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In Your Flesh
Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 "headshot" sisid
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Sidney LancasterIndépendant
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MessageSujet: "headshot" sisid   "headshot" sisid EmptyLun 19 Nov 2018 - 11:50
Les choses semblaient avancer à la fois lentement et avec brutalité dans ce camps. Chaque jour me donnait un peu plus l’impression que les choses n’iraient pas dans mon sens. C’était stupide, très clairement, d’autant que soyons honnête, les militaires ne faisaient jamais rien de mal. Ils étaient là, ils ramenaient de plus en plus de survivant et il travaillait, mais je n’y croyais pas, je ne pensais pas que cela soit normal. Je ne faisais confiance à personne. Cette nuit ne faisait pas exception et j’étais incapable de trouver le sommeil. Alors je mis un pied dehors, acceptant pour un temp qu’aucun drame ne se produirait. J’avais pensé un instant à aller chez Ezra pour faire je ne sais quoi. Mais ce mec était gay et je pouvais pas m’amuser à venir chez lui en pleine nuit sans que cela ne me semble suspect même à moi. Non, je n’avais pas besoin de parler, j’avais simplement besoin de prendre l’air. Avançant donc, j’avais prit garde de fermer la porte sans faire de bruit avant de m’asseoir sur les marches et d’allumer une clope. Je ne fumais plus vraiment depuis la fin du monde, mais j’avais un paquet qui mourrait dans mon sac depuis tellement longtemps que parfois j’aimais bien en sortir une et manquer de m’étouffer comme à chaque fois tant je n’avais plus l’habitude. Me relevant pour m’éloigner histoire de ne réveiller personne en toussant sous la fenêtre, je fis quelques pas dans la rue jusqu’à enfin finir cette clope. C’était une idée vraiment à la con, à n’en pas doute, mais étais-je réputé pour mon intelligence ? Non.

Continuant à marcher, je regardais ici et là les maison, le sol et le ciel. C’était calme, terriblement silencieux aussi. Je n’arrivais toujours pas à m’habituer ni à trouver ça reposant, mais au moins cela avait-il le mérite de me laisser penser. Et puis mon attention fut attiré sur un ballon qui trainait devant une maison, sans doute un gosse qui l’avait laissé là et sans vraiment réfléchir et parce qu’ici, shooter dans un truc ne risquait pas de me couter la vie, je frappais dedans avec sans doute un peu trop de violence. Ça aurait pu continuer comme ça si le ballon n’avait visiblement pas percuter un être vivant venant de beugler à moitié. M’avançant un peu plus précipitamment, je découvris une femme dans la peine ombre. Qu’elle idée aussi de ne pas marcher en pleine lumière aussi ? Enfin lumière… Il y avait la lune quoi, il fallait marcher dessous pour qu’on la voit, le reste c’était les lumières des maison, mais vu l’heure il n’y en avait pas des masses non plus.

M’arrêtant à quelques dizaines de centimètres d’elle et malgré l’absence de panique évidente sur mon visage, je lui demandais, « Ça va ? », je savais pas vraiment sur quelle partie du corps elle venait de se prendre le ballon, mais au pire ça lui tiendrait chaud, « Pardon, vieux réflexe de voir un ballon sur le sol… » et de ne pas risquer de se faire buter après. Bon, maintenant que j’avais demandé si elle allait bien et que je m’étais excusé alors que franchement elle avait fait aucun effort en se foutant dans l’ombre, je pouvais partir non ? Cette meuf je la connaissais pas et vu le peu de visibilité que j’avais je ne pouvais même pas dire si elle était bonne, quoi que ça aurait pas changé grand chose en soit, là fin tu monde tous ça… Quoi qu’on était dans un camps, c’était d’avantage jouable, mais je venais quand même de lui tirer dessus avec un ballon et assez salement alors je me contenterais simplement de partir quand elle m’aurait répondu pour faire semblant d’être encore encore un peu civilisé et je partirais. Me vider la tête n’impliquait pas d’autre êtres humains.
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MessageSujet: Re: "headshot" sisid   "headshot" sisid EmptyVen 23 Nov 2018 - 0:12
J’étais perdue. Vraiment perdue. Depuis quelques jours, mon petit univers s’était considérablement modifié, les horizons habituels, moroses et pleins de rôdeurs, avaient laissés place à cette impression de bien-être, de retour à une certaine forme de normalité qu’était Fort Hope. Je n’y avais jamais vraiment cru.

A l’époque où nous menions encore la guerre contre le fantôme, l’idée même d’un camp pareil n’était qu’une vaste blague. Et finalement, ils l’avaient fait. Ils avaient réussis, là où nous avions tous échoué. Le constat était amer. Mais pire encore était cette sensation d’irréalité qui m’étreignait constamment depuis que j’avais échoué ici.

Rester ? Ça me semblait utopique. Et pas réellement adapté. Parce que finalement, si j’admirais leur travail, ce qu’ils avaient réussi à accomplir, je ne me sentais pas impliquée dans le projet, je n’avais pas… envie, de participer, de vivre ma vie dans une sécurité relative, en oubliant la moitié de mes réflexes de survie.

Certes, ce n’était pas ce qu’ils attendaient, mais je me connaissais bien, assez pour savoir que si je commençais à baisser ma garde, les choses seraient encore plus compliquées lorsque je déciderais de reprendre les routes.

Le diable au corps, toujours. Une vie d’errance laissait ses traces, et m’empêchait de me poser où que ce soit. J’avais fait suffisamment de raids, vu suffisamment de groupes, même bien installés, être annihilés en quelques heures par d’autres, plus forts, pour oser me fixer. Un doux rêve, voilà ce qu’était cet endroit à mes yeux, alors que je déambulais sans but réel dans les rues, le nez en l’air, à fixer les étoiles avec un intérêt mesuré. Elles me rappelaient Gabe, et les nuits que nous passions ensemble à imaginer ce qu’auraient pu être nos vies si l’apocalypse n’avait pas eu lieu.

J’adorais ces moments. Et, tout comme lui, ils me manquent encore. Une douleur muette et lancinante, qui m’accompagne toujours depuis, faiblit parfois, mais finit toujours par revenir. Il faisait noir, je marchais sans faire attention où je mettais les pieds, les prunelles rivées vers le ciel. Comme un automate. L’air était parfumé. La promenade agréable. Jusqu’à ce qu’un choc violent ne me cueille, me projetant en arrière en me faisant pousser un hurlement suraigu de peur et de surprise mêlées.

J’atterris lourdement sur les fesses, pris une profonde inspiration et cherchai l’origine de l’impact. Le ballon roula insolemment près de mes jambes, comme pour se moquer. Avec un soupir, je l’attrapai, puis me redressai lentement tout en portant une main à mon crâne. Je manquais vraiment de chance ces derniers temps, ou alors ma tête ne revenait pas à quelqu’un, là-haut, qui s’amusait à me le faire payer puisque c’était la deuxième blessure que je recevais en quelques jours au même endroit. J’aurai sûrement une bosse, mais rien de trop méchant, constatai-je en passant prudemment les doigts contre la zone légèrement enflée.

Toute occupée à vérifier qu’aucun morceau de mon corps ne manquait à l’appel, je ne vis pas le coupable s’approcher, et sursautai violemment lorsque sa voix brisa le silence relatif.

Je le dévisageai quelques secondes, bouche bée, puis la colère m’embrasa devant son absence évidente d’inquiétude. Sans plus me soucier du voisinage, je me plantai devant lui après avoir écouté sa maigre explication, et, lui agitant un index furieux sous le nez, je me mis à hurler
« Putain de bordel de merde ! Mais c’est quoi ton foutu problème ? T’as le QI d’un bulot cuit ou bien ?! Fais chier t’aurais pu me tuer !! Tu t’en rends compte au moins ??! »

Je le voyais mal, et je me pris soudain à espérer que je n’étais pas en train d’enguirlander une tête pensante de Fort Hope. J’avais toujours eu le chic pour me jeter dans les ennuis, et cette idée me calma momentanément. Reprenant mon souffle que mes éclats avaient légèrement saccadé, je continuai plus calmement, toujours agacée mais moins prête à lui coller mon poing dans la tronche

« Bon… on voit rien, c’est la merde ici, sérieux. J’ai flippé à mort, j’ai cru que les morts avaient appris à voler et que je venais de m’en prendre un dans la gueule. »

J’haussai les épaules, réalisant avec un peu de retard que la blague ne serait sûrement pas la bienvenue, puis ajoutai pour calmer le jeu au cas où ma réaction vénère m'aurait porté préjudice

« T’as pas une clope ? Putain j’me gèle le cul, ça doit être le choc. C’est la deuxième fois en pas longtemps que j’prends un coup sur la tête, j’vais finir par me vexer ! T’es ici depuis longtemps ? »
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MessageSujet: Re: "headshot" sisid   "headshot" sisid EmptyMer 12 Déc 2018 - 22:25
Je l’avoue, lorsqu’elle se mit à secouer son doigt devant mon visage, je fus plus intéressé par les mouvements de ce dit doigts que le reste. Après tout, m’engueuler n’apporterait rien à la science, sinon le reste de mes proches seraient déjà titulaire de doctorat ou de récompense visant à honorer leurs découvertes. Ainsi donc les premières insultes m’échappèrent facilement, mon cerveau décidant d’écouter cette paire de seins vivante qu’à l’instant ou elle me posait une question qui ne semblait pas nécessiter de réponse. C’était qu’un ballon en pleine… Elle l’avait prit ou d’ailleurs ? Pas en plein thorax car j’aurais eu la chance de ne rien entendre déjà. Je n’avais pas fait exprès, je lui avais dit et j’avais même fait semblant de m’intéresser à son état, ça prouvait bien que je n’en avais pas rien à foutre non ? Enfin non ça voulait rien dire, car j’en avais en effet rien à foutre, mais ça faisait illusion normalement. Elle finit par s’excuser de sa réaction, première bonne nouvelle, avant d’expliquer qu’elle avait pensé s’être prise un mort volant. J’étais déjà même pas vraiment sûr que les morts puissent contaminer des animaux, enfin sinon il y aurait beaucoup de mouette morte vivante et ça serait peut-être plus la merde, mais dans tout les cas c’était très con comme théorie. « Quand bien même c’est un camps de connard, c’est un camps bien gardé, donc même si les morts volent… Ca doit être ok. ». Dans tout les cas, l’histoire semblait close et c’était ce dont j’avais besoin pour retourner m’occuper de mes affaires, du moins c’était ce que je croyais, car elle me demanda rapidement une clope. On est ami ? Je lui dois quelque chose ou ? Non parce que ok je lui ai envoyé un ballon dans la gueule, mais depuis quand on taxe des inconnus ?

Avant que je n’ai réellement pu réfléchir à quoi faire, elle avait reprit, expliquant donc que j’avais bien tiré dans la tête avant de parler de se vexer et de me poser une question. Soupirant lourdement, je sortis mon paquet pour la laisser prendre un tube magique au cancer garanti avant de lui tendre de quoi l’allumer et de répondre simplement, « Depuis pas très longtemps, en fait juste avant que ces militaires à la con débarque. », ce qui exprimait donc tout mon amour pour eux. J’avais envie de partir, mais soyons honnête, je n’avais pas grand monde à qui parler, d’autant plus des femmes et même si il faisait sombre, elle semblait pas trop mal et une paire de seins, restait une paire de seins, surtout vu le climat. Si ça se trouve j’aurais le droit à une récompense pour avoir parlé…

Bon, je ne me faisais pas trop d’illusion en réalité, mais l’idée restait là, « Et toi ? », demandais-je simplement en en ayant un peu rien à foutre de la réponse pour être honnête. J’avais du mal avec ça, avec les relations, les convention sociale. D’autant qu’ici tout le monde était flippant, sauf Ezra peut-être, quoi qu’il était gay, c’était sans doute pire. Allumant donc une deuxième clope, j’évitais de penser à la merde que cela pourrait-être de me remettre à réellement fumer dans ce monde. Je n’avais pas des milliers de clopes sur moi et si je retombais dans certains travers… Ouais non, évitons d’y penser.
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