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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 W(h)ellcome ϟ Aaron
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MessageSujet: W(h)ellcome ϟ Aaron   W(h)ellcome ϟ Aaron EmptyMer 15 Aoû 2018 - 21:09


What an irony!Peyton & AaronChier. Ça la fait profondément chier, la blonde, de s'être vue attribuer une maison déjà habitée. Elle vient à peine d'arriver, c'est sa première journée, première soirée au sein de la communauté. Et la voilà qui trouve, déjà, matière à râler. C'est une question de 'faciliter l'adaptation et l'intégration', de ce qu'elle a daigné écouter entre deux expressions d'ores et déjà blasées. Non mais franchement ! Ce n'est plus une môme. Elle n'a pas besoin d'un papa post-apocalyptique pour se débrouiller. Enfin, papa... La fille qui accueille les nouveaux lui a parlé d'un homme 'adorable et sympathique' d'après ses dires. Mais, pour l'instant, tout ce qu'elle a vu c'est une jeune femme assoupie dans le canapé lorsqu'elle a ouvert la porte et qu'elle s'est installé. Sur le coup, Peyton s'est presque demandé si elle s'était planté de lotissement, une erreur de palier ? Mais, après réflexion, elle s'est dit qu'au pire elle dégagerait au réveil de la belle au bois dormant. Bien trop flemmarde et désintéressée pour prendre la peine de réveiller l'inconnue et lui demander si elle est bien chez un dénommé Aaron. Alors, mademoiselle s'est contenté de monter deux à deux les escaliers, son petit chat dans les bras et sa besace sur le dos, fouinant à l'étage en quête d'une chambre non occupée pour y élire domicile et s'y terrer. Chose qu'elle a faite. De l'après-midi au début de soirée. Si ça se trouve, la femme du salon n'a même pas remarqué son arrivée. À moins qu'elle ait vu ses chaussures et son gilet crasseux, laissés dans l'entrée. En tout cas, personne n'est venu à sa rencontre. Aucune voix n'a cherché à l'interpeller et faire connaissance. Et c'est tant mieux. Car, la Texane n'a aucune envie de sociabiliser. Elle a déjà eu son quota de nouvelles rencontres et discussions. Entre cette espèce de moulin à paroles qui lui a servit de guide, ce molosse qui lui a fait passer un questionnaire d'admission, l'infirmière s'étant chargé d'un bref bilan de santé et, surtout, ce sentinelle d'une amabilité mordante (sentez l'ironie à plein nez)... C'est bon. La Ford a assez donné.

Elle a décrété qu'elle ne descendrait que lorsqu'elle s'en sentirait obligée. En somme  : parce qu'elle a faim, soif, ou envie de pisser. Hélas pour elle, son ventre se met très sérieusement à gargouiller. De plus, elle a entendu la porte claquer au rez-de-chaussée. Serait-ce son colocataire forcé et non désiré ?
La blonde soupire, se passe une main dans les cheveux avant de fixer le chaton qui ronronne à ses pieds.
- Bon, bah écoute... Quand faut y aller, faut y aller.

En sortant dans le couloir, elle remarque que l'une des portes qu'elle avait ouverte (et laissé telle qu'elle, parce qu'elle s'en contre balance) lorsqu'elle repéré un peu les lieux est, désormais, fermée. Derrière cette porte, si elle se souvient bien, se cachait une chambre. Vu les affaires rangées, déjà occupée. C'est pour cela qu'elle ne s'y était pas installée.
J'me demande si c'est la nana du canapé qui est partie se coucher. Si c'est ça, c'est une sacrée marmotte. Moi, ça me plaît. Au moins j'aurai pas à lui parler.

Bucket dévale les marches de sa démarche pataude en miaulant. Un grognement, en bas, fait légèrement sursauter sa propriétaire avant que celle-ci ne fasse de même. Descendant les escaliers aussi vite qu'elle les avait grimpé.
- Bucket, au pied ! Un ordre assez inutile. Après tout, c'est un chat, pas un chien. Pas comme l'imposant malinois qui le fixe d'un air mitigé. Malinois qui ne semble pas agressif, mais, qui pourrait l'être ou le devenir. Et il est clair que, dans cet optique là, ce n'est pas Bucket qui gagnerait la bataille. Tout doux le chien. Lâche-t-elle dans un souffle, comme si cela allait le retenir de croquer son petit trésor, intrus sur son territoire.

Descendant prudemment les deux dernières marches la séparant du sol, Peyton s'empare de son chaton, déposant un baiser au sommet de son crâne, entre ses deux oreilles. Elle entend alors un ton masculin appeler le malinois. Redressant la tête, ses sourcils se froncent presque instantanément alors qu'elle reconnaît le visage de l'homme. Alors ça, c'est la meilleure. J'sais bien que le monde est petit, de nos jours, mais là... C'est bien ma veine !
- Toi.

Face à elle, le type au poste de vigile qui lui a ouvert la grille de Fort Hope. Celui qui, après avoir fouillé le contenu de son sac, l'aurait sans doute agrippé à la gorge s'il n'avait pas été en service. Pour elle ne sait quelles obscures raisons.
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MessageSujet: Re: W(h)ellcome ϟ Aaron   W(h)ellcome ϟ Aaron EmptyJeu 16 Aoû 2018 - 22:47
Rien à faire ni rien à dire, cette journée ne démarre pas très bien selon mes critères. Voir pas du tout en vérité. Après une nuit pour le moins agitée, de par de multiples cauchemars en tous genres, j’ai dû me lever tôt. A savoir avant le lever du soleil presque, pour relever mes camarades de la garde de nuit. Une garde assez longue quand on n’a pas dormi finalement. Je finis entre midi et quatorze heure, pour manger un bout rapidement et enchaîner sur une sortie de ravitaillement avec une ou deux personnes du Fort. Avec un profond soupir, je m’habille et m’applique pour donner rapidement à Shadow sa balade du matin, même si on pourrait la confondre avec celle du soir. Car même si l’aube pointe son museau, le crépuscule avait les mêmes couleurs hier soir. On ne va pas se mentir, je ne suis pas de bon poil. J’ai beau être généralement assez neutre dans mes attitudes ou près à jouer les idiots, j’admets que là, je suis grincheux. Je rejoins les palissades et contrairement à d’habitude, je ne salue pas le monde d’un ‘’bonjour’’, mais disons que j’attends qu’ils me saluent pour répondre d’un petit grognement et d’un hochement de tête. Ca m’arrive parfois de débarquer avec cette tête et généralement, ils ne m’embêtent pas. Mais ce matin, on me sort une blague que j’aurais moi-même sortie à sa place et qui m’aurait fait rire… ‘’T’as la gueule d’un mort-vivant.’’ vu le contexte c’est assez drôle et paix à son humour, il m’a arraché un petit sifflement du nez, visiblement amusé.

Le soleil est haut dans le ciel, vu la position, nous avons dépassé midi depuis une ou deux heures. Je m’apprête à quitter mon poste, voyant que le roulement allait s’effectuer mais rapidement, je freine mon élan. On annonce une entrée dans le Fort et étant en bas et devant de toute manière sortir, c’est avec instinct que je m’occupe de mener sur la miss qui se présente, les vérifications de routine. On lui confisque son arme, on la regarde rapidement et je m’engage à fouiller son sac, à la recherche d’une autre arme ou de quoi que ce soit de dangereux. Mais mon regard, ne trouve rien de tel. Il trouve tout autre chose, qui pour bon nombre de personne aurait été normal. La boîte à musique, que je reconnaîtrais entre milles.

- Où t’as eu ça ? sifflais-je entre mes dents, m’approchant d’elle pour la fixer d’un air presque menaçant qui ne me ressemble que peu.

Rapidement, on me rappelle à l’ordre d’une petite tappe sur l’épaule. Même si j’avais grogné ça assez bas, ceux de mon équipe sont avec moi et en l’occurrence, la miss n'enfreint rien avec un tel objet sur elle. Une boîte à musique, ce n’est pas chose dangereuse. Je ravale mon venin et ferme son sac, avant de lui tendre. Elle et son chat, sont conduit à l’infirmerie, ce qui me fait vite, très vite grincer des dents. Ma journée et ma quête de ravitaillement n’ont pas été facile à mener après ça. Nous sommes finalement rentrés pour la tombée de la nuit, avec une récolte assez bonne. Pourtant, le manque de sommeil et la découverte de la journée n’y ont rien fait, je suis toujours aussi grincheux qu’au matin. D’un pas assez pressant, je vais effectuer les contrôles de retour de mission à l’infirmerie et rapidement, on me laisse retourner chez moi. Je croise rapidement Joey, qui m’informe avoir mal à la tête et ne pas avoir très faim. Étonnement, la voir ainsi a le don de me faire redescendre en pression d’un coup. Je lui embrasse le front, lui accorde un câlin et la belle fil dormir. Je soupir un peu. Je me détends, maintenant que je suis à la maison, mais mon esprit reste avec cette sale gosse qui avait avec elle, la boîte à musique d’une vieille amie à moi. Passant par tous les scénarios imaginables, je continu de ruminer en faisant cuir les pâtes. Au moment de passer à table, je me fige, lorsque Shadow se lève d’un coup en grognant et qu’elle fil vers l'escalier. Par automatisme, je la suis et que ne fût pas ma surprise, de trouver le chaton roux de ce matin et évidemment, la gosse qui va avec.

- Toi…

Comme un écho, le mot lui échappe à elle aussi. En rentrant au fort, on m’a en effet informé tout à l’heure que quelqu’un avait été proposé comme colocataire pour moi, puisqu’il me restait une chambre. J’étais trop crevé et trop agacé pour prêter attention à cette information mais on dirait finalement que ma recherche n’aura pas à me porter plus loin que mon salon en fin de compte. Rapidement, je me réveil. Je dois me montrer un peu plus accueillant. C’est une gosse qui vient de l’extérieure. Elle est seule, doit avoir faim. D’un petit sifflement simple, j’attire l’attention de Shadow, pour qu’elle me rejoigne. Evitons d’effrayer le chat ou même la gosse.

- T’as faim ? J’ai fait des pâtes...
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MessageSujet: Re: W(h)ellcome ϟ Aaron   W(h)ellcome ϟ Aaron EmptySam 18 Aoû 2018 - 0:46


What did ya speak 'bout ?Peyton & AaronSi la blonde n'avait pas son chat dans les bras, son précieux petit bébé générateur de semblant de bonne humeur, elle aurait sans hésiter dégainé son arme. Ou, du moins, elle aurait pris une position défensive. Par réflexe. Parce que, pardonnez là, mais, elle ne se sent (étrangement) pas foncièrement à l'aise ni en sécurité dans la maison du mec qui a presque manqué de lui cracher au visage il y a de cela quelques heures. Sérieusement, de toutes les personnes qu'elle a croisé ici (du peu de personnes qu'elle a croisé ici) on aurait dit que celui-ci souhaitait lui faire la peau pour en faire, ensuite, un manteau. Vous rendez-vous compte ? Elle n'avait encore rien dit, rien fait, à peine passé le seuil de la grille d'entrée et quelqu'un avait déjà, semble-t-il, trouvé une ou des raisons de la détester ? À croire que la demoiselle a un sérieux talent pour horripiler les gens. Comme ça. De visage ou d'aura. S'il reste aussi hostile que cette après-midi, le temps va être très long dans cette maison.

Après un bref instant à se regarder dans le blanc des yeux sans un mot, l'homme rappelle son chien et prend la parole. Parole qui arrache un tressaut de surprise dans le regard hagard de la Texane. Surprise qu'elle manifeste, accentue davantage, par un haussement de sourcil. Sérieusement ? Il est doux maintenant ? Comme ça, en un claquement de doigts ? J'suis quand même pas tombée sur un bipolaire ? Ça serait l'pompon.

- Alors comme ça on a plus une envie soudaine et inexplicable de me faire la tête au carré et m'encastrer dans un mur ? Nan parce que c'était vachement l'impression que tu dégageais, à mon arrivée. Son ton monocorde trahit à la fois son désintérêt et son exaspération. Sacré mélange, pour une première impression. Elle enchaîne en soupirant, plongeant son regard vairon dans celui marron de son hôte. C'est une vraie question ? Parce que bon... Toujours très agréable, Peyton. Un véritable plaisir. Mais bon. Elle 'rattrape le coup' d'un léger haussement d'épaules. Bucket ronronnant suite à ce mouvement l'ayant gentiment secoué. C'est gentil, je veux bien.

Comme elle avait au préalable 'analysé' la maison, c'est sans trop de difficultés qu'elle parvient à trouver la salle à manger. "J'présume que je peux faire comme chez moi." a-t-elle lancé en se déplaçant. Comme si cela expliquait et pardonnait sa nonchalance palpable. A peine arrivée et mademoiselle a déjà certaines marques, on dirait.

Tirant une chaise vers elle, elle s'assoit (pour ne pas dire qu'elle s'y laisse tomber). Déposant son chat sur ses genoux, elle le caresse en attendant d'être servie bien sagement.
- Je pensais pas remanger des pâtes, un jour. Une anecdote, futile. Peyton ne sait pas vraiment pourquoi elle l'a dite. Une recherche camouflée, inconsciente, de sujet de conversation ? Peut-être. Ou peut-être que ce n'était que des paroles en l'air, comme ça, pour briser l'atmosphère. Un constat à elle-même.

Alors que le brun vient, assiettes et plat à la main, la blonde se met machinalement à croiser les bras en le fixant. D'un air concentré. Intrigué. Se demandant pourquoi cette 'altercation' dans l'après-midi. Ses yeux se perdent, ensuite (et assez rapidement) sur la nourriture se déversant de la marmite à l'assiette. Cela ne se voit pas, la nouvelle venue ayant la mâchoire fermée, presque vissée. Mais, cette dernière salive. Dévore du regard. Et, si la fierté intime aux mots de se taire, de ne faire aucun commentaire, elle ne peut empêcher l'estomac de s'exprimer. Un gargouillement retentissant s'échappant, alors, de sa frêle carcasse. Fais chier.

Un petit miaulement capte toute son attention. La petite mine de son chaton lui fend presque le cœur instantanément. Oui. Lui aussi, il a faim.
- Y'aurait pas quelque chose pour lui ? Du lait, des croquettes, de la viande avariée pour nous mais complètement digérable pour lui ? Peyton en vient même à se demander si un chat mange des pâtes. Car, si oui, pourquoi ne pas partager avec son petit chéri ?

Tirant vers elle la plâtrée de pâtes lui étant destiné, elle engouffre une première grande fourchetée bien garnie. Peu importe l'image renvoyée, si elle passe ou non pour une sauvage, une crève-la-faim. Elle a enfin quelque chose de consistant et nourrissant sous son nez. Elle ne va pas faire la fine bouche, ni se faire prier. En temps d'apocalypse, les convenances de table sont assez vite oubliées. Après avoir avalé, Peyton essuies vaguement, vulgairement, le bord de ses lèvres d'un coup de pouce. De sa main libre, elle pianote un rythme régulier sur la table. Du bout des doigts. Elle répète le geste plusieurs fois jusqu'à ce que sa voix ne décide de briser le silence. Sa curiosité faisant un pas devant son asociabilité.
- Tu parlais de quoi, d'vant la grille ? Où j'ai eu quoi ?
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MessageSujet: Re: W(h)ellcome ϟ Aaron   W(h)ellcome ϟ Aaron EmptyLun 20 Aoû 2018 - 21:17
Après une première rencontre épicée par ma faute, la jeune fille semble évidemment surprise que je sois gentil. C’est évident, elle ne me connaît pas et ignore donc que je suis loin d’être agressif sans raison. J’en ai une bien bonne pourtant, de raison, pour la dévisager. Cette boîte à musique a hanté mon esprit toute la journée. Sa mélodie rébarbative n’arrêtait pas de se jouer en boucle et avec elle, défilaient en arrière plans, de nombreux souvenirs douloureux. Bon sang, j’ignore si cette gosse est dangereuse. Mais savoir dans quel monde on vit et ne pas savoir comment elle a eu cet objet, c’est tout bonnement une torture. Avec un petit frisson d’impatience, je l’entraine pourtant à table. Avec patience, je me serre une assiette aux portions assez basiques et je me mets à manger. La jeune fait de même, engloutissant avec beaucoup plus d'appétit sa part du repas. J’irais signaler sa présence et celle de son matou dès demain matin à ceux qui se chargent de remplir les paniers. Sinon, j’ai bien l’impression que les repas pour Joey et moi seront sévèrement amputés. Je la laisse manger, avec une impatience cruelle que je dissimule merveilleusement bien. Soudain, mon attention se porte sur son chaton, elle qui parle de le nourrir. Malheureusement, je n’ai que des croquettes pour chien et je ne suis pas sûr que ça soit très bon pour lui. Pourtant, je pense que ce n’est pas toxique et qu’il saura s’en contenter ce soir. Surtout s’il a aussi faim que sa maîtresse.

- Je vais lui donner des croquettes pour chien. Juste pour ce soir. Je suis pas sûr que ça soit très bon pour eux, mais tu me diras… Je suis pas sûr que ça le dérange pour ce soir. Demain j’irais voir ce que je peux faire pour qu’il puisse avoir une vraie nourriture.

Je me lève, allant récupérer un petit bol de croquettes, que je pose sur la table à côté de sa maîtresse. Pour éviter les conflits avec Shadow, c’est mieux que le chat mange en hauteur. Cependant, pour éviter la jalousie de ma chienne qui m’a suivie comme une moule accrochée à son rocher, dès qu’elle m’a vu prendre la direction des croquettes, je lui en offre une poignée sous ma chaise, histoire de palier à sa gourmandise.

- Devant la grille, je te parlais de quelque chose. Un objet dans ton sac que j’ai très nettement vu et que je n’apprécie pas d’avoir trouvé là.

Je ne laisse pas passer beaucoup de temps avant de reprendre mes explications, pourtant, la blondinette peut voir que mon regard s’est durcit. Pas autant que lorsque nous nous sommes rencontrés, mais je la dévisage quand même et surtout, je la scrute. Attentif à la moindre de ses réactions.

- Tu ne m’as pas vraiment l’air d’une tueuse, mais malheureusement, ceux qui rentrent ici ont le droit à un bilan de santé non pas un test psychologique, alors je me méfie. La boîte à musique. Comment tu l’as eu ? Elle appartient à une certaine Charlie Jacobs, une rouquine adorable et parfaitement inoffensive.

Je ne dis pas qu’elle ne sait pas se battre, mais plutôt qu’elle ne m’a jamais donné l’impression de provoquer des gens de façon délibérée.

- Alors j’aimerais que tu sois honnête et que tu me dises maintenant comment tu as eu cette boîte. Et si, tu connais Charlie, j’aimerais savoir où je peux la trouver. Je pense que t’as vu qu’ici il fait bon vivre, j’aimerais la ramener ici, en sécurité.
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MessageSujet: Re: W(h)ellcome ϟ Aaron   W(h)ellcome ϟ Aaron EmptyLun 27 Aoû 2018 - 23:51


Keep cool... 'Kay ?Peyton & Aaron- Oh, tu sais. Bucket a beau être un chat, il sait tout comme nous que le temps n'est plus à faire la fine bouche. Tant que c'est pas empoisonné, il engloutira. Manière muette, détournée, de remercier le propriétaire des lieux pour accorder à son chaton de quoi se requinquer. Car, si ça maîtresse n'est pas bien épaisse, telle une brindille qu'un gros coup de vent menace de briser, le petit félin a la peau sur les os. En plus d'être assailli de puces. Ce n'est pas le meilleur état de santé pour un bébé. C'est pourquoi Peyton surveille avec attention l'animal. L'une de ses plus grosses craintes, après sa propre survie, c'est celle de ce petit être, cette boule d'affection. Désolée d'avance si ton chien se met à se gratter. Y'a du monde sous les poils de Buckie. Mais il paraît que vous avez des médocs etc. Autant pour les bêtes que pour nous. Je regarderais si y'a pas des pipettes anti-puces quelque part dans vos tiroirs.

Le félin étant servit à table, les doigts de la blonde se perdent dans son pelage poussiéreux. Le pauvre à beau se laver, la crasse à la dent dure ces derniers temps. Peyton se dit qu'elle devrait tenter de le passer un coup sous l'eau. Les chats n'aiment pas ça, en général. Mais, il existe toujours des exceptions. Et puis, si cela est en partie pour son bien... La Texane devrait pouvoir survivre à quelques coups de griffe, voire morsures. Au point où j'en suis ! Ce n'est pas les cicatrices qui manquent.

La prise de parole de l'homme extirpe la demoiselle de ses pensées. C'est rare, mais, la voici toute ouïe. Il faut dire que le sujet l'intrigue. Pourquoi tant d'agressivité à son égard, alors qu'elle n'avait pas encore foulé le sol de la communauté ?
- Devant la grille, je te parlais de quelque chose. Un objet dans ton sac que j’ai très nettement vu et que je n’apprécie pas d’avoir trouvé là.
Un faible sourire un coin lui échappe alors qu'elle se met malicieusement à penser : beh quoi, t'as jamais vu des petites culottes, bonhomme ? Mais, ce dernier s'efface bien vite. Laissant place à une expression étonnée à l'entente d'un prénom. De ce prénom.
- Comment ?... Il poursuit sur sa lancée, ne permettant pas à la blonde d'en dire plus. Une fois que la Ford est sûre qu'il ait achevé, elle prend un instant pour se prendre le visage dans la main. Pensive et déboussolée. Comme si elle cherchait la logique, à recoller les morceaux de l'histoire. Et soudainement, tout lui semble clair. Comme de l'eau de roche. Tout lui paraît purement évident.
- On m'a dit en arrivant que tu t'appelles Aaron. J'ai pas tilté mais... Est-ce que... Elle chasse la main qui obstruait sa vision, plongeant ses yeux vairons dans ceux du garçon. Est-ce que t'es le Aaron du Labo ? Charlie m'a parlé de toi.

Peyton lâche un profond soupir. Expliquer la situation va être compliqué. Très compliqué. D'autant plus qu'il semble confiant, rayonnant à l'idée que Charlie est en vie et qu'il pourrait la ramener ici. Mais s'il savait... Si seulement il savait...
Baissant légèrement le regard, la jeune femme se triture les doigts et mordille les lèvres.
- Bon. Je peux tout t'expliquer, mais, ça risque de pas te plaire. Tu veux bien m'écouter, ne pas me couper ni t'énerver ? L'histoire est longue est compliquée. Et je suis triste de devoir te dire que je vais la commencer par un profond et sincère, et sache que c'est très rare de ma part, je suis désolée. Elle ose replonger son regard dans le sien. Pour la première fois depuis un moment, elle semble craindre le regard des gens. Peut-être parce que sur ce coup là, elle se sent réellement fautive. Réellement concernée. Peut-être parce que pour une fois, elle n'en a pas strictement rien à carrer. J'm'appelle Peyton et... Et je suis désolée parce que j'ai pas su la sauver comme elle a su le faire.
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MessageSujet: Re: W(h)ellcome ϟ Aaron   W(h)ellcome ϟ Aaron EmptySam 1 Sep 2018 - 18:27
Finalement, la jeune blonde ne semble pas si méchante que je l’aurais cru au premier abord. Au contraire, elle est même assez gentille. N’étant pas le bonhomme le plus méchant du monde de base, clairement pas, ma tension est vite redescendue. J’attends d’avoir sa version des choses avant de me précipiter sur une conclusion fausse. C’est donc avec patience et attention que je l’écoute. Elle me parle de son chat, de ses puces. Je pense que ce n’est pas un problème. Comme j’ai traité Shadow il y a quelques temps avec une amie vétérinaire, je suis sûr que le chaton ne causera pas de soucis. Ensuite, il est clair que pour la santé de l’animal et pour notre sécurité, aller demander à la ferme s’ils n’ont pas de traitement, est une priorité. On sait qu’on peut être infecté par la morsure d’une de ces merdes ambulantes. Si autrefois la peste était véhiculée par les puces sur les rats, j’imagine sans mal que cela pourrait encore être le cas aujourd’hui. Pourtant, je me ne suis pas réellement inquiet. Encore aucun cas du style n’a été recensé. Et de plus, je vois mal une puce se nourrir sur un mort.

- J’irais me renseigner demain pour toi si tu le souhaites. On a des animaux, chiens comme chats ici. Je ne serais pas surpris que quelque part dans le coin, un antipuce soit disponible.

Soudain, l’ambiance se refroidit. L’air qu’elle arbore, n’annonce rien de bon concernant la fameuse boîte. Soudain, elle me pose des questions. Le Aaron du labo ? Mes sourcils se froncent, avant que je ne me redresse un peu. En effet, je pense avoir été le seul Aaron du labo, car je doute que l’on parle là, du bébé qui portait le même nom que moi. Je l’écoute donc, avec d’autant plus d’attention. Son air solennel ne laisse pourtant pas la place à l’hésitation.

- Je ne te couperais pas. Je ne m’énerverai pas. J’ai perdu un peu contrôle ce matin, parce que j’avais peur que tu lui aies fait du mal. Je sais que ce n’est pas le cas à présent, donc j’aimerais entendre la raison, de pourquoi tu as cette fameuse boîte.

Mon coeur est déjà serré. Charlie est une amie, une bonne amie, que j’ai perdu de vu avec l'incendie du laboratoire, comme malheureusement beaucoup d’autres depuis. Heureusement, j’en ai retrouvé certains, qui m’ont donné des nouvelles des autres. Mais je sais, car je ne suis pas un idiot, que je ne reverrais jamais tout le monde. Que cet incident a créé des problèmes, pour les plus faibles d’entre nous et qui n’ont pas su restés en groupe. Je soupir franchement et je pousse du bout des doigts, mon assiette vide. Mes coudes se posent sur la table, et je lui prête évidemment toute mon attention. Les mots sont durs à laisser sortir, mais je sais au fond de moi que c’est vrai. Surement depuis plus longtemps que je ne l’aurais souhaité. Je laisse donc un regard triste, glisser vers la jeune.

- Charlie est morte. N’est-ce pas ?

Ces mots, sont lourds. L’articulation est compliquée, ma gorge est déjà serrée. Elle ne faisait pas partie, de ces que je souhaitais voir mort. Je suis évidemment intenable, impatient de savoir comment et pourquoi. Mon seul espoir, est évidemment qu’elle n’ait pas eu à souffrir…
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MessageSujet: Re: W(h)ellcome ϟ Aaron   W(h)ellcome ϟ Aaron EmptyDim 2 Sep 2018 - 17:43


She was too pure
for this world
Peyton & AaronLa blonde s'est contenté d’acquiescer, en guise de réponse au sujet de l'anti-puces. Un faible sourire, un peu pincé par ses habituels grands airs, laisse légèrement s'échapper un brin de remerciements sincères face à la proposition donnée. Finalement, qu'elle daigne l'admettre ou non, la colocation ne s'annonce pas si invivable qu'elle ne le croyait au premier coup d’œil.

Puis, vient cet instant où le semblant de sourire s'efface. Se fendant en un rictus douloureux, peu fier de la vérité qui n'attend que d'être énoncée. Peyton a, au moins, le mérite d'être rassurée par la compréhension débordante de Aaron. Il reste calme. Diplomate. Quoiqu'elle s'apprête à dire, la blonde sait qu'il ne lèvera pas la main sur elle. Et cela à le mérite de la détendre, un peu. Un peu, chose qui n'est pas arriver depuis bien longtemps. Personne ne lèvera la main sur elle, désormais. Elle a un foyer. Où elle n'est l'esclave de personne. Où elle n'est l'objet d'aucuns désirs à réaliser.

- Je suppose que c'est compréhensible. Lâche-t-elle alors qu'il explique pourquoi il s'était emporté, plus tôt dans la journée. N'importe qui se serait énervé, aurait eu le sang qui ne fait qu'un tour, en voyant l'objet d'une connaissance plus ou moins proche en possession d'une personne purement inconnue. Car, de nos jours, tous les scénarios sordides sont possibles et imaginables. Hélas.

Alors que la Texane cherche ses mots, s'interroge sur la façon d'annoncer la chose sans être trop brutale, la question de l'aîné la prend de court. Le regard quelque peu fuyant, elle se contente de hocher la tête. Et, la perte de leur amie commune étant assez récente, Peyton se fait violence pour retenir les quelques larmes qui menacent de perler. Gorge serrée, elle se la racle d'un toussotement avant de parler. Comme si cela lui permettrait de se ressaisir.

- Je faisais partie d'un groupe de survivants, dehors. Le genre de bandes peu enclines à la discussion. Peu futées. Peu recommandables. Ce genre de groupes d'hommes, complètement pervertis par le système des lois du plus forts. Ce groupe, il s'organisait un peu à la manière d'une meute de loups, tu vois le genre ? T'avais le mâle alpha, puis les suiveurs. J'en étais la seule fille. Je te passerai les détails de mon quotidien. Le genre de détails évidents mais qu'on a l'obligeance de mettre en sourdine. Parce que c'est pas beau d'en parler. Bref. J'étais "la femelle" du "mâle alpha".

Bien que son assiette soit vide, la jeune femme triture cette dernière des pointes de sa fourchette tout en s'expliquant nerveusement.

- Puis, y'a un jour où les gars sont revenus de leur mission de repérage. Avec une fille, qu'ils avaient visiblement assommée pour qu'elle suive sans se débattre. Je te laisse, dans le mille, deviner qui s'était... Elle se mord la lèvre inférieure. Une pression de plus, et elle se mettrait à en saigner abondamment. Elle est devenue la femelle du groupe. Là aussi, je me passerai du détail. C'est... C'est douloureux. Rien que de m'en souvenir.

A force de jouer avec son couvert, les dents de la fourchette crissent en un son strident sur la porcelaine de l'assiette. Un bruit si désagréable que la blonde s'arrête de suite.

- Faut croire que malgré toute cette merde, l'entraide féminine existe toujours. J'étais là pour elle, elle était là pour moi. On se comprenait parce qu'on était dans la même galère. Un faible sourire se dessine sur son visage. Charlie était... Je sais pas. Elle avait un don, avec les gens. Une véritable perle. Je ne méritais probablement pas son amitié. Encore moins sa gentillesse.

Elle se passe une main dans les cheveux. Elle ne s'en est pas rendu compte, mais elle tremble.

- Elle se confiait à moi. Parce qu'elle m'en avait jugé digne de confiance. Elle me parlait de son chez elle, le laboratoire. Elle m'expliquait qu'elle s'était perdu, avec la tempête, et qu'elle était en route pour retrouver tout le monde lorsqu'ils lui sont tombés dessus. T'imagines pas au combien je me sentais mal, de savoir qu'on lui avait ruiné la vie. Elle me disait que moi, j'y étais pour rien. Mais, j'pouvais pas m'empêcher de me compter dans le lot. Parce que j'étais avec eux. Et que j'avais rien fait contre. Elle me racontait toutes ses belles rencontres et ô combien elle s'en voulait d'être séparée d'eux. O combien elle s'en voulait de savoir que, où que vous étiez, vous deviez vous faire un sang d'encre à son sujet. Elle m'a parlait de toi. De ton frère, je crois ? De son meilleur ami, Donnie. De deux filles qu'elle considérait un peu comme ses sœurs disparues, Arizona et Joey. De sa petite cousine et bien trop d'autres noms que je pouvais pas retenir. Bref. Elle me transmettait toutes ses émotions. Et elle m'a donné la force, l'envie et le besoin de l'aider à retrouver tous ces gens. Alors un soir, alors que je semblais docilement chauffé les draps de mon "propriétaire", comme à mon habitude... J'ai empoigné son Glock 17 et j'ai tiré à travers un oreiller pour étouffer le son. J'ai réveillé Charlie, je l'ai tiré dans une de nos bagnioles et on s'est barré. C'était y'a quelques mois, je crois.

Bucket semble ressentir la peine de sa maîtresse. Miaulant faiblement, il saute sur ses genoux et frotte sa tête contre elle. La jeune femme le caresse, sans grandes convictions.

- Après ça, on a survécu dehors, à deux. On a fait la route jusqu'au labo. Il était détruit. Elle était bouleversée. Il lui a fallu du temps pour se ressaisir, mais, c'était une grande optimiste. Je l'admirais pour ça. Elle était tout mon contraire. Lorsqu'elle s'est relevé de tout ça, elle m'a dit qu'il serait bon de rejoindre Fort Hope. Que, sans doute, s'il y avait des survivants qu'elle connaissait, ils y seraient depuis l'incendie de leur camp. Alors on a repris la route, cette fois en direction d'ici.

Cette fois, il est trop difficile de maintenir les larmes et quelques unes décident de couler, sans même qu'elle ne le souhaite.

- J'ai pas été suffisamment attentive. J'ai pas été suffisamment prudente. Je te jure qu'on y était presque. On était plus si loin. Mais il a fallu qu'elle se fasse mordre. Parce que j'avais pas pris le temps de vérifier si la maison qu'on fouillé était belle et bien saine et sauve. C'était y'a une semaine...

D'un revers de la manche, elle chasse l'humidité de ses yeux. Contrôlant péniblement sa voix pour qu'elle ne tremble pas. Penchant légèrement la tête en arrière, elle prend une grande bouffée d'air.

- Quand j'ai vu son bras et son sourire désolé, j'avais plus envie de continuer. Quand elle m'a demandé de l'abattre avant qu'elle ne deviennent comme eux, j'avais plus la force. Et pourtant, j'ai continué. Parce que c'est con, mais, ses quelques mots ont suffit à me foutre une claque dans la gueule. Merci d'avoir fait tout ça pour moi. Tu es quelqu'un de bien. Maintenant mets toi en sécurité. Sinon je ne te le pardonnerai jamais. Alors tu vois... Je me suis tout simplement dit que si je renonçais... Je serais la pire des connasses. Parce qu'en renonçant, j'aurai déçu quelqu'un d'aussi formidable. Parce que sinon, elle serait morte pour rien. Et ça, c'est pas une fin qui lui convient.

La lèvre tremblotante, sous le coup de l'émotion, Peyton roule du regard avant de lâcher un rire plus nerveux qu'autre chose.
- Putain. J'crois qu'elle est bien la seule pour qui j'ai pas la force de me retenir de chialer par fierté, depuis toute cette merde. Crois moi, Aaron. Crois moi bien que je l'aimais. Et que j'aurai jamais touché à un de ses cheveux. La boîte à musique, elle me l'a offerte. Pour pas l'oublier. Comme si l'oublier était possible.
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MessageSujet: Re: W(h)ellcome ϟ Aaron   W(h)ellcome ϟ Aaron EmptyMar 4 Sep 2018 - 13:01
Evidemment, dès le début de son récit, je me crispe. Une meute de loups, dont elle était la femelle ? Sérieusement ? C’est dans ces moments-là que je me dis que bien des vices obscurcissent le cœur des hommes. Dès qu’on annonce la fameuse loi du ‘’chacun pour soit’’ nombre d’idiots tombent dans les péchés les plus sanglants. J’ignore si ça a rapport, mais on croise moins de femme psychopathe que d’hommes. Les problèmes que j’ai eu avec des survivants, c’était bien souvent des gros musclés avec très peu de cervelle. Mon esprit n’a pourtant pas grand temps pour divaguer. Je suis évidemment suspendu à ses mots, et j’écoute tout ce que je peux écouter. J’espérais que Charlie serait morte sans souffrir. Mais rien qu’à entendre le début du récit, j’en ai la nausée. La rouquine, est ainsi devenue la seconde martyr de ce groupe de grands tarés ? Elle évoque ensuite, les noms. Les noms, de ceux qu’elle appréciait tant. Daemon figure sur la liste, aux côtés de bien d’autres. Aussi triste que cela soit, je crains que tous ses noms n’aient pas pu se souvenir d’elle bien longtemps. A part Joey, dont je suis sûr de la survie, je crains que tous les autres soient à ses côtés aujourd’hui. Heureusement ou pas pour moi, Peyton m’apprend qu’elles se sont enfuies. Oui, mais malheureusement, je sais déjà que l’histoire ne se termine pas bien. Puisque Charlie n’est pas arrivée jusqu’ici avec elle…

Evidemment, ce qu’elle me raconte sur Charlie me conforte dans l’idée, que c’était bien, notre Charlie. La grande optimiste qui ne s’est pas laissé abattre même après la découverte du laboratoire en cendre, je me doute bien oui… Puis soudain, la chute de l’histoire arrive. Une semaine… Putain, Charlie était en vie et proche du camp, jusqu’à la semaine dernière. J’aurais pu tomber sur elles en mission de ravitaillement, j’aurais pu les sauver toutes les deux. Encore une fois, je me maudis. Mais une phrase résonne dans ma tête. Je ne peux pas sauver tout le monde. Personne ne le peut. Pourtant, cette nouvelle défaite me donne un goût si amer sur les lèvres, que j’en crèverai presque. Peyton, me fend le cœur. Elle semble en effet plus que sincère. Et je la crois. Tout ce récit transpire l'authenticité. Et je comprends son courage, son combat… Elle n’a pas dû être rassuré un homme lui grogner dessus, un inconnu parfait. Heureusement, je lui montre mon véritable visage ce soir.

- Peyton, écoute bien. J’ai confiance en tes mots. Saches qu’ici, tu es en parfaite sécurité. Tu ne risques absolument rien et, je ferais toujours tout pour te protéger. Par ailleurs, tu seras surement heureuse d’apprendre, qu’une autre amie à Charlie est ici. La fameuse Joey, c’est elle qui dort en ce moment à l’étage.

Pas besoin de lui apprendre, que je soupçonne tous les autres d’être morts. Je préfère ne lui apporter, que cette unique annonce.

- Si ça t’intéresse, je me disais qu’on pourrait mettre la boîte ici, dans le salon en sa mémoire. D’une certaine façon, elle aura réussi à arriver jusqu’ici grâce à toi et nous pourrons nous souvenir d’elle souvent. Si tu veux la garder pour toi, saches que je comprendrais également.

Je suis bien loin d’être un monstre. L’idée qu’elles aient été maltraitées ensemble, me fend le cœur. Mais au moins ici, la jeune ne risque plus rien.

- Je sais, qu’avec tout ça tu dois avoir difficilement confiance en l’autre. Surtout envers les hommes… Mais c’est promis, dors sur tes deux oreilles. Je crois même que ta chambre comporte un loquet. on peut essayer de te trouver la clé, si tu veux être sûr d’être en parfaite sécurité la nuit.
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