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In Your Flesh
Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 " I need a hero I'm holding out for a hero 'til the end of the night " ft Malorie Erikson
In Your Flesh :: Last pub before the end of the world :: Archives :: RPs

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MessageSujet: " I need a hero I'm holding out for a hero 'til the end of the night " ft Malorie Erikson   " I need a hero  I'm holding out for a hero 'til the end of the night " ft Malorie Erikson EmptyMar 16 Jan 2018 - 15:39
Quelque part dans le quartier de Grosse Pointe, Detroit – 7 mai 2016

Sa cheville lui faisait souffrir le martyr et une  douleur ardente rayonnait dans tout son corps, par vagues encore plus vives les unes que les autres.  Du sang perlait d’une blessure à la jambe, l’épais morceau de verre toujours fiché dans sa cuisse. L’hémoglobine imbibant le bas de son pantalon. Noah essayait de maintenir une vive allure, mais sa blessure le faisait claudiquer et chaque pas  n’était qu’une porte ouverte vers une plus forte souffrance. Derrière lui, les hurlements qu’il entendait se faisaient de plus en plus insistants. Peut-être une dizaine, voir une quinzaine de rodeurs, assoiffés de sang et de chair fraiche, progressant lentement mais sûrement, le rattrapant peu à peu, tendant déjà leurs bras décharnés vers lui, savourant d’emblée ce délicieux festin qui se profilait à l’horizon. Noah ne pouvait les affronter, n’en avait pas la force ni même l’ombre du courage. Ils étaient trop nombreux. Bien trop affamés par des mois,  peut-être des années de privation qui les avaient rendus encore plus féroces.  Et lui, n’avait qu’une seule arme, une pauvre batte de baseball. Tout en marchant, il se maudissait de s’être mis dans une telle situation et regrettait amèrement  de ne pas avoir écouté les personnes de Fort-Hope.

« Noah tu sais très bien que les expéditions de ravitaillement se font par au moins deux personnes et puis tu ne fais pas parti du groupe d’expéditeurs. Je ne remets pas en doute tes compétences de survie mais la destination où tu veux aller est plus qu’incertaine, tu risques d’être confronté à plusieurs problèmes… ». Mais comme toujours il n’en avait fait qu’à sa tête. Il s’était dit que dans tous les cas, s’il venait à périr ce serait son problème, qu’il n’avait pas assez d’influence dans le groupe pour qu’on en vienne  véritablement à le regretter. « Noah la destination que tu cibles est bien trop lointaine pour que tu puisses y aller tout seul. Tu ne sais pas ce que tu vas retrouver sur place. Le coin peut-être infesté de rodeurs. Tu n’as même pas un flingue pour te protéger et te défendre à distance. Si tu te fais encercler par ne serait-ce que cinq de ces monstres, tu risques de te faire submerger et la mort elle, sera certaine. » Mais Noah n’avait rien écouté. Une promenade de santé pour un homme athlétique comme lui, 2H aller, 4H en tout. 10 km, 20 aller/retour. Couper par les petites rues, ne pas hésiter à passer par les toits. Eviter les zones les plus infestées. Et au bout, la destination tant attendue. Peut-être le Saint Graal. La « ferry élémentary school ». Les écoles étaient un véritable nid à trésor, sous estimées par beaucoup de survivants et la Ferry était la seule de grosse pointe à ne pas avoir été encore quadrillé, de part sa distance. Là-bas il n’était pas rare d’y trouver de la nourriture en grande quantité et surtout, des médicaments, des bandages et autres joyeuseries. Assez pour faire, jadis, tourner la petite infirmerie dont chaque établissement était à l’époque pourvu « Noah, tu sais très bien qu’on ne peut pas t’empêcher de sortir, mais si tu te fais mordre et que tu reviens, on sera obligés de t’abattre, pour le bien de tous. ». Mais le jeu en valait la chandelle. Alors, sans autre forme de procès, il était parti.

Le trajet aller s’était déroulé sans accident. Pour avoir toujours vécu à Detroit et s’être débrouillé seul les premiers mois de l’apocalypse, Noah connaissait à peu près les chemins à prendre, ceux détournés qui permettaient de s’en sortir sans croiser trop de ces monstres. Et ça avait fonctionné. Il n’avait dû que se débarrasser que de trois rôdeurs éloignés. Un jeu d’enfant. Un vif mouvement du poignée, un coup efficace, porté à la base du crâne, le cerveau qui explose, une gerbe de sang et le rôdeur qui s’effondre, rejoignant l’au-delà pour de bon. D’une simplicité déconcertante. Surtout pour un combattant comme Noah qui était passé maître dans l’art de se défendre contre n’importe quel assaillant.

Puis, il était arrivé devant l’école. Endroit étrangement calme, comme si ces monstres n’avaient pu pénétrer en ce lieu. Il avait dû escalader le portail et l’avait ouvert depuis l’intérieur pour faciliter son départ et il était entré au sein de la « ferry elementary school », toujours sur ses gardes. Au fil du temps il avait pris l’habitude de se déplacer discrètement, précisément, chirurgicalement. Un pied devant l’autre, jamais un mouvement de trop. Faire le moins de bruit possible, car il suffisait de tousser un peu trop fort pour attirer un rôdeur plus aux aguets que les autres.

Le bâtiment était désert, du moins c’est ce qu’il avait pensé quand il avait débouché sur un immense hall, vide de toute présence et où la lumière peinait à s’infiltrer. Un simple coup d’œil lui avait indiqué la direction de l’infirmerie. Celle-ci se trouvait au second étage. L’ascension des escaliers s’était fait sans aucun souci, l’endroit toujours aussi inanimé. Il avait débouché sur la porte qui devait le mener au Graal. Par chance, elle n’était pas fermée à clé, il n’avait même pas eu à la défoncer. Tout semblait trop facile, mais Noah ne s’était pas méfié, jugeant que peut-être,  pour la première fois de sa vie, la chance était enfin de son côté. Mais cette même chance se joua de lui et le karma le rattrapa, prenant la forme d’un monstre oublié de tous, tapis dans l’ombre là où aucune lumière ne parvenait à pénétrer.

Il s’apprêtait à ouvrir l’imposante armoire en fer qui faisait aussi de pharmacie. Par chance il avait pu en trouver sans mal la clé. Il la déverrouilla et tomba des nues. Le meuble ne renfermait pas des provisions utiles, mais un rodeur en état avancé de putréfaction, inanimé par des années d’enfermement. Le monstre posa ses yeux blancs sur le survivant. Noah ne put s’empêcher de hurler, mélange de peur et de surprise alors que l’infecté tentait déjà de s’en prendre à lui. Il parvint à le repousser et dans la panique il rebroussa chemin et trébucha contre le pied du bureau. Il termina sa course contre une vitre qu’il explosa en fracas, passant à travers et se réceptionnant un étage plus bas, dans une grande haie qui se plia sous son poids. Le choc lui coupa le souffle et une vive douleur lui traversa la jambe. Il se retourna, se mettant sur le dos en gémissant et regarda l’endroit d’où il venait de tomber. Le rodeur était arrivé et le regarder à la fenêtre. Attiré comme un aimant par les gémissements de Noah et ses mouvements. Sans prévenir celui-ci fit la même chose que le trentenaire. Il saisit précipitamment la batte qui gisait à quelques centimètres de lui et explosa le crâne du rodeur qui s’était réceptionné à ses pieds.

Il roula hors de la haie et se mit debout, non sans mal, les larmes aux yeux, raidi par la douleur. C’est là qu’il s’aperçu qu’un imposant morceau de verre s’était figé dans sa cuisse. Noah avait suffisamment de notion de secourisme pour savoir qu’il ne fallait surtout pas retirer un corps étranger dans une plaie au risque d’en aggraver le saignement et la gravité. Il commença à effectuer quelques pas et s’aperçut rapidement que le raffut avait attiré d’autres indésirables. Il les voyait, à une dizaine de mètres de lui, sortant des ruelles alentour et des bâtiments. Les lieux n’avaient jamais été inoccupés, les rôdeurs étaient juste en stand-by, vaincu par des mois d’isolement. Et ils venaient de se réveiller, pour lui, toutes dents dehors.

Sa fuite en avant dura une bonne trentaine de minutes, mais réduit à avancer très lentement, il n’arrivait pas à semer le groupe qui avait entrepris de le poursuivre. Vaincu par la douleur et la fatigue, il s’arrêta et leur fit face. L’arme à la main.  

« Allez, venez bande de fils de pute. Venez que je vous montre qui c’est le papa. Je vais vous réduire en bouillis bande d’enculés. Hurla Noah d’un ton qui se voulait impressionnant, même s’il se savait perdu. Il était résigné. »


Soudain, il aperçut un véhicule qui au loin arrivait vers lui. Une ambulance ? Noah écarquilla les yeux, était-t-il en train de délirer ?
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MessageSujet: Re: " I need a hero I'm holding out for a hero 'til the end of the night " ft Malorie Erikson   " I need a hero  I'm holding out for a hero 'til the end of the night " ft Malorie Erikson EmptyMar 16 Jan 2018 - 23:38
Après sa rencontre avec Logan Malou avait dû se reposer; son combat avec les mangeurs d'hommes, tandis que le mécano s'affairait à lui poser son pare-buffle, l'avait épuisée.
Elle avait bien caressé l'idée d'étrenner l'accessoire après sa sieste mais le soleil se couchait déjà quand elle s'était réveillée aussi avait-elle décidé de chercher un endroit calme pour la nuit et de remettre au lendemain matin la grande virée sanglante.
Elle n'était pas loin de Grosse Pointe qui avait l'avantage d'offrir quelques lieux assez calmes. Elle démarra la camionnette et se dirigea au hasard des rues jusqu'à croiser un bâtiment en briques agrémenté de longues et nombreuses fenêtres caractéristiques de ces genres d'établissements: la Ferry Elementary School.
La route était large et hormis quelques pavillons posés de ci delà sur leurs carrés de jardin à l'abandon, l'endroit était désert.
Elle enfila une allée perpendiculaire et stoppa le moteur en face d'une petite maison.
Passant dans l'habitacle du véhicule, elle se força à finir la boîte de haricots entamée l'avant-veille et paressa sur son brancard avant de sombrer dans les bras de Morphée.

Le lendemain matin, elle se sentit suffisamment fraîche et dispose pour jouer les walkyries motorisées; elle allait pouvoir en écrabouiller de l'immondice sous ses roues sans abîmer le radiateur ! Elle allait s'en donner à cœur joie mais avant, un brin de toilette et une ou deux bouchées de nourriture infâme mais reconstituante s'imposaient.
Une fois ces choses vite expédiées, elle tourna la clé de contact.
Le soleil était haut dans le ciel; à vue de nez il devait être entre 9h30 et 10h00 du matin peut-être plus, c'était une bonne heure pour souiller le macadam de pourriture.

Elle avança lentement afin de reprendre la rue principale via le centre ville, quartier idéal pour un carnage en règle mais en arrivant presque à hauteur de l'école un spectacle totalement incongru pour ce coin tranquille s'offrit à ses yeux qui s'écarquillèrent de surprise.
Une horde de rôdeurs avançait vers un type apparemment blessé qui vociférait à leur encontre des mots incompréhensibles.
« Mais il est complètement frappadingue ce con de gueuler comme ça, il va rameuter tous les macchabées ambulants du quartier à lui tout seul !» s'écria t-elle mentalement avant de conclure:
« il sort d'où cet illuminé ma parole !!! »
Quand elle tourna la tête sur le côté, elle s'aperçut de l'étendue des dégâts; une deuxième meute, alertée par les bruits se dirigeait cahin caha vers le bonhomme.

Malou portait en elle une haine viscérale à l'égard des putréfactions-traînes-savates mais n'avait rien contre les survivants hormis le fait qu'elle détestait les adultes, n'aimait pas les enfants, ne supportait pas les ados et méprisait les vieux aussi trouva t-elle des plus logique et normal de prêter main forte au bougre qui s'était mit dans le pétrin sans pour autant apprécier sa personne.
Le problème était tel que foncer directement dans le tas ne suffirait pas, il y en aurait forcément une partie qui aurait le temps d'attaquer puisqu'ils étaient scindés en deux groupes, il fallait une diversion donc utiliser le plan B.

Elle devait faire vite, l'homme faiblissait cela se voyait à l'oeil nu.
Faisant vrombir le moteur de l'ambulance, elle alluma les pleins phares, démarra sur les chapeaux de roues et mit en route la sirène qui hurla d'un coup tandis que les pneus chauffaient à blanc le bitume en envoyant fumées et poussières dans l'air.
Comme de bien entendu, toutes les têtes de morts se tournèrent vers elle et oublièrent momentanément leur proie, c'était presque gagné; il lui suffisait à présent de rouler lentement afin de laisser les puanteurs claudicantes la suivre comme des bons toutous laissant au gus le temps de décaniller.
D'un air morne, elle jaugea la situation; tout se déroulait comme convenu, il n'y avait aucune surprise à attendre; elle avait fait cela des centaines de fois et c'était toujours le même topo, ils étaient d'une banalité à pleurer seulement, maintenant que les hordes étaient suffisamment éloignées elle allait s'amuser.

Plutôt que laisser les morts-vivants partir vers d'autre aventures et elle, rejoindre l'homme, elle passa une vitesse supplémentaire, fit un demi tour rapide et fonça dans le tas pour les écraser.
C'est presque avec joie qu'elle vit s'envoler au dessus du pare brise des morceaux de barbaque et des os en tous sens, le pare buffle était vraiment efficace.
Elle ne laissa pas le temps au reste de la meute de s'enfuir, de toutes manières ils étaient tellement lents qu'ils n'auraient pas pu aller loin. Elle fit marche arrière, repassa en marche avant et recommença ce manège jusqu'à ce qu'il n'y ait plus sur l'asphalte qu'une bouillie infâme de miasmes, de sang, de chairs et de textiles mêlés.
Elle avait fait du bon boulot. Une vingtaine au total qui n'iraient plus traîner dans les rues à faire chier tout le monde !

Presque à regret, elle dirigea la camionnette vers le trentenaire qui était resté sur place pour la regarder oeuvrer.
Elle coupa le moteur et descendit sans omettre de prendre son sac à dos. Si le mec avait dans l'idée de l'agresser, il se prendrait un coup de rouleau à pâtisserie dans la tronche, cela lui remettrait la cervelle en place.
Elle déplia sa petite carcasse maigre à faire peur et sauta au bas du véhicule pour rejoindre le blessé qu'elle examina de pied en cape d'un œil froid et tranchant comme une lame d'acier.
Tu ferais mieux de monter plutôt que de rester planté là attendre qu'ils reviennent lui lança t-elle fraîchement tout en ouvrant la portière avant de poursuivre:
tu veux te soigner tout de suite ou tu préfères que je te dépose quelque part ?

Elle ne dit rien de plus. Elle était tout à fait capable de lui donner les premiers soins, le « Bon Docteur Australien » lui avait appris plein de choses à la ferme mais elle préférait attendre qu'il réagisse afin de se faire une idée du personnage qu'elle avait en face d'elle et s'il bronchait un peu trop fort, elle l'abandonnerait là et passerait son chemin, elle en avait rien à foutre.

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