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In Your Flesh
Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 "לא תרצח" .זה החוק שציווה האל
In Your Flesh :: Michigan State :: Zones nettoyées :: Détroit [Nord-Est]

L'Arène
Malorie EriksonL'Arène
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MessageSujet: "לא תרצח" .זה החוק שציווה האל   "לא תרצח" .זה החוק שציווה האל EmptyDim 29 Sep 2019 - 21:00
Il n'y avait rien d'intéressant à faire...
Depuis son handicap, Malou ne coachait plus les gladiateurs, pas même les débutants et se sentait mise au rencart, tout juste bonne à accompagner certains dans des missions scabreuses, surveiller la taverne et maintenir l'ordre.
Or, cela faisait un bon moment que les bidasses n'étaient pas venus les faire chier avec leurs plans foireux de nettoyage ethnique à la con; la taverne se tenait toute seule ou presque avec un Vaughn qui faisait la gueule à tout le monde ces derniers temps et tout était en ordre. Au pire, il y avait les sentinelles pour parer au manque.

Elle traîna lamentablement son fauteuil roulant dans les couloirs plutôt déserts à cette heure; tout le monde était occupé.
Joey pouponnait le nouveau-né, Isha se la jouait l'âne, le bœuf et Joseph réunis devant la dulcinée et l'enfant Jésus, ne déboisant plus de leur gourbi. Quant à Maya, elle tirait une tronche pas catholique du genre de celle qui est en train de ruminer un sale coup derrière le dos du monde entier.
Il n'y avait vraiment rien d'intéressant à faire hormis peut-être une bonne dépression, un coup de blues à chialer comme une madeleine ou de calgon à vous laisser enfoncé dans un fauteuil merdique, le regard vide planté au delà du plafond.
Mais tel n'était pas le tempérament de la jeune fille. Trop de rage dans le ventre, trop de haine dans le cœur et des nerfs à vif chevillés au corps.

Réfléchir ne faisait pas non plus partie de ses qualités majeures. En fait, elle attendait que l'instinct lui dicte un truc. N'importe quoi pourvu que ça l'occupe et au bout d'un moment incertain une idée germa.
C'était carrément stupide. Cela devait faire plus de deux ans qu'elle l'avait déposée sans la revoir et voilà que soudain elle se souciait d'elle comme d'une amie alors qu'elle ne l'avait jamais aimée... Trop empotée avec ses yeux de biches aux abois. Trop illuminée aussi avec son espèce de religion obscure qu'elle partageait avec son père et toute sa clique. En plus elle était vieille et moche.
Elle aurait aimé abandonner ce plan foireux et inutile mais il s'immisçait sous son crâne de manière impérieuse sans qu'elle sache réellement pourquoi. Après tout, qu'avait t-elle à gagner ou à perdre à pousser ses roues jusqu'à cette maison ?

La décision était prise.
Elle alla chercher Screw, esclave à son service et lui tendit les clés de son ambulance fourgon en lui donnant une adresse.
Le grand black la regarda avec son éternel sourire au coin de la bouche, semblant demander ce qu'ils iraient bien faire là-bas.
Juste envie de sortir un peu. Planque ton arme.
Répliqua t-elle à l'interrogation muette en lui tendant la machette confisquée.

La camionnette munie d'un pare-buffle posé de manière artisanale démarra au quart de tour et ils prirent la direction d'un des quartiers bourgeois de la zone nettoyée, nouveau luxe réalisé par la junte militaire que Malou ne remerciait pas.
Elle les avait vus à l'oeuvre. Eux aux commandements et les pauvres pouilleux à l'assainissement.
Elle n'avait pu compter les morts de ces laissés pour compte et encore moins les malchanceux qui sautaient avec les bombes.
Résultat: plus de mangeurs d'hommes dans les rues ou si peu que cela ne valait pas la peine d'en parler mais des cratères au milieu des routes, des checkpoints à chaque sortie de ce lieu désormais surveillé, contrôlé, des gangs planqués dans les caves d'immeubles tant il est bien connu que l'humain vivant est mille fois plus redoutable et fourbe qu'une horde d'immondices.
Ils avaient gagnés en confort mais avaient perdu leur liberté.
Screw venait de repérer un puant; il n'eut pas besoin de la regarder, il connaissait sa maîtresse et avait eu la consigne.
Il accéléra jusqu'à lui, fonça dessus et l'écrasa dans un grand rire cruel. Du sang et des miasmes s'étalèrent sur le pare-brise; il actionna le lave-glace et les essuies-glaces avant de reprendre la route devenue très aléatoire.
Malou était restée de marbre. Elle était blasée et ne rigolait plus depuis longtemps.

Enfin ils arrivèrent non loin d'une grande et belle maison aux murs encore blancs quoique lézardés. Le jardin était encore étonnamment entretenu. C'est là, devant cette haute grille de fer forgé peinte en noire qu'elle avait déposé Eliette Örenstein.
A gauche, sur le pilier en béton s'étalait une plaque de cuivre: Dr. Abraham Levinsky, médecin généraliste, horaires, etc...
Ils ne pouvaient pas aller plus loin, la route était défoncée et parsemée de carcasses de véhicules ayant rendus l'âme.
L'esclave sortit de l'ambulance en vérifiant les alentours puis alla côté passager afin de porter l'infirme et son fauteuil roulant qu'il déposa sur le trottoir.

Malou jaugea la situation.
Une rue apparemment déserte composée de baraques comme celle-ci; belles, sur deux étages plus greniers avec lucarnes et soupirails à ras le sol annonçant des caves.
Jardinets devenus jungles pour les unes, encore praticable ici.
Sac à dos posé sur ses genoux, casse-tête Iroquois surmonté d'une pointe d'acier (jadis fabriqué sur mesure par Adam) à portée de main, Screw à ses côtés, elle avançait en silence vers le portail entrouvert.
Les volets roulants étaient baissés à toutes les fenêtres mais cela ne signifiait pas que la casbah était vide d'habitants.

Ils pénétrèrent dans le jardin et stoppèrent devant une lourde porte de bois plein, fermée à clé.
Si un connard était déjà sur les lieux pour les espionner ou si un quidam déambulait dans la rue à ce moment précis, il pourrait voir un grand noir de presque deux mètres, fin, muscles sculptés comme dans de l'ébène, visage avenant et souriant. Il ne le savait pas encore mais qu'il ne s'y trompe pas. L'éternelle risette cachait un tout autre jeu. Screw, d'origine africaine avait été aguerri à toutes les horreurs et avait enterré son âme dans la boue rouge sang du Congo Kinshasa. C'était un guerrier; un pourri, aussi. La vie humaine avait peu de valeur à ses yeux, la mort, encore moins.
A côté de lui, une jeune fille de vingt ans qui en paraissait dix-sept à tout casser. Petite, très maigre, d'une beauté étrange, blonde, oreilles décollées, jeans, baskets, blouson noir. Elle était assise dans un fauteuil roulant présageant un handicap quelconque ou une flemme hors paire de se déplacer sur ses jambes, allez savoir dans ce monde de merde...

Cette fille avait levé le bras et toquait à la porte afin de vérifier si la fameuse Eliette et le docteur Machin-Truc étaient encore suffisamment présentables pour lui offrir un thé.
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MessageSujet: Re: "לא תרצח" .זה החוק שציווה האל   "לא תרצח" .זה החוק שציווה האל EmptyDim 29 Sep 2019 - 23:42
Cela faisait maintenant deux heures que je bichonnais mon Katana. Et par bichonner entendez reforger. Depuis le temps qu’il m’accompagnais je n’avais jamais eu le temps de me poser et de le nettoyer. Le réaffuter et surtout remettre la lame bien droite. Je savais comment le faire même si je ne l’avais jamais fait. Du moins j’avais les bases en tête. Le reste après... me réveillant assez tôt encore une fois j’avais décidé, ne sachant quoi faire, de me pencher sur mon arme. C’est pourquoi je l’avais plongé dans les flammes avant de me mettre à redresser la lame puis plonger cette dernière dans l’eau. Et ainsi de suite. Une fois fait, retrouvant une belle allure, je l’avais entièrement nettoyé et réaffuter. Désormais cette dernière coupait encore plus qu’avant et c’est avec un grand sourire que je la testais sur quelques branches. Coupées net et sans trop de force. Un pur bonheur.

Je reprenais la route pour la maison en pensant à tout et à rien. Je me rappelais ma dernière sortie en zone non nettoyé. A notre retour j’avais aperçus dans une rue de la zone nettoyé une maison semblable à un bunker. Bien fermé et presque sécurisé. Je m’étais alors dit que je devrais la visiter tôt ou tard. N’ayant donc rien de prévu pour la journée j’attrapais mon sac à dos une fois chez moi et parti vers le garage pour enfourcher ma bécane. Ça faisait vraiment longtemps que je ne l’avais pas piloté et rien que le fait de s’asseoir de nouveau dessus étira un grand sourie. Logan et l’équipe des mécanos prenaient vraiment grand soin des véhicules et je n’étais pas déçu de l’avoir laisser la. Même si j’ai eu du mal au début tout de même. Il s’agit de mon bébé.

En signalant ma sortie et l’endroit où je comptais aller et pourquoi je voulais y aller, je franchissais les portes du camp et roulais sur les routes en souriant. Putain que c’était bon de retrouver le goût des balades en moto. Certes la ville n’était plus ce qu’elle était autrefois mais cela avait un charme particulier tout de même. Un charme post-apo. Bon faut bien trouver un peu de positif tout de même. Je roule alors avec plaisir sous le son magnifique de ma Harley. Je zigzag entre les cratères présent sur la route et arrive rapidement proche de la maison que j’avais pu voir.
Cependant en arrivant j’apercevais une sorte d’ambulance garée pas très loin. Un véhicule que j’avais l’impression d’avoir déjà vu quelque part sans trop savoir. Je passais alors à côté et me rapprochais de la maison en apercevant alors un grand black et une blonde en fauteuil roulant. Ces derniers étant à la porte de la dite maison que je voulais aller voir. Pour le coup je ne pouvais faire marche arrière vu le boucan que faisais ma bécane. Je me rapprochais donc de la maison et me garais juste à l’entrée. Éteignant le moteur je descendais de la moto, Katana dans le dos et me rapprochais alors en levant les mains signe que je n’étais pas là pour chercher des noises.

« Cette maison n’a pas attiré que moi on dirait. Je suis pas là pour chercher la merde donc détend toi Shaquille O’Neal. Je viens juste voir ce qu’il y a dedans. Elle parait bien trop propre comparait aux autres maisons du quartier. »

Dis-je alors en regardant la bâtisse. Ouais bien trop propre. Bien fermé en plus. Un vrai petit bunker. Je reportais mon attention sur le sorte de couple présent. La femme me détaillait sans rien dire. Son regard était assez étrange pour dire vrai. J’avais l’impression qu’elle essayait de me sonder ou je ne sais quoi.

« C’est peut être votre maison et si c’est le cas alors je n’ai plus rien à faire ici. Sinon, on peut peut-être s’entraider pour entrer dedans ? »
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MessageSujet: Re: "לא תרצח" .זה החוק שציווה האל   "לא תרצח" .זה החוק שציווה האל EmptyMar 1 Oct 2019 - 22:26
Malou avait à peine frappé à la porte que le boucan d'une moto au pot d'échappement peut-être percé se fit entendre au loin.
D'instinct les deux compères sortirent leurs armes et attendirent de voir qui arrivait.
Ils auraient pu se planquer derrière la maison mais s'ils devaient faire cela à chaque fois qu'un biclou passait ils ne seraient sortis de l'auberge.
L'engin ne passa pas et s'arrêta pile poil devant la maison tandis qu'un gus tout droit sorti de Highlander en descendait.
« Pour qui se prend-il ce con ? Il n'a pas vu que la place était prise ? » songea l'infirme tandis que Screw faisait semblant d'affûter sa machette en la raclant contre l'angle du mur comme le faisaient les Hutu contre les trottoirs.
Il aimait faire cela; ça foutait le stress à tout le monde.

L'homme, certainement inconscient du danger avançait en se la jouant jovial et mignon comme un bisounours en mettant les mains en l'air.
La feinte ne prit pas. Tout le monde faisait ça. Or, tout le monde avait une arme planquée dans la manche, les chaussette, le slip ou dans le dos, c'était bien connu.
L'esclave apprécia moyennement le surnom: il était susceptible, ça pouvait faire raciste. En plus il n'aimait pas le basket et Shakille O'Neal était peut-être grand mais il était bien plus gras que lui, aussi regarda t-il l'inconnu avec des yeux opaques, le sourire soudain figé en un rictus.
Quant à la tribun elle lança froidement:
tu comptais rameuter ici tous les morts vivants de Detroit avec ta pétoire assourdissante ?

Elle détailla le type de pied en cape avec un regard glacial puis releva la tête en ajoutant avec cynisme:
Ouais, la baraque est propre et alors ? Tu veux quoi là-dedans exactement ? Et pour qui ?
Il était hors de question qu'elle révèle qu'elle connaissait quelqu'un habitant là; c'était trop tôt, la confiance n'était pas encore au rendez-vous.
Elle n'était pas forcément méchante mais elle en avait tellement vu depuis ses presque 17 ans, âge ou l'apocalypse avait commencé, qu'elle était devenue méfiante, limite parano.
D'un autre côté, la porte ne s'était pas ouverte malgré qu'ils aient tambouriné sur le bois brut...
Un peu plus calmement elle ajouta:
et tu ferais quoi pour nous aider à entrer ? t'as des outils ? Tu peux passer entre les fers forgés du soupirail ou monter jusqu'à la cheminée comme le Père-Noël ?
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MessageSujet: Re: "לא תרצח" .זה החוק שציווה האל   "לא תרצח" .זה החוק שציווה האל EmptyMer 16 Oct 2019 - 10:48
Avoir l’air trop gentil ne prend pas bien au contraire. L’estropié et son homme continuent de me dévisager comme si j’apportais la mort à leurs pieds et se montrent presque enclin à en venir aux mains. Je ne relève pas vraiment et continu d’avancer dans leur direction en m’arrêtant à un bon deux mètres d’eux. Après tout on ne sait jamais ce qu’il pouvait se passer. La blonde pouvait sortir un flingue d’un coup tout aussi bien que son homme. Je ne peux m’empêcher cependant de rire en l’entendant parler du bruit. Et hausser ensuite les épaules.

« Tout le monde sait que la zone est nettoyés. Et quand bien même t’as pas survécue jusqu’ici pour rien donc soit tu sais te défendre soit tu sais fuir. »

Je détourne alors le regard de sa tranche bizarre et me concentre sur la maison. Je ne l’avais vu que de loin jusqu’à présent et n’avais donc pas vu à quel point elle était bien sécurisée. Cela n’allait pas être une mince à faire pour penetrer à l’intérieur. Je n’avais rien d’autre que mon arme et à première vue, les deux zigotos présent n’avaient pas l’air mieux équipés que moi.

« Je crois pas te devoir des comptes. Ce que je veux et pour qui ne te concerne pas. Alors soit tu stop tes pseudos airs menaçantes de grande gamine soit les choses ne vont pas très bien se terminer ici. En commençant par toi Denzel. »

Dis-je en pointant mon regard sur le grand black qui n’avait cessé de me dévisager et qui avaient un air plus qu’agressif. Ça commençait à me chauffer.

« Comme j’ai dit en arrivant je ne suis pas là pour chercher la merde mais voir ce qu’il y a dans ce fort. Donc et je le réitère pour la dernière fois, soit on s’aide tranquillement soit je vous laisse faire mumuse avec la sécurité du lieu. Comme tu dis personnellement je peux très bien grimper sur le toit contrairement à toi qui garde ton cul vissé sur ton bolide à beugler comme une truie qu’on égorge... et lui à part essayer de couper l’angle du mur avec son couteau il sait faire quelque chose ? »

Lançais-je finalement sur le même ton qu’eux. En prendre plein la gueule ça va deux minutes maintenant plus de gentillesse. Elle pensait me marcher sur les pieds la gamine ? Encore fallait-il pouvoir marcher réellement pour le faire...
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MessageSujet: Re: "לא תרצח" .זה החוק שציווה האל   "לא תרצח" .זה החוק שציווה האל EmptySam 19 Oct 2019 - 20:00
Elle avait eu raison de rentrer un peu dans le lard afin sonder le bonhomme avant d'offrir sa confiance et partager  l'hypothétique butin de la maison de l'ami du père d'Eliette.
A peine eut-elle fini sa phrase qu'il avait attaqué sur le fait qu'on était en zone protégée et ragnani et ragnana.
Non, elle ne ne savait plus se défendre seule contre les mangeurs d'hommes et elle était certaine que l'inconnu l'avait facilement deviné. Ce qu'il avait dit était donc de la perfidie.
Malou plissa les yeux mais ne rétorqua rien, cela n'en valait pas la peine et elle n'aimait pas discutailler pendant des heures.

En ce qui concernait la suite, celui qui laissait croire qu'il n'était pas venu chercher la merde devait probablement mentir car la suite de ses paroles devinrent rapidement agressives, puantes de racisme envers Screw et méprisantes envers l'handicapée.
La tribun le dévisagea froidement. Cet homme avait dû être d'extrême droite ou néo nazi avant l'apocalypse pour parler de cette manière, conclut-elle.
C'était bon, elle n'allait pas perdre son temps avec une raclure pareille.

D'un geste elle arrêta son esclave qui commençait à lever sa machette pour raccourcir le salopard et dit seulement:
il se pourrait qu'au niveau de la sécurité du lieu j'en sache plus que toi car cette maison appartient à quelqu'un que j'ai connu.
Ce n'était pas tout à fait l'exacte vérité mais elle n'avait pas envie de s'étendre sur des détails sans importance et poursuivit:
mais puisque tu le prends sur ce ton, ok. Monte sur le toit si ça te branche et nous on va se débrouiller avec mon cul vissé, salut !

Pour l'instant et pour faire bref, c'était donc devenu du genre chacun pour soi et même pas de dieu pour tous mais il l'avait cherché.
La suite des événements, si toutefois il y en aurait lui apprendrait peut-être qu'on a parfois besoin d'un plus petit que soi.

En attendant, Malou et son garde du corps ne se préoccupèrent plus du malotrus et firent le tour de la maison pour sonder les lieux.
La jeune fille avait déjà repéré comment elle pourrait entrer. Ce ne serait pas facile mais c'était faisable avec beaucoup de volonté puisque ses jambes ne répondaient plus.
Encore fallait-il qu'ils trouvent une porte qu'elle puisse ouvrir elle-même.
En ce qui concernait la grande porte d'entrée c'était foutu. En plus de la serrure haute-sécurité, elle possédait un verrou posé en hauteur.
Mais quand ils se trouvèrent devant la porte de service en bois épais elle aussi, elle sut que l'ouverture serait possible de l'intérieur.

Ils se dirigèrent à nouveau sur le côté de la maison, là où s'étalaient trois soupirails avec fers forgés mais sans vitres, presque au niveau du sol.
Je vais passer là, annonça t-elle à Screw.
L'ouverture entre les fioritures de métal peint en noir était étroite mais l'infirme était petite, très maigre et elle savait s'y prendre. Cela lui rappela sa capture par des malfrats à Seattle qui l'avaient utilisée pendant un mois pour faire la même chose sous peine de mort.
Sors-moi de mon fauteuil roulant et fait passer mes jambes là-dedans, après je pourrai me débrouiller pour le reste.
L'esclave s'exécuta puis Malou se contorsionna un bon moment avant de tomber assez rudement sur le sol en béton brut d'une vaste cave.
Lance-moi ma lampe torche, il fait tout noir et attends-moi devant la porte de service ! Lui ordonna t-elle avant de poursuivre sa pérégrination en rampant.
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