Vote au top-site, sauve une licorne !
In Your Flesh
Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
Vote au top-site !
Après trois ans et demi de bons et loyaux services, In Your Flesh passe en forum semi-privé autogéré. Les tâches administratives sont réduites au minimum, les inscriptions filtrés et les validations supprimées. Nous vous proposons plusieurs zones de RP différentes, dans lesquelles les intrigues sont gérées par les membres sur la base du volontariat et où chacun peut RP librement en suivant seulement une trame commune.
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

 The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus
In Your Flesh :: Michigan State :: Zones non-nettoyées :: Détroit [Sud-Ouest]

Civil
Alexandra H. CollinsCivil
Alexandra H. Collins
Carte d'identité
Messages : 2522
Points : 9860
Date d'inscription : 30/08/2018

The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus Empty
MessageSujet: The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus   The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus EmptyVen 13 Sep 2019 - 13:22
C'était une très belle matinée qui s'annonçait. Malgré l'heure matinale, le soleil était déjà levé et il n'y avait pas l'ombre d'un nuage à l'horizon. Ils avaient de la chance car en novembre, la météo était souvent capricieuse et ils échappaient rarement aux averses de pluie. Alex avait rendez vous avec Klaus. Ils devaient faire une petite sortie ravitaillements à quelques kilomètres du camp, en zone non nettoyée. Il fallait avouer que depuis leur arrivée, les militaires avaient fait du bon boulot. Une partie de Detroit était désormais "nettoyée" de tout rôdeur, ils avaient veillé à éliminer une grande partie d'entre eux. Malheureusement aussi, dans ces zones-là, il n'y avait quasiment aucune chance de tomber sur des ressources utiles. Les maisons avaient été visitées de trop nombreuses fois et complètement vidées. La seule chance d'espérer tomber sur quelque chose d'utile était de visiter les maisons en zone non-nettoyée, là où les rôdeurs étaient encore très nombreux. C'était donc une matinée assez aventurière et risquée qui les attendaient tous les deux. La jeune femme ne se faisait pas trop de soucis sur son partenaire. Elle connaissait Klaus et ses capacités et savait qu'elle pouvait compter sur lui. Ils s'étaient rencontrés il y a une dizaine d'années. Alors que son groupe d'éco-terroriste avait été menacé, ils avaient choisi d'engager Klaus pour les protéger durant leurs actions. Klaus et Alex avaient alors flirté quelques temps avant que leurs chemins ne se séparent. Ils s'étaient retrouvés à Fort Hope, par hasard il y a quelques mois et depuis, ils sortaient régulièrement ensemble en sortie ravitaillement. Il était un allié de taille ici et leurs petites sorties étaient toujours agréables.

Elle choisit une tenue assez légère tout en prenant soin de prendre une veste. En ce début de mois de novembre, les températures pouvaient vite chuter et elle ne voulait pas se faire surprendre par le froid. Elle prit un petit déjeuner rapide. A Fort Hope, tous les matins, ils avaient la chance d'avoir un panier-repas chacun. C'était ainsi qu'ils avaient organisé la vie au camp, certains étaient chargés de remplir ces fameux paniers repas, d'autres étaient au potager ou surveillaient les alentours du camp. Chacun avait un rôle. Tout ça fonctionnait plutôt bien et Alex ne se lassait pas de son petit café du matin, un luxe en vie post apocalyptique. Elle remplit son sac avec une gourde d'eau et prit de quoi confectionner deux sandwichs. Elle prit ensuite son arme à feu et son couteau puis sortit de la maison encore silencieuse. Logan devait être déjà sortie et les filles de son ami dormaient encore, veillées par leur tante. Elle traversa Fort Hope et ne croisa quasiment personne. Alex se rendit au garage. Ils s'étaient donnés rendez vous ici. Elle attendit quelques minutes avant de le voir arriver lui aussi. "Klaus... !" lui dit-elle avec un petit sourire. "Tu veux conduire ?" lui demanda-t-elle en montrant les clés de sa voiture. La veille, elle avait étudié un peu la carte et il y avait un coin qui l’intéressait bien, un ancien centre commercial dans le nord de Détroit. Elle verrait en chemin si ça disait à Klaus ou s'il préférerait y aller au feeling et s'arrêter dès qu'ils voyaient quelque chose d’intéressant. Ce genre de sortie avait appris à Alex que la chance était maintenant primordiale pour trouver quelque chose d'utile. Trouver de la nourriture, des vêtements, des armes ou autres ressources relevait du pure hasard.
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus Empty
MessageSujet: Re: The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus   The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus EmptyVen 13 Sep 2019 - 23:56

Dernière édition par Klaus Björnson le Sam 14 Sep 2019 - 22:52, édité 1 fois
Lorsque l’astre dore pointa le bout de son nez, cela faisait déjà un petit bout de temps que j’étais réveillé. Un cauchemar m’avait extirpé des bras de Morphée pour m’empêcher d’y retourner. Ça faisait plusieurs jours que ce cauchemar n’était plus revenu mais je savais bien que d’un moment à l’autre il referais surface assez violemment. Et il avait bien choisi son moment cet enfoiré. Passant une main dans mes cheveux je sortais alors de mon lit pour aller faire un brin de toilette et m’habiller. Il était encore assez tôt et l’ensemble de la communauté devait encore être entrain de dormir. Quand à moi j’avais pour mission aujourd’hui d’aller faire un petit ravitaillement dans les zones non sécurisé avec Alex.

Pour aller droit au but Alex est mon ex. On a eu une belle aventure il y’a plusieurs années alors que j’avais été embauché par son groupe d’éco-terroriste pour les protéger. Quelques temps après on s’est séparés en bon terme pour se retrouver des années après en plein apocalypse. Les choses pouvaient parfois être bizarre tout de même. Aujourd’hui on est de très bons amis. S’entendant assez bien de part notre passé commun et agissant ensemble pour les missions sur l’extérieur des murs. Je pouvais faire confiance à Alex tout comme elle pouvait me faire confiance. Cela nous permettait d’agir avec un maximum de sécurité.

Enfilant un jean troué qui commençait vraiment à ne plus ressembler à quoi que ce soit, j’enfilais mes boots avant de passé un débardeur et une épaisse chemise de bûcheron. Histoire de rester au chaud tout de même. Le temps étant bien trop changeant en ce mois. Une fois le sac posé sur mon dos, j’attrapais mon Katana et quittais ma maison pour rejoindre alors le garage et partir avec Alex. J’espérais qu’elle n’attende pas depuis longtemps tout de même.
Le Katana était ma seule arme. Ayant pris des cours depuis mon adolescence, je maîtrisais parfaitement cette arme. Autant dans le style le plus pur des samouraïs de l’époque que dans un style plus contemporain a une seule main. Ce dernier était comme un prolongement de mon bras.

J’arrivais alors quelques minutes après devant le garage, retrouvant sans surprise Alex qui attendait le cul posé sur le capot de sa voiture. Cette dernière m’accueilli avec le sourire ce qui m’indiquait alors qu’elle n’avait pas attendu depuis trop longtemps. « Non ça va aller je te laisse le privilège. J’ai pas très bien dormi donc autant éviter un accident à la con. J’en profiterai pour mieux me réveiller dans la voiture. » lui indiquais-je alors en souriant en ouvrant la portière côté passager avant de m’engouffrer dans la bagnole et m’avachir sur le siège. Je laissais la belle démarrer la voiture et lancer l’expédition.
« Et toi ? Bien dormi ? » lui demandais-je alors que je cachais mes yeux d’un puissant rayon de soleil. La journée s’annonçait belle en tout cas. J’espérais que tout se passe bien alors et qu’on puisse trouver quelques petites choses à ramener au camps. Sortir toute une journée et consommer de l’essence pour rien n’était pas trop mon trip.
Civil
Alexandra H. CollinsCivil
Alexandra H. Collins
Carte d'identité
Messages : 2522
Points : 9860
Date d'inscription : 30/08/2018

The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus Empty
MessageSujet: Re: The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus   The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus EmptySam 14 Sep 2019 - 18:03
Alex garda finalement le trousseau de clés puisqu'il la laissa conduire. Il lui dit qu'il avait mal dormi. La jeune femme se glissa donc derrière le volant et démarra la voiture. "Des cauchemars ?" lui demanda-t-elle. Elle savait que Klaus avait perdu sa femme et leur futur bébé dans d'affreuses circonstances. Faire des cauchemars la nuit n'aurait donc rien d'étonnant. Qui n'en ferait pas à sa place ? Pour sa part, Alex n'avait perdu personne de très proche au cours de l'épidémie. Ses parents étaient morts quelques temps après mais elle n'avait jamais été proche d'eux. Son fils Peter, âgé de presque 11 ans, était aujourd'hui à Fort Hope avec elle. Ils s'étaient finalement retrouvés grâce à l'épidémie car, souvent recherchée par la police, elle n'avait pas pu l'élever et l'avait confié très jeune à ses parents. La jeune femme avait toujours été assez solitaire à cause de son ancien métier. On ne pouvait pas être une éco-terroriste recherchée par la police et avoir une flopée d'amis. Non, ses amis proches, elle les comptait sur les doigts d'une main. Elle n'avait jamais eu de mari non plus. Pourtant, même si elle avait été épargnée par l'épidémie, cela ne l'empêchait pas de faire des cauchemars lorsqu'elle sortait d'une expédition un peu mouvementée par exemple. C'était au final, le lot quotidien de pas mal de survivants. En même temps, qui pouvait les en blâmer ? Se retrouver face à des personnes mortes en état de décomposition souvent avancée et dont la motivation est de vous dévorer vivant peut refroidir le plus courageux des survivants. Il lui demanda si elle, elle avait bien dormi. Alex haussa les épaules. "Comme beaucoup, ça fait bien longtemps que je n'ai pas dormi sur mes deux oreilles, mais on peut dire que ça va." Elle se tourna vers lui et lui fit un petit clin d'oeil avant de lui glisser : "Plus que toi on dirait..." Klaus n'avait, en effet, pas l'air très réveillé.

Alex et Klaus sortirent de Fort Hope, laissant derrière eux la sécurité du camp et ses hautes palissades. Tandis qu'ils roulaient vers le nord, elle lui demanda : "Est-ce que tu as une envie particulière aujourd'hui ? J'ai repéré sur les cartes un ancien centre commercial. On peut aller y faire un tour, à moins que tu ne préfères y aller au feeling et visiter les maisons qu'on trouve sur la route ?" Après quelques minutes de voiture, ils quittèrent la zone nettoyée pour s'aventurer en zone "ennemie". Ils croisèrent très rapidement des rôdeurs qui marchaient sans but précis et qui se mirent à suivre la voiture dès qu'ils la virent. Alex ne ralentit pas et bientôt, ils furent hors de vue. Elle laissa échapper un petit soupir, moins elle en voyait, mieux elle se portait. Ils allaient en croiser d'autres aujourd'hui, c'était inévitable... Autour d'eux, tout n'était que désolation, les maisons étaient laissées à l'abandon, la végétation reprenait peu à peu ses droits. Ils ne croisèrent aucun humain, à croire qu'il n'y avait plus de survivants vivants aux alentours. Ce n'était au final, pas vraiment étonnant, personne n'était à l'abri d'une mauvaise rencontre. Les gens avaient changé, certains étaient devenus réellement mauvais, violents. Alex se méfiait toujours des nouvelles rencontres qu'elle pouvait faire.


InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus Empty
MessageSujet: Re: The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus   The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus EmptySam 14 Sep 2019 - 23:12
« Ouais... toujours le même... »
Elle savait de quoi je parlais. Depuis que j’étais arrivé ici et que je l’avais retrouvé elle était rapidement devenu comme une confidente. La seule personne que je connaissais ici à mon arrivée et donc la seule en qui j’avais vraiment confiance. La seule a qui j’avais pu rapidement me confier sur ce qui s’était passer en dehors avant que je ne trouve le camps. « C’est... j’aurais dû faire quelque chose... ne pas la laisser seule comme ça... a choisir ce n’est pas elle qui aurait dû y passer... » lâchais-je alors d’un coup. Ouais comment niquer une ambiance en deux secondes... venez me voir pour un coup je suis doué il parait dans ce domaine. Mais c’était réellement ce que je pensais et si je ne pouvais pas lui dire à elle alors je ne pourrais le dire à personne. Et j’avais besoin de lâcher un peu les choses. De laisser la soupape décompresser un peu. Même si j’y pensais toujours, le fait de ne plus cauchemarder m’avait permis de souffler un peu.

Elle me répondit alors avoir mieux dormit que moi mais pas non plus facilement. Ce que ne comprenais bien. Dans ce monde, arriver à avoir un sommeil de plomb était quasiment impossible désormais. Même barricadé derrière des murs épais ne permettait pas de se sentir totalement en sécurité. Je souriais donc tout de même à sa petite remarque en acquiesçant d’un signe de tête. La voiture passait alors les lourdes portes du camp qui se refermaient rapidement après notre passage et voilà que nous roulions alors dans les rues de la ville. Une ville propre sans danger désormais depuis l’arrivée des militaires. Enfin les alentours. Il restait encore des endroits à nettoyer. Le genre d’endroit où nous nous rendions pour le coup. Il nous fallait nous éloigner le plus du camp maintenant pour trouver des rations encore présentes. Ce qui était plus dangereux.

« C’est toi la chef, je suis tes ordres miss Collins » dis-je avec un petit clin d’œil avant de sourire et de reprendre. « Le centre commercial me va très bien. Faudra juste être plus prudent vu la taille des lieux. Il pourrait y avoir d’autres humains dedans en plus des morts. » A comprendre qu’il faudra donc faire deux fois plus attention. Je ne savais pas trop ce qui était le plus dangereux désormais. Les rôdeurs ou les humains ? Cette apocalypse avait radicalement changé la nature humaine en quelque chose de bien lamentable. Du moins une partie. Une autre partie restait tout de même bon et bienveillant. Et en y pensant voilà qu’on passait devant quelques rôdeurs qui se tournèrent vers nous pour nous attraper. Ce qui me fit sourire. Essaye un peu pour voir dans quel état tu va finir... Alex roulait toujours sans s’en soucier, soupirant une fois a bonne portée.

« C’est tellement mort ici... ça en est presque glaçant. » lui dis-je alors que je regardais or la vitre de la voiture. Les maisons étaient à la limite de s’effondrer sur elles-mêmes et les rues étaient vraiment dégueu. On pourrait presque croire qu’il s’agissait d’une zone de guerre. Ce fut peut être le cas va savoir. Je tenais fermement mon Katana dans ma main gauche, deux doigts tapotant dessus. Si d’habitude je faisais extrêmement attention aux alentours en évitant de me confronter aux rôdeurs que je croisais je crois qu’aujourd’hui j’allais prendre plaisir à en découper certains.
Civil
Alexandra H. CollinsCivil
Alexandra H. Collins
Carte d'identité
Messages : 2522
Points : 9860
Date d'inscription : 30/08/2018

The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus Empty
MessageSujet: Re: The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus   The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus EmptyMer 18 Sep 2019 - 14:48
Alex hocha la tête. Elle savait de quel cauchemar il parlait. Klaus se mit à se faire des reproches comme quoi il aurait du faire quelque chose et ne pas laisser sa femme seule. La jeune femme le regarda brièvement avant de rediriger son regard sur la route. "Stop. Je sais que c'est dur mais tu ne peux pas t'en vouloir. Les seuls responsables dans cette histoire sont les hommes qui lui ont fait du mal. Ok ? Tu ne pouvais pas savoir et dans son état, c'était trop dangereux de sortir de chez vous. Elle aurait pu se faire avoir par un rôdeur..." C'était tellement facile de dire cela maintenant. Alex n'était pas à sa place, mais il était certain que si ça avait été l'inverse, elle aurait réagit exactement comme Klaus. Elle s'en se serait voulu aussi. Par contre, elle pensait ce qu'elle disait. La femme de Klaus était enceinte, elle aurait du, normalement, être plus en sécurité chez elle que dehors, au milieu de rôdeurs... Les seuls coupables étaient les hommes qui l'avaient agressée. Klaus, lui, n'avait pas eu d'autres choix que de sortir chercher des provisions. "Si aujourd'hui, Fort Hope se fait attaquer et qu'il arrive quelque chose à Peter, tu crois que ce serait de ma faute ?" Alex ne pu réprimer un frisson à l'idée qu'il puisse arriver quelque chose à son fils, mais c'était exactement pareil. Son rôle était de sortir chercher de quoi subvenir au camp et pour cela, elle devait s'éloigner de Fort Hope.  

Klaus lui dit alors que le centre commercial lui allait bien mais qu'il fallait se méfier car il y aurait peut être d'autres humains. "Espérons que ça ne soit pas le cas sinon c'est fichu d'avance pour trouver des provisions là-bas." Si l'endroit était squatté par des humains, il y aurait quasiment aucune chance de trouver des ressources utiles. En général, ils usaient alors des ressources des lieux pour ne pas avoir à sortir trouver d'autres provisions et se mettre en danger au milieu des rôdeurs. C'était logique et totalement humain comme réaction. Klaus dit que tout était mort ici. La jeune femme hocha la tête. "C'est parfois difficile de se dire qu'on est encore en Amérique... C'est comme si c'était une autre vie..." Petit à petit, les souvenirs de leur vie d'avant s'éloignaient. Leur nouvelle vie c'était ça maintenant : le danger des rôdeurs, l'exploration de lieux abandonnés, la survie...

Alex finit par se garer à une centaine de mètres du centre commercial. Elle veillait toujours à faire cela : ne pas se garer trop près des lieux à visiter car ils risquaient alors d'attirer des rôdeurs avec le bruit du moteur. Pour le moment, aucun mort vivant ne montrait le bout de son nez. Elle sortit alors son arme à feu et se tourna vers Klaus : "Prêt ?" Elle attrapa également son sac à dos et sortit de la voiture. Le centre commercial se dressait devant eux sur plusieurs étages. Ils allaient avoir pas mal de boulot s'ils voulaient tout visiter. "C'est parti... Restons ensemble tant qu'on ne sait pas si les lieux sont déjà squattés ou non...." Il n'y avait aucun bruit autour d'eux. "Ce silence... C'est limite angoissant." Dire qu'à l'époque, il était difficile de trouver un endroit à Detroit où le silence régnait. Il y avait forcément les bruits de la vie quotidienne : klaxons de voiture, gens qui parlaient. Là, même les oiseaux avaient déserté les lieux.
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus Empty
MessageSujet: Re: The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus   The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus EmptyVen 20 Sep 2019 - 11:10
C’est très rapidement qu’Alex prit la parole pour me stopper dans mon élan. Me réconfortant quand au fait que ce n’était pas ma faute. Que ma femme enceinte ne pouvait pas se balader dans les rues et que tout le monde l’aurait cru en sécurité enfermée dans un appartement. Malheureusement ce ne fut pas le cas et c’était de la faire des hommes qui l’avaient agressés. Pas la mienne. Il n’empêche que je m’en voulais. Même si je savais qu’elle avait raison au fond je ne pouvais m’empêcher de m’en vouloir encore et encore. Persuadé que j’aurais pu faire quelque chose. Mais en fait non. Impossible. Il fallait sortir pour des vivres et de reposer dans un endroit sécurisé. Cet appartement semblait correspondre...
Tout aussi rapidement elle prit son exemple alors en parlant de son fils et de Fort Hope. Je secouais alors ma tête vivement. Comment cela pourrait être de sa faute ? Peter et dans l’enceinte d’une zone sécurisé avec barrière et mur. Il y a des soldats autour de lui et du monde. Si la base se fait attaquer comment pourrait-on dire que c’est de la faute d’Alex si son fils disparaît ? Elle ne pouvait pas le laisser en meilleur endroit pour le coup. « Non. Bien sûr que non. »

Quelques minutes de routes plus tard on se rapprochait alors du centre commercial. Les panneaux indiquaient la route à suivre signe que nous n’étions donc plus très loin. « Vu les stocks en centre commercial même s’il y’a des humains on pourrait encore trouver des choses. Ce qui m’inquiète le plus c’est qu’on ne peut savoir s’ils seraient hostiles ou non. » Et dans ce nouveau monde c’était le plus gros problème au fond. Bien que les rôdeurs soient nos principaux ennemis, certains humains étaient devenu complètement dingues et agissaient avec un égoïsme particuliers qui les rendaient plus dangereux encore que les rôdeurs. Si c’est mort vivant agissaient avec instinct, les humains eux agissaient avec discernement et en venir à attaquer gratuitement d’autres humains pour leur voler leurs affaires ou profiter d’eux... comme le disait Alex après ma remarque sur l’état des lieux, nous étions bel et bien dans une autre vie. L’âge de ma civilisation telle que nous la connaissions avant l’épidémie était bel et bien révolu. Aujourd’hui nous étions en plein âge de la survie.

Arrêtant la voiture plusieurs mètres avant le centre commercial par où sécurité, nous descendions alors de cette dernière en refermant les portières doucement. Je dégainais mon Katana que je tenais à l’envers, poigné vers le bas, lame vers le haut derrière mon bras, alors que l’étui était attaché à mon sac placé sur mon dos. « Toujours » une fois à l’extérieur il fallait toujours être prêt et aux aguets. Mettre ses sens à contribution et les pousser même bien au delà. « Oui et d’ailleurs si on croise des rôdeurs qu’on ne peut fuir, laisse moi m’en charger. Je ferais toujours moins de bruit que ton jouet. » lui dis-je alors avec un petit sourire suivi d’un clin d’œil en regardant son arme qu’elle tenait en main. Ce serait bête de se faire remarquer trop rapidement tout de même.

Nous longions donc les immeubles présents sur notre route pour nous rapprocher du centre commercial. Avec le peu de végétation en centre ville il était difficile d’avancer prudemment. Mais nous ne pouvions tout de même pas avancer en pleine rue à la vue de tous. On faisait donc au mieux pour se déplacer dans les zones d’ombres afin d’atteindre les lieux. Comme prévu on croisa quelques rôdeurs sur notre chemin. On en évita la plupart mais il y en a deux qui passèrent tout de même sous ma lame. Par chance on arrivait alors à l’entrée du centre commercial. L’endroit semblait tellement désert et sombre. Le visiter ne serait pas une partie de plaisir loin de là même. On ne savait clairement pas à quoi s’attendre à l’intérieur. « On y va. Couvres mes arrières. » lui soufflais-je dans un murmure avant d’ouvrir doucement la porte et pénétrais dans l’immense hall du centre commercial.
Civil
Alexandra H. CollinsCivil
Alexandra H. Collins
Carte d'identité
Messages : 2522
Points : 9860
Date d'inscription : 30/08/2018

The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus Empty
MessageSujet: Re: The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus   The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus EmptyMar 24 Sep 2019 - 22:23
Klaus lui répondit alors que vu les stocks des centres commerciaux, même avec des humain, ils pourraient encore trouver quelque chose. Alex en doutait un peu mais ne dit rien à ce propos, inutile de leur plomber le moral à tous les deux. Ils verraient bien ce qu'ils pourraient trouver sur place. Elle avait été déçue de trop nombreuses fois en espérant trouver des ressources et finalement rentrer bredouille... Elle hocha la tête à ses paroles suivantes. En effet, c'était triste de le constater mais il avait totalement raison. L'épidémie avait transformé les gens. Elle n'avait pas fait que réveiller les morts, elle avait en plus modifié le comportement de la plupart des hommes sur terre. Un simple citoyen pouvait désormais se révéler être un criminel, un pilleur ou un violeur. Pendant longtemps, il n'y avait plus eu de forme d'autorité que ce soit la police, l'armée ou autre. Chaque humain était libre de voler, tuer sans craindre une quelconque sanction. Aujourd'hui, les militaires étaient de nouveau à Détroit. Ils tentaient chaque jour de rassembler les solitaires soit à Fort Hope, soit à l'arène. Ainsi, les habitants de Fort Hope avaient vu arriver beaucoup de nouvelles personnes. La plupart était ravie de trouver une nouvelle maison et un nouveau confort de vie. Le camp leur offrait tout cela et bien plus encore. Par contre, certains humains résistaient et se cachaient en zone non-nettoyée, c'était eux le plus souvent qui se révélaient le plus dangereux. "Espérons qu'on en croise personne, vivant ou mort..." lui répondit-elle simplement. Alex ne savait pas qui il fallait craindre le plus, mais à choisir, elle préférait largement éliminer un mort-vivant qu'une personne bien vivante.

Ils descendirent de voiture et Klaus lui suggéra de le laisser s'occuper des morts-vivant qu'ils croisaient car elle, avec son arme, elle risquait d'en attirer de nouveaux. La jeune femme fit une petite moue. "Je sais, je dois absolument trouver un silencieux..." Elle avait fait le tour à l'armurerie, mais aucun silencieux n'était disponible. Elle savait le risque de tirer avec une arme sans silencieux. Elle risquait d'attirer tous les morts-vivant du coin. Pour autant, elle restait persuadée que ce genre d'armes était la plus efficace contre les rôdeurs. Son arme lui permettait d'éliminer les rôdeurs à distance et donc d'éviter un contact trop rapproché. Alex avait également un couteau mais son efficacité était très faible comparée à l'arme de Klaus. Elle soupira et dit de mauvaise grâce : "Ok, je te laisserai t'amuser si on rencontre des rôdeurs..." En chemin, ils croisèrent quelques rôdeurs qui tombèrent sous la lame de Klaus. Ils ne tardèrent pas à arriver devant le centre commercial. Elle hocha la tête quand il lui dit de couvrir ses arrières. Heureusement qu'ils se connaissaient bien sinon, elle ne l'aurait jamais laissé passer devant ainsi. Alex était du genre têtu et à ne pas se laisser donner des ordres ainsi. Avec Klaus c'était différent, ils travaillaient souvent en équipe et elle ne prenait pas mal lorsqu'il prenait les choses en main.

Alex le laissa donc passer devant. Ils rentrèrent ainsi dans le vaste bâtiment. Elle constata qu'il y avait de nombreuses petites boutiques. C'était une bonne nouvelle, ils allaient avoir beaucoup d'endroits à fouiller et donc plus de chances de trouver quelque chose d'utile. "On zappe les magasins de fringues et on tente directement les petites boutiques de nourriture ?" Alors oui, des vêtements c'était toujours quelque chose d'utile mais dans l'immédiat, tout ce qui était comestible l'était davantage. Ils avancèrent dans le couloir sombre. Ils passèrent devant quelques boutiques qui n'avaient pas grand intérêt : magasin de bijoux, de téléphones portable... Tout était silencieux, mais le silence ne dura pas. Bientôt, ils entendirent des raclements et des grognements leur signalant la présence de rôdeurs non loin d'eux. Ils avaient l'air d'être assez nombreux et se dirigeaient dans leur direction. Alex montra alors une boutique de chasse et la pointa de son arme tout en murmurant : "Commençons à fouiller cette boutique et peut être qu'ils passeront leur chemin pendant ce temps-là..." Avec un peu de chance, ils trouveraient des armes à feu ou des munitions.
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus Empty
MessageSujet: Re: The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus   The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus EmptyDim 29 Sep 2019 - 22:57
J’acquiescais d’un petit geste de la tête. Totalement d’accord avec elle. Espérons qu’on ne croise personne. Vivant ou mort. Bon pour les morts c’était quasi sûr qu’on allait en voir. Surtout là où on allait. Une zone non nettoyée encore aux mains de l’épidémie et de son armée. Quand aux vivants c’était du cinquante cinquante pour le coup. Soit on ne trouverait personne d’assez courageux ou fou pour se rendre en ce lieu, soit on trouverait des gens. Ce que je n’espérais pas vraiment. Il y avait beaucoup trop de fou maintenant dans les rues. Autant les éviter pour éviter toutes complications. J’avais pas vraiment envie de m’en prendre à d’autres humains. J’avais déjà ôté trop de vie. Le sang avait assez coulé. Mais s’il le fallait, si je devais protéger Alex alors je le referais. Sans aucune hésitation. Peut être avais je change moi aussi tout compte fait. Je n’étais plus le gentil Klaus. J’agissais par pur instinct de survie pour protéger mes proches. Quitte à tuer.

« Peut être qu’on en trouvera un aujourd’hui qui sait. »

Il est vrai qu’un silencieux pouvait être diablement efficace et utile. Dans certaines conditions, il pourrait nous permettre de sortir de bien des merdes. Mais en attendant, son arme était bien trop bruyante pour nous être utile. Je prendrais donc la tête des opérations en ce qui concerne les éliminations à prévoir. Je souriais en regardant la moue de ma compagne de la journée avant de lui lancer un petit clin d’œil. Je la remerciais en lui faisant une petite révérence avant de se mettre en route vers le centre commercial non loin.
Je prenais la tête de notre petit convois et pénétrais dans les lieux en demandant à ma partenaire de me couvrir. Je pouvais y aller les yeux fermer avec elle je savais qu’elle ferait le taf sans problème. Une confiance aveugle. C’était peut être de trop dans ce monde mais j’étais partisane qu’au contraire on avait tout à y gagner si on avait des personnes à nos côtés à qui on pouvait faire entièrement confiance.

« Je pense oui c’est mieux de trouver de la bouffe en premier. Les fringues on verra si on a encore le temps après. »

Lui répondis je alors dans un murmure, évitant de parler trop fort. Le lieux était bien grand et le moindre bruit était rapidement amplifié. Je faisais donc attention en me déplaçant de ne pas taper quelque chose sans le faire exprès. Je ne voulais pas ameuter quiconque ici de notre présence. Humain comme rôdeur. Mais alors qu’on avait fait à peine dix mètres tout au plus voilà que des râles et grognements se faisaient entendre. Je soupirais alors très faiblement avant de voir la boutique qu’Alex me montrait. Un petit oui de la tête et voilà qu’on se déplaçait très rapidement vers cette dernière. J’ouvrais la porte tout doucement et la refermais aussitôt une fois la belle entrée. Quelques secondes après voilà que les premiers rôdeurs apparaissaient d’une allée non loin et continuaient leur route vers la position où on était.

« C’était moins une... »

Mais nous n’étions pas à l’abri pour autant. À tout moment un rôdeur pouvait apparaître dans la boutique. C’est pourquoi d’un signe de tête chacun de nous fit le tour de la boutique de son côté pour être sûr que personne ne soit là avant de se rejoindre au centre, caché derrière les vêtements de chasse. Évitant ainsi à quiconque de l’extérieur de nous voir à travers les vitrines.
Je regardais alors vite fait un peu partout mais l’endroit avait l’air d’avoir été visité et visité un nombre incalculable de fois.

« J’ai pas vu d’armes perso. Quand aux balles je n’ai trouvé que ça. Du 7.62 me semble. Mais pas assez. Après c’était qu’un premier tour vite fait donc faut chercher plus tranquillement. »

Après tout le tour fait était dans le but de trouver s’il y avait des rôdeurs présent. Et non dans le but de trouver quelque chose. J’avais donc dû louper du matos pour sur.
Civil
Alexandra H. CollinsCivil
Alexandra H. Collins
Carte d'identité
Messages : 2522
Points : 9860
Date d'inscription : 30/08/2018

The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus Empty
MessageSujet: Re: The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus   The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus EmptyMar 8 Oct 2019 - 14:56
Alex hocha la tête, en effet, c'était moins une avant que les rôdeurs ne les voient... La jeune femme fit ce qu'il lui dit et s'aventura de son côté pour vérifier qu'il n'y avait aucun rôdeur ou humain dans les parages. Une petite pointe d'adrénaline montait en elle. Elle restait sur ses gardes, s'attendant à tout moment à voir surgir, cachée derrière des vêtements, une silhouette, morte ou vivante. La jeune femme finit par se retrouver face à Klaus. Par chance, ils paraissaient seuls dans la boutique. Elle regarda sa maigre récolte, des balles, c'était mieux que rien. "Et moi je n'ai trouvé que ça." Alex lui montra alors un couteau de cuisine. Certes, c'était mieux que rien mais disons que ce genre de trouvailles ne manquait pas à Fort Hope... Et puis bon, pour éclater le crâne d'un rôdeur, ce n'était pas l'arme la plus redoutable. Elle rangea tout de même son couteau à sa ceinture.

Maintenant qu'ils étaient sûres d'être seuls, Klaus et Alex refirent alors le tour de la boutique plus minutieusement afin de trouver quelque chose d'utile. La jeune femme pestait dans son coin. C'était quand même dingue d'être dans un ancien magasin de chasse et de ne rien trouver d'utile. Elle s'attarda au fond de la boutique. Un distributeur de nourriture contenait encore quelques barres de céréales. Elle brisa la vitre avec la cross de son arme en espérant que le bruit n'attire pas tous les rôdeurs du coin et les récupéra en prenant soin de ne pas se couper. La jeune femme en lança une à Klaus avant d'en ouvrir une elle aussi. Elle laissa le chocolat fondre sous sa langue et laissa échapper un petit gémissement de bonheur. C'étaient des sensations agréables devenus bien trop rares. Elle n'avait jamais été très gourmande mais à force de ne manger que des fruits et des légumes, ce genre de produits industriels venaient à terriblement lui manquer. Elle rangea les autres barres dans son sac, elles feraient surement des heureux à Fort Hope et viendraient garnir dès le lendemain les paniers à provisions de quelques chanceux.

Ce fut alors qu'Alex remarqua, cachée derrière un portant d'habits, une petite porte. Elle devait donner dans l'arrière boutique, probablement réservé aux vendeurs. La jeune femme la montra à Klaus et avança vers elle tout en pointant en avant son arme. Alex restait prudente, sur ses gardes, ils pouvaient toujours trouver une mauvaise surprise à l'intérieur. Elle ouvrit la porte et entendit une sorte de déclic. "Attention !" cria soudain Alex en se reculant précipitamment. Elle n'avait vu qu'au dernier moment le piège installé juste devant eux. Un simple fil qu'elle avait actionné en ouvrant la porte, venait de tirer à eux un gros bloc de béton qui tomba à deux doigts d'eux, la frôlant de si près qu'il déchira une partie de sa veste. Personne n'avait été blessé heureusement. "C'est pas vrai..." laissa échapper Alex, légèrement choquée par ce qu'il venait de se passer. Une personne avait visiblement tendu un piège pour se protéger ou pour protéger quelque chose. Elle enleva alors sa veste pour la remplacer par une des vestes en cuir qui était sur le portant.

Un peu plus loin, une odeur qu'Alex ne connaissait que trop bien la prit à la gorge et elle faillit rendre sa barre de céréales. Plus ils s'approchaient et plus l'odeur était insupportable. Installé au sein du magasin, un homme s'était suicidé, prenant soin de se faire exploser le crâne pour ne pas devenir à son tour un rôdeur. La jeune femme avait déjà vu des personnes commettre de tels actes. Certains ne supportaient plus d'avoir tout perdu et de vivre dans un monde où le danger et la peur régnaient. Ils préféraient donc mettre fin à leur vie. Vu l'odeur, l'homme devait être mort depuis au moins une dizaine de jours. "Voilà au moins ce qu'il protégeait... Son corps..." De toute évidence, l'homme avait protégé l'arrière de la boutique pour éviter que son corps ne soit dévoré par des rôdeurs. Elle balaya du regard l'arrière de la boutique. Aussi morbide que soit leur découverte, ils ne devaient pas en oublier leur objectif final : trouver quelque chose d'utile. Hors, quoiqu'il possédait, ce n'était plus utile à l'homme en face d'eux.
InvitéInvité
Anonymous
Carte d'identité

The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus Empty
MessageSujet: Re: The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus   The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus EmptyMer 16 Oct 2019 - 12:32
Je regarde alors ce que me montre Alex et souris en haussant les épaules.
« C’est toujours mieux que rien non ? »
Petit clin d’œil puis nous repartons chacun de notre côté pour fouiller plus tranquillement la boutique. Cependant à part des vêtements de chasse je ne trouve rien de bien utile. Le lieu a était visité c’est une évidence. Pas l’ombre d’une arme. Rien. Je soupire alors. Cette première boutique s’avère être un échec cuisant et j’espère dès lors que les autres visites seront plus enrichissantes.
Je continu cependant mes recherches avant d’entendre Alex détruire un distributeur. Sur le coup je me suis retourné rapidement en sortant mon arme, ayant eu peur d’une quelconque attaque. Mais en voyant Alex se redresser avec des battes de chocolat dont une qu’elle me jeta je me mis à rire doucement.
« Putain ça faisait longtemps que j’avais pas sursauté comme ça »
Lui lançais-je avant de la remercier en avalant la barre. Dieu que c’est bon.

Je ne sais même plus depuis combien de temps je n’avais pas dégusté ce genre de produit. Mais ça fait du bien. Et pour le coup ça me redonne envie de fouiller l’endroit. Du moins les autres boutiques. Je m’apprête même à en faire part à Alex quand elle me montre d’un signe de tête une porte qui était dissimulée derrière des vêtements. Je me rapproche donc à mon tour en prenant mon Katana en main, prêt à l’abattre en cas de danger quand la porte s’ouvrira. Cependant rien ne se passe comme prévu. Quand elle ouvre la porte elle s’écrit aussitôt de faire attention avant de se jeter en arrière. Je fais de même en voyant le bloc de béton s’écrasa.
« Alex ??! »
Je m’empresse de la chercher. Le bloc était juste au dessus d’elle. Elle se relève en pestant alors et je soupire de soulagement tout en arrivant à elle.
[colo=white]« Ça va ? Rien de cassé ? »[/color]
Je la détaille un peu et vois son blouson tailladé. Cependant elle n’a pas l’air touchée heureusement. Elle se change alors pendant que je me tourne vers la pièce.

Je connais que trop bien désormais l’odeur qui s’échappe de la pièce. La mort est devenue presque une vieille amie. Cela n’en reste pas moins triste et c’est donc avec le visage fermé que je pénètre les lieux. Le corps d’un homme sans tête s’y trouve. Le malheureux a dû se faire sauter la cervelle il y a quelques jours.
« Ouais... »
Je n’avais rien de mieux à dire pour le coup. Je quittais des yeux son corps inerte pour reporter mon attention sur la petite pièce. Un objet brillant attira mon attention et quand je l’extirpais de derrière le corps de l’ancien gérant je soufflais presque d’énervement.
« Une casserole... super. Je crois qu’on en manque à Fort Hope... »
Civil
Alexandra H. CollinsCivil
Alexandra H. Collins
Carte d'identité
Messages : 2522
Points : 9860
Date d'inscription : 30/08/2018

The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus Empty
MessageSujet: Re: The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus   The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus EmptyMar 22 Oct 2019 - 13:39
Klaus lui répondit que trouver un couteau de cuisine c'était mieux que rien. "Oui c'est sûre.." lui répondit Alex, réprimant tant bien que mal la mauvaise humeur qui tentait de prendre le dessus sur son état général. Elle n'était pas la reine pour garder le contrôle de ses émotions, mais ce ne devait pas être une surprise pour Klaus, qui, à force de la côtoyer devait surement être habitué. Quelques minutes plus tard, alors qu'elle avait rassuré Klaus sur le fait qu'elle n'était pas blessée et qu'ils avaient trouvé le suicidaire, son ami trouva une casserole. Levant un sourcil, Alex lui répondit alors, se moquant légèrement de lui : " C’est toujours mieux que rien non ?", reprenant ses paroles précédentes. "Et puis, pour la peine, ce soir c'est toi qui cuisines ?" rajouta-t-elle en souriant. C'était vraiment déprimant de ne rien trouver d'utile. La jeune femme jeta un dernier coup d’œil au mort et lança : "Au moins, pas de risque qu'il ne devienne un rôdeur lui..." En effet, avec le cerveau complètement éclaté, il n'y avait aucun risque qu'il ne devienne une de ses créatures morbides qui les hantaient depuis plusieurs années déjà. C'était surement la meilleure manière de se donner la mort et d'être sûre de ne pas revenir hanter ses proches. La jeune femme laissa échapper un soupire puis se tourna vers Klaus : "Allons fouiller une autre boutique, on aura peut être plus de chances..." Ils sortirent, heureusement, il n'y avait personne dans les couloirs. Les deux rôdeurs qu'ils avaient croisé un peu avant n'étaient plus en vue.

Après quelques minutes de marche dans le corridor beaucoup trop silencieux au goût d'Alex, ils s'arrêtèrent devant une ancienne pharmacie. "On tente ici ?" Ils entrèrent. Les longs rayons de la pharmacie avaient été pour la plupart complètement renversés. Il n'y avait presque plus rien sur les étalages : quelques boîtes vides qu'Alex jeta par dépit par terre, quelques flacons brisés au sol, à priori, il n'y avait rien de bien exploitable dans cette pharmacie. Elle s'accroupit et farfouilla parmi les boîtes au sol. "Ah !" lança-t-elle avec un petit cri de joie. Elle venait de mettre la main sur une boîte de paracétamol encore pleine, soit une trentaine de pilules. C'était le genre de choses utiles à Fort Hope. La jeune femme mit la boîte dans son sac. Bon, ça commençait doucement à prendre un peu forme : quelques barres de céréales, un couteau de cuisine, une boîte de paracétamol, au moins, ils ne repartiraient pas bredouille. Cela suffit à mettre un peu de baume au cœur d'Alex qui se retint même de siffloter. Elle erra quelques minutes dans les rayons vides, espérant trouver quelque chose d'autres. Alex n'avait jamais été très nostalgique, mais à chaque fois, voir des boutiques vides, pillées, ça lui laissait un sentiment de vide... Elle finit par s'accouder contre une des étagères et brisa le silence en demandant à Klaus : "Quand tu as eu vent de l'épidémie, tu as été du genre à tout de suite vider les magasins pour faire des réserves ou tu as attendu ? Parce que si j'avais su, je ne me serais pas gênée..." Au tout début, Alex avait été un peu déstabilisée de voir les hommes vider peu à peu tous les magasins, tels des cambrioleurs. Elle avait espéré quelques temps une réaction de l'armée, de la police ou du gouvernement, puis, elle avait renoncé, consciente qu'ils étaient seuls dans toute cette merde. Le gouvernement s'était enfermé dans de grand bunker avec probablement assez de vivres et de médicaments pour tenir des décennies... La population lambda, elle, avait été livrée à elle-même. Alex qui avait été elle-même longtemps une hors-la-loi avait eu quelques réticences à piller à son tour les boutiques, comme si ça signifiait que c'était vraiment la fin du monde tel qu'elle le connaissait. Puis, elle avait fait comme tout le monde. Elle était entrée en mode survie, laissant son bon sens et ses émotions de côté.

Contenu sponsorisé
Carte d'identité

The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus Empty
MessageSujet: Re: The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus   The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus Empty

 The pain doesn't go away. You just make room for it - ft Klaus
In Your Flesh :: Michigan State :: Zones non-nettoyées :: Détroit [Sud-Ouest]

Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum

Vous allez poster avec

Outils de modération