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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 Saving Private Bobby
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L'Arène
Dean CaulfieldL'Arène
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MessageSujet: Saving Private Bobby   Saving Private Bobby EmptyJeu 7 Juin 2018 - 19:23
« Bon Jesus !! C’est pour aujourd’hui ou pour demain !!! »

Je n’en pouvais plus mais alors plus du tout… Entre Moise qui m’avait dit qu’il avait poney piscine, je ne savais même pas qu’on avait des poneys ici, ni des piscines, mais bon, et Jésus qui n’en finissait pas dans les toilettes, j’allais finir par être en retard moi ! Depuis le temps que je dis que pratiquer un régime dissociatif et sans gluten est meilleur pour le transit. Mais non, monsieur a trouver des galettes de mais sous vide périmées et il les a englouti ! Et voilà comment on se retrouve dans une situation pour le moins merdique. Sans mauvais jeu de mots.

« Je… je me dépêche Monsieur… »

J’entends son râle de douleur et d’agonie qui ponctue sa phrase et lève les yeux au ciel. Ca fait une heure que j’attends sur mon 31, costume bleu ciel impeccable, lavallière lavande assortie a ma xx, boutons de manchette a l’effigie de la reine et chaussure de croco crème immaculées. Je n’ai rien négligé.  Pourquoi cette tenue ? Et bien, je devrais être en route pour aller a la clinique finaliser l’alliance qui fera que notre seule responsable médicale ne serait plus une ex esclave et ex pompier qui est plus intéressée par les fesses de son champion que par les furoncles a celles des autres. J’ai eu des plaintes comme quoi elle passait plus de temps a faire la bête a deux dos qu’a mettre des pansements. Diable ! Je ne suis vraiment pas aidé ici.

Et si quelqu’un d’autre que moi avait suivis Downton Abbey, il saurait a quel point la ponctualité est important pour les serviteurs de sa majesté la reine d’Angleterre. Puisque Carson ne veut pas s’occuper de Lady Marie, Lady Marie va se gérer toute seule. Sur cette bonne pensée, je pars avec tout le panache de noblesse offusquée que je sais faire, autant dire que cela en jete, je n’ai pas été résident d’honneur des Royaumes Unis seulement parce que je suis diablement sexy en kilt, plus que le chéri de Malou je vous l’assure. Je ne suis pas sortie de la pièce de commodité que j’entends le râle de Jésus.

« M… sieur… surtout… ne faites rien… de bête… seul… »

Genre, moi, faire des trucs bêtes !! Pffff. En même temps il a pas tort sur le fait que Sam ne veut plus que je sorte seul. Je laisse donc Jésus a ses problèmes de sphincters récalcitrants et part en quête d’un accompagnateur. A priori il doit bel et bien avoir un cours collectif de poneys piscines parce que personne n’est disponible dans les amis de mon frère. Assez agacé pour ne pas dire plus, je remarque le jeune Robin qui semble s’écarter discrètement de l’entrainement pour aller… je vous donne en mille, vers l’infirmerie « voire » sa femme.

Je l’intercepte et ne lui laisse pas trop le choix quant à me servir de garde du corps. C’est donc ainsi, avec ma classe incomparable et mon Impala mythique, ainsi qu’un garde du corps qui fait clairement la gueule, que nous partons vers la longue route qui même au camp du british. J’ai toujours eu du mal à comprendre pourquoi cet éloignement. Certain avait avancé une idée stratégique, les morts étant plus en centre-ville, d’autres des convictions écolos… pour ma part je dirais que les anglais aimes ne rien faire comme les autres tout en laissant croire que leurs excentricités est une norme. C’est fou comme je me sens anglais.

Après un petit récital, en solo, mon comparse semble vraiment coincé, en voiture, pas mal axé sur les génériques de dessin animée nous pillons violemment.

« Diantre Robin, si c’est pour conduire comme un pourceau, il fallait aller au poney piscine vous aussi !!!
- Heu… aux poneys quoi ?... Attendez, on s’en fiche, regardez boss la poussière au loin. »

Il m’indique du doit un nuage qui n’augure rien de bon. On se croira dans Mad Max avec moins de budget. Je plisse les yeux dans mes jumelles et découvre une véritable vague de morts. Un troupeau comme je n’en avais jamais vu si loin du centre, avançant comme un nuage de sauterelles au ralenti.

« Je crois qu’un détour préventif s’impose…
-Non sans déconner… j’hésitais a foncer dedans pour voir. Heureusement que vous êtes là boss.»


J’oublies parfois que le jeune Cornwell est limité. Néanmoins, de lui-même il change de voix et profite que nous ayons l’avantage de ne pas rouler au ralentie, nous, pour nous éloigner de cette meute avant de capter leur attention. C’est fou quand même comme les choses ne changent jamais. Avant je fuyais les paparazzis avides de prendre mon intimité et fan qui en voulaient a mes fesses, aujourd’hui c’est presque la même choses avec des morts. Notez bien qu’il peut y avoir des groupies et journalistes dans la masse.

Avec tout cela je vais louper le thé à coup sûr. J’enrage avec tout ce que mon flemme et mon stage de gestion de la colère me le permettent. Je prends sur moi et profite de cet aparté pour monologuer avec Robin le muet sur les qualités de notre partenaire Anglais, un homme raffiné, plein de principes…  et visiblement ce cher Robin, a la conversation aussi profonde que l’estomac d’une anorexique, se contente de conduire et d’écouter. Fréquenter une personne cultivée et avec des manières lui fera le plus grand bien.

La pénombre, qui annonce que la nuit, n’est pas loin a teinté le paysage quand nous arrivons enfin en vue de la bâtisse qui sert de clinique a tout Detroit. J’ai beau savoir que je n’ai pas l’habitude d’arriver par-là, il y a quelque que choses qui me chiffonne. Non pas que je puisse suggérer que Sieur Alair ait changé de décorateur d’intérieur ou être du genre a du laissé aller… mais l’endroit ressemble plus à un décor de films d’action ou la chambre de Robin et Joséphine qu’au camp du médecin.

« Vous êtes sur de l’adresse, parce que je pensais votre type méticuleux…
- Bah… heu… on tombe peut-être mal.
- Restez la je vais voir et SURTOUT VOUS NE BOUGEZ PAS DE LA ! »


J’attends sagement qu’il parte pour me souvenir que c’est moi le patron ici. Je finis donc par descendre avec précautions (oui je sais je suis toujours très accompagnée, entre mes sorties avec panaches et mes déplacements avec glamour, maintenant j’ai aussi précaution avec nous) pour avancer vers le lieu en espérant retrouver le docteur.

Ils ont fait une partie de paintball ou quoi ? oups, ça ne ressemble pas à de la peinture, chiante, c’est assez répugnant. Ha j’ai mis le pied gauche dans quelque chose… merde ça bouge encore… un coup de glaive et ça fera moins le malin. Mais ou est Robin quand on a besoin de lui !? Je l’ai perdu de vue…

Peu rassuré je m’aventure dans la maison peuplée d’ombres de plus en plus angoissante que le jour se meurt. J’ai bien envie de profiter de l’instant pour rectifier mon affirmation, cela ressemble bien plus à un décor de films d’horreur que d’actions. Je ne sais pas ce qui s’est passé ici, mais les assiettes ont été abandonnées avant d’être mangées et la pagaille qui règne montre qu’un vent de panique à du déranger les habitant et cela ne me dit rien qui vaille. Le fait qu’il reste des choses à trainer, des choses qui permettrait de se payer une loge VIP pour un mois à l’arène me laisse a penser que ce ne sont pas des vivants, ou sinon des vivants complétements cons, qui ont attaqué l’endroit.

J’aimerais vous confier une pensée pertinente, mais en fait, mon cerveau refuse d’appréhender ce qui a pu se passer. Ca sera trop horrible.  Tel Belle dans le château de la bête, je ramasse une tasse ébréchée au sol et la regarde avec tristesse. Ou que soit Alair, ça va lui déchirer le cœur que son service soit abimé. Je manque de sursauter quand Robin réapparait les yeux rouges et l’air plus bouleversé qu’un acteur jouant pour un oscar. Je voix qu’il tient une chevalière affreuse dans sa main et un pendentif sans me douter que ces ceux de Billy Drake.

« Qui… qui vivait ici… ?»

C’est moi ou il chiale ? Ah non ! C’est pas le moment. Je n’ai pas le temps de répondre qu’un bruit nous fait sursauter et j’échappe la tasse qui se brise pour de bon cette fois. Robin me fait signe que nous ne sommes pas seul, a moins que ça ne soit qu’il n’y a plus de pudding à manger j’ai du mal. Sur ce, je prends le taureau par les cornes :

« Ouhou !! Y’a quelqu’un ? »


CA ne devait pas être la bonne phrase parce que Robin se met a me fusiller du regard et a sortir son épée. Ben quoi, il voulait qu’on fasse quoi d’autre ?
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MessageSujet: Re: Saving Private Bobby   Saving Private Bobby EmptyVen 8 Juin 2018 - 21:56
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La pénombre tombait avec la lenteur d’un linceul sur les décombres qui fut autrefois un manoir transformé en clinique d’urgence par des âmes courageuses. Des gens qui ne désiraient aider son prochain lors de cette époque chaotique où la noirceur de l’humanité étouffait petit à petit les rares lueurs de bonté humaine. Le colosse balafré en armure disparate d’anti-émeute se releva avec difficulté du sol. Il s’était effondré après avoir combattu des assaillants armés et découvert l’ampleur de la tragédie. L’esprit simpliste du gladiateur de l’apocalypse ne pouvait concevoir que des humains avaient attaqué le bon docteur et ses anges. Tout ça pour une poignée de médicaments et de l’équipement que le géant difforme avait récupérer au hasard de ses sorties. Serrant ses dents mal alignées à s’en faire sauter l’émail, Bobby fit pression sur une plaie béante au niveau de son flanc avec sa poigne immense et rugueuse. Un pillard avait pu lui perforer le flanc avec un projectile de 9mm avant que le berseker monstrueux ne lui enfonce ses pouces dans les orbites. Une morsure bien évidente sur sa main dénudée de son gant en kevlar, tout juste près du baiser contaminé de sa nièce bien-aimée, laissait couler paresseusement le fluide vital de la colline humaine. Avec la détermination du roc qui autrefois la force colossale du monstre de foire réduisait en poussière, les pas chancelants et gauche de la lie de l’humanité cognait le bois franc de la clinique si fière il y a peu. Des impacts de balles, du sang frais et des morceaux de cadavres putrides semblaient être disposé au gré d’un artiste macabre dans ce décor effroyable. Des souvenirs atroces surgissaient avec sournoiserie dans le subconscient de la chose alors qu’il se dirigeait vers le dernier carré du vieil Anglais et d’Angel son amie si chère à son cœur lézardé de nouvelles plaies sanglantes.

Les détonations, les cris de défi du vieil homme et ceux d’agonies des victimes de ce raid meurtriers avaient fait accourir l’ancien mineur sur les lieux du drame. Il avait laissé tomber sur la neige les couches de bébé au sol pour s’alléger au maximum et les enjambées titanesques du géant avaient pu couvrir la distance pour tomber sur les assaillants hilares de leur carnage. Un mur d’enceinte avait été défoncé par un camion à ordure, un bélier métallique, et par la brèche une vingtaine de goules putrides avaient envahir le terrain. Première dose d’horreur à l’état pur pour le colosse qui avait pourtant vécu assez de douleurs pour remplir plusieurs vie. Plusieurs charognards semblaient festoyer sur une victime que la mort étouffait de ses ergots puissants. Une jeune femme selon la silhouette qui se débattait de plus en plus faiblement contre les mains griffues qui l’éviscéraient. Un éclat doré fit sombrer de désespoir le cœur si pur de la gargouille à peine sculpté quand il comprit que c’était son ange, la seule femme qui semblait apprécier la présence grotesque de la parodie d’homme qu’était Robert. Hurlant le prénom de celle qui allait rejoindre le paradis qu’elle n’aurait jamais dû quitter pour fouler cet enfer trois fois maudit, le mastodonte fonça comme un train de marchandise pour balayer les fils de la Faucheuse qui s’envolaient comme des fœtus de paille sous la puissance de l’assaut. Une vision macabre, qui allait hanter tous les instants de la vie misérable de la créature pathétique, s’offrit au regard océanique choqué et révulsé de l’armoire à glace. Celle qui avait symbolisé l’amour, la candeur, la douceur et la tendresse pour la chose immonde baignait dans une immense flasque de sang. Éventrer et les tripes sortis en une guirlande macabre dont les morts-vivants dégustaient avec une enthousiasme morbide. Dans ses bras se trouvait le poupon, partiellement dévoré et mort depuis plusieurs instants. Le géant tomba à gnou sur le bitume couvert des geysers rougeâtres de vie de sa famille adoptive. Paniquer le simplet essaya de faire les gestes de premier soins que le docteur Wakeman lui avait patiemment appris. Les yeux de l’ange papillonnèrent, chassant la souffrance pour faire un petit sourire désolé et si triste.

Heaven- Bo...bby… je…


Et le dernier souffle de vie de l’être céleste s’échappa de ses lèvres. L’erreur de la nature était complétement hébété, coupé de l’horreur de ce monde qui sera vide de sens sans celle dont il était secrètement amoureux. Les yeux océaniques de la chose difforme se transformèrent en torrent salé qui creusèrent des sillons dans la poussière de ses traits atypiques et laid comme le péché. La grosse main rugueuse caressa tendrement la joue de porcelaine de la mourante comme si la Bête voulait donner de son envie vitale pour sauvegarder la vie de la Belle. Une douleur irradia alors dans sa paume qui pendait inerte près de lui. Des jappements frénétiques semblaient émerger de peine et de misère de cette sombre réalité. Mais ce fut la douleur aigue dans sa main qui ramena le géant torturé et endeuiller dans ce nouveau cauchemar que bien des gens appelaient ironiquement la nouvelle réalité. Une goule putride avait saisi la grosse poigne de la gargouille à peine sculpter dans le granite pour un planter ses mandibules voraces dans la chaire dure comme le cuir tanné. Une rage primaire, viscérale et destructrice envahit tout le corps à la musculation disproportionné du phénomène de foire. Le Monstre venait d’être libérer des chaines de l’humanité de l’ancien mineur et d’un coup de poing magistral Bobby fracasse le crâne fragilisé du réceptacle sans âme. Rocky attirait loin de son maîtres quelques parodies de vie, mais le géant fou furieux sorti sa masse d’acier étoilé et consuma sa une infime partie de sa rage sur les pantins de la non-vie. La dernière aberration fit un vol plané pour s’écraser tête première sur le mur du manoir. Quelques coups de feu et le défi du noble Anglais déchirèrent le silence qui venait de prendre une place fragile dans ce monde de douleur qui était devenu celui de Robert.

Le gladiateur de l’apocalypse se rua vers les survivants et ne put qu’assister impuissant au chant du cygne du vieux docteur. Trois pillards dont un avec un fusil de chasse à deux coups fumants dans les mains. Alair qui rampait vers le corps sans vie d’Angel pour lui serrer la main avec un amour immortel. Le géant hurla sa rage vers les cieux sourds aux appels des mortels et assomma le premier type d’un coup de poing qui fractura la mâchoire. Le second balança sa batte de criquet et Bobby senti à peine le coup grâce à sa résilience naturelle et sa fureur noir. Le coup descendant de sa lourde masse étoilé pulvérisa la tête de l’homme estomaqué et le Goliath des temps moderne abandonna son arme dans la bouillie qui était devenu l’agresseur de sa famille pour sauter sur l’homme au calibre douze. Ce dernier venait de refermer le calibre 12 d’un geste sec et Robert bloqua l’arme dans sa poigne d’acier. D’un geste puissant il planta le canon jumeler sous le menton de l’homme paniquer. Il essaya de supplier, de mendier sa vie et le géant était totalement sourd à ses supplications. Un coup sec de la main massive du colosse balafré et la puissante détonation de chevrotine laboura la totalité de la tête du pillard. Un nouveau coup de feu et la larve en fusion sur son flanc indiqua au combattant enrager qu’il venait de subir une blessure. Il envoya valdinguer le dernier agresseur d’une claque retentissante et avec lenteur, une joie mauvaise dans son regard autrefois pur et tendre, les pouces du golem de chair couvert de stigmates perforèrent les orbites de l’homme. Après d’un geste sec il fit le coup du lapin pour tuer le meurtrier de sa famille.

Son regard océanique parcourra la pièce et fit que le docteur avait un souffle de vie. La rage et la fureur s’estompa pour laisser place à un chagrin immense et un désespoir sans borne. Il se plaça tout près du mourant et ce dernier lui quémanda un peu de thé sur la table basse près d’eux. Jamais le docteur ne laissa la main de Billie. Avec délicatesse et douceur le monstre de foire fit boire le breuvage à l’Anglais qui s’étouffa un peu. La voix du médecin s’éleva dans un murmure tremblotant.

Alair- Mon cher ami… Heaven et le petit? (Devant la détresse du géant le mourant compris la fatalité de sa nièce.)
Bloody hell pas eux aussi… Puis-je vous demander deux faveurs comme ultime souhait avec que je ne rejoigne l’amour de ma vie?

Même dans la souffrance la plus intense et la mort imminente le britannique restait stoïque et débordant de flegme. Des larmes pleines les yeux, le colosse immonde ne put qu’hocher la tête.

Alair- Vous pouvez nous enterrez, nous tous, dans le jardin? Près des plants de thé si possible… Ma déesse et moi nous pourrons partager la même sépulture… Unis pour l’éternité…

Le docteur cracha du sang et se reprit même si la vie commençait à quitter son œil valide, il continua de songer à l’humanité et sa bien-aimée.

Alair- Vous pouvez emmener les fournitures médicales… à un autre… groupe…
(il regarda alors les traits paisible de sa femme et laissa son dernier soupir s’éleva avec douceur.) Attend-moi mon amour… J’arrive…

Le bon docteur parti vers un monde meilleur tout en serrant avec une tendresse absolue la main de celle qui avait épousé, la mère de son enfant à venir. De nouveau l’Erreur de la nature était seule au monde, perdu et laisser pour compte. Il s’assit lourdement au sol et Rocky vient se coucher sur les jambes du monstre de foire pour lui apporter un soutien silencieux. Le géant au cœur d’or pleura toutes les larmes de son corps, son âme de nouveau en miettes devant ce carnage sans nom. Se levant avec difficulté Bobby enleva les bijoux de Billie et le bandeau d’Alair pour les déposer sur la table basse. Dans son Kentucky natale il était de coutume de laisser des objets chers sur les tombes de sa famille. Ensuite il prit les deux corps dans ses bras massifs, soulevant sans peine son père adoptive et celle qu’il considérait comme sa sœur de cœur. Le colosse en larmes prit garde de ne pas séparer les mains jointes des époux et il se rendit près du jardin. L’ancien mineur avait commencé à creuser les fondations pour un une crèche à animaux. Avec une douceur et une délicatesse qui semblait être déplacé dans ce corps immonde, Bobby déposa les corps dans le lieu de leur dernier repos. Malgré la mort, les deux semblaient endormis et sans comprendre pourquoi le colosse balafré passa un bras d’Alair autour des épaules d’Angel pour une étreinte qui allait durer l’éternité.


Ensuite il alla chercher son ange, son amour secret pour la mettre, ainsi que leur enfant, à l’abri de l’appétit immonde. L’erreur de la nature croyait qu’il ne pourrait plus pleurer, mais en voyant le visage de la divine apparition le déluge salé reprit vie et les yeux de Robert furent injecter de sang à cause de cette peine insurmontable. Tendrement, avec adoration et une douceur sans nom, le géant prit les corps minuscules et les déposa dans une seconde cavité. Il tomba à genoux et se coucha sur le flanc près d’eux pour essayer de les rejoindre, d’apercevoir les traits sublime d’Heaven qui lui souriait du paradis. D’entendre le rire cristallin du poupon alors que lui pouvait voir la véritable beauté du monstre honni de tous. Mais seule la souffrance et la tristesse semblaient vouloir tenir compagnie à la chose immonde. Du bout des doigts il replaça une mèche de la chevelure de celle qu’il aimait plus que sa vie et alla chercher les objets pour désigner leurs tombes.

Il alla dans la chambre de l’enfant pour prendre le hochet favori du petit angelot et les lunettes de repos de la magnificence même déposé près d’un livre de conte. Allant vers la table basse, son pas pesant et lent facilement identifiable dans le silence assourdissant, le géant qui semblait être devenu une âme en peine fut surprit de ne voir que le bandeau du docteur. Le simplet rearda partout et une voix s’éleva alors.

Inconnu- Ouhou !! Y’a quelqu’un ?

Toujours sa main flanqué sur son flanc blessé, le colosse au corps couvert des stigmates d’une vie de rejets arriva dans le bureau du médecin. Un jeune homme qui semblait avoir pleuré tenait dans ses mains une lame et un blondinet en habit couteux le regardait avec un mélange de curiosité et de dégoût. Mais le regard océanique de la Bête fut attiré vers les bijoux que le premier tenait dans sa main. Il s’avança alors, laissant sa laideur se dévoiler au grand jour. Il n’avait aucunement peur de ces gens, de ces lames brandies. Pour Robert ça serait une délivrance de cette vie misérable si son existence sera tranchée par le fil de l’acier. Il savait ce qu’il représentait pour eux, un monstre, une créature des ténèbres, une chose abominables. Tendant simplement la main, laissant ses armes pendre à sa ceinture et odorant au berger allemand de rester tranquille, la voix rocailleuse et blanche du gladiateur de l’apocalypse s’éleva avec une certaine douceur.

Robert- Redonne-moi les bijoux de Billie… Euh… Je dois enterrer ma famille et ensuite si vous voulez me tuer, vous n’avez qu’à le faire…

Les gens pouvaient lire comme un livre ouvert les traits atypiques de l’homme musculeux. Une peine sans borne, une tristesse et aussi une certaine forme de résolution pulsait du géant au cœur brisé et ensanglanté…
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MessageSujet: Re: Saving Private Bobby   Saving Private Bobby EmptyVen 15 Juin 2018 - 7:08
Honnêtement je ne suis pas sur de bien comprendre pourquoi c’est moi qui accompagne le boss, mais j’ai comme dans l’idée que s’il ne revient pas en un morceau, Joséphine et moi on fera pas de vieux os. Autant Dean est cool, a sa façon, certes, autant son frangin a un gros pet au casque dès qu’il y a un truc qui ne va pas comme il veut (et putain dans une journée il y en a des choses qui le font monter au créneau) mais mon instinct me dit que la mort de son petit frère est dans le top 3 des situations qui vont le faire partir en vrille.

Le hic avec Dean, c’est que, parfois, voire souvent, pour ne pas dire toujours, j’ai l’impression que ce mec ne se rend pas compte des dangers. Soit il est complétement con, soit il est super courageux, soit il a un laser caché dans son cul et on ne le sait pas encore, toujours est il que quand je lui dis de rester dans la voiture parce qu’il y a une situation qui craint, le bon sens aurait été de rester dans la voiture non ?

Surtout que l’endroit ou il m’a conduit, censément un hôpital tenu par un british dont je n’ai pas écouter 1/10e de la liste des éloges faites part Dean dans la voiture, montre tous les signes d’un lieu estampiller «  y’a eu un drame ». Et le problème avec ce genre de situation, c’est qu’on ne sait jamais ou en est le drame quand on y va.  Et croyez-moi, arriver pendant le repas de moisis ou de cannibales, c’est rarement une bonne chose pour l’espérance de vie.

Sauf que Dean, en plus de parler beaucoup trop et d’avoir des idées a la con, est têtue comme une bourrique. Impossible de dire « bon bah on s’en va » sans savoir ce qui est arrivé a son pote fan de royauté. C’est donc plus ou moins naturellement que je lui ai dit de RESTER DANS CETTE PUTAIN DE VOITURE le temps que j’aille voir. J’ai mal du articuler, ou il est sourd d’une oreille…. Ou con… bref, je ne sais pas mais je comprends mieux pourquoi tous ses gardes du corps avant poney piscine quand il a voulu sortir. La prochaine fois, loi aussi j’aurais poney piscine.

En tout cas la première partie de l’inspection, celle faite alors que je pensais que Dean était en sécurité c’est plus ou moins bien passé. Enfin, façon de parler. Les gens qui vivaient ici ont visiblement été surpris par une horde je dirais. C’est quand même étrange si loin d tout autant de morts…. Dans tous les cas, je ne « sens » ni n’entend ou voit de trace de moisis autre que des cadavres. Visiblement, le médecin savait se défendre, ce qui me fait espérer le retrouver plaquer quelque part. surtout que j’ai l’intuition que certains morts ont été « achevés » récemment.

Je lève les yeux au ciel en réalisant que Dean est entré aussi dans le bâtiment. Faut pas deconner bordel !!! Il écoute rien. Je m’en vais le refoutre par la peau du cul dans le coffre s’il le faut quand un objet attire mon regard…. Une bague sur une chaine avec une croix. Le même bague que la mienne, que celle de mes frères… est ce que… est ce que ca pourrait vouloir dire que…. ?

Ah ouai, j’ai oublié de préciser, je suis amnésie, genre bien amnésique, après qu’un type, du nom de Carter ait essayé de me tuer. Depuis je vie mon père et ma séjour (et ma femme) dans un lieu qu’ii s’appelle l’arène et j’essaye, vainement de recoller les morceaux de mon passé. Je prends ce petit objet qui me tire les larmes aux yeux. Oui…. Je le connais…. Je ne sais pas comment mais je le connais.

Je m’en vais donc demander des explications au seul qui est déjà venu ici quand un type arrive et m’oblige a me tenir sur mes garde malgré la situation. Bien qu’il n’émane rien de vraiment menaçant dans son comportement, il semble tout droit sorti d’un film d’horreur. Je parais nain et anorexique a a coté de lui. Bordel, si je dois me battre contre lui, je le sens moyen. C’est le genre a te peter la nuque avec deux pouces, et encore, un pourrait suffire vue le gabarit du bestiaux. Dean ne semble pas flipper mais bon, c’est Dean.

Le mec me redemande de lui rendre le collier de… Billie…. C’est qui Billie ? J’ai beau repasser la liste des prénoms de mes frères et sœur, y’a pas de Billie dedans. Pourtant ca ne put pas être un hasard. Mon cerveau met quelque seconde a me rappeler que c’est pour enterrer les gens… le porteur est donc mort ?

Comme je ne suis pas d’un naturel rapide c’est Dean qui parle le premier.

« Robert, que c’est-il passé ici ? Par pitié dites moi qu’il y a des survivants en plus de vous…. »

Dean aussi a l’air bouleversé, ca tombe bien, on est tous dans le même trip. Moi qui aime être en harmonie avec les autres. En attendant le géant ne semble pas me lâcher des yeux et attendre ce que j’ai dans la main. Franchement j’hésite. Je sens bien que cet objet est une clé sur mon ancienne vie. Sauf que… si c’était celui de Joséphine morte, je crois que je ne supporterais pas qu’une autre personne l’embarque. Avec peu d’enthousiasme, je lui tends, sans toute fois le lâcher dans sa paluche grosse comme ma tête. La vache quand il fout des torgnoles lui, ca doit plus que piquer.

« J’ai le même pendentif. Mon père… mes frères…. On a tous cette bague tu vois…. Alors j’ai besoin de savoir a qui s’était… »


Et moi aussi je lui faire mon regard « déterminé ». Bon, moins
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MessageSujet: Re: Saving Private Bobby   Saving Private Bobby EmptyJeu 21 Juin 2018 - 14:27
Le mastodonte dont l’âme était déchiqueter par les ergots acérer de la tristesse, le cœur sanguinolent par la souffrance de la perte de tout ceux qu’il aimait, ne cilla aucunement. Tel un roc devenu solitaire dans la tourmente de ce monde infernale et sans pitié, le géant attendit patiemment que l’homme lui tend les joyaux de sa seule véritable amie qu’il n’a jamais connu. Sa main imposante et couverte des stigmates d’une vie de violence et d’incompréhension toujours tendu, le regard océanique implorant et totalement abattu par le chagrin immense qu’il venait de subir pour la seconde fois de sa misérable existence, les yeux des intrus de ce spectacle macabre pouvait discerner la morsure qui était fatale pour la majorité des gens. La peine déjà insurmontable d’avoir perdu sa nièce et sa sœur, sa seule famille qui comptait plus que tout pour le colosse balafré, s’ajoutait maintenant la perte des lueurs d’humanité que la Rédemption lui avait offerte pour faire pénitence. Robert avait échoué dans sa mission de protéger celui qu’il considérait comme un père, celle qu’il s’était approché comme une sœur de cœur, l’enfant qu’il aimait comme son propre fils et l’être céleste qui aimait de tout son cœur et son âme. À cet instant il les revoyait, assis dans ce salon qui était devenu l’antithèse de la propreté et de la bonne humeur qui régnait habituellement, en train de regarder l’être monstrueux qui aurait dû mourir à leur place. Le golem de chair appuya un peu plus fortement sur la plaie qui écoulait goutte par goutte sa vie de ce corps honni de tous. Il espérait simplement quand l’impitoyable Faucheuse viendra récolter le dû de cette vie médiocre, il pourra rejoindre pendant un bref instant les cieux pour avouer toute l’amour et la tendresse qu’il portait à Heaven. L’ange de la compassion qui avait réussi à faire fi de l’apparence cauchemardeuse de l’erreur de la nature. Celle qui lui avait souri et pousser à laisser peu à peu à délaisser le statut peu enviable de créature de foire à un homme. Après lui avoir avoué ce qu’il ressentait, ce que son cœur trop pur pour ce monde infernale que bien des gens appelait simplement réalité, Robert savait qu’il sera propulser vers les Enfers de Dante. Car c’était la place de tout monstres selon la majorité, même celle qui fut une mère absente et violente avec le simplet.

Lunatique devant la vision de sa famille disparu, sentant de nouveau le chagrin immense et implacable lui étreinte son en charpie et son âme endeuiller, le colosse portant les stigmates d’une vie de misère releva difficilement son regard océanique des bijoux que tenait le jeune homme. En utilisant son prénom, le blondinette venait de plonger le simplet à la masse de muscles disproportionnés dans les abîmes de l’inconnu. Fronçant des sourcils, creusant des rides inquisitrices sur cet horrible faciès aux traits atypiques, la voix caverneuse et néanmoins douce de la chose immonde s’éleva avec une timidité qui lui était propre.

Robert- Vous êtes qui et comment vous savez mon nom?

Patiemment, malgré la douce mélopée des engeances des ténèbres qui se rapprochaient de plus en plus du lieu de ce carnage sans nom, Bobby attendit les explications de l’homme. Avec diligence l’esprit lent et pathétique de l’homme difforme analysait chaque nom de l’homme, levant un index autoritaire pour réclamer le silence de l’autre qui semblait dire que les bijoux étaient courants dans sa famille. Quand celui qui semblait diriger l’étrange duo au regard océanique si doux du monstre de foire, le géant au cœur d’or totalement effiloché par la souffrance de vivre, fini de parler le golem de chair parla avec une évidence et un ton sûr de lui.

Robert- Nous sommes tous morts… Il ne reste que les chèvres et les poulets…

Il montra alors l’ignoble blessure, cette marque qui était synonyme de baiser de la Faucheuse qui glaçait d’effroi les survivants de ce monde maudit. Grimaçant un peu plus à cause de la lave en fusion qui semblait avoir naquit dans sa plaie au flanc, le géant au physique cauchemardesque répondit enfin à l’interrogation du jeune homme.

Robert- Billie Drake… Angel comme je la surnommais. Elle m’a dit une fois que c’était un présent de son cousin… Isha quelque chose… Euh… Elle a rejoint les méchants Punishers pour le retrouver… Ils se sont amuser à me torturer et on s’est retrouver ici… Elle est tombée amoureuse du docteur, ils se sont marier et elle attendait un bébé…

De savoir que cette vie innocente, conçut de la plus belle façon qui soit et dont il était le fruit d’un amour sincère et doux, effacer de la surface de la terre de par sa lenteur fit naître quelques larmes sur les joues mal rasé de la chose du manoir. Haussant ses larges épaules de dépit, ne voulant pas que les goules plantent leurs mandibules avides de chair dans les corps de ceux qu’il aimait par-dessus tout, Robert sorti à l’air libre. Sans mot dire, avec aucune plainte, le golem de chair prit les deux portes immenses du manoir pour faire offices de couvercles de tombes improvisés. Avec une douceur insoupçonné chez un être si gigantesque et immonde d’apparence, il salut avec émotion sa sœur de cœur et son père de substitution. Figure paternel que Robert n’avait eue d’exemple de sa vie. Avec dévotion, malgré la sourde douleur de ses blessures, il plaça la protection sur la tombe improvisé. Les deux corps enlacé pourront dormir pour l’éternité dans les bras aimants de l’un et de l’autre. Alair et Billie était prêt pour leur voyage vers un monde meilleur.

Mais le géant ne put contenir se détresse plus longtemps quand il vit Heaven coucher dans la terre froide. La gargouille à peine sculpté dans le granite tomba à genoux et trouva de nouvelles larmes pour exprimer son chagrin immense. Ses mains immenses et rugueuses cachant son hideux faciès, le simplet que tous haïssait de manière viscérale se sentit briser en mille morceaux. Il aurait dû lui dire ce matin qu’il l’aimait, que l’ange avait posséder toutes ses pensées, ses songes depuis le premier instant de leur rencontre. Qu’il avait appris le sens d’aimer en étant près de cette perfection céleste et découvert qu’en vérité la tendresse était un synonyme de son nom. Bobby se maudit un millier de fois pour sa gêne maladive, de sa peur de faire un premier pas hésitant sur le sentier ardu des émotions humaines. Son sang s’écoula alors de manière plus régulière de son flanc, le point de pression volatilisé au même moment que sa main avait volé vers son visage au trait atypique. Le golem de chair laissa alors son amour, sa tendresse et son affection la plus pur s’échapper dans un chant merveilleux. La chanson que le géant avait écrite de manière maladroite, mais du plus profond de son âme lumineuse. Robert se foutait que deux témoins assistent à ce don prodigieux. Il ne chantait que pour son ange. Les dernières paroles furent alors accompagner d’un baiser si tendre sur le front du bambin et de la magnifique blonde. Geste impassable pour la timide créature. Quand Bobby eut fini, il regarda alors les cieux et des étoiles brillèrent de mille feux. Un sourire niais et enthousiasme se déposa sur les lippes exsangues du gladiateur de l’apocalypse et il murmura quelques mots.

Robert- Ils sont arrivés en haut… Ils sont en sécurité…

Le géant se leva alors et se dirigea vers le petit muret de pierres qui délimitait le jardin du bon docteur. Le massif homme s’arcbouta, ses mains immenses sur la structure et utilisa sa force colossale pour la faire basculer sur les tombes pour les transformer en cairns. Soufflant comme un phoque, le torse immense du géant se souleva avec la ferveur d’un soufflet de forge activé au maximum, la bête de foire regarda les deux hommes. De son ton calme, rocailleux et surtout lent, le colosse balafré au regard océanique qui semblait apaiser parla avec les accents de sa candeur.

Robert- Vous pouvez prendre ce que vous voulez… Il y à ma moto et la jeep du docteur… Mais dépêchez-vous les méchants mordeurs seront là bientôt.

Déjà des ombres chancelantes s’avançaient vers le buffet bourré de chair que représentait le géant pour leur appétit vorace. Hurlant d’une manière primitive et tribale sa rage contenue au tréfonds de lui, Bobby se lança dans un carnage en grande échelle. Pour lui chaque goule dont il éclatait le crâne comme une pastèque était une menace de moins pour les survivants de ce monde. Si un témoin avait vu la scène, il aurait pu conter d’un roc inébranlable dont les flots putrides d’une horde de cannibales se brisaient lamentablement. Le gladiateur de l’apocalypse faiblissait, dû à sa perte de sang et ses nouvelles blessures que l’assaut des ergots et les mandibules des réceptacles sans âmes, mais il chantait sans répit. Une chanson country pour sa sœur de cœur, une berceuse pour son fils, Amazing Grace pour son père adoptif et avant de disparaître sous la marée de monstres inhumains, Bobby s’époumona pour le chant à la gloire de son amour perdu. Le lendemain un membre de la communauté de Fort Hope arriva sur le site du dernier carré du Goliath. Il raconta qu’une trentaine de goules gisaient ici et là, complètement démantibuler par la fureur du monstre du manoir. Le géant était partiellement dévorer, mais les traits atypiques de l’erreur de la nature étaient en paix et un sourire lumineux reposait sur les lèvres exsangues de Robert. Le monstre de Frankenstein était enfin en paix…

Une grande lumière aveuglante accueillit le géant abasourdi. Laissant courir son regard océanique, un immense sourire apparut sur les lippes de Robert. Tous les gens qu’il aimait se trouvaient dans le salon de la clinique. Aucune trace de violence, juste la propreté habituelle que Billie entretenait et l’arôme du thé du bon docteur. Dans un coin une Sandra rayonnante jouait avec un Daniel guilleret. Sur le canapé Alair, Angel et Rosalie discutait simplement et avec le sourire. La jumelle d’Heaven et son ex-fiancé se tenait pas la main et souriait en signe de bienvenue pour le gaillard qui n’en menait pas large. Bobby ne comprenait plus rien. Alors son ange, sa raison d’exister tout simplement, arriva pour l’enlacer tendrement. Le monstre resta interdit et la voix cristalline d’Heaven s’éleva comme un soleil qui réchauffa son âme.

Heaven- Bobby tu es avec nous au paradis… Tu es si beau. Tu es comme je t’ai toujours vu…

Inquisiteur le géant se regarda dans un miroir. Il était superbe, un hercule tout en muscle avec une virilité des plus évidente. Aucun défaut physique comme son apprenante de cauchemar d’autrefois. Un véritable mannequin. Il était à des lieus de ressembler à la Créature de Frankenstein. Il bredouilla quelques mots et le doigt de son amour se déposa sur ses lèvres.

Heaven- Maintenant tu peux te reposer et nous pouvons nous aimer pour l’éternité.

Robert point alors du doigt la jumelle à la chevelure mauve et le jeune homme charmant. L’être de lumière sourit de manière rassurante.

Heaven- Ils se sont découverts Robert. Comme nous étions sur le point de se dévoiler nos véritables sentiments. Je t’aime… Allez aide-moi en te penchant gros béta!


Elle fit descendre un peu la grande taille de l’homme et coquinement l’embrassa. Ce fut lorsque leurs lèvres se rencontrèrent, contact si ardemment désiré, que Robert sut qu’il avait enfin son paradis…
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