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In Your Flesh
Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière.
In Your Flesh :: Last pub before the end of the world :: Archives :: Fiches de Présentation

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apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière. Empty
MessageSujet: apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière.   apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière. EmptyDim 22 Avr 2018 - 13:40

Dernière édition par Apolline Sarmento le Jeu 26 Avr 2018 - 21:24, édité 13 fois
Apolline Sarmento08/05/1991 (24ans) Ex-militaire Amoureuse Pansexuelle Lonesomes Cow-boys ft. Kylie Jenner
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Informations générales

Caractère
C’est un coup de vent, une plaie, un souvenir qu’on oublie pas. C’est une angoisse, un sujet de paranoïa, une surprise sans vraiment l’être. C’est l’imprévisible dans un schéma pourtant bien connu, une bombe à retardement au compteur hasardeux et à l’explosion violente. Car oui, Apolline est imprévisible. Ce n’est pas une bonne personne, ce n’est pas quelqu’un que l’on supporte ou que l’on aime avoir avec soi. C’est celle qu’on évite de regarder parce que l’on ne supporte pas son regard, celle dont on n’apprécie pas la logique ou les propos mais qu’on refuse de contredire parce que ses réactions sont toujours craintes, excessives, incontrôlables. Parce qu’il y a des gens dont la façon d’être est bien plus dure à combattre que n’importe quelle rodeurs, et qu’elle fait parti de ses gens — et digne, fière jusqu’à l’arrogance, elle ne se plie jamais, trop ancrée dans son mode de vie.

Elle parle beaucoup. Elle râle, reproche, juge, descend, elle a cette façon de rabaisser sans proposer, sans se sentir aussi, pour le seul bon plaisir de se défouler. Apolline ne se sent pas supérieure, et n’espère pas prouver quoi que ce soit ou arranger les choses lorsqu’elle parle en mal de vos actes. Non, elle reste stoïque, et c’est avec la plus grande cruauté du monde qu’elle soulignera vos erreurs, comme des évidences, parce qu’elle est indifférente devant la plus grande difficulté du monde pour autant qu’elle s’oppose à ses désirs.

Elle n’est pas heureuse, parce que le bonheur est un simple concept, une récompense utopique offert à ceux qui ont exploré l’entièreté de leur vie, fait le tour du monde, pour finalement découvrir à quel point il est vide de sens. Et très vite, elle a vue la satisfaction se transformer en incompréhension, ce soupçon de bonheur devenir un désespoir indescriptible, et ce goût d’exploration, de découverte, cette curiosité prendre ce teint amer. C’est exactement comme ça qu’elle peut être décrite - elle est amère, prisonnière de sa propre vie, si bien qu’elle a décidé de pourrir celle des autres. Elle aurait pu y mettre fin, c’est vrai, mais c’était trop facile, et elle était trop lâche pour ça. Trop lâche pour mettre fin à cette expérience qui avait déjà cessé de l’intéresser.

Appoline est vide ; elle cherche son chemin, une façon de se sentir vivre, d’apprécier son existence dans son entièreté. Fondamentalement, elle n’est pas mauvaise, et ne cherche pas à faire du mal aux autres. Elle veut juste vivre sa vie, trouver un moyen de, non pas croquer sa vie à pleine dents, mais d’en apprécier la saveur autant que possible. Elle cherche son intérêt dans le bien comme dans le mal et changerait d’allégeance si elle y trouvait son bonheur. Elle n’est pas loyale sinon à son mode de pensée, à elle-même, et cet égoïsme qui la caractérise. Elle songe à elle avant d’accorder la moindre pensée aux autres, elle calcule tout pour sa propre satisfaction, sans masquer ses méfaits derrière de fausses excuses - car ce plaisir est l’une des façons, pour elle, de vivre, au travers de ces frissons malsains.

Malsaine, oui, car elle n’aura aucune hésitation, aucun remord à trahir, comploter, agir de travers, hors de toute norme, échappant à toute règle - elle ne s’engage qu’à suivre les siennes, elle et sa conscience. Elle et sa conscience qu’elle a déjà piétinée. Apolline n’a pas de limite, pas de code de normes, sinon de faire tout pour elle, pour elle et elle seule - parce qu’elle sait que chaque personne qu’elle trouvera s’en ira. Elle sait que chaque lien sera brisé un jour, pour une raison ou pour une autre, qu’elle perdra, au bout du compte, tous ces proches sur qui elle a misé. Alors, elle ne fait plus confiance. Elle n’essaie plus, pour ne plus avoir à perdre. Elle reste elle-même, seule, à l’écart, pas heureuse - mais elle échappe au moins au malheur. Parce qu’elle en a peur, et, qu’à défaut de chercher la joie, elle veut au moins vivre convenablement. Vivre, oui, c’est tout ce qu’elle demande.
Anecdotes1. Ses ailes sont des plumes d'obscurité que l'on ne peut nommer. Un chant charmeur, un synonyme de changement et de mystère. A tire d'ailes, l'oiseau s'envole dans une danse sous un ciel où la lune est la seule source de lumière. Un rideau qui tombe, des boucles qui cascadent le long de son dos. Un trait hérité de sa mère comme une image au prénom qu'elle porte. Un merle pour la perle qu'elle représente. Hier encore sa chevelure était longue, aujourd'hui pour sur il n'en reste plus que la moitié. Un geste qu'elle pourrait expliquer mais elle ne doit rien à personne.

2. Poupée de porcelaine, visage angélique, dame déchue. Tant de titres pour si peu de choses qui ne sont plus, si ce n'est des espérances vaines et inutiles. A chaque fleur ses propriétés, à chaque espèces vivantes ses défenses. Tout comme l'épine d'une rose, la Sarmento est acérée, assidue et rancunière. Un caractère bien trempé qui ne se dévoile que très peu à l'image d'une épine que l'on aurait oubliée. Tenace, piquante, ne fermez jamais les yeux, jamais.

3. Ame solitaire, elle a toujours peinée à se lier aux autres. Un moindre mal que d'être seule, on ne risque pas de se trahir, de souffrir. Et pourtant la souffrance de l'ermite est la source des agissements d'autrui. Elle est sa pire ennemi, sa propre adversaire. Un duel qu'elle mène tant bien que mal depuis l'enfance. Une dualité de sa personnalité où l'obstination et l'impulsivité pourrait un jour lui nuire.

4. Une miniature sculptée dans un morceau de bois de bambou. Un art où la finesse et le talent se rencontrent. L'œuvre représente une toute petite tortue de bois qui accroché a une lanière de cuir repose autour de son cou. Un présent qu'on lui a offert lorsqu'elle est entrée pour la première fois dans ce cruelle monde. Les forces perdues mais qui perdurent encore malgré tout.

5. Anneau de saturne. On le connaît pour danser autour de sa planète, ne jamais faillir. Un bouclier, un champ de force autour de sa roche. Il est visible à l'œil nu, invisible pour ceux qui foncent tête baisser en sa direction. Son anneau de saturne, ce silence qu'elle entretient, qui la pare comme une étole aux couleurs qui la dépeint. Un silence trouble qui éveille de nombreuses de ses facettes en sommeil. L'art du langage, elle en joue, le met à profit mais c'est qu'il faut le faire a bon escient. Alors oui, l'anneau tourne autour de son astre, tout comme elle jusqu'à ce qu'elle pose un jour.

6. Lame. Sublime attraction pour les adeptes du combat, arme de choix pour le corps à corps. Peu fervente de la violence, elle sait que chaque être à sa propre place à la cour de l'existence. Sans défense ? Il serait niais de votre part d'y songer ne serait-ce qu'un seul instant. Un stylet, tel est son choix d'arme secondaire. Fort pratique à la coupe des herbes et des plantes, il fait un compagnon idéal et fort subtil pour se défendre en toute situation. Pensée insoupçonnées, s'en servir est une pratique contre laquelle elle aura recourt quoi qu'il advienne.

Particularités physiques
Elle avait cette beauté naturelle que peu de gens possédaient vraiment. Les cheveux ébènes courts, crinière sauvage indomptable qu’elle avait fini par ne plus vouloir organiser tant elle ne se plaisait pas à les enfermer dans une forme définie. Elle retrouvait en cette chevelure sa propre façon de pensée, ce besoin de liberté, d’échapper à toute forme définie, prévue, connue - c’était comme la matérialisation de son être. Elle était belle, éclatante de liberté et de domination. La nuit se reflétait dans ses cheveux qu’elle entretenait de temps à autres, soin qui ne se traduisait pas dans son absence de coupe. Pourtant, ils étaient si beaux ses cheveux, flottant, si courts mais à la beauté non-négligée, scintillants, couleur à l'instar de ce qu'elle était. Cette crinière, ternie par toute la noirceur qui avait envahi son sein.

Elle n’avait pas le corps endurci d’une guerrière, simplement le métabolisme d’une jeune femme à qui on aurait donné la possibilité de devenir exceptionnelle. Parce qu’à tous les points de vue, elle était banale, affreusement banal dans sa façon d’être, dans sa tenue comme dans ses simples atouts naturels. Ses cheveux noirs, brillants, se mariaient parfaitement avec ses iris à la couleur noisette. Elle tendait vers le monde un regard mort, exempte de curiosité comme d’intérêt pour les choses. Lueur éteinte, étouffée dans un désespoir simple qu’elle qualifiait d’ennui. On ne pouvait pas plus y lire sa joie que sa tristesse - elle avait tant laissé couler ses émotions de ses iris que ces dernières avaient fini par ne plus se démarquer dans son regard.

Apolline avait pleuré, beaucoup, et son visage avait fini par se durcir. Elle avait toujours ses traits d’enfants, cette peau douce et si claire, comme si elle était restée enfermée dans sa chambre, elle qui avait tant voyagé. On pouvait pourtant lire ses années sur son visage, ces imperfections, marques, parfois des cicatrices - pas assez marquantes ou voyantes pour qu’on le remarque immédiatement, mais juste assez visibles pour qu’elle ne parvienne pas à oublier. Son visage n’était sans doute pas assez différent pour qu’on y remarque qu’elle était tellement différente, et pourtant, ses yeux étaient soutenus par ce brossement sombre qu’étaient ces cernes - marques de nuits passées sans trouver le sommeil.

On se dit pourtant que c’est ironique, une telle bousculade d’émotions dans un si petit corps. Elle n’est pas grande Apolline, elle effleure le mètre 75, doit souvent lever la tête pour regarder les autres personnes - s’offrir le loisir de déchiffrer leur regard. Perpétuellement, elle fait l’effort, sans cesse elle doit agir d’elle-même, comme si elle n’était pas à la hauteur d’autrui. Ne vous étonnez pas si elle grimpe sur les chaises ou les tables, ou tout bêtement si elle ne vous regarde pas dans les yeux. Elle en a juste assez de faire des efforts pour les autres, de soigner sa tenue, de présenter ce corps si rayonnant, si bien tissé. Elle avait la bonne corpulence, le visage qui pourrait briller si elle daignait de sourire comme il le fallait. Seulement, elle avait choisi l’autodestruction, la facilité, les tenues bâclées aux couleurs sombres comme pour exprimer la tristesse qu’elle ne pouvait pas cacher. Elle se gardait bien de plaire, et pourtant, elle entretenait avec soin ses cheveux, comme l’esprit d’un jour voir le reste de son corps briller comme il le faisait.

Comme l’espoir d’un jour, formuler un sourire avec lequel ils se marieraient.
Douce utopie.

Compétences




  • Première compétence C'est tout naturellement que la compétence qu'Apolline maîtrise le mieux est les Armes à feu. Ancienne militaire, elle a côtoyée les armes à feux pendant une grande partie de sa vie, au jour d'aujourd'hui elle les maîtrises presque parfaitement étant capable de modifier un simple pistolet en arme redoutable doter d'une lunette de sniper par exemple.
  • Deuxième compétence Survie. Son père ancien militaire l'a entraîné dès son plus jeune âge à la survie voulant faire d'elle une militaire au service de l'armée portugaise. Mais ses cours de survie lui sont devenus utiles, encore plus dans ce monde ou survivre est une mission à temps pleins.
  • Troisième compétence Bagarre. Enfant instable Apolline avait pour l'habitude de se battre avec ses frères et sœurs, pour calmer la diablesse sa mère à décider de l'inscrire dans un club de boxe à l'âge de 10 ans. Elle était jeune certes, mais la boxe lui à permit de devenir elle-même. Une compétence utile dans un monde ou tuer est devenue monnaie courante.
  • Quatrième compétence Acrobaties. Depuis son plus jeune âge elle est une acrobate et cela ne risque pas de changer même si le monde ne ressemble plus à celui qu'elle a connue auparavant.
  • Cinquième compétence Grimper. Escalader, grimper les murs, passer au-dessus des obstacles pour être un oiseau libre. Bien qu'elle ne soit pas une grimpeuse en or, elle se débrouille dans ce domaine.



Inventaire


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Arme : Ancienne militaire c'est naturellement que la Corrompue utilise une arme à feu, experte dans ce domaine elle a su démontrer par le passé son talent dans la manipulation des armes à feux. Un simple pistolet au-quelle elle a rajoutée une lunette de fusil-sniper, histoire d'avoir une précision bien plus importante.
Objets utiles : Dans l'inventaire d'Apolline se trouve une trousse de secours utile en cas de pépin, dans un monde ou le chaos règne les blessures peuvent arriver rapidement. Le second objet utile à la survie d'Apolline est une tente dans lequel elle se réfugie le soir lorsqu'elle arrive à dormir. Oublier les briquets et autres babioles, former à la survie depuis son plus jeune âge Apolline est capable de créer un feu avec un silex et quelques bouts de bois.
Objets rares : L'inventaire d'Apolline se complète avec des couvertures qu'elle utilise le soir lorsque le soleil se couche pour laisser place à la lune. Une boîte de 12 préservatifs féminin, bien qu'elle soit une âme fugitive dans la nature, seule sans homme pour satisfaire ses désirs heureusement qu'elle n'est pas nymphomane. Le troisième objet qui compose les objets devenus rares dans ce monde est quelques vêtements, elle n'en a pas énormément, mais assez pour changer de tenue plusieurs fois par mois rajouter à cela quelques lingeries sexy qui lui permet de garder cette part de féminité.
Véhicule : Ancienne motarde c'est naturellement qu'elle s'est enfuie en compagnie de sa fille, sa moto, Furie elle décrit parfaitement le caractère d'Apolline. C'est sa seule raison de vivre à l'heure d'aujourd'hui, sa moto, son-être, son seul souvenirs vestige de son passé.
Possessions personnelles : Un MP3 avec une playlist qui date d'il y a quelques années, mais quelle affectionne tant, un cadeau de son père avant sa mort, un radin. Du dentifrice xxl ainsi qu'une brosse à dent, bien que le monde est à feu et à sang, elle continue de garder ses dents aussi blanches que par le passé. Des gantelets noirs qu'elle utilise lorsqu'elle se bat, histoire de ne pas abîmer ses douces mains. Une photo de famille prise avant qu'elle ne quitte le Portugal pour devenir une Assassin au cœur aussi sombre que le styx. Un livre écrit par sa mère, ancienne autrice réputer en Europe, un livre quelle affectionne tant, car elle en est le personnage principal. Une photo d'elle plus jeune et plus radieuse qu'à l'heure d'aujourd'hui avant quelle ne devienne une âme solaire. Des bijoux t-elles qu'un collier habillé d'un diamant, une bague habillée d'un rubis. Un stylo et quelques feuilles pour conter ses exploits dans ce monde qui s'écroule un peu plus caque jour. Un sac qui lui permet de stocker tout ce que lui reste du monde d'avant.


Histoire

Des lèvres pâles s'extirpe la litanie haineuse, tandis que la mère tend ses doigts décharnés vers l'ombre enfantine dressée devant sa prison de verre. Reflet d'une abjecte impuissance, d'un amour agonisant et rance, la gamine reste immobile, réminiscence perpétuelle de ce qu'il lui a fait subir, et le besoin de la serrer dans ses bras se confond avec la nécessité de la réduire à néant. Effacer l'acte, oublier sa violence. Mais l'engeance, elle, aurait voulue être aimée ; juste pour en sentir la saveur glisser contre son cœur, de cet amour chimérique, celui qui hante et désenchante alors que le rêve se fane et se froisse. Puis il s’extirpe des ombres, se poste sereinement aux côtés de la gamine, étreignant son épaule d'une pression placide. « Pourquoi ne m'aime tu pas ? » Murmure t-elle, ses grands yeux marrons miroitant un spleen funèbre et languissant. L'injustice est flagrante à son cœur infantile, avide de ces douceurs peintes mais jamais étreintes. Pourquoi, pourquoi, pourquoi ‹‹ Tu ne dois jamais aimais, tu dois être crainte et c'est tout ce dont tu as besoins? ››  Le fiel de son poison s'immisce, acide, au creux de ses veines. La vérité est tranchante, dérangeante. mais les accents sont envoûtants, comme des promesses qui lentement s'immortalisent ; l'amour inaccessible, la peur devint irrésistible. ‹‹ Les émotions sont dangereuses Apolline. ›› Qu'il assène, désignant d'un geste de la main ça mère. ‹‹ C'est une faiblesse. ›› La faiblesse est réprouvée, c'est par elle que les hommes commettent des erreurs, se trahissent, meurent. Intrinsèquement liée au cœur de l'humanité, ce cœur tambourinant, ce cœur impuissant, ce cœur qui nous tue ou nous laisse misérablement vivants. Ils s'aiment, ils aiment leur fille, leur premier enfant, mais il ne peuvent le montrer. Occulte son hurlement, préfère l'indolore néant. La leçon est inculquée, le bien et le mal, notions volontairement évincées. La nuit, le trouble se diffuse, la quiétude l'étreinte ; des couleurs magiques se propagent et s'agrémentent dans les recoins reculées de cette mosaïque inachevée. Les contours à peine esquissés, le tableau reste fixe dans un présent aux tambours creux et forts. Elle est un clair-obscur, elle est une rage juvénile. Un énième souffle s'en sort, l'enfant se retourne dans l'espace étroit qui lui sert de chambre. Elle n'avait ni hérité de la couleur bleu-électrique de sa mère, ni du vert jade de son père mais un mélange des deux. Apolline aurait préféré perdre son souffle et ne pas subir son adolescence ; elle aurait aimer n'avoir jamais vécue, mais la vie est injuste.
Comme une pierre que l'on jette dans l'eau vive d'un ruisseau
Et qui laisse derrière elle des milliers de ronds dans l'eau.


A huit ans, on est insouciant. A huit ans, on ne comprend pas tout ce que les adultes disent. A huit ans, on est libre. Du moins, elle l'était. Le soucis le plus important pour elle était de trouver son frère et sa soeur. Faire une partie de cache-cache dans les sous sols de la villa, non mais quelle idée! A peine avait-elle fini de compter qu'elle en avait déjà marre. Pas après pas, elle piétinait le sol froid et dur pour atteindre son but. Déjà toute petite, elle n'était pas du genre à abandonner. « Claire, Marco. ›› Demanda-t-elle dans l'espoir qu'ils répondent. C'était idiot. C'était évident qu'ils n'allaient pas indiquer l'endroit de leurs cachettes. Depuis quelques temps maintenant, Apolline avait l'impression de sentir son corps changer, elle avait l'impression qu'une chose était en train de grandir en elle, voir même d'évoluer. L'impression de perdre le peu de repères qu'elle avait acquis était présente. Elle soupira bruyamment. Elle en avait par dessus la tête de chercher sans les trouver. La jeune Sarmento était pourtant certaine d'avoir fouillé tous les recoins inimaginables. S'arrêtant pour inspecter les alentours du regard, elle entendit soudain un bruit à côté d'elle, près du lac. ‹‹ Je vous est trouvez ! ›› S'exclamait-elle en sautant derrière l'un des plus gros rochet. Mais son sourire angélique disparu aussi vite qu'il était apparu : ils n'étaient pas la. ‹‹ Bouuh ! ›› Son cœur fit un bon dans sa poitrine. Aussi vite que possible, elle se retourna et mis ses bras en avant pour se protéger, en fermant les yeux. Surprise, l’aînée ouvrit les yeux et compris. Que c'étais nul d'autre que Claire et Marco qui l'avais pris par surprise.
Puisque le temps passe,
Mon frère, ma sœur je vous aimes à en crever,
Vos rides je les chasses et,
donne à vie à ce que vous rêvez.

Paraitre pour apparaître c'est comme souffler pour respirer. Toujours très différent de reculer pour mieux sauter. Nuance tes couleurs lunaires, Apolline. Déploie tes ailes de dentelles qui sont les tiennes. On ne peut t'arracher que ce que tu veux bien donner ou perdre. Un oiseau chanteur peut être une once de bonheur mais tout cela ne sera qu'un leurre à leurs yeux. Un discours que tu n'entends pas pour la première fois de la bouche de celui que l'on nomme le peintre des expressions. Ta sœur cadette le nomme ainsi non pas pour son rictus antipathique mais pour sa capacité aux multiples visages qu'il dépeint. A la fracture de ta nature, une fissure s'est dessinée comme un animal sauvage prendrait ses marques sur son nouvel environnement. Le tien ? Il n'est qu'un extrait temporaire avant le résultat final. Un mélange de mots que les adultes usent pour embarquer la foule, pour faire naître la colère et attiser une justice qui ne viendra sans doute jamais. Tu as toujours eue conscience des choses explicites comme implicites. A l’œil nu, tu perçois le cœur d'une profondeur et sans rien dire tu sais déjà ce que les faits seront. Un sixième sens qui disparaît sous l'ire agacé, une fois qu'il est prononcé. La fleur ne doit aucunement se soucier de celle à coté d'elle, elle doit la laisser fleurir aussi. Loin de la compétition, loin de la jalousie. Des dires qui parcourent ta mémoire d'enfant dont la jeunesse est trahit par la réalité de tes pensées. Quelques mèches rebelles portées par le vent printanier barrent ton visage. Un chatouillis léger caresse ta peau mais qui ne perturbe aucunement ta concentration. Entendre l'eau, ressentir son flux vibrant et sa puissance. L'eau coule, coule et s'écoule encore. Chemin même porteur de la vie, mère nourricière d'une existence qui se meurt, qui s'occulte. L'ennemi n'est pas en soit le véritable adversaire. L'ennemi primaire – celui du moment – et celui qui te fait face. ‹‹ Que vois-tu ? ››. L'interrogation est prononcé avec un calme et un détachement déconcertant. Une intonation de voix coutumière mais ferme qui permet d'intensifier la concentration. La question était toute simple mais ne peut se contenter d'une réponse ouverte. Pas de oui pas de non possible. Assise en tailleur sur l'herbe encore humide de la rosée du matin, tu fronces encore un peu plus tes paupières closes. Deux doigts viennent se poser à la base de ta gorge, assez pour entendre les battements de ton cœur régulier. La présence de ton précepteur est proche mais ne perturbe aucunement l'équilibre pondérée de ta respiration. ‹‹ Je te pose la question une seconde fois : que vois-tu ? ››. On pourrait croire que la patience est arrivée à bout de ton professeur mais il n'en est rien. C'est un avertissement, tu connais la leçon et ce que cela pourrait engendrer si tu ne répondais pas à la demande de celui qui est plus âgé que toi de six années. Les émotions ne sont ni noires ni blanches mais assez sournoises pour former une brume épaisse autour de ton moi intérieur. Toutes des traîtresses envahissantes ! La colère émerge doucement mais certainement comme des racines qui grandissent. Qu'est-ce que tu entrevois au loin de ton âme ? Oses avancer vers le voile qui masque tes rêves et les dirige vers le glissement des cauchemars. Une esquisse. Des volutes de fumée comme une ébauche floue pour déterminer les contours d'une silhouette féminine. Cette dernière est imparfaite, peu précise mais suffisante pour que tu saches la désigner. Le visage de brouillard se détourne légèrement avant de s'évanouir. Des lors, tes yeux s'ouvrent rapidement. Deux bruits divergents de lames acérées sorties de leurs fourreaux. L'une pour se loger dans ton dos, l'autre pour se ficher au sein de sa cote gauche. ‹‹ Excellent, tu m'as prit au dépourvu. ›› Un rire amusé pour détendre l'atmosphère, pour exprimer la finalité de la session pour aujourd'hui. Le jeune homme – bien qu'encore adolescent – se relève, rangeant son arme blanche dans son étui de cuir. ‹‹ Le dépourvu n'est pas toujours ce qui sauve une vie ! ›› A peine dix ans et pourtant tu transpires une maturité, une réalité que tu veux versatile par d'autres facettes. Aspen était ton mentor depuis quelques temps déjà, il avait été trouvé par ta mère. Une requête dont tu ignorais – encore – la nature mais tu sais qu'une faveur était de mise. Tout fonctionnait ainsi aujourd'hui, ainsi que l'être humain s'anime. L'art de la vantardise, du larcin ou même de la puissance des mots, vous les partagiez. Il était différent, mais le dialogue n'en était pas moins éloquent, important d'une soif d'apprendre.  ‹‹ Peut être, mais bien souvent c'est un laps de temps suffisant pour s'en sortir. ›› Te dit-il tout en s'agenouillant à ta hauteur, le sérieux de son regard se focalisant sur le tien. Il attendait toujours une réponse à son interrogation. Il ne lâcherait pas le morceau tant qu'il n'aurait pas la formation d'une phrase valable et concrète. ‹‹ Moi. ›› C'était court, c'était bref mais limpide et vrai. C'est ton reflet que tu as vu au cœur de ton esprit. Tu avais pleinement conscience de la signification de ce rêve. C'étais ton propre obstacle et un jour tu devras affronter ta plus grande faiblesse. Celle de la spiritualité de ton être. Au loin, le regard du patriarche t'observe. Une seule et unique œillade pour te rappeler que la déception est grande. Grande de ne pas être celle, de ne pas être celui que tu aurais du être.
Un combat n'est pas un victoire sur une défaite.
C'est un duel dont l'image est imparfaite.

L'obscurité berce le ciel et les rayons lunaires couleur miel se reflètent sur les bords du lac. C'est un ballet d'harmonie, les nocturnes du soir. Enfant, ce spectacle t'émerveillait pour si peu. Si peu de choses pour t'arracher la franchise d'un sourire et celui ci disparaît. Tout s'efface, tout s'évanouie car chaque chose à sa place et chaque temps se meurt. Cesse de fermer les yeux sur une vérité dont tu as déjà la connaissance. Te fourvoyer ne servirait à rien, si ce n'était à t’abîmer davantage sur un terrain miné d'avance. Ecoute moi, Maven. Ô oui, pour cela il t'avait écouté et cela n'avait pas été sans le moindre mal. Mot pour maux, son ouïe était absolue mais juste pour une fraction de quelques minutes qui t'a semblé paraître dix années. Le terrain de ton existence était aride, climat ibérique et noirceur tenace. Le courant d'air, la piste d'une fugitive en cavale avec pour seul compagnie ta conscience et la boucle fermé de ton protecteur. Confie toi à moi. Dis moi pourquoi tu m'abandonnes ! Je ne laisserai jamais rien t'arrivé, tu le sais ça !? Avait-il tonné. Une voix emplit de haine et de détresse mais qu'il ne pouvait cacher. Il t'avait porté vers des élans que tu adorais parcourir encore et encore. Des rires que l'on ne pourrait observer désormais qu'au travers d'un antérieur qui s'éloigne un peu à chaque pas qu'effectue la grande aiguille de l'horloge qu'est la vie. Le cycle est le même mais il se poursuit. Debout face au lac, tes prunelles d'une encre sombre s'abandonne sur la surface lisse de l'eau. Limpide, cette dernière ressemble à un miroir naturel où tu ne t'attardes même plus, tu ne te vois même plus. Ne sois pas triste, mon colibri et sert toi donc de la colère pour servir tes desseins, pour prendre tes décisions. La conscience est sournoise, elle ne cesse de te murmurer des propos. Tu les recules, tu fais barrage mais pour combien de temps encore. Silence. Tu apprécies cette quiétude au cœur de la nuit qui évolue en divine maîtresse tout comme une déesse pourrait chasser les étoiles. Ta main gauche se lève avec grâce vers le ciel avant de suivre un enchaînement assidu des enseignements dont tu as la connaissance. ‹‹ Tu joues encore à ça. C'est d'un ridicule ! ››. Une voix noyée dans le sarcasme au possible, mais une voix qui rassure dans ce monde incertain. Son porteur est ennuyeux, râleur et contradictoire mais il était là. Il ne l'était pas là par choix mais par devoir. Réciproquement vous ne pouviez vous supporter et de votre malheur né votre fardeau commun. Tu l'ignores, laisse son ironie se disperser selon les volontés d'Arthur. Cela a toujours été ainsi entre vous, conflit et contraire vous éloigne alors que tant de choses pourrait vous rapprocher. Le rire narquois résonne encore tel l'écho aux creux des gorges rocheuses. Il cherche à attirer ton attention, exprimer une rancune dont il te juge responsable. En soit, il n'aurait pas tout à fait tord mais tu t'en gardes bien de le mentionner. Il marmonne et t'asticote minute après minute, puis vient la première étincelle qui pique ta peau. Ton poing droit se sert mais tu maintiens toujours la stabilité de tes émotions. Chut, il te faut conserver le socle de la neutralité pour ne pas perturber le flux. Tu fermes les yeux, une légère respiration s'échappant d'entre tes lèvres. ‹‹ Alors tu ne fais rien ? Tu restes là à recevoir ce que l'on te donne ?! Merde ! Tu nous as mis dans cette situation Apolline et maintenant c'est à moi de récolter les pots cassés ! ›› Le jeune homme bouillonne de colère, fait rugir les reproches qui forment un brasier dans ses pensées muettes que tu devines nuit après nuit après votre fuite. Tu ne les récuses pas, tu les entends mais ne donne aucune suite. Pourquoi faire, cela ne changerait rien ou presque. Pour la seconde fois, il réitère son attaque mais avec un degré supérieur au précédent. Le picotement est presque une brûlure – bien que ténue –, elle t'arrache une grimace et avec elle les prémices d'un agacement tangible. ‹‹ Arrête ça. Arrête ton manège, cela t'avancera à quoi ? A passer tes nerfs sur une personne différente de toi ? Vas-y, si cela t'amuse ! ›› L'ire est croissant, il monte crescendo à l'instar d'une partition musicale. Et là, comme un pressentiment tu sais qu'il va répliquer avec plus de ferveur. La troisième fois serait la dernière. Serais-ce ta dernière envolée mon colibri ? Peut être bien oui, alors profite. Ta conscience facétieuse ricane. Elle ne sait faire que cela après tout. L'électricité flotte dans l'air, elle est palpable. Ta patience et ton agilité et le seuls moyen d'esquiver ses attaques. Son coup fuse en ta direction tandis que que tes bras chorégraphient rapidement pour te protéger. Erreur. Erreur fatale ma douce, tu n'es pas équiper pour te prendre un coup de poing l'aurais-tu oublié ? Non, tu le sais mieux quiconque et pourtant tu as choisi de le faire. Tu n'entends plus que le grésillement dans ton esprit, le bourdonnement sourd dans tes oreilles. La vision troublée et l'inquiétude qui prend vie au cœur d'une voix lointaine. Un brouillard épais, la sensation que l'obscurité embrasse la lumière, avant de disparaître entre ses bras. Le seul témoin de ce secret sera la cicatrice qui marque à jamais ta nuque.
Et la danse de l'eau cesse doucement.
Et le cœur bat lentement.
Les portes s'ouvrent sur le néant.

La nuit étend son voile, ombre d'un bleu similaire à l'encre de chine. Elle laisse parler les lueurs subtiles des étoiles, son pouvoir se cachant derrière ses illusions poétiques. Les jours s'écoulent un à un et se ressemblent. Jour après jour, c'est le même décompte où les heures deviennent des minutes et où les minutes deviennent elles-mêmes des secondes. Tout se confond en un seul thème mais la problématique sera toujours la même. Tant que tu demeureras dans l'entre deux, sur les deux rives, rien ne changera. Dès lors, la règne de la lune devient une distraction qui amoindrie l'ennui d'un quotidien redondant. Quarante-neuf minutes. Il avait prétendu partir en reconnaissance, un autre moyen détourné pour s'éloigner de ta présence. Tu ne lui en voulais pas, il te faisait une fleur en te laissant en solitaire car cela vous permettez de respirer l'un comme l'autre. La distance étant quelques fois nécessaire pour mieux accorder des violons qui peinent toujours à trouver une harmonie de choix. L'inimitié n'était pas le terme le plus approprié à votre lien, à dire vrai c'était juste compliqué aux limites des contradictions. Installée sur un rocher, tes prunelles observent le plafond d'une obscurité qui chatoie sous la luminescence des constellations. Certaines d'entre elles se profilent avec une netteté inattendue pour la saison, mais c'est une œuvre de tous les instants qui agrémente cette vie que tu mènes. Ta conscience cancane, se moque de toi, te nargue. Elle ne fait que cela, c'est récurrent. Cela éveille ton ire alors que tu rumines. Cinquante-cinq minutes. Tu les comptes sous la beauté du ciel, c'est un passe-temps comme un autre. Abimée dans la nature de la terre, tu peux entendre au loin les vibrations d'un petit ruisseau qui s'anime. L'écho de son courant mugit avec assez d'abondance pour que tu puisses en ressentir la sève. Le hululement sauvage d'un grand-duc, puis le croassement coutumier d'un corbeau. Un cri qui pourrait être strident mais que tu as toujours voulu sécurisant à l'ouïe. Un son rauque, profond qui te rappelle que tout ne s'échappe pas aussi vite que la poussière. Communiquer l'oiseau que l'on dit de mauvaise augure à tord est un luxe que tu peux encore te permettre. Un caillou lancé contre un tronc d'arbre. Le bruit résonne. Les sens en alerte, tu te relèves, le bout de tes doigts agrippant le manche de ta dague. ‹‹ Mauvaise direction, Apolline. ›› Atone est la voix de ton interlocuteur mais ironique est le sens de ses dires. En effet, la diversion était astucieuse. Tu avais focalisée ton attention sur le centre d'arrivée de la pierre et non sur son départ , quelle idiote! ‹‹ Je ne te le fais pas dire, tu m'enlèves les mots de la bouche. ›› Un rire sans la moindre retenu, une moquerie qui témoigne déjà d'une personnalité arrogante et d'un alter égo qui manque d'humilité au possible. Plus aucun doute ne plane sur l'identité de la personne qui se trouve collé derrière ton dos. Arthur. Celui qui s'insinue dans les pensées. Celui qui se veut mystère entre les tourments de l'ironie pure et de l'assurance carrée qui lui colle à la peau. Le jeune homme faisait parti de ce passé aux nombreux trous noirs, où tout simplement certaines interrogations n'auront jamais de réponses. Inutile de les chercher, vous ne trouverez rien. ‹‹ Je me contenterai de dire que tu as fait une erreur de débutante. Plutôt surprenant pour une Sarmento. ›› Tu en portait le patronyme mais tu étais différent, une étrangère. La colère sommeille mais ne gronde pas encore assez, tu la canalises. L'ire est ton pire défaut, il allume bien trop de mèches à l'intérieur. ‹‹ Une déception, tu devrais être au courant depuis le temps. ››  réplique est plate, froide. Pourquoi rebondir sur une vérité qui se vérifie un peu plus au présent ? Tu t'avances pour t'éloigner un peu plus du brun dont la silhouette se fond parfaitement avec le décor de la faune et de la flore nocturne. Tu ne trouvais aucune explication valable à sa présence ici. Que faisait-il ici après tout dans ce coin paumé de la carte du pays ? ‹‹ Il n'est pas là pour te protéger chère épouse. ›› C'était loin d'être une demande mais plutôt l'attention nette d'un reproche. Un souffle amer s'échappe de tes lèvres alors que vous êtes face à face désormais. ‹‹ Une affirmation qui n'est pas de te ressort. Cela ne te regarde pas, c'est clair. ›› L'encre sombre de ses iris se fixe sur les tiennes. Un duel visuel qui semble s'éternisé entre un silence lourd de son coté et d'une colère palpable du tien. Tu jures intérieurement et ne manque pas de l'insulter au passage en espérant qu'il lise dans ton esprit à ce moment là. Après tout, il ne s'est jamais gêné pour le faire. L'ange rigolard laisse son rictus suffisant éclairer son visage. Abruti! ‹‹ Tu es une Sarmento,, une fille de militaire, une militaire, je savais bien que tu avais ce coté rebelle. ›› ‹‹ Tu ne sais rien, strictement rien. ›› Il secoue la tête plusieurs fois avant de se rapprocher dangereusement et sans pudeur de toi. Il se penche, juste assez pour que sa bouche caresse le lobe de ton oreille. ‹‹ Je sais bon nombre de choses en ce qui te concerne. Pas un mot de ma visite de courtoisie, mon cœur. Méfie-toi. ›› Tes sourcils se froncent à l'entente de ses propos. ‹‹ Méfie-toi de tout, les secrets sont parfois traîtres. C'est comme les promesses, elles sont de viles traîtresses. ›› Il vient serait ton visage entre ses mains avant de te repousser. Il paiera pour le mal qu'il t'a fait, mais au fond de toi Apolline, tu es amoureuse, l'amour rend idiot.
L'amour rend idiot,
La vie est une idiote,
Nous sommes tous orphelins
de l'amour éternel d'une mère
partie vers le ciel.

Arme à la main, habillé d'une tenue peu recommandée au vu de la froideur du temps elle avance dans la pénombre avec une agilité féline utilisent le bout de ses pieds sur lesquelles elle s'appuie pour éviter d'attirer l'attention de l'intrus. Ses battements de cœur s'accélère, des grognements résonne dans le couloir éclairer par une lumière qui s'étouffe dans l'obscurité. Une silhouette bossué, cabossé qui proémine dans le cercle de lumière. Apolline est perdue, seule. La silhouette ne ressemble en rien à ce qu'elle a vu par le passé. L'arme pointer dans la direction de la silhouette dessiner dans la nuit. ‹‹ Arthur ? ›› Son souffle se coupe, la silhouette s'approche d'elle, il est différent, ignoble et menaçant. Elle ne comprend pas, elle délire, elle a essayé de ne pas y croire, mais la preuve est bien présente face à elle. Il s'approche d'elle le fessant s'affaler au sol l'arme à la main, elle ne prend aucune décision. Il s'écrase sur elle son regard est noir. ‹‹ Arrête s'il te plait.. ›› En réponse, des grognements violents sa bouche s'approche du cou d'Apolline comme pour la mordre, la faire abandonner ce monde, lui faire courber l'échine, non. Elle se dégage de l'emprise de la bête noire, inhumaine arme à la main elle n'hésite plus un détonement qui résonne dans la bâtisse. La balle se réfugie dans le buste de la cible, mais rien. Il ne faiblit pas et ce relève. Il avance dans sa direction, elle retire la balle se réfugie dans la hanche d'Arthur, son petit ami ce redresse à nouveau. Des larmes s'échappe des yeux d'Apolline, elle s'apprête à abdiquer, mais elle refuse, elle tire dans sa direction, la balle atterrit dans le crâne d'Arthur, il chute et ne ce relève plus. Elle tombe au sol, affaiblit. Les heures passent après avoir examiné son ami qui n'est plus, elle n'a cessé de pleurer cette nuit-là. La ville était à feu et à sang, elle devait fuir, partir sans comprendre le pourquoi du comment. La vie est une garce et elle le prouve encore une fois, les piliers fondamentaux de ce monde ce sont écroulés. Elle fuit, sac accrocher à son dos, moto prête à démarrer, elle fuie sans savoir où elle va, mais la mort n'est pas sa destination. Elle les voient tous, s'entre-tuer ce précipités sur elle, elle fonce droit devant esquivent les obstacles. Plus rien ne sera comme avant elle s'en-doute mais elle compte bien survivre dans ce désastre qui assiège le monde.
J'accuse la violence de tout détruire.
La lune sera toujours ton unique pilier.
On t'accuse de ton silence,
Le cœur sera toujours ton seul geôlier.

Dans ce monde, il y a des gens qui préfèrent la solitude, mais il n'y a personne au monde qui puisse la supporter. Malgré elle Apolline tira sur les rênes de la renaissance. Elle frissonna, incapable de fixer son passé, consciente de son insignifiance. Le monde n'est que rouge, qu'une flamme immense qu'on ne peut éteindre. Apolline ère dans les rues de la ville, en solitaire, un duel astrale en 1 contre 1 devant le ciel qui peine à se montrer sous ça plus belle couleur. La mort marche, c'est comme ça qu'elles les voient, comme des envoyés d'en-bas pour ôter la vie à tous les survivants. Des groupes se sont formés pour leur résister, Apolline a décidée de rester seule de son côté. La survie c'est son truc depuis son plus jeune âge, elle ne veut pas être utilisée au sein d'un groupe ou règne complot et tentative de coup d'état pour renverser le dirigeant. Survivre est devenu un fardeau. Les hommes s’entre-tuent entre eux ne fessant plus la différence entre un humain et un monstre. Plus personne ne fait la différence entre un humain et un mort qui marche sur terre en titubent. La vie a bien changée depuis, il ne lui reste plus rien hormis sa moto, son flingue et quelques affaires. C'est tout ce qui lui reste de ce monde devenu un néant elle roule seule entre les maisons, entre les morts et ça lui va. Elle préfère ne pas imaginée comment aurait pu être sa vie elle se contente de ce quelle voie elle vit au jour le jour comme par le passé, mais aujourd'hui elle tue sans faire la différence entre un humain et un mort, c'est sa vie maintenant, pas la plus belle d'entre-toute, une vie sans espoirs, mais en réalité il y autant d'espoirs que d'étoiles dans le ciel, elle ce contente de cela comme philosophie et ça la maintient en vie.


stardustPrénom : Alexie. Super héros  
Âge : La majorité. Bob
Comment as-tu connu le forum ? : Via une recherche google il y a quelques temps j'ai enfin décidé de me lancer dans cette incroyable aventure. bigeye2
Autorises-tu le staff a tuer ton personnage en cas de départ ? : Oui bien sûr. Pan !
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MessageSujet: Re: apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière.   apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière. EmptyDim 22 Avr 2018 - 13:47
Welcome sur le forum! À date j'aime bien l'idée et la description de ce personnage!
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MessageSujet: Re: apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière.   apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière. EmptyDim 22 Avr 2018 - 15:06
Bienvenue par ici :3
J'adore ta fiche tu as vraiment une très jolie plume :3 j'espère que nous aurons l'occasion de rp ensemble Very Happy
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MessageSujet: Re: apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière.   apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière. EmptyDim 22 Avr 2018 - 16:21
Wow Flash Surprised . Bienvenue sur le IYF ! Coeur
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MessageSujet: Re: apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière.   apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière. EmptyDim 22 Avr 2018 - 22:05
Bienvenuuuue ! I love you Roooh Kylie Jenner j'adore on la voit tellement peu sur les fofos ! affraid
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MessageSujet: Re: apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière.   apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière. EmptyLun 23 Avr 2018 - 10:37
Bienvenue parmi nous Very Happy
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MessageSujet: Re: apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière.   apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière. EmptyLun 23 Avr 2018 - 12:52
Adam Tremblay a écrit:
Welcome sur le forum! À date j'aime bien l'idée et la description de ce personnage!

Merci! Lala

Jake Johnson a écrit:
Bienvenue par ici :3
J'adore ta fiche tu as vraiment une très jolie plume :3  j'espère que nous aurons l'occasion de rp ensemble Very Happy

Merci pour tes compliments, j'espère te retrouver en RP Coeur

Aube Greer a écrit:
Wow Flash Surprised . Bienvenue sur le IYF ! Coeur

Merci girl! Confettis

Stormy V. Patterson a écrit:
Bienvenuuuue ! I love you Roooh Kylie Jenner j'adore on la voit tellement peu sur les fofos ! affraid

Oui, on la voie tellement peu c'est bien dommage, merci pour ton accueil! Coeur
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MessageSujet: Re: apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière.   apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière. EmptyLun 23 Avr 2018 - 14:43
Bienvenue parmi nous Apolline ! I love you
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MessageSujet: Re: apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière.   apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière. EmptyLun 23 Avr 2018 - 18:27
Une copine miliataire keurkeur Hihi

Bienvenuuuue par ici Bob
J'espère que tu te plairas parmi nous Joy panties
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MessageSujet: Re: apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière.   apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière. EmptyLun 23 Avr 2018 - 20:34
Bienvenue a toi!! J'adore ton pseudo !
J’espère que tu te plairas ici Wink
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MessageSujet: Re: apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière.   apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière. EmptyLun 23 Avr 2018 - 21:14
Bienvenue à toi **
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MessageSujet: Re: apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière.   apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière. EmptyMar 24 Avr 2018 - 9:19
Hellooooo ! Officiellement bienvenue 8D

Je viens avec des corrections à apporter à ta fiche pour être validée Brill
On va commencer par les détails "techniques" : l'âge indiqué sur ta fiche est incorrect, nous sommes actuellement en Décembre 2016 sur le forum (on passera en Janvier 2017 la semaine prochaine), de fait ton personnage ne doit pas avoir plus de 22 ans ! Sinon, les compétences et l'inventaire sont très bien, donc n'oublie pas de remplir ton profil s'il te plait, c'est obligatoire pour être validé Very Happy

Ensuite, dans le moins concret, j'ai quelques difficultés avec les parties "anecdotes" et "histoire" de ta fiche think Ton style d'écriture est très joli et très imagé, tu as du vocabulaire, c'est très intéressant à lire (quoi qu'il y a des fautes d'accord et de conjugaison qui sont d'autant plus frappantes du coup)... Bref, c'est très beau, mais du coup, très... difficile à cerner. Je crois que je n'ai pas compris où tu voulais en venir dans la moitié de tes anecdotes, celle sur la lame et sur le pendentif en forme de tortue, passe encore. De même pour celle qui précise certains traits de caractère du personnage (même si je ne vois pas en quoi c'est une anecdote, du coup), mais pour les autres je ne comprends pas ce que tu cherches à dire... Et dans l'histoire, le problème se pose concernant la partie apocalypse de la vie de ton personnage. Le dernier paragraphe qui me semble être le seul à en parler est très agréable, mais c'est tout ce que tu as sur une période de deux ans et demi d'apocalypse, je trouve cela assez faible think Qu'est-il arrivé à la demoiselle après cet événement ? Peut-être que rajouter un paragraphe pour situer un peu son quotidien depuis qu'elle est seule pourrait aider à préciser tout ça !

Voilà, voilà ! N'hésite pas à me MP si tu veux discuter de tout ça pour qu'on voit ensemble certains détails Very Happy
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MessageSujet: Re: apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière.   apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière. EmptyMer 25 Avr 2018 - 8:58
Hello ! C'est bon pour le nouveau paragraphe, j'attends plus que le profil et je valide Smile
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MessageSujet: Re: apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière.   apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière. EmptyMer 25 Avr 2018 - 11:48
Fait. I love you
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MessageSujet: Re: apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière.   apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière. EmptyMer 25 Avr 2018 - 12:34
Smile

Félicitations, tu es validé(e)



Bienvenue du côté obscure de la Force, mon jeune ami !
Maintenant que tu as passé la dure épreuve de la fiche, tu vas pouvoir enfin t'amuser parmi nous. Enfin... Après avoir fait encore quelques petites choses indispensables que voici :


  • Tout d'abord, il faut que tu ailles recenser ton avatar dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et ton métier dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], afin de rester quelqu'un d'unique !

  • Afin qu'il soit plus facile pour les autres joueurs de te proposer des liens ou des rps et de rester à jour sur ceux que tu as déjà, pense à créer ton [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], qu'il faudra poster dans la partie "Journal de bord" du groupe auquel tu appartiens ! Il y a un code mis à ta disposition [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] si tu en as besoin, mais la présentation de ce sujet est entièrement libre alors amuse-toi !

  • Tu peux aussi créer un scénario si tu en as besoin, dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], mais sache bien que tu n'as pas le droit d'en proposer plus de deux en même temps, alors choisis bien !

  • Enfin, comme tu peux le voir, nous avons un système de points sur le forum et tout ce que tu dois savoir à ce sujet se trouve [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], prends donc le temps de lire tout ça au moins une fois pour être sûr de ne rien oublier !

  • Et surtout n'oublie pas que peu importe que tu sois là depuis un jour ou un an, tu peux contacter le staff à n'importe quel moment si tu as besoin d'aide pour quoi que ce soit concernant le forum. Tu peux aussi demander un parrain dans [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour qu'un joueur expérimenté t'aide à t'intégrer, alors n'hésite surtout pas !

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MessageSujet: Re: apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière.   apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière. EmptyMer 25 Avr 2018 - 17:55
Bienvenue !! patpat
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MessageSujet: Re: apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière.   apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière. Empty

 apolline sarmento ; souffle sur la poussière, pour libérer la lumière.
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