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L'Arène
Isha CornwellL'Arène
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MessageSujet: They don't care about honour and glory.   They don't care about honour and glory. EmptyJeu 11 Jan 2018 - 21:03
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Samedi soir, 8 octobre 2016, Arène de César.


précisions HRP sur l’aménagement de l’épreuve exceptionnelle de ce samedi:

L’ARÈNE, un endroit unique en son genre, enfin, je l’espère. Un lieu étonnant quand on y pense. Depuis la fin du monde, personne n’avait envisager de survire en construisant une sorte de business digne d’un délire façon Las Vegas mais dont les machines à sous sont bien de chair et de sang, enfin, parfois de chaires moisies aussi.

Cela va faire presque deux moi que moi et mon père nous sommes arrivés ici. Deux long mois… je ne sais pas dire que je suis malheureux, et puis, de toute façon, nous n’avions pas le choix, il nous fallait un toit, un peu de sécurité pour éviter que le fou qui passe son temps a nous martyrise nous retrouve. Carter, rien que son nom me donne des bouffées de haines. La liste de ses méfaits est a vomir. Je ne sais pas si je ne dois pas remercier le ciel de ne pas savoir me souvenir quoique ce soit quand je comprends que mon père préfère taire les horreurs les plus sordides commises par ce psychopathe.

Au moins mon père sait se reposer ici et il est bien traité. Il m’a bien expliqué les choses, tant que je gagne, tant que je fais les caprices des frères Caulfield, on est nourri, logés et lui peut avoir des médicaments. Le deal me parait équitable le temps qu’il reprenne des forces. M’avoir cru mort l’a presque tué et il a la santé fragile.

En attendant, chaque samedi soit depuis deux mois, je suis ici, a répéter les mêmes gestes. Je n’ai pas peur de la suite, pas peur de me battre, ni des moisis. Je crois même que le shoot d’adrénaline est l’une des rares choses qui me fait me sentir vivant. Les vestiaires des gladiateurs sont en dessous des loges VIP de cette ancienne immense complexe sportif. On a un sacré vue sur ce qui avait été une patinoire gigantesque dans un autre temps.

« Hey Robin, ils sont en train de balancer une sacrée paire de loches dans l’arène ?
-Ça devait pas être John et Walter qui devaient se cogner le labyrinthe ce soir ?
-C’est quoi cette gonzesse ?
-Rob ? Tu sais quelque chose toi ? Ton père est tribun non ? Il a dû te causer de ce genre de surprise.
-Putain mater ces gambettes !! Moi j’irais bien les croquer aussi !!»


Je ne réponds pas, je ne suis pas là pour me faire des amis. Mon père m’a mis en garde sur les autres ici. Tôt ou tard nous serons amenés à nous battre, alors autant ne pas fraterniser avec l’ennemis. Je continue d’écouter les exclamations des trois idiots qui sont avec moi pendant que je tente d’enfiler un fut. Je ne suis pas pressé, je ne suis censé combattre qu’après l’épreuve du labyrinthe en équipe.

« Mais c’est quoi ce bordel, il faut un labybinome ? Y’a quelqu’un qui sait ce qui se passe ? »

Qu’est ce qu’ils n’ont pas compris dans le fait que nous sommes dirigés par des connards ? Entre Sam qui se prend pour un empereur romain et son frère pour une diva… je ne comprends même pas qu’ils cherchent une logique dans cette histoire. Ils font ce qui leur chantent quand ça leur chante.

« Merde !!! regardez qui ils envoient pour sauver la meuf ?!! Ca va être un massacre !!! »

Mes bottes mises je me risque un œil à l’ouverture qui donne sur l’ancienne patinoire transformée, par l’esprit malade de Dean, en arène relooké en labyrinthe truffé de pièges. Je vois que c’est Murphy qu’ils sont en train d’équiper à la porte des gladiateurs. Putain, ce mec s’est pris un mauvais coup de glaive hier. Il est blessé comme pas deux et je ne sais même pas comment il tient sur ses pieds. Mais qu’est ce qui leur prend là-haut ? Il va s’écrouler avant d’avoir fait un pas. Tu parle d’un show.

Je me dis que c’est pas mes histoires, comme n’arrête pas de me le répéter mon daron. Moins on se mêlé des affaires des autres, mieux on se porte. Avant de retourner à ma préparation, je pose les yeux sur la pauvre créature qui va être sacrifiée comme un agneau. Celles que des salauds vont balancer sans arme, a un bout de l’arène, avant de lâcher des moisies sur sa tronche selon le bon vouloir du seigneur de ces lieux. Je ne sais pas pourquoi, ni expliquer comment, mais du peu que j’aperçois de la petite silhouette drapée dans une robe de vestale, j’ai l’impression que mon cœur fait un arrêt.

« Moi j’aimerais bien être a la place des mordeurs pour lui bouffer le cul a celle-là ! Mais qu’elle gâchis j’te jure… Robin ? Woh Robin !!! Tu foues quoi là ?! »


Bonne question. Mue par un instinct incontrôlable, je viens de faire le truc le plus con du monde : je viens de littéralement bondir par notre ouverture, qui est quand même sacrement en hauteur maintenant que je me sens tomber. Quoique j’ai fait avant mon accident, je suis visiblement habitué à ce genre de cascade et j’ai pas le vertige. Tant mieux. Je me reçois dans une roulade aux pieds de ce pauvre Murphy incrédule et titubant. La foule met un certain a réagir, puis, pensant qu’il s’agit d’un rebondissement Deansque dans le show pour lequel ils ont payé, j’ai le droit à des applaudissement. C’est vraiment tous des pauvres nazes. Enfin, moins que moi qui percute que je me suis lancé torse poil, sans arme ni armure et que je n’ai pas été briefé par Dean ou mon vieux sur le laby puisque je ne devais faire que des combats après cette épreuve. Au moins, j’ai jamais eu le doute de savoir si j’étais un intellectuel ou pas.  

Je lève la tête vers la tribune d’honneur où je vois le regard catastrophé de Dean et celui, froid et colérique de mon père. Ca sent le recadrage a venir. En espérant que ca ne soit pas pire. Tant pis, je règlerais ça plus tard. Je fais rarement les débuts de show, et d’après Dean, je ne serais jamais un vrai champion, parce que je vais trop vite. Je ne joue pas pour le spectacle, mais pour gagner, pour m’assurer que mon père ait un toit sur sa tête, que l’on ne risquera plus d’être les victimes de Carter. En tout cas je ne compte pas faire mentir Dean ce soir. Les vivats que j’entends me prouve que les moisis ont déjà été lâché du coté de la fille. Je ne sais pas comment je sais ça, mais j’ai la certitude qu’elle n’est pas en état de se défendre.

Pas le temps de faire mumuse avec leur jeu à la con. Avec agilité, je grimpe sur un des murs factices censés composer le labyrinthe plein de pièges. Ca n’était pas prévu de passer par là et cela jette un profond silence sur le public. Même Dean qui aime, généralement commenter avec son mégaphone reste muet. Il a même oublié de lancer de la musique. Au moins, j’aurais fait mon effet ce soir.

Je prends à peine le temps de reprendre mon équilibre, plutôt précaire sur ce décor pas fait pour être gravit. Mais, une fois de plus, je m’étonne de cette capacité à ne pas tomber avant de commencer un sprint digne d’un équilibriste. J’ai le sentiment que ma vie dépend de la survie de la fille. En même temps, en vertu des lois de l’arène, maintenant que je suis là, c’est un peu vrai. Si elle meurt, je suivrais en fin de show. En moins d’une minute j’arrive là où j’aurais dû mettre pas mal de temps. J’ignore les réactions du publique, assez mitigé visiblement, j’en m’en branle en fait tellement je suis anxieux de savoir si je vais arriver à temps. Je respire presque en découvrant que la dame en détresse est toujours en vie, elle est avec trois moisis, elle titube et à l’air clairement en difficulté mais au moins elle arrive à leur tenir tête, sans arme. D’ailleurs… en parlant d’arme… ouai ça aurait été bien que j’y réfléchisse AVANT de sauter dans l’arène ou avant de sauter sur le premier moisi sans précaution.

Bref, de toute façon c’est trop tard maintenant. Sans plus de réflexion que j’en ai eue depuis le début, je me redresse, satisfait de voir que j’ai bien éclaté le mort qui m’a servi d’amortisseur, c’est assez bestialement et sans aucune prudence que j’attrape le 2e pour le jeter sur le 3e. Je les extermine avec une brutalité comme la foule en aime. C’est seulement quand je suis sûr qu’ils ne pourront plus faire de mal que je regarde la femme.

Elle n’est pas belle, elle est magnifique. C’est presque un électrochoc de pouvoir poser mes yeux sur elle. Je crois que je bug tellement je suis subjugué par cette petite créature. N’ai-je jamais vue une femme aussi belle qu’elle ? Certes je suis amnésique, mais je suis sur que ce n’est pas possible pour elle d’avoir une rivale, et c’est pas faute d’avoir les greluches de Dean qui sévissent dans le coin en se croyant jolie. Mécaniquement, sans que je ne sache vraiment contrôler quoique ce soit, je vais vers elle, aimanté par son regard étrange et fiévreux. Je la prends presque délicatement dans mes bras et, machinalement, je lui caresse le visage pour essayer de capter toute son attention.

« Tout va bien se passer maintenant, je suis la… »

Je ne sais pas pourquoi je lui dis ça, mais, comme tout ce que je fais depuis que je suis entrée dans cette arène, j’ai l’impression que ce n’est plus moi qui décide. Je la serre contre moi et, quand je sens ses bras m'enlacer, je plonge spontanément ma tête contre son cou. J'ai besoin de sentir son odeur, d’être sur qu’elle soit là, réelle et en vie. Du moins pour le moment car je pressens que mon sauvetage ne va pas rester sans conséquence. Avec un peu de bol, je m’en sortirais avec juste des combats plus compliqués en plus et il lui fouteront la paix. Je pense que je reste un petit moment dans cette position avant d’entendre la voix de Dean gueuler dans son mégaphone.

« Regardez ce baiser, vous vouliez du sang, vous vouliez des combats, nous vous offrons tout cas et aussi plus, Mesdames et Messieurs, je vous présente les amoureux du stade, Robin et … hum… sa dulcinée !!!!! »

Je fronce les sourcils. Mais de quel baiser il parle la ? C’est vrai que les gradins ne sont pas tout a coté et que, maintenant que j’y pense, cette espèce de geste étrange que je viens d’avoir pouvait être pris comme un baiser. Je n’ai pas le temps de comprendre plus que les cris de la foule s’élèvent. Ils arrivent quoi là ? C’est moi ou ils sont en train de gueuler pour qu’on nous accorde la vie ? Mais ils sont cons ou quoi ? Je ne viens pas d’aller trop vite ?

Inquiet, je regarde vers la tribune, le visage fermé de mon père et de Sam contraste avec celui de Dean qui a l’air euphorique et ne fais que de m’envoyer des signes comme quoi c’est super. Quand je vous dis que ce type est malade.  Je sais que je ne devrais pas tirer la corde plus, mais je ne peux m’empêcher de me mettre à brailler.

« Je la revendique !!!! JE LA REVENDIQUE !!! »

Si je ne fais pas ça, vu qu’elle n’est pas partie chez les Vestales, ça va être la merde pour son cul. Après, si ça foire, ça sera aussi la merde pour ma gueule. Rien qu’à la tronche de mon père je sens qu’il désapprouve. Nos vies ne tiennent qu'à la décision d'un seul homme: César.
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MessageSujet: Re: They don't care about honour and glory.   They don't care about honour and glory. EmptyLun 15 Jan 2018 - 19:04
Le Renard était attentif à tout. Loin de se perdre dans l’organisation des frères Caufiled, il avait su trouver sa place. Tribun, une drôle d’appellation pour un homme qui appréciait plus l’ombre que la lumière. Mais son narcissisme, flatté par le pouvoir conféré par son nouveau titre, l’avait presque autant contraint que l’impossibilité de dire non à Sam Caufield sans risquer une mort brutale. Cela avait ses avantages d’être bien placé dans la hiérarchie et, subtilement, sous couvert d’une loyauté sans faille à César et les délires grotesques de son frère, il n’oubliait jamais son propre intérêt. Ce changement d’habitude était néanmoins extrêmement bénéfique au niveau du confort et au moral du Renard. Donner des ordres avait quelques choses de jouissif et le monde du jeu n’était pas si loin de celui de la criminalité où il avait toujours évolué. Il avait eu, aussi, la satisfaction d’avoir retrouvé le chiard qui lui servait de fils, bel et bien vivant. Sa vengeance pouvait donc reprendre et l’amnésie du gosse était un atout de taille pour que Joshua jubile. Cela avait été un jeu d’enfant de l’aider à réécrire son histoire, celle d’une famille brisée par un homme cruel et sadique : Logan Carter. Il avait réussi, sous couvert de « je ne veux rien te dire, c’est mieux que tu ais oublié. Tu ne dormais plus tellement à cause de ton passé qui te hantait » à distiller, savamment, des brides d’une histoire affreuse. Il faisait confiance au débile mental qui partageait vaguement des gènes communs avec lui pour compléter les cratères de non-dits de la pire manière qui soit. Les quiproquos et les couacs des services sociaux brisant, par erreur, une famille aimante, mais pauvre, avec son placement dans la maison de Carter. L’impossibilité pour un père désargenté de faire entendre ses droits et de récupérer son fils tant aimé. La raclée qui l’avait laissé presque mort quand il avait bravé son tuteur pour juste serrer dans ses bras son fils qui lui manquait tant. Sa mère ne supportant plus la situation et sombrant dans une dépression sans fin. Et puis… l’irrémédiable, les gestes déplacés de Carter a l’encontre de l’enfant qui était sous son toit, les sévices sexuels qu’il avait subis sans que personne ne veuille s’en rendre compte. Ses tentatives de suicide, la drogue… et Joshua, incapable de l’aider. Si le Renard avait failli vomir a plusieurs reprises sur les couplets de la famille pauvre mais soudée, il avait été satisfait de voir son fils avait tout avalé sans se poser de question. En prime, il avait espéré en constatant à quel point il avait contracté, avec violence, sa mâchoire en apprenant les exactions de Carter, de retrouver la brute sanguinaire qui avait servi de fils a un autre. Pourtant, malgré ses espoirs et ses efforts, le chiard le décevait encore une fois. Même s’il l’appelait Robin, le Robin qu’avait réussi à obtenir le Fossoyeur restait introuvable, à la place il avait un gentil toutou écœurant de bonnes intentions qui préférait veiller sur son petit papa qu’aller tuer Carter. Il avait beau alourdir les méfaits de son ancien tuteur, le gosse continuait de rester aussi passif qu’une vache broutant devant un train. Heureusement que Sam lui avait trouvé une occupation, sinon Joshua aurait fini par le tuer tout seul tellement Isha était navrant et pathétique. Comment Carter faisait il pour le supporter ? Il avait hâte que son plan aboutisse pour ne plus à avoir à jouer cette comédie de père parfait devant subir cette quête ridicule d’affection que son merdeux lui faisait subir. Au moins, dans l’arène, il donnait de l’espoir a son père, quoique que Carter ait pu imaginer du gamin, il fallait voir avec quelle brutalité il menait ses combats pour se rendre compte que Robin n’était pas loin, et que ceux qui avaient pensé qu’il était gentiment rentré dans les rangs du bétail avaient tort.  

Après quelques semaines dans l’arène, le Renard eut une surprise de taille. Sa capacité à rester toujours informé de tout et à se rendre utile, pour ne pas dire presque indispensable, dans l’organisation des frères Caulfield, avait fait qu’avant même que la machine de sa vengeance se mette en route, il savait que le grain de sable approchait les rouages parfaitement huilés qu’il était en train de lancer. Joséphine, dite Joey, un des vides couilles d’Isha qui avait eu le mauvais gout de recevoir plus que des coïts était là. Cette idiote avait réussi à se faire ramasser avec plusieurs futurs participants « désignés volontaires » des joutes. Comme toutes personnes de sexe féminin et de corpulence rentrant dans les critères de Dean, elle avait été mise à part pour rejoindre les Vestales. Une autre débilité de l’ancien acteur complétement fou qui partageait un peu trop de pouvoirs avec Sam. Joshua n’arrivait toujours pas à savoir si Dean Caulfield était un génie ou un abruti. Il s’en méfiait, mais, avec le temps, il penchait de plus en plus sur la deuxième option. Sam n’était pas gâté coté famille avec un frère aussi demeuré. Certes, il avait son utilité, mais Joshua avait du mal à supporter ses manies, ses caprices, son comportement de gamin immature et sa façon de voir le monde. Pourtant, il était bel et bien obligé de lui sourire, de rire à ses blagues et de feindre un parfait enthousiasme à chaque fois qu’il sortait une énormité plus grosse que son ego, déjà surdimensionné. Si la greluche finissait dans ses protégées, elle serait hors de portée du Renard mais surtout elle finirait, tôt ou tard, à reconnaitre son ex compagnon et à ouvrir le large clapet a merde qui lui servait de bouche. Et ça, il ne le permettrait pas. Pas maintenant que ses plans touchaient au but ! Isha ne devait pas retrouver la mémoire Il fit donc ce que tout bon psychopathe ayant peu de marge de manœuvre se devait de faire : il délégua à un homme de main de confiance, le privilège d’une mission classée secrète pour l’empire de César. L’imbécile, trop heureux de ce prestige fit ce qu’on lui demandait sans s’inquiéter de la suite. Il eut la confirmation que la fille avait été droguée avant d’être substituée a un des participant de l’arène de ce soir.

Ce soir on testait une nouvelle idée de Dean qui avait rameuté une foule abondante, un parcours piégé en équipe, avec une personne d’un coté sans arme, devant tenir suffisamment longtemps contre des zombies pendant que son petit camarade, de l’autre côté, devrait traverser un labyrinthe de palissades et de pièges pour trouver des armes et sauver son compagnon. En cas d’échec de l’un ou l’autre, c’était la mort du survivant. Il allait donc être facile de faire disparaitre la fille avant qu’elle ne fasse tout rater. Quand il la vit, presque titubante dans sa robe de Vestale, être placée dans la zone « victime » de l’épreuve, il sut que ses ordres avaient été respectés. Le pouvoir était vraiment quelque chose à laquelle il était facile de s’habituer. Elle avait été droguée et jetée dans l’arène, en face, il avait demandé à ce que l’on mettre un combattant sévèrement blessé. Elle n’avait aucune chance de s’en sortir vivante. Un meurtre au grand jour, sous les yeux de tous, une nouveauté intéressante pour le Renard. Dean s’écaffa dès qu’il vit que son programme avait été chamboulé. Un autre propre de ce type, comme s’il n’en avait pas déjà assez, était qu’il avait dû mal quand les choses ne se déroulaient pas comme il l’avait prévu dans un combat. Dean chouina dans les caleçons de son frère. Mais c’était trop tard, l’épreuve était lancée et le publique ravi par ce nouveau jeu.  Une fois de plus, c’était trop demander que d’espérer qu’Isha en reste là. Il entendit le cri efféminé de Dean en même temps que ceux de surprise de la plèbe. Robin, le petit gladiateur trop brutal, venait de se lancer a moitié a poils dans l’arène. Joshua serra la mâchoire et l’accordoir de sa chaise, remplit d’une fureur noire. Il détestait ce genre d’impondérable et ne comprenait pas COMMENT ce misérable avait pu voir ou même reconnaitre cette salope qu’il aurait dû crever directement lui-même. Il se maudissait d’avoir voulu faire les choses façon tribun. L’idiot qui lui servait de chiard était en train de courir vers elle, violant visiblement aussi les plans et espoirs de Dean qui était au bout de sa vie. Si son rejeton crevait ce soir, la vengeance du Renard tombait littéralement à l’eau. Jamais il n’ait été autant figé et stressé en regardant une épreuve. Il fallait qu’Isha vive, et que Joey meurt. Au moins le suspense ne dura pas des heures. Comme à l’accoutumer, Isha ne fit pas dans la finesse allant même jusqu’à tenter un corps à corps avec les morts. Joshua cassa son accoudoir au même moment où Dean se mit à jubiler. Le Renard n’arrivait même pas se forcer à sourire. Isha venait non seulement de remporter l’épreuve dans un temps record, mais en prime, il avait sauvé cette fouteuse de merde qui n’avait même pas été capable de crever. Sans compter qu’il avait bafoué mille et une règles de l’arène, mettant sa vie, et sa stupide requête entre les mains de Sam Caulfield. Même si le Renard et Sam avaient ce qui pouvait le plus se rapprocher à de l’amitié pour deux personnes telles qu’eux, Joshua savait que César ne ferait pas de traitement de faveur pour son fils. « Et bien, Sam, il me semble que mon fils à sa propre définition du spectacle. » C’était peu de le dire. Maintenant que le petit couple écœurant était au cœur de l’attention de tous et dans l’attente du verdict du véritable maitre des jeux, Joshua se rendait compte que sa vengeance risquait d’être définitivement compromise.

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