Comme à leur habitude, les Rendell marchait en silence, dans un quartier de la ville, cherchant quelques vivres, croisant quelques rôdeurs. Brian songeait qu'ils allaient sûrement vider une maison, peut-être se reposer quelque temps. Pas longtemps évidemment, mais une pause, ça ne faisait pas de mal. Il lança un regard oblique à sa soeur, toujours silencieuse avec son tisonnier à la main. Il soupira en haussant les épaules, et fit quelques mouvements avec sa clé dans le vide, l'air de s'ennuyer quelque peu. Soudain, un son. Un son strident retentit, telle une sirène ou quelque chose du genre. Brian lança un regard alarmé à Maggie, qui le lui rendit avant de tourner sur lui-même.

Des grognements se faisaient plus nombreux à mesure que la sirène retentissait, ne semblant pas vouloir s'éteindre. Les Rendell pressèrent le pas, pas le choix, ils devaient trouver une issue. Malheureusement, les morts-vivants étaient partout. Ils arrivèrent vite derrière eux. Les deux trentenaires commençaient d'ores et déjà à abattre leurs armes sur les crânes, mais plus le son s'égrenait plus il y en avait. "Merde, on est mal barré !" lança Brian à sa sœur, qui restait alerte. Ils allaient devoir improviser un plan.  Soudain, Brian tourna la tête sur le côté, espérant trouver un refuge. Il n'en fut rien. A la place il aperçut des rôdeurs se diriger à petit groupe vers une ruelle. Il y avait du mouvement là-bas, et croyant apercevoir une silhouette qui se débattait, Brian courut vers la ruelle sans réfléchir. D'un mouvement aisé du poignet, Brian leva sa clé à molette et la fit redescendre aussitôt sur une première tête de rôdeur. Il continua, sa soeur suivant le mouvement bien qu'elle n'ait pas eu le choix de le suivre. Ils furent accompagné dans leur tuerie par une femme brune, qui n'était autre que la silhouette que Brian avait aperçu. Pas le temps de faire les présentations. Il fallait dégager de là au plus vite, où ils n'allaient pas s'en sortir, et les morts-vivants se faisaient de plus en plus nombreux.
Brian se précipita au-dehors de la ruelle, pendant que l'espace était libre temporairement et se tourna vers Maggie et la femme :

"On doit bouger et vite ! Trouver un abris le temps que cela s'arrête !" Si le son allait s'arrêter. Sinon... Ils allaient devoir éteindre l'alarme par eux-mêmes. Et quelque chose disait à Brian que c'était mal-parti.

Le garagiste attendit une réaction, ne sachant trop s'ils pouvaient faire confiance à l'inconnu. Mais ils n'avaient malheureusement pas le temps d'attendre, car de nouveaux grognements se firent et de nouveaux monstres apparurent, des fenêtres se brisant à mesure que des corps sans vie s'agglutinaient sur des vitrines de magasins. Allaient-ils seulement pouvoir s'en sortir ?
Brian songea qu'ils allaient devoir unir leur force, et espéra secrètement que d'autres personnes se trouvent aux alentours pour pouvoir les aider, car la situation était plus que dangereuse à l'heure actuelle.

Comme toujours, Maggie avançait silencieusement au côté de Brian. L’esprit dans le vide mais néanmoins attentif à ce qu’il se passait autour d’eux, la trentenaire lança un regard à son frère quand celui-ci émit un petit soupir. Cette nouvelle vie était palpitante et épuisante mais bien ennuyeuse par moment. Et comme Maggie n’était clairement pas la femme la plus bavarde de l’apocalypse, elle comprenait que son frère finisse par se lasser. Cependant, quelque chose retinrent leurs attentions. Une alarme se fit entendre, bruyante et puissante. Maggie observa aussitôt les alentours. Comme elle s’y attendait, de nombreux infectés déboulèrent dans la rue, attirés par le son et bientôt par leurs silhouettes. Alors qu’ils ignoraient où se rendre et ce qu’ils devaient faire, les Rendell commencèrent à se battre pour gagner quelques minutes. Leur réflexe aurait été de s’éloigner le plus possible du son mais comment rebrousser chemin quand des cannibales attirés par masse se dirigeaient droit dans leur direction ?
Tout comme son frère, Maggie aperçut plusieurs rôdeurs se dirigeaient vers une ruelle ainsi qu’une silhouette qui s’y débâtait. Sans surprise, Brian accouru pour porter son aider et sa grande sœur n’eut d’autre choix que de le suivre. Cependant, et contrairement à son petit frère, elle aperçut une deuxième silhouette à quelques mètres de la ruelle. Celle-ci était sur le sol et en train d’être dévorée. Bien qu’elle n’ait eu que quelques secondes pour observer la scène, Maggie aurait juré que la personne était ligotée.
Une fois dans la ruelle, les Rendell attaquèrent une nouvelle fois les rôdeurs et cette fois-ci au côté d’une brune. Il y avait tellement de rôdeurs que Maggie se demandait bien comment ils allaient pouvoir s’en sortir. C’est alors qu’ils furent rejoins par un quatrième homme qui ressemblait à un géant. Maggie remarqua qu’il portait des vêtements résistants et donc parfaits pour l’apocalypse. Nul doute qu’il ne fallait pas énerver celui-là.
Elle enfonça son tisonnier dans le crâne d’un nouvel infecté quand elle en remarqua un autre un peu trop près d’elle à son goût. Heureusement, le géant s’en chargea et elle vit sa main s’insinuer dans la gueule grande ouverte de ce monstre. Elle le prit pour un fou jusqu’à ce qu’elle comprenne que les gants résistaient à la morsure. Il arracha la mâchoire du mort vivant et Maggie n’attendit pas plus pour enfoncer son tisonnier dans le crâne de la gueule béante. Elle souffla deux secondes, fit un petit hochement de tête en direction du géant pour le remercier, puis reprit sa lutte.
Ils s’éloignèrent de la ruelle et alors le géant fit barrage aux rôdeurs en poussant la benne à ordure. Décidément, Maggie était de plus en plus impressionnée. Cet homme était d’une énorme aide pour la survie ! Restait à savoir s’ils pouvaient lui faire confiance. Un homme comme celui-ci devait avoir une âme de leader. Il était en nage après tant d’efforts et pour que ce ne soit pas vain, Maggie se chargea de placer des cales pour que la benne soit immobile et tienne le temps qu’ils désertent l’endroit.
Alors le géant prit la parole et Maggie fut de nouveau surprise. Malgré son corps imposant, l’homme s’adressait à eux avec une douceur inattendue. Habituellement, Maggie aurait pris ça pour une ruse, un homme ne pouvait parlait avec tant de gentillesse en tant d’apocalypse. Cependant, elle avait un doute pour cet homme. Quelque chose lui disait qu’elle pouvait lui faire confiance contrairement à la brune qu’elle soupçonnait d’avoir ligoté le pauvre homme qu’elle avait vu précédemment.
Maggie lança un petit regard à son frère puis reposa ses yeux sur le géant.
- Oui, faisons ça. C’est la meilleure solution. Et ne t’inquiètes pas, nous ne te laisserons pas derrière.

C'est avec des yeux ronds que Brian avait accueilli l'arrivée d'un géant, qui, heureusement pour eux, était tout sauf un ennemi. Très vite, le colosse avait aidé sa soeur et cette dernière lui avait rendu son coup de main, formant d'ores et déjà une bonne équipe. Le géant avait une voix douce, une attitude d'enfant, et Brian se sentit rassuré de percevoir tant de gentillesse émaner de lui. Ce fut d'ailleurs lui qui eut la bonne idée de monter sur le toit, une idée qui fit l'unanimité générale pendant que les morts-vivants étaient bloqués par la benne à ordure qu'avait poussé le colosse avec Maggie.
Par contre, malgré la main tendue de la brune, il se sentait beaucoup moins à l'aise. De ses yeux se dégageaient une lueur maline et mesquine, et Brian sentit sa gorge se serrer et ses traits se crisper lorsqu'il saisit sa main pour monter. L'homme ne savait pas s'il pouvait faire confiance à cette femme, malgré le fait qu'ils l'avaient bien aidé et lui avaient probablement sauvé la vie. Quoique .. a bien y regarder, la rencontre fortuite avec ces deux inconnus était tombé à pique. Désormais, peu importait de se sentir en confiance ou pas, les vivants n'étaient pas ceux dont ils devaient avoir peur à l'heure actuelle.

Alors que le petit groupe avait réussi à grimper sur le toit, l'alarme s'éteignit. Brian regarda Maggie, se demandant s'il n'était pas fou, mais tout le monde avait à la fois aussi surpris et soulagé que lui. Ouf, au moins étaient-ils tranquilles. Du moins pour le moment. Prenant la parole, Brian s'adressa aux autres en les dévisageant tour à tour :

"On ne devrait pas rester ici. L'alarme s'est arrêtée, profitons en pour nous éclipser pendant que..."

Brian fut interrompu par une exclamation de la brune, qui pointait le doigt vers une habitation en particulier. S'approchant d'elle, mettant sa main en coupe-vent sur son front, Brian observa à son tour ce qu'elle montrait. "Eh ben ça alors..." murmura le garagiste. "Serait-ce.. une caserne ?" Tout s'expliquait, tout prenait son sens. C'était de là que la sirène venait. Pourtant, Brian fronça les sourcils. Quelque chose ne tournait pas rond. Pourquoi du jour au lendemain la caserne sonnerait ainsi une alarme ? Y avait-il des survivants là-bas ? Avaient-ils trouvé le moyen de rebrancher la ville pour mettre en marche la caserne ? Beaucoup de questions ornaient l'esprit du trentenaire, qui n'était pas sûr de se poser les bonnes questions.
Se tournant vers le géant et Maggie qui étaient restés en retrait côte à côte, Brian leur fit signe de s'avancer.

"Regardez ! Vous en pensez quoi ?"

Maggie voulut retenir Brian et l‘empêchait de monter à la suite de la brune mais se retint. Elle aurait attiré l’attention et ce n’était clairement pas le bon moment pour partager ses doutes et peurs. Néanmoins, Maggie le connaissait tellement bien qu’elle perçu son malaise. Celui-ci semblait appréhendait les intentions de la brune. Une main posée sur son revolver, Maggie observa Brian monter à son tour et fut soulagée qu’il ne fût rien tenté contre lui. Elle monta à sa suite, prenant la main de la brune tout en l’observant attentivement. Ils envoyèrent ensuite l’échelle au géant qui échappa de peu aux rodeurs une nouvelle fois.
Alors que Maggie écoutait le géant expliquer que peu de monde l’aidait, et qu’elle refusa poliment l’eau et les fruits qu’il proposait, la brune et Brian montrèrent un bâtiment au loin, une caserne de pompiers s’ils ne se trompaient pas. Tous les monstres si dirigeaient vers ce bâtiment précis ce qui signifiait que l’alarme, qui n’était plus à présent, provenait de cet endroit.
- Il y a trop de rodeurs. On ne peut ni rebrousser chemin ni attendre qu’ils se dispersent. Cela pourrait prendre des jours entiers. Et si l’alarme a pu être déclenchée une fois, elle pourrait très bien recommencer.
Elle prit une pause, réfléchissant encore quelques secondes avant d’ajouter :
- Il se peut que ce soit un piège aussi. Mais mon avis est qu’il faudrait nous y rendre. Pour empêcher que cela ne recommence.
Car de toute évidence, des hommes avaient déclenchés cette alarme. Comment avaient-ils réussi à avoir du courant ? C’était une autre affaire. Quoi qu’il en soit, c’était soit une erreur qui allait mettre tout le monde en danger, soit l’œuvre d’hommes aux mauvaises intentions. Pour Maggie, l’un comme l’autre, il fallait arrêter cela au plus vite.
C’est alors que le géant, Robert venait-elle d’apprendre, leur proposa des manteaux et gants comme les siens. Cet homme était vraiment particulier. Personne n’aurait proposé de porter de si bonnes « armures » à des parfaits inconnus. Plus les minutes passaient, et plus Maggie se disait qu’un enfant était coincé dans ce corps de géant.
- Je veux bien un des manteaux, le tien m’avait l’air bien utile et avec tous ces rôdeurs, ce serait plus sûre. Elle prit l’un des manteaux que lui tendait le dénommé Robert. Merci, je te le rendrais une fois que tout ça sera terminé.
Elle accorda un petit sourire à Robert, chose qu’elle adressait rarement aux inconnus, puis enfila le manteau de cuir et fit quelques gestes de bras pour s’habituer à ce nouvel habit. Elle exprima ensuite son accord avec Robert pour descendre dans le bâtiment. Une fois décidé, ils mirent leur plan en exécution. Ils descendirent d’étages en étages, tuant les rodeurs qui se trouvaient sur leurs chemins. Une fois arrivée à la porte d’entrée, ils s’arrêtèrent.
- Les rodeurs se sont agglutinés dans l’allée mais il doit il y en avoir je ne sais combien dans la rue encore, rappela-t-elle.

Brian regardait l'inconnue avec méfiance, peu convaincue par son petit sourire en coin tandis qu'elle prenait une paire de gants que lui tendait la brute. Mais il n'avait pas le temps de réfléchir à qui pouvait bien être cette fille et s'ils avaient raison de faire équipe avec elle, puisque le temps pressait plus que jamais. Se tournant vers le colosse, il se rapprocha de lui et se saisit avec douceur d'un des deux manteaux que l'homme leur tendait. Robert, ou Bobby comme il se présentait, était étonnament doux et semblait doté d'une incroyable bonté et générosité qui le surpris au premier abord, tant ce comportement tranchait avec son allure massive et impressionnante. Pourtant, il avait l'air si innocent et content d'aider que Brian lui faisait davantage confiance qu'à cette sombre brune qui semblait poussé par un instinct étrange.

Souriant à l'homme, il le remercia tout en enfilant le manteau :
"Merci beaucoup Bobby. Je te le rendrais aussi quand tout ça serait terminé." Il fit quelques mouvements, imitant sa soeur pour s'adapter à son manteau qui semblait à peine trop grand pour lui. Brian espérait que cela ne le gênerait pas trop, même si la matière semblait le protéger d'éventuelles morsures de zombies.

Brian ne prit cependant pas le temps de se faire à son nouvel habit. Très vite, le petit groupe suivit la suggestion de Maggie et se mit en tête de quitter le bâtiment, descendant étage sur étage, tuant rôdeur sur rôdeur. Il y avait un léger sentiment d'invincibilité qui prenait Brian depuis qu'il avait mis ce nouveau manteau, mais il calma vite ses ardeurs et reprit ses précautions habituelles, préférant ne pas tenter le diable avec les morts-vivants. Sa clé était rouge de sang et à force de mouliner du poignet, il commençait à en sentir les effets douloureux.

Ce fut lorsque l'alarme retentit à nouveau que le groupe s'immobilisa. Comme la brune, Brian ne put s'empêcher de lâcher un juron :

" Eh merde..."

Brian se tourna vers Maggie, en quête d'une idée qui pourrait les sortir de ce mauvais pas lorsque la brune suggéra une idée farfelue, osée, grostesque et tant d'autres adjectifs de ce style convenant. Pourtant, l'idée lui parut certes folle mais viable. Opinant du menton, Brian fit face aux survivants et hocha la tête envers l'inconnue :

"C'est une idée. Après tout, si ces choses entre ne se bouffent pas entre elles, c'est bien parce qu'elles doivent se reconnaître. L'odeur doit y être pour quelque chose. Si on utilise les entrailles de ceux qu'on vient de tuer, on pourrait percer une sortie, non ?"

Brian regarda dans les yeux un à un les survivants, les défiant presque de son regard clair et perspicace. Brandissant sa clé, la faisant rebondir dans l'air, il lâcha, une moue sur le visage, l'air presque innocent :

"Bon, si vous êtes d'accord... ça tente quelqu'un de vider les organes de ces pauvres gens ? Je ne pense pas trop y arriver avec ma clé de mon côté..."

Il montra sa clé en haussant les épaules, puis la rabaissa attendant une réponse. Pas le temps de bavarder plus, il fallait faire cesser cette alarme impérativement s'ils voulaient s'en sortir.

L’alarme avait retentit de nouveau, confirmant les peurs du groupe. Tout ceci n’était pas terminé malheureusement et il fallait plus que jamais rejoindre cette maudite caserne pour éteindre la sirène qui allait attirer tous les rôdeurs des environs. Comment allaient-ils bien pouvoir s’en sortir s’ils ne pouvaient pas même circuler ? Mais alors la brune eut une idée que Maggie ne trouva pas idiote. A vrai dire, elle s’était souvent posé la question de savoir si un tel stratagème marcherait. Aujourd’hui était l’occasion de le tester. Brian semblait du même avis ainsi que Robert qui se proposa de découper les rôdeurs.
- Non ce n’est pas une mauvaise idée Robert. Prendre des vieux vêtements ou même des draps j’en sais rien. Du moment que ce ne soit pas sur nos vêtements.
Il ne manquerait plus que ça d’avoir de la lessive à faire.
Elle suivit le géant dans l’appartement pour prendre les vêtements les plus amples qu’elle trouvait. Porter un deuxième pantalon n’allait pas être facile alors elle se décida à prendre un drap pour essayer. Avec son poignard elle coupa les bords pour ne pas marcher dessus puis fit un trou dans le tissu avant de revenir vers son frère. Sans plus attendre elle lui passa le nouvel habit.
- Essayons.
Jugeant que deux rôdeurs ne suffiraient pas, elle se dirigea vers un troisième cadavre, un peu plus loin dans le couloir. Contrairement à Robert pourtant, elle ne prit pas la peine de cacher ce qu’elle allait faire. Quoi qu’il arrive, ils auraient les restes immondes de ces monstres sur eux d’une façon ou d’une autre. Elle planta la larme de son poignard dans le torse de l’infecté avant de continuer l’entaille jusqu’en bas du ventre. Une sombre odeur se fit sentir et Maggie arrêta de respirer quelques secondes. Mais elle se reprit, ignora sa nausée, et continua de faire plusieurs entailles au corps. Cela avait un jour été un homme mais elle s’en fichait. Seule la survie de son frère comptait.
- Approches, lui dit-elle une fois qu’elle jugea que c’était assez.
Alors, à main nue, elle prit les organes puants et recouvra Brian. Elle le fit jusqu’à ce que le tissu soit recouvert de sang noirâtre. Elle s’arrêta quelques secondes, jeta un coup d’œil à ses mains ensanglantées, puis décida de coller celles-ci contre le visage de son frère.
- On a besoin de faire ça. On ne sait pas si l’habit sera suffisant alors… Je sais c’est dégueulasse. Juste évitez les yeux et la bouche. Compris ?
Elle observa son frère et ne put s’empêcher de lui murmurer :
- Comme au bon vieux temps Brianna.
Sauf que cette fois-ci ce n’était pas une robe de poupée qu’elle l'avait forcé à porter.
Une fois que Brian fut prêt, se furent les trois autres qui y passèrent.