Partir en tourner, signer des autographes, se faire acclamer, profiter du sucés avec le groupe et les groupies. Tel était la vie de rêve que j'avais réussie à obtenir, j'en étais et suis toujours fier et n'hésitant pas à s'en vanter face à n'importe qui. Après tout, tout le monde ne peut pas se vanter d'être premier au top 50!  Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes et ce soir-là, nous avions décidés avec le groupe de sortir boire un verre dans un bar du coin. Malheureusement Charlee était épuisée et n'est pas venu avec avec eux, elle préférait se reposer dans sa chambre. Nous somme donc partis en ville à trois, Sami, Lucas et moi-même, respectivement le chanteur et guitariste, le bassiste et bien sûr moi-même en tant que batteur, mais tout le monde le sait. On s'est donc invités dans le bar, où tout paraissait normal, on s'est fait accueillir à bras ouvert, signés quelques autographes et pris quelques selfies avant d'aller au bar. Nous avions passés une bonne partie de la soirée à rire et à boire avec quiconque voulait partager un verre avec nous où nous en offrir un. Les bains de foule me faisait du bien, mais celui là m'a laissé un goût particulièrement amer.
Tard dans la soirée, les premiers cris se sont fait entendre dans le fond du bar, un type venait d'en mordre un autre, mais ce type... Il avait l'air tout sauf en bonne santé, la moitié du visage décomposé. Un autre type a voulu le repousser en lui offrant sa bouteille de bière à la figure, mais le barman a voulu s'interposer avant qu'une bagarre éclate. Sa dernière erreur fut de tendre le bras entre les deux hommes et de se faire dévorer la main par le malade! La foule s'agitait, criait alors que d'autres mecs louches sont entrés dans le bar et agressaient n'importe qui. Nous n'avons pas vraiment cherchés à comprendre et somme partis par la porte de secoure avant d'être entraînés dans une bagarre de bar, mais là c'était déjà trop tard. Le chaos avait éclaté à l'extérieur, des gens agressaient d'autres gens sans raison, la plupart étaient déjà couvert de sang et pour une raison obscur, leurs visages étaient aussi beau que celui d'un lépreux dans une piscine. D'un commun accord décidés par notre instinct, nous nous sommes mis à courir en direction de l'hôtel, nous espérions au moins y retrouver Charlee et l'équipe. Par moment, nous manquions de nous faire attraper mais avions fait tout notre possible pour arriver sain et sauf à l'hôtel. Toute fois, il était déjà trop tard, nous sommes restaient figés tous les trois devant le grand bâtiment, il était en flamme par endroit, les cris dans la rue devenant de plus en plus intense et un camion de l'armée partait à toute vitesse. Sur le parking, les camions de la tournée était renversé, des gens étaient encore en train de se battre dessus, parmi eux nos ingé son, notre booker... Toute l'équipe était en train de se mettre sur la gueule, nous ne savions pas quoi faire ni ce qui se passait, mais Sami allait prendre la parole. Allait, parce qu'a cet instant, un type est arrivé dans son dos et lui a mordu l'épaule avant de tomber avec lui. Il hurlait de douleur et avant que Lucas et moi puissions réagir nous étions sous le choque... Cet homme avait un bras coupé, il rependait son sang partout, son visage était décomposé et ses tripes étaient en train de se reprendre au sol et sur le dos de notre ami. Nous avons mis plusieurs secondes à reprendre nos esprits et extirper Sami des mains de se fou qui lui avait arraché la moitié de l'épaule. Nous ne savions plus quoi faire et nous sommes contentés de dire à Sami d'appuyer fort sur son épaule avec sa veste jusqu'à trouver des secours. Mais ses secours ne sont jamais venus. Paniqué, nous nous sommes mis à la recherche d'un endroit où aller, mais nous devions d'abord trouver Charlee, le bâtiment était en feu et nous espérions de tout cœur qu'elle ne soit plus à l'intérieur, mais il n'a pas fallu attendre le temps d'une prière pour que le rez de chaussé du bâtiment explose. Tout trois soufflés par la déflagration nous nous retrouvions au sol, fou de rage et couvert de suie, je me suis relevé maladroitement en tendant la main à Sami pour l'aider. Je rageais de ce qui était en train de se passer, mais la tension des événements ne nous permettait pas de nous arrêter pour avoir pour ou pour pleurer la mort de nos compagnons, il n'y avait plus que nous trois, dont un blessé. Nous avons finalement repris notre course vers une direction aléatoire en aidant Sami à avancer au milieux du Chaos et des gens en train de se battre, jusqu'à ce que Lucas trouve le saint Graal. Il avait repéré une voiture, le moteur vrombissait encore et son propriétaire n'était plus là pour en parler, du moins, ça devait être l'homme qui était en train de... dévorer les tripes d'un autre ? A cet instant, nous sommes tous les trois devenus pâle et n'avons pas cherchés à comprendre plus pour nous enfermer dans la voiture et conduire jusqu'à l'autre bout de la ville !

J'avais pris le volant et avait conduit au milieux des voitures arrêtés sur la route et de ses « choses » alors que nous hurlions tous les trois dans la voiture. Nous étions terrorisés et ne nous écoutions pas les un les autres, nous étions juste en train de hurler et décrire ce que l'on a vu pour extérioriser notre peur et prier pour en sortir en vie. Plus nous nous éloignions de la ville, plus les coups de feu retentissaient derrière nous, mais il nous fallut bien deux à trois bonnes heures pour nous calmer une fois arrivé sur une autoroute et pris dans un bouchon. Nous pouvions enfin souffler un peu, les gens autour de nous dans les autres voitures étaient dans la même situation que nous, certain avait des enfants avec eux, d'autres des blessés et nous, nous avions Sami. Nous nous sommes mis à pleurer presque simultanément en repensant à ce qui venait de se passer., du moins Lucas et moi, à l'arrière Sami ne faisait que grommeler et s'est soudainement mis à attraper la veste de Lucas pour le tirer vers lui et le mordre à son tour. Sur le moment, nous avions juste essayés de le repousser, de lui dire de se calmer, mais dans la panique, Lucas appuya sur la poignée de son siège qui le fit se baisser et s'allonger juste devant Sami qui n'a pas attendu qu'il se redresse pour plonger ses dents dans son torse. Alors que j'allais essayer de repousser Sami, ma portière s'ouvrit et je fus tirer en arrière sur le sol. Un homme m'attrapa et m'ordonna de courir avec lui, évidemment j'ai tenté de retourner dans la voiture pour aider Lucas, mais il me maîtrisait, me poussait en me hurlant que j'allais finir comme lui si je restais là, mais voulant absolument l'aider je me débattais, si bien que je reçus un coup à la tête venant de derrière. Je n'ai entendu que « Merci », avant de m'évanouir.

Suite à ça, je me suis réveillé quelques heures plus tard dans un air d'autoroute autour de moi, il y avait des dizaines de personnes, assise, qui attendait quelque chose et l'homme qui m'avait tiré de la voiture vint me voir. Il se présenta sous le prénom de Jack et tenta de m'expliquer la situation alors que j'étais encore bien sonné. Je n'avais pas encore la force de me lever quand j'entendis tout ça et tant mieux parce que j'aurais sûrement refusé de le croire et serait partie en courant retrouver mes amis. Toute fois, j'ai du m'endormir à nouveau et à mon réveil, après avoir repensé à tout ça, je faisais partie d'un groupe d'exil vers le Canada. Les premiers jours de voyage passaient, nous en apprenions plus sur les rôdeurs, apprenions à nous défendre, mais avions tous du mal à faire notre deuil. Le voyage commençait à être long, mais finalement, nous sommes arrivés en dénombrant de très nombreuse perte. Mais finalement... Detroit n'était pas le paradis qu'on nous avait promis. Plusieurs petit groupes se sont donc dispersés en ville et alors que j'approchais du quartier de la Station Sierra avec quelques personnes, un sifflement tranchant provenait du ciel, puis un second, j'eus à peine le temps de me réfugier à l'intérieur  du bâtiment que l'explosion fit trembler le sol et la déflagration rasa une partie de la ville . Detroit n'était plus qu'une ville fantôme en ruine dorénavant et me voilà de nouveau réfugié, avec de nouvelles personnes à la Station Siera. Au moins, ses bombes et le voyage avaient mis une chose au clair. Peu importe le voyage, les rôdeurs sont partout, alors autant essayer de faire d'ici un chez soi...