Cela allait faire un mois, du moins je le crois, que je suis dans cette merde noire a attendre je ne sais même pas quoi. Joséphine est partie, je ne sais même pas où est Dédé et tout le monde, même moi, me pense coupable. Autant dire qu’une huitre croisée Droopy est plus joyeuse et active que moi qui suis au fond du trou, dans tous les sens du terme. Ouai, alors moralement, c’est la merde, mais physiquement, l’arène a un truc bien sympa du nom de « trou ». C’est là qu’on met les gens qui ont besoin d’être calmés.

Ca put, c’est sans fenêtre et ambiance chaine au mur et rats aux pieds n’a rien a voir avec les bouquins a la con des ménagères en manque d’érotisme. J’aimerais dire que la bouffe est dégueu, mais vu la fréquence des repas, je fais pas mon difficile quand ils nous servent leur merde. Les masseurs passent plus souvent que les cuistots et ils y vont franco. Pour moi qui ne supporte pas d’etre touché ou attaché, c’est trop la teuf. Sans compter que je suis en boucle a me refaire le film de ce qui c’est passé avec Joséphine. Bref, molusqueman c’est moi. C’est donc enchainé a mon mur les yeux dans le vague que je lutte contre mes cauchemars et mes craintes.