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 Between hell and heaven there is purgatory
In Your Flesh :: Michigan State :: Arène de combat

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MessageSujet: Between hell and heaven there is purgatory   Between hell and heaven there is purgatory EmptyJeu 14 Fév 2019 - 23:12
J’ai réussi a être patient, chose pas simple, mais j’ai compté les minutes pour ne pas dire les seconde avant que la nouvelle ne tombe enfin. Joshua, ce père dont je ne sais plus trop quoi pensé est mort. Peut etre devrais je être triste. Peut être devrais je ressentir du chagrin ou de la nostalgie, mais en fait, la seule chose a laquelle je pense est que Joey peut enfin revenir à la maison.

Peut être qu’un jour je vivrais ce moment autrement, mais pour le moment, la seule chose qui compte a mes yeux est le retour de ma femme. Je ne dis pas que la situation est reluisante à l’arène. Je suis a peine remis de mes semaines de calvaire, je sens bien que c’est pas pas gagné pour que je récupère ma place a  part entière mais la promesse du retour de l’infirmière en chef nous a, au moins garantie, un minimum de confort.

Je ne me leurre pas, je vais être tenu a l’œil et si a un seul moment on s’imagine que je lui fais quoique ce soit de travers, y’aura pas de préavis. En attendant c’est aussi tendu que la veille de mon 1ere combat tellement j’ai peur d’un nouveau drame alors que j’attends au volant de la voiture, devant la porte de Fort Hope, que l’on veuille bien aller chercher ma femme.

La nouvelle de la mort de Joshua ne peut pas lui être inconnue. Je lui avais promis que mon 1er travail quand ca sera fait sera de revenir la chercher. Mais j’ai tellement la trouille de tout ce qui a pu se passer en quelques semaines. Voudra elle encore alors que je l’ai abandonné pour assurer un avenir moins dangereux a elle et aux bébé ?

Je suis tellement nerveux que je me fais des centaines de films allant du elle vient pas du tout genre, elle veut plus me voir, a elle se fâche… ces quelques jours m’ont paru être une éternité et je crois que pour le moment je ne vois rien de pire qu’être condamné a vivre loin de Joséphine et son petit locataire qui grandit gentiment dans son ventre.

Je finit par sortir de la voiture et j’essaye de tromper mes nerfs en observant ce camp étrange et les allées venues des militaires en espérant voir le visage de ma femme apparaitre au porte du camps.
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MessageSujet: Re: Between hell and heaven there is purgatory   Between hell and heaven there is purgatory EmptyMar 19 Fév 2019 - 16:12
Dire que je n’ai pas pensé à cette journée à maintes et maintes reprises serait un pur mensonge. Et pourtant, même si je sais ce qui m’attend de l’autre côté des barricades de Fort Hope, et qui me fait sourire bêtement, j’ai du mal à me décider à terminer d’empaqueter mes affaires, et à boucler mon sac. Je crois qu’une part de moi s’est habituée à la vie à Fort Hope, ce calme, cette organisation presque trop bien huilée, et son lac, son si beau lac dont les berges m’ont accueillie plus d’une fois. Et pourtant, même si ce camp semble être l’endroit parfait pour tout survivant qui rêverait d’un peu de stabilité et de sécurité, il lui manque une chose essentielle. Que je m’apprête d’ailleurs à aller rejoindre. J’enfourne sans même prendre la peine de les plier les quelques vêtements dans lesquels je rentre encore, l’iPod que m’a offert Isha, et referme le sac, avant de jeter un regard circulaire sur la chambre qui m’a accueilli ces derniers mois. Mais je ne suis pas triste, je sais que j’y reviendrais.

Aaron m’attend en bas, et même si je sais qu’il n’est pas ravi que je parte, et qu’on s’éloigne, surtout en ce moment, la promesse de continuer à se voir régulièrement, ici ou à l’arène, a passé un peu de pommade sur ce début de dispute. Je sais qu’il est inquiet, je comprends, partage même peut-être ses inquiétudes, mais au vue de la situation, ma place est aux côtés d’Isha, plus que jamais. Et je pense qu’au fond de lui, Aaron en a parfaitement conscience, et que c’est sans doute pour ça qu’il me laisse partir aussi facilement. Et puis, je n’ai pas arrêté de le taquiner à ce sujet, mais au moins, il est débarrassé de moi, et pourra reconquérir cette fichue Anja en paix, sans subir tous les regards désapprobateurs qui m’échappaient involontairement. Le brun attrape mon sac, et escortés par nos chiens, on marche à pas mesurés vers les barrières, le temps d’échanger quelques dernières banalités, des conseils largement répétés, et cette demande, pieuse, que l’autre fasse bien attention à lui.

On partage un dernier câlin juste après les portes du camp, et pour éviter que ce moment ne vire au mélodrame, j’adresse à mon meilleur ami un large sourire, avant de récupérer mon sac, prêt à craquer. Un petit coup de poing dans le bras d’Aaron plus tard, je me détourne, et siffle Bandit, qui m’emboîte le pas, même s’il aurait sans doute préféré rester gambader encore un peu avec sa nouvelle amie Shadow. Les mètres à parcourir pour rejoindre la voiture dans laquelle se trouve Isha sont faibles, et je ne me presse pas, malgré mes entrailles qui semblent se tordre d’excitation. Je sais ce que nos retrouvailles impliquent vraiment, la mort de Joshua, et me rendre compte que l’apocalypse a eu plus d’effet sur moi que je ne le pensais m’a mis un coup au moral. C’est la première fois de ma vie que j’ai souhaité réellement la mort d’un autre être humain, et la première fois également que j’ai été contente d’apprendre que cette vipère ne nous nuirait plus jamais. Et oui, je me suis détestée pour ça.

Bandit n’est toujours pas fan des trajets en voiture, pourtant, il semble accepter docilement de s’installer sur la banquette arrière, sur laquelle je dépose également mon sac, avant de refermer la porte. Et quand je relève la tête, il est là. Isha, mon Isha. Je n’arrive pas à mettre de mots exacts sur cette sensation enivrante qui s’empare peu à peu de moi, ou sur ce maelstrom de sentiments qui se déchaîne en moi, et après avoir brièvement fermé les yeux en me disant que ça y est, on est peut-être arrivés au bout de nos peines, je plonge mon regard dans celui du brun, lui adressant mon plus beau sourire : « -Salut, Beau-gosse ! » C’est puéril, et ça ne me ressemble pas vraiment, et pourtant, c’est le cadet de mes soucis. Je me jette dans ses bras sans plus de considération, le serrant fort sans même m’en rendre compte, tant je suis heureuse qu’on soit enfin réunis.
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MessageSujet: Re: Between hell and heaven there is purgatory   Between hell and heaven there is purgatory EmptyMar 19 Fév 2019 - 22:33
Je me remets a respirer seulement quand je la vois. Son ventre me semble encore incroyablement plat mais après tout, cela ne fait que quelques semaines. Quelques semaines dont j’ai l’impression que j’ai été volées. J’arrive à lui sourire quand elle me salut avec sa façon a elle pour décontracter l’atmosphère, avant de se jeter dans mes bras. Je la rattrape facilement avec un :

« Salut belle gosse, prête pour une virer en voiture ? promis j’attends qu’on arrive pour te faire le coup de la panne. »


Oui je sais … mon humour… mais bon, y’a des choses qui ne changeront jamais. Au moins sa joie de vivre est contagieuse et je me perds rapidement dans un baiser qui aurait pu attendre qu’on soit dans une chambre avant de réussir a lui dire :

« Tu m’as manquée… »

Ma façon a moi de lui dire, en quelques mots tout ce que j’ai eu sur le cœur ces dernières semaines d’angoisses. Je la soulevé un peu plus pour lui embrasser son nombril arrondie avec un :

« Toi aussi »



Avant de la reposer au sol et de lui ouvrir la portière. C’est assez étrange de me dire que ce moment tant espéré arrive enfin. J’ai encore du mal a y croire. Je m’assure qu’elle est bien installée pour grimper de mon coté et lancer le moteur.

« Ca va ? tu es pas trop malade ? J’ai trouvé plein de bouquins sur la grossesse ou ils parlaient des nausées. Comment tu te sens ? »


Ouai, j’ai lu un truc sans image de comic et avec attention. Un vrai écolier parfait. Je ne suis pas vraiment stressé de cette grossesse en elle-même. Je le suis juste de pas être a la hauteur pour Joey.
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MessageSujet: Re: Between hell and heaven there is purgatory   Between hell and heaven there is purgatory EmptyMer 20 Fév 2019 - 16:53
Mon sourire est contagieux, et gagne vite le visage d’Isha, ce qui contraste comme jamais avec cet air abattu qu’il affichait la dernière fois que nous nous sommes vus, dans son ancienne planque. J’ai l’impression que ça date d’une éternité, alors que ce n’était pas plus tard qu’il y a quelques semaines. Nos lèvres se retrouvent pour un baiser tout sauf chaste qui parvient même à me faire monter le rose aux joues, et qui électrise chaque atome de mon corps. Quand le brun s’éloigne, me laissant essoufflée par ce baiser enfiévré, c’est pour me confier que je lui ai manqué, ou plutôt manifestement qu’on lui a manqué, si j’en réfère à ces mots qu’il adresse également à mon ventre. Je fronce légèrement les sourcils, incapable de savoir si j’arriverai à m’habituer à cette étrange façon de faire. Cette petite bosse sous mes vêtements a-t-elle vraiment pu lui manquer ? Enfin, je veux dire…c’est à peine si nous avons passé une heure ensemble la dernière fois, une brève heure au cours de laquelle il a appris pour le bébé, alors…j’avoue que j’ai du mal à comprendre ses réactions, cet…amour que j’ai déjà l’impression de sentir à travers ses paroles ou ses gestes. J’esquisse malgré tout un sourire, tandis que mes pieds retrouvent la surface ferme du sol : « -Tu m’as manqué aussi… » Et ce n’est rien de le dire.

On finit par se séparer doucement pour rejoindre la voiture, et juste avant de m’installer sur le siège passager, je fais un large signe de la main à Aaron, un espèce de nouvel au revoir silencieux, puis Isha referme la porte avant de faire le tour du véhicule. La voiture finit par démarrer, et tandis que le gladiateur m’abreuve d’une tonne de questions, je laisse mon regard noisette divaguer vers Fort Hope, qui disparait peu à peu de mon champ de vision. Finalement, je commence à secouer doucement la tête, avant de tourner mon visage vers le brun : « -Non, ça va. Peut-être un peu au début, mais maintenant ça n’arrive que de temps en temps seulement. » Je ne peux cependant pas m’empêcher de tiquer quand il me parle de ces bouquins qu’il a trouvé, et lu, alors que de mon côté, je suis sans doute aussi larguée que le jour où j’ai découvert que nous serions bientôt trois. Enfin…heureusement, j’ai pu compter sur les bons conseils de Callie, la sage-femme de Fort Hope, mais je ne peux pas m’empêcher de croire que tout ça n’est que de la théorie, pure et dure, et que la pratique sera une autre paire de manches. « -Ah oui ? Je compte sur toi pour me faire des résumés détaillés alors ! » Je lui réponds pour donner le change, et masque derrière un sourire toutes les angoisses que le sujet « grossesse » peut déclencher en moi.

Pendant quelques instants, je ne fais rien d'autre que regarder les rues par lesquelles on passe, et qui sont quasiment toutes dépourvues de rôdeurs depuis l'arrivée en ville des militaires. Je finis par ouvrir la fenêtre de mon côté, il fait vite chaud dans l'habitacle, et ce malgré cette large robe trouvée et empruntée dans l'une des maisons de Fort Hope, et je sors ma main par la fenêtre, la laissant onduler au gré de l'air qui passe entre mes doigts. C'est une belle journée, la plus belle de toutes, si on considère le fait que j'ai enfin retrouvé l'homme que j'aime. Et cette simple pensée, en amène une autre, autrement plus sombre, la seule raison possible à nos retrouvailles. « -Isha...Joshua, il est...il est vraiment mort ?» Je sais bien qu'il ne serait pas venu me chercher si ce n'était pas le cas, parce qu'il sait quel danger son géniteur représentait pour nous, pourtant, l'information a toujours du mal à s'imprégner dans mon esprit. Je crois qu'au fil des mois, j'ai fini par voir Joshua comme une vipère increvable, qui viendrait à bout de ce qu'il restait d'humanité en chaque personne.
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MessageSujet: Re: Between hell and heaven there is purgatory   Between hell and heaven there is purgatory EmptyMer 20 Fév 2019 - 21:42
Je suis soulagé qu’elle aille bien. Je lui prends la main après avoir passé une vitesse quand elle me dit qu’elle compte sur moi pour prodiguer un résumé de mes lectures. Évidement que je vais le faire. Cela fait des semaines qu’elle a dû se sentir seule, qu’elle a dut gérer tous ces changements sans moi, sans même savoir si j’allais savoir revenir avant la naissance. Mais c’est fini maintenant. Je serre un peu ses doigts pour qu’elle comprenne ce que j’ai peur de ne pas savoir lui dire : elle n’est plus seule.

« Je suis là et on est une équipe souviens toi. Et a partir de maintenant, on va tout gérer ensemble. Il faudra que tu me résumes ce que j’ai loupé avec mini nous. Mais on ne se sépare plus.»


Je la laisse s’évader dans ce silence qui est le nôtre, ni pesant, ni lourd, juste apaisant. On a jamais eu ce besoin de remplir les vides de la conversation pour se sentir proche l’un de l’autre. C’est même le contraire.  Le paysage défile. C’est assez étrange comme j’ai du mal a m’habituer au nettoyage pratiqué par les militaires, ni a leur gueule en fait. Je crois que j’ai un souci avec l’autorité peut être. Et puis, faut voir comment j’ai confiance dans ces connards. Quand elle ouvre la fenêtre pour passer sa main a la fenêtre, je me tends et ouvre l’œil de crainte de voir un moisi venir la choper. Ouai, ces pas ces guignol qui vont me faire croire qu’ils vont sauver la ville des morts. Je sais pas ce qu’ils veulent mais ca m’étonnerait que sa soit de sauver nos gueules gratos. Je commence a voir le haut de l’arène qui se dessine au-dessus des immeubles en ruine.

Soudain, je me raidis quand elle pose une question, en soit très légitime, mais qui m’oblige a prendre une profonde respiration. Pour le moment je suis dans le déni. C’est le bordel dans ma tête et je ne suis pas bien sûr de réaliser que je viens de perdre mon père. Ce monstre qui est le seul visage paternel dont je me souvienne et qui me fait terriblement douter pour l’avenir de mini moi quant au choix de sa mère pour son père. Ma main se pose sur ce petit ventre pour lequel je jure de ne jamais devenir comme Joshua.

« Il est on ne peut plus mort. Je… je crois que je n’ai pas envie d’en parler, mais je n’aurais pas pris le risque, ni pour toi, ni pour notre bébé, de te faire revenir à l’arène s’il y avait encore le moindre danger. »

Je me gare a ses mots et attend avant de descendre.

« C’était un monstre mais c’était aussi mon père. Je sais qu’il m’a trompé mais ca reste compliqué pour le moment. »

Ouai, je sais, j’avais dit que je voulais pas en parler. Je la regarde avec fermeté pour qu’il n’y ait pas de place au doute avant que l’on quitte cette voiture pour reprendre notre vie la ou elle n’aurait jamais du s’arrêter.

« Mais sache que jamais je ne regretterais d’avoir dû choisir entre lui et vous. Il était une menace pour vous deux. Rien que pour ca, qu’il ait mon sang ou pas, il ne pouvait pas rester en vie. »
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MessageSujet: Re: Between hell and heaven there is purgatory   Between hell and heaven there is purgatory EmptyMar 26 Fév 2019 - 17:31
Je n’ai pas besoin d’entendre Isha s’exprimer pour voir dans son attitude, et dans cette façon qu’il a de se fermer, que discuter de Joshua ne semble manifestement pas être dans ses projets. Pourtant, c’est un sujet que l’on se doit d’aborder ensemble, surtout si on repense à tout le mal que son paternel nous a infligé, à cet éloignement prolongé auquel il nous a contraint. Je ne doute pas qu’il soit bel et bien mort, je sais d’avance que le brun ne m’aurait pas fait revenir à l’arène si ça n’avait pas été le cas, mais j’imagine sans peine ce que peut ressentir le gladiateur à ce moment précis. Tandis qu’il pose sa main sur la petite bosse sous mes vêtements, je glisse la mienne dans sa nuque, dans ses boucles brunes qui m’ont manqué. Et je comprends à ses paroles que la mort de Joshua est un sujet difficile, tandis qu’il me confirme ne pas avoir envie de parler de ce qu’il s’est passé, ce qui me pousse à hocher doucement la tête, en signe de compréhension. De toutes façons, comme il l’a dit un peu plus tôt, on ne va pas se séparer de sitôt, alors il pourra en parler quand, et si, il en ressent le besoin.

L’arène finit par se dresser devant nous, et si je ressens immédiatement une vague de panique subite, elle se tarit au fur et à mesure que mes doigts glissent dans les cheveux d’Isha. Tout va bien se passer. La voiture s’immobilise, et étrangement, je suis contente que le survivant n’en descende pas tout de suite, même si je m’étonne de l’entendre finalement se confier sur la disparition de Joshua, alors que quelques instants plus tard, il expliquait justement ne pas vouloir en parler. Lui qui voyait ce type comme le père aimant et protecteur qu’il n’avait jamais été, qui lui vouait presque un culte, et qui avait fini par comprendre difficilement que Joshua n’était rien d’autre qu’une ordure qui avait manqué de le tuer par le passé. La chute, la prise de conscience avait due être difficile, et je n’étais même pas là à cet instant pour pouvoir le soutenir. Je ne peux qu’esquisser un sourire triste quand Isha explique qu’il a eu l’impression de choisir entre son géniteur et moi, et cet aveu me fait un pincement au cœur. « -Je suis désolée Isha…j’aurai voulu qu’il y ai une autre solution… » Mais malheureusement, je ne suis pas sûre qu’il ai pu exister une autre possibilité. Tant que Joshua était en vie, la menace restait permanente, et jamais nous n’aurions pu vivre tranquillement.

Je soupire doucement, et laisse descendre mon bras, au moment même où Bandit commence à s’agiter à l’arrière, et vient me rejoindre devant, s’installant entre mes jambes. Je laisse mes doigts glisser dans son pelage, alors que mon regard se pose sur la façade de l’arène, tandis que mes sourcils se froncent légèrement. Je ne sais pas vraiment quoi penser de mon retour, mais j’imagine que maintenant, j’ai tout le temps devant moi pour appréhender les choses. « -Alors…raconte-moi un peu…qu’est-ce qui s’est passé, pendant mon absence ? » Plusieurs mois se sont écoulés depuis mon départ précipité de l’arène, et s’il est possible que j’essaye de grapiller encore quelques minutes dans la voiture, je dois avouer que je me suis posée la question plus d’une fois malgré tout.
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MessageSujet: Re: Between hell and heaven there is purgatory   Between hell and heaven there is purgatory EmptyMar 26 Fév 2019 - 20:31
Je sais qu’elle a compris sans que je n’ai besoin de vraiment formuler mes mots. C’est un point qui est plus nébuleux que douloureux pour le moment. En fait, soit que je ne réalise pas, soit que je ne veux pas y penser, mais je crois que je ne sais toujours pas comment prendre la chose. Alors dans le doute je me contente d’être content que Joséphine soit là et d’essayer de me dire que je pourrais pas être un père aussi merdique que lui. Enfin, je l’espère.

Je ne suis pas prêt à partager avec elle les souvenirs flous et horribles de mon enfance qui me sont remonter pendant ma détention. Je me doute même qu’ils soient vrai tellement ils m’ont paru sordides. Pour le moment c’est le vide, le creux et une sorte de carapace froide que j’ai réussi a me forger dans ma tête. Je fronce les sourcils malgré sa caresse apaisante lorsqu’elle dit être désolée. Désolée de quoi ? Une voix cynique dans ma tête me propose de m’avoir abandonné. Je la balaye rapidement. Sa vie passe avant tout et je préfère mille fois avoir subis ce que j’ai subis plutôt qu’être en train de pleurer sur sa dépouille.

« Ne le sois pas, personne d’autre que lui ne devrait l’être. »

J’essaye de lui sourire mais je me rends compte qu’il va nous falloir un peu de temps pour nous rapprivoiser et réapprendre a nous connaitre. Cela ne fait que quelques semaines, mais elle a été riches en évènements et émotions propres a nous faire changer trop vite. Je me raidis et lui retourne un regard de chien blessé, quand elle me demande ce qui s’est passé pendant son absence. Je me reprends vite. Elle ne sait pas, bien certainement, ce qui s’est passé pour moi. Non, le trou, les châtiments, la folies qui n’est toujours pas bien loin, je veux laisser ca derrière, en espérant que toutes ces merdes veulent bien y rester pour de bon. Je botte donc en touche avec un :

« Pas grands choses. »

Tout en sortant de la voiture pour aller lui ouvrir la portière. Elle verra bien elle-même que j’ai gagné de nouvelles cicatrices. Bandit sort le premier sans attendre que sa maitresse ne puisse le faire. Il me fait marrer ce chien. Il tourne un peu sur lui-même. Si je savais parler le chien ou si j’avais ma mémoire, je saurais qu’il y a deux copains à lui, et a moi aussi, un peu, qui manque à l’appel. Mais pour le moment, je me contente de prendre Joséphine par la main avant de la soulever avec une tentative de taquinerie. Je sais qu’elle aime pas quand je la porte en princesse, et c’est pour ca que j’ai mon sourire de winner aux lèvres.

« je te préviens si on s’arrête trop pour saluer les gens, je risque de commettre des meurtres. »

Je dis ca en rigolant mais en même temps, je sais pas si je blague vraiment ou pas. Je crois que j’ai envie et besoin de nous retrouver parce que même si j’essaye de faire comme si, je crois qu’il y a un truc qui est cassé en moi. C’est donc après avoir demandé a un esclave de gérer nos affaires et sans prendre la route officielle que je l’embarque vers notre chez nous, et je l’espère notre nouveau départ, a trois.

Ce n’est pas aujourd’hui qu’elle verra les chevaux, le bar ou je ne sais même pas quoi parce que je m’en branle là. Juste compte qu’on soit ensemble à nouveaux. Comme des jeunes mariés je lui fais franchir le seuil de la porte avant de la pauser délicatement au sol. Il y a eu des changements dans notre nid.

« Bienvenue chez nous. »


J’ai moi-même, mal, peté le mur pour faire une ouverture sur la chambre d’a côté. Faudra trouver un vrai mec qui s’y connait en bricolage pour faire une porte. Je ne la force pas a aller voir ce que j’ai fait en l’attendant dedans. J’ai pris tous les temps et les ressources que j’avais pour amasser peluches, vêtements, couches, livres et même un petit lit. Inspiré parce que j’avais vu dans mon « loft » j’ai même essayé de peindre les murs en paysage enfantins. Je ne suis pas trop sur du résultat et j’avoue, maintenant, que je flippe un peu de sa réaction.

Mais c’était ma façon, a moi, de réussir a supporter d’être loin d’eux et de vivre aussi sa grossesse, même a distance.
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MessageSujet: Re: Between hell and heaven there is purgatory   Between hell and heaven there is purgatory EmptyMer 27 Fév 2019 - 14:52
Je sais d’avance, à l’expression qu’arbore Isha, qu’il s’est passé bien plus que simplement « pas grand-chose » pendant mon absence. Je fronce doucement les sourcils en constatant que c’est sa façon à lui de refuser de me répondre, et pourtant, je sais aussi que je ne vais pas lui tirer du ver du nez, j’ai appris que c’était quelque chose qui ne fonctionne pas avec le brun, et qui sert juste à le braquer un peu plus. Je soupire doucement malgré tout, tout en sachant que s’il ne veut pas vendre la mèche, pour une raison ou une autre, Malorie, Declan, ou n’importe qui d’autre à l’arène saura me raconter ce qu’il s’est passé pendant ces mois d’absence. Mon regard noisette suit le trajet d’Isha qui a quitté sa place pour venir m’ouvrir la porte, et Bandit en profite pour se jeter hors de la voiture, et gambader autour, manifestement ravi de quitter cette boîte de conserve pour retrouver la terre ferme.

Moi, par contre, je n’y reste pas bien longtemps sur la terre ferme, que le gladiateur m’attrape dans ses bras pour me soulever de terre et me porter. Mais…enfin…c’est ridicule, je peux marcher ! De toutes façons, je vois à son sourire qu’il fait ça exprès pour m’embêter, et qu’il a parfaitement vu mon regard désapprobateur. Même cette espèce de boutade qu’il ne tarde pas à sortir sur le fait de rencontrer des gens ne fait pas mouche, et mon expression reste fermée. Je me mets même à gesticuler, à me tortiller entre ses bras desquels j’espère m’échapper, mais la poigne d’Isha est ferme, et nous traversons toute l’arène jusqu’à notre chambre dans cette position, comme si j’étais une infirme incapable de marcher toute seule. J’ai beau maugréer, marmonner, bougonner, Monsieur n’en fait qu’à sa tête, comme souvent, et ne daigne me reposer au sol qu’une fois le seuil de notre chambre franchi, moment qui lui vaut une tape sur l’épaule de frustration. Je réajuste la robe qui a subi quelques dommages quand j’ai tenté de faire le ver de terre pour m’échapper, et tandis qu’Isha me souhaite la bienvenue chez nous, je sens que j’ai du mal à déglutir.

Je fais un pas dans la chambre, avant de m’arrêter net, certains souvenirs de mes derniers instants dans cet endroit me revenant à l’esprit. La disparition d’Isha, les menaces de mort de Joshua, la peur, la tristesse, tant de sentiments que je pensais derrière moi, et qui reviennent au galop. Au-delà de cette vague inattendue d’émotions, la chambre semble être la même, le lit, notre lit, est toujours là, la baignoire témoin de certains de nos instants de complicité aussi, ce canapé qui nous accueilli plus d’un soir pour découvrir des livres sur les étoiles. En revanche, ce trou dans le mur, un peu plus loin, est nouveau. Je fronce les sourcils, légèrement intriguée, et m’avance vers l’ouverture, pas tout à fait régulière, qui semble ouvrir sur une autre pièce. Oh…manifestement, chez nous, comme il l’appelle, comporte désormais deux chambres. Et un tout petit lit d’enfant trône au milieu de ladite pièce, entouré de petits tas desquels je m’approche à pas feutrés. La cadence de mon cœur s’emballe tout à coup, alors que mon regard se pose tour à tour sur des couches, des peluches, des habits de bébé. Je glisse le majeur et l’index dans une paire de tout petits chaussons, si minuscules qu’il me semble difficile d’y imaginer des petits pieds. Au-delà de la bosse sous mon nombril, je crois que c’est réellement à cet instant précis que je comprends que tout est en train de changer, et d’une manière qui semble incroyablement définitive, et terriblement effrayante. Je repose la petite paire de chaussons, et un frisson me glace l’échine, alors même qu’il fait une température plus qu’agréable dans la pièce. « -Tu n’as pas chômé pendant mon absence… » Non, c’est sûr…et on dirait même qu’il est bien plus prêt que moi à ce changement imminent qu’on s’apprête à vivre.
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MessageSujet: Re: Between hell and heaven there is purgatory   Between hell and heaven there is purgatory EmptyMer 27 Fév 2019 - 22:38
Je la laisse découvrir cette petite pièce qui témoigne du fait que nous allons bientôt être trois, ou plus, allez savoir. Je reste a l’observer un peu anxieux sans vraiment savoir comment elle va réagir a ma façon de tromper ma peine de ne pas être avec elle a vivre chaque moment de sa grossesse. Peut être, aussi, j’essaye de me prouver que je vais faire mieux que mon géniteur. Alors, ouai, j’avais pas trop imaginé qu’elle allait sauter de joie, mais j’avoue que je ne suis pas sur de tout de suite comprendre sa réaction.

Si dans un premier temps je la pense émue je bite rapidos que c’est autre chose qui la travaille. Comment je le sais ? Je crois que je compense mon manque de vocabulaire par mon observation de cette petite créature qui partage ma vie et je vois bien sa pâleur comme je ressens quelques choses que j’assimile a de la peur.

Nerveusement elle me dit que j’ai pas chômé. Je reste a la regarder une seconde avant de la rejoindre, dans son dos, et de l’enlacer tendrement en prenant ses mains dans les miennes et en les ramenant sur son ventre joliment arrondie.

« Toi aussi tu n’as pas chômé en fabriquant notre enfant. »


Je la retourne doucement pour lui faire face et capter son regard dans le mien. J’essaye de deviner ce qui peut secouer cette petite caboche et laisse parler mon instinct :

« Joséphine, je sais ca peut être angoissant, moi aussi j’ai peur, j’ai peur d’être un père de merde, j’ai peur de pas être a la hauteur pour toi, j’ai peur de plein de choses mais il y a une chose dont je suis sur, je t’aime, a la folie et j’aime aussi déjà le petit morceau de nous qui grandit dans ton ventre. »

Je n’arrive pas a lui dire que ces bien ce lien et ce sentiment qui nous unis qui va nous rendre plus forts, qui va nous permettre de nous épauler sans faillir, d’être des parents pas parfaits mais formidables au regard de ceux que nous avons eus…

Je lui souris avant de la serrer dans mes bras et de l’entrainer hors de cette pièce qui semble l’angoisser plus qu’autre chose. Peut être que, comme pour nous, il va falloir lui laisser un peu de temps pour s’habituer a cette nouvelle situation ?

« On a encore quelques mois devant nous pour nous préparer… »


Avec un sourire mutin je lui vole un baiser, puis un autre et encore un autre. Les choses en entrainant d’autre le crois que mes mains sont en train d’essayer d’explorer son corps avec la curiosité de découvrir les changements.

« ca nous laisse aussi un peu de temps pour penser qu’à nous non ? »
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MessageSujet: Re: Between hell and heaven there is purgatory   Between hell and heaven there is purgatory EmptyJeu 28 Fév 2019 - 17:51
J’entends les pas d’Isha dans mon dos, et peut deviner la suite des événements avant que ses doigts glissent entre les miens, et que son torse vienne coller mon dos. Instinctivement, je me laisse aller contre lui, ce simple petit geste anodin, mais qui m’a manqué au-delà de l’imaginable, et ma tête va s’échouer sur l’épaule du jeune homme, alors qu’il semble estimer que je n’ai pas chômé non plus. Dois-je lui préciser que c’est simplement la nature qui a poursuivi son cours, et que je n’ai, dans le fond, rien fait de particulier que de vivre en faisant juste un petit peu plus attention que d’habitude ? Non…je ne me sens pas de me lancer dans une grande conversation à présent, et de toutes façons, le brun inverse déjà nos positions, me faisant tourner pour lui faire face, tandis que mes yeux fondent dans les siens. Je serre les dents, quand il prétend savoir que ça peut être angoissant, cette situation, la grossesse, ces incertitudes, et je crois que je me sens rassurée qu’il exprime une certaine peur, lui aussi. Peut-être que ça voudrait dire qu’on pourrait en discuter réellement, sans qu’il se réfugie derrière ces mots qu’il a si souvent, et cette façon qu’il a de croire qu’en s’aimant, on peut tout vaincre. Bien sûr que je l’aime, bon sang ça oui, mais ça se saurait si l’amour fonctionnait comme un espèce de bouclier contre absolument toutes les mauvaises choses qui pourrait nous arriver. Je ne lui livre pourtant pas ce que j’ai sur le cœur, et me contente d’un très léger sourire, alors qu’il nous entraîne hors de cette nouvelle pièce après une brève étreinte.

Je hoche légèrement la tête quand il affirme que nous avons encore quelques mois pour nous préparer, une poignée de mois qui va sans doute filer à une vitesse impressionnante. Sera-t-on prêts à temps ? De quoi allons nous réellement avoir besoin, pour rendre la pièce d’à côté parfaitement habitable, que nous faut-il pour pouvoir accueillir un bébé dans les meilleures conditions qui soient ? Doit-on faire une espèce de liste, ou lire encore plus de livres ? Je serre les poings, et pendant quelques instants, je tente de me convaincre que toutes ces questions pourront bien attendre demain, ou peut-être la semaine prochaine. Cela fait cinq mois que nous avons été privés l’un de l’autre, et toutes ces interrogations n’ont pas besoin d’être étanchées dans l’immédiat. De toutes façons, autant dire qu’entre les baisers d’Isha, et ses mains baladeuses, mes pensées se retrouvent vite embrouillées, enchevêtrées les unes dans les autres. Je ferme les yeux, et il faut plus de secondes à mon corps que ce que j’avais pu imaginer pour que les frissons caractéristiques, les sensations, gagnent mon corps face aux caresses du gladiateur. Il s’écarte quelques instants le temps de prononcer quelques paroles qui ne font aucun sens dans mon esprit, et auxquelles je réponds un vague « hm hm », avant de glisser mes mains dans sa nuque pour attirer de nouveau son visage à ma bouche, tandis que nos pas nous guident vers le canapé de la chambre.

Pourtant, nos lèvres ne se sont pas encore totalement réapprivoisées que l’on frappe timidement à la porte, alors que je me recule vivement, échappant aux lèvres d’Isha, le souffle un peu court. Je m’échappe de son étreinte, et vais ouvrir la porte pour tomber sur cet esclave qui a récupéré mes affaires dans la voiture. Il n’ose pas soutenir mon regard, et après avoir récupéré le gros sac, je le remercie chaleureusement, même si le pauvre n’a rien fait de plus que ce qui était attendu de lui. Il part sans demander son reste, et le sac reste où je l’ai posé, juste à côté de la porte de notre chambre, dont je prends bien soin de fermer le verrou. « -Je voudrais qu’on ne fasse plus appel aux services des esclaves. J’aurai pu porter mon sac…ou toi aussi, si tu ne t’étais pas borné à me porter moi comme un sac… » Je lui lance un regard faussement sévère, et retourne vers le canapé qui nous avait accueilli, tout en me débarrassant de mes chaussures en cours de route.

Au lieu de m’assoir sur le canapé à côté de lui, comme c’était le cas tout à l’heure, je m’installe sur lui, à califourchon sur ses cuisses, mon visage désormais à quelques centimètres du sien. Ses cheveux ont encore poussé depuis la dernière fois que nous nous sommes vus, et auraient bien besoin d’une petite coupe, et je passe les doigts dans cette barbe de quelques jours qui lui mange une partie du visage. Son souffle chaud caresse le décolleté que me fait cette robe empruntée à l’ancienne propriétaire de la maison d’Aaron, et d’un léger mouvement de l’index sous le menton d’Isha, je relève doucement sa tête pour que ses lèvres soient à la hauteur des miennes, lèvres que j’emprisonne doucement, avant de me reculer. Sans quitter les yeux du brun, je glisse les mains à la lisière de son t-shirt, et le relève, jusqu’à l’ôter complètement, le laissant torse nu, tandis que le bout de tissu échoue au sol, au pied du canapé. Mes doigts glissent lentement de la nuque d’Isha, à ses clavicules, dont ils épousent le contour, puis ses épaules, avant de glisser sur ses pectoraux. Je repère à divers endroits des marques à peine rosées, des cicatrices qui ne maculaient pas encore son corps la dernière fois que je l’ai vu, et mes doigts glissent délicatement sur ces sillons ancrés dans sa peau. Le collier de Naya est toujours là, indéfectible preuve de l’amour que l’on se porte mutuellement, depuis sans doute bien plus longtemps qu’aucun d’entre nous n’aurait pu l’envisager, et cette vision me fait doucement sourire.
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MessageSujet: Re: Between hell and heaven there is purgatory   Between hell and heaven there is purgatory EmptyVen 1 Mar 2019 - 21:05
Je grogne un peu quand elle me dit qu’elle ne veut plus de service d’esclave. C’est quand même bien pratique et ca fait partie de nos privilège non ? Je n’ose pas lui dire que je comptais bien en acquérir un ou une pour nous aider avec le bébé si elle se sent trop épuisée. Dans les bouquins ils n’arrêtent pas de parler de ça. Apres l’accouchement la jeune maman est très fatigué et dans un bouillon d’hormones qui fait qu’elle a besoin d’être entourée et aidée. Je ne doute pas qu’on va y arriver a deux, mais j’avoue que j’aurais été plus tranquillisé si j’avais su qu’elle pouvait être épaulée même quand je suis sur la lice. Et puis, si on est occupé tout les deux, il lui faudra bien une nounou a ce petit ou cette petite, Dean m’a déjà fait savoir qu’il était volontaire mais... hum… non ca va pas le faire.

On aura le temps de voir j’imagine. Et puis, il y’a un autre truc qui est dit dans le livre et, tout en l’enlaçant je ne peux pas m’empêcher de la taquiner avec ca :

« Moi qui pensais te prendre plusieurs esclaves pour s’occuper de toi quand je ne suis pas là, d’apres le bouquin, la grossesse implique plus de besoin de plaisir… »


Je me laisse docilement entrainer dans le canapé et ne cache aucunement ma satisfaction quant a cette position qui me permets de jouir de beaucoup de partie de ma femme. Je la laisse doucement reprendre connaissance avec ma corp et je sens que ces doigts ont déjà trouvé une partie des entailles laissées par le chat a neuf queues. Un nom trompeur croyez-moi, ça m’a arraché des morceaux de peau. Moi d’où je suis-je peux vous assurer que je ne pense plus du tout mais alors du tout a cet instrument de torture. Je sais pas ou elle a trouver cette robe, mais je crois que je l’adore, enfin, c’est surtout ce que je vois en dessous qui me plait.

Je continu a lui rendre ses baiser tout en laissant, pas tout a fais innocemment, mes mains courir sur son dos pour trouver le moyen de se faufiler en dessous du tissus quand je la sens sourire contre mes lèvres. Ca me fait du bien de la sentir se détendre même si je serais bien curieux de savoir comment j’ai mérité ce sourire. En attendant j’ai trouvé le moyen de libérer sa poitrine de sur trop plein de tissus et je ne retiens pas un grognement de contentement en les redécouvrant. La grossesse est passé par là et j’adore ce que je vois. J’abandonne ses lèvres pour lui lancer un petit regard complice et je ne pense pas avoir besoin de mots pour qu’elle devine ce qui me passe par la tête. Je m’applique a ce que mes mains et ma bouche témoignent de mon plaisir de les revoir. J’ai du mal a les relâcher pour savoir lui parler :

« je suis désolé Joséphine, tu m’as tellement manquée… je crois que je vais pas arriver a me tenir avec toi dans cette position et dans cette tenue… »

D’ailleurs une de mes mains s’est déjà faufilée un chemin entre la bosse de mon pantalon et ses cuisses.
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MessageSujet: Re: Between hell and heaven there is purgatory   Between hell and heaven there is purgatory EmptyLun 4 Mar 2019 - 14:35
Mes doigts se nouent autour de la chaîne du collier, et je tire légèrement dessus pour rapprocher davantage le visage d’Isha du mien, tandis que nos lèvres repartent à la conquête de celles de l’autre. Mais ces délicieuses retrouvailles ne durent pas, et le jeune homme se détache doucement, avant de me lancer l’un de ces regards que je saurai interpréter entre milles. Et sans un mot, sa bouche part à la conquête de ma poitrine, dont le bonnet a considérablement augmenté depuis la dernière fois que nous nous sommes vus. La peau est sensible, et mes bras se couvrent presque immédiatement de chair de poule, tandis que mes yeux se ferment spontanément pour mieux apprécier ses caresses. Peut-être que son livre n’avait pas tout à fait tort pour ce qui était de ce désir, sans doute plus accru sous l’effet des hormones, et je trace des sillons du bout de mes doigts sur les flancs d’Isha tandis qu’il accorde toute son attention à mes seins.

A en croire les gestes du gladiateur, il ne compte pourtant pas s’arrêter en si bon chemin, et je ne tarde pas à sentir ses doigts glisser sur mes cuisses, tandis que je rouvre les yeux quand il prend la parole. Il m’explique que le manque a manifestement était aussi pénible de son côté que du mien, et je lui réponds par un petit sourire amusé, tandis que je sens bien, au renflement de son pantalon, que la robe lui fait effectivement beaucoup d’effet. Doucement, je glisse mes mains dans ses cheveux, et l’attire à moi pour un long baiser tendre. Moi aussi, je ressens cette même envie, ce même désir que celui que je lis dans son regard, le besoin d’étancher ces longs mois d’absence par une étreinte brûlante, et pourtant, quand je me détache de ses lèvres, c’est pour reculer légèrement, et poser ma main sur la sienne, sous la robe. « -Isha…tu veux bien qu’on y aille doucement ? Qu’on prenne notre temps ? » J’ai envie de lui, vraiment, de tout mon être, et de tout mon cœur, mais je n’ai pas envie que nos retrouvailles riment avec intense partie de baise, comme celles auxquelles nous nous adonnions par moment avant d’être séparés. Je veux pouvoir redécouvrir chaque centimètre de son corps, pouvoir lui dispenser mille caresses, et profiter longuement de son corps chaud contre le mien.
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MessageSujet: Re: Between hell and heaven there is purgatory   Between hell and heaven there is purgatory EmptyMer 6 Mar 2019 - 23:29
On est plutôt bien parti, pour ne pas dire autre chose. J’ai envie d’elle, j’ai envie de me perdre en elle, d’oublier toutes ces horreurs qui se sont passées ces dernières semaines et nous retrouver comme avant. Je sais bien qu’il y a des problèmes, qu’il y a plus qu’un pavé qui a été balancé dans notre petite bulle a nous mais je veux croire que l’on va vite retrouver ce qui faisait qu’on était juste biens et sereins.

Pas la peine de dire que lorsqu’elle me demande de freiner la danse, je ne sais pas trop comment le prendre. 5 mois de torture a m’entendre dire que je l’avais violenté malgré moi, que je lui avais imposer ma volonté sans m’en rendre compte, que je n’avais jamais tenu compte de son consentement… ca a laissé des traces plus profondes et douloureuses en moi que les coups de chat a neufs queues dans ma chair.

Aussi je m’arrête net pour la regarder avec inquiétude. Elle veut quoi ? J’ai été trop vite ? J’ai fait un truc que je ne devais pas ? Lui poser la question c’est lui mettre la pression ? Oui c’est la merde dans ma tête et un gros retour aux heures sombres qui ne sont pas si loin que ça au final. Au moins, le cerveau partant en vrille, y’en a un qui doit laisser le sang aller ailleurs dans mon corps. Comme dirait un militaire, pour illustrer l’idée, c’est la débandade là.

Je me décale doucement pour qu’on soit dans une position plus propice a ce qu’elle essaye de me demander sans trop comprendre ce que j’ai pu faire de mal. Je me sens soudain hyper nerveux et tendu, enfin, pas de la stouquette, vous l’aurez compris. On est loin de ce que je voulais retrouver avec elle. J’essaye de caché ma gene avec un petit rire nerveux.

« Desolé, je voulais pas de sauter dessus comme ça. »

En fait si, quand on y pense bien. Je voulais la retrouver de cette façon fusionnelle et simple qui était la notre et qui semble avoir été detruite par ces histoire de concenetement tacite qui ne veulent rien dire.

« Je… je ne veux pas te mettre la pression et encore moins que tu te sentes forcée avec moi d’accord ? »

C’est important de le dire puisque ca m’avait jamais inquiété avant de me retrouver accusé du pire.
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MessageSujet: Re: Between hell and heaven there is purgatory   Between hell and heaven there is purgatory EmptyVen 8 Mar 2019 - 22:44
S’il y a bien une chose à laquelle je ne m’attendais pas, comme réaction, c’était à ce qu’Isha se décale soudainement sur le canapé, pour mettre de la distance entre nous. Je fronce légèrement les sourcils, sans trop savoir ce qui est en train de se passer. Si j’ai demandé à ce qu’on ralentisse un peu, je ne pensais certainement pas à tout arrêter aussi…brusquement. Mes sourcils ne tardent pas à se froncer d’ailleurs davantage quand il s’excuse, sans que je comprenne réellement comment on en est arrivé là. Et pourquoi est-ce qu’il a l’air aussi nerveux tout à coup ? Je m’humidifie les lèvres, et d’un geste de la main, recouvre ma poitrine du tissu de la robe, comme un geste inconscient pour me protéger. Mais me protéger de quoi ? D’Isha ? Non, c’est ridicule. Et pourtant…pourtant, je la sens bien, cette pointe acérée qui malmène mon cœur subitement, face à l’air hagard du jeune homme.

Mes yeux fuient les siens pendant quelques instants, et parcourt cette chambre, qui fut la notre pendant de nombreux mois, et qui me semble soudain si petite, presque étrangère. Comme si les murs se refermaient sur moi. Est-ce qu’on a fait une erreur, en précipitant mon retour à l’arène, au lieu d’y aller petit à petit ? Je reste persuadée que non, qu’il n’y avait pas d’autre alternative, et que seul un franc retour dans ces lieux était fait pour nous. Mais alors…pourquoi est-ce qu’on dirait qu’on marche sur des œufs depuis qu’on est arrivés dans notre antre ? D’où vient cette espèce de malaise parfaitement palpable, qui semble coller à nos vêtements, à notre peau ? Je déglutis péniblement, et plie les jambes sous mon corps, m’asseyant dessus, tandis que nerveusement, je fais tourner le petit anneau doré autour de mon doigt que le brun m’a offert pour ma liberté.

Je redresse la tête quand j’entends une nouvelle fois la voix d’Isha dans le calme épais de notre chambre. Me mettre la pression, ou que je me sente forcée ? Mais putain, d’où tire-t-il de telles conneries ? Est-ce qu’il a eu l’impression que je me suis sentie obligée de quoi que ce soit, quand j’ai verrouillé la porte de notre chambre pour me retrouver avec lui ? Que je me suis sentie obligée de supporter ses lèvres et ses mains sur ma poitrine ? Que je me suis obligée de répondre à ses baisers, ou de lui retirer son t-shirt pour redécouvrir la chaleur de sa peau ? Je serre les mâchoires, et lentement, mes yeux repartent à la conquête des siens, tandis que j’essaye de tempérer les émotions en moi, et de me convaincre que ceci n’est rien d’autre qu’un malentendu. J’ouvre la bouche, et pourtant, aucun mot ne parvient à franchir la barrière de mes lèvres, et je sens que cette fois, un baiser ne résoudra pas tout. Il me faut de longues secondes pour réussir à ordonner une suite de mots intelligibles, en réponse à ceux du brun. « -Isha…on en a déjà discuté…tu ne m’as jamais mis la pression, et je ne me suis jamais sentie obligée de coucher avec toi. Enfin…t’étais là quand même, non ? Quand je t’enlevais tes habits, quand je collais mon corps au tien, quand c’est moi qui…euh…initiait nos câlins. » Je soupire, lassée d’avoir à lui redire la même chose que ce que je lui ai déjà dit quand nous étions dans ce repère qui était le sien, avant notre rencontre, fatiguée de ces innombrables drames inutiles également.

Et pourtant, j’ai bien l’impression qu’il est nécessaire de me répéter pour aller de l’avant, à défaut de réussir à mettre derrière nous ces cinq mois de séparation, alors je prends sur moi, et me rapproche de lui dans le canapé, glissant une main dans sa nuque, mon pouce caressant doucement sa joue, et plongeant mes yeux dans les siens. « -Tu me connais quand même…est-ce que tu crois vraiment que toi, ou n’importe qui d’autre d’ailleurs, peut me forcer à faire quelque chose contre ma volonté ? » Difficilement, je parviens à poser un sourire sur mon visage, avant de soupirer doucement. Ma main quitte lentement la joue d’Isha, et mes doigts glissent dans les mèches de cheveux devant ses yeux : « -Il faut vraiment faire quelque chose pour ça…bientôt tu ne pourras même plus me voir… »
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MessageSujet: Re: Between hell and heaven there is purgatory   Between hell and heaven there is purgatory EmptyLun 11 Mar 2019 - 13:21
J’essaye de sourire quand elle tente de me rassurer sur ses réactions. C’est vrai qu’elle savait bien me montrer son enthousiasme quand elle voulait que je m’occupe de son merveilleux petit corps. Pourtant, j’arrive encore a douter. Je commence a me rendre compte du poison qui coule dans mes veines après ces 5 mois a entendre notre histoire racontée de la façon la plus sordide qui soit.

« Il va falloir me laisser un peu de temps Joséphine, juste que j’ai passé quelques semaines a devoir me justifier que j’étais sur de ton consentement alors qu’au final je ne savais plus… »


Je mets un certain temps a comprendre de quoi elle parle quand elle me dis que je ne vais bientôt plus savoir la voir. Elle veut partir ? Il y a un autre problème ? Ouai, quand je vous dis que je suis stressé, c’est pas des conneries. Mon cerveau fini par faire le lien avec mes cheveux. C’est vrai que de ce coté là et de ma barbe aussi, y’a matière.

« En cellule ils évitaient de laisser quelqu’un m’approcher avec des ciseaux. Ils avaient certainement peur que je sois plus tendance que Dean au final.»


Je dis ca avec humour mais vu les crises de démences que j’ai fait, j’avoue que je peux comprendre et le pire dans tout ça, c’est que je ne me suis même pas rendu compte que mon apparence avait, très certainement pas mal changé depuis le temps.

« Si tu te sens l’âme d’une tailleuse de haie je te confie ma tête, sinon, j’irais voir une vestale, tu lui expliqueras juste ce que tu veux… j’espère que c’est pas a cause de… heu… mon laissé allé on va dire que toi tu as besoin de prendre ton temps… je.. enfin… est ce que j’ai été maladroit sinon ? »


Plus qu’essayer de reprendre ou on avait laissé les choses, on devrait peut être essayer de les reprendre a 0, enfin, autant qu’on le peux alors qu’on est pas loin d’être parents, qu’on est pas marié qu’on arrive pas vraiment a se comprendre et qu’on est loin des retrouvailles telles que je les imaginais. Mais le principal soit que nous nous soyons retrouvés non ?
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MessageSujet: Re: Between hell and heaven there is purgatory   Between hell and heaven there is purgatory EmptyMar 12 Mar 2019 - 22:04
Ses cheveux indisciplinés ne manquent pas de me faire sourire, bien que cette mèche particulièrement retord qui n’arrête pas de revenir à la place qu’elle a choisi, au lieu de rester là où je tente de la décaler, m’embête un peu. J’aime ces petites boucles sur la nuque d’Isha, et je crois que je ne me lasserais pas de passer mes doigts dedans. Je hausse légèrement les sourcils quand il m’explique qu’il n’a manifestement pas eu droit à la visite du coiffeur quand il était au trou, et marque finalement un temps d’arrêt, non pas quand il me demande si je serai capable de rafraichir sa coupe, mais plutôt quand il propose d’aller voir une Vestale pour faire le travail. Je fronce doucement les sourcils, pour essayer de savoir d’où vient ce léger malaise passager, avant de tilter subitement. Non, ce n’est pas de la jalousie, ce sont juste les mots prononcés par Isha qui m’ont interpellé. « -Hé…c’est pas moi qui doit dire à cette nana quelle coupe de cheveux tu dois avoir. Si à toi ça te va comme ça, ça me va à moi aussi. Je te prêterai même des barrettes, si tu veux ! » Je lui adresse un sourire amusé, pour essayer de décrisper les traits de son visage, et la tension dans ses épaules.

J’ai beau connaître Isha sur beaucoup d’aspects, bien qu’au moins autant m’échappent encore, je pense que n’importe qui aurait pu voir en entrant dans la chambre à quel point il semble tendu…ou paumé. Et quand il reprend la parole, je dois dire que je suis assez étonnée, et intriguée par le cheminement qu’à pu avoir sa pensée, pour qu’il en soit arrivé à se demander si c’est son nouveau look qui m’a poussé à stopper l’avancée de sa main sur ma cuisse. « -Isha…tu n’as pas compris mes paroles. Ton look d’ours ne me dérange pas, et tu n’as pas du tout été maladroit… » Mes yeux quittent les siens quelques instants, le temps de caresser du regard cette légère marque plus blanche sur son torse, la toute première cicatrice que j’ai soigné, après notre périple sur la péniche des cannibales. Une blessure qui remonte à une éternité d’après mon ressenti, et je n’en reviens pas de tout le chemin parcouru depuis, de toutes les épreuves surmontées, aussi.

Il m’arrive souvent de maudire mon incapacité à expliquer clairement ce que je ressens, à avoir peur de mettre des mots sur des sentiments, et une fois encore, je regrette qu’Isha ne sache pas tout simplement lire dans mes pensées. Ce serait vraiment plus simple. Je voudrais attraper sa main, mais mes doigts restent immobiles sur le canapé, entre nous, alors que je tente d’ordonner la débâcle dans mes pensées. « -Ca fait cinq mois…autant dire une éternité. » J’ai un léger sourire sans joie, qui s’efface aussi rapidement de mon visage qu’il est apparu, et un petit soupir quitte mes lèvres, tandis que mes sourcils se froncent. « -Je…j’ai pas envie qu’on…qu’on brûle les étapes, ou… » Brûler les étapes…quand on pense à ce qu’est notre relation, depuis ses premiers débuts, je pense qu’on peut dire sans se tromper qu’on a brûlé plus d’une étape depuis qu’on s’est rencontrés, par pur hasard, sur le bateau. Je serre les mâchoires, avant de râler à voix basse contre moi-même, et de me dire qu’en me lançant simplement, l’opération sera sans doute moins pénible pour nous deux. « -Je veux pouvoir te retirer chacun de tes vêtements en prenant tout mon temps, et parcourir chaque centimètre de ta peau de mes doigts, de mes lèvres, de mon corps…c’est… » Je fronce les sourcils, me rendant compte que c’est vraiment compliqué de dire simplement ce que l’on ressent. « -J’ai envie de te faire l’amour, tu comprends ? Pas de baise torride, à la va-vite, pas redécoration de la pièce…en tout cas, pas pour cette nuit… » Cette fois-ci, le sourire est moins pénible, et quand je remonte mon regard vers Isha, je sais qu’il peut y lire un certain amusement. Je me rends douloureusement compte que niveau communication, on va sans doute devoir faire des efforts tous les deux, pour éviter que de telles situations de non-dits se reproduisent. Mais étrangement, je suis convaincue, sans trop savoir comment, qu’on va y parvenir. On n’a pas survécu aux cannibales, aux rôdeurs, à Joshua, ou à l’amnésie d’Isha pour qu’un simple problème de communication vienne à bout de nous.
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MessageSujet: Re: Between hell and heaven there is purgatory   Between hell and heaven there is purgatory EmptyVen 15 Mar 2019 - 21:21
J’arrive a sourire et a me détendre en l’écoutant, même si elle ne se rend absolument pas compte combien, surtout en ce moment, je m’en branle de mon image et que c’est surtout pour elle que je veux faire un effort. J’avoue que sa façon de voir les choses, non pas sur ma tignasse, mais plus sur nous, me parait étrange. Pas dans le sens c’est de la merde, loin de là, mais plus dans le sens intriguant.

Elle et moi on a toujours été assez, instinctif, d’où mon mal être ces derniers mois où on a cherché à me codifier des gestes simples et spontanées dans un cadre. Aussi, c’est assez étrange de l’entendre m’expliquer sa vision des choses. C’est aussi là ou je me sens un peu naze, j’étais tellement flippé de nos retrouvailles et tellement tendu d’avoir loupé une partie de la grossesse que je n’avais même pas pensé a comment on allait reprendre les choses. Heureusement qu’elle l’a fait pour deux, j’imagine que c’est aussi ça notre façon de fonctionner à deux.

J’opine du chef pour lui signifier que je comprends ce qu’elle veut. Même si y’a une bonne partie de moi, du moins, de mon centre décisionnel, qui s’indigne qu’on ne parte pas dans une séance de baise intense, moi ca me plait de lui faire plaisir.

« On va essayer de faire comme ça Madame Cornwell Desrosier, et… heu… n’hésite pas a me rappeler a l’ordre si je vais un peu trop vite.. »

Ouai, je l’ai dit, y’en a un qui aimerait bien donner son mot sur cette histoire et je sens que si je m’emballe un peu trop, ca va être compliqué de réussir à le contenir trois plombes. En attendant, je me sens aussi nerveux qu’un puceau la veille d’un bal de fin d’année. C’est moche mais je ne sais pas trop par ou m’y prendre. Il est beau le champion viril de Miss Malou. Je vous le dis.

Je finis par la prendre doucement dans mes bras et par l’embrasser en freinant mon instinct de bruler des étapes. Mes mains ont du mal a comprendre le concept aussi. Je suis pas aidé.

« Par contre je crois que je vais avoir besoin que tu me guides… est ce que tu veux prendre un bain avant ou juste qu’on s’allonge un peu sur le lit ? »

Dans les deux cas ca va etre coton pour ne pas lui sauter dessus. En même temps, j’adore sa robe…
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MessageSujet: Re: Between hell and heaven there is purgatory   Between hell and heaven there is purgatory EmptyLun 18 Mar 2019 - 19:58
Je me rends compte que malgré l’entraînement intensif que j’ai subi avec Aaron ces derniers-mois, qui me forçait à mettre des mots sur tout ce que je ressentais pour mieux extérioriser mes pensées, cette opération n’est toujours pas une évidence pour moi. Pourtant, et ce malgré la distance, Isha reste Isha, avec son incroyable capacité à me comprendre sans que j’ai besoin de prononcer le moindre mot. Enfin…pour l’heure, il semble évident que sa faculté est quelque peu rouillée, mais je ne doute pas que d’ici quelques jours, lorsque nous nous serons réhabitués à la présence de l’autre, on parviendra de nouveau à communiquer d’un simple regard, ou d’un sourire. En attendant, difficile de lui faire comprendre que je rêve de passer les douze prochaines heures enfermée dans cette pièce avec lui, sans vêtement de préférence, mais sans pour autant faire trembler les murs de la chambre. Je mentirais si j’affirmais que je n’avais pas pensé une seule fois à son corps nu contre le mien pendant toute ma retraite à Fort Hope, au plus profond de la nuit, dans la solitude de ma chambre, chez Aaron.

Un léger sourire étire mes lèvres quand il m’appelle Mme Cornwell Desrosiers, et sans que je m’y attende, je me fais la remarque que c’est peut-être quelque chose auquel je pourrais m’habituer finalement. Je hausse une épaule quand il m’invite à refreiner ses pulsions s’il venait à trop s’emballer, et plonge mon regard dans le sien : « -Je te fais confiance Isha. » et j’agrémente mes propos d’un petit sourire, alors qu’il m’attire à lui pour me prendre dans ses bras, ce que j’accepte bien volontiers. Nos lèvres se retrouvent doucement, tandis que ma main glisse sur son épaule nue pour aller se perdre dans ses cheveux trop longs. On reste comme ça un petit moment, jusqu’à ce que le brun finisse par se reculer légèrement, et que nos yeux entrent en contact.

Quand il explique que c’est moi qui devrais sans doute le guider, un nouveau sourire tendre glisse sur mes lèvres, alors que de vieux souvenirs remontent à la surface. « -Tu sais…la toute première fois qu’on a réellement fait l’amour à Fort Hope, pas juste baisé, c’est toi qui m’a guidé. Je suis pas certaine que tu savais plus que moi ce que tu faisais, mais…en tout cas, c’est toi qui a pris les choses en main, du début à la fin, et c’était…vraiment bien. Je t’avais jamais vu aussi délicat… » Bien sûr, il ne s’en souvient pas, puisque c’est un souvenir qui date d’avant sa blessure, mais cet instant intime que nous avons partagé, au-delà de simplement partager nos corps, dans la chambre de Fort Hope, reste un moment que je chéris particulièrement. « -Tu vas très bien t’en sortir. Allez viens…le bain semble être une bonne idée ! » Je m’extirpe de ses bras, et attrape sa main pour l’entraîner à ma suite vers la baignoire de notre chambre.

Quelques instants plus tard, je m’accroupis devant, et ouvre l’eau, la réglant juste à la bonne température, du moins de mon point de vue bien qu’Isha ne se soit jamais plaint, et laisse la baignoire se remplir gentiment. Les doigts encore mouillés, je vais chercher la serviette du brun, et une pour moi, dans le placard, avant de froncer les sourcils quand mon regard accroche le dos du gladiateur, qui porte les cicatrices de nombreuses lacérations récentes qui me serrent brusquement le cœur. Je profite qu’il soit dos à moi pour essuyer rapidement les larmes qui ont perlé au coin de mes yeux, et que je refuse qu’il voie. Je dépose les serviettes à quelques pas de la baignoire, toujours derrière lui, et sans un mot, me rapproche d’Isha, déposant mes lèvres sur ses épaules, et le haut de son dos, avant de l’enlacer, les mains sur son ventre, la joue contre sa peau.
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MessageSujet: Re: Between hell and heaven there is purgatory   Between hell and heaven there is purgatory EmptyMer 20 Mar 2019 - 22:21
J’ai un peu de mal a imaginer que c’est moi qui ai ouvert la voix au sexe tendre, néanmoins, ca ne m’étonne pas qu’elle ai pu m’inspirer ça, qui que j’ai pu être. Ca me contrarie de ne pas me souvenirs de moments aussi précieux et importants et de n’avoir presque que des souvenirs terrifiants qui me soient revenus. Je n’ose pas lui dire que je me souviens des coups de mon vieux, que je me souviens des saloperies que j’ai faites avec des types a motos, mais que je me souviens pas des seuls choses quoi me semblent belles et importantes.

Je la laisse s’activer pour lancer le bain pendant que je me déshabille. C’est vrai que c’est une bonne idée, on a toujours été apaisés par l’eau chaude et c’est un bon moyen de se retrouver en douceur. Pendant que je fais tomber les vêtements je sens son regard couler sur moi, pourtant lorsque je me tourne, je vois bien qu’elle a détourner les yeux pour se concentrer sur autre chose. Je me doute bien de ce qu’elle a vu. Mais ni elle ni moi ne semble prêt a en parler. Je n’étais déjà pas très beau a voir mais je crois que c’est de pire en pire.

Je n’ai pas le temps de m’accabler plus que je sens sa présence dans mon dos et ses bras autour de moi. J’attrape doucement ses mains pour accueillir cette marque d’affection. Je profite de l’instant quelque seconde avant de me retourner et sans un mot, après un baiser, je commence a lui retirer doucement sa robe et ses sous vêtements, découvrant petit a petit ce nouveau corps qui ne sait pas caché la petite vie qui s’y cache.

Je pense que j’ai un sourire a la con en m’attardant sur ce ventre arrondie. J’ai encore du mal a me faire a l’idée que c’’est pour de bon, que c’est un moment formidable et que personne ne va nous en priver. Bon, y’a pas que le ventre qui a profité de la grossesse pour s’épanouir et j’avoue que de les revoir, il y a une partie de mon corps qui n’hésite pas a s’élever pour montrer son approbation. Je ne sais que faire un petit rire gêné avec un :

« Desolé, il y a des choses que je ne contrôle et je crois que tu ne te rends pas compte a quel point tu es belle… »

La ou elle s’est embellie en 5 mois moi je me suis abimé. C’est assez flippant quand on y pense. Je lui prends la main pour la conduire dans l’eau chaude. Comme a notre habitude, je passe le premier pour qu’elle se mette sur moi. Je me calle au mieux pour que son ventre trouve sa place dans l’eau. Je m’en fiche si on en fout partout. Je nous laisse un petit moment dans le silence ponctué de clapotis, en laissant mes mains aller a de légères caresses et profitant de ce moment de détente. Je suis bien comme ça et ca me suffirait en fait, juste ça, tous les trois ensemble dans le calme et la sécurité. Que demander de plus après autant d’angoisse, de stress, d’impression que j’avais tout perdu… ? Je finis, toutefois, par briser le silence :

« Je… j’aimerais vraiment me souvenirs de nous, enfin de nous d’avant. Je trouve ca tellement injuste de me souvenir que de mon enfance ou de choses noires alors que je voudrais juste retrouver toute notre histoire… tu veux bien me raconter quelques choses de nous ? Un moment particulier, un ou tu as été vraiment heureuse… ? »
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MessageSujet: Re: Between hell and heaven there is purgatory   Between hell and heaven there is purgatory EmptyJeu 21 Mar 2019 - 18:53
Ma joue contre son dos, je serre Isha fort contre moi, alors que ses mains trouvent les miennes, et les tiennent quelques instants. On reste comme ça de longues secondes, avant qu’il finisse par se retourner pour poser ses lèvres sur les miennes, tandis que je me hausse légèrement sur la pointe des pieds pour mieux lui rendre son baiser. Et quand on finit par s’éloigner l’un de l’autre, les mains du brun commencent à s’activer sur mes vêtements, pour me retirer tout ce que je porte, un à un. J’observe ses réactions en silence, et le voit sourire d’un air béat en découvrant les nouvelles courbes de mon corps, ce qui provoque un tendre sourire sur mon propre visage. Je le laisse inspecter ce qu’il a sous les yeux sans chercher à l’interrompre, tandis que je vois son regard approbateur face à l’augmentation de mon bonnet de soutien-gorge. Une augmentation qui ne le laisse manifestement pas de marbre, ce qui me fait sourire en coin, et lui adresser un regard plein de malice. Quand Isha me dit que je ne me rends pas compte à quel point je suis belle, je reste à l’observer quelques secondes, avant de me hausser sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur sa joue : « -Je te l’ai déjà dit, c’est toi qui me rend belle. »

Et après un nouveau sourire, il nous entraine vers la baignoire, et se glisse dans l’eau chaude, avant de me faire une place. Il me faut quelques secondes pour aller chercher l’Ipod dans mon sac, et le brancher afin qu’une musique pas trop forte se diffuse dans la chambre, et nous enveloppe. J’attache rapidement mes cheveux d’un chignon haut, puis entre dans l’eau à mon tour pour m’installer tout contre lui, le dos contre son torse, et soupire d’aise. Ce genre d’instants, tout en simplicité, m’a énormément manqué, ces moments qu’on peut partager en silence, lovés l’un contre l’autre. Les doigts d’Isha glissent doucement sur ma peau, et je me laisse aller encore plus contre lui, fermant les yeux pour mieux apprécier cet instant de plénitude. Mes mains glissent sur les cuisses du brun, et ma tête trouve parfaitement sa place dans le creux de son épaule, un lieu qu’elle n’aurait jamais dû quitter.

J’ignore depuis combien de temps on est entrés dans la baignoire quand Isha finit par reprendre la parole, ses mots me faisant doucement ouvrir les yeux, puis froncer les sourcils. J’ai un moment de doute, et même si je crois comprendre à travers ses propos que des souvenirs lui sont revenus pendant notre éloignement, je prends le parti de laisser cette conversation là pour plus tard. Je sais que son enfance n’a pas été des plus heureuses, et je voudrais vraiment que nos retrouvailles restent légères, et complices. Je décide donc de ne me focaliser que sur sa demande, mais en me promettant d’avoir une conversation sérieuse sur ce qui lui est revenu en mémoire malgré tout. « -Hm…je crois que j’ai toujours été vraiment heureuse quand on était ensemble. Tu étais le rayon de soleil dans ma morne vie de survivante. Je sortais souvent du labo, pour faire des ravitaillements, éloigner les rôdeurs, ce genre de choses. Et j’ai réappris à sortir pour moi, pour mon plaisir… » Je me suis souvenue que simplement survivre n’avait aucun réel intérêt s’il n’y avait aucune autre satisfaction à la fin de la journée que de se dire qu’on avait affronté une journée de plus. « -J’adorais nos petits rendez-vous secrets, et je sais que toi aussi. »

Un léger sourire flotte sur mon visage pendant quelques instants, alors que je replonge à corps perdu dans mes souvenirs de nos débuts. La péniche, la boutique de robes de mariées bien sûr, et même ses incursions secrètes dans le laboratoire, à la barbe et au nez de Cale, le grand manitou de l’époque. « -Notre premier bain aussi, c’était ton idée…le premier bain que j’ai pris avec un autre homme. Je crois que t’as toujours été très doué pour nous apprivoiser, mes peurs et moi. » Et il n’y a qu’à voir notre situation actuelle pour comprendre à quel point c’est vrai. Il est le seul à avoir pu me rendre à l’aise avec l’idée de fidélité, un concept qui m’était totalement inconnu avant notre rencontre, et si je m’étais toujours jurée de ne jamais avoir d’enfant, nous sommes sur le point de devenir une petite famille de trois. « -Je suis même sûre que tu as su avant moi que j’étais amoureuse de toi ! » Et je ponctue ma phrase d’un petit rire léger, bien que j’en sois malgré tout convaincue.
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MessageSujet: Re: Between hell and heaven there is purgatory   Between hell and heaven there is purgatory EmptySam 23 Mar 2019 - 13:02
Je souris un peu comme un con quand elle me fait, a sa façon très elle, sa déclaration. C’est assez étrange que j’ai plus l’impression qu’elle parle de moi vis-à-vis d’elle et pas l’inverse. Y’a qu’a voir comment j’ai failli devenir dingue en pensant la perdre. J’ai encore du mal à réaliser que ce n’était que des mensonges et qu’elle est belle et bien là, dans mes bras, avec notre bébé dans son ventre. Instinctivement, je la resserre un peu plus dans mes bras comme si ça pouvait chasser toutes les mauvaises choses qui pourraient, de nouveau, être tentées de nous séparer.

« J’aimerais vraiment me souvenir de tout… »

Je ne sais pas encore que je risque d’être exaucé avant la fin de l’année, pour le meilleur comme pour le pire. Néanmoins, avec une petite pointe de cet humour qui ne me quittera qu’a ma mort, j’ajoute :

« En même temps, comment douter que tu puisses ne pas tomber amoureux d’un beau gosse si drôle et si charmant que moi au premier regard ? »


Oui je me marre plus qu’un peu. Elle me connait mieux que personne et elle sait que je suis pas du genre a m’aimer. Je laisse ça a Dean. Je l’attrape joyeusement pour nous faire quitter l’eau qui devient trop tiède et nous enrouler dans la même serviette.

« C’est moi ou tu commences a prendre plus de place que moi ? »


Oui je suis d’humour taquine, en même temps, j’adore qu’elle est son petit bidon ai besoin d’autant de serviette et je prends un malin plaisir a l’embêter tout en la séchant. Comme ça, notre enfant pourra savoir que ses parents sont restés de grands gosses. Je suis assez chahuteur même si je fais attention a son ventre.  De taquinerie en taquinerie, je finis par nous basculer sur le lit avec les serviette et après un petit carnage question « on a foutou de l’eau partout dans notre appartement ». C’est moi ou elle est chatouilleuse ?  Et c’est le plus joyeusement du monde que je signe une trêve en l’embrassant. Ce qui devait etre un petit baisez tendre devient, rapidement, beaucoup plus intense.

Une sorte de prise de conscience que je ne suis pas qu’un gamin joueur m’amusant avec une autre gamine mais que je suis un homme avec la femme que j’aime, nu, avec moi dans ce lit. J’ai du mal a quitter ses lèvres et mes mains commencent a lui caresser doucement le dos. Je suis tellement pris par cette étreinte que je n’envisage même pas de lui faire la blague de savoir si elle veut que je remette mes fringue pour me déshabiller. Finalement, je ne suis peut être plus si drôle que ca.
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MessageSujet: Re: Between hell and heaven there is purgatory   Between hell and heaven there is purgatory EmptyMar 26 Mar 2019 - 20:35
Je glisse mes doigts dans ceux d’Isha quand il me dit qu’il souhaiterait retrouver ses souvenirs, et les serre brièvement entre les miens, pour lui exprimer mon soutien. Ça va faire un an qu’on s’est retrouvés, alors qu’il était privé de tout souvenir, et malgré cet obstacle de taille, on a toujours réussi à s’en sortir, malgré quelques bas. « -T’as de nouveaux souvenirs maintenant…et de nombreux à venir. Si tes anciens ne reviennent pas, on fera avec… » Et il me serre contre lui, dans une étreinte que je tente de lui rendre malgré la position dans laquelle nous sommes, et dans laquelle je pourrais rester pendant des heures. Quand il fait preuve de cet humour dérisoire qu’il lui arrive souvent d’avoir à son égard, je laisse un léger sourire étirer mon visage, et je l’asperge copieusement d’eau pour l’embêter, le gratifiant d’un « -Ca va les chevilles ? » au passage. Je sais qu’il n’est pas sérieux, bien sûr, mais je me devais de donner le change malgré tout.

Isha finit par se lasser avant moi de ce bain improvisé, dont la température de l’eau a chuté au fil des minutes, et il m’entraîne facilement dans son sillage pour sortir de la baignoire, tandis qu’il nous emballe dans une serviette, nos corps goutant allégrement sur le sol, jusqu’à former une petite mare. Je fais la moue quand son humour ressort au grand galop, et le bouscule gentiment, le gratifiant même d’une petite tape sur l’épaule : « -Et je peux même t’assurer que je vais finir par en prendre bien plus que toi ! » Autant dire qu’il reste quelques mois de grossesse à mon actif, et que je ne doute pas des formes que je risque encore de prendre dans les semaines à venir. Je le laisse me sécher, lui rendant la tâche aussi pénible que possible en gesticulant dans tous les sens par pure gaminerie, et quand mon corps est plus ou moins sec, je lui rends la pareille, tandis qu’on chahute comme deux gosses, ce qui m’arrache de grands sourires. Ce que c’est bon, de le retrouver.

On se retrouve sur le lit, encore à moitié emballés dans la serviette, et les lèvres d’Isha viennent retrouver les miennes, pour un long baiser qui me fait vite perdre le souffle. Je sens ses doigts parcourir délicatement mon dos, et laisser peu à peu des sillons de feu sur ma peau, tandis qu’une douce chaleur se diffuse peu à peu en moi. Je ressens à mon tour le besoin de caresser sa peau, de glisser mes doigts dans sa nuque, le long de ses bras, de nouer mes doigts aux siens. Nos souffles se mêlent, et mon cœur s’emballe dans ma poitrine, se réveillant brusquement après une longue période d’hibernation. Au bout de plusieurs secondes, je m’écarte légèrement de ses lèvres, juste assez pour pouvoir plonger mon regard dans le sien, tandis que son souffle chaud caresse mes joues. Et doucement, un petit sourire tendre vient étirer mes lèvres, tandis que distraitement, le bout de mes doigts dessine des arabesques sur sa hanche. « -Je t’aime, Isha. »
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MessageSujet: Re: Between hell and heaven there is purgatory   Between hell and heaven there is purgatory EmptyJeu 28 Mar 2019 - 22:50
Je ne vais pas vous étonner en vous disant que je ne me souviens plus de mon adolescence, mais je me dis que je dois ressembler à un ado enamouré à ressentir autant de trucs juste en câlinant et en embrassant Joséphine sur ce lit. J’adore ce moment privilégié et je pense que je saurais rester a lui voler des baisers toute la nuit. Je suis bien, juste bien et ça me suffit après ces semaines seul a imaginer qu’elle m’avait abandonner.

Vous ne pouvez pas imaginer la dévotion possessive qui dois se lire dans mon regard et tout ce que je ressens pour elle quand elle me dit qu’elle m’aime, je crois que je me lasserais jamais d’entendre ces mots qu’elle ne savait, jusqu’à il y a peu, me dire qu’avec des gestes. Je la serre un peu plus dans mes bras, du moins, comme je peux parce qu’il y a un petit bidon que je ne veux pas écraser. Je pense qu’il va falloir innover pour les câlins. Je lui murmure dans le creux de l’oreille :

« J’ai cru devenir fou sans toi, je n’envisage même pas pouvoir vivre dans un monde sans toi… »


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MessageSujet: Re: Between hell and heaven there is purgatory   Between hell and heaven there is purgatory EmptyMar 2 Avr 2019 - 18:27
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MessageSujet: Re: Between hell and heaven there is purgatory   Between hell and heaven there is purgatory EmptyMer 10 Avr 2019 - 17:55
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