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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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MessageSujet: White as a cotton field   White as a cotton field EmptyJeu 29 Nov 2018 - 23:16
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Sur un air mental d’opéra, me voici à entretenir le cerisier ayant perdu peu à peu les derniers fruits pourris qu’il lui restait, coupant les branches fragilisées ou malades à l’aide de mon sécateur. C’est beaucoup mieux que de se tuer le dos à ôter les rutabagas et retourner la terre pour en planter d’autres. Je laisse ça à la classe laborieuse de Fort Hope ! Je ne suis pas de l’acabit d’un de ces rednecks d’agriculteurs ! Mon chapeau de paille bien ajusté sur ma tête et accroché à l’aide d’une ficelle passant sous mon menton, je n’ai bien sûr pas oublié mes lunettes de soleil pour l’occasion. Une simple chemise dans un pantalon certes pas de la plus grande qualité, mais d’une toile toutefois bien assez couteuse pour que je sois le seul à le porter.

La classe avant tout ! Et je ne m’encombre pas de ces chaussures de sécurité : elles sont si hideuses ! Et alors que j’ai fini mon travail, j’aperçois Anja au loin. Elle s’occupe de la ferme elle aussi mais… Les trucs plus vivants que les cerises. J’ai horreur des animaux, mais je ne néglige jamais une personne aussi agréable à regarder. Je m’approche d’elle tout sourire, prenant mon air plein d’assurance, pour m’appuyer contre la barrière et soigner mon introduction : « Bien le bonjour, chère Anja. Toute en beauté à ce que je vois. Comme d’habitude. Quel plaisir de voir un visage si rayonnant chaque jour, ma chère ! » un sourire accompagne ma phrase. Elle va craquer. Mais je ne dois pas me relâcher. « Je sais que l’on a pas été présenté officiellement alors j’escompte bien réparer ce tords. Je suis Lazare Bowman, pianiste, jardinier, speakerine et je m’occupe même de la radio du camp ! » Oui, je suis travailleur et c’est une qualité, je crois bien !

J’aurai pu continuer ainsi toute la journée, mais le destin en a voulu autrement. En voulant chasser un moucheron voletant devant on visage, j’ai vu ce sang découlant de mon index. Oh… Je me suis donc… Blessé ? La vue du sang me glace et je me fige. Tout sourire effacer, je lance un regard de détresse, ôtant mes lunettes de ma main valide pour qu’elle puisse voir mon regard. Je parviens à lâcher un « Je crois que j’ai besoin d’aide. » avant que mes yeux ne se ferme et que mon corps m’abandonne, tombant en arrière, dans la boue. La perte de connaissance est-elle une compétence à déclarer? Hm? Parce que si c'est le cas, j'ai le niveau maximum!
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MessageSujet: Re: White as a cotton field   White as a cotton field EmptyMar 4 Déc 2018 - 22:51
S’il y avait bien une chose qu’Anja appréciait, c’était de venir passer du temps en compagnie des animaux de la ferme de Fort Hope. Elle y était en général au calme, peu de personnes se pressaient pour venir s’occuper des bêtes, et il fallait dire que ça lui convenait parfaitement. La brune avait toujours été une solitaire dans l’âme, bien que cela se soit accentué ces dernières années, et notamment lors du périple à pieds qu’elle avait entrepris, seule, de Washington jusqu’à Détroit. Elle qui ne jugeait déjà pas la présence des autres nécessaires et indispensables avant cette longue période d’errance, avait appris à apprécier encore davantage les moments qu’elle passait seule avec elle-même. Et puis…prendre du temps pour s’occuper des animaux lui faisait du bien, et lui rappelait son premier vrai boulot, en tant qu’assistante dans le cabinet d’une vétérinaire, amie de sa mère. Oh bien sûr, elle avait plus l’habitude de s’occuper d’animaux domestiques, mais le plaisir restait le même.

D’ailleurs, Anja était à l’heure actuelle tellement détendue, qu’elle n’avait pas fait attention à ce qui l’entourait, ou plutôt ceux qui l’entouraient. Si bien que quand une voix masculine retentit dans son dos, elle fut étonnée pendant quelques secondes, elle qui se croyait seule. Pas forcément ravie d’avoir de la compagnie, elle se tourna vers le nouveau venu, détaillant sa silhouette de son regard ambré. Drôle de tenue pour un survivant. Enfin…on pouvait vraiment dire qu’il était vachement apprêté pour le genre de travail qu’il faisait. Si la brune fut étonnée qu’il connaisse son prénom, elle n’en montra rien, et se rapprocha, haussant un sourcil sceptique quand il précisa qu’il la trouvait de toute beauté, et rayonnante. Elle, rayonnante ? Avec son visage fermé, ses manières que beaucoup jugeaient à tort comme hautaines, et son air facilement agacé ? On ne pouvait pas vraiment dire qu’Anja était le stéréotype même de la nana rayonnante, avec qui on était ravi de commencer une conversation. M’enfin…si ce Lazare prétendait qu’elle l’était, qui était-elle pour le contredire ?

La brune ne le quitta pas des yeux tandis qu’il poursuivait les présentations, lui donnant son identité, et manifestement les différentes casquettes qu’il occupait, avant la fin du monde probablement, et maintenant qu’il vivait à Fort Hope. Pour toute réponse, elle hocha légèrement la tête, et se força, après quelques bonnes secondes de silence, à ajouter un « enchanté », qui contrastait totalement avec l’expression de son visage. Elle le dévisagea encore quelques instants, prête à faire demi-tour, pour retourner vaquer à ses occupations, quand il blêmit d’un coup, et porta son doigt à hauteur d’yeux. Anja plissa les siens, jusqu’à remarquer une tâche rouge, comprenant qu’il s’était coupé avec le sécateur qu’il tenait entre les doigts. La jeune policière n’y crut pas vraiment quand il annonça qu’il avait besoin de son aide, jusqu’à ce qu’elle le voit partir en arrière, droit comme un I.

Pendant quelques instants, elle ne bougea pas, se demandant sérieusement s’il n’était pas simplement en train de lui faire une blague, pas très drôle. Mais les secondes passaient, et ce Lazare ne bougeait toujours pas. Elle porta sa main en visière à ses yeux, observant les rues aux alentours, comme si elle espérait que quelqu’un se porterait à la rescousse de ce grand dadais, indisposé par la vue du sang. Mais les rues étaient vides, et Anja livrée à son sort. Elle soupira, et oui, pendant quelques instants, elle envisagea de le laisser là, et de continuer ses travaux. Il finirait bien par se réveiller, non ? Pourtant, sa conscience, ou elle ne savait quoi, lui fit poser la brosse qu’elle avait entre les mains, et s’avancer vers Lazare, de l’autre côté de la barrière. Une fois devant lui, elle tâta son pied du bout du sien, donnant quelques brefs petits coups dessus. En vain, il resta parfaitement immobile, ce qui la fit soupirer une nouvelle fois. C’était bien sa chance. Elle se mit à genoux devant lui, et posa une main sur son épaule, prête à le secouer, avant de se raviser. Il ne manquait plus que son regard se pose de nouveau sur la coupure, et qu’il retombe dans les vapes. Elle fouilla donc ses poches à la recherche du mouchoir qu’elle y avait glissé le matin même, et en enroula l’index du survivant. Ce fut seulement quand la moindre trace de sang eut disparu qu’elle posa une nouvelle fois ses mains sur les épaules du brun, pour le secouer vivement. « -Hé ! Le pianiste, jardinier, speakerine, qui s’occupe même de la radio du camp, on se réveille ! » Ses yeux papillonnèrent, jusqu’à ce qu’ils s’ouvrent entièrement, et se posent sur Anja. D’une main dans le dos, elle l’aida à se redresser, cachant son impatience difficilement, tandis qu’elle était toujours à ses côtés. « -Ca va aller ? » Elle n’avait qu’une hâte, qu’il lui dise que tout allait bien, pour qu’elle puisse retourner à ses occupations.
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MessageSujet: Re: White as a cotton field   White as a cotton field EmptyMar 22 Jan 2019 - 18:34


C’est une catastrophe. Du sang. Je me suis coupé. Je vais me vider de mon fluide vital. Je vais décéder. Je ne vais pas survivre à ça. Je commence déjà à tomber. Mais quelle ne fût pas ma surprise, après avoir vu une bribe de ma vie défiler devant mes yeux, lorsque je rouvris ces derniers sur le visage d’Anja. Je reprends mon inspiration, hissant ma main valide sur mon cœur tandis qu’elle m’aide à me redresser en me demandant si ça va aller. Pétrifié par l’angoisse, j’ai du mal à reprendre mon souffle, bafouillant un « Tu m’as… Tu m’as sauvé la vie… Tu… Tu aurais pu me laisser mourir mais tu ne l’as pas fait ? » Oh mince ! Sont-ce des ailes qui poussent dans le dos d’Anja ? Et cette lumière naturelle qui inonde son visage et m’offre ses traits dignes d’une déesse.

Je crois que je suis piqué par cette forte impression, restant un instant bouche bée, assis dans la b… Boue ?! Je me relève en vitesse frottant les fesses de mes vêtements et remarquant le pansement de fortune. Je le détaille un instant avant de regarder Anja. « Vous… Vous êtes mon ange gardienne ? Oh… » Je me jette à son cou, la serrant dans mes bras pour la remercier et inondant mes narines de son parfum. « Merci ! Merci ! Milles fois merci ! » Ce n’est pas suffisant… Je dois en faire plus pour cette brune aux teints légèrement plus hâlé mais clairement l’un des plus beaux qu’il me soit donné de voir.

Ai-je l’impression de tomber amoureux ? Non, clairement pas. Ce concept me dépasse. Mais pourrai-je m’en rapprocher ? Peut-être bien. « Comment puis-je vous remercier? Vous dédommager pour vous avoir fait perdre votre temps ? Oh non… Laissez-moi vous faire une surprise ! Je sais exactement ce qu’il vous faut ! » Un large sourire s’étend jusque sur mes joues avant que je n’ajoute « Je vais vous emmener danser au clair de lune ! Mieux que ça ! Nous dînerons ensemble ! Sachez que je ne suis pas un piètre cuisinier ! Même s’il se peut que je me reposais sur mon majordome pour établir les menus, je n’étais pas le dernier à mettre la main à la pâte ! Je peux vous préparer un menu entrée-plat-dessert… »


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MessageSujet: Re: White as a cotton field   White as a cotton field EmptyMer 6 Fév 2019 - 21:26
Une chance pour la jeune femme, le grand dadais ne tarda pas à revenir à lui, tandis que son regard papillonnait, avant de se reposer sur Anja, qui n’avait pas bougé. Si la jeune policière était passée maîtresse dans l’art de cacher habilement ce qu’elle pensait et ressentait, aptitude essentielle au cours des interrogatoires qu’elle avait l’habitude de mener par exemple, cette fois-ci, elle ne parvint pas à masquer totalement son incrédulité face aux paroles du brun. Le regard ambré de la jeune femme fit l’aller-retour entre le visage tout à fait sérieux de son interlocuteur, et le doigt coupé dont le saignement c’était sans doute déjà arrêté. Vraiment, elle n’estimait pas qu’elle ai pu réellement lui sauver la vie, la blessure était malgré tout minime. Si l’on pouvait réellement appeler ça une blessure. Anja tâcha de cacher sa surprise, et à la place de ses yeux écarquillés, ce fut un sourire crispé qui s’étira sur son visage : « -Euh…c’est normal ! » S’il était réellement en danger de mort, elle ne l’aurait sans doute pas abandonné à son sort, et il fallait bien dire qu’une simple coupure n’avait rien d’impressionnant, mais elle ne se sentait pas de lui expliquer qu’il n’avait pas réellement était en danger, et qu’il s’en serait tout aussi bien sorti sans elle.

Ils ne tardèrent pas à se relever, tandis que l’homme s’époussetait, comme si la simple idée d’avoir salit ses fringues hors de contexte était dramatique. Anja esquissa ce sourire grimace passe-partout qui était souvent le sien, faisant à peine lever le coin de ses lèvres, et elle s’apprêtait à retourner à ses occupations quand Lazare reprit la parole, pour débiter tout un ensemble de mots qui peinaient à faire sens pour la jeune femme. Une surprise ? Quelle surprise ? Dire qu’Anja n’aimait pas les surprises était un euphémisme. Elle agita ses mains devant elle, de façon désordonnée, tandis qu’elle secouait en même temps la tête de droite à gauche : « -Non, non, vraiment, aucun souci…je n’ai pas besoin de surprise, vraiment… » Mais elle n’eut pas l’occasion de terminer sa phrase que Lazare avait déjà reprit la parole, insensible aux plaintes sourdes de la jeune femme. D’ailleurs, l’avait-il seulement entendu ?

Les yeux de la jeune femme s’écarquillèrent légèrement, alors que les mots « danser au clair de lune » parvenaient à ses oreilles, et contribuait à la mettre mal à l’aise. Sérieusement, ne pouvait-il se contenter d’un simple « merci », d’une poignée de mains, ou de faire cadeau d’une boîte de conserve ? Elle l’écouta s’emballer, lui proposer de dîner en sa compagnie, alors que le visage de la jeune femme se crispait peu à peu. Non vraiment, ce n’était pas une bonne idée. Elle ne doutait pas un seul instant de ses talents de cuisiner, même si la mention d’un majordome ne tarda pas à faire tiquer la jeune femme, mais elle n’était pas certaine qu’elle serait la convive idéale. « -Lazare, je t’assure qu’il n’y aucune obligation à un quelconque dîner…tu étais là, tu étais…blessé, alors j’ai fait ce que n’importe qui d’autre aurait fait ! » Dire qu’Anja avait oublié comment être sociale était un euphémisme. Elle avait vécu seule tellement de temps qu’il lui semblait parfois qu’elle avait oublié comment vivre dans un semblant de société. Elle se gratta l’arrière du crâne d’un geste maladroit, avant d’hausser les épaules avec autant de gaucherie : « -Je t’assure qu’un simple merci, c’est largement suffisant. Je ne veux pas te faire perdre ton temps. »
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MessageSujet: Re: White as a cotton field   White as a cotton field EmptySam 9 Fév 2019 - 1:50


Cette humilité, et cette réserve qui ajoute à son charme inné !... Je crois qu’elle va devoir me sauver une nouvelle fois car la foudre vient de s’abattre sur ton mon être ! Elle trouve ça normal de me sauver ? Certains ici trouvent ça normal de me balancer d’un toit ! Heureusement que je ne suis pas rancunier, sinon j’en voudrais toujours à ce Burbank. Mais en pris, elle refuse ma surprise à plusieurs reprises se contentant d’un simple merci ? Loin de là, non ! Ce n’est fichtrement point suffisant. Certains pensent que je ne les écoute pas vraiment quand je me mets à parler, mais bien au contraire ! Je remarque certaines choses que d’autres n’entendent pas. Notamment qu’Anja me tutoie de la plus belle des façons. « Oh, Anja, tu égayes ma journée à briser cette barrière qu’est le vouvoiement dans le balbutiement de notre relation… »

Il ne m’en fallu guère plus pour m’agenouiller et attraper sa main dans la mienne, telle le preux chevalier romantique et galant que je suis. « Je vous assure que ta bravoure et tes soins comptent réellement à mes yeux. Combien ici se seraient arrêtés pour me soigner et me soutenir dans cette détresse ? Pourtant tu l’as fait et tu réchauffe mon âme de ce simple geste qui représente tellement à mes yeux. » Mes lèvres se déposent doucement sur le dos de la main et je relève le regard droit dans le sien lui offrant un sourire.

Je me relève et lui fait face. Il est sans nul doute temps que je lui fasse don des mes talents d’orateurs dramaturges. « Me laisser submerger tout entier par cette vague d’émotions emporter au rivage de mon cœur déferler toute cette houle d’amour apportée. » En disant cela, je me suis contenté d’un presque contact avec la peau de sa joue avant de me reprendre « Je ne peux définitivement pas accepter plus longtemps cette expression d’incompréhension, Anja. Ta beauté inonde et radie ces plantations, plongeant le pauvre pécheur que je suis dans le bonheur… »

Je… J’en fais trop, pas vrai ? Je crois que la désillusion gagne mes traits ce qui n’est pas du tout bon pour mon visage : mes rides sont beaucoup plus visibles lorsque j’affiche ce faciès. Je relâche sa main et me recule, plantant mes mains dans mes poches et haussant mes épaules « J’aurai essayé, pas vrai ? Ce n’est pas comme si tu étais la première à rejeter mes avances, ne t’en fais pas, je suis habitué, ma chérie ! Toutefois… Comment puis-je aborder l’une de vous sans me faire systématiquement rejeter ? Alex m’a presque balancé mon propre piano en plein visage alors qu’elle est venue bercer mini-Carter sur mon propre divan ! Et je me suis interressé aux origines de ce pauvre bougre dans l’espoir de me faire un ami, pourtant il n’a fait que me fusiller du regard. Je sens bien qu’un truc cloche… »



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MessageSujet: Re: White as a cotton field   White as a cotton field EmptyDim 10 Fév 2019 - 21:53
N’importe qui d’autre que ce Lazare, manifestement, aurait pu voir à cet instant précis le malaise qui peignait les traits du visage d’Anja, qui n’était clairement pas à sa place dans ce jardin, face à l’enthousiasme débordant du jeune homme. Elle n’avait pas besoin d’une surprise, elle n’avait rien fait de plus qu’appliquer un mouchoir sur une coupure qui semblait minime. Enfin, ne voyait-il pas que le pansement de fortune n’était même pas tâché de sang ? La policière espérait qu’elle avait réussi à le faire changer d’avis, et à comprendre qu’elle ne demandait rien d’autre, ou plutôt qu’elle n’avait besoin de rien d’autre, que d’un simple merci. Mais Lazare ne semblait pas voir les choses ainsi, et semblait d’ailleurs se réjouir d’entendre la brune le tutoyer, y voyant un quelconque signe de rapprochement, alors que pour Anja, c’était simplement normal, du fait qu’ils vivaient dans la même communauté.

Elle eut un violent mouvement de recul quand elle observa, d’un regard horrifié, Lazare se mettre à genoux devant elle, et lui attraper la main, les yeux de la brune écarquillés au possible. Mais…que faisait-il ? Elle tira doucement sur sa main, comme pour la récupérer, mais l’homme apprêté tenait bon, et l’empêchait de la retirer de l’étreinte qu’exerçait le jeune homme. Elle se mordit l’intérieur de la joue, priant pour qu’il ne fasse rien, et surtout ne dise rien, qui puisse être encore plus embarrassant. Anja l’écouta sans l’interrompre, le malaise grandissant de seconde en seconde face aux paroles du brun. « -Mais non, je… » Elle ne l’avait pas soigné, pas vraiment, et elle n’était pas certaine que le mot détresse était le plus approprié face à ce qui venait de se passer. Mais Lazare ne l’entendait pas ainsi, et la ferveur avec laquelle il exprimait ses remerciements ne manquait pas d’étonner Anja, pour ne pas dire que ça la faisait tout simplement flipper.

La brunette arracha presque sa main de celles du survivant quand il y déposa ses lèvres, dans une réplique parfaite de ces scènes de film à l’eau de rose qu’elle détestait tant, où le prince charmant tentait de séduire la princesse. L’envie de se mettre à courir pour échapper à Lazare se fit encore plus tenace quand il se mit à débiter ce qui ressemblait à de la poésie…de la mauvaise poésie. Elle le fixa en haussant les sourcils, avant que son regard ne se pose tout autour d’elle, sans trop savoir si elle souhaitait s’assurer que personne n’entendrait le nouveau délire qui sortait de la bouche du survivant, ou si c’était plutôt pour essayer de trouver une échappatoire pour quitter les jardins qui lui paraissent soudain être un piège horrible en train de se refermer sur elle.

Et avant même que la moindre tentative d’esquive ai pu quitter les lèvres d’Anja, l’attitude de Lazare changea tout à coup, tandis qu’il semblait autrement plus défaitiste. A croire que le masque de séducteur, du type sûr de lui en toute circonstance, venait soudainement de tomber. Elle ne manqua d’ailleurs pas de froncer doucement les sourcils quand il expliqua qu’elle n’était pas la première à refuser ses avances, elle s’étonna même qu’il emploie ce mot-là, car la jeune femme, elle, n’aurait jamais deviné que c’était ce qui était en train de se passer. Elle resta muette face aux explications du brun, et encore de longues secondes après qu’il eut prononcé le dernier mot de son laïus. La policière l’observa pendant quelques instants, avant de s’apercevoir qu’il attendait peut-être réellement une réponse. Ce qui clochait ? Sérieusement, par où commencer ? Anja haussa légèrement les sourcils, avant de se mordiller la lèvre : « -Tu en fais trop… » Elle se racla la gorge, avant de se frotter doucement la joue, sans trop savoir si elle souhaitait vraiment se lancer là-dedans. Et puis, elle se connaissait, elle n’était pas réputée pour prendre des gants quand elle parlait aux gens. « -Tu…tu parles trop Lazare, on…personne n’a envie d’entendre de la poésie. Et puis franchement, je savais même pas que t’essayais de me draguer… »
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MessageSujet: Re: White as a cotton field   White as a cotton field EmptyMar 12 Fév 2019 - 2:17


J’ai beau essayer différentes approches, je me fais automatiquement recaler. Lorsque je mène mon enquête de satisfaction auprès d’Anja, c’est sans surprise que j’apprends que je parle trop. Mais la phrase qui suit me blesse sans doute plus. Je croise mes bras et soupire observant le silence un court instant. Je me contente d’abord d’un « Je vois… » et j’allais la laisser partir. Vraiment !

Sauf que… En chemin pour reprendre l’entretien des pousses, je m’arrête et me retourne « Sérieusement ? Le genou à terre, et la poésie n’étaient pas un message clair ? » Je réfléchis un court instant, réajustant ma veste avant d’avoir une ébauche d’idée s’évaporant vite. Peut-être devrais-je lui demander directement des conseils ? Parce qu’étrangement, ce ne sont pas les femmes qui s’ouvrent trop vite à moi et me confie leurs secrets au bout de deux verres qui m’attirent. Non, non. Au cours des soirées que j’ai pu mener, c’est toujours celle qui semblait le plus indisponible qui attirait mon regard et mon attention. En l’occurrence, elle est clairement le type de femme qui a beaucoup plus à m’apporter que ce qu’elle ne croit. Anja a l’air d’être de la trempe des meilleurs survivants de cette communauté. Un caractère d’acier, une force suffisante pour affronter ce monde, et pourtant elle trouve le temps d’aider le pauvre diable que je suis. « Comment aurais-je pu m’y prendre ? Non pas que je veuille reprendre à zéro, je sais que c’est impossible mais… »

J’ai beau me demander comment je m’y suis pris pour me rapprocher de Dylan mais… Ce n’est pas envisageable. Je ne souhaite pas réitérer tant j’ai eu si peur de moi-même. Je détourne le regard d’Anja « Comment on fait lorsque l’on veut réellement toucher une personne sans montrer la pire part de nous-même ? Parce que… J’ai beau essayer par tous les autres moyens, je ne suis que Lazare, ce stupide dandy. Celui dont la survie tient plus du miracle qu’autre chose… Comme si je n’étais pas capable de quoique ce soit… Ai-je l’air aussi pitoyable ? »


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MessageSujet: Re: White as a cotton field   White as a cotton field EmptyMar 19 Fév 2019 - 15:58
Si on avait dit à Anja qu’en allant rejoindre son poste de travail dans la journée, elle se retrouverait à jouer les conseillères en matière de drague, elle n’y aurait pas cru. Enfin, plus vraisemblablement connaissant la jeune femme, elle se serait renfrognée, aurait sans doute croisé les bras sur sa poitrine, et aurait refusé d’aller assurer son poste ce jour-là. Il fallait dire que depuis son arrivée à Fort Hope, la jeune femme ne cherchait pas spécialement à s’intégrer, et ses fréquentations, ses conversations mêmes, avec les autres habitants, se limitaient au strict minimum. Et certains jours, quand elle était moins bien lunée que d’autres, cela lui semblait déjà être trop. Alors inutile de dire que pour cette brune renfermée, qui fuyait les lieux bondés, les personnes bruyantes et exubérantes, se retrouver en tête à tête avec Lazare pouvait faire beaucoup. Et pourtant, maintenant qu’il exprimait à voix haute ce qui semblait le tourmenter, Anja lui trouva un côté un peu plus…sympathique, pour parler ainsi.

Elle ne voulait pas blesser Lazare, malgré son air de teigne elle détestait blesser qui que ce soit gratuitement, et pourtant, la jeune femme se renfrogna quand il s’éloigna, sans savoir si elle avait heurté ses sentiments, ou pas. Mais la scène ne dura pas bien longtemps, et le jeune homme revint rapidement vers elle, manifestement étonné que le genou qu’il avait posé à terre devant elle, et ce semblant de poésie qu’il lui avait adressé n’avait pas fait tilt dans l’esprit de la jeune femme. Anja se contenta de secouer doucement la tête de droite à gauche d’un air interdit. Devait-elle préciser qu’elle n’était plus vraiment habituée à ces pratiques-là, et qu’il était même très probable qu’avec un panneau entre les mains annonçant « je suis en train de te draguer », elle serait passée à côté des attentions portées à son égard. Et quand le survivant s’adressa à elle pour lui demander comment il aurait dû s’y prendre, elle resta immobile, le fixant avec de gros yeux. La question, pour elle, était plutôt ce qu’il n’aurait pas dû faire, pour éviter de mettre une autre femme aussi mal à l’aise qu’Anja avait pu l’être.

Et quand il reprit la parole, se livrant vraisemblablement encore davantage, il fut inutile de préciser que la demoiselle se sentit encore un peu plus gênée par son interlocuteur. Son sourire grimace resta accroché à ses lèvres encore quelques secondes, avant qu’elle ne finisse par soupirer doucement. « -Ecoute Lazare, je suis pas une experte, et je sais même plus de quand date la dernière fois que quelqu’un a prit la peine de me draguer. » En même temps, par les temps qui couraient, était-ce vraiment la priorité numéro 1 ? Pour Anja, clairement pas, mais ça, c’était sans doute un autre sujet de conversation. Quoiqu’il en soit, elle pinça les lèvres, et souffla par le nez, avant de reprendre : « -Mais j’imagine que si j’avais envie d’être draguée, je me foutrai pas mal de tout le blabla excessif, et je préférerai que la personne agisse…simplement. Qu’elle soit juste elle-même, pas qu’elle fasse quelque chose d’aussi décalé que…des vers de poésie. » Elle le fixa encore quelques instants avant de se racler doucement la gorge, et de porter sa main en visière devant ses yeux, regardant tout autour d’elle. N’y avait-il vraiment personne d’autre le coin qui pourrait l’aider à gérer ce sujet épineux ? Manifestement non. Elle était seule, face aux questions pénibles de Lazare. « -Soit toi-même…mais en version plus modérée, d’accord ? Pas de trucs fantaisistes, et s’il te plaît, n’invite plus jamais personne à danser au clair de lune. C’est un coup à te faire balancer aux rôdeurs ça ! »
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MessageSujet: Re: White as a cotton field   White as a cotton field EmptySam 4 Mai 2019 - 10:48


La démotivation est à son comble. Soupire sur soupire, j’aborde ce sujet délicat de « Comment puis établir un réel contact avec quiconque sur cette planète » avec celle qui fût durant une courte durée l’une de mes proies. Et la voici à me dire qu’elle n’est pas experte en drague… Peu importe ! Elle est experte en féminité, je suppose, puisque c’en est une. De toute évidence, j’ai sans doute fait une erreur dans mon diagnostic, vu son air gêné et sa grimace déconcertante. Et elle prend même le temps de délicatement rembarré mes efforts de la séduire en lâchant qu’elle ne sait plus à quand remonte la dernière fois que quelqu’un l’a dragué.

D’ordinaire, je me serais permis de lui rappeler à mon bon souvenir. Je lui aurais même glissé ce visage vexé que je sais afficher sur commande. J’aurai peut-être même posé mes poings sur mes hanches pour manifester mon mécontentement. Je me contente toutefois de soupirer une fois de plus et croiser mes bras sur mon buste, détournant mon regard pour ne pas lui attester qu’elle m’a blessé. De toute évidence, elle n’y est pour rien si je suis un piètre séducteur. Mon heure de gloire est achevée.

Je redouble d’attention envers elle lorsqu’elle se met à imaginer un scénario, relevant les yeux vers son visage. Est-elle la porteuse d’espoir d’une quelconque prophétie dont j’aurai grandement besoin en ce moment même ? Ouch. Non. Clairement pas. Non non. Le blabla excessif et le manque d’agissement c’est là tout mon… Charme ? Fichtre ! Même mes vers de poésie y passent. Elle a fini par détruire tous mes efforts en une phrase. A n’en pas douter, Anja veut sans nul doute devenir ma némésis, mon ennemie jurée, ma rivale, mon alter-ego maléfique, une version négative de moi-même. Et elle se contredit !

« Comment puis-je être moi-même ? Tu viens de m’expliquer que rien de ce que j’ai fourni comme effort n’était bon ! » Oui, Anja, j’ai haussé le ton ! Et comment ! C’est difficile de suivre une once de logique dans les paroles dont tu m’abreuves. Ces conseils sont tout bonnement… Criant de vérité ? Ce n’est pas de ce Lazare là dont le monde à besoin, mais de ce petit garçon qui se demande comment faire pour survivre, tirer son épingle du jeu et s’adapter. Je passe un moment à réfléchir, à essayer de faire le point. De toute évidence, la route va être longue pour défaire ce qu’une vingtaine d’année m’ont permis de construire. « En quelque sorte, je dois être moins… Moi pour être plus toi ? » L’idée n’est pas si mauvaise dans le fond mais… Comment y parvenir seule ? Là c’est une colle… Je me souffle plus à moi-même que pour elle « Il me faut une thérapie… Mais oui ! C’est ça ! Il me faut l’adresse d’un thérap… Oh… Ce monde a sans doute brisé les derniers psychologues qui aient pu survivre… Je suppose que je te dois un merci, même si, je te l’avoue sans difficulté, la nouvelle est assez difficile à accepter. » Et tel un fumeur, je me dis que c’est un premier pas pour apprendre à survivre dans un monde sans tabac.
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MessageSujet: Re: White as a cotton field   White as a cotton field EmptyLun 6 Mai 2019 - 22:16
Anja haussa les sourcils quand Lazare se mit brusquement à hausser le ton, lui reprochant manifestement un manque de cohérence. Mais…elle ouvrit la bouche, et la referma presque dans la foulée, comprenant subitement sa maladresse. Contrairement à ce qu’elle avait pensé, le survivant ne s’était manifestement pas forcé en parlant de danse au clair de lune, ou en lui récitant une poésie, il était simplement en train d’être lui-même. Si cela l’étonnait, car autant dire qu’elle n’avait jamais rencontré un phénomène comme lui auparavant, Anja n’en montra rien, et se gratta distraitement derrière l’oreille, tandis qu’elle grimaçait. Oui, alors non, s’il était vraiment comme ça, aussi exubérant dans son quotidien, il valait mieux éviter d’être toujours soi-même. Mais ce serait sans doute difficile à formuler sans risquer d’offenser le jardinier du jour.

Il ne tarda pas à la perdre une nouvelle fois, en expliquant que tout le blabla de la jeune femme lui avait fait comprendre qu’il devait se rapprocher un peu plus du caractère qu’elle-même avait, ce dont elle était quasiment certaine de n’avoir rien dit. La policière le regarda en plissant les yeux, tandis qu’elle se lançait déjà : « -Non, ce n’est pas… » Mais bien sûr, elle n’eut pas l’occasion d’aller plus loin, il ne lui en donna pas le temps. Elle était pourtant loin de lui conseiller de devenir comme elle, qui se voyait parfois plus morte qu’elle ne l’était réellement. Devenir elle, ou plus comme elle, était la pire idée qu’il puisse avoir, vraiment. Quitte à choisir, autant rester le type fatiguant, mais plein de vie, qu’il semblait être à l’heure actuelle. Elle, elle n’était qu’une nana un peu trop blasée, qui survivait par habitude, et qui ne savait pas trop ce qu’elle foutait à Fort Hope. Elle était vide, peut-être un peu trop froide, et bien trop solitaire pour son propre bien. Non, vraiment, Anja elle-même ne conseillait à personne d’être un peu plus comme elle. Mais Lazare ne lui laissa jamais l’occasion d’expliquer son point de vue, puisqu’il enchaînait déjà, rendant la brune une nouvelle fois muette.

Elle plissa doucement les yeux tandis qu’il suggérait l’idée de fréquenter un thérapeute, et elle le laissa se rappeler tout seul qu’ils ne courraient désormais plus les rues depuis que les rôdeurs leur avait mis les dents dessus. Heureusement, il sembla que cela fit « tilt » rapidement dans l’esprit du jeune homme, qui se rappela tout seul qu’au-delà des barricades de Fort Hope, tout n’était plus vraiment aussi rose qu’auparavant. Anja pinça les lèvres, et hocha très légèrement la tête quand il la remercia, sans qu’elle sache vraiment de quoi il s’agissait. Elle venait de refuser ses drôles d’avance, et de lui dire que sa technique de drague rencontrerait surement plus de résistance que ce à quoi il s’attendait, elle ne pensait donc pas mériter le moindre remerciement. Mais elle ne se sentit pas de lui faire une seule remarque à ce sujet. Elle se racla doucement la gorge, avant de finalement hausser une épaule. « -Et puis…tu sais, ça ce n’est que mon point de vue à moi. Mais…peut-être que tes…euh…talents trouveront grâce auprès d’une autre femme. » Une nana aussi délurée que lui, ou simplement vivante. Après tout, cela pouvait encore exister, non ? « -Je te proposerais bien de jouer les cobayes, mais vraiment, je ne sais pas si je suis faite pour ça. Tu as dû remarquer que je ne suis pas très…hum…patiente. » Et elle agrémenta ses propos d’une nouvelle grimace. Pas patiente, c’était vraiment le moins que l’on puisse dire, et pourtant, Anja faisait des efforts au quotidien. Ou au moins, essayait. Elle avait beau ne pas se formaliser sur ce qu’on pouvait penser d’elle, une part d’elle espérait qu’elle n’avait néanmoins pas fait trop de dommages auprès de l’estime de soi que Lazare semblait avoir, et puisque cela semblait important pour lui, sans qu’elle ne sache vraiment pourquoi, elle lui souhaitait de trouver la survivante qui lui donnerait envie de danser sous la lune, comme il l’avait si bien dit.
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