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 An unbidden guest must bring his stool with him.
In Your Flesh :: Michigan State :: Arène de combat

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MessageSujet: Re: An unbidden guest must bring his stool with him.   An unbidden guest must bring his stool with him. - Page 3 EmptyLun 13 Aoû 2018 - 23:09
Je lui souris avec gratitude quand elle partage le pain. Je n’ai rien avalé depuis ce matin. Même si je sais rester longtemps sans manger, cette collation n’est pas de refus. Je le mange petit bout par petit bout, buvant au maximum pour me remplir plus vite le ventre. En même temps, je reste a contempler mon intrigante colocataire manger le sien avec appétit. Ca me fait sincèrement plaisir qu’elle soit là, avec moi, en sécurité avec de quoi manger. C’est une fois de plus la preuve que je suis bien un putain d’enfoiré d’égoïste. Je suis sûr qu’elle préfèrerait être avec son ami loin d’ici. J’essaye de ne penser qu’à l’instant et au bien que me fait sa présence et le sentiment qu’elle n’est pas en danger. Ce qui est assez relatif si je me foire dans un combat. Mais ca reste un détail. Je tique quand elle m’annonce son projet qui est juste inacceptable. De façon très instinctive, son confort me semble être un point crucial et non négociable.

« Moi vivant tu dormiras dans le lit, crois-moi. Il est hors de question que tu dormes par terre. Et si ca t’inquiète que cela nuise à mes performances, sache que je dors très bien au sol. Avec Tobby on avait pas de matelas avant d’arriver ici… Quoique, des fois, c’était moi le matelas de fortune de Tob »

Je fais une petite pause pour sourire avec affection en pensant au calvaire qu’est celle que je considère comme ma sœur la nuit. Quand on le dit que c’est incompréhensible qu’elle soit toujours célibataire, moi j’ai bien une bonne idée sur les raisons de cette situation. Elle bouge, elle parle, elle ronfle et Chester dort avec elle tout en imitant bien sa maitresse. Je me rends comptes que je n’aime pas être seul. Mais c’est sûr que Joséphine m’offre une autre forme de compagnie et que rien qu’envisager de lui servir de matelas j’ai la gorge sèche. Me dire que si elle n’obtempère pas je l’attacherais sous la couette s’il le fallait n’aide pas a me détendre. J’ai vraiment un souci moi.

Quand elle revient sur les limites ce la me tire des pensées peut chaste de son corps langoureusement attachée dans le lit. Je lui fais un sourire pas tres convaincu pour son idée. Oui elle a raison dans le fond, mais dans la forme… rien que dans cette chambre minuscule, ou quand on ira prendre notre douche… autant de moment ou ca sera compliqué.

« On va essayer… mais, il y a autre chose aussi. »


J’essaye de mettre de l’humour dans ce qui va suivre, mais pourtant c’est douloureux.

« Si tu veux que je te laisse partir quand j’aurais gagné ta liberté, tache de ne pas être trop gentille, si je m’attache trop, je risque de te garder ? »


Tout en parlant je prends l’assiette qu’elle a laissée et fini rapidement ses restes, sauçant même du reste de pain pour ne rien perdre. Puis je la fous dehors avant de fermer la porte. On va bientôt passer les fermer de toute façon. Ce coté ci c’est les gladiateurs a « problème » ceux qui foutent la merde ou qui sont « menacés », bref ceux qui ont une extinction des feux. Au départ ca me paniquait d’être enfermé, et puis, j’ai réussi a un peu m’habituer.

Je sors le T Shirt Harley que je lui lance avant de le tourner face a la porte et me déshabille pour rester en shorty.

« Je te laisse te changer princesse, et quand je me retournerai, taches d’être sous la couette sinon je t’y mets de force. »
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MessageSujet: Re: An unbidden guest must bring his stool with him.   An unbidden guest must bring his stool with him. - Page 3 EmptyVen 17 Aoû 2018 - 23:27
Interdit de contacts physiques…cette simple idée me laisse déjà un goût amer, alors qu’elle sort pourtant de ma propre bouche. Je sais que c’est complètement stupide comme réaction, que résister à Robin est une belle connerie alors qu’au fond, il reste Isha, mais…je ne sais pas, j’ai comme l’impression que ce serait faire une bêtise, comme…comme une trahison, ouais, et je me rends compte de la débilité de cette réaction. Pourtant, c’est bien ce que je ressens, au moins pour l’instant, même si c’est un sentiment qui évoluera peut-être avec le temps. Je finis ma moitié de pain tout en laissant au brun le temps de réfléchir à ces fameuses règles dont on pourrait avoir besoin pour éviter que la situation ne dérape entre nous.

Je reste pensive un instant, avant de relever mon regard vers le jeune homme, qui semble confirmer mes propositions. Merde…je crois que j’espérais qu’il me contredise, ou que ce serait impossible au vu de notre situation. Je fronce le nez, peu convaincue, alors qu’il ajoute qu’il y a autre chose. Ah ? Je me tourne complètement vers lui, en plissant les yeux, alors qu’il a toute mon attention. Et alors qu’il s’empare de l’assiette, il me lâche une bombe que je n’avais pas vu venir. Est-ce qu’il est en train de me demander de me comporter comme une garce, là, ou je me fais des idées ? Je déglutis un peu péniblement, et me mords la lèvre inférieure quelques instants, en proie à des pensées qui vont trop vite pour moi. Oh, et puis merde. « -Ou alors, si tu t’attaches…tu pourras toujours partir d’ici avec moi. » J’évite de le regarder, alors que je fixe un instant ce qu’il reste de clarté par la fenêtre. Je sais que des gens l’attende, là dehors, des gens qui tiennent à lui, à qui lui-même tenait. Même s’il ne s’en souvient pas pour l’instant. Et si…et si ses souvenirs ne revenaient jamais ? Non…je préfère éviter d’y penser.

Le bruit de la porte qui se referme m’arrache à ma torpeur, alors que je vois Isha se diriger vers son coffre, et en ressortir le t-shirt qui m’a servi de pyjama la nuit dernière, qu’il me lance. Je l’attrape en plein vol, et je reste interdite quand je vois le mécano se mettre face à la porte, et commencer à retirer ses fringues. Je ne me retourne pas, je sais bien que je le devrais, et pourtant, je n’arrive pas à m’en convaincre, alors qu’il quitte ses vêtements, peu à peu. Merde…on devrait peut-être s’interdire les stripteases aussi. Je déglutis et me force à détourner le regard, tandis que je me rapproche du lit, qui contient toujours les affaires rapportées par Isha. J’enfile l’une des petites culottes ramenées un peu plus tôt, et me stoppe subitement. Putain…la robe. « -Euh…je vais avoir besoin d’un coup de main, pour euh…virer cette robe… » Et je suis bien contente d’être dos à lui, parce que je suis quasiment certaine de m’être mise à rosir, comme une ado, à la simple perspective de me faire déshabiller par lui.

Je tourne mon visage légèrement gêné vers lui, et on se rapproche, alors que j’ai toutes les peines du monde à ne pas simplement poser les yeux sur son torse. Maintenant qu’on est face à face, si proches, je ressens une nouvelle fois cette tension qui m’avait déjà saisie aux tripes dans la douche. Je me retourne, pour lui présenter l’arrière de la robe, alors que ses mains se posent sur mon dos, et qu’il prend tout son temps pour défaire les agrafes, une par une, ce qui ne fait qu’accroître cette tension déjà plus que palpable entre nous. La vache…comment il fait ça ? Je ferme les yeux, et sens ses doigts traîner sur la peau de mon dos, à des endroits où le tissu ne couvre plus rien, et mes bras se couvrent instantanément de frissons. Je suis obligée de me mordre la lèvre pour étouffer tout soupir de bien-être, ou gémissement involontaire. Putain, il y avait tant d’agrafes que ça ? J’ai l’impression de subir une torture insoutenable, mais du genre de celles qui sont agréables, et qu’on aimerait ne jamais voir finir. Pourtant, toutes les bonnes choses ont une fin, même cet exquis calvaire, et Isha vient finalement à bout des dernières agrafes, même si ses mains ne quittent pas immédiatement mon corps pour autant. Ouais…autant dire qu’on est sacrément pitoyables en ce qui concerne la règle de « pas de contact physique ».

Je reste dos à lui pour finir de me débarrasser de la robe, alors que je la dépose sur le coffre, et que je me glisse dans le t-shirt du brun en prenant moi aussi mon temps. Est-ce que je joue avec le feu ? Oui, sans doute. Clairement, même. Mais je finis bientôt, et je me tourne vers Isha, retirant mes cheveux de sous le vêtement. « -Ne m’appelle plus princesse. Et merci…euh…pour la robe.» Et ce moment qui a enflammé chaque parcelle de mon corps. Je vais rejoindre le lit, et me glisse sous la couverture, alors que le brun prend celle dans laquelle il a emballé mes nouvelles possessions, et qu’il s’étend sur le sol, juste devant le lit. « -Bonne nuit. » Je reste penchée vers lui un long moment, avant de m’étendre sur le dos, et de fixer longuement le plafond. Quelques minutes plus tard, on vient nous enfermer pour cette nuit à venir.

Pourtant, je ne parviens pas à trouver le sommeil, sans doute parce que mes pensées ne trouvent aucun repos dans mon esprit à cet instant. Tout tourne en boucle, trop vite, et je n’arrive pas à faire le tri. En fait, je sais très bien ce qui coince, mais je ne peux pas me résoudre à arranger les choses pour autant. A la place, je passe un temps considérable à tourner et me retourner encore dans le lit, alors que le temps s’égrène, indifférent à mes tourments, et une heure est bientôt passée sans que Morphée ne frappe à ma porte. Finalement, je pousse un long soupir bien audible, et me redresse dans le lit pour fixer Isha. « -Robin ? Viens dans le lit, s’il te plaît. » Je sais que c’est totalement contraire à tout ce qu’on s’est dit aujourd’hui, mais je ne peux pas le laisser dormir par terre, pas alors qu’il est censé être en forme pour se battre dans cette foutue arène.
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MessageSujet: Re: An unbidden guest must bring his stool with him.   An unbidden guest must bring his stool with him. - Page 3 EmptySam 18 Aoû 2018 - 10:03
Je pense que je tique un peu quand elle me suggère que je pourrais la suivre. Pendant quelques secondes j’y vois une lucarne d’espoir avant de rapidement me souvenirs de mes déconvenues de la journée, et surtout, du fait qu’à 3 mois, un mec n’y comprend que dalle aux filles. Surtout celle-ci. Avec du recul, ça me rend triste qu’elle se sente obligée de me dire des trucs comme ça, certainement de peur que je ne tienne pas mes engagements. Il faut dire qu’elle me connait pas et que je n’ai pas brillé aujourd’hui avec l’agression que je lui ai fait vivre.

Lorsque je suis déshabillé, je n’ose pas me retourner immédiatement, de peur de la surprendre nue, non pas que ça me déplairait de pouvoir encore au moins apercevoir ses jolis seins, mais je ne suis pas sur de rester sage. D’ailleurs je ne sais toujours pas comment j’ai réussi ce miracle hier soir. Enfin, si j’ai bien une idée, avant d’avoir envie de satisfaire mes fantasmes, je crois que j’ai un instinct fort de protection qui prend le pas sur le reste. C’est vraiment dément quand on pense que je la connais a peine. Peut-être qu’elle évoque une personne de mon passé… ?

Soudain je l’entends me demander de l’aide. Mince, la robe. Forcement. C’est avec un petit sourire en coin que je viens tranquillement à son secours. J’ai déjà dit que cette nana est un aimant non ? Je ne sais pas combien d’homme serait prêt a se faire tuer pour elle, mais une chose est sûre, je serais du lot, quoique j’essaye de me faire croire. Je prends mon temps et c’est le plus sensuellement du monde que je défais agrafes après agrafes, effleurant légèrement sa peau nue et frémissante. A dessin, je me penche laissant mon souffle caresser son joli cou que j’ai envie d’embrasser. Je remarque rapidement la marque rouge que cette saloperie de robe a osé imprimer dans sa peau délicate. Dans un geste doux et précautionneux, je la caresse comme si cela pouvait l’effacer. Je ne suis pas sur mais j’ai l’impression que Joséphine réagit et je repense immédiatement a tantôt dans le lit. Gêné, je cesse immédiatement et recule. Je n’ai pas le temps, ni l’envie, soyons honnête, de me retourner qu’elle se déshabille pour enfiler son t-shirt de nuit. Au moins, ou dommage, elle a mis une culotte avant cet effeuillage.

Un peu troublé, je ne percute même pas quand elle me dit de ne pas l’appeler princesse et c’est un peu tendu que je m’installe au sol. Ok, c’est moins confort que le lit, largement même. Mais je suis persuadé que j’ai l’habitude de dormir au sol dans des conditions pires que celles-ci. Pourtant le sommeil me fuit. Et la raison est a quelques centimètres plus haut. Rien qu’entendre sa respiration u ses mouvements dans le lit, je ne sais que penser a elle, a son corps chaud, et je dois lutter pour ne pas aller la rejoindre.

Je ne sais pas combien de temps j’essaye de penser a autre chose, mais, finalement, j’entends la voix de Joey qui me demande de la rejoindre. Ce n’est pas raisonnable mais je crois que ma sagesse et ma volonté viennent d’être bien usés depuis qu’on a éteind la lumière. Après un « T’es sure ? » de convenance, c’est avec hésitation que je me glisse derrière elle dans le lit. Je reste sur la couette avec la couverture pour éviter toute tentation. Je me cale dans son dos, spontanément, pour ne pas qu’elle tombe de ce lit un peu petit pour deux, je l’enlace. La faute de place est, par contre, une excuse débile pour que mon visage se niche contre ses cheveux, mais c’est le plus naturellement du monde que je me suis placé dans cette position. Et c’est vrai que c’est confortable, enfin, sans mon 5e membre ça serait parfait. Au moins, grâce a la couette, elle ne sentira pas ce que je cette situation m’inspire.

Je suis vraiment bien comme ça. Ok, il me manque un truc pour être « détendu », mais a part ça, son odeur et sa presence j’aime beaucoup.

« Dis moi…. Tout à l’heure…tu… enfin, je veux dire t’étais sérieuse quand tu m’as dit que tu voudrais que je vienne avec toi ? Tu sais, t’as pas besoin de dire des trucs pareils si tu flippes que je ne combatte jamais pour toi. Je le ferais. »


Je me sens un peu nerveux de lui dire comme ça, et, alors que je suis nerveux et que c’est pas le moment, je me mets a sourire comme un con et je sors :

« A moins que ca ne soit le syndrome de Stockholm qui fasse déjà son petit effet. »
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MessageSujet: Re: An unbidden guest must bring his stool with him.   An unbidden guest must bring his stool with him. - Page 3 EmptyLun 20 Aoû 2018 - 21:33
C’est comme si j’avais su d’avance que le laisser dormir par terre était peine perdue, avant même qu’on éteigne la lumière, et qu’on se souhaite bonne nuit. Je peux entendre à nouveau sa voix sûre et son air déterminé quand il m’a dit que lui vivant, je ne dormirais jamais par terre, et j’ai l’impression, du coup, que c’est un peu pareil pour moi. Hors de question qu’il passe la nuit au sol, avec tous les désagréments que cela va entraîner. Et puis…on a bien réussi à tenir à deux dans le lit la nuit précédente, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas réitérer l’opération. Il me demande si je suis sûre, tout en se redressant, et je ne prends même pas la peine de répondre. De toutes façons, Isha est déjà debout, et moi je me suis suffisamment décalée pour lui laisser la place nécessaire pour qu’il puisse s’allonger à mes côtés.

Je lui tourne le dos, et je sens vite son torse contre moi, alors que je fronce légèrement les sourcils quand je constate qu’il ne s’est pas glissé sous la couverture avec moi. Serait-il en train de prendre des précautions ? Quoiqu’il en soit, je sens finalement son bras autour de ma taille, qui m’enlace, et qui me plonge des mois plus tôt, dans cette grande chambre de Fort Hope. Et je crois que ça me fait du bien de retrouver un petit bout de ce passé qu’on a partagé ensemble. Dans cette position, avec sa présence dans mon dos, j’ai l’impression que je pourrais plus facilement trouver le sommeil, et je ferme les yeux, prête pour cette nuit qui s’offre à nous.

Pourtant, mes yeux ne sont pas clos depuis plus de quelques minutes que la voix d’Isha se fait entendre, alors que son souffle caresse mon oreille. Oh, il est vraiment très près alors. Je l’écoute avec attention, sans pouvoir m’empêcher de froncer légèrement les sourcils. Sérieusement, il s’imagine que j’ai dit ça uniquement par peur qu’il revienne sur ses paroles, et qu’il ne se batte plus pour ma liberté, ou je ne sais quelles autres idées qui lui sont passées par la tête. Quand il tente de faire une touche d’humour, je lève les yeux au ciel, en remarquant ce point commun entre Robin et Isha, et cette tentative d’humour maladroit quand il se sent mal à l’aise.

Je gigote dans le lit pour me mettre face à lui, malgré la couverture qui nous sert de barrière, mais je suis contente de toujours sentir sa main autour de ma taille. Ça a un côté réconfortant, apaisant même, mais je préfère dire ce que j’ai à dire en le regardant dans les yeux. « -Je n’ai pas dit ça parce que j’avais peur que tu sois revenue sur ta décision. Quand tu auras appris à me connaître, tu verras que je ne suis pas du genre à dire des choses que je ne pense pas. » Encore un truc qu’il savait déjà, avant que ses souvenirs ne se substituent à lui. Je dois me faire violence pour garder mes mains sagement sous la couverture, et ne pas aventurer quelques doigts dans cette tignasse brune qui est la sienne. Je prends bien soin de planter mon regard dans celui du mécano pour ajouter la suite : « -Alors sache que je le pensais quand je t’ai dit que tu pourrais partir d’ici avec moi, si tu en as envie. » Et j’espère que ce sera le cas. J’espère qu’il acceptera de quitter cet endroit de misère, où seule la violence semble être monnaie courante. Et puis…je me rends compte que je suis sérieusement en train de me demander quelle serait ma réaction s’il obtenait ma liberté, mais qu’il refusait de venir avec moi. Est-ce que je pourrais rester ici ? Pour lui ? Immédiatement, l’image d’Aaron s’impose à mon esprit, et je sais que j’ai la réponse à cette question qui vient de s’imposer à mon esprit. Il va falloir que je parvienne à le convaincre de venir avec moi, et que je puisse le conduire auprès des siens.
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MessageSujet: Re: An unbidden guest must bring his stool with him.   An unbidden guest must bring his stool with him. - Page 3 EmptyLun 20 Aoû 2018 - 22:47
Joséphine me laisse apercevoir une nouvelle petite facette de sa personnalité. Moi qui la pensait intimidée, voir craintive, quant à ma présence et mon statut « Maitre », j’ai le plaisir de découvrir une jeune femme qui n’a pas sa langue dans sa poche pour dire ce qu’elle pense. Je dirais même que la suspecte de rester accrochée a ses convictions. Je ne peux m’empêcher de sourire quand elle se retourne pour tourner son beau visage vers moi et exprimer ses convictions. Je préfère largement cela à l’idée qu’elle puisse avoir peur de moi et se soumettre au point de m’offrir des réponses plates et sans âme. Je ne supporterais pas de la voir s’étioler dans cette existence que je lui impose malgré moi. Car même si c’est temporaire, je ne sais pas combien de temps il me faudra pour devenir champion et gagner sa liberté. Elle n’est pas seulement belle avec son physique, elle l’est aussi part cette espèce de flamme qui brule en elle.


Avec, très certainement, le regard amusé, je me risque a une caresse sur son visage, dégageant les mèches rebelles qui osent la soustraire en partie à mes yeux. Avec humour je lui réponds :


« Je me doute que tes amis auraient envie de te voir arriver avec un type comme moi au bras. Mais je note que tu comptes me rendre fou de toi au point que je quitte ma famille pour toi. »

Je ponctue cette remarque par un clin d’œil avant de la caler le plus confortablement possible contre moi.

« A moins que tu ne saches plus te passer de moi au point rester vivre ici. »

Petite provocation que je clôture en lui embrassant le front. J’éprouve un réel bien être à l’avoir dans mes bras et a savourer son odeur, sa respiration. Je ferme les yeux tout en lui disant :


« Reposes toi Joséphine, demain sera un nouveau jour au paradis… »


Même si dormir s’annonce des plus compliqué avec cette tentatrice beaucoup trop proche de moi pour que je ne ressente pas cette façon unique qu’elle a de « m’aimanter », j’ai une sensation étrange d’être juste bien. Comme si j’étais à la bonne place dans l’univers auprès de cette femme.

J’ai la satisfaction que la sentir finir par rendre les armes et s’endormir contre moi. Je pense qu’intuitivement, elle a compris que je ne lui ferais pas de mal et je la crois quand elle me dit qu’elle affirme dire seulement ce qu’elle pense. Même si son sommeil est moins mouvementé que la veille, il n’est reste pas moins qu’il n’est pas serein. J’ai l’impression d’être à l’affut du moindre petit souffle anormal, du moindre petit gémissement endormi, me demandant si son rêve est agréable ou cauchemardesque, si je suis dedans…

Quand elle me semble s’agité, avec une spontanéité qui me désarçonne, je glisse ma main sous la couverture et attrape la sienne. Mes doigts se faufilent entre les siens et nos mains s’enlacent comme si elles étaient faites pour ça. Joséphine se retourne presque contre moi, ses lèvres près des miennes, a-t-elle point que le moment me semble idéal pour me laisser aller a ce qui me hante depuis que j’ai posé les yeux sur elle. Sauf que je n’ai même pas encore effleure les siennes d’un baiser qu’en un soupir elle murmure le nom d’Isha et me rappelle, une nouvelle fois, que je ne suis que le mec qui ressemble a son ancien petit ami.


--------------

La semaine semble passé a une vitesse surnaturelle, entre mes nuits, a la fois chaleureuses et refroidissantes, entre mes entrainements dirigés par une minette qui pourrait s’envoler si je lui toussais dessus mais qui se comporte comme une chef d’armée, entre les petites querelles du quotidien qui m’obligent à jouer les durs et surtout avec Joséphine qui est bel et bien entrée dans ma vie. Je ne dis pas que son quotidien doit être simple. Vue comme un objet de convoitise par les mecs, elle n’a pas l’air d’apprécier que je sois obligé de dérouiller à l’extrême ceux qui lui manquent de respect. Une fois de plus, c’est une certitude née dans les méandres du néant qui me sert de souvenir qui me dicte de faire cela et me donne la certitude que c’est comme cela que je dois traiter le problème pour qu’ils foutent la paix. J’ai l’impression que les rapports de forces violents en milieu clos sont un exercice que je maitrise à la perfection.  


Ensuite, comme elle ne veut pas aller avec mon père, elle partage vraiment mon quotidien, que cela soit pour m’aider a mettre ou enlever mon armure, impossible a attacher seul, ou pour regarder mes entrainement, où je m’en prends pas mal dans la tronche en ce moment, puis mes combats alimentaires, ou ceux de couloir, pour me calmer quand je vais trop loin et panser mes petits bobos après les mêlées. Ca fait toujours plus mal après que sur le coup. On ne peut pas dire que la vie doit lui paraitre trépidante. Elle a beau ne pas se plaindre, j’imagine qu’entre les robes que je lui déniche, son manque d’indépendance, voir d’intimité et de liberté, doit être pensant.

Pourtant, moi je suis content qu’elle soit là. Elle ne le sait pas mais je trouve ma vie plus belle avec une Joséphine comme elle dedans. Même si nos parties de cartes ne sont pas extraordinaires et que nos conversations semblent toujours muselées par des centaines de tabous, c’est toujours plus que je n’ai jamais eu. J’aime ça. Et j’aime encore plus nos nuits, pourtant si éprouvantes. En fait, je crois que je suis suis simplement heureux qu’elle partage ma vie.


Par contre, la tension sexuelle qu’il y a entre nous ne semble pas s’estomper et le fait que nous soyons toujours « l’un sur l’autre » ou avec du monde n’arrange rien a « mes soucis ». Parfois il me plait d’imaginer qu’elle a les mêmes émois que moi, je crois capter un regard, une allusion, un sourire et puis, je me souviens que si c’est vrai, c’est juste parce que je ressemble a Isha. Une fois dans la douche j’ai failli merder. J’étais face a la porte pendant qu’elle se lavait quand on a entendu nos voisins de cabine qui étaient, disons-le, plaisamment occupés et pas discrets dans leurs ébats. Pas vraiment gêné mais plutôt amusé, je me suis retourné pour sourire, voir rire, avec Joséphine de la situation. Mais il a suffi que mes yeux se posent sur son corps nu une seconde pour que mon amusement cède la place a autre chose.

Elle ne saura jamais la violence que j’ai dû me faire pour ne pas aller la rejoindre et la toucher comme dans mes rêves les plus fous. Rien que détourner les yeux m’a couté. Pourtant, pour elle, j’ai réussi a le faire.

---------------
Ce soir nous allons fêter sa première semaine. J’ai réussi a piquer un pain au lait, une mignonette de rhum et avec une allumette, pour le repas en tête a tête de ce soir, je lui ai même bricolé une bougie de fortune. Je tente la perche avec humour que le seul cadeau que j’ai a lui offrir c’est mon corps avant d’enchainer que je lui propose un jeu ce soir. Une forme de blackjack que m’a montré Tobby. Pour etre sur que je ne triche pas c’est elle qui tirera les cartes et je garderais mes mains loin du paquet. Pour les gages, ça sera actions ou vérité avec comme seule limite des actions, que ca reste dans cette pièce. Je me rends compte que je lui propose cela sans trop savoir si elle aime, ou non ce genre de jeu, et c’est un peu anxieux que j’attends son avis.
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MessageSujet: Re: An unbidden guest must bring his stool with him.   An unbidden guest must bring his stool with him. - Page 3 EmptySam 25 Aoû 2018 - 21:12
Rester ici ? Plus les jours passent, et moins j’ai l’impression que cette option-là est faite pour moi. Je déteste cet endroit, et tout ce qu’il représente. Je ne supporte pas cette violence omniprésente, ces regards malsains, ces paroles pleines de haine qui s’échangent en permanence au détour d’un couloir, et toutes ces bagarres qui éclatent, pour un oui ou pour un non, au bon vouloir des individus qui croisent notre chemin. Je hais le fait qu’Isha ai besoin de jouer des poings, tous les jours, pour faire passer l’envie à certains de me considérer comme un objet, comme une poupée gonflable bien docile prête à assouvir leurs besoins sexuels et envies lubriques. D’ailleurs, je ne compte pas le nombre de fois où j’ai dû soigner les blessures minimes du brun, en remerciant je ne sais quel dieu, auquel je ne crois même pas, que ce ne soit jamais trop grave, et que je puisse m’en occuper toute seule à chaque fois.

Pourtant, malgré cette certitude que je ne veux pas rester ici, et que je dois rentrer au laboratoire pour retrouver Aaron, je dois bien admettre que je commence à prendre mes marques dans cet endroit, et dans cette vie qui ne me ressemblent pas, et ne me conviennent pas. Je sais très bien que si je tolère cette arène aussi bien, c’est parce que je partage chaque jour la vie d’Isha, alors même que quelques mois plus tôt, Maddie m’avait certifié que c’était quelque chose auquel je devais renoncer pour toujours. C’est étrange de passer autant de temps avec lui, après ces longues semaines d’absence, loin l’un de l’autre, encore plus étrange considérant le fait que nous ne sommes jamais très loin l’un de l’autre, lors des repas, la nuit, à divers moments de la journée. Nous sommes rarement éloignés, ce qui amène son lot de complications quotidiennes, auxquelles on essaye de résister, vaillamment, même si c’est bien plus compliqué que ce que je pensais. Il est là, physiquement identique à ce type avec qui j’ai partagé des heures à la boutique de robes de mariées ou à Fort Hope, parfois, il a même quelques réactions ou traits d’attitude qu’Isha avait également à mon égard, mais au fond, il reste Robin, un quasi inconnu. Et ça ne fait que compliquer davantage la situation. Je ne compte plus tous ces instants de gêne, de malaise, de tension aussi qui nous assaillent quasiment quotidiennement, et contre lesquels ont doit lutter, avec difficultés. C’est dur de résister à ses pulsions quand l’homme que l’on a face à soit est celui contre lequel on a passé des tas de nuits blottie, celui qui s’appelait lui-même ma bouillotte humaine, mais qu’il n’en a malheureusement aucun souvenir. Et que je ne peux, bien sûr, lui parler de rien.

Aujourd’hui, cela fait tout juste une semaine que je suis arrivée ici, sans doute la plus longue semaine de toute ma vie. Pourtant, je n’en montre rien. Hors de la chambre, je garde une expression fermée, soumise, comme si j’avais déjà accepté la situation, alors qu’il n’en est rien. Heureusement, il me reste tous ces instants en tête à tête, où je peux simplement être moi-même, et réussir à sourire un peu plus. Ce soir, c’est soirée festive, où ce qui y ressemble le plus, avec partie de cartes à la clé. Je suis installée dans le lit, dans l’une des nouvelles robes qu’Isha m’a trouvé, à l’effigie des deux autres, trop longue, bouffante à souhait, et pas franchement pratique. Pourtant, c’est mieux que rien, j’en ai bien conscience, tout comme je me rends compte que je n’ai pas le droit de râler. Après tout, je suis en vie, relativement en sécurité, j’ai de quoi manger, je ne suis pas nue, et cerise sur le gâteau, Isha est vivant. Que demander de plus ? Ce soir, le brun propose un nouveau jeu, une sorte d’actions ou vérités avec des cartes, que lui a appris ce mec dont il me parle de temps en temps. Il a l’air angoissé que le jeu, ou son idée, ne puisse pas me plaire, alors je plaque un sourire sur mon visage, et tente de lui répondre d’un air aussi enthousiaste que je le peux. « -Vas-y, distribue. » Et puis après tout, pourquoi pas ? Ça nous permettra de passer la soirée agréablement, et je suis sûre qu’on pourrait même finir par s’amuser. Enfin…si les actions restent sages, parce que cette drôle d’électricité entre nous existe toujours, et j’ai l’impression que la moindre étincelle, que le moindre regard un peu trop insistant pourrait mettre le feu aux poudres. Et je ne garantie pas que je saurais répondre de moi à ce moment-là.
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MessageSujet: Re: An unbidden guest must bring his stool with him.   An unbidden guest must bring his stool with him. - Page 3 EmptyLun 27 Aoû 2018 - 21:36
Dès qu’elle me dit avec détermination de distribuer les cartes, je lui offre un grand sourire. Je ne suis pas seulement soulagé que mon idée lui plaise, je suis aussi charmé de découvrir son côté joueuse et pétillante. Ça me plait beaucoup, en fait, je n’arrive pas trop a savoir ce qui ne me plait pas chez cette fille. A si, le fait qu’elle soit hors d’atteinte, amoureuse d’un autre, et qu’elle n’hésitera pas a se barrer sans regarder en arrière quand je lui aurais gagné sa liberté. Je sais que ca ne fait qu’une semaine, mais je me suis bien habitué a sa présence, pas seulement pour dormir, pour tout. L’idée même de rentrer après les combats et qu’elle ne soit pas là, avec son joli sourire, sa personnalité lumineuse… ça me rends plus que triste. J’ai presque l’impression que cette épreuve va m’anéantir. En fait, cela fait une semaine que je sais pourquoi je me bats et pourquoi je me lève pour m’entrainer. Avant, c’était juste pour manger, maintenant c’est pour tellement plus que ca.

« Tu n’as pas envie de gagner ? Je te dis juste ça, parce que si je distribue les cartes…. T’es pas prête d’avoir le dessus… pour je te propose de demander nos gages et vérités dès qu’on en a 3 victoires, donc 3 gages ou vérités à demander à l’autre ? Prêtes ? »

Je laisse donc a Joséphine le soin de toucher les cartes, sans pouvoir m’empêcher d’en intervertir certaines discrètement quand elle regarde ailleurs. On est deux gamins. Moi qui ne me souviens pas de mon enfance, je pense que Joséphine m’en donne un bel échantillon. On est plutôt créatifs dans les idioties. Bon, pour le moment on est plutôt timide dans les vérités. Enfin surtout moi qui ne suis même pas sûr de ma couleur préférée ou de mon animal totem. Dans le doute j’ai dit bleu et Chester, le Husky de Tobby. J’essaye de répondre à ses questions avec sincérités entre deux gages régressifs. Ouai je sais imiter une Vestale à la faire mourir de rire, je sais marcher sur les mains par contre, pour la roue… je crois qu’il va falloir qu’elle e donne des leçons, quoi-qu’avec sa robe, ca avait l’air galère aussi. Par contre elle m’étonne de sa façon d’imiter Malou, c’est tellement ça. Par contre je ne suis pas sûr de cautionner celle de ma petite personne en train de ronchonner dans l’arène. Pourtant ça me fait rire. Et je crois que c’est la première fois que je passe un aussi bon moment et que je rigole autant. Ca fait du bien.

Et puis, alors que les heures s’égrènent sans que je m’inquiète trop, demain je n’ai qu’un entrainement en fin de journée. Par contre, l’ambiance commence a devenir moins légère, surtout que je gagne cette manche et qu’elle me laisse trois vérités. L’hilarité bon enfant qui régnait depuis le début de notre petite fête improvisée semble s’évaporer devant la gravité de ce que je veux lui demander.

« Alors, tout d’abord, est ce que je ressemble vraiment tant que ça a Isha, ensuite, quand tu me regardes tu vois quoi ? lui ? et… est ce que tu es ou a été amoureuse de lui ? »


Je la regarde avec intensité étonné d’avoir trouvé le courage d’évoquer celui que je déteste de toute mon âme. Celui qui devrait être là a la protéger a ma place, qui aurait du l’empêcher de se faire attrapée et jetée dans la fosse aux fauves. Depuis le premier jour, je me sens en compétition avec ce fantôme menaçant. Bon ok, je me sens mis au tapis par cet adversaire invisible mais parfait.
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MessageSujet: Re: An unbidden guest must bring his stool with him.   An unbidden guest must bring his stool with him. - Page 3 EmptyVen 7 Sep 2018 - 14:33
Son immense sourire élargit un peu plus le mien, alors que je songe avec un pincement au cœur que ça fait une éternité que je n’avais pas eu droit à un comme ça. Isha me lance l’une de ses taquineries, alors que je le fixe en haussant un sourcil, d’un air de dire « essaye pour voir mon petit gars », mais j’ai l’impression de ne pas avoir besoin de mots pour qu’il comprenne exactement où je veux en venir. « -Tu parles un peu trop pour quelqu’un qui a l’intention de gagner. C’est une technique d’embrouilles ? » Je repense à sa dextérité une semaine plus tôt, lors de notre première partie de cartes, et je me dis qu’il ne serait pas impossible qu’il soit effectivement en train de bluffer, lui qui a fait démonstration de ses talents de tricheur.

Quoiqu’il en soit, Isha finit par distribuer les cartes, alors qu’on commence cette partie, qui s’étire finalement sur plusieurs heures, sans que l’un de nous deux ne montre de signe de fatigue, ou d’ennui. Il faut dire qu’avec cette histoire de gages, on ne voit pas vraiment le temps passer entre deux éclats de rire. Pendant quelques instants, je parviens même à oublier qu’on n’est plus à Fort Hope, mais simplement dans ce qui me sert de cage dorée, où je reste une prisonnière, pire encore, une esclave. Ce qu’Isha parvient à me faire oublier par ses sourires, et avec nos conneries. J’ai toujours un peu peur quand il choisit vérité de poser une question qui ne ferait que lui rappeler qu’il n’est pas en mesure d’y répondre, car il n’a en guise de souvenirs que des mensonges, ou ce qui lui est arrivé depuis l’accident. Alors c’est toujours pleine d’appréhension que je lance mes vérités, en espérant ne pas mettre les pieds dans le plat, et que ça ne lui fera pas de peine. C’est sans doute pour ça que je me cantonne à des questions stupides, sans intérêt, comme sa couleur préférée, ou des trucs aussi insignifiants.

Heureusement, l’ambiance reste légère avec toutes ces conneries qu’on se fait faire l’un à l’autre, ces imitations débiles, qui nous permettent au moins de rire, et putain, ce que ça fait du bien. J’apprécie vraiment ces instants dans la chambre, où on est plus obligés de jouer des rôles de maître et d’esclave, et où on peut juste être Joey et Isha. Enfin…et Robin. On se lance dans une nouvelle manche, qu’il remporte d’ailleurs haut la main, alors que je fronce le nez et lui dit qu’il peut me poser trois questions, alors que je m’adosse au mur. Je me demande ce que ça va être cette fois : l’histoire de l’un de mes tatouages, pourquoi être devenue pompier, une question sur ma famille, ou je ne sais quoi d’autre. Pourtant, quand il annonce la couleur, je dois bien avouer que je me crispe au possible, alors que je remonte lentement mon regard vers lui. Des questions sur Isha, sérieusement ? Je déglutis péniblement, alors que je me sens davantage aller contre le mur, en ayant soudainement l’impression que sur mes épaules pèse un poids qui m’écrase brutalement.

Merde…alors celles-là, je ne les ai pas vues venir. Adieu les sourires joyeux, les taquineries et autres boutades que l’on se lançait gaiement jusque-là. Je ne sais même pas comment je vais pouvoir formuler mes réponses sans risquer de lui faire de la peine. Si seulement je pouvais tout simplement lui expliquer la situation, lui dire la vérité, lui avouer que Isha et lui sont une seule et même personne. Je serre le poing, et remonte l’une de mes jambes contre moi. J’ai bien conscience que le silence qui s’étire entre nous commence à durer un peu trop longtemps, et qu’il serait peut-être temps que je tente une réponse. Heureusement, la première question était loin d’être la plus difficile. « -Oui. Tu es son portrait craché…vous vous ressemblez vraiment comme deux gouttes d’eau. » Sans doute parce que vous êtes la même personne…mais ça, je n’ai pas le droit de le confier. Dommage que je n’ai pas récupéré le carnet qui se trouvait dans son garage, où il y avait tant de dessins de lui, j’aurai pu lui en montrer un. Est-ce que ça le blesse de savoir ça ? Je voudrais relever les yeux vers lui pour affronter son regard, mais je ne m’en sens pas le courage, alors je resserre davantage ma jambe contre moi. Sérieux, il n’y a pas possibilité d’utiliser un joker, ou quoi que ce soit ?

Je me mords la lèvre inférieure, avant de réfléchir à sa deuxième question. Ce que je vois, quand je pose mes yeux sur lui ? Difficile à dire. Difficile à expliquer aussi. Est-ce que c’est vraiment Isha que je vois, comme il a l’air de le penser ? Mes doigts tapotent fébrilement mon genou, alors que je ressens la brusque envie de mettre un terme à cette conversation, à cette partie de cartes, à cette soirée même. Comment est-on passés de notre innocente soirée, à ça ?! « -Quand je te regarde, je vois un mec qui n’a pas hésité à se mettre en danger pour me sauver la vie, et qui fait ce qu’il peut pour que la situation soit plus supportable, pour moi. Je ne dis peut-être rien, mais j’observe beaucoup, et je vois ce que tu fais. » Je crois que j’ai un peu répondu à côté. Est-ce que c’est grave ? Je crois qu’il s’attendait à autre chose, même si je n’en ai pas tout à fait la certitude. Alors je finis par rajouter, au bout de quelques instants : « -Tu as des réactions ou des façons de faire qu’il avait parfois aussi…ta façon de me regarder par moment, ton côté protecteur aussi, certains des gestes que tu as envers moi…alors oui, c’est vrai que des fois je pourrais presque avoir l’impression de l’avoir en face de moi. » Sans doute parce que c’est le cas, tout simplement. C’est étrange de constater que certains de ses traits ou attitudes envers moi lui sont revenus, identiques, et de façon spontanée.

Et puis, vient la question la plus difficile. La plus épineuse aussi. La question que j’ai toujours prit grand soin d’enfouir au fin fond de mon esprit, pour éviter d’y penser. Isha avait été déclaré mort, quel était l’intérêt de me torturer avec ça ? Je n’avais pourtant pas prévu que la question viendrait de lui, la version amnésique de lui, certes, mais ça ne change pas grand-chose à la situation. Il me faut une éternité pour mettre de l’ordre dans mes idées, une éternité de silence que le brun respecte pourtant, sans prononcer le moindre mot, comme s’il semblait avoir conscience que ce n’est pas la question la plus évidente à laquelle répondre. « -Je… » Nouveau silence, nouvelles incertitudes. Je n’ai pas envie de lui dire que je n’y connais rien à l’amour, que je n’ai connu que celui de Naya et d’Aaron, mais que je ne suis jamais tombée amoureuse de qui que ce soit. Je n’ai pas envie de devoir lui expliquer que j’ai eu le pire exemple du monde en matière de relations amoureuses, et que je n’ai jamais réussi à considérer un homme autrement que comme un passe-temps temporaire, un divertissement sur lequel était tamponné une date de péremption. « -On était pas vraiment ensemble, tu sais. On avait une relation assez…particulière. » Plan cul, mais tellement plus en même temps. Je ne sais même pas s’il existe un mot pour ce cas de figure là. Peut-être qu’on était les premiers à avoir à ce point foiré ce qui devait être de simples parties de jambes en l’air et d’orgasmes à n’en plus finir.

« -Je ne sais pas si j’étais amoureuse de lui, ou…si j’aurai pu le devenir, si…si…enfin, t’as compris. Mais je tenais vraiment à lui, énormément. A un point qu’il ne saura jamais, parce que je n’ai jamais pensé à le lui dire tant qu’il était encore là. Et c’est vraiment quelqu’un chose que je regrette profondément. » J’ai rivé mes yeux dans les siens, comme si j’étais inconsciemment en train de m’adresser à ce mec au fond de lui qui m’a sauvé la vie, et qui s’est occupé de moi à Fort Hope. Ce type pour qui j’ai développé des sentiments, sans pouvoir mettre de nom dessus. Je voudrais essayer de sourire, comme pour ne pas lui montrer que toutes ces questions m’ont atteint bien plus que ce que j’aurai voulu.

Finalement, je finis par relever les deux jambes contre moi, et par les enserrer de mes bras. J’ai juste envie qu’on éteigne la lumière, et que je me planque sous la couverture, lovée dans ses bras. Et dire qu’on passait une si bonne soirée. Désormais, toute envie d’amusement ou de rigolade m’a quitté, alors que je ressasse mes regrets. « -Pourquoi tu m’as demandé tout ça ? » Je me rends compte que ma voix est peut-être un peu accusatrice, alors que c’est la dernière chose que j’ai voulu faire. Mais je ne peux pas m’empêcher de me demander d’où viennent ces interrogations, alors que l’on passait un réel moment de détente, et de rigolade.
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MessageSujet: Re: An unbidden guest must bring his stool with him.   An unbidden guest must bring his stool with him. - Page 3 EmptyVen 7 Sep 2018 - 15:37
Je me doutais que je n’aimerais pas ses réponses, mais pourtant, j’ai quand même posé les questions. J’avais besoin de savoir je pense. Mais son regard avait suffi à m’alerter sur ce qu’elle allait me dire. Avant même qu’elle articule le moindre mot, je savais déjà que toutes ses attentions, ses sourires, sa tendresse… rien n’est vraiment pour moi. C’est pour lui. Je vois tous ses petits signes nerveux, sa façon de chercher ses mots, d’hésiter, ses silences… et puis le verdict tombe, oui je fais plus qu’un peu lui ressembler. Je pense que je ne retiens pas un rictus amer et désabusé. Même quand elle essaye de me témoigner à sa façon sa reconnaissance. Je la regarde avec intensité quand elle rappelle qu’elle voit mes efforts. Si elle savait. Je ne l’ai pas sauvé « consciemment » j’ai juste plus été en mesure de réfléchir quand j’ai posé les yeux sur elle comme je ne sais juste rien faire de plus que de vouloir la protéger. Mais j’aurais aimé qu’elle me voit moi, d’être « unique » à ses yeux, de pouvoir me dire que je lui ferais oublier l’autre trou de balle… c’est sur qu’en lui ressemblant physiquement, je suis grillé.

Je garde le silence quand elle s’emmêle les pieds pour essayer de me dire quoi ? Je ne suis pas sur de bien comprendre ce qui se cache dans ses silences. Il n’a pas voulu d’elle ? Elle l’aime ? Putain… par contre j’imprime bien la fin. Son mec est mort. Merde merde merde !!! Mais pourquoi j’ai posé la question !!!!!? Hein ? Pourquoi ? Pour mon ego de petit con ? De toute façon, a part me faire quicher, je ne vois pas ce qui pouvait sortir de cette conversation. D’ailleurs, elle semble se poser la même question que moi. Sauf qu’elle a l’air fâchée…

Sans répondre je vais la rejoindre et la prendre, le plus amicalement possible, dans mes bras pour la serrer contre moi.

« Excuses moi, je n’aurais pas dû te demander ça, je ne voulais pas te faire souffrir… »

Je reste dans cette position, penaud d’avoir fait le con, avant de me rappeler un truc débile, une chanson a la con disant un truc genre demander pardon c’est bien, mais réparer c’est mieux. Ok, je viens de lui faire de la peine et de pourrir la fin de soirée. C’est a moi de sauver ce qu’il peut encore l’être… Avec un peu d’humour je lui lance :

« Peut être que je tâtais le terrain pour savoir si je pouvais tenter ma chance sans me prendre un gros râteau dans la tronche trop vite… va savoir… »


Je lui laisse un baiser sur le front avant de me décaler pour reprendre les cartes mais ma tentative pour relancer le jeu semble tourner cours rien qu’a voir son air pas motivé.

« Désolé si j’ai tout gâché… »
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MessageSujet: Re: An unbidden guest must bring his stool with him.   An unbidden guest must bring his stool with him. - Page 3 EmptyVen 7 Sep 2018 - 17:20
Je n’ai pas besoin de garder mon regard sur Isha plus longtemps pour comprendre que mes réponses, bancales et loin d’être claires, ne lui ont pas plu. Est-ce que ça lui fait de la peine de savoir tout ça ? Ce serait tellement plus simple, si je pouvais tout simplement lui dire la vérité, lui dire que ce mec de qui je parle depuis une semaine n’est autre que lui-même, et qu’il n’a aucune idée d’à quel point c’est blessant, frustrant, et fatiguant même de devoir feindre qu’il est un illustre inconnu, de devoir faire semblant, nuit et jour, alors que chaque fibre de mon corps me dicte un comportement différent de celui que nous avons, l’un envers l’autre. C’est un sentiment que je n’avais jamais expérimenté, ressentir le manque de quelqu’un, alors même qu’il est dans la même pièce que moi. Et je ne saurai dire à quel point c’est douloureux, et le vide que ça génère en moi, ce gouffre qui grandit chaque jour un peu plus.  

Je ne bouge pas quand je le sens gigoter, même si je me fige malgré moi, alors qu’il se rapproche, et passe l’un de ses bras autour de mes épaules, de façon maladroite. J’aimerai lui dire que ce geste qu’il croit réconfortant, ou apaisant, ne fait que me broyer davantage le cœur, mais je ne me sens pas de faire une telle remarque alors que son geste part d’un bon sentiment, et j’esquisse un sourire pâle, tout en posant ma tête sur son épaule. On reste un petit moment comme ça, en silence, et je crois que la douleur arrive à refluer un peu, et à retourner dans cette cage que j’essaye de garder solidement verrouillée, mais visiblement pas encore suffisamment bien. Et alors que je n’aurais jamais pu y penser, il lance une nouvelle phrase, peut-être censée être comique, peut-être anodine, qui me fait serrer les dents, et me crisper encore davantage. Est-ce qu’il est sérieux ? Isha aussi faisait ce genre de choses, tenter d’être comique aux pires moments, quand la situation devenait trop sérieuse, ou gênante.

Le brun dépose un baiser sur mon front, alors que je ne peux pas m’empêcher de frissonner, et de fermer les yeux, comme pour apprécier davantage ce court contact. Je le vois reprendre le paquet de cartes, glisser un regard vers moi, puis le reposer un peu plus loin, comme s’il comprenait de lui-même que je ne suis plus du tout d’humeur à jouer. Il s’excuse, prétextant avoir tout gâché, et je tente un nouveau sourire, en lui disant que ce n’est pas grave, et qu’il n’a rien à se reprocher. J’étais plus endurcie avant, non ? Je l’observe de biais un instant, avant de me mordre la lèvre inférieure. « -T’as vraiment envie qu’il y ai quelque chose entre nous ? » Question stupide, il suffit d’étudier ces sept derniers jours pour comprendre que même si on ne le voulait pas vraiment, l’alchimie est telle entre nous qu’on est constamment attirés l’un vers l’autre. J’ai beau essayé de l’ignorer, je la sens moi aussi, à chaque seconde, cette attirance qui me pousse à aller vers lui, et qui souffle des idées et envies pas très sages au creux de mon oreille. Je me sens tout à coup gênée par ma propre question, ce n’est pas le genre de mots qui quittent habituellement mes lèvres, et j’essaye de me rattraper sans même m’en rendre compte. « -Enfin, je veux dire…je suis juste une esclave. Y’a des tas de nanas ici, des Vestales, qui sont mille fois plus attirantes que moi… » Ca ressemble à un dénigrement de moi-même, ce qui est loin d’être le cas. Je n’ai aucun problème avec mon apparence, ou quoi que ce soit, et j’ai même sans doute un peu trop de confiance en moi pour une seule personne. Mais il y a tellement de filles ici qu’il pourrait simplement draguer, ou mettre dans son lit, sans se prendre la tête avec moi. Et alors même que cette image s’imprime dans mon esprit, je me rends compte que c’est quelque chose que j’aurai du mal à accepter, le fait de le voir fréquenter d’autres femmes. Et ça aussi, c’est assez nouveau. Et effrayant.
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MessageSujet: Re: An unbidden guest must bring his stool with him.   An unbidden guest must bring his stool with him. - Page 3 EmptyVen 7 Sep 2018 - 18:26

Dernière édition par Isha Cornwell le Ven 7 Sep 2018 - 22:18, édité 1 fois
Rien que de la voir se mordiller les lèvres, je me sens presque a l’étroit dans mon pantalon. Comment elle arrive me mettre dans cet état avec si peu. Par contre je pense que mon cerveau bug quand je l’entends me poser sa question.

Heu ? Voila le résumé de la réponse que mon cerveau m’adresse à son interrogation pour savoir si veux vraiment que quelque chose se passe entre nous. Je pense que mon visage doit exprimer ce « gnia » d’incompréhension pure. Comment peut-elle envisager le contraire ? Je veux dire… quel homme normalement constitué ne peut pas rêver qu’il se passe un truc avec elle ? Elle n’a pas remarqué le nombre de types que je dois remettre en place parce qu’ils ne savent pas se tenir devant elle ?

Oula Oula Oula !!!!! Mais mais elle me fait quoi là ? Comment ça elle est juste une esclave… ? pour le coup je cherche la connerie que j’ai pu faire sans le vouloir qui lui aurait fait se sentir bah… heu... esclave. Je pensais avoir réussi a la mettre a l’aise et a lui faire comprendre que je la voyais pas comme un objet mais bien comme une femme a part entière. D’ailleurs un peu trop entière pour mon 5e membre qui est au bord de l’implosion et du suicide depuis le début de la semaine.  J’ai du mal a comprendre ou elle veut en venir.

Et puis arrive la question sur les Vestales et là, je reste a considérer avant d’exploser de rire à me faire mal au cote. Non mais elle est sérieuse ? Oula… ouai a voir sa tête elle est vraiment sérieuse. Tendrement je lui attrape le bras pour l’attirer contre moi et la basculer sur mes genoux. Je me doute que ca risque de l’agacer mais tant pis.

Avec un grand sourire et une forme d’émotion qui m’échappe, je mets un terme a ma minute d’hilarité pour lui caresser son visage. Comment peut elle douter de sa beauté…  

« Qu’il y ai plein d’autres filles ici, je suis d’accord, mais sincèrement, je n’en vois aucune autre qui me donnerait envie de sauter dans l’arène sans arme et de me farcir des moisis, torse nu. »

Je lui remets derrière l’oreille cette mèche rebelle qui n’arrête pas de venir me narguer en venant lui cacher un morceau de son visage.

« Tu sais que tu triches de poser des questions sans avoir gagné aux cartes ? »

Je lui adresse un petit clin d’œil avant de me pencher un peu plus vers ses lèvres.

« Déjà, tu n’es pas une esclave à mes yeux d’accord !?  Et puis je ne pense pas qu’un seul homme puisse ne pas rêver qu’il y ait quelque chose entre toi et lui… »


Je me rapproche encore plus et c’est contre sa bouche, juste avant de l’embrasser que j’ajoute.

« Moi le premier. »
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MessageSujet: Re: An unbidden guest must bring his stool with him.   An unbidden guest must bring his stool with him. - Page 3 EmptyVen 7 Sep 2018 - 21:34
Je viens tout juste de fermer la bouche, et si je le pouvais, si j’en avais la faculté, je crois que je me mettrais des coups de pied au cul d’avoir posé une question aussi idiote. Sérieusement, je pouvais pas simplement me la fermer, lui souhaiter bonne nuit, ou je ne sais quoi d’autre ? Je serre les dents, prête à lui dire qu’il devrait considérer que je n’ai rien dit, quand je l’entends partir dans un grand éclat de rire. Putain, il se fout de moi en plus de ça ? Je le fixe d’un regard sans doute plus noir que ce que j’aurai voulu, alors que mes sourcils sont froncés. Je dois vraiment me retenir pour ne pas le bousculer sans douceur, et lui faire ravaler ce sourire sur sa tronche, qui fait pourtant plaisir à voir.

Isha semble finir par remarquer mon expression presque hostile, alors qu’il continue de se marrer, et qu’il m’attrape le bras, pour m’attirer à lui. J’ai beau protester, sa poigne est ferme, bien qu’il ne me fasse pas mal, et je me retrouve sur ses genoux, comme une gamine, sans rien pouvoir faire pour l’en empêcher. Putain, en plus de ça, il me prend pour une gosse, et je dois dire que ça me fait bien chier. Heureusement, son fou rire commence à se tarir, et il semble même finalement retrouver son sérieux, alors que mon regard blasé, lui, n’a pas changé. Pourtant, sentir ses doigts parcourir ma joue parvient, légèrement, à calmer cette espèce de colère qu’il a réussi à provoquer par son éclat de rire. Et je ne peux pas m’empêcher de détourner légèrement le regard suite à ses premières paroles. Je n’ai pas vraiment de souvenirs très précis de cette soirée-là, j’étais complètement stone, et je n’arrive pas très bien à faire le tri entre ce que je crois être des souvenirs, et de simples inventions de mon imagination. Est-ce que je suis flattée par ce qu’il est en train de me dire ? Non, je me dis plutôt que j’ai envie de lui botter le derrière d’avoir pris de tels risques, alors que ça aurait pu se finir de façon catastrophique. Il a l’air de prendre cela à la rigolade, mais il est sans doute très chanceux, et moi avec pour le coup, d’avoir eu le dessus sur les rôdeurs, alors qu’il était désarmé.

Je sens mes bras se hérisser une nouvelle fois de frissons quand il glisse l’une de mes mèches de cheveux derrière l’oreille, un geste tellement semblable à Isha que pendant quelques instants, ça semble faire court-circuiter mon cerveau. Merde…de quoi on parlait, déjà ? Le voir se pencher dangereusement vers moi ne m’aide pas à reprendre le cours de la conversation, dont je ne capte que quelques mots épars, alors que mes yeux fixent ses lèvres, qui se rapprochent un peu trop. Beaucoup beaucoup trop, même. Et sans même que je n’ai le réflexe, ou l’envie plutôt, de me reculer, ses lèvres sont sur les miennes. Le baiser dure quelques brèves secondes, et je me recule précipitamment quand mes neurones semblent enfin se reconnecter, glissant mon regard plein d’incompréhension dans le sien. Merde, mais qu’est-ce qui me prend, pourquoi je ne l’ai pas empêché de faire ça ?

La réponse est simple : parce que j’en mourrais d’envie. Et sans réfléchir plus, je franchis une nouvelle fois la distance qui sépare nos lèvres, pour un nouveau baiser, qui dure bien plus longtemps. Je glisse mes mains dans ses cheveux, ce qui réveille en moi tout un tas de sensations, de désirs, que je pensais avoir réussi à maîtriser depuis mon arrivée une semaine plus tôt. Douces illusions. Je perds une nouvelle fois le fil de mes pensées, alors que mon souffle s’emballe. L’espace de quelques instants, j’oublie mes réticences, la situation, son amnésie, et je me débrouille pour m’installer à califourchon sur Isha, sans rompre notre baiser, ce qui n’est pas une mince affaire. Le temps semble suspendre son cours, comme au bon vieux temps, alors que l’une de mes mains quitte ses cheveux pour descendre le long de son torse, et se faufiler sous son t-shirt, alors que je caresse la peau chaude de son ventre du bout des doigts. Mon cœur a entamé une course folle dans ma poitrine, je n’arrive plus à penser de façon cohérente, et mon instinct a totalement pris le dessus. J’ai l’impression de ne plus rien contrôler, et je crois que j’apprécie vraiment ça.

J’ignore depuis combien de temps les choses nous ont échappées quand je sursaute brusquement en entendant un bruit de clés dans la serrure de la porte de la chambre, qui me ramène brutalement à la réalité. Je reste l’espace de quelques instants à considérer Isha d’un air interdit, avant de me reculer précipitamment, manquant de me casser la gueule avec cette robe à la con. Putain, mais qu’est-ce qui ne tourne pas rond chez moi ? Instinctivement, je me recule jusqu’au mur opposé au lit, à quelques pas de là, alors que je me laisse glisser contre le mur. « -Je suis désolée… » Je me passe une main sur le front, comme si ça pouvait chasser cette culpabilité écrasante qui m’assaille tout à coup, au point de me donner le vertige. « -Excuse-moi, j’aurai pas dû faire ça… » Hé mais ! C’est de sa faute à lui, c’est lui qui a lancé les hostilités, et qui a commencé à flirter, comme toujours ! Pourtant, je me sens coupable à cet instant, comme si je venais de commettre une énorme connerie, que je ne sais pas réparer. Et pour ne rien arranger, la porte vient de se fermer, et on est condamnés à passer les prochaines heures ensemble, alors qu’un peu de distance nous aurait sans doute fait le plus grand bien à cet instant précis.
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MessageSujet: Re: An unbidden guest must bring his stool with him.   An unbidden guest must bring his stool with him. - Page 3 EmptyVen 7 Sep 2018 - 22:22
Oui, c’est possible que je me sois attendu a me prendre une mandale ou à avoir une réaction plutôt hostile de ma belle Joséphine alors que je suis en train de savourer les lèvres. D’ailleurs, quand elle se recule, en proie a je ne sais qu’elle interrogation, je me dis que j’aurais peut-être pas dû. Mais je ne suis pas en état de m’excuser, j’ai trop aimé ce bref moment. Et de toute façon, même si je l’avais été, elle ne m’en aurait pas laissé le temps. Car cette fois, c’est elle qui passe a l’attaque et m’offre un baiser, le premier que je reçois depuis mon accident. Cette fois ce n’est pas ni rêve ni un malentendu, il y a vraiment quelque chose d’intense qui se passe. Je ne peux m’empêche de perdre ma main dans ses cheveux transporté par les incroyables sensations que je découvre.

Ses mains sur mon torse, sa façon de « reprendre le dessus », notre baiser fou… je ne contrôle plus rien. La petite raideur de stress de « passer en dessous » est vite balayée par la passion du moment. Je suis incapable de penser a plus qu’à Joséphine, son odeur, sa douceur, ses ardeurs. Mes mains commencent à courir sur son dos quand, soudain, c’est la tombé de rideau. Sans que je ne comprenne le pourquoi du comment elle arrête tout et bondit loin de moi façon « petit rongeur apeuré ». Je me fige immédiatement cherchant ce qui l’effrayée pour la défendre avant de percuter qu’a part nous, il n’y a rien ici.

Je ne comprends plus rien. J’ai fait un truc de mal ? J’ai loupé quelque chose ? Complètement perdu et craignant d’avoir fait un geste de trop, ce qui serait trop lourd en signification je la regarde en guettant sa réaction. Et si… et si elle ne supportait pas d’être touchée… et si… et si elle était comme moi ? L’idée qu’elle ait pu subir ce genre de choses me panique autant que me donne envie de cramer la terre entière.

Ses mots me laissent perplexes et n’apaisent en rien mes craintes. Pourquoi elle est désolée ? Plutôt que réagir sur ses paroles, je me concentre son langage corporel. Quelque soit le souci, elle a l’air retournée. Instinctivement je m’approche d’elle et attrape sa main.

« Hey… du calme, tout va bien… Joséphine, je ne te forcerais jamais a rien et en fait je ne suis pas sur de comprendre pourquoi tu es désolé. »


Avec douceur je la prends contre moi en me demandant bien ce qui se passe dans sa petite caboche avant de la soulever et l’emporter vers le lit. Quoiqu’il se soit passé, j’ai l’impression que la journée n’a pas été simple. Pour dédramatiser la scène, avec taquinerie je lui lance :

« Et si c’est pour moi que tu t’inquiètes, je te jure que je ne comptais pas crier à l’attentat à la pudeur.»

Je lui fais un clin d’œil avant de la mettre sous la couette et de prendre ma place à ses côtés. Spontanément ma main va chercher la sienne, comme chaque nuit.

« Est-ce que tu veux en parler, histoire que je comprenne ce qui se passe ou je reste sur une blague de merde genre « si tu veux recommencer je suis a ta disposition » ? »

J’essaye de mettre de l’humour dans ma phrase pour cacher mon inquiétude.
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MessageSujet: Re: An unbidden guest must bring his stool with him.   An unbidden guest must bring his stool with him. - Page 3 EmptySam 8 Sep 2018 - 22:43
Merde, merde, merde, merde. Mais putain, mais qu’est-ce qui m’a pris ? Ce n’est pas comme si je pouvais ignorer qu’elles étaient ses intentions, alors qu’il m’a embrassé dès mon premier jour ici. Je sais que j’aurai dû freiner ses ardeurs, lui faire comprendre que ce n’était pas possible, mais j’en avais tellement envie que le voir si proche, sentir son souffle sur ma peau, m’a privé de toute faculté de réflexion, et rien ne comptais d’autre que de sentir ses lèvres sur les miennes. Et mon dieu, ce que c’était agréable. Ça l’était vraiment, jusqu’à ce que les bruits de clés me ramènent à la réalité, et que je comprenne ce que j’étais en train de faire : une connerie.

Je me sens misérable, et je ressens un truc curieux, une étrange culpabilité née de l’impression de lui avoir donné des espoirs, et d’avoir, quelque part au fond de mon cœur, le sentiment d’avoir trahi Isha. Et je déteste ça. Je ne peux pas m’empêcher d’avoir un mouvement de recul quand le brun s’approche soudainement, et que sa main part à la conquête de la mienne. Non, tout ne va pas bien. Tout est même loin d’aller bien. On est coincés, jour et nuit dans cette minuscule chambre, l’un sur l’autre, et tout ce à quoi je pense, quasiment en permanence, c’est à nos deux corps nus, pressés l’un contre l’autre, et à tout ce que j’ai envie de lui faire. Je déteste cette situation de frustration, ce désir qui brûle dans mes veines, et que je ne peux même pas assouvir.

Je n’ai même pas la force de protester quand je me retrouve dans ses bras, et je ressens un drôle de mélange de satisfaction, et en même temps de gêne, dans cette situation. Une petite voix cynique me dit que c’est mieux que rien, mais c’est tellement loin de ce dont j’ai envie que ça en est pathétique. Et c’est totalement le cas. Quoiqu’il en soit, je ne bronche pas, et je me retrouve au lit, comme une gamine qui aurait fait un cauchemar, et qu’on est obligé d’aller border pour qu’elle accepte de se recoucher. Et pour le coup, je me dis que c’est peut-être exactement à ça que ressemble mon quotidien maintenant : un cauchemar éveillé auquel je ne peux pas échapper, dans lequel l’homme pour qui j’éprouve des trucs, sans savoir bien lesquels, ne se souvient même pas de moi. Même sa petite tentative d’humour ne parvient pas à faire tressauter la commissure de mes lèvres.

On se retrouve allongés l’un à côté de l’autre, et je sais d’avance que je ne parviendrais pas à dormir dans cette robe affreuse qui pèse une tonne. Il va falloir que je lui demande de l’aide, encore, et rien que cette simple idée me donne des sueurs froides. Je sens une nouvelle fois ses doigts sur les miens, et je relève spontanément mon regard perdu vers lui, alors qu’il reprend la parole, sans pour autant que cela ne parvienne à alléger le poids immense sur mes épaules. Evidemment que je me doute qu’il est à ma disposition si j’ai envie de recommencer, c’est également mon cas, mais j’ai l’impression que c’est totalement interdit dans notre situation.

A cet instant, j’ai seulement envie de lui tourner le dos, de me rouler en boule, et de ruminer en silence. Pourtant…pourtant, j’ai l’impression que je lui dois une explication, parce qu’il a l’air aussi paumé que moi, pour le coup. Seulement, je ne sais pas comment exactement formuler ça, sans risquer de lui faire de la peine. Je prends une longue inspiration, et me mords la lèvre inférieure, fort, tout en essayant d’ordonner mes pensées. Je ne vois pas trop comment je vais réussir à être cohérente, et qu’il puisse me comprendre, si moi-même j’ai du mal à saisir ce qu’il se passe exactement.

Pourtant, j’essaye de me faire violence malgré tout pour lui expliquer ce que je ressens. « -J’avais vraiment envie de continuer, parce que tu m’attires beaucoup… » Okay…sans doute pas le meilleur moyen de commencer ces explications qui je le sais d’avance, vont être bancales. Malgré tout, je n’ai fait que dire exactement ce que j’ai sur le cœur, ce que je pense à cet instant précis. J’avais envie de continuer, de virer ses fringues à la con, et…et de bien plus que ça. « -Mais j’ai l’impression que…que j’ai pas le droit, tu vois ? » Non, sans doute pas. J’essaye de m’encourager à être un peu plus claire, bien que ce soit assez pénible comme exercice. Je pince mes lèvres l’une contre l’autre, et fouille mon cerveau à la recherche d’explications plus compréhensibles. Et puis, je finis par me dire que prendre des pincettes ça n’a jamais été mon truc, et que d’après moi, rien ne vaut l’honnêteté, tout aussi directe soit-elle. « -Je veux pas que tu ai l’impression de te sentir comme un remplaçant. Et quand je t’embrasse, j’ai l’impression que…je sais pas…que c’est pas correct, par rapport à lui. Même s’il est… » Je n’arrive pas à finir ma phrase. Je ne peux pas clamer haut et fort qu’il est mort, alors même qu’on est en train de partager un lit à cet instant précis. Je relève mon regard vers lui, alors que mon pouce se met instinctivement à glisser sur le dos de sa main, comme si j’essayais sans même m’en rendre compte de l’apaiser, par peur qu’il prenne mal mes propos, ou que ça lui fasse du mal. « -J’ai pas envie de te blesser Robin, et je sais bien que toi non plus. Mais je pense que pour l’instant, on devrait vraiment…éviter que ça se reproduise. » Mensonges, mensonges, mensonges. Je ne rêve que de ça, que ça se reproduise, maintenant, au beau milieu de la nuit, à notre réveil, à tout instant du jour. Et la simple idée de suggérer le contraire me donne mal au ventre. Pourtant, j’ai l’impression que c’est la simple chose à faire au vu de notre situation.
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MessageSujet: Re: An unbidden guest must bring his stool with him.   An unbidden guest must bring his stool with him. - Page 3 EmptyDim 9 Sep 2018 - 17:28
J’essaye de la rassurer comme je peux, sa fine main dans la mienne toute calleuse. Même si cette position a toujours été apaisante pour moi, et peut être pour elle vu comment elle s’endort bien dans mes bras, elle semble toujours en proie a cette émotion qui l’a fait paniquer tantôt. J’ai du mal a la suivre. Si elle avait envie de continuer pourquoi arrêter ? Parce que personnellement, j’étais plutôt chaud pour continuer…

Hum elle pense qu’elle n’avait pas le droit. Mais ou elle a été choper des idées pareilles !!!? Pour le coup j’ai un grand sourire en me disant qu’il y a juste un putain de quiproquo et que des qu’on l’aura démêlée, on va peut être savoir vivre quelque chose. Je nous vois déjà comme ce que je voudrais que l’on soit, un couple. Elle et moi, ensemble mais pas que dans cette chambre. Oui je la veux pas seulement dans mon lit, je veux ce qu’on commence a vivre en encore plus intense. Je veux qu’elle soit aussi contente de me voir que je le suis quand je suis avec elle, je veux etre important pour elle et pas seulement parce que je suis « son maitre ».

Mon sourire se meurt instantanément quand elle continue dans ses explications et que mon cerveau, privé de sang jusqu’à maintenant, accepte enfin de faire son taff. Ce lui, je sais qui c’est, c’est son ex mort au prénom ridicule. Ce type mort avant de l’avoir déçue et dont j’ai le malheur de lui ressembler. Heureusement, je sens son pouce bouger contre ma paume. Je n’arrive pas a deviner ce qu’elle attend de moi et ce que je suis censé faire. J’essaye de rester positif mais mon espoir fou d’un « nous » me semble compromis.

Je l’attire un peu plus contre moi tout en me rendant compte que j’ai oublié de l’aider avec sa robe. Tout en lui parlant je laisse glisser mes mains sur les agrafes pour la libérer de épais tissus.

« Joséphine, c’est a toi de voir ce que tu veux, ou pas. Ne t’inquiète pas pour moi, j’ai peut-être pas beaucoup de bouteille, je pense que je suis encore un assez grand garçon pour prendre soins de moi. »


Je passe sensuellement ma main sur la peau nue de son dos pour finir d’enlever sa robe la laissant en sous vêtement dans l’intimité de la couette.

« Si tu veux qu’on en reste là, on en restera là… »

C’est moi ou elle frissonne ? Une fois de plus j’écoute mon instinct et je me penche un peu plus contre elle pendant qu’une de mes mains est resté sur son doux ventre. J’ai un peu de mal a formuler ce que je veux lui demander. Je lui chuchote presque :

« Et si tu veux juste que je te fasse du bien sans que j’enlève mon pantalon… »

Je reste les yeux river dans les siens attendant le « signal » pour savoir si ma main qui est en train de glisser vers ses cuisses doit remonter ou si, au contraire, elle doit descendre assouvir Joséphine comme je rêve de le faire depuis que j’ai posé les yeux sur elle.
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MessageSujet: Re: An unbidden guest must bring his stool with him.   An unbidden guest must bring his stool with him. - Page 3 EmptyDim 9 Sep 2018 - 18:50
A le voir passer d’un immense sourire à cette mine de constipé, je me doute bien que mes explications bancales ne lui conviennent pas vraiment, ou alors qu’elles l’ont blessé, ce qui était la dernière de mes intentions. Je déteste cette situation, qu’il s’agisse de devoir expliquer comment je me sens à cet instant précis, jusqu’à cette frustration incroyable que je ressens. Je crois qu’en vingt-sept années d’existence, c’est la première fois que j’ai réellement autant envie de quelque chose, et que je dois me faire violence à ce point, alors que l’objet de mes désirs, est là, juste à côté de moi, et que je peux sentir sa main glisser dans mon dos, alors qu’il commence à défaire les agrafes de cette satanée robe. Je me crispe, c’est involontaire, je crois que je n’ai pas l’habitude de devoir me forcer à résister à mes pulsions.

Je ne peux m’empêcher de froncer les sourcils, comme à chaque fois qu’il m’appelle Joséphine, et j’ai ce même reflexe de d’habitude de le corriger en murmurant un « Joey » entre mes dents. J’ai beau écouter ses paroles, je n’y crois qu’à moitié, et je serre la mâchoire quand je sens ses doigts effleurer la peau nue de mon dos. Ouais, c’est à moi de voir ce que je veux, mais ça va s’avérer très compliqué de résister s’il persiste à me caresser de la sorte, ou à m’embrasser à chaque fois qu’il en a l’occasion. Je me tends un peu quand ses doigts poursuivent leur course sur mon dos, et quand il semble avoir atteint la dernière agrafe, je me tortille pour pouvoir retirer la robe, aidée par Isha. Merde…je ne suis pas sûre que le fait de me retrouver en sous-vêtement soit l’idée du siècle.

Je me place sur le dos, alors que de mes jambes, je finis de me débarrasser de la robe, qui se retrouve en bout de lit. La main du brun est posée sur mon ventre, et pendant quelques secondes, je n’arrive plus à détacher mon regard de son visage, alors qu’il est si proche de moi que je sens son souffle caresser ma joue. Je ne peux m’empêcher de froncer les sourcils, alors qu’il me faut quelques secondes pour comprendre cette drôle de proposition qu’il vient de formuler. Bah dis donc, il n’a vraiment pas froid aux yeux mon gladiateur. Dommage qu’il ne se souvienne pas qu’en matière de plaisir, je préfère donner autant que j’aime recevoir. Je sens des frissons se former sur ma peau, alors que je déglutis difficilement, tandis que la main d’Isha commence à descendre lentement vers mes cuisses.

J’ouvre la bouche pour protester, mais rien d’autre ne sort qu’un long soupir d’aise, alors que mes yeux se ferment au moment où sa main atteint ma petite culotte, et que ses doigts se faufilent sous le morceau de tissu. Instinctivement, mon corps réagit de lui-même, et je lui facilite la tâche, sans même m’en rendre compte, alors que le désir à peine étouffé que je ressentais quelques instants plus tôt remonte en flèche. Tout un tas de souvenirs, et de sensations pas si vieilles que ça remontent à la surface, alors que le temps suspend son cours, comme à chaque fois qu’on a été dans cette situation. Ses doigts entament de longs va-et-vient qui m’arrachent des gémissements alors même que j’essaye de me museler en me mordant les lèvres. Mais mon corps connait trop bien le contact de celui d’Isha pour que je puisse rester stoïque bien longtemps face à ses caresses.

Une fois encore, c’est un bruit à l’extérieur de notre chambre qui me ramène à la réalité, un rire gras, presque malaisant, qui me fait ouvrir brusquement les yeux et me rendre compte de notre situation. Putain, pourquoi j’ai laissé les choses aller aussi loin ? Je retire sa main de mon sous-vêtement, et me retrouve sur mes pieds, debout sur le matelas, avant même de l’avoir capté. Je l’enjambe d’un saut, pour me retrouver par terre, alors que sans un regard, fébrile, je fouille dans la malle qui contient nos affaires, pour choper le t-shirt que j’enfile, puis la couverture qu’il avait volé. « -Je dors par terre. » Et sans rien rajouter, je m’enroule dans la couverture, et m’installe au sol, dos à lui. C’est sans doute un peu trop draconien, comme décision, mais la seule que j’envisage pour réussir à résister à cette attraction constante qui existe entre nous, et à l’excitation qui s’est emparée de mon corps.
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MessageSujet: Re: An unbidden guest must bring his stool with him.   An unbidden guest must bring his stool with him. - Page 3 EmptyDim 9 Sep 2018 - 20:05
Je vois une étrange lueur dans son regard, un reflet aussi intense de celui qui brillait dans ses yeux quand elle m’a embrassé en me chevauchant. Doucement guettant ses réactions ma main descend de plus en plus bas. Instinctivement, je fais durer le moment suspendu aux moindres expressions de son visage. Son corps balaye rapidement mes derniers doutes quand, à peine ma mains s’est faufilée sous sa culotte pour entamer une autre forme de caresse, elle se cambre presque, me laissant encore plus de latitude pour lui faire du bien.

Je crois que j’ai rêvé de cette scène qui me semble aussi familière qu’existent. Je n’hésite pas, malgré mon absence de souvenir, j’ai l’impression de connaitre chaque recoin de son corps et de savoir exactement comment lui donner du plaisir. Je savoir ses gémissements qu’elle essaye d’étouffer en se mordillant les lèvres. Je pourrais l’aider, la museler de baisers, mais j’aime la voir soumise a cette petite torture. Non en fait j’aime la voir prendre son pied. A chaque souffle, je m’enhardis, allant jusqu’à entrer mes doigts en elle et entamant un va et viens qu’elle semble apprécier. Je vais de plus en plus vite, me rythmant sur son souffle. L’instant est juste merveilleux. Pourtant, ce qui était certainement le meilleur moment de ma vie prend fin abruptement sans que je n’arrive a comprendre pourquoi.

Elle me repousse violemment, saute presque du lit attraper son t shirt. Je reste a la regarder médusé. En fait je suis paumé. Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ? Je lui ai fait du mal ? Elle avait pourtant l’air d’apprécier tout autant que moi ? Elle s’est sentie forcée ? Après ce doux moment, la douche froide est plus que douloureuse. Visiblement j’ai aussi perdu le privilège de dormir avec elle. Putain… si elle savait à quel point rien que ça, j’aurai pu m’en contenter… non j’aurais dû m’en contenter.

Après cette semaine merveilleuse, cette soirée géniale et ce moment intense, j’ai l’impression d’avoir tout perdu en quelques secondes. Je me sens a nouveau vide et blessé. Retour à la case départ en quelque sorte. Avec un rictus amer je me lève du lit et m’approche de Joséphine qui se débat dans sa couverture pour s’installer.

« Je te l’ai déjà dit, moi vivant, tu ne dormiras pas terre… »


Sans lui demander son avis, je la soulève et la mets dans le lit avant de prendre sa place… pardon la mienne, au pied du lit. Cette idée m’est étrangement familière… ce n’est pas très agréable de me rendre compte que je me vois comme un clebs, ni plus, ni moins. Je m’installe mollement, en fixant le plafond dans la pénombre. Je donnerais cher pour pouvoir remonter le temps, au moins de quelques minutes et pour deviner ce qui se passe dans la tête de Joséphine.

« Je t’emmerderais plus… tu peux dormir tranquille. »
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MessageSujet: Re: An unbidden guest must bring his stool with him.   An unbidden guest must bring his stool with him. - Page 3 EmptyMer 19 Sep 2018 - 22:22
Merde, merde, merde. Fais chier. J’entends dans ma tête tout un éventail de vocabulaire peu châtié qui aurait provoqué les gros yeux de Naya, et ses remontrances. Pourtant, c’est exactement ce que je ressens à cet instant précis, et je ne peux taire ces mots vulgaires, ou éteindre mes pensées dérangées. J’ai tellement du mal à comprendre ce que je ressens, ou à analyser ce flot continu de sentiments sur lequel j’ai du mal à mettre de mots que je sens mes yeux s’embuer dangereusement, et une forme de colère sourde monter en moi. Je m’en veux vraiment, j’en veux à Robin de ne pas comprendre dans quelle position il me met, j’en veux à Joshua de m’avoir trainé dans cette arène pourrie, bref, tout le monde, à cet instant précis, fait les frais de ma colère et du fait que je sois totalement paumée.

Je suis encore en train de me dépatouiller avec la couverture quand je l’entends gigoter derrière moi, et que je sens rapidement ses bras glisser sous mon corps, alors qu’il me soulève pour me mettre dans le lit. Mais putain, il ne peut pas me laisser tranquille ? Il ne peut pas accepter que je prenne mes décisions seules, et respecter mes choix ? Je fulmine davantage, la colère a toujours été un bon moyen de cacher le fond du problème, alors que je galère à essayer de sortir de cette foutue couverture. Je pose mes pieds nus sur le sol, et le surplombe de toute ma hauteur, alors qu’Isha est couché par terre. Je le toise du regard, réaction involontaire à cette colère qui brûle en moi, puis j’arrache la couverture du lit, tandis que je l’enjambe pour rejoindre cet espace au sol, où il n’est pas étendu. « -Je suis assez grande pour prendre mes décisions toute seule. Et si tu dors par terre, je dors par terre aussi. » Bravo, Joséphine la gamine. Voilà, ce que j’ai le sentiment d’être, à cet instant précis.

Et sans attendre sa réaction, je me remets par terre, là d’où il m’a délogé un peu plus tôt, une partie de la couverture sous moi, l’autre partie rabattue sur mon corps. Pourtant, je sais d’avance que je ne vais pas réussir à dormir, je suis trop énervée pour ça. Je hais vraiment cette situation, je déteste ces principes moraux auxquels je m’astreins, sortis de nulle part, et que je n’arrive pas à contrôler. Je lui tourne le dos, volontairement, alors que je m’en veux de m’en prendre comme ça à lui, vu qu’il n’a rien fait de mal. C’est de ma faute, j’ai donné tellement de signaux contradictoires en même temps, qu’il est normal qu’il s’y soit totalement perdu. Et voilà le retour de cette bonne vieille culpabilité qui me noue l’estomac. Fais chier. Je pousse un long soupir, alors que je me tourne pour lui faire face. « -Tu dois me laisser du temps, d’accord ? » Ma voix est un peu plus brusque que ce que j’aurai voulu, ou même que ce à quoi je m’étais attendue.
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MessageSujet: Re: An unbidden guest must bring his stool with him.   An unbidden guest must bring his stool with him. - Page 3 EmptyJeu 20 Sep 2018 - 12:20
Est-ce que toutes les femmes sont aussi compliquées que Joséphine ou est ce que je suis tombé amoureux de la pire bourrique de l’univers. Je commence à mieux comprendre pourquoi elle et papa ne s’entendent pas. Deux fortes têtes ensembles, ça ne peut pas coller. Je reste a la regarder luttant contre mon envie de la remettre dans le lit quand elle m’annonce, a peine braquée, qu’elle compte dormir par terre.

Une fois de plus, elle m’a perdue, elle ne voulait pas rester dans le lit parce que j’étais dedans mais elle veut rester dormir par terre avec moi. Sois-je suis le roi des boubourses, soit ce qui se passe est réellement trop complexe pour n’importe qui.  Un peu agacé et amusé à la fois par ses contradictions je finis par hausser les épaules pendant qu’elle se dépêtre dans la couverture.

« Franchement, il y a des fessées qui se perdent… »


Je me redresse, tant pis si je la colle dans la manœuvre, voir que je lui passe presque « dessus » pour agripper la couette et la tirer vers nous. J’ai beau avoir compris qu’elle fulminait, au point de me provoquer avec mon « moi vivant tu ne dormiras pas par terre », ça façon a elle de me dire qu’elle me voudrait mort j’imagine, je ne compte pas la laisser a mène le sol. D’ailleurs, j’ai bien prévu la refoutre dans le pieux dès qu’elle sera endormie.

Je crois que je suis un prof des bivouacs de fortunes, en moins de temps qu’il en faut pour le dire, je lui aménage son coin « dodo » avec la couette pliée sous elle et la couverture dessus. Elle n’est pas coopérative mais si elle compte me faire céder pour ça, il va falloir qu’elle fasse des concessions sur deux ou trois choses comme celle-là.

Quand j’ai fini de « l’emmerder », je me remets sur le dos a coté de la couette pour regarder à nouveau ce plafond que je connais par cœur. Joséphine est une énigme pour moi. Je ricane a moitié en faisant un point mental de la situation et en essayant de comprendre tout ce que je me suis merdé.

« Sans déconner, pour quelqu’un qui ne voulait pas rester près de moi, avoue que c’est pas trop logique de venir me rejoindre au sol ? »


Je me retourne pour essayer de la distinguer dans la pénombre.

« Tu as besoin de temps pourquoi Joséphine ? Je te l’ai dit tu es forcée a rien et… je suis désolé si je ne comprends pas toujours ce que tu veux et j’imagine que je me comporte mal. Je… j’ai 3 mois rappelle toi et tu es certainement la plus belle femme qui m'ait été donnée de voir. C’est plutôt a toi de me laisser du temps pour savoir comment réagir. Mais la je pense que j’ai imprimé, je … je vais me tenir ok ? ca va le faire ? »


Ouai… alors… il faudra bien que ca le fasse. J’essaye d’y mettre plus de conviction que je n’en ressens mais entre le fait que je me sens blessée, malheureux et hyper mal de ce que je lui fais subir, si en plus on ajoute cette espèce de tension sexuelle que je ressens tout le temps en sa présence… ca va pas etre la teuf.
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MessageSujet: Re: An unbidden guest must bring his stool with him.   An unbidden guest must bring his stool with him. - Page 3 EmptyLun 15 Oct 2018 - 22:22
Mais putain, ce qu’il peut être chiant quand il s’y met ! Même m’installer comme j’en ai envie sur ce foutu sol, je n’y ai pas le droit, et il faut qu’il intervienne, pour me materner comme pas possible. Je râle, je peste, je me débats, je tire sur la couette et la couverture pour rendre son opération la plus compliquée possible, juste parce que j’ai envie de le faire chier, autant qu’il me fait chier à cet instant précis. Quand il a fini cette couchette improvisée, je rejette la couverture par pur esprit de contradiction, alors qu’il se remet à fixer le plafond, et que je continue de râler à voix basse, dans mon coin. La vache, ça c’est du comportement mature !

Je fronce les sourcils à ses paroles, qui font remonter mon niveau de colère en flèche. « -J’ai jamais dit que je voulais pas rester près de toi. Mais tu vois, c’est justement ça, le problème, d’être près de toi. Tu fais buguer mon cerveau, t’y fous le bordel comme pas possible, et tu te rends compte de rien. » Je parle vite, la colère a toujours eu cet effet sur moi, de me délier la langue, et de parvenir à me faire dire tout ce que j’ai sur le cœur, sans me poser plus de question. Peut-être que je devrais me mettre en colère un peu plus souvent quand il s’agit de me confier, ou de dire ce que je ressens, ça a l’air de rendre l’exercice plus facile pour moi.

Quoiqu’il en soit, je l’entends, ou je le sens, se retourner par terre pour me regarder de biais, et je continue de fixer obstinément le plafond, pour ne pas lui faire le plaisir de tourner mon visage vers lui. Du temps pour quoi ? Pour arrêter de me sentir aussi paumée, tout simplement. Pour faire le tri dans ces foutues idées qui tournent en boucle dans mon esprit. Pour réussir à comprendre si oui ou non, le fait d’embrasser Robin est une trahison envers Isha. Et il finit par me relancer ma demande, à savoir que moi, je dois lui laisser du temps. Je fronce les sourcils, en nous traitant tous les deux mentalement d’idiots, ce qu’on est exactement, à cet instant précis. « -D’accord. Alors on se laisse du temps. Plus de regards qui mettent le feu aux poudres, plus de caresses lascives quand tu m’aides avec les robes, plus de baisers à la dérobée. » Je fixe encore un long moment le plafond, avant de pousser un léger soupir, et de finalement tourner mon visage vers lui. « -Pour l’instant. » Je lui laisse une porte ouverte, j’en ai bien conscience, mais tant pis.
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MessageSujet: Re: An unbidden guest must bring his stool with him.   An unbidden guest must bring his stool with him. - Page 3 EmptyMer 14 Nov 2018 - 0:21
J’hésite franchement a lancer une bataille de polochons, conscient que ce n’est peut etre pas le moment de me marrer, mais c’est pas simple. La voir tempêter de façon aussi « illogique » a quand même un coté comique malgré la situation. Je ne sais pas trop comment prendre le fait que je lui fais buguer le cerveau. C’est bon ou mauvais signe. Putain elle est clair comme l’urine di vieux Bob sans rire ! Et encore, je crois que je suis gentil avec le pipi de Bob.  Je me redresse avec un sourire en coin pour mieux observer la furibonde. Dans un geste de provocation pure, je lui remets la couverture et essayant de ne pas rire a son regard noir.

« Pour quelqu’un qui a le cerveau bugué je trouve que tu as encore pas mal de coordination… »


Je ne manque pas de lui tirer la langue avant de remettre la couverture qu’elle a, à nouveau dégagée avec un amusement non dissimulé devant cet interlude ludique qui risque de mal finir. En même temps, quitte a ce qu’elle se foute en rogne, autant que je sache pourquoi...

« Je confirme tout a l’air de bien fonctionner. »


Ouai je sais… je suis nerveux. Et quand je qui nerveux… voila voila. Non en fait j’essaye surtout de faire descendre la tension d’un cran. Je reste souriant en à me défendre des assauts aussi chaotiques qu’adorables de ma voisine de sol, qui a l’avantage d’être surélevée. Je ne sais pas comment l’oreiller fini dans ma tronche mais je trouve ca plutôt drôle en fait. Je le secoue façon drapeau blanc.

« Reddition ! Moi Robin fier Gladiateur, je rends les armes devant toi, Joséphine au cerveau pas si bugué que ça. »

Je ma regarde avec tendresse. Même si j’ai bien entendu ses doléances et que j’ai très envie de lui faire plaisir je sens que ca va être compliqué. C’est avec un peu d’humour que j’essaye d’être sincère.

« Tu sais, je vais faire attention aux caresses, par contre pour les regards, j’ai envie de te dire que j’y arriverais si tu fais des efforts pour être moins merveilleusement belle et attirante. Sans rire Joséphine, même si j’avoue ne rien avoir compris pour savoir si tu veux que je reste a côté de toi ou pas, tu ne veux quand même pas retourner dans le lit ? C’est un peu con d’avoir un matelas. »
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MessageSujet: Re: An unbidden guest must bring his stool with him.   An unbidden guest must bring his stool with him. - Page 3 EmptyDim 25 Nov 2018 - 21:44
Mon poing s’écrase sur son bras, sans douceur, quand il s’amuse à me couvrir une nouvelle fois, alors que je viens justement de me débarrasser de la couverture. Putain, je suis sûre que ce petit con s’amuse de la situation, ce qui bien sûr ne fait que contribuer à m’énerver davantage. Je rage, comme une adolescente à qui l’on refuse un caprice, rejette une nouvelle fois la couverture avec mes pieds, alors qu’Isha se fait de nouveau un malin plaisir à me couvrir. Je le fusille du regard, mais le fait qu’il ai l’air de s’amuser autant ne fait que me faire enrager encore un peu plus, et j’ai bien envie de lui faire ravaler son stupide sourire en coin. Non mais je rêve, en plus de ça, il a le culot de se moquer ouvertement de moi ! Si son intention est de me foutre sacrément en rogne, il est sur la bonne voie !

Mon corps réagit plus promptement que mon cerveau, et avant même que je capte ce que je fais, mes doigts se sont faufilés jusqu’à l’oreiller qui reposait sous ma tête, et après l’avoir attrapé par le bord, et m’être redressé, je commence à le taper avec, sans y aller de main morte. Après tout, ce n’est pas comme si un amas de plumes allait réellement lui faire mal. Pourtant, Isha ne tarde pas à l’attraper et me l’arracher des mains, alors qu’il finit par se rendre, d’après ses propres mots. Comme s’il pouvait s’imaginer que ça allait être aussi facile que ça ! « -Arrête de m’appeler Joséphine ! » que je siffle entre mes dents serrées, d’une voix hargneuse. Je devrais peut-être demander à ce cher Dean, ou n’importe qui d’autre dans cette foutue arène, si je peux avoir un badge avec écrit Joey dessus, pour que le brun se souvienne de mon prénom.

Cette façon qu’il a de me regarder me fait planter, comme un ordinateur qui aurait un logiciel trop avancé, et je ne peux pas m’empêcher de froncer les sourcils. Mais…qu’est-ce que je viens de dire, sur les regards de la sorte ? Je détourne le regard en soupirant, tout en constatant que manifestement, ce genre d’œillade là parvient à calmer mes accès de colère. Je relève mon visage vers lui quand il reprend la parole, et ne peut m’empêcher de lever les yeux au ciel, ouvertement, en accentuant bien la mimique pour être certaine qu’il puisse me percevoir dans le noir. Merveilleusement belle et attirante, putain, ce qu’il ne faut pas entendre. Pendant un instant, je pourrais croire que je suis revenue à l’époque du diner mexicain dans lequel je travaillais, où des routiers en mal d’amour me sortaient des phrases similaires, dans le but de m’attirer dans leur motel pourri. « -D’accord. J’arrêterai les douches, je me coifferai plus, et je vais stopper le brossage de dents aussi. » Je le toise d’un regard blasé, comme pour lui faire comprendre que je vais pouvoir difficilement accéder à ses demandes. Je ne me maquille pas, je passe à peine une brosse dans mes cheveux, et je ne porte rien d’autre que ces robes ridicules, ou ce tee-shirt.

Je glisse cependant un regard vers le matelas, en me disant qu’il marque un point. On a un matelas, et c’est un peu ridicule que nous soyons deux à dormir à même le sol, avec tout l’inconfort qui va de pair. Enfin…surtout pour lui, vu que j’ai encore la chance d’avoir la couette sous mon corps, qui me protège du froid du sol, et le rend un brin plus douillet. Je ferme les yeux quelques secondes, avant de les rouvrir pour les poser sur Isha. « -Je veux que tu restes à mes côtés. Mais tes mains sagement rangées le long de ton corps ! » Je lève l’index vers lui, comme une maîtresse d’école en train de faire la remontrance à l’un de ses élèves, avant de le baisser lentement. Pourtant, je me mords un instant la lèvre, avant de reprendre, un peu plus doucement. « -Enfin…t’as quand même le droit de me tenir la main pour dormir… » Un peu comme on le fait depuis notre première nuit ensemble, un truc auquel je ne suis pas certaine d’avoir envie de renoncer.

Je me racle un peu la gorge, avant de récupérer l’oreiller, qu’il a gardé en sa possession, tout en faisant la moue. Je fais mine de réfléchir encore quelques secondes, avant de repenser à ses paroles. Il n’ira pas dans le lit si je n’accepte pas d’y aller aussi, j’en ai bien conscience. « -Je vais dans le lit si t’y vas aussi. Sinon, on passe la nuit par terre tous les deux. Et je te préviens, j’ai pas intérêt à me réveiller ailleurs que là où je l’ai décidé, ou toi sur le sol, sinon tu vas passer un mauvais moment. »
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MessageSujet: Re: An unbidden guest must bring his stool with him.   An unbidden guest must bring his stool with him. - Page 3 EmptyDim 25 Nov 2018 - 21:57
Qu’elle parle de Dean me met un peu sur la défensive. Malgré moi je sens tous mes poils de nuque s’hérisser. Je pense que je ne supporterais pas qu’il la touche, ni lui, ni personne. Si elle doit se mettre en couple avec un autre, autant que cela soit loin de moi et de l’arène. L’idée même de la voir se pavaner au bras de Dean me donne des envies de meurtres.

Après toi »


Je la laisse s’installer dans le lit et je prends, chastement, ma position dans son dos en plongeant ma main dans la sienne. J’adore dormir prêt d’elle. Ouai, c’est pas torride, mais n’empêche, je suis bien et, idiotement peut être, j’ai l’impression qu’elle aussi elle apprécie au moins un peu. Dire que j’ai failli perdre ça ce soir. Je souris dans sa nuque savourant ce confort presque intime qu’on partage.

« Par contre… j’aime beaucoup ton prénom. Je veux dire… Joséphine… c’est beau. Ca te va bien. »

J’hésite à lui parler du reste. Dans la pénombre sans voir son visage, difficile de savoir si elle ne risque pas de s’agacer encore et réagir de façon incompréhensible. Ma main libres porte instinctivement sur mon médaillon. Le seul vestige matériel de ce passé qui me fuit.

« Mon père ne veut pas me parler de mon passé, la plupart des trucs que je sais, j’ai deviné ou déduit. Il pense que c’est plus sur pour que je retrouve ma mémoire mais, même si ça revient pas, quand Tobby m’a sauvé, je lui ai dis que je devais absolument vivre parce que j’avais promis a quelqu’un… ensuite, j’avais un pendentif sur moi. Regarde, dedans c’est gravé « je t’aime Joséphine » et malgré quelque vanne, on a vite conclu que ca ne devait pas être mon prénom. »


Même si Tobby m’avait appelé Joséphine pour me faire chier pas mal de temps avant de me baptiser Max.  Je lui temps le petit signe pour qu’elle regarde sans toutefois l’enlever.

« Sur mon annulaire j’ai la trace d’une bague que j’ai du porter longtemps… alors… je crois que j’ai été marié à une Joséphine. »

C’est un peu tristement que j’évoque ce qui n’est peut-être qu’une fable pour me rassurer sur le fait que j’ai eu quelqu’un qui a tenu a moi, même si je ne saurais pas reconnaitre cette personne, qui est certainement morte.

« Après j’ai peut-être tout faux… mais quand tu m’as donné ton prénom, je te promets que j’ai été tellement surpris que je n’ai même pas réussi a me raisonner sur le fait que si on se connaissait, tu m’aurait reconnu. »


Je ricane un peu de ma stupidité. Je me sens plutôt pathétique de m’ouvrir comme ça sur un truc aussi enfantin que les morceaux de passé que je me suis bricolé. C’est un peu idiot mais ces petites histoires, comme un faux décor dressé pour cacher l’absence de réels souvenirs, je m’y suis accroché comme une pucelle a sa culotte. Sans eux, je crois que je serais perdu.

J’évite de revenir sur l’amertume d’avoir attendu que l’on vienne me chercher en vain. Heureusement qu’il y avait Tobby et puis mon père. J’essaye de repartir sur un ton plus léger.

« C’est étrange en plus comme prénom ? Tu sais que je sais parler une langue dont je ne connais même pas la provenance ? Enfin, j’ai surtout des chansons dans ma tête… mais je vais éviter de te faire saigner les oreilles avec ça. Bref, tout ca pour te dire que j’adore ton prénom et que ca serait dommage de se contenter de ton diminutif non ? »
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MessageSujet: Re: An unbidden guest must bring his stool with him.   An unbidden guest must bring his stool with him. - Page 3 EmptyMar 4 Déc 2018 - 22:46
Je sonde un instant son regard quand il m’invite à rejoindre le lit, les yeux plissés, comme si je doutais de la véracité de ses propos. Il serait du genre à me laisser me foutre au lit, et une fois que j’y serais, à attendre gentiment que je m’endorme pour rejoindre une nouvelle fois le sol. Une vraie tête de pioche, en somme. Je fais la moue, et me lève malgré tout, avant de me faufiler dans le lit, m’installant sur le côté, face au mur. Isha ne tarda pas à me rejoindre, et je le sens s’installer contre moi, son torse contre mon dos, alors que sa main ne tarde pas à rejoindre la mienne.

Je ferme les yeux, en essayant de me détendre et de me dire que tout va bien, que mon accès de colère est désormais derrière moi, et qu’on arrivera à passer la nuit sans nouvelle crise. Pourtant, je ne tarde pas à rouvrir les yeux quand j’entends sa voix derrière moi, et ses paroles, qui m’agacent bien plus que ce que j’aurais pu le penser. Ce prénom, je le déteste moi, il ne me fait penser qu’à Marianne, qu’à mes foutus profs, qu’à tout ce que j’ai voulu fuir, irrémédiablement. Pourtant, j’ai l’impression qu’entre ses lèvres, il a une tonalité différente, une autre…signification. Malgré tout, je prends le parti de ne pas répondre, de faire comme si je n’avais rien entendu.

Je gigote un peu, prête à m’endormir pour de bon, mais la voix d’Isha me ramène une nouvelle fois à la chambre, alors que je rouvre les yeux, et que je tends l’oreille, prête à cueillir ses propos, et je ne peux pas m’empêcher de tressaillir quand il mentionne l’inscription qui se trouve sur le pendentif. « -Oui, je sais… » que je souffle, alors qu’il me lit les mots qui sont gravés en dessous du cygne que j’ai porté autour de mon cou pendant de longues années. J’attrape le pendentif quand il me le tend, et je le serre entre mes doigts, une sensation qui m’a été enlevée des mois plus tôt, et à laquelle j’ai renoncé de mon plein gré, quand je lui ai donné le pendentif, en espérant que ça le protégerai. Je réalise une nouvelle fois à quel point ça a été un acte idiot, et à quel point j’ai été naïve de croire que ce sautoir l’éloignerai de tout danger, Joshua en tête. Ça me rend malade de voir à quel point il adule ce type. Quoiqu’il en soit l’entendre dire à voix haute qu’il pense avoir été marié à une Joséphine me fend le cœur, et je suis bien contente qu’il soit dos à moi pour ne pas voir à cet instant précis les différentes expressions qui passent sur mon visage. Je retire ma main de la sienne pour la poser par-dessus celle d’Isha, et serrer ses doigts entre les miens. C’est la seule chose que je peux faire à cet instant précis, puisque je ne peux pas dire la vérité sur la situation.

Je fronce le nez, et ne peut m’empêcher de me mordre fort la lèvre quand il continue sur sa lancée, et qu’il me dit que si j’avais été sa Joséphine, il n’y aurait sans doute eu aucune raison pour que je ne lui ai pas dit que l’on se connaissait. S’il savait ce qu’il en était réellement…J’ai du mal à chasser cette douleur qui perce dans ma poitrine au fur et à mesure qu’il parle. Ça fait mal de pas pouvoir lui dire la vérité, et d’être obligée de mentir, même par omission. Bien sûr que je sais qu’il parle une autre langue, ou du moins qu’il lui arrive de chanter en français, comme il m’en a fait la démonstration, dans la baignoire de la chambre où j’avais trouvé refuge à Fort Hope. Cette conversation, ou plutôt ce monologue, comme je n’ai pas beaucoup participé, me rend bien plus triste que ce que j’aurais pensé.

Je gigote dans le lit, pour me retrouver face à lui, ce qui contraste totalement avec ce que je lui ai dit un peu plus tôt, quand on était encore par terre. Tout à coup, je ressens un peu moins d’entrain à le faire m’appeler par mon surnom, et à oublier le Joséphine qui lui colle tellement aux lèvres. J’ai du mal à distinguer son visage dans la pénombre, mais je crois que ce n’est pas plus mal, je ne suis pas certaine que j’accepterais ce que je pourrais y lire. « -Appelle moi comme tu préfères… » Ca me gêne un peu, comme idée, j’ai l’impression de ressembler à une ado, ou à une de ces nanas pathétiques qui est prête à tout accepter de la part du type qui partage leur vie. Et j’ai du mal à me reconnaître dans cette attitude. Je passe ma main dans sa mèche de cheveux, trop longs, et dépose un baiser sur son front. « -Tu devrais dormir maintenant. Si t’es en forme, tes souvenirs te reviendront peut-être plus facilement. » Je ne suis pas docteur, mais je me dis bêtement que c’est peut-être lié. J’aimerais tellement qu’il retrouve ses souvenirs, qu’il se rappelle de qui je suis, de la relation qu’on avait, et qu’on puisse quitter cet endroit. Autant d’espoirs vains, auxquels je devrais renoncer pour éviter de me faire davantage de mal. Quoiqu’il en soit, je finis par faire un truc stupide, et je me positionne dans le lit de façon à pouvoir le prendre dans mes bras en même temps, comme pour pouvoir le consoler, ou du moins, essayer de le réconforter par ma présence. On est loin de cette nuit sans contacts à laquelle on devait s’astreindre, mais c’est plus fort que moi. Je n’ose même pas imaginer ce qu’il peut ressentir, avec tant d’interrogations, tant de questions sans réponses, tant de points obscurs dans sa vie qu’il ne parvient pas à éclaircir, et qui ne seront pas éclaircis de sitôt avec la présence de Joshua dans le coin.
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MessageSujet: Re: An unbidden guest must bring his stool with him.   An unbidden guest must bring his stool with him. - Page 3 EmptyMer 5 Déc 2018 - 7:04
J’ai un peu peur d’une nouvelle tempête quand elle me lâche la main mais le geste qui suit me rassure et m’apaise. C’est vraiment agréable d’être toucher comme ça et ne pas me raidir. Je ne sais pas comment elle fait, mais c’est la seule qui arrive a réaliser ce miracle. Quand elle se retourne pour me faire face je n’ose pas bouger. Si je le fais, j’ai peur de l’embrasser et de la faire fuir à nouveau loin de moi alors que sa présence me fait un bien fou.

Je n’arrive pas déchiffrer son regard. Elle est triste ? Non ca ne colle pas ? Je la saoule et elle n’ose pas me le dire ? C’est possible. Je n’ai pas l’habitude de me confier ni de parler autant. J’imagine que je ne suis pas bien adroit ni fin de lui imposer ça. Merde en fait je suis un maitre sadique qui la torture en blablatant ! Au moins elle accepte que je l’appelle par ce prénom que j’aime tant. En fait j’aurais tellement aimé que ça soit elle ma Joséphine. Que je ne sois pas veuf ou abandonné, que le hasard avait bien fait les choses…

J’arrive a lui sourire quand elle me dit de dormir pour retrouver mes souvenirs. Si seulement ça marchait. En même temps… est ce que j’ai envie de me souvenir ? Mon père m’a dit que j’étais a moitié fou de douleurs après les épreuves que j’avais subis et j’ai dans l’idée qu’il ne parlait pas que de mon enfance avec Carter. L’instant présent me suffit si je peux le partager avec elle.

Quand elle me sert dans ses bras je me sens … en fait je n’ai pas de mot pour dire la foule d’émotion qui m’assaille. Dans un reflexe je la serre en retour, comme si elle était ma bouée au milieu de l’océan, comme si elle risquait de partir demain en me laissant perdu et seul. J’aime cette femme et j’ai l’impression que j’ai besoin d’elle juste pour vivre. Dans un souffle je lui dis juste :

« Merci… merci d’etre là… »


De prendre soin de moi, de me donner l’impression d’avoir un peu d’intérêt pour d’autre personne que mon père et ma sœur, de me faire sentir vivant, de me faire passer des nœuds dans le ventre au rire, de me donner envie de me défoncer pour lui offrir mieux que cette chambre misérable et des douche collectif.

La chaleur de son corps, la respiration qui soulevé sa poitrine, son souffle contre ma peau. Si je n’avais pas déjà fait ma promesse, je crois que je ne pourrais plus m’engager a tout faire pour qu’elle reparte loin de moi. Au bout d’une minute, je me penche et l’embrasse sur le front avant de mieux nous calmer pour m’endormir, avec ma Joséphine dans mes bras.

Je finis par m’endormir avec cette présence chaude et rassurante contre moi. C’est la lumière du petit matin qui me réveille, et je ne peux m’empêcher de sourire en retrouvant ma belle brune dans mes bras. Je reste a la contempler dans son sommeil. On a toute la journée a passé ensemble avant mes combats du soir. Je me demande ce qui lui ferait plaisir… autant attendre son réveil pour en discuter avec elle.
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