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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson
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MessageSujet: Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson   Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson EmptyLun 8 Jan 2018 - 23:11

Dernière édition par Corray Hammet le Mer 28 Mar 2018 - 13:39, édité 1 fois
Sorry for the blood everywhere DocNoah & CorrayIl doit être à peu près 16h, une belle fin d'après-midi de septembre ni trop froide ni trop chaude, juste ce qu’il faut. Mais malgré la température idéale mon marcel blanc me colle à la peau et devient légèrement transparent au niveau du col. Je suis là, sous ma bécane allongé à même le béton. Ça fait un petit moment que sur les démarrages mon bébé ronronne un peu trop bruyamment à mon goût, ça lui ai même arrivé de caler en pente. Heureusement qu’ici ils sont sympa et qu’ils ont bien voulu me prêter leurs outils et une petit place dans leur garage sinon bébé n’aurait pas pu rouler encore bien longtemps. Surement un problème au niveau de l'embrayage, c’est un problème assez récurent sur ces modèle de deux roues.  Me voilà donc sous les 300 kg de ferrailles à tripatouiller sous le moteur pour essayer de jeter un œil là où ça coince. Les outils dans la paumes des mains et celle-ci pleine de cambouis j’essaie du mieux que je peux de tenir d’une poigne ferme tous les éléments. Mais ce foutu moteur refuse de se décrocher ! Pourtant il me semble bien avoir tout dévissé là où il fallait et tout déconnecter pour que ça se passe bien. J’agrippe donc celui-ci et essaie de tirer délicatement dessus mais rien ne se passe. Alors j’essaie plus fort, au-dessus de moi la bécane effectue de petits sauts amortis par les suspensions. Même si j’ai l’habitude j’avoue que je ne suis jamais vraiment rassuré quand ça se passe comme ça, 300 kilos sur le torse ça doit piquer un peu quand même. Tiens, mes suspensions ont l’air légèrement déréglées. Je réglerai ça après. Pendant que je jette un coup d’œil furtif à mes roues il n’a fallu que quelques secondes d'inattention pour que tout tourne à l’anarchie. Le moteur s’est soudainement détaché je ne sais par quel miracle et bien évidement je ne suis pas prêt. J’ai le réflexe un peu inutile de vouloir le rattraper au vol, le résultat n’en n’est que plus pitoyable. Non seulement le moteur a atterri mollement sur mon ventre (Vive la brioche, sauveuse de vie !), mais en plus je suis arrivé à me blesser.

   J’ai tout de suite sentis une douleur très aigue et forte en provenance de la partie charnue de mon pouce. J’ai bien sûr, immédiatement hurlé toutes les insultes prononçables et quand je me suis relevé et que j’ai regardé ma main, une entaille béante me faisait face. J’ai tout de suite eu quelques secondes de tétanie, la chose qui m’a faite réaliser c’est le sang qui à finit par atterrir sur mon jean en un bruit sec et feutré. Le, je me suis levé et j’ai attrapé un chiffon à peu près propre pour faire compression. Je donne quelques regards paniqués autour de moi en espérant que quelqu’un ait entendu mes plaintes et vienne me donner un coup de main. Effectivement une tête ne tarda pas à apparaître dans l'encadrement de la porte, la personne se rapproche immédiatement de moi pour voir l'état de ma main et il me conseille d’aller faire un tour à l’infirmerie. Il me demande ensuite si je suis capable de me débrouillé pour y aller seul car il ne veut pas laisser le garage sans surveillance. Je lui fais un signe affirmatif du menton et il m'indique ensuite comment y parvenir. Ce n’est pas loin et apparemment facile d'accès alors ça devrait aller.

   Une fois dehors j’essaie de me faire le plus petit possible, je ne veux surtout alerter personne pour quelque chose d’aussi bénin. Je suis nouveau, je ne connais personne je ne tiens pas trop a passer pour le maladroit de service. Tout de suite c’est comme si le temps tournait au froid et au vent, une sueur froide me prend, surement à cause de la blessure. Ça fait un mal de chien ! Je sers les dents et espère arriver le plus vite possible à l’infirmerie. Je suis donc toutes les instructions à la lettre avant de finalement tomber sur le bâtiment décrit, je suis sauvé ! Je m’approche de la porte et toque un peu maladroitement et nerveusement. Je pousse la porte.

- “Heu… Excusez-moi ? C’est ici l’infirmerie ?
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MessageSujet: Re: Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson   Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson EmptyJeu 11 Jan 2018 - 21:35
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Il avait été facile dans une autre vie de se soigner en cas de petites blessures. On ouvrait un tiroir et on sortait un pansement et c’était réglé. Ou alors on était même préparé au pire et on avait une trousse de premier secours où trouver tout le nécessaire pour se rafistoler soi-même. Dans une autre vie, on n’aurait pas eu à demander de l’aide pour chaque petit bobo, ou même les plus gros. Il aurait été agréable que les survivants puissent se débrouiller tout seuls. Mais les réserves étaient basses et en plus, les infections courantes. Ainsi il fallait du désinfectant ou de l’alcool et ceux-ci étaient gardé dans l’infirmerie. En cas d’urgence, il ne fallait pas que les médecins aient à courir partout pour rassembler un stock de désinfectants, ce serait contre-productif. Ainsi, Noah était justement entrain de simplement vérifier une petite coupure qui avait entaillé la cheville d’une ouvrière du petit potager qu’ils avaient dans l’enceinte du camp. Les travaux d’extérieur comportaient de menus risques mais n’importe quel petit bobo pouvait très vite devenir un ennemi mortel si on ne surveillait pas. Bien souvent, on disait que les médecins avaient tendance à imaginer le pire et aussi à n’être obsédé que par leurs propres branches de la médecine. Ce n’était pas faux, mais dans de telles circonstances, avec les morts qui revenaient à la vie par le biais d’une réaction inconnue mais sans doute parfaitement explicable, on était jamais trop prudent. Surtout quand la vie ne pendait qu’à un fil dans cet univers impardonnable.

Il entendit quelqu’un toquer et la porte s’ouvrit. Il ne pouvait pas voir qui était là, étant installé dos à l’entrée. Il entendit cependant une voix légèrement timide qui demandait si c’était bien là l’infirmerie. Sans se retourner, concentré sur les légers points de suture qu’il effectuait sur l’ouvrière il répondit « Oui oui c’est ici. Si c’est pas trop urgent, vous pouvez vous installer sur la chaise près du cabinet. » en effet, il y avait des lits et des chaises dans cette première pièce et d’autres dans une pièce adjacente. Il était toujours meilleur d’évaluer l’état de quelqu’un assit histoire de voir s’il y avait des signes de déséquilibre ou de vertiges… Il sourit doucement en disant « Voilà, c’est fini. Je vous mets un bandage vite-fait et ça cicatrisera vite. Vous pouvez éventuellement travailler en restant assise. Ne marchez pas trop et évitez de vous tenir debout. » Elle avait eu de la chance qu’aucun tendon n’ai souffert.

Il finit alors par se tourner vers le nouveau venu. Il avait l’air nouveau. Déjà, il ne semblait être jamais venu à l’infirmerie et ensuite son visage n’était pas vraiment familier. Noah enleva ses gants et les mis dans un panier, là où on mettait tout ce qui devait être lavé pour être réutilisé (oui, même les gants) et en attrapa une nouvelle paire. En un coup d’œil il avait vu le sang dégouliné de sous l’espèce de compresse appliquée sur une de ses mains. Il semblait avoir touché une sacrée veine étant donné que cela avait dégouliné jusque sur son jean. « C’est une coupure j’imagine ? N’enlevez pas le tissu pour le moment. Vous vous appelez comment ? » il fallait maintenir la compression le temps qu’il puisse intervenir. Il avait poussé un tabouret en face du jeune homme et enfilait ses gants rapidement tout en jetant un coup d’œil au cabinet.
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MessageSujet: Re: Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson   Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson EmptyJeu 25 Jan 2018 - 0:03

Dernière édition par Corray Hammet le Mer 28 Mar 2018 - 13:40, édité 1 fois
Sorry for the blood everywhere DocNoah & Corray Quand la voix du médecin résonne dans la pièce, je me permets de mettre un pied à l’intérieur. Tout de suite l’odeur me saute au visage, une odeur très singulière qui pourtant de nos jours est assez rare. Une odeur acide et âcre, celle de l’alcool, du désinfectant et du matériel propre. Autre fois redoutée et au plus évitée, cette senteur évoque maintenant une certaine sécurité dans un mode sale et emplie de bactéries et autres virus mortels. Pour moi en tout cas elle signe un arrêt de la douleur et une potentielle guérison. Il m’invite donc à entrer et à m’assoir pour patienter si ce n’est pas trop urgent. Ma foi c’est douloureux mais pas mortel, alors je m’exécute tout en laissant glisser un timide et honteux « merci » de mes lèvres.

   En m’avançant je peux donc distinguer l’homme qui m’a auparavant adressé ses quelques mots. Il est accroupi et de dos alors je ne peux pas trop dresser un portrait précis de mon interlocuteur. Mais à vue d’œil, je dirais qu’il est assez grand et tout en longueur, donc plutôt fin. Il est penché sur une jeune femme, qui s’est ouverte au niveau de la jambe, mollet ou cheville je crois,  je ne veux pas trop m’attarder sur cette scène de peur de faire preuve d’un certain degré de voyeurisme. Je cherche donc du regard l’endroit indiqué par le doc, j’avance de quelques pas balance ma tête à droite et à gauche décidément un peu perdu dans ce tout nouveau lieu. Je trouve enfin la chaise indiquée et fini par m’y assoir le plus délicatement possible pour ne pas faire de bruit. Je me voute ensuite un peu sur mes genoux, posant les coudes sur eux histoire de pouvoir exercer une meilleure pression sur la plaie qui ne cesse de me rappeler sa présence. Une de mes jambes se met à bouger nerveusement, le genre de tic que l’on peut avoir quand nous attendons quelque chose avec impatience ou bien dans mon cas qu’on essaie de gérer une douleur. Je l’entends conclure avec la jeune femme, je n’entends pas ce qu’ils se disent exactement, étant dans mes pensées,  mais vu le ton employé je le suppose en train de donner les derniers conseils et les salutations.
 
    Une fois sa patiente partie, il se tourne vers moi.  Il est en effet grand et assez menu, il doit avoir à peu près mon âge, châtain, les yeux clairs et les traits du visage à l’image de son corps allongé et fin. Il me domine de sa hauteur, enlevant ses gants avec précaution avant d’en enfiler une autre paire. Il s’approche de moi et me pose les questions habituelles je suppose. Il me demande donc s’il s’agit d’une coupure et comment je m’appelle, il me dit aussi de ne pas lâcher le chiffon des mains.  Je hoche la tête visiblement assez honteux.

- « Oui, s’en est une. Je m’appelle Corray, je suis nouveau ici... Je déglutis en sentant un nouveau filet de sang coulé le long de mon avant-bras. Je le suis des yeux avec un regard désespéré. Je regarde un peu partout autour de moi, inspectant l’état du sol à mes pieds. Quelques gouttes du liquide couleur rubis ont décidé de finir leur course sur le sol. Je lève les yeux pour poser une mine désolée sur le médecin. Désolé pour le sang un peu partout Doc, en général les extrémités ça pisse beaucoup pour pas grand-chose… »
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MessageSujet: Re: Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson   Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson EmptySam 3 Fév 2018 - 11:26
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Le jeune homme ne semblait pas vraiment à l’aise et ça pouvait être compréhensible. Si les gens en général n’étaient pas très à l’aise avec les médecins et les environnements médicaux, après une apocalypse qui avait anéanti la plupart des endroits, conditions et matériels stériles, on pouvait se sentir plus qu’inquiet quand on avait un souci de santé. Des articles de recherche avaient aussi émit l’hypothèse que le corps humain actuel était bien moins résistant à tout ce qui se passait à cause de centaines d’années de stérilisations et d’avancées en matière de propreté : en bref, en vivant dans un monde sans cesse plus propre et plus débarrassé de germes et de microbes, le corps avait perdu l’habitude de combattre tout ça. C’était peut-être ce qui avait provoqué cette drôle d’épidémie qui faisait se relever les morts et leur donnait envie de se nourrir de chair.

Corray expliqua être nouveau dans le coin. Une fois ses gants enfilés, Noah se pencha et posa sa main sur celle de Corray, histoire de ne retirer la pression que lentement. « Je vais retirer votre main, faites pas de mouvements trop brusques. » il leva la main vers le haut et un fin filet de sang coula de plus belle. Noah attrapa une gaze de coton et le mit sur la plaie. Il avait vu ce qu’il voulait voir. D’après lui, aucun tendon sectionné, ce qui était une très bonne nouvelle pour l’homme, mais quand même de sacrés dégâts dans le muscle et la plaie était assez béante, et donc, allez requérir des points de suture. « Vous pouvez appuyer ? Je vais préparer le matériel. » dit -il rapidement avant de répondre avec un petit sourire « Pas grave, du sang on en voit tous les jours ici. » il se redressa et ouvrit le cabinet pour sortir un petit quitte de suture déjà préparé de la veille. Ce genre de kit devait souvent être prêt à l’emploi car certaines blessures n’attendaient pas. Il prit le plateau et le posa sur un tabouret à côté de lui. « Vous avez déjà eu des points de suture ? En bref, je vais d’abord désinfecter la plaie, ça va faire très mal, je vous préviens, et ensuite je vais recoudre la plaie. Ça fera aussi mal. Je préfère être franc avec vous. » Noah ne croyait pas dans certaines théories psychologiques qui voulaient que quand on essayait de convaincre quelqu’un que la douleur n’était pas si grande que ça, la douleur ressentie s’atténuait. En l’occurrence, ils n’avaient plus beaucoup d’anti-douleurs ou de calmants et avaient décidé de les garder pour les urgences absolues. Corray, ne qualifiait dans les urgences absolues. Du moins, pas encore.
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MessageSujet: Re: Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson   Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson EmptyMer 7 Fév 2018 - 10:25

Dernière édition par Corray Hammet le Mer 28 Mar 2018 - 13:41, édité 1 fois
Sorry for the blood everywhere DocNoah & Corray Toujours une honte certaine sur le visage, j’essaie de me détendre, me raclant la gorge. L’homme se penche sur moi, posant ses doigts sur ma main. Le contact du gant froid me fit légèrement sursauter, une blessure rend toujours la peau plus sensible que la normale. Il prend le temps d’examiner ma blessure  Le sang coule le long de mon bras, j’ai tout de suite envie de me gratter, d’enlever ça vite fait de mon bras. Mais j’évite de bouger mon bras sous les conseils avisés du Doc. Une fois ses examinassions rapides terminée il me donne une compresse de gaz et me demande de la maintenir sur ma blessure. Sa texture rugueuse n’est pas vraiment agréables sur mes chaires meurtries mais pour le moment rien de bien douloureux. Il me rassure sur le fait que le sang dans une infirmerie ce n’était pas une première, dans un sens je me doute bien.

Il se redresse et fouille dans ses tiroirs, je regarde autour de moi analysant les moindres détails du cabiner. Me souvenant du cabinet de mon docteur d’enfance avec une certaine difficulté. Je me souviens de ma mère, assise sur le fauteuil à côté de moi dans la salle d’attente. Je me souviens de ma toux ou de mon mal de tête. Je me souviens de la tape sur la tête et de la sucette qu’il me donnait une fois tout ça terminé. Un demi-sourire nostalgique se dessine sur mes lèvres. Sourire qui a vite fais disparut quand le médecin à poser sa trousse sur la chaise à côté et que j’en ai vu le contenu. Ça va piquer, réflexion que je me fais quand je pose mes yeux sur le désinfectant et l’aiguille.

L’homme en face de moi finit par me demander si j’ai déjà eu des points de suture. J’ai un moment de réflexion, me remémorant chaque blessures dont je me souviens ; foulures, entorses, fractures, déboitements.. Mais jamais de coupures vraiment graves, j’ai toujours crus avoir une peau de crocodile, jusqu’à aujourd’hui. Il me décrit ensuite toutes les douleurs et étapes qui m’attendent. C’est sensé me rassurer ? Parce que c’est pas super efficace… Je suis pas du genre chochotte, mais je sais pas ce que ça va donner, alors je suis inquiet. Je déglutis assez nerveusement, arborant un air faussement confiant.

- « J’suis tatoué sur presque l’intégralité du corps. J’me dis que ça doit pas être pire ! »
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MessageSujet: Re: Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson   Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson EmptyDim 18 Fév 2018 - 20:04
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L’homme avoua qu’il était tatoué sur presque tout le corps. En effet, c’était quelque chose que Noah avait constaté. Lui, par contre, n’en avait pas beaucoup. Seulement deux, dont un qu’il regrettait un peu car fait avec son ex fiancé. Les tatouages étaient jolis mais celui de son dos lui rappelait souvent le gâchis qu’avait été sa relation avec le jeune chirurgien de son hôpital. Le genre de relation qui avait été aussi belle que dramatique avec un début aussi merveilleux que sa fin était atroce. Chaque souvenir résonnait douloureusement car rempli d’une confiance et d’un amour infini et de l’amertume au rappel de comment tout cela s’était finit. Il aurait bien été incapable d’avoir assez d’imagination et de courage pour s’encrer encore plus sur tout le corps. Il n’aurait jamais su choisir autant d’images pour son corps et il aurait assez mal vécu le fait de devoir éventuellement arrêter de travailler si les tatouages avaient été fait sur les bras ou les mains.

Prenant une gaze imbibée de désinfectant, il attrapa le bras de l’homme et commença à appliquer le tissu sur la main tout en essayant de faire la conversation un petit peu. « Je vois que vous en avez beaucoup en effet. Ils veulent dire quoi ceux de vos bras ? » ils étaient colorés, grands et semblaient avoir été fait pas plusieurs artistes différents même si Noah était loin d’être un expert en tatouage. Pour les deux qu’il avait eu, il avait suivi le mouvement, quelque chose dans lequel il était très doué. Il n’aurait jamais vraiment poussé les portes d’un salon de tatouage tout seul et pris cette décision sans qu’on ne l’y pousse un tout petit peu.

La plaie avait l’air d’avoir pas mal saigné déjà, mais le sang commençait à coaguler. Tant que l’homme ne bougeait pas son poignet ou sa main, normalement, le plus gros était passé et tout cela se refermerait tout seul avec l’aide de la suture. Il faudrait juste surveiller les risques d’infection, mais en général, tout se passait bien si la personne était un tant soit peu soigneuse. Déjà, dans le petit plateau en plastique, une pince, une aiguille et un fil étaient disposés pour se préparer à rafistoler cette sale coupure. L’homme avait la malchance d’avoir été blessé dans les muscles de la main et il serait sans cesse rappelé à l’ordre dès qu’il la bougerait pendant plusieurs mois, même après cicatrisation. Les muscles plus fins étaient ceux qui se souvenaient le plus longtemps des blessures.
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MessageSujet: Re: Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson   Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson EmptyVen 9 Mar 2018 - 11:54

Dernière édition par Corray Hammet le Mer 28 Mar 2018 - 13:42, édité 1 fois
Sorry for the blood everywhere DocNoah & CorrayA mes mots, le médecin survole mes bras du regard. Il est vrai que c’est un vrai bordel la dessus, il y  des courbes et des couleurs en tout genre. Je suis d’accord pour dire que de loin ça ne ressemble qu’a un amat d’encre sans forme. Mais quand on se rapproche on peut voir des dizaines et des dizaines de dessins qui s’organisent et se chevauchent en harmonie. Il y a bien sur des « erreurs de jeunesse », des tatouages dont la signification n’a plus de valeur pour moi. Mais je ne regrette rien. Ils font partit de moi comme mon passé et ils méritent entièrement leur place. Par exemple, j’ai une petite citrouille sur le dessus de l’avant-bras droits. Celui-ci je l’ai fait complètement ivre en sortant de concert avec mes meilleurs amis. Pourquoi une citrouille ?  Tout simplement parce que c’était halloween et que quand l’alcool parle à notre place on a pas forcement d’imagination. Enfin je présume.. Parce qu’a vrai dire je ne me souviens même plus de cette soirée, je me suis juste réveillé le lendemain matin avec un  nouveau dessin sur la peau. Je n’ai jamais autant ris en ayant la gueule de bois.
Mais bien sur certains on beaucoup plus de valeur, j’ai beaucoup de logo de mon ancien groupe. Mais ce groupe n’était pas un groupe ordinaire d’adolescents. Pour moi c’était bien plus que ça. Les couples concrétisent leur amour par un mariage. Pour moi, ce groupe c’était la façon de concrétiser une inconditionnelle amitié, qui a perduré jusqu’à ce que la mort nous sépare…

Pendant que je suis perdu dans mes pensées mélancoliques le médecin continu sans moi, je ne sens même plus le contact de ses doigts quand il ramène mon bras vers lui. La douleur sut me faire reprendre surface. Un petit hoquet m’échappe quand le médecin pose la gaz sur ma plaie. La vache ! Ça pique ! Mais cela me permit d’attraper la question de mon interlocuteur au passage. « Je vois que vous en avez beaucoup en effet. Ils veulent dire quoi ceux de vos bras ? »
Oula.. J’en ai des choses a dire ! Je ris légèrement en me forçant à sourire malgré la douleur. Mon expression faciale doit être ridicule, un mélange entre de la douleur et un sourire forcé.  Je regarde vite fais mes bras pour voir ou est-ce que je peux commencer.

- « La pluparts ont rapport avec la musique comme celui-ci. Je lui montre un tatouage derrière mon bras droit représentant un vieux microphone des années 60. J’ai aussi des toiles d’araignée sur les coudes et les épaules. Les prisonniers se faisaient ces tatouages pour illustrer leur nombres d’années de prison grâce au nombre de fil de la toile. Bien heureusement je n’ai jamais fait de prison, j’ai donc choisis cela pour représenter les années les plus importantes de ma vie et me rappeler l’importance du temps qui passe. Bien sûr j’ai aussi des motifs plus traditionnels comme, des roses ou des crânes. Et j’ai aussi, sur plusieurs parties de mon corps le logo de mon ancien groupe. C’est un crâne avec des ailes de chauve-souris. Comme ici par exemple. Je lui tends de dessus de ma main gauche. Dessus est visible le crâne avec les ailes, mais il a une coiffure dans le style grande mèche gotique. Mais ici il est modifié pour ressembler au batteur de mon groupe qui était un de mes meilleurs amis. Je me le suis tatoué a sa mort. »

Pendant que je fais mon discourt, je sens le médecin aller et venir, observant ma blessures attrapant son matériel. Quand il se retourne avec sa pince et son aiguille à la main mon cœur se serre. Je dégluti nerveusement. Je toussote un peu pour desserrer ma gorge et je me redresse dans mon siège.

- « Et vous vous avez des tatouages ? »
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MessageSujet: Re: Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson   Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson EmptySam 10 Mar 2018 - 18:01
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L’homme sursaute légèrement quand Noah applique le désinfectant. C’était un vieux désinfectant qui colorait la peau de rouge. Ce genre de formules ne vieillissait quasiment jamais et avaient au moins l’avantage d’être visible pour savoir ce qu’on avait désinfecté ou pas. Qu’importe qu’on soit un gros dur ou quelqu’un d’habitué à la douleur, les désinfectant agissaient comme des brûlures et provoquaient la réponse adéquate dans tout le corps : le réflexe de préservation activé par la peur. Se faire brûler était probablement la blessure qui provoquait le plus de réaction. En l’occurrence, le produit se débarrasser surtout des microbes et autres intrus qui pouvaient se glisser dans la plaie et se mettre à infecter les tissus, voir empoisonner le sang.

L’homme rigola légèrement quand Noah lui demanda la signification des tatouages. Il en avait beaucoup, cela devrait lui occuper l’esprit au moins pendant le temps qu’il lui faudrait pour le désinfecter. Si on reprochait souvent aux médecins de ne pas savoir bien écouter les patients, Noah excellait assez naturellement dans ce genre de chose. Alors que certains de ses collègues avaient dû aller à des cours de développement professionnels sur comment être plus empathique avec les patients, Noah n’en avait jamais eu besoin. Il était bien souvent bien trop empathique avec les personnes qu’il soignait. Bonne chose ou pas, il devait composer avec la douleur mentale que lui occasionnait certaines prises en charge. La plupart du temps, il s’affairait à s’occuper de personnes comme Corray qui avaient juste de petits accidents mais dans un contexte comme le leur, les grosses difficultés de santé, que ce soit physiques comme mentales, étaient aussi courantes.

Il hochait la tête alors que l’homme énumérait les tatouages qu’il avait. Il levait quelques fois les yeux pour mieux voir ce qu’il lui montrait, mais il essayait majoritairement de se concentrer sur son travail. Lorsqu’il commença à mentionner les chauves-souris, le docteur posa la gaze de désinfectant sur le côté et pris une pince qui ressemblait à des ciseaux à cause des prises à son extrémité. Il saisit une fine aiguille et il fixa un fil de suture. Puis il saisit l'aiguille avec la pince et se pencha sur la main. Noah fit une petite pause alors que l’homme lui montrait un tatouage de son ancien groupe figurant une référence à un ancien batteur maintenant décédé. « C’est du travail très précis. Vous alliez toujours chez le même tatoueur ? » dit-il avant de commencer à enfoncer son aiguille dans la peau de son patient, essayant d’être le plus près possible de la coupure histoire que l’endorphine et l’adrénaline circulant dans ses veines lui permette de bénéficier d’une anesthésie à peu près naturelle.

L’homme lui retourna finalement la question au sujet des tatouages. Noah sourit d’un air gêné alors qu’il essayait de faire les points de suture le plus vite possible, utilisant son doigté professionnel et entraîné. « J’ai deux tatouages mais j’ai peur que leurs histoires ne soient pas aussi palpitantes que les vôtres… Un tatouage de promo que j’ai fait avec des collègues, sur mon avant-bras droit… » qui était à ce moment même couvert par la manche de sa blouse blanche « … Et un tatouage dans le dos, que j’avais fait avec mon fiancé de l’époque… Ca n’a pas duré. Contrairement au tatouage… » dit-il avec un petit sourire amer. Le tatouage était joli, au moins. Il l’avait gardé par flemme et aussi par peur de passer beaucoup de temps et de dépenser trop d’argent pour le faire effacer.

« Vous savez qu’il y a un tatoueur à Fort Hope ? Il s’appelle Ezra. Je suis sûre que s’il trouve du matériel et un système pour désinfecter des aiguilles sans utiliser le stock de l’infirmerie, je suis sûre que vous pourrez vous en faire faire d’autres… » l’idée lui semblait un peu farfelue mais pourquoi pas ? Après tout Ezra avait l’air d’avoir vraiment une passion pour l’art et il semblait être un tatoueur prolifique à en juger par l’encre qu’il arborait sur les surfaces visibles de son corps.
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MessageSujet: Re: Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson   Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson EmptyMer 21 Mar 2018 - 9:30

Dernière édition par Corray Hammet le Mer 28 Mar 2018 - 13:43, édité 1 fois
Sorry for the blood everywhere DocNoah & Corray Malgré mon long discourt je sens nettement la concentration dont fait preuve mon médecin du moment, c’est plutôt rassurant. Quand les clients venaient au salon j’adorais discuter avec eux. Mais je devais rester très concentré sur ce que je faisais, cela m’a pris quelques mois avant de pouvoir et avoir une discussion sans demander à la personne de répéter toutes les cinq minutes et en étant attentif à mes actions. Je ne sais pas si c’est uniquement professionnel, mais j’aime bien l’air chaleureux que cet homme dégage. Ça faisait longtemps que je n’ai pas parlé d’autres choses que de malheur ou de choses tordues. Ça fait du bien de pourvoir avoir une discussion normale.

Il se penche une fois de plus sur ma main, son aiguille et sa pince entre les doigts. Ma gorge se serre et mon cœur loupe un battement, adrénaline. Il me pose une question avant d’enfoncer l’aiguille dans la peau meurtrie. Un grognement rauque s’échappe de ma gorge, je sers les dents et ferme les yeux quelques secondes avant de reprendre mon souffle.

- « Non, il y en a de plusieurs artistes de plusieurs salons. J’ai eu beaucoup l’occasion de voyager. J’en ai aussi de mes amis et il y en a pas mal que je me suis fait moi-même. »

Apres quelques secondes, l’endorphine commence à faire son petit effet, j’ai mal mais c’est juste désagréable. La sensation du fil de suture qui court à travers mon épiderme est très étrange. J’ai connu différente douleurs, apprit à en apprivoiser certaines mais celle-ci m’était resté jusque-là inconnu.  J’aurai aimé ne jamais la connaitre d’ailleurs, parce que apparemment cela va me durer un moment et je ne sais pas quand est ce que je vais pouvoir me remettre à bichonner ma chérie. Au moins il me restera le dessin et le tatouage, heureusement pour moi je suis droitier.

A l’évocation d’un potentiel tatouage mon interlocuteur laisse paraitre sa gêne a travers un rire. Un tatoo raté ? Une forme assez étrange ou trop personnelle ? Ou bien un endroit bien trop intime pour en parler à un inconnu voir juste à quelqu’un ? Croyez-moi plus rien de me choque, j’en ai vu des vertes et des pas mûres. Mais quand on a besoin d’argent on tatou ce que les gens veulent et où ils le veulent… C’est la seule chose à laquelle je ne me suis jamais faite, rien que d’y repenser un frisson d’horreur courent à travers mon corps et fait hérisser mes poils.

Il me confie donc l’existence de deux tatouages un sur son avant-bras que je ne peux pas voir et l’autre en bas de son dos. Il me dit aussi que leurs histoires ne sont pas palpitantes, pour moi tous les dessins sont important et on « une histoire palpitante » du moment qu’il y a un souvenir rattaché. Sa dernière phrase me fait rire et je soutiens son regard en souriant.

- « Malheureusement c’est le problème, mais on a tous déjà fait cette erreur. Moi-même j’ai dû en faire recouvrir plusieurs. Si vous le voulez j’ai encore mon matos et des aiguilles ainsi que de l’encre stérile, je prends énormément soin de mes affaires ! On pourrait faire ça ici, ça me rappellera le bon vieux temps. Je m’arrête quelques secondes, en me clamant un peu. Je m’emporte un peu, désolé ! Je ne vous oblige à rien. »

Il m’informe de la présence dans autre artiste dans l’enceinte de Fort Hope. Un collège ? Voilà qui est intéressant ! Je ne vais pas cracher sur d’éventuels liens avec les gens ici, A part Maddie et le médecin dont je ne connais même pas le nom je ne connais pas grand monde ici. Et dans cet univers il vaut mieux avoir des amis et des connaissance, pour avoir connu la solitude pendant un moment je me dis qu’aujourd’hui ma vie et bien plus facile.

- «  J’irai me renseigné, je ne refuse pas de nouvelles connaissances. Même si pour l’instant je ne désire pas d’autre tatouages, on verra avec le temps. »
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MessageSujet: Re: Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson   Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson EmptyJeu 22 Mar 2018 - 19:32
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Malgré la douleur, l’homme se mit à lui expliquer qu’il avait demandé les services de plusieurs tatoueurs pour effectuer ses tatouages. Noah écoutait tout en ayant les yeux rivés sur son travail. Il hochait quelques fois la tête pour signifier qu’il écoutait encore son interlocuteur. L’homme, au moins, ne semblait pas être trop frileux au niveau de la douleur. Il ne bougeait pas sa main et ne semblait pas avoir de gros réflexes de douleurs, ce qui pouvait rendre la tâche de Noah bien plus ardue. En effet, certaines personnes avaient des contractions plus ou moins incontrôlables quand ils ressentaient de fortes douleurs. Dans un autre monde, bien éloigné dans la temps, Noah aurait pu faire des injections d’anesthésiants ou aurait pu contourner le problème. Mais ici, à Fort Hope, dans leur univers définis par le manque, il fallait improviser et faire de son mieux. Le médecin n’était pas toujours satisfait même en se disant ça. Même en sachant à quel point leur matériel était inadapté et à quel point ils manquaient de tout, il ne pouvait s’empêcher de se dire qu’il aurait pu faire un meilleur travail. Même hors de l’infirmerie, son cerveau tournait en boucle, son subconscient jugeant et rejugeant sans cesse ce qu’il avait fait dans la journée. Le soir il s’endormait avec des reproches plein l’esprit.

Le tatoueur proposa ensuite de lui recouvrir ses tatouages avec son matériel et son encre stérile. Il ajouta qu’il prenait énormément soin de ses affaires. Sauf que n’importe quel professionnel de santé savait que le risque zéro n’existait jamais. Même dans les salles d’opérations nettoyées à la javel où chaque recoin était astiqué mille fois et où tout le monde portait des combinaisons fermées et impeccables, les infections étaient possibles. L’idée que rien ne pouvait vraiment arriver en salle d’opération était une illusion portée par les films et les séries. Rien n’était jamais à cent pour cent sûr. Même les laboratoires faisaient tous les temps des tests de contamination. Le risque zéro n’existait pas et Noah n’avait pas envie de tester sa chance avec le karma. « C’est très gentil, mais je vais décliner votre offre… On va dire que les désinfectants se font déjà rare et je ne me sentirais pas à l’aise de voler ça pour un souci esthétique. » à côté des gardes et surveillants qui arrivaient avec des blessures violentes obtenues en défendant la vie des habitants de Fort Hope… Il pourrait vivre avec ces tatouages sans soucis, mais avec un bras en moins ou avec ses jambes incapables de fonctionner, il ne savait pas combien de temps il arriverait à survivre dans le monde qui était, à présent, le leur.

Son aiguille filait assez vite entre la chair et la coupure. Le sang avait commencé à coaguler et à se solidifier dans la plaie. « J’ai presque fini. » dit-il, tout en continuant de planter l’aiguille et de faire filer le fil de suture. « Ezra est très sympathique, vous serez au moins parti pour une conversation agréable. » admit le docteur. Ezra semblait être le genre de personne toujours de bonne humeur et voulant toujours redonner le sourire aux autres. Il était nécessaire d’avoir des gens comme lui dans les alentours. « Par contre, je crois que vous ne pourrez pas vous servir de cette main totalement pendant une ou deux semaines… Et après ça, il va falloir faire très attention. » ce genre de blessures étaient handicapantes car les humains avaient le réflexe inné de se servir de leurs mains pour toute sorte de choses. Et à en croire les traces de cambouis sur le pantalon de l’homme, il allait certainement ignorer ses conseils, ou essayer de les contourner.
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MessageSujet: Re: Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson   Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson EmptyVen 23 Mar 2018 - 11:31
Sorry for the blood everywhere DocNoah & Corray Je regarde avec un air attentif le travail de mon interlocuteur, ça peut toujours être intéressant à retenir en cas d’extrême urgence et si j’ai ce qu’il faut. Même si je pense que je me réfugierais le plus possible dans un professionnel qui sait ce qu’il fait ! J’aurai trop peur de coudre à côté ou de d’attraper un nerf ou ce genre de bêtise. Je suis tellement concentré sur ce qu’il fait que la douleur n’est plus du tout dans mes priorités, même si on ne va pas se leurrer elle est toujours bien présente. Depuis le début de mon errance j’ai eu l’occasion d’apprendre beaucoup de nouvelles choses, malgré moi dans plusieurs situations. C’est à partir du moment où on est face a soit même et que même la technologie ne peux plus nous aider qu’on se rend compte à quel point il est difficile de se débrouillé seul avec le minimum de connaissance. Pour ma part c’est en observant les animaux que j’ai appris certains gestes. Ça peut paraître un peu stupide mais même les objets inventés par les humains sont inspirés de la vie animale, prenez juste les pinces qu’utilise ce médecin, c’est inspiré d’oiseau qui se servent de leur bec pour attraper leur nourriture. Donc maintenant que je suis en communauté j’apprends à observer les comportements humains. Ça reste plus compliqué parce que les bêtes elles s’en fiche pas mal que vous les regardiez, mais vous passez vite pour mec bizarre si vous fixer quelqu’un un peu trop longtemps.

Ma main est maintenant presque réparée, je ne saigne plus à flot et mes chairs sont à leurs places. IL décline ma proposition justifiant cela par un manque évident de désinfectant. J’ai eu l’occasion grâce à mon métier de lire des livre sur la cicatrisation des plaies, c’est un peu quelques chose que je dois faire pour pouvoir rassurer et conseiller mes clients. Je sais grâce à ses ouvrages qu’il y a des plantes et des produits cent pour cent naturel qui désinfectent et favorisent la cicatrisation des plaies. Pas besoin donc d’aller fouiller les hôpitaux ou les pharmacies en ruine pour trouver de quoi désinfecter une petite plaie. De toute façon, il y aura bien un moment où il n’y aura plus rien à piller.

- «  Je comprends tout à fait. Je vais surement vous rabâchez des choses que vous connaissez déjà puisque vous êtes médecin, mais il existe d’autre moyen de désinfecter et soigner sur une longue durée une petite plaie à peine profonde comme un tatouage. Le thym par exemple, c’est une plante facile à trouver et à cultiver. Elle des propriétés antiseptique et favorise la cicatrisation sans sécher la plaie. Pour avoir déjà pu tester son efficacité, c’est un remède que j’approuve. »

Je regarde longuement l’homme qui s’apprête bientôt à finir mes suture et qui me le signal. Un air un peu plus grave que d’habitude s’empare des traits de mon visage. Je sais à quel point le métier de médecin pouvait être difficile et je ne peux qu’imaginer à quel point il a pu se compliqué de nos jours. Le personnel médical est sans cesse sollicité et en sous-effectif, si je me fie au cabinet vide qui m’entoure. Il finit par me dire que je devais faire très attention à ma blessure et que cela pourrait durer deux semaines. De toute façon je ne compte pas aller bien loin vu ma bécane qui est actuellement en pièces détachées au milieu d’un garage et mon manque cruel d’essence. Ça me permettra de visiter un peu le lieu et de faire plus ample connaissance avec les gens ici. Peut-être bien même avec ce fameux Ezra.

- « D’accord je tâcherai de faire bien attention. Je laisse un instant le silence baigner la pièce avant de prendre une grande inspiration et de reprendre la parole. Vous savez Doc… Je sais que vous avez fait votre serment d'Hippocrate et que vous devez le respecter. Vous êtes un médecin et vous devez prendre soin des personnes qui en ont besoin. Mais vous Doc ? Qui prend soin de vous ? Enfin, je parle comme si je vous connaissez, vous avez peut-être amis, femme et enfants. Mais ce que je veux dire c’est que, prendre soin un peu de vous ne vous empêchera pas d’être un bon médecin. Vous êtes un humain comme les autres, vous avez des besoins physiques et aussi mentals. Prendre un peu de temps pour vous vous ferez surement du bien. Réfléchissez à ma proposition. On cherchera des solutions qui nous conviennent à tous les deux. Si vous changez d’avis, je ne serai pas loin. »
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MessageSujet: Re: Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson   Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson EmptyJeu 29 Mar 2018 - 19:43
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L’homme se mit alors à lui expliquer l’utilité du thym entant qu’antiseptique. Noah haussa un sourcil tout en écoutant silencieusement. Il terminait son travail, resserrait quelques fils tout en continuant de recoudre rapidement. Il hochait la tête mais objecta à la fin de l’argumentation du jeune homme « Je ne doute pas que dans une autre vie, appliquer une plante sur une cicatrice a pu marcher. Cependant entant que médecin, je ne peux que vous déconseiller fortement de faire ça maintenant, dans un lieu possiblement non sanitaire, infecté par un virus dont on ne sait rien, où chaque petite blessure peut vous causer une mort lente et douloureuse. Aucun tatouage, aussi beau soit-il, ne vaut ça je pense. Et tout le thym du monde ne bloquera pas une infection si elle se déclare malheureusement. » dit-il finalement. Il n’avait rien contre les tatoueurs. S’ils voulaient continuer leur métier à Fort Hope, ils le feraient à leur propre péril. Mais Noah trouvait douteux cependant qu’un tatoueur dise à ses clients de n’appliquer qu’un tatouage en sachant tout ce qui peut arriver quand on entaille durablement l’épiderme. Entre le pus, les réactions allergiques, les inflammations et les réactions environnementales après une irritation, Noah ne voulait même pas imaginer les habitants de Fort Hope se baladant, des blessures fraiches faites pour aucune raison valable, tartinées de plantes piochées sur le sol qui pouvait contenir le virus qu’ils redoutaient tous tant. Non, le tatoueur avait insisté et il avait eu une réponse directe du médecin. La médecine, c’était bien le domaine où il était le plus franc. Il n’était pas du genre à interdire aux gens de faire ce qu’ils voulaient de leur vie, mais si son infirmerie finissait totalement remplie de personnes à amputer des bras ou des jambes à cause des tatouages, il aurait deux trois mots à toucher à Logan. Il ne voulait pas voir son stock de désinfectant partir en flèche pour de simples envies esthétiques.

L’homme lui dit qu’il allait faire attention avec sa main avant d’insister encore une fois pour que le docteur « prenne soin de lui » en se faisant faire un tatouage dans un environnement non désinfecté, avec des aiguilles dont il ne connaissait rien et qui n’étaient pas à usage unique certainement, par un tatoueur qui jurait par des désinfectants à base de plante. Il sourit en faisant une petite grimace et termina le nœud de la suture. « Non merci, encore. Je ne souhaite pas m’infliger une blessure qui s’infectera certainement à coup sûr. Ce n’est pas ce que j’appelle prendre soin de moi. Prendre soin de moi c’est m’occuper de mes proches et m’amuser, pas risquer ma vie pour quelque chose de sincèrement inutile. » dit-il finalement. « Vous n’êtes plus dans le monde d’avant. Vous ne pourrez plus passer les portes d’un hôpital si un tatouage tourne mal. Il n’y aura que moi, cette infirmerie au matériel limité. Et régulièrement, la seule option que l’on a en cas d’infection et de couper. » finit-il par dire, toute trace de sourire partie de son visage cette fois-ci, le front plissé, les yeux légèrement angoissés. Il avait dû en couper des membres. Le tatoueur devant lui n’en avait peut-être rien à faire des gens qui étaient morts à cause d’infections non voulues qui avaient empoisonné leurs sangs, mais lui, entant que médecin, il en avait quelque chose à faire… Il finit par changer de ton pour en prendre un plus léger. « Bon, je vais vous donner une dose d’alcool pour passer sur votre plaie, dilué dans deux portions d’eau. Evitez de mettre du savon dessus et de l’utiliser. Vous risquez d’avoir des réflexes pendant quelques temps par contre. Il y a quelqu’un qui habite dans votre maison pour vous aider éventuellement ? » Il se leva et ouvrit le cabinet pour en sortir une petite fiole d’alcool. Il l’ouvrit et pris une fiole plus petite pour en verser un peu dedans. Ils contrôlaient soigneusement tout ce qui sortait et il inscrit d’ailleurs la fiole et les bandages qu’il allait appliqué au jeune homme sur un bloc-notes.
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MessageSujet: Re: Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson   Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson EmptyVen 30 Mar 2018 - 11:37
Sorry for the blood everywhere DocNoah & Corray Ma blessure est enfin soignée, propre et beaucoup moins douloureuse. Surtout depuis que l’aiguille avait arrêté de passé entre ses chairs. Le docteur fit un long discourt sur les infections, les virus, celui dont nous sommes tous victime et la dangerosité de tout ça. J’ai l’air si stupide que ça ? Son sermon vexe légèrement, ce n’est pas parce que je suis ancien chanteur et tatoueur que je n’ai pas fait d’étude. Je sais très bien que c’est très dangereux et si j’avais eu à le faire j’aurais bien sur pris sur les réserves de désinfectant que je possède. J’ai juste lancé le sujet parce que c’est réellement quelques choses qui me préoccupent. Quand on n’aura plus rien pour soigner personne, quand les derniers flacons de désinfectants seront vides, quand les derniers médicaments seront utilisés, comment allons-nous faire ? Je voulais juste en discuter. Malheureusement je me souviens à l’instant pourquoi je ne parle que très rarement. Je suis incapable de m’exprimer clairement, je m’éparpille de partout sans poser les réelles questions, mon esprit s’égare et je finis malheureusement par dire les mauvaise choses. J’essayais juste d’être loquasse et courtois.

Il finit de me suturer par un nœud et me fixe d’un regard froid. Je le sens peser sur moi, mais je ne croise pas ses yeux. Je me contente de regarder avec curiosité la plaie recousue. Un travail très minutieux. Je me demande bien en quelle matière sont faits ces fils pour que notre corps les accepte. J’ai encore le droit à une réponse froid et sèche, qui finit de me fermer comme une huitre. Si j’ai insisté ce n’était pas parce que je voulais absolument le marqué, ou que je n’en n’ai rien à faire des gens autour de moi, c’était un réel acte de gentillesse. Je me doute qu’ici une simple petite blessure doit inquiéter et mettre sous pression le personnel soignant qui n’a l’air pour l’instant de ne se résumé qu’a lui. C’était un simple geste de bienveillance, une simple inquiétude d’humain à humain. C’était aussi pour lui montrer qu’il y avait aussi des gens qui peuvent l’aider et lui rendre service. Ça m’apprendra à me taire encore une fois. Il s’adressa de nouveau à moi, une voix plus calme. Il m’indique ce qu’il va me donner et comment je dois l’utiliser sur ma blessure. Il me demande aussi si j’habite avec quelqu’un.

Je ne décolle pas le visage de ma plaie, scrutant les points avec curiosité comme un objet inconnu. Je lui réponds d’un ton rauque.

- « Non, je suis seul. »

Il se lève pour aller une fiole et des bandages. Je le regarde s’en aller du coin de l’œil. Je l’entends griffonner sur du papier. J’ai délicatement laissé tomber ma main sur le côté, soupirant très légèrement. Ça m’énerve d’être aussi gauche. Le léger sourire bienveillant a disparu de mon visage, laissant place à une expression froide et neutre.
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MessageSujet: Re: Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson   Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson EmptyMar 10 Avr 2018 - 13:12
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L’homme sembla se taire subitement. Peut être que Noah avait été un peu trop loin. Ses visions, de chaires pourries, découpées, de personnes hurlant à la mort alors qu’il découpait leurs chaires sans anesthésie, sur la route, les personnes en état de choc ou s’évanouissant de douleur… Tout cela avait été plus ou moins nouveau pour lui dans ce nouveau monde. Dans un hôpital, avec des doses illimitées de calmants et d’anesthésistes sur le pied de guerre, la douleur était plus discrète, silencieuse et lancinante. Les urgences étaient des instants immédiats et courts, intenses mais toujours finis d’une manière ou d’une autre par le silence. Qu’on envoi le patient dans une autre partie de l’hôpital, qu’il reparte rapidement ou qu’il meurt sur la table, le bruit et les cris ne duraient jamais très longtemps.

Pendant le long périple avec son ancien groupe, ils avaient passé des nuits entières à essayer de dormir en ignorant les râles rauques et noyés de sang de leurs camarades malades ou mourants d’infection du sang. Le tétanos, heureusement, prenait trop de temps pour s’installer et ils mourraient de bien d’autres raisons que des pires… Même si, en écoutant leurs cris aliénants, on ne savait pas trop ce qui était pire. Tuer ou laisser vivre. L’impact de personnes blessées, mourantes, se noyant dans un océan de folie provoqué par la douleur, était immense. Les personnes en bonne santé finissaient par avoir des migraines, des diarrhées et des vomissements. Le simple rappel de leur probable faim suffisait à mettre en déroute leur corps en entier. Noah avait été soulagé de voir le bâtiment pourvu de chambres fermées. Il avait aussi été soulagé de savoir qu’il dormirait à des mètres de l’infirmerie. Il n’entendrait pas les longs râles des malades et mourants pendant son sommeil, il pourrait ainsi laisser le déni l’épuiser et s’endormir en oubliant quelques heures que de médecin il était surtout passé à ralentisseur de mort inévitable.

Alors que Noah emballe la petite fiole d’alcool et les bandages dans un petit sachet, il commente « N’hésitez pas à demander de l’aide, car sans votre main, il va être plus difficile de faire beaucoup de chose, notamment manger, se laver et même aller aux toilettes. » il se tourne vers l’homme qui avait certainement été un peu vexé de sa petite leçon médicale et lui tend le sachet « Revenez dans trois jours pour que j’inspecte la plaie. Les démangeaisons, petites douleurs et sensations de brûlures sont normales. Il est possible que vous ayez du mal à dormir cette nuit, mais ça ne devrait pas être une douleur insupportable non plus. Si ça vous empêche de faire quoi que ce soit, venez immédiatement à l’infirmerie. » Noah n’était pas doué pour les relations sociales en général et avait l’habitude d’être même un peu crédule, mais si il y avait bien une chose qui avait le pouvoir de le faire légèrement sortir de ses gonds, c’était bien évidemment la santé et les prises de risques.
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MessageSujet: Re: Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson   Sorry for the blood everywhere Doc. Ft- Noah Richardson EmptyVen 13 Avr 2018 - 17:13
Sorry for the blood everywhere DocNoah & Corray Je détaille une nouvelle fois cette pièce qui me parait maintenant familière, laissant tomber ma tête  à droite puis à gauche. Je soupir finalement en me relevant, lassé. Je fais bouger mes épaules et mon dos qui craque dans un bruit creux et sec. Ma tête tourne légèrement, je pose mes doigts sur mon front réprimant un grognement. Je me rassure en me disant que c’était surement un effet du contre coup, je mangerais quelque chose en rentrant. Une fois le vertige passé je me retourne et commence à me diriger vers le médecin. Il m’affirme que j’aurais besoin d’aide, même pour les choses essentielles comme me laver ou aller au petit coin. Ne connaissant que Maddie et mon interlocuteur je me vois mal leur demander de m’aider à me laver… Maddie me prendrais pour un fou et se moquerais de moi je pense, trop embarrassant… J’arriverais a me débrouiller sans ma main, d’un moyen ou d’un autre !

Mon interlocuteur se retourne, nous somme a vu d’œil à un mètre et demi l’un de l’autre. Il n’a que 5 cm de plus que moi – a vue d’œil encore une fois - mais ça suffit pour que je me sente un peu écrasé. Je mesure un mètre quatre-vingt-cinq, il est donc rare que quelqu’un soit plus grand que moi. J’ouvre ma cage thoracique et je me redresse pour me grandir un peu. Je plante mes prunelles vertes dans les siennes, je soutiens fermement son regard. Je tends la main et j’attrape le petit sachet en hochant la tête pour le remercier sans le couper dans la phrase qu’il vient de commencer. Il me conseille de revenir dans trois jours, me préviens des douleurs prévue et des difficultés rencontrer pour la guérison et conclu en me rassurant sur le suivis de mes soins si il y a des difficultés. J’hôche une nouvelle fois la tête glissant un grave mais discret « Merci Doc. » Je tourne les talons, n’attendant pas qu’il me raccompagne- je sais le chemin-, je me dirige vers la porte. J’abaisse vivement la poignée et j’ouvre la porte d’un geste sec. Avant de mettre le pied dehors ou pour ne pas partir avec une mauvaise note et un goût trop amer, je me retourne vers le médecin. Je lui offre un dernier sourire bienveillant en soutenant une fois de plus son regard.

- « Bonne journée Doc. »

Je me glisse dans l’embrasure de la porte et la referme délicatement. Le chemin du retour se fait moins pénible et long qu’a l’allée, il faut dire que je n’ai plus aussi mal. Arrivé chez moi, enfin ma nouvelle maison. Ça me fait toujours aussi bizarre de me dire que j’habite ici maintenant. Je pose le paquet soigneusement préparé précédemment sur la table. Je saisi un morceau de viande séché que j’avais laissé trainer avant de partir. Je m’affale littéralement sur mon lit, regardant au plafond tout en prenant une première bouchée de mon remontant. Je soupir, fatigué. Je me questionne en détaillant les murs imparfaits de ma piaule. Encore une fastidieuse et longue journée. Je regarde d’un œil la pièce vide, une boule se noue dans ma gorge. Même si je n’ai jamais vécus ici avant et qu’eux non plus, le fantôme de mes amis habite mes pensées. Je les vois assis sur les chaises, buvant une bière et rigolant en faisant des blagues douteuses. Il y a des blessures qui ne peuvent être guérit avec des points de sutures. Et la solitude ne fait qu’attiser la douleur.
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