Jonasson

「 Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène. 」
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J’entends la voix de Winter arriver derrière moi, sans réel étonnement. Je suis juste trop occupé à être gêné devant Noah. Et le bonhomme laisse sous-entendre qu’il a tout compris à la manière d’un grand avant de s’évaporer dans la cuisine. Je me retourne et regarde Winter s’habiller en me mordant la lèvre. Elle me dit que j’ai géré. Je n’y crois pas l’ombre d’une seconde, mais son baiser me détend. J’enfile mon t-shirt avant de les rejoindre, en prenant soin d’éviter leurs regards. Dû moins jusqu’à ce que le petit bonhomme se mette à m’avertir de ce qu’il va m’attendre si je fais du mal à sa mère. Je fais les gros yeux, étonné, le fixant, déviant légèrement mon regard vers Winter. Un sourire en coin je m’approche de la table et m’accoude, lançant un regard un peu plus intense, quoique rieur au fond. Un peu comme si j’allais passer un deal avec quelqu’un. « Ah oui? Et tu vas faire quoi contre un grand garçon comme moi si je fais ça… ? » Je me mets à la chatouiller au côtes. Noah tente de rester sérieux avant de céder et de rire. J’avais fais le tour de la table pour mieux l’assaillir.

Je finis par me retrouver assis à sa place, lui laissant une place sur mes genoux. Je dépose mes lèvres sur sa tempe. « T’en fais pas bonhomme. Je te promets que je ne ferai jamais de mal à ta mère. Et je vais tout faire pour que tu sois aussi fort que moi. Comme ça, si jamais un jour ça arrive, ou que quelqu’un d’autre lui fasse du mal, tu pourras la défendre. » Je porte sur lui un regard bienveillant avant d’ébouriffer ses cheveux. Je me voyais clairement à sa place, lorsque j’avais son âge. Lui et moi, on n’est pas si différents. On a le même parcours, en quelques sortes. Battu par un père violent, une mère qui tente d’être forte. La mienne a faiblis. Pas Winter. Je profite que Noah ne me voit pas pour la fixer, d’un regard amoureux. C’est ça que je veux. Il ne me manque que ma fille à mes côtés.

J’ai cette sensation de bien-être qui ne m’a pas été donné depuis des lustres. Noah finit par demander à sa mère s’il peut remonter lire la bande-dessinée qu’il a trouvée avant de filer. J’en profite pour me lever et coller mon buste au dos de Winter, dés que le bonhomme a disparu. Je dépose mes lèvres dans sa nuque avant de poser ma tempe contre son crâne, l’entourant de mes bras. Je dis doucement « Il s’en est fallu de peu ce matin… Tu penses qu’il sera prêt, un jour, à apprendre pour notre relation ? » Je la laisse se tourner pour me faire face sans la lâcher et dépose mes lèvres sur les siennes. « Je veux juste... Je veux faire les choses correctement pour nos enfants. Je sais que ça va être dur mais je ne veux pas que ça soit un frein. »

Je détourne quelques instants mon regard, songeant à Clarice. Cette petite est devenue bien trop possessive. Je ne peux l’en blâmer. Elle n’a plus que moi. « Je sais que ça va être dur pour ma fille de t’accepter non plus en tant qu’amie de son oncle, mais en tant que… Que belle-mère. Elle va te rejeter de toutes ses forces. Il faudra qu’elle apprenne à vivre avec ça. Car je ne peux ni vivre sans toi, ni vivre sans elle. Je sais que je n’ai pas le droit de te le demander mais sois indulgente avec elle. Elle finira bien par se résoudre à la situation et tôt ou tard, elle t’aimera. » Je tente un sourire en coin.

Si seulement c’étaient nos seuls soucis, j’en serais heureux. Mais il y a d’autres choses qui vont jouer dans la balance et vont mettre notre relation à rude épreuve. J’espère que Winter tiendra bon et que nous subsisterons à tout ça. Je ferme les yeux et dépose une nouvelle fois mon front contre le sien. « J’étais sérieux tout à l’heure… Quand j’ai dit à Noah que je l’entraînerai. Je veux qu’il puisse se protéger. J’ai fait pareil avec Clarice. Elle sait se défendre et survivre seule. Et… Elle en a eu besoin par un temps. » Je soupire en repensant à ces mois sans nouvelles de ma fille.
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MessageSujet: Re: Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène   Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène - Page 2 EmptyMer 28 Fév 2018 - 0:11


Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène
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Abel & Winter
« Un jour, une personne te serrera si fort dans ses bras que tous tes morceaux brisés se recolleront »
Pour une maman il n’y a rien de mieux que de voir son enfant heureux. Je les regarde jouer ensemble, voir Noah rire ainsi me fait beaucoup de bien. J’arrête ce que je suis en train de faire pour les regarder se courir après avant de s’asseoir pour discuter. Noah regarde son oncle, l’écoutant avec attention. Quand je les vois tous les deux comme ça, quelque part ça me fait quelque chose. Le petit regard amoureux d’Abel, tout me remplit de bonheur et de bonne chose à venir tous ensemble. Je retourne à mes occupations, pendant que le petit garçon profite de ce moment de complicité avec son tonton. Je revois encore Noah en couche-culotte dans les bras de son tonton à lui attraper les cheveux ou à rire tous les deux. Il l’a toujours aimé, peut-être que ce lien invisible qu’il y a entre un père et son fils existe peut-être.

C’est ce même petit bout qui me sort de mes pensées en me demandant qu’il puisse aller lire son livre en attendant que je prépare quelque chose à manger. « Vas-y chéri, je t’appelle quand c’est prêt. » Le voilà parti à l’étage lire son livre, il y a de forte chance qu’il soit assis dans l’escalier en train de nous espionner… je connais mon fils, il est curieux. La tentation sera grande pour lui maintenant… Mais toutes questions s’évapore quand je sens le buste d’Abel contre mon dos. Le sourire aux lèvres je profite de ce petit moment juste tous les deux, de son baisé et de notre proximité qui m’avait déjà manqué. Amusé, je lui réponds. « On s‘est comporté comme des adolescents devant nos parents… c’était amusant. » Je me tourne pour être en face d’Abel, posant mes mains sur son bassin. « J’ai même l’impression plus tôt que prévu. Noah t’adore, il a toujours préféré être avec Jay ou toi… Ce n’est pas comme si tu devais remplacer quelqu’un qu’il aimait. » Je ne dis rien, mais je sais que Noah aurait aimé qu’Abel soit son père. Bien que ça le soit. Jackson ne manque à personne et même à son fils, alors si je devais dire à Noah que nous allons être une famille, et qu’il deviendrait son beau-père j’ai bien l’impression qu’il serait le gosse le plus ravi du quartier. Il y a à peine 24h il voulait déjà savoir si Abel venait vivre avec nous pour toujours.

« On est des adultes, on est parents. C’est… on est ce genre de famille recomposé… en quelque sorte. Je veillerai tout autant sur Clarice que sur Noah soit s’en sure. Dans ce monde on doit compter les uns sur les autres. » Que l’on soit du même sang ou non. Si on veut survivre dans la paix, on doit tout faire ensemble pour le meilleur et le pire. Clarice ou Noah ça sera le même combat, ce sont nos enfants, notre chaire. Après qu’Abel me fait part de ses soucis vis-à-vis de Clarice, je lui souris, pour le rassurer en caressant sa joue. « C’est une petite fille, elle a perdu sa maman et je ne pourrai jamais la remplacer. Ce n’est jamais facile d’accepter une autre personne comme ça. Ne t’inquiète pas on avisera le moment venu et on apprendra à se faire confiance dans cette nouvelle situation. » Je suis une maman avant tout, j’aurais le mauvais rôle de la vilaine femme qui remplace sa maman, qui veut lui prendre son papa… mais avec le temps on finira par se rapprocher. Entre fille on ne pourra compter que sur l’autre.

Abel me semble soucieux… Ma main continue de caresser tendrement sa joue, je dépose un baiser sur le bout de son nez. « C'est gentil, il en aura besoin… Mais en attendant va retrouver ta fille… On est en sécurité et à l’abri. On ne bougera pas d’ici sans vous je te le promets. Laisse-moi juste le temps de regarder à l’extérieur, d’être sûr d’impliquer Noah dans le camp et on vous rejoindra, je te le promets. Mais va la retrouver. Mange et va la retrouver. » Et même s’il n’était pas encore parti il me manquait déjà… Je savais que ça me ferait mal de le voir partir mais… je ne peux pas le garder rien que pour moi, Clarice doit passer avant. 


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MessageSujet: Re: Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène   Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène - Page 2 EmptyMar 6 Mar 2018 - 22:29
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Winter
Davidson

Abel
Jonasson

「 Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène. 」
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Je cale ma tête contre la sienne, écoutant son avis sur Noah et l’acceptation de notre relation. Je dois avouer que ce lien avec ce bonhomme est particulièrement fort. Il me fait grandement penser à Clarice. Ce lien qui m’unit avec ma nièce équivaut à une relation père-fille. J’ai accompagné sa mère pendant l’accouchement, tandis que Ryan buvait tout ce qu’il pouvait dans un bar. Je l’ai emmené à l’école bien plus de fois que mon frère. Je me suis même occupé de ses devoirs. Et j’ai servis de pilier à son éducation. Ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle ne devienne mon enfant. Elle n’est peut-être pas directement ma chair ni mon sang, mais je ne l’en aime pas moins. Mais savoir que ce même lien se profile avec Noah me remplit de plaisir. Elle se tourne pour me faire face. Quand elle évoque alors une famille recomposée j’ai le sourire aux lèvres. « La famille la plus recomposée qu’il soit dans un monde décomposé. C’est poétique et effrayant en même temps. » Il en faut de l’amour pour créer ce genre de lien. Et un amour à toutes épreuves pour survivre à cette apocalypse.

L’analyse qu’elle dresse de Clarice tombe juste et elle me rassure dans mon appréhension, même si je sais qu’on va devoir travailler durement pour y parvenir. « Tu ne seras pas seul. Je vais devoir lui parler beaucoup, mais elle finira par se faire à l’idée. Elle est loin d’être bête, comme petite. Elle saura où est son intérêt. J’ai juste peur de sa jalousie. Après tout, je ne suis pas pour rien dans son éducation, et niveau exemple on peut sans doute mieux faire… » Voir Winter avec son mari m’a juste fait fuir et m’a tenu éloigné d’elle. Voir mon frère avec sa femme m’a fait le même effet en moins prononcé. Je plonge mon regard dans le sien. Elle me dit que je peux y aller, qu’ils sont en sécurité.

Je n’ai clairement pas envie de partir. J’enfouis ma tête dans le cou de Winter. C’est vrai que ma nièce me manque énormément, mais je ne veux juste pas m’évaporer comme un voleur. Et j’ai peur du regard de ma fille sur moi. J’imagine la tonne de reproche qu’elle va avoir à me faire. Deux mois sans nouvelles de ma part alors que les gens du laboratoire ont dû être au courant de certaines choses. Je ne sais ce qu’on a pu lui raconter. Mais une chose est sûre : elle est entourée par des gens en qui j’ai confiance. Que ce soit Cale, Ruth ou encore Jordan, ils étaient aptes à la protéger et veiller sur son bien-être.

J’emplis mes narines du parfum de Winter comme afin de me donner du courage. Je redresse la tête et l’embrasse de nouveau avant d’ajouter « Ne compte pas te débarrasser aussi facilement de moi, Davidson ! » Un large sourire se forme une nouvelle fois sur mes lèvres avant de reprendre possession des siennes. Je me colle un peu plus à elle. « On ferait sans doute mieux de se cacher, parce que ce que j’ai en tête n’est pas un spectacle pour les petits garçon… » Je me mords la lèvre inférieur. Elle m’anime d’une vague de chaleur si intense. Je glisse doucement ma main sous son haut pour caresser son ventre.
« Tu me fais perdre la tête, Princesse. »
Mon regarde devenait de plus en plus intense.

Je la soulève pour la faire s’asseoir sur le plan de travail derrière nous et venir me lover dans ses bras tout en profitant de cette position pour poser ma seconde main sur sa joue et venir l’embrasser.
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MessageSujet: Re: Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène   Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène - Page 2 EmptyMer 7 Mar 2018 - 17:16


Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène
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Abel & Winter
« Un jour, une personne te serrera si fort dans ses bras que tous tes morceaux brisés se recolleront »
 Je lui souris. Tout simplement, la seule chose qui peut nous faire survivre moralement à cette apocalypse c’est l’amour, l’humanité entre les gens d’une communauté. On devient presque tous une famille, on doit compter sur tout le monde pour vivre en paix. Et pour le moment j’ai réussi à l’agrandir d’un membre supplémentaire avec Abel, bientôt avec Clarice. Il ne manque plus que mon frère et mon neveu et nous soyons tous au complet. Une famille soudée dans le pire comme le meilleur. Abel me parle de sa fille et de sa future jalousie. Aucun enfant n’aime partager l’un de ces parents, elle ne sera pas la première et encore moins la dernière. J’essaye de le rassurer mais on verra bien sur le moment avec elle, tout comme on verra bien avec Noah. Cela me surprendrait qu’il en veuille à Abel mais il voudra peut-être rentrer en conflit avec lui, il n’a que huit ans mais il grandi si vite… « Hey… » Je pose ma main sur sa joue. « Il n’y a pas de mode d’emploi : comment être un bon parent. On fait de notre mieux, du moment que c’est fait avec amour et dans leur intérêt. »

Moi aussi, il y a plein de chose que j’aurais aimée mieux faire, autrement, dans d’autre circonstance. A commencé par l’élevé avec Abel et non l’autre abruti… malheureusement on ne peut pas revenir en arrière. Je l’encourage à partir après manger retrouver sa fille, mais au contraire, il vient enfouir son visage dans mon cou. Je resserre mes bras autour de lui, pour lui faire un dernier câlin avant de le voir partir. J’en aurais presque les larmes aux yeux de le voir partir, je n’ai pas envie de le voir franchir cette porte mais Clarice passe avant mes envies envers son père. Elle a besoin de son père et moi je peux me débrouiller seule en attendant leur arrivé. Je profite de ce simple moment avec mon biker.

Ma main glisse dans ses cheveux, le tenant contre moi. Je voudrais l’éloigner pour qu’il s’en aille mais je n’y arrive pas, c’est plus fort que moi, je le garde encore un peu contre mon cœur. Ses lèvres emprisonnent les miennes, et je n’y fais aucune objection. C’est tellement bon d’être aimé aussi fort que l’on aime quelqu’un. Un sourire se dessine sur mes lèvres a ces quelques mots, je ne peux répondre, plus rapide que moi il m’embrasse de nouveau, je prolonge son baisé le serrant fermement contre moi. « Si ce n’était que de moi … tu ne partirai jamais d’ici… » Mais c’est mal. C’est alors qu’il me propose quelque chose… qui me fait sourire avec un regard coquin et amusé. II ne perd jamais le nord celui-là. Juste en le regardant, c’est comme si l’on venait de frotter une allumette. On a failli se faire griller il y a à peine quelque minute, qu’il veut remettre ça… non pas que ça me dérange bien au contraire ! « Tu connais mieux la maison que moi… » J’embrasse ses lèvres, tenant son visage dans mes mains pendant que les siennes me touche la peau, il me soulève et me pose sur le plan de travail. J’entour sa taille avec mes jambes, l’une de mes mains glissant du bout des doigts de sa joue à la naissance de ses pectoraux. « On est deux à perdre la tête. »

Je sais très bien où il veut aller, ce qu’il veut faire de nous deux, j’en ai une petite idée très précise. « Ferme la porte… » Murmurais-je à son oreille. Je profite du moment où il s’éloigne de mon corps pour déboutonner mon jean et le faire tomber au sol rapidement je récupère mon Homme aussi rapidement contre moi, entre mes jambes, le serrant pour qu’il ne parle plus. « On a pas … beaucoup de temps… avant qu’il ne descende. » Dis-je en embrassant son cou puis embrassant passionnément ses lèvres. Je croise les doigts pour que Noah ne descende pas, au pire il trouvera une porte fermer... J'ai juste envie de prendre du plaisir une dernière fois avec mon compagnon avant de le voir partir. C'est peut-être bestiale mais c'est ce que j'ai envie, là maintenant, avec lui et je le lui fais très bien comprendre.


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MessageSujet: Re: Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène   Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène - Page 2 EmptySam 10 Mar 2018 - 1:10
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MessageSujet: Re: Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène   Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène - Page 2 EmptySam 10 Mar 2018 - 17:19


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Abel & Winter
« Un jour, une personne te serrera si fort dans ses bras que tous tes morceaux brisés se recolleront »
10 ans d’amour à rattraper, autant dire que ce n’est que le début d’une longue romance et d’une vie de couple tant attendu. Je le laisse me manipuler, me contentent de le tenir contre moi, de ne plus le lâcher. Je crois les doigts pour que Noah ne nous entend pas et n’est pas l’idée de descendre à ce moment ben précis. J’en ai bien trop besoin là tout de suite, j’ai besoin d’Abel avant de le voir partir. Nos corps se touchent, se collent, et pour la troisième fois dans cette vie je ne voudrais jamais scinder nos lèvres. Mon front contre le sien, je prends tout autant de plaisir que lui, que j’étouffe soit entre ses lèvres soit en pinçant les miennes. Son regard dans le mien me fait fondre, et ses mots m’implosent de l’intérieur. Un sourire nait sur mon visage, l’une de mes mains sur sa nuque la caresse, le tient fermement contre moi pour me tenir droite. « Moi aussi je t’aime. » Lui répondis-je simplement mais tout aussi sincèrement. Le bout de mon nez venant caresser le sien, avant de l’embrasser tendrement de nouveau.

N’importe quel endroit de la maison vous semple propice à l’amour et à la sensualité quand vous êtes amoureux. Quand je suis avec lui, comme ça je n’ai pas l’impression que derrière la porte c’est le chaos, mais la vie tout ce qu’elle a de plus simple. Tant qu’il me tient, en ce moment je ne pense pas à son départ, à la vie d’en dehors. Et j’aurais voulu comme à chaque fois que ce moment ne se termine jamais… Mais il finit par prendre fin, mes jambes tenant l’arrière de ses cuisses contre moi, mon visage dans son cou, déposant de petit baisé sur sa peau chaude. Je fini par me redresser, entourant sa nuque de mes deux bras pour tenir son crâne. Lui offrant un baiser sur le bout de son nez. « Je t’aime tellement. » puis un dernier sur son front.

Il est temps de se rhabiller, si jamais la terreur a terminé son livre, on a des chances de l’entendre descendre les escaliers pour venir voir ce qui se passe en bas, peut-être même vouloir manger. C’est à contre cœur que je me dégage de son étreinte pour reprendre mes vêtements et les remettre sur mon dos. Je le regarde avec un petit sourire en coin, les joues roses. Entièrement vêtu, je viens me mettre contre le dos d’Abel, pour serrer contre moi cette montagne de muscle. Peut-être une dernière fois, je ne l’espérais pas ! Il avait plutôt intérêt à revenir. « Tu me manques déjà… » En un peu plus de 24h il avait réussi à s’imposer dans ma vie, je ne pouvais plus me passer de sa présence. Le blondinet avait réussi son coup ! « Je vais faire à manger, sinon on va entendre le ventre de Noah gronder d’ici. »


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MessageSujet: Re: Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène   Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène - Page 2 EmptyLun 19 Mar 2018 - 20:48

Elle m’aime. Je l’aime. Et on se le fait savoir en fusionnant nos corps une nouvelle fois en l’espace d’à peine une dizaine d’heure. Et lorsque nous en avons finis, nous peinons à nous séparer l’un de l’autre. Je reprends mon souffle, collant mon front au sien, profitant de ses baisers. Je la garde tout contre moi encore un peu, retardant ce douloureux moment où je vais finir par franchir la porte pour ne revenir que quelques jours plus tard. J’aimerai tellement qu’elle me suive, mais elle veut jouer la sécurité pour son enfant et pour elle. Je comprends. Je ne veux pas la forcer. Mais elle ne peut pas compter sur moi pour me tenir éloigné d’elle. « Je t’aime tellement aussi » dis-je, ayant suffisamment de stabilité dans ma respiration pour souffler ces mots. Mais je regrette de lui avoir faire savoir que je pouvais à nouveau respirer normalement. C’est synonyme d’une séparation physique à venir.

Il faut que l’on se rhabille. Et sans tarder. Nos ébats ont été un peu plus fort qu’hier encore. Noah a dû nous entendre. Je me recule d’elle avec regrette, reprenant possession de mes vêtements, et rendant les siens lorsqu’ils se trouvent proches des miens. Je finis à peine de remettre mon t-shirt qu’elle se colle de nouveau à moi, m’annonçant que je lui manque déjà. Je décolle son visage de mon buste en plaçant une main sur sa joue, afin d’accrocher son regard. « Je reviendrai bien assez vite, princesse. Ça fait deux fois que l’enfer me recrache. La mort elle-même ne veut pas de moi. » Je parviens à lui sourire pleinement. Mais il faut être conscient que rester ici pour le moment la met en danger. Et apparemment, si je la distrais de trop, un autre danger la guette : la faim de son fils. « Oh… Je comprends. Quand j’avais son âge, j’aurai pu dévorer un bœuf à chaque repas… »

Je me recule d’elle et enfile ma chemise. J’attrape mon sac, veillant à ce qu’il ne manque rien, déposant ce que j’avais pu lui prendre pour alléger son bardage. Je replace chacune de mes armes à sa place. Je monte à l’étage dire au revoir à Noah, qui semble concentré dans sa lecture. Je ne le dérange pas plus et redescends pour revenir vers Winter une dernière fois avant de filer. « Sois prudente. Je tenterai de ramener de la nourriture la prochaine fois que je viens. Et je fais vite, je te le promets… Si je n’avais pas ma fille, je serai resté, crois moi. » Je la serre dans mes bras et ajoute « Je t’aime… Sois forte. Profite que cette maison soit tranquille. » Je me décolle de ses bras pour lui voler un nouveau baiser que j’interrompt bien assez vite en entendant les pas de Noah dans les escaliers.

Je lui accorde un dernier sourire. Bien plus expressif qu’aucune parole que je ne puisse prononcer. Je traverse la maison, les sentant m’accompagner derrière moi. Je franchis la porte, et m’éloigne, jetant bien trop de regard vers cette porte. Mon cœur a trouvé une nouvelle raison de battre.
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MessageSujet: Re: Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène   Que le chien prenne au sérieux l’os qui a résisté à l’hyène - Page 2 Empty

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