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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 Fifty shades of Caulfield
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MessageSujet: Fifty shades of Caulfield   Fifty shades of Caulfield EmptyMar 30 Jan 2018 - 18:32
« Mais NON derouilllllleuuuuh toi, il me faut ce role !!! Non pas celui de Kashaaa… tout le monde s’en fou de l’apprenti mécano !!!  oulaaaaaa !! Putain !!! »

Je lâche mon GSM pour klaxonner le type inconscient qui roule a contre sens avant de reprendre la conversation avec mon agent, enfin… je crois que c’est mon agent… je ne sais plus. Putain… soirée de merde.

« Attends, y’a un connard qui vient de manquer de me tuer ! je suis hyper stressé la… et pas content. Demerde toi je veux le rôle de Declan, je suis fait pour ce rôle, Declan, je pense Declan… attend… »


Sans relâché l’accélérateur, je sniffe la ligne que je m’étais faite sur le tableau de bord en quittant la fête un peu sacrement trop arrosée ou j’etais. Aaaah ca va mieux. Je me sens le maitre du monde, ils vont voir ces abrutis d’Hollywood si Dean Caulfield est fini. Je dois donner un nouveau coup de volant pour éviter une deuxième voiture a contre sens, mais ils se sont donné le mot ce soir ou quoi ????

« Ouai… on en était ou… A ouai, t’es viré si j’ai pas le role t’entends !!!!??? Quoi ? Si je suis chargé ? Mais attend tu te prends pour ma mère ou quoi ???!!! »


Parlé d’elle me fais mal. J’écoute a moitié le monologue me demandant de ne plus me faire remarquer dans mes frasques et patati et patata…. Je ricane quand il me demande ou je suis.

« DANS TON CUL !! »


Elle est drôle celle-là. En rigolant, je manque de sortir de la route, je m’en sors in extrémis et ca me fait encore plus rire. J’ai failli renverser le magnum de champagne que j’ai entre les cuisses. J’ai trouvé une super paille et pompe dans la bouteille a défaut de savoir pomper autre chose. Ça aussi c’est drôle. Qu’est ce que je me marre !

Je me souviens plus de qui est au bout du fils mais on me demande si j’ai mis des fringues. Merde… c’est qui déjà au téléphone. Et comment il sait que je suis tout nu.

« Arrêtez de me harceler sale pervers ou j’appelle mon avocat ! Oh… y’a des extraterrestre qui en ont après moi… »

Je vois que ça clignote, vert, rouge, vert et ca se lance a ma poursuite… mince… je ne veux pas finir avec une sonde dans le cul moi !!! Y’a plein de choses que je veux bien dedans mais pas ça.

La voix au téléphone me parle. Je mets un certain temps a me rappeler que j’ai un téléphone a la main. Pendant 1 minutes j’ai cru que c’était dieux qui me parlait. La voix me dit de m’arrêter. Après une lampé de champagne je finis pas ne me dire pourquoi pas. Et je me gare dans un panneau. Oups… ma jaguar. Sans chauffeur aussi… ce n’est pas simple de se garer.

Je vois quelqu’un venir vers moi. Ah oui… un extraterrestre. La vache. Je fini ma ligne et c’est le nez poudré, le sourire aux lèvres et en faisant le signe de Spock que j’ouvre la fenêtre pour dire coucou a ET.
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MessageSujet: Re: Fifty shades of Caulfield   Fifty shades of Caulfield EmptySam 3 Fév 2018 - 18:02
Cela faisait un peu plus d’un an maintenant qu’Anja avait rejoint les forces de police de Détroit, et qu’elle revêtait chaque jour avec enthousiasme son uniforme. Elle avait toujours pris beaucoup de plaisir à travailler avec les animaux qui étaient confiés à Rosa, l’amie de sa mère, mais rien de valait ce sentiment qui s’emparait d’elle à chaque fois qu’elle rejoignait son poste de police. Anja n’avait jamais été du genre à penser qu’elle pourrait trouver un jour un métier qui lui convienne autant, qui lui donnait l’impression de se réaliser pleinement, et de s’épanouir comme la jeune femme qu’elle était. Elle ne se doutait même pas, quand elle était en pleine quête d’elle-même, à la recherche de ce qu’elle devait faire pour le reste de sa vie, qu’elle trouverait un jour ce pour quoi elle était faite, et quelque chose qui la motivait autant.

Ce jour-là, elle avait pris sa garde depuis quelques heures avec son coéquipier, l’officier Marshall, qui l’avait prise sous son aile dès son premier jour. Leur relation ressemblait à un cliché, le bon flic sympa, dévoué à son métier, un peu rondouillard qui aimait la malbouffe, tout comme elle, qui avait de longues années de métier à son actif, et autant d’anecdotes improbables à raconter sur ce boulot qu’il exerçait depuis ce qu’il nommait lui-même une éternité, qui s’était attachée à la petite bleue qu’elle était, toujours au taquet, et parfois un peu trop téméraire pour son propre bien. Ils formaient un bon duo, et Anja adorait écouter les histoires de son coéquipier, même celles qu’il lui avait déjà raconté des tas et des tas de fois, et qu’elle feignait toujours de redécouvrir avec amusement. Nul doute que cette journée qu’ils s’apprêtaient à vivre ne tarderait pas à entrer dans les annales de Marshall, même si aucun d’entre eux ne le savait encore.

La nuit était tombée depuis quelques heures lorsqu’ils venaient tout juste de s’arrêter pour prendre un café, élixir indispensable lors des gardes de nuit. A peine installés dans la voiture, la radio de leur véhicule de patrouille avait émis un message du central, expliquant qu’un individu roulait en sens inverse sur la route, et qu’il fallait l’intercepter rapidement avant qu’il ne blesse, ou pire, des automobilistes. Marshall et Anja n’étaient pas loin de la route en question, si bien qu’ils se lancèrent à la poursuite du chauffard, toute sirène hurlante. Ils croisèrent sa route sans même que le mec ne semble s’inquiéter de voir une voiture de police lancée à toute vitesse. La jeune femme lança un appel radio pour expliquer qu’ils avaient trouvé le délinquant, alors que Marshall, au volant, faisait demi-tour pour rattraper l’individu inconscient.

Sans même que les policiers ne puissent se l’expliquer, l’homme planta sa voiture dans un panneau, et ils en profitèrent pour se garer à quelques mètres derrière, sortant de leur véhicule pour se rapprocher de celui tout juste accidenté. Anja posa sa main sur la crosse de son arme, encore dans son holster, par réflexe, alors qu’elle s’approchait de la fenêtre côté conducteur, qui était en train de s’ouvrir, lampe torche en main. Elle était sur le qui-vive, et elle ressentait cette sensation familière à laquelle elle était devenue accro : l’adrénaline qui coulait dans ses veines. « -Monsieur, veuillez passer vos deux mains par la fenêtre du véhicule, ouvrir la portière de l’extérieur, et sortir de la voiture. » Elle ne le lâcha pas du regard, observant son visage ahuri, la poudre qui était toujours présente sur son nez, et ses pupilles, qui semblaient dilatées au possible. Et…est-ce que ça sentait l’alcool ? « -Il est à poil. » Anja ouvrit grand ses yeux, mais n’osa pas quitter l’homme en question du regard. A poil ? Décidemment, il les cumulait ce type. « -Monsieur, est-ce que vous m’avez comprise ? Sortez de ce véhicule sans geste brusque. » Elle était campée sur ses deux jambes, les sens en alerte, comme si son corps était à l’affût de la moindre information utile à la jeune femme pour savoir comment réagir face à cette situation.
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MessageSujet: Re: Fifty shades of Caulfield   Fifty shades of Caulfield EmptyVen 23 Fév 2018 - 21:49
Merde les extraterrestres m’ont rattrapé… mais comment ont il fait ? La télétransportation comme dans les épisodes de Moon Treck, je ne vois que ça. Ils ont mis ce panneau, ou platane, enfin, le truc qui a percuté ma bagnole au milieu de la route. Les fourbes. Putain, je vais leur rayer leur navette spatiale a ces malotrus !! Je ne sais pas de quelle planète ils débarquent, mais ça se fait pas de pourrir une caisse comme ça !

Bon heureusement ils ont une voix sympa et leur gyrophare m’amuse. Bleu et rouge c’est les couleurs de quelle planète ? On me demande de sortir les mains puis du véhicule. Ca devient compliqué de les suivre et ca me tente as des masses de finir avec une sonde anale. Est-ce que je l’ai comprise ? J’attrape pour mettre mes lunettes de soleils de cette fameuse marque dont j’ai été l’image avant… bah avant que je trébuche. Sans l’éblouissement des lumières qui clignotent j’y vois un peu mieux.

Une chance !! La police est déjà là ? Mais ou sont les… les quoi déjà. Je me ferais bien un petit rail, mais je ne sais plus ou est tombé le sachet. Pas grave, j’ai le paquet dans mon sac a dos. Bon va falloir sortir, ne serait ce que pour allez le prendre.

« Ah !! Heureusement que vous êtes là, j’étais en train de dire a mon agent qu’il y avait plein de malotrus qui roulent dans le mauvais sens… c’est hy-per dangereux… vous pouvez me tenir ça ? »

Je passe par la fenêtre le magnum de champagne de luxe aux paillettes d’or, dont je vous dirais l’effet magique sur le popo le lendemain. Et je chope mon Gsm qui semble toujours parler tout seul.

« Dean ? Dean !! Tu m’entends !! Dean si c’est la police ne dit rien, ne bouge pas… ne fait rien tant que ton avocat est pas là ? Ok ? Dean par pitié dis-moi que tu m’entends !! Je te géolocalise mais surtout tu la boucles et dis-moi que tu es habillé et moins chargé que d’habitude. »

Ca me fait rire d’entendre mon agent s’énervé. Je fais signe a la femme qu’il ne va pas bien dans sa tête a toujours s’inquiéter pour rien.

C’est avec pas mal d’hésitation, a croire qu’il y a un tremblement de terre et que des gens on changer de place la poignet de porte de ma voiture, et aussi le sens d’ouverture… a oui, c’est vrai. Faut juste appuyer sur le bouton. Oups, cela la c’est le lave vitre. Je ricane devant ma bêtise, je vois la tronche du flic, enfin de la flicquette qui vient de s’être pris plein la tronche, et je suis juste mort de rire. J’ai le réflexe de la prendre en photo, l’uniforme mouiller, un air de pitbull qui va mordre sur la tête et le magnum dans les mains.


« Si vous faites des concours T Shirt mouillés chez les poulets vous devez gagner a tous les coups. D’ailleurs, quand vous aurez pris mon témoignage ça vous dit une balade ? »

Je manque de me vautrer mais j’arrive a me retaper sur le capot et a prendre une pause de serial lover, enfin, je crois, dans mon plus simple appareil devant l’air médusé de… hey mais elle a un copain ?!

« C’est valable pour toi aussi, plus on est de fou, plus on jouit. »

« Putain Dean pitié, dis-moi que t’es pas en train de dire ce que j’entends a des flics ?!!! »
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MessageSujet: Re: Fifty shades of Caulfield   Fifty shades of Caulfield EmptyJeu 8 Mar 2018 - 23:14
Ce n’était pas sa première intervention, ni même sa première arrestation, et pourtant, elle était certaine que celle-ci ferait parti des annales. Anja ne put s’empêcher de faire les gros yeux à son partenaire quand celui-ci lui annonça que leur suspect était entièrement nu, ce qui ne parvenait pas à détendre la brune pour autant, qui restait sur ses gardes. Sa main ne quittait pas la crosse de son arme, comme si elle s’attendait à tout moment, face à cet énergumène, à devoir la dégainer à chaque instant. Elle haussa un sourcil quand le jeune homme l’interpella, visiblement ravi de savoir que la police est déjà là, prête à arrêter tous les conducteurs roulant en sens inverse. Il était sérieux, là ? Anja regarda Marshall d’un air blasé, se demandant déjà sur quel type elle était tombée, et ce qui allait résulter de leur rencontre avec cet as du volant. Un peu stupéfaite, elle se retrouva avec une gigantesque bouteille de champagne entre les mains, ce qui lui fit immédiatement comprendre l’état dans lequel se trouvait le jeune homme.

La jeune femme ne savait que penser de ce blond qui rigolait seul, qui lui faisait signe que quelqu’un, dont elle ignorait l’identité, était visiblement taré, et après avoir fait glisser le rayon de sa lampe à l’arrière du véhicule, elle conclut qu’il était visiblement en pleine conversation avec lui-même, ce qui ne manqua pas de l’inquiéter davantage. Un fou, c’était bien sa chance. Anja se raidit immédiatement en sentant le liquide au savon du lave glace lui asperger le visage, et piquer ses yeux. Mais putain, qu’il était con. Elle s’essuya le visage d’un geste rageur, une chance qu’elle ne portait de maquillage qu’en de très rares occasions, et qu’elle n’était pas de ces filles à pleurnicher face à un mascara qui se faisait la malle. Elle posa la bouteille sur le sol d’un geste un peu trop brusque, ne prenant même pas la peine de la redresser quand elle se renversa sur le sol. Et en plus, cet idiot venait de la prendre en photo. Un agent de police en uniforme, une bouteille de champagne en main, trempée, ça n’allait pas faire très professionnel. Une balade ? Mais…ce mec est une vaste plaisanterie ! Elle le fixa d’un regard dur, peu amène, façon silencieuse de lui indiquer qu’il avait plutôt intérêt à se calmer, et à arrêter ses conneries, s’il ne voulait pas que Dark Anja pointe le bout de son nez.

Il finit par sortir de la voiture, en titubant, le petit oiseau à l’air, alors que la jeune femme détournait le regard, non sans avoir vérifié qu’il n’avait aucune arme à portée de main. En même temps…la vérification était assez rapide à faire, vu son état. Le collègue de la jeune femme rappliqua à ce moment-là, les menottes déjà en main, alors qu’il demandait au blond de se mettre face contre le véhicule, ses mains dans le dos. Est-ce qu’il était en train de leur proposer une espèce de…plan à trois ? Anja esquissa une moue dégoûtée, avant de se rapprocher de l’intérieur de la voiture, qu’elle éclaira de sa torche, pour mieux visualiser la fiesta qu’il avait eu l’air de faire là-dedans. Elle émit un sifflement, avant de décrire à Marshall tout ce qu’elle voyait : la coke, l’alcool, le téléphone portable dont l’écran était allumé, et depuis lequel une voix semblait provenir. S’il fallait additionner tous les délits qui venaient d’être commis, ce mec pouvait dire adieu à son permis de conduire, et pourrait prévoir de passer la nuit en cellule de dégrisement. « -Monsieur…pouvez-vous me dire quel est votre nom ? » Elle releva la lampe torche vers le visage guilleret du blond, à croire qu’il ne comprenait pas la situation peu commode dans laquelle il venait de se mettre, tout seul.
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MessageSujet: Re: Fifty shades of Caulfield   Fifty shades of Caulfield EmptyJeu 22 Mar 2018 - 23:36
Son collègue masculin vient de me plaquer virilement tout en me passant les menottes. Me voilà tout nu en train de me faire menotter et me faire virilement malmener contre le capot de ma voiture. C’est pas comme ça que j’avais envisagé ma fin de soirée mais j’ai toujours été ouvert au surprise.

« Oula vous n’y aller pas de main morte, je connais des amis qui seraient ravis de vous rencontrer. Qu’elle poigne ! Vous pouvez serrer plus fort, je n’aime pas quand ça flotte. Oula, vous y aller directe grand fou… »

Je n’ai pas l’habitude de coucher avec le premier venu habillé en … en… en je ne sais pas quoi mais certainement trop habiller, au milieu de nulle part sur le capot de ma voiture bientôt aussi défoncé que moi je l’espère. C’est excitant. Je crois que c’est que la 8e fois que ca m’arrive mais j’avais pas payé avant. Cette fouille est plus vrai que nature !!

« Vous êtes de quelle agence ? vous avez une carte ? J’adore ce que vous faites, vous etes tellement dans le jeu !!!

-Monsieur vous avez pris de la drogue ?
-Mais oui bien sûr, plein, allez-vous servir sur ma banquette arrière. Faites comme pour mes fesses, comme chez vous ! »


Je l’entends demander à sa partenaire de striptease de vérifier mes informations avant de s’exclamer de leur trouvaille. C’est vrai que pour le coup j’ai pris le paquet on ne va pas s’ennuyer ce soir. Je l’entends jubiler ou pester, j’ai un doute, en voyant le nom sur mon permis de conduire.

« Y’en a un autre sac dans le coffre si vous avez peur de manquer. Je ne dirais pas non a un rail…
- Dean Caulfied, vous avez le droit de garder le silence. Si vous renoncez à ce droit, tout ce que vous direz pourra être et sera utilisé contre vous devant une cour de justice. Vous avez le droit à un avocat et d’avoir un avocat présent lors de l’interrogatoire. Si vous n’en avez pas les moyens, un avocat vous sera fourni gratuitement.
- Vous le faites tellement bien. J’espère que tout ce que vous faites est aussi parfait ! »


Je les vois se regarder sans trop comprendre le problème. On commence a s’amuser quand ? Le bellâtre vient vers moi avec mon gsm.

« ce n’est pas la procédure mais je vais vous faire une fleur parce que vous m’avez l’air d’un sacres numéro et j’ai adoré qui a coulé le Titanic. Je vais faire défiler les noms de vos contacts dites moi stop quand je serais a votre avocat. »

Oups, déjà sobre je ne sais pas lire mais alors là… je lui indique au hasard un numéro sans savoir que c’est celui de ma psy. Je vois le type prendre le combiner, attendre un certain temps avant de se présenter pour de sortir :

« Votre client a de sérieux ennuis qui requièrent votre présence immédiate au commissariat de Detroit. Si vous aimez les causes perdues, je vous engage a venir rapidement et vu
l’heure, a votre place, je demanderais le double de mes honoraires. Bien à vous maitre. »


Sans laisser lui laisser le temps d’en placer une il raccroche et fait signe a sa partenaire de m’emmener, certainement a une autre fête.

« Embarque-moi ça, je sens qu’on va pas s’ennuyer au poste avec ce énergumène. »
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MessageSujet: Re: Fifty shades of Caulfield   Fifty shades of Caulfield EmptyMer 28 Mar 2018 - 10:42
Il était tard quand je reçus l'appel qui modifia ma fin de soirée pour de bon. Un appel qui me fit sortir de ma lecture. Posant mon livre, je reconnaissais le numéro de Dean, étonnant si l'ironie me permet une telle réflexion. Décrochant en m'attendant presque à entendre l'homme déblatérer un nombre certains d'ineptie, mais non. A la place un homme me parle sérieusement, avec dureté avant de me parler d'un client qui avait de sérieux problème et qui nécessité ma présence au commissariat principale de Détroit. Maître ? Dean, dans quel affaire vous étiez vous encore fourré. Me levant de mon fauteuil, j'avais été embrasser mes filles, puis mon mari avant d'enfiler un tailleur et de partir vers ma voiture. Rouler jusqu'à Détroit et son commissariat ne fut pas difficile, heureusement pour lui d'ailleurs que j'étais en ville pour la soirée, si j'avais été à New York comme prévu, ma présence ne se serait pas faite si rapidement. Je m'étais donc garé sur le parking, sortant un dossier à la main avant de rejoindre l’accueil. Je m'étais avancé jusqu'au jeune homme avant de lui demander avec un sourire délicat, « Veuillez m'excuser monsieur l'officier, un de vos collègues m'a appelé concernant Dean Caulfield. », il sembla comprendre rapidement, m'appelant à nouveau maître avant de m'inviter à le suivre. Ne voulant pas faire d'esclandre et ne voulant pas usurper d'identité, je posais ma main sur le comptoir avant de reprendre, « Il doit y avoir erreur monsieur l'officier. ». Sortant alors une carte de visite et ma carte de praticien, je posais l'ensemble sur le bois pour lui montrer. Je ne voulais pas qu'il soit dans une position compliqué, en revanche, si Dean m'avait fait appeler, c'était soit qu'il avait encore eu un excès d’excentricité, soit qu'il n'était plus en état, et dans les deux cas, je devais m'entretenir avec lui pour en savoir davantage. Il était assez particulier et dans son cas, parler dans cet état ne lui serait pas bénéfique.

« Je comprendrais que l'a présence d'un psychologue ne soit pas ce que vous attendiez, toutefois mon patient est sujet quelques pathologie lui empêchant de pouvoir prendre de bonne décision, si ce dernier à fait appel à moi c'est qu'il s'agit là d'une crise majeur, et si il a fait preuve d'outrage à vos collègues, il n'est pas non plus impossible qu'il soit dans un état invalidant les charges. », il n'y avait aucune violence, aucune menace, juste une douceur qui me conduit à une pièce ou l'homme se trouvait en effet, avec un autre policier et une femme qui je le supposais assez facilement avait du être sujette à quelques remarque bien sentit de la part de l'acteur. Souriant à nouveau, je tendis le bras pour serrer les leurs avant de me présenter, « Maryse Osborn, je suis la psychologue de Monsieur Caulfield, j'ai expliqué à votre collègue la raison de ma présence, je suspecte mon patient de ne pas être en état de penser ses mots. Pourriez-vous, je vous pris, me donner votre version des faits afin que je puisse vous aider, vous, comme monsieur Caulfield à définir la part de responsabilité dont il pourra être accusé ? ». Je restais professionnelle, je ne mentais pas, si Dean n'avait pas respecter certaines choses, il méritait un jugement, en revanche si c'était pour ce qu'il avait pu dire... Là, il y avait de grande chance que j'invalide les charges avant l'arrivé de l'avocat. « J'ai prévenu son avocat dans tout les cas, il n'était pas pas à Détroit, il va mettre un peu de temps. », moi et son avocat passions bien plus de temps ensemble que j'en passais avec Dean, c'était pour dire.
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MessageSujet: Re: Fifty shades of Caulfield   Fifty shades of Caulfield EmptyLun 16 Avr 2018 - 21:32
Au final, ce fut comme si Anja n’avait pas parlé, pas prononcé le moindre mot, pas posé la moindre question, et le type éméché l’ignora royalement. Quoi, il faisait parti de ces abrutis qui pensaient qu’une femme n’avait rien à faire dans un uniforme de policier ? A cette simple pensée, la brune se renfrogna davantage face à cet énergumène dont ils avaient hérité. Son coéquipier passa les menottes au chauffard, alors que la jeune femme assistait à la scène quelques pas en retrait, les mains sur les hanches, les sourcils se haussant face au charabia incompréhensible du jeune homme. Qu’est-ce qu’il s’imaginait ? Que c’était une caméra cachée, et que les voitures qui venaient face à lui étaient en carton ? Il avait eu une chance inestimable de ne pas avoir causé le moindre accident, et il ne semblait pas se rendre compte de la gravité de la situation.

La brunette retint difficilement une moue sarcastique face à la question de son partenaire, tant il semblait clair qu’effectivement, ce mec avait dû s’injecter, fumer, ou sniffer quelque chose de pas tout à fait légal. Ça, ou alors il était complètement taré. En revanche, ce à quoi elle s’attendait beaucoup moins, c’était qu’il avoue avec tant de désinvolture qu’il avait effectivement consommé de la drogue, et que la preuve de ses frasques se trouvaient sur la banquette arrière de sa voiture. Sans attendre l’ordre de Marshall, elle se dirigea aussitôt vers la portière arrière du véhicule, alors même que son collègue lui demandait de faire les vérifications nécessaires. Surprise de constater l’exactitude des propos de leur suspect, Anja siffla, avant de se tourner vers le policier chevronné pour confirmer la présence de poudre blanche dans la voiture. Quand il annonça qu’il avait bien envie de se faire un rail de plus, la jeune policière le toisa d’un regard blasé, alors qu’elle marmonnait entre ses dents « -Je pense que t’en as déjà eu assez pour la soirée ! » Et alors que son partenaire lisait ses droits au jeune camé, Anja informa le central de leur arrestation, et de leur arrivée imminente.

Par contre, là où la brune fut vraiment étonnée, ce fut quand elle entendit son collègue informer M. Caulfield, d’après les infos qu’elle avait captées, qu’il était prêt à lui offrir une fleur. Et en quel honneur ? Ce type était un danger ambulant, il ne méritait aucune faveur. Elle haussa un sourcil, avant de lever carrément les yeux au ciel quand elle l’entendit dire qu’elle avait adoré le film dans lequel il avait joué, un de ces films de gonzesses à l’eau de rose qu’elle détestait tant. Elle s’adossa donc contre le capot de la voiture, sans doute hors de prix, de Monsieur l’acteur, tandis que Marshall lui accordait un coup de fil qu’il ne semblait pas mériter. Elle poussa un long soupir sonore pour marquer sa désapprobation, alors que l’homme annonçait la situation à la personne qui avait décroché le téléphone, et expliquait qu’on ramenait son client au poste de police. Vraiment, pour un type qui aurait pu foutre un sacré bordel dans Détroit et faire de nombreuses victimes, elle trouvait qu’ils étaient un peu trop sympas.

Ce fut avec plaisir qu’Anja attrapa l’homme par le bras pour le conduire vers l’habitacle de leur voiture de patrouille, en prenant bien soin de ne pas frôler son corps nu, qu’il exhibait manifestement sans la moindre pudeur. Une fois leur passager installé à l’arrière, elle lança un nouvel appel au central, afin que la voiture du chauffeur soit remorquée au commissariat, puis sans attendre un instant de plus, elle prit place derrière le volant, et leur trio reprit la route, alors que Dean se mettait à parler, parler, parler, sans plus jamais s’arrêter, demandant avec intérêt où on l’emmenait, pourquoi les policiers tardaient tant à retirer leurs vêtements, et pourquoi il n’avait pas droit à un peu de compagnie à l’arrière.

Anja ne sut dire à quel point elle était soulagée lorsqu’ils arrivèrent au commissariat, et que Marshall se chargea des formalités d’usage. Elle ne l’avait pas rejoint depuis bien longtemps lorsqu’un troisième officier arriva à son tour, escortant une charmante femme, à l’air sérieux. Sans doute l’avocate de Monsieur. La policière serra la main tendue, avant de hausser un sourcil face aux paroles de la nouvelle venue, qui annonça ne pas être avocate, mais plutôt la psychologue de leur délinquant du jour. La policière haussa un sourcil face aux propos de la psychologue, alors que son regard parcourait un instant M. Cauldfield. « -Officier Deluca. Votre…patient roulait en sens inverse sur la voie publique. Il a refusé d’obtempérer quand nous lui avons demandé de se ranger sur le bas-côté de la route, et sa voiture s’est finalement encastrée dans un poteau. Il était nu lorsque nous lui avons demandé de sortir de sa voiture, il m’a alors tendu une bouteille d’alcool, et nous avons retrouvé de la drogue dans sa voiture également. » Elle se tourna lentement vers son partenaire, qui hocha de la tête, comme pour approuver les propos de la jeune femme. Anja pensa ne rien avoir oublié, à moins que… « -Oh, et…je vous fait grâce des paroles déplacées de M. Caulfield » Elle le toisa un instant, avant de croiser les bras contre sa poitrine, et de poser sa fesse sur le rebord de la table.
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MessageSujet: Re: Fifty shades of Caulfield   Fifty shades of Caulfield EmptyMar 24 Avr 2018 - 21:00
Le duo de coquinous fini par m’embarquer, toujours dans cette position extravagante et pleine de promesses. Ils sont tellement dans leur rôle que j’en arrive à me demander s’ils ne sont pas vraiment en train de n’emmener au poste de police, certainement pour faire une déposition sur les chauffards qui roulait à contre sens. Au moins, ils ont soigneusement pris les munitions pour continuer la fête, je les ai vu tout mettre dans le coffre. Dommage qu'ils n'aient rien laissé à porté de mains.

Sur la route j'essaye de les interroger pour savoir qui est celui ou celle qui m’offre ce divertissement. Ça ressemble a du Phoebe tout craché ça. Ma femme, oui ex-femme, je ne sais plus trop ou j’en suis et chargé comme je suis, j’avoue être très légèrement incapable de bien réfléchir a ce détail, qui, de toute façon, déjà complexe sobre et clean.

J’essaye de les interroger et de quémander des indices aussi sur le lieu de fête où nous nous rendons, mais j’écope de regard énigmatique ou vers le ciel. A tous les coups c’est la boite under the skye au dernier étage de la tour dont je ne me souviens plus du nom. Mouai… j’espérais mieux. Je ne sais pas si c’est parce qu’ils ont été vite démasqués mais j’ai l’impression que mes « kidnappeurs » font quelque peu la tronche. D’ailleurs ils finissent par ne parler qu’entre eux en m’ignorant complétement.

Je comprends quand même des bouts de phrases tel que « c’est à peine croyable » et je souris dans le brouillard poudreux ou je plane depuis …. Heu… bah ce matin ou hier ? je ne sais plus. Je fais souvent cet effet là aux gens. Oui rencontrer leur idole en vrai ça fait toujours son petit effet. Et dire que la presse me disait fini, y’a qu’a voir ces deux-là pour se rendre compte que j’ai toujours un fan club puissant et que je jouis d’une image de marque irréprochable….

Ha… on est arrivé ? Je ne m’attendais pas à ça. C’est quoi d’ailleurs ? Un espace escape game scénarisé ? un décor de film ? une boite a thème ? J’ai du mal a lire au naturel déjà, bon, ok, je n’arrive pas du tout a lire sans enchainer les teuf, les rails et le champagne, alors forcément, je ne suis pas aidé. Mais comme je ne veux pas que ca se sache, j’essaye de sauver les apparences.

« Je connais ici, génial, remerciez qui de droit, je n’aurais jamais pensé a une after… ou une before, je sais pas qu’elle il y, ici ! »

En fait c’est vrai que le lieu m’est familier mais impossible de le remettre. La soirée puff daddy ? La baby shower de Beyoncé avec sa mère porteuse ? Je me sens bien fatigué tout à coup.

La suite est chaotique. Mais vraiment. On m’a posé plein de question a laquelle j’ai adoré répondre. Nom : juste prénom Leblanc. Age : moins que ta mère. Sexe : vous voulez que je me redresse ? Adresse : DTC  profession : clown streap teser. Est-ce que j’ai consommé de la drogue ou de l’alcool dans ces dernières 24 h : suffisamment pour shooter tout le monde dans la pièce si je pète. J’adore ce jeu. Par contre j’ai moins rigolé quand ils ont voulu me montrer mon costume. Hors de question que je mette ses frusque a la proposer douteuse et a l’aspect rêche ! sans parler qu’elles sont moches.

Je lance un « hey !!»  enthousiaste en voyant une autre invitée débarquer. J’essaye de me lever mais le sol tanguant dangereusement et les menottes n’aidant en rien je me rassois bien vite.

« Mais qui je vois là !! La plus sexy de tous les doc !!! Toi aussi tu as été invité a leur jeu ? Tu vas voir c’est rigolo !! Par contre ils ne sont pas rapides pour servir les boissons ! D’ailleurs il est ou le serveur de tantôt ? SERVEUR !! MON MARTIN IL ARRIVE QUAND ?!! »
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MessageSujet: Re: Fifty shades of Caulfield   Fifty shades of Caulfield EmptyVen 27 Avr 2018 - 14:24
Je n'aimais vraiment pas mentir, ce n'était pas dans l'intérêt de mes patients, mais au vu de la liste des faits que me présenta la jeune officier, je n'aurais plus vraiment le choix que de jouer sur un flou artistique concernant son passé. Dean avait une fois encore dépassé les bornes et la façon dont il m'avait accueilli ne me faisait que confirmer les faits. Il s'était mit dans de beau drap tout seul, il n'y avait pas à dire. Je n'avais aucune idée de quoi leurs présenter de réel pour éviter la prison, si je pouvais me limiter à la cellule de dégrisement je pourrais m'estimer heureuse. J'avais des patients compliqués, clairement. Mais Dean était compliqué et délicat. Parfois, j'en venais à préféré les dépressif suicidaire se bornant à ne rien écouter d'autre que leurs maladie. Lui... Il était tellement bouffé par son travail qu'il était presque impossible de s'entretenir avec lui plus de quelques minutes. Alors quand il était alcoolisé.. Souriant plus par principe à Dean, je reportais mon attention sur la femme incertaine de la suite. « Il est parfaitement légitime que vous l'ayez arrêter, je ne remets pas en cause ce fait, malheureusement et en accord avec la loi, je ne peux vous confier que les diagnostique concernant mon client et faire appel à votre clémence. Monsieur Cauldfield fait malheureusement les frais d'un trouble dissociatif du comportement qui accentué par l'alcool le rends inapte à prendre toute décision pouvant faire l'objet d'une condamnation. », Dean n'était pas Skyzophrène, à la rigueur il était bipolaire, comme tout les artistes, mais rien qui ne puisse justifier pour l'heure l'abandon des charges. Cela devait même complètement manquer de sens, je le reconnaissais, mais le flou entourant ma profession m'aidait pas mal. En cet instant. « Monsieur Cauldfield est quelqu'un d’extrêmement réservé et fragile qui ne fait que subir les conséquences d'un métier bien souvent avilissant. Et au vu de ses antécédents, vous avez eu affaire à un homme dont la conscience n'avait plus d'emprise sur ses actions. Après une bonne nuit de sommeil et ses médicaments, il sera en mesure de vous adresser ses plus plates excuses, de faire parvenir un règlement à la ville pour le poteau qu'il a endommagé et j'en suis sur vous présentera ses plus plates excuses.  », je mentais, il n'en ferait rien, mais on pouvait le faire signer des choses.

Mais les promesses en l'air faisait toujours leurs effets non ? Du moins il fallait que ce soit le cas, car si Dean restait ici, il allait alourdir la note. Me tournant vers Dean, je posais mes mains sur mes hanches avant de lui dire, « Dean vous n'êtes pas dans un bar… », m'approchant de lui, je m'abaissais pour être à son niveau et reprendre, « Vous devez vous reprendre Dean, concentrez-vous. », j'avais besoin qu'il y mette un peu de sien si il ne voulait pas finir en prison. Il avait déjà eu un éclaire de lucidité pour me faire appeler et me faire venir, c'était qu'il avait besoin de moi, pas qu'un autre.    
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MessageSujet: Re: Fifty shades of Caulfield   Fifty shades of Caulfield EmptyDim 13 Mai 2018 - 21:17
Anja commençait à perdre patience, et si beaucoup de personnes auraient sans doute ri face au comportement du suspect, ou ses paroles décousues, il n’en était rien pour la brune. Elle avait arrêté un ivrogne camé, qui aurait pu faire un sacré carnage dans les rues de sa ville, et maintenant que les citoyens de Détroit couraient un danger de moins, la jeune policière était impatiente de retourner dans les rues, pour continuer son boulot. Elle avait l’impression d’être face à une vaste plaisanterie avec cet homme, qui semblait tout prendre à la rigolade, ce qui l’agaçait profondément. Elle ignorait la quantité de ce qu’il avait bu, ou sniffé, mais aucun doute qu’il affolerait les taux d’alcoolémie et de toxicologie si on se donnait la peine de lui faire passer une prise de sang. De toutes façons, il semblait clair qu’on ne pourrait rien tirer du blond, pas dans l’état dans lequel il était, et qu’il faudrait attendre qu’il dessoûle pour lui poser quelques questions. Enfin…c’était sans doute sans compter l’arrivée de la grande brune élégante.

Après avoir présenté les raisons qui avaient conduit les deux agents de policiers à arrêter Dean, la nouvelle venue prit à son tour la parole, faisant hausser un sourcil presque incrédule à Anja. Légitime qu’il l’ai arrêté ? Sans déconner ! Ce mec était un danger ambulant. Malgré tout, et consécutivement au regard de son coéquipier qui la connaissait très bien, la brune garda les lèvres closes, continuant d’écouter la psy parler son patient. Le rend inapte à prendre toute décision pouvant faire l’objet d’une condamnation ? Sans rire, elle était vraiment en train de le défendre là ? C’était bien lui qui avait décidé de picoler à ce point, de se farcir les narines de poudre blanche, et de prendre le volant, nu de surcroît.

Quand la psy continua en précisant qu’il était fragile et réservé, la jeune policière se tourna d’un air incrédule vers Dean, en haussant une nouvelle fois les sourcils. Lui, fragile et réservé ? Sans doute autant qu’elle était elle-même amicale et chaleureuse. D’ailleurs, il suffisait de voir sa façon de lui faire coucou avec cet immense sourire de benêt jusqu’aux oreilles pour douter des paroles de la jeune femme, qui continuait de défendre son patient. Anja poussa un soupir, et malgré le coup de coude de Marshall, elle ne tarda pas à reprendre la parole. « -Ecoutez, Madame Osborn…ce dont nous avons besoin, ce ne sont pas d’excuses. Je pense que mon collègue et moi nous remettrons très bien des frasques de M. Caulfield. En revanche, et si vous soutenez que votre patient a des troubles psychiques, il serait peut-être judicieux, à défaut de lui conseiller une cure de désintox, de confisquer ses clés de voiture. » Elle glissa un regard sur la jeune femme, et son patient, avant de croiser les bras contre sa poitrine, et de prendre appui contre le mur le plus proche d’elle. Il n’était sans doute pas compliqué de voir qu’Anja était en train de réellement prendre sur elle, pour ne pas simplement dire le fond de sa pensée. « -Il roulait, en sens inverse, dans les rues de Détroit. » Elle parla lentement, d’un air détaché, comme pour accentuer davantage ses propos. Sans parler de l’alcool et de la drogue, c’était un acte plus que répréhensible, qui méritait que Monsieur se soit fait escorter jusqu’au poste de police. « -Il a eu de la chance de n’avoir rien fait d’autre qu’heurter un lampadaire, les conséquences auraient pu être dramatiques. Et s’il avait tué quelqu’un ? Il aurait fait ses plus plates excuses à la famille, et leur aurait fait un chèque ? » Anja se moquait clairement du lampadaire, tout ce qui comptait, à l’heure actuelle, c’était qu’on lui donne la certitude qu’elle n’arrêterait plus jamais ce mec dans les rues de sa ville, ou qu’elle n’aurait jamais à annoncer à une mère, une femme ou une fille que ce mec avait tué quelqu’un parce qu’il roulait n’importe comment.
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MessageSujet: Re: Fifty shades of Caulfield   Fifty shades of Caulfield EmptyJeu 24 Mai 2018 - 20:37
Comment ça ce n’est pas un bar a thème ? Ça fait partie du jeu ? J’essaye de me masser les tempes pour faire semblant de réfléchir à ce qui se passe. Ça ne sert généralement pas a grand-chose quand je suis aussi chargé de tout ce qu’il était possible de prendre pour « m’étourdir ».  J’aurais un esprit analytique, je pense que j’essayerais de reprendre les fait depuis leur point de départ pour essayer d’y voir plus clair, mais que voulez-vous, je suis un artiste dans toute sa splendeur et ma créativité naturelle m’empêche de me plier aux dictats normés et consensuels d’un raisonnement logique et structuré. Cette phrase vous épate ? Et bien elle est sortie directement de Docteur Mouse ou mes dialoguistes sont des génies. Notez bien que je suis capable de retenir mon texte dans n’importe quelle situation. Dire que mon agent sous-entend que je pourrais manquer de professionnalisme… j’ai hâte d’aller arroser ça.

En attendant, je reste incapable de comprendre ce qui se passe actuellement dans la scène qui se joue devant moi. D’ailleurs s’ils ne servent pas à boire ici, je sens que ce jeu va vite me lasser. Je ne sais pas si c’est mon ex qui me fait cette petite farce pour me punir d’avoir refusé de prendre les gosses a Noël, ou si c’est Dicarpaccio qui me met dans une situation délicate pour se venger de son dernier casting raté ou je lui ai volé la vedette. Par que sans alcool, ca ne peut pas être un ami qui a organiser cela… a moins que… mais oui !!!

Soudain tout devient limpide comme de la tequila. La présence de Miss Maryse, les mines contrites, cette fausse attaque d’extraterrestre et ces accusations étranges, depuis quand il y a un sens de circulation pour une Maseratti et des panneaux qui traversent n’ importe où ? A moins que ca ne soit la Jaguar... je ne sais plus. Dans tous les cas, j'ai la preuve que c’est une caméra cachée !!! Comme pour confirmer mes dires, enfin, mes réflexions, je remarque avec l’œil du professionnel aviné et shooté pas mal de cameras partout sur le lieu.

J’espère que c’est pour une bonne chaine et que ca va faire le buzz. Bon, et bien, je sais ce qui me reste a faire. Ils veulent du Dean Caulfield, je vais leur donner du Dean Caulfield !!!! Je me redresse comme je peux et prends une pose à la fois déterminée et compatissante, largement inspiré de la scène de Jésus en face de ponce Pilate dans Son of God.

Malgré le sale gout de plâtre qui rend ma bouche pâteuse, je ne fais pas honte a mon professeur de diction pour commencer mon plaidoyer avec un rythme et une articulation irréprochables.

« Je crois que je vous dois des excuses a tous, j’ai effectivement eu un comportement des plus indignes et je ne suis pas fier de moi… »

Je prends une petite pause pour repenser au fait que Phoebe a eu la garde de Pioupiou ma tortue de terre et que j’ai écopé de l’obligation de prendre les gosses au moins une semaine par an. Les larmes viennent immédiatement ainsi que le petit tremblement étudié de ma lèvre inférieure. Je n’en fais pas trop non plus. Hors de question d’aller jusqu’à la morve au nez. J’aime rester viril tout en restant touchant, un peu comme le panda roux. C’est ça je dois penser panda roux, quoique non, la fliquette m’a pas l’air open pour les calinous et avec l’épilation définitive je manque de poils.

« Je traverse des moments compliqués, l’acte de divorce est arrivé aujourd’hui… et mes enfants… je les verrais une semaine par an…une semaine !!! par an !! Je ne suis pas sûr de savoir encaisser ça et je crois que je ne sais plus ou j’en suis… »

Et mange ca dans ta tronche Phoebe Warner ex madame Caulfield. Que toutes les chaines sachent a quel point tu es une mère affreuse de pas savoir garder ta collection d’orphelin du monde a l’année et de me les refourguer aussi longtemps. Bon j’espère que les caméras sont sur mon meilleur profile. Je continue sur ma lancé avec l’envie perfide de les mettre tous le nez dans leur caca.

« Je suis désolé, je paierais pour les dégâts occasionnés et  je m’engage a mettre plus en valeur le magnifique travail de la police. Que diriez-vous d’un reportage réalité en prime time sur une chaine national avec ma présence en guest star pour garantir l’audimat ? Vie ma vie vous connaissez ? »

Et bim bande de faux flics !! Vous allez faire comment pour vous en sortir là !! Je sens que le « surprise surprise » ne va pas tarder à retentir. On verra bien qui a été le plus malin de 8... ou des 6... avec l'alcool j'ai du mal a savoir combien ils sont dans leur vêtements.

Je me penche avec maladresse sur l'une des Maryses pour lui glisser peut être pas assez discrètement dans l'oreille:

« Ca m’étonne que tu te prêtes a ce jeu là, après le "surprise" je pense que tu me devras un verre ou deux au moins! »

J’espère pour elle qu'elle tient l'alcool, je dois avoir de quoi faire changer de couleur une armée de ballons encore sous emballage rien qu'avec mon haleine. Je ne sais pas depuis quand a commencé la soirée d'avant hier, mais je sais que sans coke ou speed, je ne tiendrais pas.
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MessageSujet: Re: Fifty shades of Caulfield   Fifty shades of Caulfield EmptyJeu 31 Mai 2018 - 16:35
Soyons honnête, je ne pouvais pas faire plus, il en allait de mon intégrité. Elle avait déjà souligner quelques points dont le fait de lui confisquer sa voiture pour plus de sécurité. Sans doute cela aurait été judicieux, mais je n’avais pas la juridiction pour le faire. Me pinçant l’arrête du nez face aux charges, je fus surprise de voir Dean réagir, presque correctement. Sa femme, y avait-il une personne sur cette planète qui ne savait pas pour eux deux ? Je n’étais en sois pas certaine que son mariage soit une bonne excuse à son comportement. Beaucoup de personne perdaient en effet le contrôle comme ça, mais comme l’avait souligné la femme devant nous, ca n’excusait rien. Et sa proposition… J’avais pour crédo de ne jamais juger mes clients, mais Dean cherchait malheureusement un peu trop souvent les difficultés en proposant des choses de moins en moins en rapport avec le sujet. « Dean je ne pense pas que… », il se pencha alors vers moi, me loupant d’un bon mètre ce qui me força à faire un pas en arrière alors qu’il me parlait d’une surprise. Fronçant les sourcils, je secouais la tête, sincèrement consciente qu’il ne faisait qu’empirer les choses, « Nous n’irons pas boire de verre et appelez votre avocat. », c’était la meilleur chose que je puisse lui demander de faire. Il allait alourdir les charges en continuant de s’exprimer ainsi et la femme en face de nous semblait suffisamment consciente de ses responsabilités pour laisser passer quoi que ce soit.

« Tout de suite Dean… », refaisant un pas en avant, je ne savais même plus quoi dire à l’agent, et ça se voyait. Il proposait un reportage avec lui dedans, sur la police… Il n’y avait pas pire comme plan ? Si il y avait pire, mais clairement, je ne voulais pas savoir ce qui pourrait sortir de son esprit pour le moment. « Monsieur Caulfield va appeler son avocat, je pense que vous comme moi nous préférons cette solution. », car Dean ne pourrait pas négocier dans son état et tout comme moi, il n’avait pas la capacité de se représenter dans ce genre de situation.

« Pour ce que ça coute, je suis sincèrement désolé. », je n’étais pas certaine de pouvoir rentrer chez moi de sitôt soyons honnête. J’allais sans doute payer de ma nuit les frasque de l’homme qui aurait sans doute un millier de chose à me dire. J’espérais simplement qu’on ne lui retire pas son permit et qu’il soit toujours en mesure de vivre comme il l’entend car je risquais fort d’entendre parler du pays dans les jours à venir. Dans ces moments là, mes filles me manquaient atrocement, comme mon lit et mon mari. Mais Dean, bien au delà d’être particulier restait un homme que l’on devait aider, et je ne pourrais pas l’abandonner, quoi qu’il m’en coute.
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MessageSujet: Re: Fifty shades of Caulfield   Fifty shades of Caulfield Empty

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