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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 American Horror Story
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L'Arène
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MessageSujet: American Horror Story   American Horror Story EmptyLun 7 Mai 2018 - 9:13
Je vais vous conter une histoire effrayante, une de celle que l’on se garde pour les fins de soirées d’Halloween, quand seuls les initiés à la peur sont encore présents. Car il n’y a point plus terrifiant que les conte qui sont vrais et celui-ci est on ne peut plus véridique, puisque … c’est le mien. Pour les très rares qui ne me connaitraient pas encore, je suis Dean Caulfield, la star internationale la plus rentable a sa grande époque et la plus prolifique en termes de tournage (ma mère y a veillé). Vous auriez encore accès a Wikipedia, vous verriez que j’ai battu le record de blockbuster tournés, et aussi, accessoirement, de divorces avec la même femme, mais bon, j’imagine que ça, on s’en fiche quelque peu pour mon récit.

Bien, je n’irais pas insulter vos sens pour vous rappeler que je suis la perfection née, et que si Dieu devait choisir un avatar, je ne vois pas qui d’autre il pourrait prendre. D’ailleurs, même si le film a fait débat, j’étais un Jésus très crédible dans Wars of God’s Son, le film d’action kun fu coproduit avec la Corée du sud. Grace a lui et la série Ultranatural, j’estime être devenu un expert en religion « Romique », ha… on dit pas comme ça ? Pourtant c’est bien celle du type qui vit dans un palais a Rome ? non ? Bref, je suis un expert peu importe les détails triviaux.

Mais voilà, de tous les domaines qui font mon charme, il y a aussi mon côté « petit lutin facétieux » qui rend mon entourage toujours plus joyeux et en adoration de ma personne. Permis les petits veinards qui partagent mon quotidien, il y a deux « amis » de mon frère qui me servent plus ou moins de nounous, valets de pieds et gardes du corps et plein d’autres choses, à savoir Jesus et Moise. Avouez qu’avec deux prénoms de la sorte, il est très difficile de ne pas lâcher quelques petites blagounettes innocentes a longueur de journée. C’est que les activités manquent dans une arène de gladiateur post apocalyptique ou tout va bien.

Voila ce qui nous amené a ce jour funeste où , dans un élan d’enthousiasme comique, j’aurais, être fait, éventuellement, potentiellement, fait une blague un tantinet blasphématoire. Au lieu de leur façon unique de se gausser en levant les yeux au ciels et en soupirant lors des autres tirades spirituelles de mon cru, mes nounous sont devenus blêmes en entendant celle là et m’ont regardé comme si j’avais un bouton d’acnés sur le visage le matin d’une scène de gros plans. Croyez-moi, même avec du make up ca de l’épaisseur d’un crépis, ça se voit toujours ce genre de chose, vive la magie du HD.  
Donc apres un moment de silence, jésus a dit :

«Heu Boss vous avez pas peur de vous attirer la colère du Tout Puissant ? »


Et puis Moise a ajouté en faisant son signe de croix :

« Vous pouvez pas dire des choses comme ça Boss ! »

J’imagine que vous aimeriez connaitre la teneur de ma sortie caustique qui m’a démontré que ces deux-là étaient superstitieux. Et bien, au regard de la suite je me garderais bien de vous répéter un seul mot de ce cette blague innocente. Enfin, si je cite des mots qui sont dedans, mais pas dans le même ordre et pas pour la blague. Bon, vous avez compris, je vais éviter d’aggraver mon cas et épargner votre âme encore vierge de cette petite bavure.
Moi-même ayant qu’elle que croyance, j’ai quand même ris de leur réaction puérile. Je crois me souvenir avoir dit un truc comme :

« Ne vous inquiétez pas, parfait comme je suis, ça prouve bien que je suis le chouchou de celui qui règne la haut, et puis, au pire, que voulez-vous qu’il me fasse ? Il n’y a déjà plus de bain a remous, ni fashion week, ou d’I Phone, sans parler que mon ex femme a survécu et s’est installée ici. Alors je le mets au défis de faire pire comme châtiment. »


Oui je vous l’ai dit, je suis un petit bout en train. Je suis sur que de tous les sbires de l’arène ce sont battus pour travailler à mon service. Dans tous les cas, c’est deux-là n’avaient pas l’air convaincu mais comme c’est moi le chef après mon frère, la conversation s’est arrêtée là. Du moins, le pensais je. Car ce fut le début d’un tout autre chapitre d’un scenario épouvantable. Je ne sais même pas si j’ai le courage de vous raconter l’horreur qui a suivis. Enfin LES horreurs.

Je vous taquine, bien sûr que j’ai le courage de vous conter la suite, sinon je n’aurais pas initié ce récit. Je ne suis pas le genre de scénariste à la Evangelion qui fait semblant d’être un génie en vous plantant avant la fin avec juste quelques images incompressibles.

Le premier des fléau d’Égypte qui s’abattit sur moi fut avec Robin, normalement, c’est Miss Malou qui s’occupe de lui, mais elle prépare son mariage avec Adam, ou je ne sais pas quoi d’autre de brulant, aussi j’ai dû le reprendre le temps qu’elle finisse sont histoire de fournaise ou de forge. Je vous ai déjà dit que je ne le supportais pas celui là ? Déjà j’ai du subir le fait que cette petite brute ne comprenne rien, mais en suite il a rater une chorégraphie sur la lice et ouvert le bras de Jamie. Un désastre, mon costume en coton du Nil bio sur mesure a été ruiné par la giclée de sang. Déjà bouleversé par cette perte évidente, Jésus n’arriverait jamais à le récupérer, je les ai laissé aller a l’infirmerie pour aller me réfugier dans ma chambre quand je tombais sur une nouvelle scène écœurante. Jessica, une petite Vestale qui avait l’habitude de coucher avec moi, n’avait, visiblement pas, supporter que je me trouver un besoin de me mettre en couple stable avec une autre qu’elle. Et au lieu d’aller déprimer et prendre 50 kg comme toutes les autres dans son coin, elle s’était ouvert les veines dans mon lit king size ovale. Autant je pouvais avoir quelques doutes sur le costume, mais pas pour les draps en soie qu’elle avait souillée de son sang ni le matelas. Qui plus est, il n’est pas impossible que, malgré le fait que je sois plus ou moins le médecin du groupe, la vue du sang puisse m’incommoder et que le tapis persan pris au musée d’histoire de Detroit en ait fait les frais.

Presque en etat de choc, on m’a conduit a la salle de bain de mon ex femme, Phoebe, qui ne manqua pas de se gausser de moi. Au moins un bain chaud aurait du m’aider a me relaxer et essayer de me remettre de ces pertes inestimables, sauf que la malédiction continua et je me retrouvais en panne d’eau chaude. J’ai assez fait le frère Revolver dans la série Ultranatural pour reconnaitre la patte d’un démon lorsque j’en vois une. Je remis autour de mon cou l’ensemble de mes grigris et, tel un barracuda de l’ange tous risques, sentant l’ail puisque j’avais rajouté ça a ma collection de collier, je passais une nuit affreuse dans un lit de 180…. Ca ne m’était pas arrivé depuis… bah depuis jamais. Quelle déchéance, je ne vous dirais pas qu’une personne telle que moi pourrait pleurer, mais si cela était possible, je pense que je l’aurais fait. J’avais mis un cercle de sel autour de mon lit et fait des croix en papier dans la pièce tout en redisant les pentacles de la série au cas ou.

Mais au matin, le cercle avait été brisé et la fin du monde était proche. UN BOUTON DE FIÈVRE ME DÉFIGURAIT !!! MOI !! DEAN CAULFIED J’ÉTAIS DÉFIGURÉ !!! Jésus eu beau essayé de me parler des mes besoin d’uriner nocturne sans que je comprenne le lien avec le cercle de sel brisée, ma vie était a un virage, le diable avait posé la main son mon âme, je le sentais. Ma blague l’avait certainement attiré. Une séance de Ouija plus tard, qui ne donna rien puisque je ne sais pas lire les lettres, je découvris que j’avais raté mon heure de popo et que cela annonçait des complications intestinales, les risque d’un petit ventre dégradant encore plus mon physique et aussi le fait que des gens risquaient de savoir que même moi j’avais besoin de déféquer alors que je nourris le mythe que je suis trop parfait pour cela depuis des années.

Ma vie était foutue. Et comme a chaque fois que le danger rode, je me suis tourné vers mon seul sauveur : mon frère Sam. Après une heure a exprimer avec passion ce qui ce tramait, Sam fini par me dire d’aller prier dans une église et demanda a Jésus et Moise de m’y embarquer le plus vite possible, preuve qu’après une heure de sanglot mélodramatique dans son bureau, il avait compris l’urgence de la situation.

Voila comment je me suis retrouvé devant cette église, espérant trouver un moyen de chasser le démon qui me persécute. L’écharpe en soie sur la moitié du visage pour cacher ma laideur, le manteau long pour éviter qu’on se rende compte du ballonnement, je pénétrais, seul, sans ce lieu sanctifié, laissant a la porte mes nounous.

Devant le silence solennel du lieu, j’entrepris de faire mon signe de croix, mais sans trop me souvenir du sens, j’ai un doute de bien l’avoir fait. Puis, avec toute la ferveur d’un film dramatique je dis :

« YOUHOU !! Y’A QUELQU’UN »

Jésus et Moise me firent immédiatement signe de baisser d’un ton et c’est un peu boudeur que je rentrais dans ce lieu de culte en espérant y trouver mon salut. Je finis par me mettre a genou devant le machin en croix au milieu avec autant de ferveur que mon talent d’acteur savait en exprimer. En fait, j’ai aucune idée de comment en prie, mais je fais super bien semblant.
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MessageSujet: Re: American Horror Story   American Horror Story EmptyVen 11 Mai 2018 - 17:04
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Une bonne douche et une nuit correcte, voilà ce dont j’avais besoin.

Je soupirai en laissant ma tête basculer en arrière, j’étais épuisée. Après des mois de cavale, j’arrivais enfin aux alentours de Detroit. La ville me tendait les bras mais après m’être séparée des jumelles je choisis de me réfugier dans cette église, histoire de me reposer un peu avant d’affronter la métropole.

Le froid que dégageait la pierre dans mon dos m’était familier et n’échoua pas à me réconforter. C’était aussi la seule chose qui avait réussi à me tenir éveillée jusque-là. Je m’autorisai à fermer les yeux quelques secondes avant d’inspirer longuement. L’humidité agressa mes sens, me faisant plisser du nez, heureusement l’odeur de poussière qui l’accompagnait était quelque peu rassurante.

Je me laissai glisser contre le mur pour m’assoir à même le sol. J’y promenai mes mains, prenant le temps de sentir chaque fissure, chaque imperfection dans les dalles qui glissaient sous le bout de mes doigts. Mon regard se posa sur ce qui m’entourait. Bien installée tout au fond de l’église, cachée derrière le confessionnal et mon sac juste à côté, j’étais prête à fuir en cas de danger.

J’en avais assez de ça, de courir pour survivre sans arrêt. Il était devenu impossible d’avoir une minute de répit dans ce monde.

Calant mes affaires contre le bois défoncé de l’isoloir, j’y enfouis mon visage, me recroquevillant sur moi-même afin de me réchauffer. Je donnerais n’importe quoi pour une couverture. J’avais bien essayé d’en trouver une pourtant, ou quelque chose qui pourrait remplacer. Seulement juste après avoir commencé à fouiller je me suis rendue compte que l’endroit avait déjà été pillé et qu’il n’était pas nécessaire de chercher plus longtemps.
Je me laissai aller contre mon bagage. Très vite, mon esprit commença à vagabonder.
Comment étaient les gens à Détroit ? Gentils ou bien agressifs ?

Je frissonnai en me souvenant des rencontres… malencontreuses auxquelles j’avais dû faire face au cours de mon voyage. Si je me fourrais encore dans des ennuis pareils cette fois c’était sûr, j’étais maudite. Aucune idée de pourquoi, mais la malchance me collait à la peau.
Voulant chasser les idées noires, je passai ma main sous mon cou, atteignant la poche de mon sac où je rangeais toutes mes plantes médicinales. En cours de route, j’avais pu cueillir un joli petit bouquet. Des orties pour les reins ou encore les allergies et les maladies de peau. Pour ce qui est de l’antiseptique, j’avais réussi à récupérer de l’ail sauvage (une vraie merveille !). Bien sûr du sureau, du pissenlit, de la mélisse, du millepertuis et d’autres.

Je me redressai, croisant mes jambes sous ma robe et étalai mon butin devant moi. Pour commencer je pris du pavot de Californie, idéal pour lutter contre les insomnies. À défaut de pouvoir faire infuser l’herbe, je pliai la tige et la fleur en quatre avant de les poser sur ma langue, le gout âcre me faisant froncer des sourcils pendant une seconde.

Mastiquant mon somnifère, je commençai à trier, ranger, organiser mes médicaments de fortune. Ce ne fut pas très long mais au moins la tâche eut le mérite de m’occuper un peu ainsi que de me changer les idées.

Passant mes bras au-dessus de ma tête, je m’étirai du mieux que je le pus. Mon dos grinça, je sentis chacune de mes vertèbres craquer. Dormir dehors pendant des mois m’avait salement endommagée,  les douleurs qui m’électrisaient dès que je bougeais trop brusquement me le rappelaient sans cesse. Je roulai sur moi-même, ramenant mes jambes contre mon buste. Une petite sieste ne me ferait pas de mal, c’est pour ça que je m’étais arrêtée en premier lieu en plus. Crachant la plante que je mâchais depuis une demi-heure, je fermai les yeux. Rapidement (plus que d’habitude), mes muscles se détendirent, tout stress s’évapora et je m’endormis.



Et évidemment, c’est la fois où j’arrivai (enfin) à souffler que mon repos fut de courte durée.

« YOUHOU !! Y’A QUELQU’UN »

Je ne sursautai même pas.

Le timbre était chaud et grave, un homme. Quand ses mots déchirèrent le silence, je fus pétrifiée, clouée sur place. Toujours roulée en boule dans mon coin, je n’osai même pas battre des cils.

Des pas suivirent l’éclat de voix. C’était étrange d’ailleurs, elle ne m’était pas tout à fait inconnue mais je n’arrivais plus à me souvenir où je l’avais entendu auparavant.

Je secouai la tête, il fallait que je me concentre bon Dieu !

En me retournant lentement, je vis le visiteur me dépasser et s’approcher de l’autel. Il était grand et relativement imposant. Pas  dans le genre montagne de muscles bodybuildée, mais imposant tout de même. Une étoffe cachait son visage, la matière brillait légèrement. De la soie ? Non quand même pas, qui porterait quelque chose d’aussi précieux pendant l’apocalypse ?

Je me focalisai à nouveau sur mon invité surprise : sa démarche était souple et assurée, il allait falloir que je coure très vite pour lui échapper.

C’est exactement ce que j’aurais fait si en entrant dans le bâtiment l’autre ne s’était tourné vers la porte. Je jurai intérieurement, il n’était pas seul. Si son ou ses compagnons bloquaient l’entrée, je ne voyais pas comment je pouvais sortir d’ici.

Alors que je me creusais les méninges pour trouver un moyen de filer sans risquer ma vie, l’homme fit quelque chose d’inattendu.

Il se mit à genoux.

Je me retins d’écarquiller les yeux et me relevai pour voir un peu mieux. Il avait piqué ma curiosité. Est-ce que c’était un fidèle ? Peut être quelqu’un de bienveillant ? Peut-être même un habitant de Detroit !

Je le vis faire un signe de croix. À l’envers. C’était sûrement un croyant (pourquoi venir ici sinon ?), mais certainement pas un pratiquant. L’intention était là en tout cas, c’est ce qui compte.

Ou alors il faisait super bien semblant de croire en ce qu’il faisait.

Deux possibilités s’offraient alors à moi : soit je prenais mes jambes à mon cou, soit je m’avançais vers lui.

Prenant mon sac dans une main et priant tous les Saints, je fis quelque pas vers l’inconnu. À un pas d’entrer dans la lumière que laissaient entrer les vitraux de l’allée centrale, je collai un sourire qui se voulait poli sur mes lèvres et l’interpella doucement pour ne pas le surprendre:

«Bonjour.»

Seigneur, faites que ce ne soit pas un malade.
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MessageSujet: Re: American Horror Story   American Horror Story EmptyJeu 17 Mai 2018 - 18:06
Je suis en train de jouer parfaitement le rôle du fervent croyant, en me disant que les religions auraient mieux marché si on avait prévu une ligne rouge ou une sonnette. C’est vrai quoi ? comment il sait le mec là-haut qu’on attend une réponse ? Non parce que là, j’ai méga grave besoin d’une intervention divine pour me sauver du malin.

Après tout, n’ai-je pas jouer le fils du gugusse sur la croix ? A moins que cela soit son père a lui. Je ne sais plus. Dans la famille ils ne se font pas tous clouer façon démonstration de perceuse croisée 50 nuances de Grey sur des poutres ? Je veux dire que je devrais avoir un passe-droit pour ce film, je suis presque de la famille non ?

Bon, il faut que je réfléchisse, dans ultranaturals, les personnages faisant comment pour invoquer les anges et tout le cortège céleste déjà ? Je n’ai pas le temps de trouver la réponse a ma question que j’entend une douce voix féminine me saluer. Je me retourne et constate, avec enthousiaste, que le bon Dieu est plus rapide qu’un driving de Mac Do aux horaires de sortie de ciné.

Après un « Merci » vers le type cloué, je me retourne pour faire face a son émissaire. Bon, j’avoue j’aurais préféré quelque chose genre Antonio Hopkins dans le rituel, mais j’imagine qu’avec l’apocalypse on ne peut plus faire la fine bouche. C’est avec un grand sourire et toute l’amabilité qui m’a value être élu l’acteur le plus proche de ses fans 2005 et 2006 que je réponds a celle qui doit sauver mon âme.

En tant que génie intellectuellement précoce et incompris, du moins c’est ce que ma mère me disait quand je déprimais de redoubler encore et encore mes classes de maternelle, je ne mets pas longtemps a reconnaitre l’habit traditionnel des nonettes ou des frangines, enfin des nanas de Dieu. Maintenant que j’y pense, je n’avais jamais fait le lien avec le fait que c’est une religion qui prône la polygamie. C’est vrai, faut voir le nombre de meufs qu’il a le big boss dans ses couvents... Si j’avais su je me serais marié chez lui plutôt que chez tous les autres ou j’ai été.

« Bonjour ma sœur, ou ma mère, j’ai un doute, quoi que vous êtes jeunes et que je trouve cela moins perturbant de vous appeler ma sœur. »

En même temps si c’est une épouse de Dieu et que j’ai jouer son fils, c’est un peu ma mère avant d’être ma sœur non ? J’ai toujours eu du mal avec la généalogie. Je baisse le foulard avec un air contrits, dévoilant l’horreur de mon visage atrocement défiguré par l’affreux bouton de fièvre qui prouve que je suis maudit.

« Oui je sais, c'est affreux et on me reconnait a peine. Mais c’est Dieu qui vous envoie à moi et je dois dire que je suis on ne peut plus soulagé de vous avoir trouver, ou que vous m’ayez trouvé. Comme vous l’avez certainement deviné, j’ai on ne peut plus besoin de votre aide pour sauver mon âme »


Ben oui, si c’est le big boss qui me l'adresse, elle a forcement été briefée, donc elle sait pourquoi elle est là non ?  C’est toujours avec la plus grande amabilité que je continue de lui parler. Je me souviens plus, on paye pour un exorcisme ?

« Votre prix sera le mien. Je propose que nous en discutions dans la voiture si cela vous va. Souhaitez vous que mon chauffeur s’occupe de vos bagages et de votre matériel ? »

Oui je pense a Jesus et Moise qui nous regardent, méfiants, de loin. Comme s’il pouvait se passer un truc affreux dans la maison de Dieu. Ils ont pas vu Hightlander ? C’est un sanctuaire ici ! C’est safe.
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MessageSujet: Re: American Horror Story   American Horror Story EmptyLun 28 Mai 2018 - 20:22
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Réprimant un frisson d’anticipation, je regardai l’homme se relever pour me faire face. Il m’offrit un sourire éclatant, digne d’une pub pour dentifrice et me salua :

« Bonjour ma sœur, ou ma mère, j’ai un doute, quoi que vous êtes jeunes et que je trouve cela moins perturbant de vous appeler ma sœur. »

Au moins il était poli, avenant même. Et surtout il n’avait pas essayé de me tuer en me voyant ! Quelque peu rassurée, je croisai sagement les mains devant moi pour me donner de la contenance. L’étranger retira alors le foulard qui lui couvrait le visage. Cet homme me paraissait vraiment familier, j’étais sûre de l’avoir déjà vu quelque part… Une célébrité peut être ? Cette impression de déjà-vu mise à part, quelque chose clochait. Il semblait vraiment préoccupé, peiné même.

« Oui je sais, c'est affreux et on me reconnait a peine. Mais c’est Dieu qui vous envoie à moi et je dois dire que je suis on ne peut plus soulagé de vous avoir trouver, ou que vous m’ayez trouvé. Comme vous l’avez certainement deviné, j’ai on ne peut plus besoin de votre aide pour sauver mon âme »

Donc c’était bien quelqu’un de connu. Je savais que je connaissais cette voix et ce visage !  Après en avoir eu confirmation, je me repris et me concentrai sur le plus important.

Comment ça sauver son âme ? Voilà quelque chose qu’on n’entend pas tous les jours, même quand l’on sert Dieu ! Mais après tout… Il n’avait peut-être pas tort. Pour se retrouver dans une situation pareille c’est qu’il devait vraiment avoir besoin d’aide et que le Seigneur m’avait envoyé sur son chemin (ou l’inverse d’ailleurs). Et puis quelque chose me disait que cet homme n’était pas une menace. Pourquoi pas ne pas lui faire confiance après tout ?

Il poursuivit :

« Votre prix sera le mien. Je propose que nous en discutions dans la voiture si cela vous va. Souhaitez vous que mon chauffeur s’occupe de vos bagages et de votre matériel ? »

Bon. La situation était de plus en plus bizarre, mais dans le bon sens du terme ! Pour la première fois de ma vie je me voyais offrir chauffeur et bagagiste, quel luxe ! Honnêtement, j’étais plus que tentée de le suivre. Cet homme me paraissait être mué de bonnes intentions ! Et puis je ne pouvais pas me résoudre à lui refuser mon aide. Je ne suis pas rentrée dans les ordres pour rien, si je peux l’aider alors autant le faire !

Un détail… « m’embêtait » un peu cependant.

Je jetai un rapide coup d’œil derrière nous : deux hommes attendaient à l’entrée de l’église, clairement méfiants. La confiance que je pensais tenir glissa entre mes doigts à la vue des deux gorilles, qui ne semblaient pas franchement heureux de me voir. Pourtant je n’étais pas très impressionnante avec ma carrure d’allumette et ma robe ! Enfin, ces deux-là ne devaient pas souffler souvent. On vit quand même dans un monde où les morts ont rendu fous la plupart de vivants, peut-être qu’ils étaient juste inquiets pour leur ami ? Ça devait être ça, je me faisais des idées. Je regardai à nouveau mon interlocuteur, gardant mon sourire.

« Vous semblez être dans une grande détresse. Aussi, j’aimerai vous apporter mon aide. J’accepte votre offre ! Une fois en route vous pourriez peut être me parler un peu plus de ce qui vous cause tant de soucis, je ferai mon possible pour y remédier. Oh, par ailleurs, ma sœur est parfait ne vous en faites pas ! »

Je le sentais bien, je savais que je prenais la bonne décision. Il ne me restait qu’une dernière chose à éclaircir :

« Pour être plus précise, c’est sœur Lacey. Enchantée ! » Ajoutai-je en lui tendant la main.

« Votre visage ne m’est pas inconnu… Vous êtes ? »
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MessageSujet: Re: American Horror Story   American Horror Story EmptyMer 30 Mai 2018 - 19:46
Bon, je reconnais tiquer un peu lorsque la nonnette me demande qui je suis. J’ai quand même été l’effigie de la reprise de « les zoziaux se cachent pour mourir » qui a été numéro 1 des films téléchargés dans les couvents, avant de réaliser que c’est la malédiction démoniaque qui continue de s’aggraver. Qu’est ce que ca pourrait être d’autre ? Même un ermite dans sa grotte sait forcement qui je suis non ? On recevait netfix dans une grotte ?

Bon au moins c’est bien une sœur, j’aurais eu l’impression de trahir moman et qu’elle se retournerait dans la tombe si j’en appelais une autre mère. Bon, après, c’est vrai qu’en publique, maman aimait bien que je fasse plus comme si elle était ma sœur, pour rentabiliser le botox me disait-elle, du coup est ce que je ne la trompe pas aussi en appelant Lacey ma sœur ? L’urgence de la situation étant ce qu’elle est, j’imagine que feu ma tendre maman pourrait comprendre. Car c’est bien peu de le dire que je suis en détresse.

Je la vois jeter un coup d’œil a mes nounous qui ne font vraiment pas d’efforts pour avoir l’air avenant, avec leur tête de bouledogues constipés prêts a mordre. Je ne suis pas aidé. A leur intention je houspille :

« Vous allez arrêter de vous comporter comme des rustres, c’est dame est une représentante de son culte, avec des prénoms comme les votre, vous devriez être au fait qu’elle a fait vœux de ne pas tuer son prochain… »


Je jette quand même un regard a sœur Lacey pour être sur. Elle n’a pas trop le visage d’un serial killer mais plus d’un premier rôle de comédie romantique. C’est encore plus un gage de confiance a mes yeux que son voile. Oui, vous noterez qu’a aucun moment je n’envisage que la bigote puisse être une mauvaise personne qui a juste volé son habit. Pour moi, l’habit a toujours fait le moine.

« Vous attendez quoi pour aller chercher les affaires de Sœur Lacey ?! Allez allez, les sacs ne vont pas se porter tout seuls et le malin n’attend pas. Au passage, vous avez dit bonjour ? »

Les deux montagnes de muscles pas souriantes qui était déjà en train de se bouger se figent net, certainement honteux et conscients de leur grossièreté, sans moi je ne sais pas ce qu’ils deviendraient. Je les vois se regarder avec cette forme de communication muette qui est la leur depuis que mon frère les a mis a mon services, et leur a gentiment demander de ne plus me balancer dans un, coffre de voiture pour un oui ou un non.

Avec satisfaction je les vois passé devant Lacey et la saluer du mieux qu’ils peuvent.

« M'dame, enfin, ma Sœur… »

On ne peut guère en espérer plus avec eux.

« Veuillez leur pardonner leurs manières, ma sœur, mon frère ne me laisse que rarement sortir sans des gardes du corps, par les temps qui courent ca se comprends, mais ils ont un peu de mal avec la bienséance. Je m’appelle Dean, Dean Caulfield, et voici Moise et Jésus mes « nounous » »

Je laisse quelques minutes a mes hommes pour faire le points avec la none le temps de dire merci a celui d’en haut pour la livraison rapide de la solution. Puis je me tourne vers celle qui doit sauver mon âme, ou du moins ce qu’il en reste.

« Si vous voulez me suivre, la voiture est par là. »

Galamment je l’accompagne hors de l’édifice vers l’Impala et laisse Moise nous ouvrir la portière le temps que Jésus charge le coffre. Une fois la voiture en route vers l’arène, c’est sur le ton de la confidence que j’entre dans le vif du sujet.

« Voyez-vous, ces deux-là sont efficaces pour me protéger physiquement, mais, depuis peu, je sens que ce qui me menace est plus d’ordre... spirituel dirons-nous. Mais avant d’aller plus loin, avez-vous des compétences en exorcisme ? »
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MessageSujet: Re: American Horror Story   American Horror Story EmptyJeu 14 Juin 2018 - 17:17
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Il tiqua. Mince, je l’avais blessé. Ou offensé. Je ne savais pas lequel était le pire mais il fallait que je rattrape ça à tout prix. Il avait été tellement gentil avec moi !

Je me repris et l’écoutant d’une oreille, je me creusai les méninges. Des dizaines et des dizaines d’œuvres fusaient à travers mon esprit, mais l’ensemble restait assez flou, m’empêchant de mettre un nom sur cette fichue voix. Je maudis intérieurement mon manque de culture. Si seulement j’avais su un jour que je rencontrerais une célébrité…

Ses gardes (ou ses amis ? Je n’étais pas sûre) s’approchèrent timidement quand il les héla. Il avait dû remarquer le regard que je leur avais lancé et s’étaient fait remonter les bretelles bien comme il le faut. Ils me saluèrent, un peu penauds à cause de la réprimande de l’homme au foulard. Je me défis de mon sac et leurs tendis en souriant.

« Merci… Je ne peux pas vous en vouloir d’être méfiant par les temps qui courent ! » Ajoutai-je en riant doucement.

Il s’excusa tout de même de leur comportement, et s’occupa alors de faire les présentations :

« Veuillez leur pardonner leurs manières, ma sœur, mon frère ne me laisse que rarement sortir sans des gardes du corps, par les temps qui courent ca se comprends, mais ils ont un peu de mal avec la bienséance. Je m’appelle Dean, Dean Caulfield, et voici Moise et Jésus mes « nounous »»

Je me giflai intérieurement. Mais qu’est-ce que je pouvais être stupide ! Dean Caulfield ! Il a joué dans la série « Ultranatural » que j’avais pu suivre un peu à l’époque. Il a aussi eu un rôle dans « Ils ont coulé le Titanic » et plein d’autres classiques comme « Raise Bill » ou encore « Jurassic Universe » ! Enfin… Maintenant que je m’en souvenais j’allais peut être pouvoir me faire pardonner.

Encore mal à l’aise de ma maladresse, je ne laissai rien paraître et répondis calmement :

« Moïse et Jésus ? Des prénoms peu courant. Pourtant vous vous êtes retrouvés ensemble après… Après tout ça. Vous devez former un sacré duo ! Ravie de faire votre connaissance en tout cas.»

Après ces salutations rapides, ils ouvrirent la marche avec mes affaires et Dean m’escorta galamment jusqu’à l’extérieur de l’église. Une superbe Impala nous attendait dehors. Je me retins d’écarquiller les yeux de surprise (et quelle surprise !) et m’approchai, effleurant la carrosserie du bout des doigts. C’était fou, complètement fou qu’une aussi belle voiture soit encore en état alors que le monde était sens dessus dessous.

Moïse nous tint la portière et je m’installai à l’intérieur. Les trois autres suivirent et très vite, nous étions en route. Le moteur vrombissait plaisamment, la puissance de l’engin se ressentait jusque dans les sièges. J’aurais pu me laisser bercer par les cahots du chemin mais je devais d’abord en savoir plus du problème de Dean. Il me devança et aborda de lui-même le sujet :

« Voyez-vous, ces deux-là sont efficaces pour me protéger physiquement, mais, depuis peu, je sens que ce qui me menace est plus d’ordre... spirituel dirons-nous. Mais avant d’aller plus loin, avez-vous des compétences en exorcisme ? »

Oh.

Voilà qui était intéressant. Très intéressant. Inattendu et aussi malheureux pour lui bien sûr. Je pensais plutôt qu’il désirait… se confesser ou avoir un baptême express pour s’assurer d’aller au bon endroit quand il viendrait à passer l’arme à gauche.

C’était autre chose, quelque chose de bien différent. En premier lieu je devais être sûre qu'il était bien "habité".

J’inspirai profondément avant de répondre :

« Monsieur, j’ai suivi la même formation que les prêtres exorcistes du Vatican, je ferai tout pour vous aider et je réussirais à vous débarrasser de ce qui pourrait éventuellement vous causer tout ce malheur. C’est une promesse. »

Mes yeux se plissèrent légèrement alors mon sourire s’étirait un peu plus sur mon visage.

« Ceci dit… J’étais persuadée que Ghislain Winchester préférait demander de l’aide à son frère pour ce genre… d’inconvénients.»
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MessageSujet: Re: American Horror Story   American Horror Story EmptyLun 25 Juin 2018 - 15:14
La petite flamme, très modeste, avouons-le, je suis parfait donc rien n’est disproportionnée chez moi, de mon narcissisme m’oblige a sourire, pour ne pas dire rayonner, quand l’envoyée du bon Dieu semble enfin me remettre. Pendant un instant j’ai eu peur, je l’avoue. Qui pourrait oublier le Dean Caulfield, même en temps d’apocalypse ? Je vous le demande ?!!

Par contre je suis surpris de sa référence. Je ne m’attendais pas a ce que Ultranatural soit regardé dans les couvents. Après, on aborde des thèmes très spirituels tel que les anges, les démons et tout ce qui va avec. Donc je me fustige intérieurement de mon étonnement. Le Pape lui-même devait suivre, bien évidement.

« Il se trouve que dans la vraie vie, mon frère est plus comme … et bien comme un papa poule pas trop versé sur le domaine du spirituel ma sœur. Il y a beaucoup de chose qui lui échappe tant il est concentré sur notre survie et notre moyen de subsistance. »

Ouai je vais pas rentrer dans les détails de l’arène, je crois me souvenir que dans mes péplums on nourrissait les lion avec des bonnes sœurs en toge a l’époque des cirques Romains. Pas sur que ca la rassure alors que l’on est des gentils… enfin… je crois… maintenant que mon âme est possédée… je ne sais plus… si ca se trouve je viens bientôt me mettre a faire des trucs étranges, a mettre des pantalon mal taillées, a ne pas me laver les mains et parler verlan… pour l’amour de Dieu, j’espère qu’on me tuera avant que je me mette une casquette de travers et à dire des « yo » a la fin de chacune de mes phrases.

Rien que d’y penser je suis de plus en plus bouleversé. Heureusement que c’est Dieu lui-même qui me l’envoi parce que sinon, je crois que je me laisserais aller au pire des désespoirs.

« Si vous n’y voyez pas d’inconvénients ma sœur je préfèrerais parler de « mes petits soucis » en privé. »

Je lance un regard évocateur vers mon chauffeur et mon garde du corps. Même si, au fond, ils sont au courant de tout, ma maman m’a toujours appris a protéger ce que je pouvais de vie privée. Ça n’a pas tres bien marché mais j’ai quand même des petits secrets qui n’ont pas été étalés dans la presse people…. Bon, ok, pas des masses, et je ne suis pas au courant de tout, mais je suis sur qu’il y en a.

La route n’est plus bien longue, afin de passer agréablement le temps, parce que j’ai été bien élevé, je prends sur moi de me montrer des plus accorte.

« Nous vous conduisons dans notre camp, il est bien gardé, sécurisé et il bénéficiât de tout le confort post apocalyptique possible : électricité, eau chaude, douches aménagées, chambres avec matelas, cuisine des légumes de saisons et œuf a volonté…. Vous serez mon invitée autant de temps que vous le souhaiterez, c’est bien un minimum que je puisse faire pour votre envie de m’aider. D’ailleurs, pour ce faire aurez-vous des besoins spécifiques ? J’eau peur que l’eau bénite soit une denrée rare si vous ne savez pas en faire vous-même… dans tous les cas compter sur notre entier concours a tous. »


Je distingue déjà des rues familière, dans quelques minutes nous arriverons a l’imposante ancienne patinoire, transformer en arène a la gloire de mon frere et en temple de l’amusement moderne. Je ne me souviens plus, il en pense quoi Dieu des jeux de paris ?
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MessageSujet: Re: American Horror Story   American Horror Story EmptyVen 13 Juil 2018 - 1:09
American Horror Story [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Le visage de Dean s’éclaircit. Un immense sourire étira ses lèvres et ses yeux se mirent à pétiller. Alors qu’il s’était assombri à cause de ma maladresse, le voilà qui rayonnait ! Tant mieux, j’étais soulagée. Je n’aurais pas aimé le voir broyer du noir plus longtemps à cause de moi.

Je retins un soupir de soulagement et lui rendis un sourire aussi chaleureux que possible. J’espère qu’il n’a pas trouvé trop étrange le fait que je fasse référence à Ultranatural ! La série passait sur l’une des rares chaines que le pub le plus proche diffusait (le propriétaire était un bénévole, j’avais déjà eu l’occasion de parler avec lui).

Il continua, me tirant de mes pensées :

« Il se trouve que dans la vraie vie, mon frère est plus comme … et bien comme un papa poule pas trop versé sur le domaine du spirituel ma sœur. Il y a beaucoup de chose qui lui échappe tant il est concentré sur notre survie et notre moyen de subsistance. »

Un papa poule hein ? Compris. Son frère avait l’air d’être quelqu’un de bien ! Pour se démener autant pour sa communauté, c’est qu’il devait être foncièrement bon.

Plus on approchait et plus je me sentais à l’aise. Par contre…  L’acteur était abattu. C’était l’impression qu’il me donnait en tout cas. Était-ce parce qu’on avait parlé de son frère ? Je n’en avais aucune idée. Sur le moment je préférai mettre ça dans un coin de ma tête.

Dean me fit part de sa réticence à me raconter ses « petits problèmes «  (comme il les appelle) devant ses nounous. Il leurs lança un regard pour appuyer ses mots, je décidai de ne pas poser de question et de simplement hocher la tête.

Il renchérit tout de suite après sur un sujet bien plus léger :

« Nous vous conduisons dans notre camp, il est bien gardé, sécurisé et il bénéficiât de tout le confort post apocalyptique possible : électricité, eau chaude, douches aménagées, chambres avec matelas, cuisine des légumes de saisons et œuf a volonté…. Vous serez mon invitée autant de temps que vous le souhaiterez, c’est bien un minimum que je puisse faire pour votre envie de m’aider. D’ailleurs, pour ce faire aurez-vous des besoins spécifiques ? J’eau peur que l’eau bénite soit une denrée rare si vous ne savez pas en faire vous-même… dans tous les cas compter sur notre entier concours a tous. »

J’avais l’impression de rêver ! Ça ne pouvait pas être vrai, si ? Je remerciais silencieusement le Seigneur d’avoir mis ces survivants sur ma route (ainsi que leur eau chaude et leur électricité).

Je vins doucement replacer une mèche de cheveux blonds sous ma coiffe.

« Ne vous inquiétez pas, le rassurai-je, du moment que j’ai de l’eau tout va bien. Je peux la bénir sans problème ! Oh, je n’ai pas d’encens sacré, heureusement ce n’est pas essentiel pour ce genre de… problèmes. Tout se passera bien, je vous en fais la promesse. »

Le même sourire étrange décorait mon visage mais le regard volontairement débordant de détermination que je lui lançai arriverait, je l’espère, à le soulager un peu.

Les rues dévastées de la ville se resserraient un peu plus autour de notre carrosse, l’écrasant presque sous leurs ombres. J’eus le sentiment que mon travail allait bientôt commencer.
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MessageSujet: Re: American Horror Story   American Horror Story EmptyJeu 19 Juil 2018 - 14:00
Je pense que si une personne omnisciente avait pu voir les pensées de la none a l’instant présent concernant Sam Caulfield, elle se serait étouffée de rire dans la minute. Mis à part moi, qui ne suis pas franchement impartiale, le qualifier d’homme bon revenait à dire que le diable était juste un coquin facétieux. Mais à mes yeux, c’était un saint, quelques soit le nombre d’honnête gens mort de son fait.

Je ne sais pas pourquoi, j’aime bien cette femme. Je lui souris en essayant de me souvenir si on le droit de flirter avec les bonnes sœurs… j’ai un vieux doute. A force d’avoir mangé à tous les bénitiers avec des rôles de presque toutes les religions existantes ou imaginées (le culte des licornes rose aillées, c’est existant ou imaginé ?) je crois que je m’y perds un peu. Je demanderais à mon assistante en rentrant. Elle doit bien savoir elle.

Quand elle me dit que l’encens sacrés n’est pas essentiel, je n’entends pas essentiel mais quand même utile. Je claque donc des doigts. Tout en faisant un clin d’œil a Lacey, je m’adresse a Moise.

« Moise, vous prendrez note des besoins de notre invité et je veux qu’elle ait de l’encens même si ce n’est pas essentiel, et … vous verrez avec elle quel parfum elle préfère.
-Oui boss.»

Pourvu que cela ne soit pas vanille. Ça m’écœure au plus haut point. Je m’adresse a nouveau a ma voisine de banquette, un peu embêter quand même avec cette histoire de pas savoir si je peux ou non la draguer. C’est quand même dans ma nature profonde d’être un séducteur du coup, je suis un peu loin de ma sphère de confort.

« Surtout ne vous censurer en rien, vous allez me sauver la vie, j’entends faire tout ce que je peux pour vous le rendre au centuple. »

J’ai a peine fini ma phrase que la voiture décélère.

« Ah, nous arrivons, voici ma maison qui est votre maison. Ici on l’appelle l’arène, comme vous pouvez le voir, c’est l’ancienne patinoire de Detroit. Nous y produisons des spectacles façon Rome antique, chorégraphiés bien sûr, de qualité. »

Les gardes nous laissent passer dans le secteur qu’ils maintiennent « propres » puis dans les barricades avant d’ouvrir les portes de ce qui est, a mon sens, une des meilleures forteresses de la ville. Certes, les fortifications extérieures y jouent pour beaucoup, mais le fait que plus de la moitié des habitants soient des combattants bien nourries et surentrainés a son rôle aussi. Il faudrait être fou ou suicidaire pour venir s’attaquer à cette institution du loisir.

Je la fais entrer avec toute la politesse que je lui dois, et, oubliant le voile et mes doutes, je lui tends le bras galamment, tel pour une descente de tapis rouge, afin de l’escorter de ce vaste lieu qui peut paraitre labyrinthique lorsque l’on ne le connait pas.  La nuit c’est l’effervescence, cela grouille de clients et d’animations. Le jour, même s’il y a moins de monde, puisque nous sommes « entre nous », cela reste une ruche animée. La lice est pleine des gladiateurs qui répète, ceux qui ne se battent pas s’activent pour que tout soit prêt pour nos repas, notre confort et aussi pour accueillir le public du soir. Quand on a vécu seul, cela peut paraitre étourdissant d’arriver dans un lieu si rempli, de gens, de vie, de bruit aussi, car avec l’électricité, j’ai veillé a ce qu’il y a de la musique lors des entrainements. Ça aide ces balourds a compter les enchainements et a mieux se coordonner. Nous contournons les gradins du haut pour aller vers les loges VIP. J’en fait ouvrir une avec un lit, un coin salle de bain. Jésus nous suit avec ses affaires.

« Je suis désolé, nous sommes en travaux du coup je le peux que vous proposer que cette modeste suite… souhaitez vous que je vous laisse prendre vos marques et procéder a quelques ablutions avant que je ne vous fasse monter un repas ? Par contre attention, l’eau chaude vient vite et elle est très chaude. Méfiez vous de ne pas vous bruler. »
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MessageSujet: Re: American Horror Story   American Horror Story EmptyJeu 16 Aoû 2018 - 15:51
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Dean ne semblait pas tout à fait partager mon avis sur son frère à en voir l’air sur son visage ? Je ne saurais trop dire mais je n’y prêtai pas plus d’attention que ça, attendant de me faire mon propre avis sur la personne. Peut-être que ces deux là avaient simplement eu un différend familial ? Ce genre de choses arrive souvent non ? Ou tout simplement je me faisais des idées  et il n’y avait aucun souci entre eux.

L’acteur me sourit et je lui rendis aussitôt son geste, espérant que le mien ne faisait pas trop « froid ». C’était un vraiment un homme sympathique ! J’avais bien fait de le suivre lui et ses nounous.

Il claqua des doigts et interpella un de ses hommes :

« Moise, vous prendrez note des besoins de notre invité et je veux qu’elle ait de l’encens même si ce n’est pas essentiel, et … vous verrez avec elle quel parfum elle préfère. »

Me glissant un clin d’œil au passage, je fus un peu surprise mais je ne laissai pas mon visage l’afficher (je n’étais pas quelqu’un de très expressif de toute façon). Je le remerciai du regard avant de le laisser poursuivre :

« Surtout ne vous censurer en rien, vous allez me sauver la vie, j’entends faire tout ce que je peux pour vous le rendre au centuple. »

J’étais franchement touchée par son attention et ma motivation monta d’un cran (si seulement c’était possible !)

« Je vous en prie, vous avez déjà fait beaucoup et je ne pouvais pas vous laisser dans cette situation. Ne me remerciez pas ! » Répondis-je pleine d’entrain.

Je sentis la voiture lentement s’arrêter, nous étions arrivés. Dean me présenta sa maison (qui était aussi « ma » maison m’affirma t’il). Son groupe était installé dans l’immense patinoire de Detroit. Le bâtiment était toujours sur pied et je dois dire, assez impressionnant. Il m’expliqua qu’ils y faisaient des spectacles type Rome Antique. L’information me fit doucement sourire.

« La scène vous manquait-elle tant que ça ? » Demandai-je en passant au travers des nombreuses barricades et au devant des gardes qui nous cédaient le passage. Cet endroit est une véritable forteresse ! Il y a même  les soldats pour aller avec le décor. L’Arène est sûrement le lieu le plus sûr de tout le Michigan.

Dean me tendit son bras. Ce geste de galanterie ne me surprit pas de lui et bien que n’ayant pas l’habitude de tant d’attention, je le saisis et le laissai me conduire dans le dédale de couloirs. Nous passâmes devant devant la lice où quelques gladiateurs s’entrainaient (je crus même reconnaître la chanson qui était diffusée). La patinoire grouillait de vie et je dois dire que bien qu’appréciant la solitude, toute cette chaleur humaine me remplissait de joie.

L’acteur m’ouvrit la porte d’une jolie suite où Jésus posa mes affaires. Je fis rapidement un tour de la pièce des yeux, me réjouissant par avance du confort de la chambre. Le lit me semblait immense et il y avait même un coin salle de bain.

« Je suis désolé, nous sommes en travaux du coup je le peux que vous proposer que cette modeste suite… souhaitez vous que je vous laisse prendre vos marques et procéder a quelques ablutions avant que je ne vous fasse monter un repas ? Par contre attention, l’eau chaude vient vite et elle est très chaude. Méfiez vous de ne pas vous bruler.

- Je vous prie, cette chambre est parfaite ! Je pourrais passer par la salle de bain, ensuite vous pourriez m’en dire plus sur votre problème. Cela vous conviendrait-il ?”
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MessageSujet: Re: American Horror Story   American Horror Story EmptyMar 28 Aoû 2018 - 17:58
La scène me manque t’elle ? A vrai dire je ne sais pas, je garde un fort mauvais souvenir de mes cours d’art dramatique, néanmoins, je dois avoir que les studios, eux, me manquent terriblement. Je crois même être prêt à subir a nouveau cette nuée de paparazzi plus voraces que des mouches autours de moi si cela pouvait me permettre de revoir mon visage en tête d’affiche. On pourra dire que la mort a mis un terme prématuré a ma carrière si prodigieuse. Bon, d’accord d’accord, j’admets que ma carrière avait connu un petit soubresaut mais j’étais en train de de me refaire.

Ma charmante compagne semble parfaitement s’accommoder au lieu. Jésus passe devant donner quelques ordres, je ne veux pas que ma sauveuse puisse être incommodée par le comportement parfois outrageux de mes gladiateurs qui oublient les règles élémentaires de pudeurs que je ne connais pas moi-même. En fait, je n’ai absolument aucune idée du souci, mais Jésus est parti demander a ceux qui s’entrainent de se couvrir. J’imagine que ça fait partie des rites important pour la religion de mon invité. Personnellement, je ne vois pas trop le problème de se battre en slip, mais bon. Laissons les professionnels gérer pour moi en ayant l’air de comprendre ce qu’ils font. Pour le moment, cela m’a vraiment réussi.

Même si je suis assez généré par la modestie de la suite que nous pouvons lui proposer, elle semble s’en contenter avec enthousiasme, cela me change tellement des vestales toujours à pinailler qu’elles n’ont pas la bonne robe, pas assez de bijoux, que leur salle de bains est passer grande qu’elles veulent un tigre… non attendez, ca c’est mon ex ex ex ex ex et peut etre ex femme qui veut ça. Je lance un grand sourire en accédant a sa requête de se rafraichir.

« Bien entendu, prenez le temps qu’il vous faut ma sœur, je laisse Moise a porté de voix si vous avez besoin de quoique ce soit, vous trouverez un nécessaire de toilette prêt de la baignoire a pied de lion, je vous conseille d’être méfiante avec l’eau chaude, elle arrive vite. Si vous avez besoin de vêtements propres le temps de faire laver les votre, n’hésitez pas, même si j’ai peur que les tenues eues nous tenons à votre disposition ne soit pas forcement comment dire cela… en adéquation avec l’uniforme religieux standard. Notez bien que cela peut être que le temps d’une lessive et personne n’ira rapporter quoique ce que ce soit a vous savez qui… »

Je montre du doigt le plafond pour designer son big boss. S’il a le nez sensible je suis sur qu’il ne serait pas contre fermer les yeux quelques heures. De toute façon elle un portant a sa disposition, cela va du clinquant de soirée a la robe de princesse rembourrée de tulle pailletée.
« Je vous attends dans mon bureau après vos ablutions. »

Je la laisse avant de retourner dans mon bureau attendre son retour avec appréhension. En chemin je me fais happer par mon ex ex ex ex ex et peut etre ex femme qui me fait un scandale parce qu’elle n’a toujours pas son tigre, je crois que je vais finir par lui en donner un en peluche, cela se finit comme d’habitude avec elle, par une baffe, je n’ai pas le temps de faire deux pas que je trouve Dariole ma vestale préférée du moment qui a l’air compatissante au regard de la situation.

« Dariole ma puce… »


Elle me fout une nouvelle baffe et part en gueulant :

« Moi c’est Justine. »


Oups!! La boulette.... Méfiant je cours presque me réfugier dans mon bureau avant qu'une autre catastrophe ne me tombe dessus. malheureusement, c'est comme les excréments canin ce genre de chose, une fois qu'on a le pied dedans, ca nous suit partout.

Jésus arrive, dans la minute, pour m’annoncer, dans le désordre, qu’on a un souci de sono pour le spectacle de ce soir, que Jimmy, la tête d’affiche a réussi a se faire mordre en jouant a cap pas cap avec marc prêt de la fosse à zombies, que Marc en voulant l’aider s’est fait bouffé, que Robert en voulant sauver ceux qui étaient déjà perdus, a tiré dans tout les zombies ou presque, bref que nous n’en avons plus en stock pour ce soir… mais c’est fantastique, je crois que ma migraine va me tuer plus vite qu’eux. Jésus ne ferme pas la porte qu’il a réouvre, en fait Robert n’avait pas tuer tous les zombies, il en manque deux, on ne sait pas ou ils sont mais ils travaillent. C’est le moment que choisit le générateur pour nous faire le coup de la panne et nous plonger dans la pénombre. Mais qu’est ce que j’ai fait au bon Dieu pour mériter ça ??? En fait je crois que c’est pas moi qui est besoin d’un exorcisme, mais toute l’arène.

HRP:
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MessageSujet: Re: American Horror Story   American Horror Story EmptyVen 31 Aoû 2018 - 2:34
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Dean ne me répondit pas quand je lui demandai si la scène lui manquait, mais il sembla réfléchir à ma question. Je lui jetai un regard en coin, observant sa réaction et décidai de ne pas insister, de peur de le froisser. J’avais vaguement entendu parler des… problèmes auxquels il avait été confronté durant sa carrière. C’était peut-être ça qui le faisait réfléchir ?

Il me sourit chaleureusement et accepta de me laisser un peu de temps pour me préparer. Depuis le temps que je rêvais d’une bonne douche… C’est limite si je ne soupirais pas de soulagement quand il me parla d’un nécessaire de toilette et surtout d’une baignoire à pattes de lion. Décidément j’appréciais de plus en plus l’endroit ! De toute façon qui n’aimerait séjourner dans un lieu aussi sûr de nos jours ?

J’éclatai d’un rire cristallin en entendant sa remarque sur Le Tout Puissant.

« C’est plus que je ne pouvais espérer ! Je ne serai pas contre une lessive ceci dit, merci de me le proposer. Quant au Boss… Dis-je en pointant le plafond du doigt, je ne pense pas qu’il prenne le temps de me regarder pendant ma douche, alors aucun soucis à avoir ! »

L’acteur quitta la pièce, sûrement pour aller s’occuper de ses propres affaires dans son bureau. Étant le frère de leur big boss il devait être très occupé.

Je pris soin de vérifier que la porte de la chambre était bien fermée avant de me déshabiller. Je laissai ma robe noire, ma coiffe et (même si cela me gênait un peu) mes bas et sous-vêtements sur le lit. J’entrai dans la somptueuse salle de bain et appelai Moïse, sans laisser mon embarras percer ma voix, pour qu’il puisse prendre mon linge. Forcer quelqu’un à faire ma lessive m’embêtait mais mes vêtements en avaient vraiment besoin. En même temps, passer son temps à courir pour sa vie ou encore à dormir dans la poussière ne permettait pas de garder des habits impeccables.

J’écoutai les conseils de mon hôte en faisant couler l’eau chaude avant d’entrer dans la baignoire pour ne pas me brûler. Je me brossai les dents en attendant, jamais je n’aurais cru être aussi heureuse à la vue d’une brosse à dent et d’un tube de dentifrice.

Je tournai le robinet pour rajouter un peu d’eau froide et passai ma jambe sous le jet pour tester la température. Parfaite ! Je me glissai dans la baignoire et pris le pommeau de douche. L’eau soulagea instantanément mes courbatures. J’étais couverte de bleus et je devais avoir des cernes à faire pâlir un mort, mais après ça et une bonne nuit de sommeil j’étais persuadée que je serais remise d’aplomb ! Pour une fois je pensai que mes insomnies ne viendraient pas me déranger tant j’étais fatiguée. Le shampoing et le savon avaient une odeur discrète et très agréable. Je pris soin de masser chacun de mes muscles endoloris et de profiter de l’instant présent, enivrée par l’odeur du shampoing et la douceur du savon. Je soufflai sur la mousse au creux de mes mains et regardai les bulles s’envoler.

Je fermai les yeux pour profiter au mieux de l’eau qui coulait sur ma peau, lavant des semaines de cavale et de peur. C’est comme si tous les mauvais souvenirs me quittaient pour disparaître dans le siphon. Bien sûr j’avais conscience qu’il faudrait plus que ça pour oublier tout ce que j’avais vécu. Comme beaucoup je n’allais probablement jamais m’en débarrasser complètement. Les survivants garderaient à vie les cicatrices de leur nouvelle vie.

J’étais tentée de prendre un bon bain chaud mais je ne voulais pas faire plus attendre Dean. J’avais déjà bien assez profité de la douche, bien plus longtemps que j’aurais voulu d’ailleurs…

Je tournai le robinet, enjambai le rebord de la baignoire quand un frisson me parcourut. Je m’enveloppai aussitôt dans une grande serviette blanche, soupirant de bonheur en sentant mon corps se réchauffer.

Séchant mes cheveux rapidement, je jetai un coup d’œil dans la chambre. Moïse n’était plus là, la porte était bien fermée et ma tenue de nonne m’attendait sur le lit. Toujours emmitouflée dans ma serviette, je sortis la salle de bain.

Le courant se coupa soudainement. Je sursautai malgré moi à cause de la soudaine obscurité.

« Nom de Dieu c’est pas vrai… »
Murmurai-je entre mes dents.
À taton, j’essayai de trouver mon lit pour attraper mes vêtements et les enfiler en vitesse.

J’espère que cette coupure n’est pas dû à quelque chose de grave…
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MessageSujet: Re: American Horror Story   American Horror Story EmptyMar 4 Sep 2018 - 14:31
« Monsieur ce n’est pas prudent ! Vous devriez attendre dans votre loge que le courant ne revienne !! »

Je me retourne vivement vers Jésus, lui mettant la lumière de ma lampe frontale dans le visage.

« Et attendre que quoi ? Je te fais remarquer que je suis aussi l’électricien de cette Arène alors si tu as une meilleure idée !! PARCE QUE LÀ, PLUS DE GLADIATEUR, PLUS DE ZOMBIE ET PLUS D’ELECTRICITE, CA COMMENCE A FAIRE BEAUCOUP !!!!!! MAIS QU’EST-CE QUE J’AI FAIT AU BON DIEU POUR MERITER CA ?!!!»

Oui je suis un tantinet sur les nerfs. Mon légendaire flegme Anglais appris au prix de nombreux de stage de gestion de la colère ne fait pas la poids face au risque que le show, bah il go on plus là. Jésus tousse pour me parler que je sais très bien que j’aurais peut-être, éventuellement, dérapé verbalement et que c’est même pour cela que nous sommes dans cette merde noire sans voir le bout du tunnel. Je lui adresse un regard aussi noir que la situation, mais vu que j’ai une frontale, a part l’éblouir, je ne suis pas sûr que cela ait été d’un grand effet.

Nous avançons à bons pas. C’est le branlebas de combat dans l’arène pour trouver les deux morts évadés. Vu comment ils s’y prennent et la poisse du moment, gageons qu’avant la fin de cette soirée, nous auront plus de deux morts a nous soucier. Nous passons devant moise qui est toujours planté, comme un con, parce que, parfois, je crois qu’il l’est un peu, devant la porte de notre sauveuse. Il ne va pas me dire qu’il la laisser enfermé dans le noir toute seule ? Non en fait il n’a pas besoin de me dire pour que je le devine. Les hommes de mains de mon frère manquent totalement d’intelligence sociale.

Il faut vraiment tout faire tout seul. Je laisse mes nounous se faire un bilan de la situation par monosyllabes et grognements, comme ils l’ont toujours fait en somme. Je frappe a la porte, pestant sur eux, avant d’ouvrir avec précaution.

« Ma sœur ? Vous êtes là ? Tout va bien je … oula !! »

Je suis surpris en la voyant dans la lumière de ma frontale. Dans une robe de soirée, ce n’est plus vraiment la même femme.

« Je ne sais pas si je suis supposé vous dire cela, mais le rouge est votre couleur et vous portez très bien la robe de cocktails, vous ne seriez pas marié au seigneur, je crois que je me sentirais dans l’obligation de vous courtiser. »

C’est dit avec de l’humour mais je suis sincère. Comment ça, ca va pas arranger mes affaires avec le tout puissant ? Je claque des doigts pour que Moise apporte une bougie allumée que je lui tends avant d’enchainer, plus sérieusement.

« Nous avons un petit incident, plus ou moins mineur, a gérer, je dois aller voir l’installation électrique, souhaitez vous m’accompagner avec une bonne escorte ou préférez-vous rester ici le temps que je règle ce léger désagrément ? »
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