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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 Comme l'ombre d'un doute ...(Elias)
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MessageSujet: Comme l'ombre d'un doute ...(Elias)   Comme l'ombre d'un doute ...(Elias) EmptyJeu 13 Déc 2018 - 18:04
Fort-Hope est une bulle ... une fragile bulle survivaliste où tout ceux qui tentent d'y couler une existence plus ou moins paisible sont confrontés à une certaine promiscuité. Car bien qu'il y ait plusieurs centaines de personnes qui s'y croisent sans parfois même s'être une seule fois adressé la parole pour un simple "bonjour", il n'en reste pas moins qu'il est fréquent d'y voir plusieurs fois les même têtes.

Et bien que Jazmìn soit assez attentive et observatrice, elle ne parvenait pas à mettre un nom sur chaque visage. Apres tout elle n'était pas non plus censé faire le recensement des survivants qui habitaient ici. Ceci étant elle commençait à côtoyer un peu plus les civils depuis qu'elle faisait partie du petit groupe dédié à la surveillance et la sécurité de l'enceinte de ce havre. Forte de son expérience militaire, elle mettait un point d'honneur à ce que rien ne soit laissé au hasard quand il s'agissait d'agir avec efficacité.

Ainsi chaque semaine et à tours de rôle, ceux qui étaient en charge de ces importantes responsabilités devaient faire le "ménage" des quelques rôdeurs qui parvenaient
à passer entre les mailles des patrouilles et qui venait s'agglutiner connement aux portes de la "ville" ou contre ses murs d'enceinte. Jazz aimait bien cette partie du boulot. Car ça avait pour elle le double avantage de maintenir la sécurité de la zone nettoyée aux alentours de Fort-Hope tout en lui offrant une activité presque ludique. Un peu comme dans les stands de tir à la carabine de la fête foraine sauf que là y'avait aucune peluche gigantesque à remporter... et puis les "ballons" à faire péter ne faisaient pas "paf" mais plutôt "splotch"

Cette semaine, elle était de "nettoyage" sur les différents postes du Nord qui surplombaient les murs de tôles et de panneaux de bois érigés entre les blocs de bâtiments et les maisons. Mais elle ignorait avec qui elle allait se retrouver pour l'occasion. Tout juste lui avait on dit qu'un certain "Elias" serait de binôme avec elle pour l'occasion. Elle s'était donc rendu au lieu de rendez-vous en espérant qu'on ne lui avait pas collé comme la dernière fois un gus qui passait plus de temps à tenter de tailler une bavette avec elle plutôt qu'à faire son taff ... au final la militaire avait fait la majorité du boulot tandis que l'autre zig jacassait encore et encore sur son histoire pre-apocalyptique et blablabla et blablabla ... Jazmìn soupira à cet affligeant souvenir tandis qu'elle avançait avec son arme chargée d'un C-Mag de "100" en bandoulière dans le dos et dans les des poches ventrales de son gilet pare-balles, son MP3 solaire, un briquet ainsi qu'une boite de pastille effervescente contenant une cigarette et une dragées nicotinisées. Le rationnement était drastique sans quoi le paquet aurait put faire tilt ...

fin de clope plantée au coin des lèvres elle marchait d'un pas ferme ... mais naturel.

Les conditions météo étaient idéales. Bien qu'il subsistait une légère brume duveteuse suspendue dans ce milieu de matinée, le fond de l'air était doux en cette saison estivale. Il n'y avait pas de vents et cela laissait chacune des exhalations de la fumeuse s'étioler lentement dans son sillage en une épaisse volute nuageuse. Ce genre de temps annonçait un après-midi fortement ensoleillé, peut-être même un tantinet caniculaire.

*hm ... autant finir le nettoyage ce matin ça évitera d'être en plein cagnard si on traîne jusqu'à cet aprem' * songea-t-elle alors qu'elle remontait l'artère qui menait a son poste de tir en regardant le ciel nimbé de brouillard.

Quand elle arriva enfin aux pieds de la barricade elle vit qu'il n'y avait personne au sommet. Pas d'Elias  visiblement ... Elle était la première. Machinalement, un froncement de sourcils vint accueillir cette constatation. Ce n'est pas parce que les horloges se sont arrêtées il y a de ça plusieurs années que c'est une raison pour être à la bourre. Elle était comme ça. La ponctualité ne lui faisait jamais défaut et elle en attendait autant de ceux avec qui elle faisait équipe. Les soldats de son escouade le savaient bien. Elle détestait l'à-peu-près  et les retardataires avaient intérêt à avoir une excuse en béton armée pour par se taper dix pompes par minute de retard ...

Elle jeta un regard circulaire au boulevard pour s'assurer que cet "Elias" n'était pas sur le point d'arriver puis escalada les décombres de la barricade pour arriver au sommet. là comme si elle avait passé le montant d'une dune la séparant du bruit des vagues, elle entendit clairement les râles, grognements et autres borborygmes glaireux de deux "pourris" qui zonaient en bas. Ces saloperies erraient sans but, d'un pas lent, changeant sans cesse de direction pour rester aux alentours du mur d'enceinte. Comme si ils sentaient que là , derrière cet obstacle insurmontable en l'état, il y avait des vies a dévorer...

la militaire appuya ses coudes sur le parapet formé par un IPN piqué de rouille et cracha un mollard blanc qui s'envola sur quelques mètres pour atterrit sur le crâne dégarni de peau d'un infecté. Le projectile humide percuta sacible dans un *plic* gras qui fit réagir néanmoins la créature en état de putréfaction avancée. "Head-shot" ironisa la militaire d'un sourire en coin tandis que le rôdeur cherchait stupidement autour de lui. Mais quand il entendit la voix de la militaire il releva enfin sa sale tronche dépourvue de lèvres, il sonda de ses yeux laiteux et grogna en claquant des dents,signifiant par la même qu'il avait comprit que ce n'était pas une mouette qui venait de lui chier sur la tête. Il claudiqua lentement mais surement vers celle qui sentait si bon la viande vivante.

la réaction du pourrissant alerta sa congénères qui un peu plus loin reluqait dans un balancement léthargique ses baskets poussiéreuses. Elle tenta un lever de mains en apercevant Jazz et imita l'autre rôdeur en le suivant. Jazz se redressa saisie l'une des "Pointeuses" qui étaient utilisées depuis pas mal de temps sur cette frontière entre "eux" et "nous" mais qui restaient redoutablement efficaces, silencieuses et économique. Ce n'était après tout que de vulgaires tuyaux d'acier martelé  en sommité pour darder une pointe saillante et d'une sorte de petite "garde" circulaire soudée à environ dix centimètre de la pointe. Cette lance dans son ensemble ne dépassait pas les deux mètres. Mais cette longueur pouvait varier d'un poste à l'autre. Chaque gabarit était optimisé selon la hauteur du mur d'enceinte afin d'atteindre les rôdeurs sans difficulté.

Jazz bascula la pointeuse sur ses épaules et contre la base de sa nuque pour y reposer ses poignets et laisser pendouiller ses mains quelques instants en toisant avec un dédain froid le couple anthropophage qui s'agitait sous ses yeux. Elle fit craquer la synovie de deux de ses cervicales en tordant son cou d'une profonde inspiration. Et laissa basculer finalement la pointe vers les infectés. l'aiguë d'acier perfora le crâne sous la casquette de l'ancienne fan des Red Wings  et fit sauter de son orbite le dernier œil qui lui restait ...

*Tchiak!*snthh*...
Le corps s'affaissa le long de la palissade dans un bruit sourd

Le plus long dans cet assainissement c'était d'aller d'un mur d'enceinte a l'autre ... il yen avait beaucoup a se taper ce matin. Jazz fit un pas de coté et s'apprêta à poinçonner la sale gueule du deuxième marcheur qui levait toujours les bras vers pour un funeste "câlin"
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MessageSujet: Re: Comme l'ombre d'un doute ...(Elias)   Comme l'ombre d'un doute ...(Elias) EmptyVen 14 Déc 2018 - 14:42
J'avais plutôt superbement réussi à éviter tout contact rapproché avec des militaires jusqu'à présent. Le soucis c'était que je ne pouvais pas me cacher ou me dérober éternellement. J'allais devoir faire face, comme aujourd'hui. J'avais une femme avec moi et je savais déjà que ça allait-être un enfer. Me débiner un peu plus serait de toute façon beaucoup trop suspect, alors je devais prendre mon courage à deux mains, courage qui pouvait toutefois attendre car je n'avais strictement aucune envie de me presser pour elle. De toute façon j'avais présentement Will dans mon lit et je n'avais pas besoin de chercher bien loin pour trouver un millier de raison d'arriver en retard. J'étais du genre assez ponctuel pourtant, du moins avec les personnes qui en valait la peine car là vraiment non merci. Je n'avais rien contre l'armée en soit, au contraire même, sortir les gens de leurs planques, les mettre en sécurité c'était la meilleur chose à faire ici, simplement, je ne voulais plus y être mêlé. J'avais trop donné, trop perdu et je ne voulais plus être un chien de l'armée. Ainsi donc j'étais déjà en retard lorsque je quittais le lit et c'était avec le pas lourd que je m'étais habillé avant de tout de même retrouver Will une dernière fois pour un baiser aussi désespéré que sincère. Je n'avais pas envie de le quitter, vraiment pas. Finissant par l'abandonner, j'avais prit arme et pancakes avant de rejoindre les barricades calmement. Inutile de me dire qui j'attendais, il n'y avait qu'une femme sur les murs et c'était elle. L'ignorant, je demandais à un des gars d'ouvrir la porte pour prendre la température. Un cadavre déjà au sol et un deuxième qui venait d'échapper à la mort, enfin à une re mort de très près grâce à moi. Soupirant, j'attendais qu'il soit suffisamment près pour sortir mon couteau et lui enfoncer entre les deux yeux. Presque aussitôt le cadavre s'écroula, me laissant tout le plaisir de récupérer mon arme avant de lever les yeux vers la femme.

Elle avait le visage du bonheur, il n'y avait pas à dire, elle semblait aimable et serviable. « Elias Burbank, on t'as collé dans les pattes pour la journée, alors descend de ton perchoir et suis moi pour la vérification visuelle des barricades. », il n'y avait pas d'arrogance dans ma voix, j'étais juste désabusé de ne pas pouvoir y échapper. Tout comme ok, je n'étais pas si attaché à mon nom, mais j'avais quand même l'impression de m'oublier en partie. J'étais bien Elias Burbank, mais pas que et c'était stupide de devoir ainsi mentir pour ne pas être forcé de faire quelque chose que je ne voulais plus. Rangeant mon arme, je tirais le mort hors du passage pour le laisser pourrir avec d'autre avant de revenir près de la porte pour éloigner celui qu'elle avait de toute évidence tué. Moins ça s'entassait ici, mieux on était.

M'arrêtant finalement devant elle, je brisais à nouveau le silence, « Jazmin Zahora c'est bien ça ? », juste pour être sûr de pas écorcher son nom déjà et ensuite, même si elle avait la tête de l'emploi, je ne voulais pas traîner une innocente hors de Fort Hope pour rien. Je préférais être sûr. « Une fois qu'on aura fini le tour on essayera de trouver par où ils viennent, les zones à proximité sont censé être nettoyé, deux rôdeurs en une nuit ça me semble beaucoup trop pour une zone sécurisé. » le soucis de ces merdes c'était bien qu'elles pouvaient-être discrètes et nous échapper. Si il y avait encore d'autre rôdeurs du style et que les équipes de ravitaillement se croyaient en sécurité, on aurait des soucis.
   
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MessageSujet: Re: Comme l'ombre d'un doute ...(Elias)   Comme l'ombre d'un doute ...(Elias) EmptyDim 16 Déc 2018 - 16:53
Alors qu'elle s'appretait à poinçonner la caboche pourrissante du second rôdeur en contre bas,  le grincement de la petite porte pratiquée sur le coté de la barricade attira son attention. Jazmìn suspendit son mouvement un instant, laissant à la créature plus morte que vive, un sursit d'existence tandis qu'elle observait  un jeune homme, typé asiatique, s'approcher du cadavre ambulant. Celui-ci attiré par l'éventualité d'un repas plus accessible, se détourna de Jazmìn pour claudiquer lamentablement vers le jeune homme qui venait de faire son apparition. Elle baissa alors calmement les bras qui tenaient la "pointeuse" et le regarda faire en silence. Le coup fut sec, définitif et précisément opéré entre les yeux pâles de la créature qui s'effondra sans surprise.

La militaire se dit que ce mec là n'en était pas à sa première "euthanasie" de marcheur. Le geste n'avait pas manqué d'efficacité même s'il était évident qu'il n'y avait mis aucun enthousiasme particulier. La mine encore quelques peu embrumée qu'il affichait(sans que la météo n'y soit pour quoi que se soit) témoignait qu'il ne devait pas être réveillé depuis bien longtemps. Puis il lui adressa un regard en levant la tête avant de prendre la parole pour se présenter

« Elias Burbank, on t'as collé dans les pattes pour la journée, alors descend de ton perchoir et suis moi pour la vérification visuelle des barricades. »

Elle n'avait pas eu besoin qu'il dise son nom pour comprendre qu'il s'agissait effectivement de ce civil avec qui elle allait faire un brun de ménage sur le périmètre de Fort-Hope. Mais bien que le ton sans animosité notable dont il usa ne fut en rien contrariant pour la militaire, elle tiqua quand il se mit à lui donner ce qui ressemblait énormément à un ordre ... une fine grimace se dessina sur son visage alors qu'elle passait sa langue  entre ses dents et ses lèvres, sujette à une contrariété naissante. *hmf... ça arrive à la bourre et ça donne des ordres ... on reste zen Jazz ... ça va bien se passer!* Mais elle ne releva pas, se contentant de l'observer d'un regard critique mettre de coté les deux cadavres "fraîchement" émoulus. Il faut croire qu'elle ne désirait pas passer pour casse-couilles dés les premières minutes de ce travail en binome. Mais l'avenir dirait si elle parviendrait à se contenir avec autant de politesse. Elle déposa son arme de fortune là où elle l'avait prise et récupéra son fusil d'assaut qu'elle épaula grâce à sa bandoulière. Puis elle quitta les hauteurs de la barricade pour rejoindre Elias de l'autre coté. Une fois la porte solidement refermée derrière elle par le planton de service, Elias vint se planter devant elle et ajouta:

« Jazmin Zahora c'est bien ça ?  Une fois qu'on aura fini le tour on essayera de trouver par où ils viennent, les zones à proximité sont censées être nettoyées, deux rôdeurs en une nuit ça me semble beaucoup trop pour une zone sécurisé.»

Là Jazz arqua un sourcil dubitatif et répondit sur un ton qui exprima clairement qu'elle ne comptait certainement pas se laisser mener par un civil, si directif soit-il :

"C'est Capitaine Zahora, ... Et t'es gentil, mais puisqu'on en est visiblement déjà au tutoiement, sache que de nous deux celui qui a le pouvoir de donner des ordres si logiques et évidents soient-ils, c'est pas toi. Mais puisque tu sembles tant aimer prendre les devants ..." elle montra d'un mouvement du menton la direction du prochain poste de garde le long du périmètre l'invitant par là même à ouvrir la marche "... en avant!"

Jazmìn esquissa un sourire forcé et ironique pour bien lui faire sentir qu'elle n'était pas le genre de femme qui se laisse impressionner par le premier mâle venu. Elle n'hésiterait cependant pas un instant à le défendre coûte que coûte si ça devait tourner au jus de boudin. Ayant néanmoins conscience que  certaines personnes (dont elle faisait partie) n'était pas toujours des plus avenantes avec les inconnus, elle prit sur elle de tenter de détendre l'atmosphère en faisant plus ample connaissance. Marchant à un ou deux pas derrière lui, elle surveillait les maisons et les ruelles devant lesquelles ils passaient et lui dit finalement:

"Y'a longtemps que tu vis à Fort-Hope?"
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MessageSujet: Re: Comme l'ombre d'un doute ...(Elias)   Comme l'ombre d'un doute ...(Elias) EmptyLun 17 Déc 2018 - 11:44
J'avais sans doute trop espéré, car elle ne sembla pas apprécier mes mots. Elle était donc Capitaine, à savoir ma supérieur quelque soit les configurations. Me tendant légèrement à cette découverte, je sentais des années de services tambouriner mon crâne au point que durant un instant ignorer ce fait fut impossible. Mais je n'étais plus militaire et quand bien même elle roulait des mécaniques pour souligner qu'elle n'avait aucun ordre à recevoir de ma part, il n'en restait pas moins qu'elle et ses hommes étaient arrivés que récemment et n'avait aucune connaissance de ce camps contrairement à moi. Levant les yeux au ciel, je secouais la tête en reprenant ma route. Si elle pensait m'impressionner, elle était mal tombé. Quand bien même je savais très bien que je serais moins enclin à la secouer de part son grade, il n'en restait pas moins que la cohabitation était possible uniquement si nous nous donnions la peine de le faire. Lui rentrer dedans ne nous aiderait toutefois pas. Nous avions fait une poignée de mètres lorsqu'elle me demanda si cela faisait longtemps que je vivais à Fort Hope. M'arrêtant un instant, je la regardais, me demandant un instant si elle aussi n'avait pas prit sur elle pour que cette journée se passer mieux ? Soupirant, j'allais définitivement devoir prendre sur moi et c'était passablement frustrant. Il y a des fois où être Will serait réellement agréable, car ne pas se laisser avoir et camper sur ses positions était parfois plus simple. « Janvier 2016. », déclarais-je simplement en reportant mon attention sur les palissades. On était là pour une chose, je ne comptais pas m'arrêter et perdre plus de temps.

Recommençant donc à marcher, j'étoffais ma réponse, « Et en charge de la sécurité du camps depuis un peu moins d'un an. », j'aurais sans doute du parler du fait que j’entraînais les gens de ce camps, mais ça reviendrait à dire que j'avais réellement des connaissances poussé en tir et donc il y avait ce risque que je me fasse identifier. Je ne pouvais pas mentir sur mon rôle principale ici, tout le monde le savait, mais sur les annexes... « Je m'occupe aussi de l'élevage de Lapin. », ajoutais-je en m'arrêtant et en m'abaissant devant un mur qui m'avait semblé endommagé de loin, mais qui n'était rien d'autre que humide. Parler des lapins était clairement pour détourner l'attention et ne pas passer pour ce que j'étais vraiment. Me redressant, je reportais mon attention sur elle pour mettre les choses aux points et ce malgré mon envie de passer pour autre chose. « Qu'on soit clair, avec tout le respect que j'ai pour le corps militaire et ce que vous faites ici, j'ai assuré la sécurité de ce camps et même si je ne suis pas irréprochable, je le reconnais, il n'en reste que nous nous en sommes sortie sans vous. Alors si recevoir des ordres de ma part te fait chier, c'est dommages, parce que comme tout les autres survivants du camps, tu devras t'y faire et faire ce qu'on te demande. Tout comme je reçois mes ordres de Logan et que si je me retrouve sur une de vos missions, je recevrais vos ordres. Le chef d'équipe dirige, c'est simple à comprendre et si tout le monde respecte ça, tout ira bien et on travaillera correctement et main dans la main. Mais venir ici et rouler des mécaniques sous prétexte que vous êtes de l'armée et qu'une poignée de dirigeant vous donnent des ordres ne vous sera d'aucune utilité. On a survécu sans l'armée, on veut bien reconstruire avec vous, mais il ne faut pas oublier qu'on a su s'en sortir sans vous. », ma voix était calme, sans jugement, mais j'étais ferme. Je n'avais rien contre travailler ensemble, réellement, mais déjà que la situation était compliqué pour moi, si elle me faisait chier, je n'allais pas faire de cadeau, tout aussi lambda devais-je être.

« Maintenant, je vais t'appeler Jazmin et tu m’appelleras Elias car je ne suis pas un de tes soldats et que ton grade m'importe peu. », dégager l'armée le plus loin possible de la discussion me semblait-être la meilleure solution, après tout cette femme ne devait faire que ce qu'on lui avait répété durant des années et ce n'était pas sa faute. J'avais moins même était tellement formaté qu'il m'avait fallu des mois et des mois pour réussir à me détacher réellement de mon devoir envers les autres. Je n'étais toujours pas agressif, clairement pas, je n'avais aucune envie de l'être, mais je voulais qu'on soit clair dans nos intentions. Il n'était pas question de recevoir des ordres d'elle quand on me la collait dans les pattes. Sur une de ses missions, je n'aurais pas dit, mais là... Non, je refusais qu'elle pense être au dessus de moi.
   
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MessageSujet: Re: Comme l'ombre d'un doute ...(Elias)   Comme l'ombre d'un doute ...(Elias) EmptyDim 30 Déc 2018 - 16:56
Ils avançaient donc vers le prochain poste de garde tout en observant l'état général des palissades qui interdisaient l'entrée éventuelle des rôdeurs au sein de ce havre survivaliste.

La réponse que formula Elias à la question que Jazmìn lui avait posée laissa silencieuse mais attentive la militaire. Quant au fait qu'il avait été promu chef de la sécurité, la militaire fit aussitôt le rapprochement avec les discussions logistiques et contextuelles qu'elle eut à son arrivée dans l'enclave avec les autres militaires déjà en poste. Ils lui avaient dit qu'un certain Elias était le référent. Un rôle aussi important que celui-ci ne pouvait passer inaperçue et bien qu'elle n'eut jamais jusqu'à aujourd'hui l'occasion de rencontrer en personne celui qui était responsable de la sécurité, elle comprit que c'était donc lui, le "Elias" qui chapeautait la sauvegarde de la ville.
Mais la précision quand à l'élevage de lapin qu'il faisait en parallèle laissa un petit sourire en coin se dessiner sur les lèvres de la brune stoïque. Elle reconnaissait intérieurement que c'était une bonne idée pour disposer de viande fraîche même si elle-même n'aurait jamais la patience de s'occuper de ces petites bestioles là.

Elle l'imaginait en train de donner des poignées de verdure à ces petits animaux et l'image l'aurait presque rendu sympathique et "attendrissant" s'il ne s'était pas permis de remettre le couvert sur ces questions d'ordre et d'obéissance. Jazmìn crispa sa main sur la crosse de son arme en inspirant profondément le contrôle de l'agacement qui fulminait en elle. Pour qui se prenait il ? était-ce parce qu'il avait le rôle de gérer la sécurité qu'il se croyait doté d'une autorité universelle? Pour la militaire, ce pays avait beau  s'être effondré sur lui-même face aux putrides, ça n'en restait pas moins le territoire américain et ce n'était pas au civils de faire la loi. Ils n'étaient clairement pas capable de le faire. Elle le laissa dire  sa tirade jusqu'au bout avant de répondre sèchement.

"Pour le tutoiement, passe encore  j'arriverai peut-être a m'y faire à la longue quoi que je considère que le vouvoiement soit bien plus respectueux quand on veut faire preuve de politesse envers une personne inconnue. Militaire ou civil" Elle vint se planter devant lui "d'homme à homme" elle le fixa droit dans les yeux et dit:

"Et vous en avez chié pour vous en sortir et c'est admirable d'en être arrivés là où vous en êtes. Je ne vous retire pas ça ... Mais rassures toi  on a tous vécu cette chienlit "live'n'direct". Y a pas que vous qui avez été obligés de vous sortir les doigts du cul pour pas finir en bouffe-à-infectés. Mais je ne reçois mes ordres que de ma hiérarchie ... et certainement pas d'un civil. Si Logan, ton "supérieur" convient avec mes généraux que je doive t'obéir entre ces murs, ils m'en donneront l'ordre officiel et alors je le ferai sans broncher. Mais en attendant tu peux bien dire ou penser ce que tu veux ... tu ne me commanderas pas. Maintenant libre à toi de  l'avoir en travers de la gorge et de ne pas suivre mes consignes puisqu'il est vrai que tu n'es pas sous mon commandement. Mais j'en ai vraiment rien à branler, c'est ainsi et ça le restera jusqu'à "nouvel ordre".. légitime celui-là! Fin de discussion"

Son regard noir était inflexiblement vrillé dans celui d'Elias et si ce type croyait qu'en jouant au plus dur, il avait une chance de lui faire changer son fusil d'épaule, il s'enfonçait la baïonnette dans le cul jusqu'au front. Hors de question qu'elle laisse croire à civil que parce qu'il avait survécu par chance ou par talent à l'apocalypse, ça lui donnait un pouvoir quelconque sur elle. Apres tout ce pays était toujours sous le coup d'un état d'urgence et de la loi martiale ... le droit civique n'avait aucune valeur tant que l'état et son gouvernement ne seraient pas rétabli.

Ce qui semblait être un cas de conflit fondamental et inextricable devait néanmoins faire place à ce pour quoi ils étaient tous deux ici. Jazmìn n'oubliait pas sa "mission" et tourna les talons pour reprendre sa marche. Tandis qu'elle avançait elle songea à ce qu'Elias venait de lui dire. Oui, les civils s'étaient vraiment bien débrouillés sans eux, les militaires, et ça lui arrachait un peu le cul de l'admettre. Mais maintenant ils étaient là et il fallait faire avec.

la barricade suivante était atteinte et Jazz resta aux aguets même s'il n'y avait aucun rôdeurs qui se tambourinait la tronche contre ces taules-ci.
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MessageSujet: Re: Comme l'ombre d'un doute ...(Elias)   Comme l'ombre d'un doute ...(Elias) EmptyMar 8 Jan 2019 - 16:47
Elle pensait sincèrement que j’allais reculer là ? Non car clairement, elle pouvait monter sur ses grands chevaux, j’en avais rien à faire. Le peu de respect que je pouvais avoir pour son garde commençait déjà à voler en éclat à mesure qu’elle parlait. Je savais très bien ce qu’elle avait du vivre en tant que militaire, je l’avais vécu, je savais ce qu’on ressentait, mais cela ne changeait rien. Elle n’était pas dans un endroit ou elle fait ce qu’elle voulait et si elle voulait sincèrement jouer à ce jeu là, alors pas de problème, je savais moi aussi être con, à moins que cela soit tout simplement Will qui déteignait sur moi, je n’en savais rien. Haussant donc les sourcils lorsqu’il fut question de mettre fin à la discussion, mes bonnes résolutions de respecter les hiérarchies qu’on me donnait commençait déjà à s’estomper, cette femme n’aurait jamais rien venant de moi et si elle pensait sincèrement que les autres l’écouteraient elle… J’avais formé une grande partie de ce camps, j’avais accepté de prendre les gardes de tout le monde, j’avais été arrangeant et j’en avais sauvé plus d’un. Qui ils suivraient entre elle et moi ? Je n’avais pas de grand doute sur la réponse, mes directives seraient toujours suivi si elles étaient mise en conflit.

J’en avais donc marre de suivre sagement ce qu’on m’avait demandé et une fois la fin des barricades trouvé, je repositionnais mon arme sur mon épaule, regardant autour de moi jusqu’à identifier les traces que les morts auraient pu éventuellement laisser. « Vu qu’on en a rien à foutre de l’existence de l’autre, je vais te laisser rentrer et faire ton rapport comme le bon chien de l’armée que tu es et moi je vais faire ce qui a un peu plus d’importance pour l’heure. », à savoir buter du macabé. Je savais que continuer à jouer au con ne m’aiderait pas, mais elle m’énervait, sans doute car il fut un temps j’avais été comme ça et que j’avais vécu de front l’abandon de l’état contrairement à elle. J’avais perdu mes hommes, des civils, je savais ce que ça faisait et contrairement à elle, je n’avais plus la moindre fidélité envers mon pays. Je l’aiderais en cas de danger, certes, je n’étais pas inhumain, mais je n’irais plus me sacrifier pour qui que ce soit d’autres qu’une poignée de personne. « J’ai toujours aimé nettoyer vos conneries. », soufflais-je comme une ultime provocation. On avait pas le droit de se rentrer dedans, quoi qu’à l’extérieur, une balle pourrait toujours partir, mais je ne la détestais pas au point de vouloir sa mort contrairement au frère d’Ezra. Et puis, moins je me servais de mon arme, mieux j’allais. Je n’étais pas encore certain d’être de nouveau prêt à m’en servir de façon létale sans que cela ne réveille quelques souvenirs. Syndrome post traumatique, qu’importe, j’avais sans doute encore besoin de temps.

« C’était un plaisir ! », mais il n’y aurait pas de seconde fois, c’était l’idée. La saluant distraitement, je me retournais pour suivre les traces. Je restais persuadé que deux rodeurs ne pouvaient pas venir de nul part et ils étaient trop faisandé pour être récent. C’était quand même pas compliqué de nettoyer chaque maison. À moins qu’une connasse comme Maryse joue encore les super héroïnes quelques parts dans le coin et là… J’accepterais peut-être de vider un nouveau chargeur.
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