Secrète. Notion étrange pour la femme qu’elle est, une grande bavarde, malgré cela, elle reste une femme très secrète. Elle parle peu voir pas du tout de son passé, ou de son présent, elle ne dévoile pas ce qu'elle ressent, elle a des airs de reines despotiques, glaciaux et sans sentiment. Elle ne veut pas s'attacher, elle a toujours eu peur de cela, du fait de son passé tumultueux. Bref, elle parle beaucoup mais surement pas d'elle ou de ce qu'elle ressent ou pense. Si jamais vous lui demandait ce qu'elle pense, elle vous répondra "dans mon travail, je n'ai pas à penser, juste à suivre les ordres."

Malheureuse. Oui, oui, par les temps qui court cela paraît complètement d'actualité, mais Valaina à toujours était comme cela, heureuse de l’extérieur et complètement ravagée de l'intérieur, le désespoir et le malheur règne dans son petit coeur sombre et brisé depuis que son père adoré est décédé. Quand vous la croisait dans le couloir, elle aborde toujours un large sourire qui paraît tellement sincère. Elle rit beaucoup aux blagues, qu'elles soient bonnes ou pas, peu importe, elle rit d'un rire frais et adorable même si elle n'en a vraiment pas envie, elle ne veut pas qu'on s'occupe d'elle, elle ne veut pas que les gens ressentent de la pitié envers elle parce qu'elle est triste et n'aspire qu'à un seul but, celui qui est commun à tous les hommes, la mort.

Colérique. Elle n'en a pas l'air mais, c'est une femme qui s'énerve facilement . Un sang chaud, même brûlant, il bouillonne comme un brasier ardent . Elle s’efforce tant bien que mal de prendre sur elle pour ne pas exploser l'abrutie qui lui raconte sans cesse des histoires dont elle en a strictement rien à faire, elle fait un énorme travailler sur elle pour ne pas exploser la caboche de ce macho abruti qui ne fait que des allusions sexuelles en la croisant dans un couloir... Elle est directe et franche en temps normal mais, par les temps qui courent, il vaut mieux se raviser. Elle est franche mais pas tout à fait honnête, surtout avec elle-même. Elle aspire ses sentiments et les enferme dans un coin sombre et froid de son coeur palpitant. Si elle apprécie quelqu'un il est absolument hors de question de lui dire !

Professionnelle. Son ballista entre les mains, Valaina n'est plus la même femme, elle se transforme en un pro sniper comme jamais personne n'en a jamais vu. Elle respecta la lettre des ordres et les commandements. Elle ne faillira jamais a son devoir, n'abandonnera jamais son poste ou un collègue sur le champ de bataille. Respect, discipline et intégrité sont les trois mots qui ont rythmé son parcours professionnel.

Réfléchit. Valaina ne prendra jamais des décisions hâtives, si elle doit faire confiance à son propre jugement (au-delà des ordres donnés) elle analysera avec rapidité et efficacité toutes les situations avec les répercutaient ou les problèmes qu'elle pourrait rencontrer sur son passage pour arriver à une solution qui sera sans ou à moindre danger avec son groupe de survivants.

Valaina est née de l'union de Jane Mitchell et de Talsim Isilrá. Enfin, c'est ce que ce dernier croyait, bien que trouvant bizarre que sa fille ne présente aucun signe apparent de métissage entre un Marocain et une Américaine, il était bel et bien persuader que la petite créature nomme Valaina, était en fait le fruit de la trahison de sa femme.

Donc, c'est donc avec une secrète assez ambiguë que Jane éleva sa fille au côté d'un homme qu'au final, elle n'aimait plus. Mais, cela n'a pas empêché la jeune fille d'être élevé dans un environnement paisible et plein d'amour... L'amour débordant de son père pour elle aurait pu être étouffant, mais non, la petite fille aimait que son père passe le plus de temps possible avec elle, il lui apprenait tout, alors que sa mère se contentait de lui faire à manger et lui prendre son bain. Son père lui, faisait tout, tout pour sa fille, il la gâtait comme ce n'était pas permis, c'était une petite fille heureuse, malgré le peu d'amour que pouvait lui témoigner sa mère.

Enfin soit, la petite fille grandissait bien vite, comme il le fallait, elle aimait l'école, elle était douée et apprenait bien vite ! Elle savait lire avant les autres, mais ça c'était parce que son père adorait lui racontait des histoires, encore et encore de toute sorte ! Des histoires effrayantes, des histoires drôles, des histoires imaginaires. C'était un homme qui aimait lire et il avait transmis son virus à la petite demoiselle qui rapidement voulait faire comme son papa, lui raconter une histoire .

La jeune fille vivait la belle, vite, c'était devenu une adolescente mignonne et les garçons avaient tendance à lui courir après. Inutile de dire que son père faisait peur à tous les garçons, c'était à mourir de rire pour la jeune fille. Mais Valaina n'eut jamais vraiment de petit copain, parce que d'une, son père leur faisait peur et des deux, parce qu'elle papillonnait ici et là sans vraiment se poser, c'était que des histoires de flirt, le reste ne l'intéressait pas. C'était un peu pour avoir un copain et lui faire des bisous comme toutes ces copines faisaient et cela n'allait évidemment pas plus loin qu'un petit smack sur la bouche, son père lui avait assez prévenue, son père lui avait fait peur avec des histoires flippantes sur les relations sexuelles.

Tout allait bien, jusqu'à cet horrible jour d'été. Valaina avait bien quatorze printemps, elle était dans une équipe de football, elle avait un match en après-midi. Son père avait promis de venir la voir, mais il n'était pas là alors que le match allait débuter, elle l'appelait encore et encore, sans aucune réponse. Son père avait eu un malencontreux empêchement à son travail. Il avait donc foncé sur la route, assez rapidement, sûrement trop vite. Un essayant d'éviter un animal sur la route il perdit le contrôle de son véhicule, il fit plusieurs tonneaux violents, la voiture finit sa course dans un arbre et l'homme fit projeter par le parc brise... il décéda sur le coup.

Ce jour-là, marqua non pas seulement la mort de Talsim mais, aussi le jour où Valaina mourra de l'intérieur, c'est comme si on lui avait arraché le coeur dans sa poitrine violemment. Une douleur indescriptible, elle n'avait plus goût à rien, plus goût à la vie. Mais elle devait continuer d'avancer avec le seul souvenir qu'il lui restait de son père, un collier qu'il comptait lui offrir après son match, un soleil en or, parce qu'il lui disait souvent qu'elle était son rayon de soleil.

Ce fut encore pire quand sa mère lui annonça qu'au final Talsim n'était pas son père, ce fut une descente aux enfers, ce n'était plus ce petit ange, c'était le diable en personne, elle haïssait sa mère plus que tout, elle maudissait son père de l'avoir quitté si brutalement et elle se haïssait parce que c'était à cause d'elle, qu'il roulait vite, c'était de sa faute. Elle n'était plus cette élève assidue, c'était la fille qui faisait le plus de bordel en classe, qui n'en foutait pas une et qui avait la pire chute de note, de l'histoire. Elle traînait avec des gens bizarres, se faisait quelques joints ici et là. Après tout, elle n'en avait plus rien à foutre de sa vie, elle la foutait en l'air, en a eu vraiment conscience mais, elle en avait rien à faire ! Elle se maria même avec un gars alors qu'elle avait tout juste 18 ans, un toxico qui fut condamné pour au moins quarante ans de prison. Finalement, ce dernier finit par se pendre, Valaina devient veuve.

Cinq ans après, Valaina retourna chez sa mère après autant de temps de silence, elle avait un boulot, une vie plutôt stable, un job pourrit dans unfast-food mais, au moins, elle allait mieux, du moins physiquement, elle avait arrêté le shit, l'alcool et passait des jours tranquilles. Elle avait décidé de prendre les affaires de son père chez elle, de ne plus se limiter un simple bijou et puis sa sal*pe de mère ne méritait pas de garder ces précieux souvenirs. Elle trouva alors une photo de son père, en tenue militaire, dans l'armée marocaine, il était tellement beau sur cette photo, elle souriait enfin après tant d'années, elle trouva aussi sa médaille du courage, elle se sentait extrêmement fière et finit par découvrir auprès de sa mère, qu'il avait dû prendre une retraite forcée après avoir été touché par une balle en essayant de sauver un camarade...

Après cela Valaina se remit en question, tout en observant la photo de son père, qu'avait-elle fait de sa vie ? De là où il était, il n'avait pas de quoi être fière d'elle, une pauvre fille qui sert des burgers toutes la journée, une pauvre fille qui ses apitoyée sur son sort depuis c'est quatorze ans, elle était pitoyable, mais cela allait changer ! Elle allait s'engager, tout comme son père et là, il sera fier d'elle.

Valaina entra sans trop de difficultés, avec la rage de réussir. Elle était douée, assez oui, au sniper, c'était sa place même. Elle était assez forte pour les épreuves physiques, pour le tir mais, pour le combat au corps-à-corps, c'était une autre histoire.

Puis elle est son équipe, l'équipe Alfa firent envoyer sur le terrain, leurs missions, escorter les civils jusqu'à un camp à réfugier, à cause de cette maladie étrange qui zombifiait les gens. Ils avaient l'ordre de tirer a vu. Ils mirent trois jours pour escorter un groupe d'une cinquantaine de personnes vers le camp, ils étaient six groupes de militaires pour cette mission. C'était assez facile, enfin au début, jusqu'à ce que cette épidémie atteignît le camp, tout le monde devenait fou, tout le monde bouffait tout le monde, le sol était rouge de sang et l'équipe Alpha avait réussi à se cacher dans un bâtiment, avec quelques civils. Ils réussirent à survivre pendant deux mois et demi avant de tomber à cour de vivre, ils n'avaient pas le choix, ils devaient sortir en quête de nourrir, cela faisait autant de temps qu'ils n'avaient plus le moindre contact avec l'extérieur, plus aucun ordre, plus aucun son, ni voix ne sortait de la radio, le silence complet, c'était comme s'ils étaient seuls au monde entourer d'une horde de bouffeur de chair.

- Ce fait deux jours qu'on n'a pas mangés, je n'en peux plus
- C'est clair, heureusement qu'il nous reste encore de l'eau, au moins on ne mourra pas déshydratée !
- Très drôle Isilrá. Bon, il faut qu'on se bouge le cul et qu'on sorte d'ici. On a assez des munitions pour nous dégager un passage jusqu'à la forêt.
- On pourrait sortir par la fenêtre du premier étage, il y a que quelques Zs dans la cour de derrière, faudra juste courir assez vite et... Espérons que tout le monde y arrive, les chances sont assez élevées mais, les pertes sont tout aussi élevées, étant donné que le bruit attire les Zs, ils vont accourir rapidement et en grand nombre.
- ça marche on fait ça, prenez tout ce que vous pouvez, armes et munition, les civils... Prenez une arme et tirer dans la tête ! On part dans deux minutes, quand la nuit commencera à se lever, qu'on puisse voir la merde dans laquelle on se jette.

Aussitôt dit, aussitôt fait, deux minutes pilent plus tard, le groupe était devant la fenêtre du premier étage, cinq militaire et trois civils. Ils ouvrirent la fenêtre et se mirent à descendre l'un après l'autre en sautant sur la poubelle en ferraille juste en dessous, cela faisait pas mal de bruit et donc attirait les Zs sur le groupe. Valaina sortis la dernière, puis le groupe commença à courir, les civils au milieu, les militaires formant un cercle protecteur autour d'eux... Mais les zombies arrivaient de toute part, les coups de feu en attiraient encore plus, ils étaient plus que mal barrer... Dans cette bataille il perdit deux militaires et un civil et... Un autre tira malencontreusement dans le dos de Valaina... Elle s'écroula sur le sol, le chef de l'équipe l'attrapa rapidement, la portant d'un bras essayant de tirer de l'autre, ils couraient et s'éloigner des zombies qui étaient par chance, assez lent... Ils s'arrêtèrent quelque part dans une ville complètement vide, avant de poser les yeux sur un hôpital.
-Il y aura sûrement de quoi te soigner là-bas... Attends, je crois même qu'il y a quelqu'un. Allons-y...