En un mot, Historia, c’est une demeurée que personne ne veut avoir dans son équipe. Elle apparait comme une fille bizarre, qu’il faudrait tuer sur le champ de par son admiration envers les zombies. Oui, Historia, elle a les yeux qui brillent à chaque apparition de l’une de ces pourritures. A chaque bonne occasion, elle essaie d’en capturer un, d’en apprivoiser un, d’en toucher un. Elle leur parle, elle le raconte sa vie et elle leur donne des petits noms sympas. Ouai, Historia, elle a un truc qui cloche mais elle s’en fout qu’on le regarde mal ou qu’on veuille sa mort. Elle a tout perdu, la vie lui a tout prit. Malgré son culte envers ces monstruosités, elle reste une fille sociable, ouverte d’esprit et qui n’a de haine envers personne. Elle aime rigoler et raconter des blagues qui ne font rires qu’elles. En fait, elle a juste envie que tout le monde soit joyeux en ces temps d’apocalypse. Il ne faut pas oublier que c’est une gamine et qu’elle aime donc faire tout ces trucs d’ados, surtout désobéir. On pourrait la penser pas très futfute car elle se jette dans la gueule des zombies les bras ouverts, mais elle n’est pas aussi naïve qu’elle en a l’air. Elle sait très bien qu’une morsure et c’est la mort assurée. Elle aime juste prendre des risques et voudrait faire des expériences sur ces choses. C’est un mystère qu’elle veut élucider. Peut de gens le savent, mais elle était tellement brillante que son avenir en tant que scientifique était assurée. Son père était spécialisé dans les maladies/virus et sa mère dans tout ce qui touchait le paranormal. D’où son hystérisme pour les zombies. Historia, elle est très moqueuse et arrogante. Mais ce n'est pas vraiment méchant. C'est juste pour énerver mais pas trop. Elle parle très souvent ironiquement et aime faire comme si elle prenait les gens comme de gros bêtas sans cervelle.

La vie commença. Historia était née. Elle pleurait. Une importante chaleur maternelle l’enveloppa et elle cessa de faire couler ses larmes.

Depuis toute petite, Historia était baignée dans la médecine scientifique et dans les phénomènes surnaturels qui pour la plus part, glaçait le sang des mortels. Elle aimait ça. Elle aimait passer sa journée avec sa mère pour aller dans des maisons hantées, elle aimait observer son père étudier les maladies. Elle aimait lire des livres scientifiques. Sa vie se résumait à cela. Son avenir était déjà tout tracer. Elle voulait trouver elle aussi, des antidotes à des virus, elle voulait étudier le corps humain, elle voulait tout connaitre de la vie.
A l’école, c’était une fille admirable. Le genre de petite intello qui prend la filière la plus compliqué pour monter haut sur le podium. Mais contrairement aux clichés de l’intello, Historia n’avait pas de grosses lunettes et une chemise blanche boutonnée jusqu’en haut. Non. Elle était du genre décontracté, à écouter en cours mais à parler de cul avec ses copines pendant les heures de permanences.
Ouai, ça c’était la vie d’Historia. Jusqu’à ce qu’un virus bizarre fasse son apparition. Au début, l’annonce à la télé ne faisait pas trop peur. Et pourtant, il se propageait tellement vite, que le père de la jeune fille fut contraint de quitter sa famille pour aller aider l’élite dans la recherche d’un antidote. A par cela, la vie continuait et au Détroit, personne ne pensait que le virus qui était pour le moment assez loi, arriverait aussi vite.  

Puis un soir, en voulant rentrer chez elle après une bonne cuite pour fêter l’anniversaire d’une amie, elle tomba sur un homme assez louche qui n’arrêtait pas de la suivre. Elle était presque arrivée chez elle alors elle se mit à accélérer le pas. Mais c’était trop tard. Il la coinça dans une ruelle. Elle savait déjà ce qu’il allait lui faire. Elle ferma les yeux et serra les dents. Rien ne se passa. Elle entendit crier puis grogner. Elle ouvrit les yeux et du sang gicla sur sa robe blanche. Son agresseur était entrain de se faire bouffer par un autre homme. Tout de suite, Historia se souvint de ce qu’elle avait vu à la télé. De ces hommes morts qui reviennent à la vie. Elle s’échappa et constata très vite que la ville était déjà victime du virus. En rentrant chez elle, sa mère n’était plus là. Le reflexe de la gémine fut de prendre le sabre japonais fétiche de son père afin de pouvoir se défendre. Son père lui avait déjà fait un topo sur ce mystérieux virus. Il obligeait les hommes à manger leurs congénères.

Depuis ce jours là, Historia ne revit ni son père ni sa mère. Elle resta quelques jours en ville avec des survivants dont un militaire qui était un ami de son père. C’est grâce à lui qu’elle survécut pendant plusieurs jours jusqu’à ce que les zombies les chassent complètement de la ville. Il ne restait plus que lui et elle. Sur la route, Historia reconnu son zombie-sauveur. Elle le regarda bouffer des restants de chair. Elle demanda au militaire d’arrêter la voiture. Ce qu’il ne fit pas immédiatement. Elle avait tellement insisté qu’il n’avait pas vraiment eut le choix.
Elle s’approcha du zombie. Elle ne reconnaissait pas le visage de l’homme qu’il était autrefois. Peut-être était-ce une personne qu’elle connaissait.  « Salut toi. Dit-elle à voit basse. Comment tu vas depuis la dernière fois ? J’ai l’impression que ta peau s’est encore plus détachée de ton corps. Tu es affreux. Mais merci pour la dernière fois. » Le zombie s’approcha d’elle très lentement. Il manquait de tombé à chaque pas qu’il faisait. Ses vêtements étaient en lambeaux et il lui manquait un œil. L’autre pendait. Il grognait. Il voulait la manger. « Oui vas-y. Approche mon beau. C’est quoi ton nom ? Tu ne sais pas ? Alors tu seras Apollon. Ça te dit de venir avec nous ? » Le zombie toma à terre. Le militaire venait de le tuer. Historia ramassa l’œil pendouillant et engueula l'homme. Ses cris hystériques coûta la vie à l’adulte qui se fit surprendre par derrière. Un zombie lui mangea la nuque. La jeune fille partie en courant, attrapa un vélo au passage et s’enfuit le plus loin possible.  

Il neigeait. Elle avait froid. Cela faisait combien de temps qu’elle errait seule ? Longtemps. Une grande bâtisse se leva sous ses yeux. Elle essaya d’entrée pour ne pas mourir dans ce froid. Mais une femme la surpris. Joy qu’elle s’appelait. Ce fut grâce à elle qu’Historia fut recueilli parmi le petit groupe dont elle était membre. Une erreur d’intégrer Historia dans leur groupe ? Seul l’avenir le dira.