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 Mathilde: " Z'avez pas vu mon homme? Je le cherche partout!"
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MessageSujet: Mathilde: " Z'avez pas vu mon homme? Je le cherche partout!"   Mathilde: " Z'avez pas vu mon homme? Je le cherche partout!" EmptySam 23 Jan 2016 - 14:13

Dernière édition par Mathilde Jenkins le Lun 25 Jan 2016 - 22:38, édité 12 fois
“ Mathilde JENKINS ”

Informations Générales

Prénom(s) : Mathilde
Nom : Jenkins
Date de naissance : 14 Mars
Âge : 36 ans et approche dangeureusement des 37!
Métier / Études : Médecin Légiste
Statut social : Mariée, la bague au doigt
Orientation sexuelle : Bisexuelle
Groupe : Room service, please
Avatar : Rosamund Pike

 *En Juillet 2014 elle subit une fausse couche. *Sa petite sœur est en fait sa nièce. Ayant fait la promesse de ne rien révéler, elle a sut être discrète à ce sujet. C'est pourquoi lorsqu'on lui fait la remarque qu'elles ne se « ressemblent pas », elle-ci hausse un sourcil et tente de dévier la conversation sur un autre sujet. *Elle sait jouer du violon mais n'en joue plus depuis juillet. *Ses livres sont classés par domaine puis par ordre alphabétique. *Notre blonde fait une allergie aux kiwis, lorsqu'elle en mange sa langue la pique affreusement et ses lèvres enflent. Les effets ne sont pas dangereux et dissipent au bout de 5 heures. Néanmoins c'est assez douloureux.  *Mathilde a notamment une relation ambiguë avec la musique. Elle l'aime mais ne la supporte pas toujours. Elle n'aime pas non plus qu'on l'oblige à jouer de son violon. *Étant légiste elle est plutôt habituée aux mauvaises odeurs des cadavres, c'est pourquoi elle peut rester à côté d'eux pendant un bon moment sans être vraiment dérangée. *Enfant, celle-ci voulait devenir clown, mais on l'en a fortement dissuadé. *Ses surnoms étant M.J. Et Math et Docteur on pense la plupart du temps  avant de la rencontrer que c'est un homme. *Grande amatrice de littérature. *Amatrice d'art, en particulier le mouvement Dada ? *Adore jouer au billard. * Elle déteste les corvées ménagères. * Elle a en horreur les liqueurs au chocolat.
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Caractère et Personnalité



Observatrice  Habile de ses doigts  Bon sens relationnel  Minutieuse  Travailleuse  Discrète Têtue  Autoritaire sur les bords Maniaque Délicate(le confort) Gourmande Humour laissant quelques fois à désirer

Depuis mon enfance, j'ai toujours aimé rire ou entendre des blagues ou même des jeux de mots. J'en racontais à mon frère, à mon père, à mes amis. Un jour en étant enfant, j'avais conté à mon père le désir de devenir clown. Mon père m'avait alors fait comprendre que mon humour était vraiment mauvais, et que pour mon bien, il valait mieux que je choisisses un autre métier. Je suis par la suite devenue légiste. Il faut savoir qu'en tant que légiste on a  affaire à beaucoup d'horreur ou d'histoires horribles. Pour décompresser, je livrais mes dernières blagues à mes collègues. J'usais même quelques fois d'un peu d'humour avec mes patients, cela permettait de faire baisser la pression. En général ils étaient assez surpris, certains se mettaient à parler, tandis que d'autres restaient plutôt stoïque. J'use de ce don éventuellement pour des situations plus que gênantes comme une tension ou lors d'une première rencontre.

J'ai toujours été une grande gourmande, dévorant les petits comme les grands plats. Ma gouvernante me surnommait l'ogresse. Et je dois même avouer qu'enfant j'allais piocher dans les pots à confiture ou me faisait des petits en-cas en secrets, bien que c'était interdit ! Encore aujourd'hui je rêve de mets fabuleux et surtout de vin, de chocolat... C'est peut-être l'une des raisons pour lesquelles je ne faisais pas souvent la difficile à table. Et peut-être aussi pour cela que j'aime cuisiner, au contraire des autres corvées.

Depuis de nombreuses années je suis devenue très têtue. Ce n'est pas forcément très bon pour moi lorsque je souligne un fait que je trouve incorrect. Je me suis déjà fâchée avec des anciens camarades de classe sur certains cas où je n'étais absolument pas d'accord avec son avis. J'étais intransigeante, sachant que la plupart du temps j'avais raison, les cadavres ça me connaissait.

A partir du moment où j'ai sut que j'étais grande sœur, je m'occupais comme je pouvais de ma sœur. Et je pouvais dire que j'étais intransigeante face à elle. Cela n'a pas changé, je la sermonnais lorsqu'elle faisait des bêtises, lui ordonnait de ne plus recommencer et je montrais que j'étais très fâchée par ses attitudes. Elle m'a souvent reproché d'être trop autoritaire. Je pense surtout qu'il faut savoir dresser certaines limites. Si elle ne comprend pas, elle n'apprendra jamais comment le monde fonctionne, surtout à l'heure d'aujourd'hui.

Lorsqu'un de mes collègues touchait mes affaires je lui demandais de tout remettre dans l'ordre. Mes proches ont souvent remarqués mon sens du détail, un objet au millimètre près ou rangé à telle place. Ma chambre, au contraire de celles des autres adolescents était terriblement bien ordonné,tout semblait être classé.
De ce fait, je retrouve mes affaires là où je les avais laissé. Je n'aime pas spécialement qu'on change mes affaires de place, ça m'irrite quelque peu.

Fille de riche comme diraient certains, j'ai connu le confort, la douceur d'un oreiller et même d'un lit. Admirant la qualité des différents meubles, j'en achetais chez moi afin de pouvoir m'y asseoir avec loisir. Néanmoins, maintenant je regrette tous ces petits conforts, j'espère que je les retrouverais bien vite. L'eau courante, l'électricité, le chauffage et mon lit me manquent terriblement. Les mauvaises langues me traiteront de princesse. Moi je dirais que les princesses n'opèrent pas les morts.

Reconnue comme la fille des Jenkins, je me démenais en fac de médecine pour faire partie des meilleurs. Je n'ais jamais aimé qu'on dise dans mon dos que c'était grâce au nom de mes parents que j'ai pu accéder à ma formation ou obtenir mon diplôme. Je bossais avec ardeur, apprenant par cœur mes cours. Je ne voulais pas qu'on me voit comme une fille de papa maman gâtée par la vie, mais plutôt par mes compétences et le travail que j’accomplissais. J'ai toujours aimé qu'on reconnaisse le travail que j'effectuais auprès de mes pairs.

Aimant mon métier, je l'ais toujours pratiqué avec plaisir et un grand intérêt. J'ai toujours aimé commencer et terminer une chose. Lorsque je commence quelque chose il faut que le travail me satisfasse avant que je le considère comme « terminé ». Je ne pouvais laisser un mort sans l'avoir examiné de la tête aux pieds. Je me serais certainement sentis coupable de ne pas avoir été jusqu'au bout. De plus, je pense sérieusement que faire son travail avec des gestes précis, avec attention était nettement mieux que de laisser un travail inachevé. Et puis mon métier requiert d'être plus que minutieux, repérer les indices, les choses étranges. Si je n'étais pas aussi rigoureuse, comment les morts ou mes patients pourraient-ils recevoir une justice ou retrouver une dignité ?

Petite déjà, mes petites mains exploraient le monde. Il faut dire que mes mains sont mes meilleures amies et instruments. D'un geste précis, elles coupaient, recousaient, examinaient les coins et recoins du corps humains. Toujours là dans les moments faciles et difficiles, elles exerçaient pour moi des notes de musique avec l'instrument que je jouais, nommé le violon. Elles m'ont tout aussi bien accompagnées pour cuisiner. Je ne pense pas avoir commis un faux pas avec mes mains habiles.

Mais puis-je oublier mes yeux ? Si je ne les avais pas je n'aurais jamais pu remarquer sans eux les détails gênants, les preuves plus qu'évidentes sur les corps ou encore les habitudes des gens par exemple. Enfant, j'avais remarqué un doigt de celle-ci qui semblait plus clair. Ou plutôt,  un endroit précis. Ce doigt-là était effectivement moins sombre à la base du doigts, mais la couleur chocolat de celle-ci, plus sombre recouvrait le reste. Cette infime partie plus ou moins rectangulaire, que j'avais remarqué, était sans doute une bague qu'elle avait enlevée. J'avais donc compris qu'elle avait divorcé. Ce petit détail, bien que minime, aurait pu faire de moi une sorte de commissaire, mais la carrière de la médecine médico-légale m'avait plus attirée. On pouvait dire d'une certaine façon que j'étais l'Amélie Poulain des cadavres.

Dans ma vie j'ai connu divers patients que je placerais en deux catégories : les morts et les vivants. Dans la catégorie des vivants, il y avait de nombreux cas, tous plus ou moins différents que j'avais vu défiler. Des femmes battus, des enfants, des victimes de viols, des accidentés de la route,... Tout ce qu'ils me racontaient de plus ou moins honteux, je le gardais pour moi, de même pour les maladies ou complications de l'état de santé du patient, cela s’appelait le secret médical. J'étais en effet discrète et n'omettait rien. Même si j'avais par exemple compris qu'en fait monsieur n'était pas le père biologique de l'enfant, ou d'autres plus petits ou grands secrets. D'ailleurs, en parlant de secret, je n'ai jamais rien dit au sujet de la naissance de ma sœur. Mais le garderais-je encore longtemps enfouit dans mon cœur ? Qui sait, l'avenir nous le dira...

Comme dit plus haut, j'ai rencontré de nombreuses personnes dans ma vie. Qu'elles soient pauvres, modestes ou riches. J'ai souvent tenté d'établir de bonnes relations, d'avoir un bon contact avec mes patients ou des personnes que je rencontrais lors d'une soirée entre amis par exemple. Je pense que c'est particulièrement à mon sens du contact que j'arrive à me lier plus facilement avec les autres.

“ Histoire ”


Je suis née un 14 mars d'un père musicien et d'une mère chanteuse d'opéra. Tous deux vivaient dans un univers très musical, bruyant, sonore. Ma mère espérait faire de moi une personne dans le milieu artistique qu'était la musique. Et particulièrement dans le domaine du chant, en tant que chanteuse. Son rêve, c'était que sa fille prenne sa relève et qu'elle ait une voix encore plus magnifique que celle qu'elle possédait la musique étant très importante pour mes parents, ils étaient heureux du fait qu'ils avaient la possibilité de communiquer leur « don » à leurs héritiers, en particulier moi, leur première enfant. Malheureusement, ma mère remarqua que je n'étais pas plus intéressée que ça par le chant.

Elle me laissa tranquille pendant un moment, pensant que le goût pour cet art si riche me parviendrait plus tard. Cependant, aucun changement ne semblait s'être opéré. Je préférais largement mettre mes doigts partout, construire des formes inconnues par l'humain avec l'aide de la pâte à modeler ou encore ouvrir tout ce qui se trouvait à ma portée que ce soit livres, portes, tiroirs,... Sentant la fibre artistique s'en aller, ma mère tentait de me sensibiliser à l'environnement, insistant plus qu'elle ne l'aurait dû, sans grand succès. Les cours de chant qu'elle me payait ne m'enchantaient guère, tandis que l'opéra m'ennuyait quelque peu. Je rayais les projets, les espoirs de ma génitrice.

Ma mère tomba de nouveau enceinte. Les étoiles dans les yeux, elle espérait cette fois-ci que la fibre serait donnée. Après son accouchement, ma mère avait pris une pause dans sa carrière pour s'occuper de mon petit frère. Elle ne m'accordait un tant soit peu d'attention que lorsque je tentais de parler. Néanmoins, ma mère préférait largement chanter des berceuses à son second enfant plutôt que d'établir un contact avec la première. J'avais alors une relation plus fusionnelle avec mon père qui faisait d'énormes efforts pour me comprendre et découvrir qui je pouvais bien être. Il s'était alors aperçu que même si j'étais plutôt indifférente à la musique, je m'intéressais beaucoup plus à la manipulation des instruments de musique. Cela réjouissait mon père et ma mère y restait indifférente. Pour elle, c'était la même chose, je ne percevais pas la musique comme elle l'aurait voulu. J'étais son premier échec.Ma mère se désintéressa de ma personne, préférant privilégier ce qu'elle espérait être son « descendant », tandis que mon père prenait le plus grand soin de moi. Certes, je n'étais pas plus sensible au chant que ça, mais mon père voulait quand même établir un lien avec moi.

Mes résultats étaient plus que satisfaisaient durant ma scolarité. Le seul problème, c'est que je me sentais toujours aussi seule et souvent incomprise par mon entourage. Beaucoup de questions se posèrent à moi durant mon adolescence. Qu'aimais-je réellement ? Que voulais-je faire ? Quelles étaient mes compétences ? Et surtout qui étais-je réellement ? Je changeais sans cesse, changeant de points de vue comme de chemises. Je n'en avais aucune idée. Je n'étais encore qu'au lycée et l'on demandait tellement de choses que je ne savais plus où me donner de la tête. J'en avais aussi ma claque de ma classe. Je ne supportais pas d'être dans une classe où les cours m'ennuyaient à mourir. Certains étaient certes plus intéressants que d'autres, mais je ne me voyais pas rester encore assise là.

C'est au cours de mes 16 ans que je commençais doucement « l'école buissonnière » avec des amis. Généralement pendant les cours où les professeurs ne prenaient pas le temps de faire l'appel. Je découvrais la vie, la vrai. Nous étions 4 jeunes filles en cavale qui riaient, heureuses d'avoir échappé à un cours plus qu'ennuyant. Nous chantions à tue-tête, dansions dans le parc. Nous étions comme libres et nous profitions des rayons de soleil qui nous émerveillaient et nous réchauffaient. Un poids s'enlevait de moi. Je n'avais plus tout ce stress accumulé entre les contrôles, les devoirs, assurer à mon cours de musique. Car oui, ma mère m'avait inscrite à un cours de musique, principalement pour que je puisse apprendre à jouer du violon. J'obéissais à ma mère pour éviter les disputes inutiles, je pratiquais tous les jours cet instrument. Ma mère visait l'excellence, je devais donc m'entraîner tous les jours pendant au moins une heure et ne plus faire d'erreurs le jour j. Je faisais certes des progrès, mais sans en être réellement vraiment rempli de joie. Bien évidemment ça forçait quelque peu l'admiration de mes amis et ça faisait bien sur un dossier. Néanmoins, je voulais m'en sortir de toutes ces choses que je pensais futile. Bien que cette sortie en douce de nos cours nous ais à toutes plus, nous en étions restées là, à mon grand dam.

Ma dernière année au lycée me laissait sceptique. J'avais une vague idée de ce que je voulais faire comme métier. Certainement pas dans le domaine de la musique, bien que j'en eusse les capacités et possédais un carnet d'adresse professionnels de la musique. D'après ma mère, c'est un gâchis que de jeter aux ordures mon don pour la musique. Quant à mon père, bien qu'il acceptât mon envie de ne surtout pas devenir une musicienne, il me conviait fortement à choisir rapidement une idée, car c'était la dernière année où j'avais encore le choix. Je me posais une nouvelle fois les questions existentielles que je me posais lors de mes 16 ans. C'est alors que j'eus la même idée. Il fallait m'évader de cette prison qu'était pour moi le lycée. Je m'arrangeais avec une amie pour que celle-ci prévienne la professeur que j'étais partie à l'infirmerie. Le vendredi après-midi, je m'échappais de ma classe pour sortir de là. Je riais aux éclats, ravie d'avoir réussi mon coup. J'achetais un smoothie, parcourant les magasins, sortant. Jusqu'à ce que je rencontre un jeune homme de manière quelque peu maladroite, en se cognant tous deux le crâne. Rencontre magique ? Pas tout à fait ! Les premiers mots qui sortirent de sa bouche ne furent qu'insultes. Bien qu'étonnée par ce langage ; qui n'aurait jamais été toléré par ma mère ; je me confondais en excuses. Car en plus de s'être rentrés dedans, j'avais malencontreusement renversé mon smoothie sur son haut. Après un moment, il se calma et tenta d'entamer la discussion, sûrement qu'il avait eu mauvaise conscience. Après quelques minutes, nous étions partis vers un banc pour pouvoir au mieux discuter.

Je vous passerais les détails, ce jeune homme avec lequel j'avais fort sympathisé, je le revis plusieurs fois. Il me présenta ses amis, me fit découvrir les joies de l'alcool en général. En revanche, je n'avais jamais été attiré par le tabac pour leur « farine ». Mais j'étais heureuse, ils me montraient quelque chose que je ne connaissais pas chez moi. Une entière liberté et une découverte d'un certain plaisir. Je traînais avec eux certains week-ends ou même lorsque j'avais tout simplement envie de sécher mes cours. Ce qui m'avait quelque peu surprise était qu'aucun d'entre eux ne semblaient étudier ou aller au lycée. Mais peut-être m'étais-je trompée. Je ne leur posai jamais la question, préférant me concentrer sur les activités que nous pratiquions. Je me pensais parfaitement intégrée au groupe, on me surnommait d'ailleurs Math voir M.J.. Ils m'emmenèrent et m'apprirent à jouer au billard. Au fur et à mesure que nous venions dans ce bar, j'arrivais à mettre des boules dans les trous. J'étais insouciante et je ne pensais juste qu'à m'amuser dans cet endroit. Je rencontrais différentes personnes, hommes ou femmes, jeunes ou vieux avec qui je sympathisais au bout d'un verre de whisky-coca ou d'un cocktail. Au début, le barman pensait que j'avais l'âge légal pour boire, mais il se rendit compte quelque temps après que j'étais bien plus jeune qu'il ne le pensait. Bien entendu, le barman haussait les sourcils, mais soit je lui donnais un billet en plus, soit je donnais de l'argent à l'un des membres de la bande pour qu'il puisse me l'acheter. L'homme grommelait et disait qu'il ne voulait pas de problèmes et que ça serait la dernière fois qu'il me servait. 


Néanmoins, ce petit plaisir ne dura pas. Un jour, lorsque je rentrais chez mes parents, je fus reçu en trombe. En effet, mon père avait reçu un mot de mon lycée listant mes absences et prévenant mes parents que je pouvais être renvoyée. À mon plus grand soulagement, c'était mon père qui avait ouvert le courrier. Il me hurla dessus, me demandant ce qu'il se passait pour que je sois ainsi. Il me fit son speech, me demandant rapidement de me ressaisir ou sinon il sévirait et en informerait ma mère. J'acquiesçais à ses paroles plus que je ne parlais. Il ne fallait pas non plus qu'il sache que j'avais bu, je ne savais pas qu'elle aurait été sa réaction s'il l'avait su. Finalement, il m'accorda un répit en me demandant d'aller dans ma chambre réviser pendant qu'il arrangerait les choses avec mon lycée. Je m'en sortais bien, pour le moment.

Bien que j'arrêtasse de sécher, je rejoignais toujours ce que j'appelais « la vie » après mes cours. Je m'améliorais de plus en plus au billard, gagnant certaines parties, en faisant rager certains. Ils me défiaient alors et cela se soldait soit par un échec soit par une réussite. Souvent, je récoltais un grognement lors de leur échec. Nous traînions ensuite dans l'une des piaules des garçons, je m'en allais de chez l'hôte avant que la nuit apparaisse. Je me rendais alors compte de leur pauvreté. Chose que je ne connaissais pas puisque mes parents étaient plutôt connus dans leur domaine, je vivais une vie plutôt aisée comme on disait. Je me demandais soudainement si je n'étais pas hypocrite envers eux. Pourquoi ne leur donnerais-je donc pas de l'argent pour les aider à aller mieux ? Je m'en faisais la réflexion à chaque fois que j'allais chez l'un d'eux. De plus, je m'interrogeais de plus en plus. Comment l’État ne pouvait donc pas se bouger les fesses pour les aider ? Recevaient-ils une aide financière ? Toutes ces questions me trottaient dans la tête. J'allais en parler à mon meilleur confident, mon père. Mais un drame arriva dans notre famille. 


J'appris la nouvelle lorsque je rentrais d'un samedi après-midi, après m'être baladé avec mes amis. Je quittais ceux-ci de plus en plus tôt pour préparer au mieux mes examens qui approchaient à grands pas. Ma mère parue, affolée, gesticulant dans tous les sens, hurlant sur mon frère, chose qui était très rare. Ma génitrice m'ordonna de venir dans le salon, m'indiquant que la situation était très grave ! Je me résignais, je pensais alors que mon père avait parlé de ce fameux courrier ou que quelqu'un de leur entourage m'avait vu avec mes amis. Je m'étais dirigée, l'air sombre, comme un condamné à mort. Seulement, je ne m'attendais pas ce qui allait se passer. Ma mère installa fermement mon frère sur un des canapés des salons. Elle m'annonça que mon frère avait fait une grande erreur et que je ne pouvais être laissée de côté. Elle me raconta que mon frère avait rencontré une femme et que celle-ci était enceinte de 4 mois. Je regardais mon frère avec des yeux presque exorbités. Ma mère reprit son discours en m'annonçant que mon frère ne pouvait être père, car elle le jugeait trop jeune. Elle m'annonça qu'ils avaient discuté d'un commun accord avec la famille et qu'ils gardaient l'enfant chez eux. Seulement que ce petit être serait inscrit comme étant notre frère ou notre sœur. Mes parents avaient décidé d'une mascarade. Ma mère annoncerait dans son milieu qu'elle serait enceinte. Mes parents me demandèrent de ne pas contredire leur version, sous peine de perdre leur « image ». J'étais plus que sonnée par ses révélations. Ma mère annonça par la suite que lorsque la femme en serait à son neuvième mois, celle-ci viendrait s'installer ici et accoucher par la même occasion.

Une des nouvelles mesures que j'obtenais dès le lendemain, était de rentrer beaucoup plus tôt que prévu et avec mon frère en prime. J'étais en plus surveillée de près, devant rendre des comptes à mes parents, ce que je n'avais plus fait depuis un bon moment. Mon frère par son geste de procréation m'avait enlevé ma petite liberté, je lui en voulais en quelque sorte. Mais la personne la plus punie dans cette histoire était mon frère au final. Je ne lui posai aucune question sur cette femme, sur les circonstances, sur le pourquoi il avait mis autant de temps à nous avouer cela. Ni même lorsque nous serons adultes, ayant peur que notre sœur puisse nous entendre.

Au neuvième mois, ma mère avait effectivement placé la femme dans une des chambres d'amis que nous possédions. Je ne l'avais vu que de rares fois. Ma mère et mon père prenaient soin à ce que nous limitions nos échanges. Nos discussions si courtes ; souvent interrompues par l'un de mes géniteurs ; déblatéraient sur le quotidien ou sur la météo.  Lorsque ma mère me voyait près d'elle elle tentait de m'éloigner d'elle  par tous les moyens : devoirs, courrier,... Je n'ais jamais sut pourquoi mes parents écourtaient nos échanges. Après son accouchement, elle resta quelques jours et parti. Je n'avais même pas pu lui dire au revoir. Cette femme que je ne revis plus, n'avait même pas eut le temps de me décliner son identité. Cette inconnue était devenue pour moi un nuage intouchable et extrêmement bref dans ma vie. Je me demandais si je n'avais pas une fois rêvé de tout cela. Mais ma « sœur » était bien là, criant de toutes ses forces. Hurlant pour quoi ? Je ne savais pas. Mais elle me réveillait très souvent le matin, et je n'étais toujours pas allé la voir après plus de deux semaines. Cette chose, je ne voulais pas la rencontrer pour le moment.


Ce fut un jour de révision où j'étais seule que je l'entendis crier. Ma gouvernante était partie faire les courses, mon frère était parti je ne sais où et mes parents étaient partis à une soirée mondaine afin de dorer leur image. Personne n'était donc là pour pouvoir arrêter les hurlements de cette petite fille. Je me résignais à aller lui rendre visite. Intimidée par ce minuscule être, je me sentais une géante. Je ne savais comment calmer cette petite chose. Moi, la grande, celle qui revendiquait un coucher à 11 heures, je restais comme une statue face à ce poupon. Finalement, après un moment à l'entendre, je me décidais à la porter. J'étais effrayée à l'idée de la faire tomber, lorsque je la pris dans mes bras. Je la regardais et tentais de la calmer. Ce fut mon premier contact avec elle. Bien qu'elle ne cessât de pleurer avant que j'entame une comptine, je la trouvais affreusement mignonne. Elle était devenue à partir de ce moment-là ma sœur. 

Quelques mois plus tard, et quelques heures de sommeil en moins, j'obtenais une réponse positive de la faculté de médecine. J'avais réussi tous mes examens et j'exaltais de joie. Mon seul regret était de quitter le diabolique poupon qui prenait un malin plaisir à nous réveiller à des heures diverses. Je quittais la maison promettant de revenir durant les vacances scolaires. Ce fut une promesse vaine, la quantité de travail exigée était plus qu'élevée, je ne m'étais libérée que pendant des fêtes dites de famille. Je ne sortais pas beaucoup non plus, mais je buvais avec plaisir une petite bière par-ci ou un cocktail par là. C'est d'ailleurs pendant ma 4e année en médecine, ou plus exactement pendant un stage dans un hôpital que je rencontrais celui qui allait devenir mon futur mari. A force de nous voir, nous en étions venus à nous revoir à l'extérieur. Notre idylle s'annonça sérieuse quelques mois plus tard. J'organisais alors une rencontre durant ma 6e année de médecine entre mes parents et mon amoureux. Lors de ma 8e année, nous nous fiançailles et l’annoncions à nos familles respectives. Ce fut plus ou moins bien pris. Ma mère regretta le fait qu'il n'ait pas envisagé une carrière dans la musique. Après avoir passé mes examens, j'avais décidé de partir en vacances avec mon cher et tendre qui allait devenir prochainement mon mari. Nous avions décidé de nous marier quelques mois après que je me serais fait embaucher dans un hôpital en tant que légiste. Mais à mon retour, mon frère m'appela pour me révéler que notre père venait de mourir, il y avait quelques jours. Il ne m'avait pas contacté avant pour ne pas me gâcher ma semaine. C'était attentionné de sa part, mais à partir de ce moment, j'étais meurtrie et malheureuse d'avoir perdu mon père, mon ami, mon confident.

Bien que la douleur de la perte de mon père était toujours persistante, je décrochais le job de légiste dans un hôpital. Je tentais de prendre sur moi afin de travailler au mieux. Je savais que mon père voulait que je réussisse dans ma vie professionnelle et qu'il aurait été fier ainsi qu'heureux de voir que j'avais obtenu un job. Mon fiancé tentait de me remonter le moral comme il le pouvait et je l'en remerciais pour cela. Ma première journée de boulot n'était pas des plus facile. Pour mon plus grand bonheur, je n'avais pas de cadavres à examiner, juste des personnes. Bien entendu, recevoir des personnes était bien plus délicat, il fallait s'adapter tenter un dialogue, faire prendre conscience à la personne qu'on était là pour l'aider. Ce n'était pas chose aisé que de gagner leur confiance, je tentais de raconter des blagues nulles afin de détendre l'atmosphère, ou encore de discuter de la pluie et du beau temps. De cette façon, j'espérais leur montrer un côté humain, que certains ne voyaient pas forcément au quotidien.

Au fil des années, mon chagrin s'était dissipé. Bien entendu, j'avais toujours mal au cœur lorsque je devais parler de mon père ou que j'en entendais parler. Mais j'avais accepté sa mort. Je pouvais remercier mon boulot de légiste, il me permettait une meilleure compréhension et acceptation de la mort. Ce n'est qu'à l'aube de mes 35 ans, ayant une vie stable, mon mari ayant un boulot, nous possédions une maison à la campagne, que je parlais du projet de bébé avec celui-ci. J'en avais eut envie depuis un bon nombre d'années. Le bon moment ne s'était présenté qu'à partir du mois de mars. De plus, ça me faisait une sorte de cadeau. Peut-être était-ce trop demander. J'appris ma grossesse durant le mois de janvier, à ma plus grande joie. Au mois d'avril, j'avais acheté avec mon mari le berceau, des peluches, des habits, des jouets. Je ne voulais pas être prise au dépourvue. J'attendais avec patience le bout de chou que j'aimais déjà. J'avais déjà préparé sa chambre, son lit, acheté des habits et même quelques peluches. Néanmoins, vers la mi-juillet, j'avais perdu mon enfant. J'avais fait une fausse-couche, bien qu'on m'en ait expliqué le pourquoi du comment même si je le savais déjà, je ne pouvais m'empêcher d'être triste. Je demandais un congé à mes supérieurs qui le l'accordèrent. L'ambiance avec mon mari était tendue. Je m'en voulais d'avoir trop espéré, mais je lui en voulais aussi pour je ne savais quelle raison. Je restais dans mon coin, préférant rester au calme, sans lui. Ma relation avec lui se dégradait au fur et à mesure. 


Je revins travailler à l'hôpital au début du mois de juillet. Je travaillais d’arrache pied, restant là-bas plus que prévu, préférant la compagnie des cadavres à celle de mon mari. De plus, notre gouvernante Maria nous avait appelés, il y avait quelques jours. Sa mère était semble-t-il atteinte d'une fièvre et elle voulait prendre soin d'elle. Maria devait revenir la semaine d'après. Néanmoins, je n'avais aucune nouvelle d'elle. J'avais tenté de l’appeler, peut-être y avait-il un problème ? Mais après avoir appelé 4 fois, j'en concluais qu'elle avait décidé de prendre la poudre d'escampette. Plutôt étrange n'est-ce pas ? Je me sentais incomprise par celui-ci et je ne savais que faire. J'avais pensé à l'action la plus facile : divorcer. En étais-je réellement sûre ? Non, j'étais prise dans un tourment. Je laissais passer, attendant de voir si notre situation allait un jour s'arranger.

Un après-midi, à l'hôpital, je discutais avec un collègue durant notre pause devant la machine à café. Nous débattions sur vie extraterrestre. C'est alors qu'un de nos collègues nous demanda de venir rapidement à notre salle de travail. Un mort s'était, comme qui dirait, réveillé ». Arrivé là-bas, cet ancien mort semblait s'être réanimé avec le patient d'à côté qui avait rouvert ses yeux. Je n'en croyais pas mes yeux ! D'un parce qu'il était presque impossible que deux morts se réaniment. De deux, celui que j'avais moi-même emmené jusqu'ici, je l'avais déclaré mort. Et il avait semblé bien mort, il y avait à peine 5 minutes. Le légiste qui nous avait hélés alla parler avec l'un des patients revenus à eux. Mais celui-ci semblait ailleurs. Ou plutôt, tentait-il de tendre sa main vers son visage. J'étais trop interloquée pour pouvoir réfléchir. J'avais l'impression d'avoir fait une erreur. Soudainement, le patient qui avait tendu sa main vers Stewart le prit par sa blouse. Mon collègue tenta de le repousser, mais celui-ci ayant de la force, il le forçait à venir vers lui. Mon autre collègue alla lui prêter main forte pour le recoucher. Il lui demandait de se reposer. Je décidais d'aider mes compagnons d'infortune en leur prêtant main forte. Malgré nos efforts, le jeune homme ne semblait vouloir qu'une chose, et ce n'était certainement pas de lâcher celui-ci. Stewart enleva sa blouse.
C'est alors que l'autre personne qui avait seulement ouvert ses yeux agrippa mon collègue. Il le morda sauvagement à l'épaule. Il alerta mon service entier. Nous étions tous en train de repousser ces deux hommes qui semblaient être devenus complètement fous ! Finalement, nous les avions enfermés à double-tour dans la pièce. Des collègues emmenèrent Stewart se faire soigner. Pour ma part, quelque peu choquée, je rédigeais avec une autre légiste les faits qui s'étaient passés. Après ce rapport, j'appelais mon mari. Mais son téléphone sonnait dans le vide. Après avoir tenté de le joindre par trois fois, j'en venais à la conclusion que son portable ne devait plus fonctionner correctement ou bien qu'il eût oublié de payer son forfait téléphonique. À la pause de midi, j'allais en salle de repos afin de faire un somme. Mon sommeil était quelque peu aléatoire ces temps-ci. Je me permettais un court repos après ces émotions.

Je fus réveillée en sursaut par des cris horribles. Je me levais, la chair de poule. Une collègue venue elle aussi se reposer s'était réveillée en trombe en même temps que moi. Nous nous demandions ce qui se passait. Nous avions décidé de sortir de la pièce. Quelle surprise lorsque je vis le personnel courir dans tous les sens. Certains patients étaient à terre, le matériel par la même occasion. Un militaire vint nous chercher, de force. Nous devions être évacués sur-le-champ ! J'entendais des tirs, des cris, de la peur. Je ne savais pas ce qui se passait. Un des militaires s'embarqua avec ma collègue dans une ambulance. Il donna ses ordres à l'ambulancier qui conduisait. Nous avions un patient avec nous. Il semblait en mauvais état, mais nous tentions de l'aider. Seul le militaire restait en retrait. Il ne semblait pas être très heureux d'avoir ce patient avec nous. L'homme était blessé, semblait faible et avait de la fièvre. Au bout du chemin, il semblait s'être assoupi, mais ma collègue m'alerta en me disant qu'il était mort. Le militaire avait demandé à ce qu'on jette le corps. J'y étais fermement opposée, la famille allait vouloir récupérer la dépouille et enterrer celui-ci. Nous nous disputions, le militaire et moi le légiste. Jusqu'à ce que le « mort » se réveille. Je ne savais pas quoi dire. Le patient leva ses bras vers moi, j'allais m'approcher quand l'homme armé tira sur lui. Je criais, alertant l'ambulancier qui s'arrêta d'un coup. Je hurlais sur le militaire, lui demandant s'il était fou, ma collègue m'appuya, choquée tout comme moi par cet acte ! Il expliqua que c'était une menace et que l'on comprendrait lorsqu'on rejoindrait le camp. Il ordonna à l'ambulancier de continuer d'avancer.


Lorsque nous fûmes arrivés au camp le militaire nous apprit qu'une sorte de « pandémie » mortelle avait touché la population et qu'ils tentaient d'évacuer les survivants. Nous n'avions pas eut d'autres réponses, nous avions ensuite été mis de côté dans ce camp. Je tentais désespérément d'appeler mes proches mais en vain. Ma collègue avait tenté sur son portable et c'était la même chose. Nous nous étions regardés d'un air apeuré. Nous nous demandions ce qui se passait réellement et si cette curieuse « maladie » avait un rapport avec ça. Nous n'avions pas eut le temps d'avoir de plus amples informations.

Quelques jours après notre arrivée, notre camp fut envahit par une horde de personnes « infectés ». C'était la panique générale, encore plus qu'à l'hôpital. Ma collègue et moi, qui ne nous étions pas quittés depuis notre arrivée, avions foncés avec d'autres personnes vers les voitures, sans penser à emporter quoi que ce soit. Nous étions dans l'urgence totale. Nous nous étions installés dans une voiture et tentions de la démarrer. Puis soudainement était apparu un «malade ». La fenêtre n'ayant pas été complètement remontée, celui-ci passa sa tête ainsi que ses bras, il s'arrêta soudainement, un homme avait tiré. L'inconnu nous demanda de nous grouiller et il vint dans la voiture avec nous. Je conduisais durant un très long moment jusqu'à ce que notre ventre gargouille. À partir de ce moment-là nous sommes tous restés ensemble. Nous étions une petite dizaine à s'être enfuis ensemble à bord de 4 voitures, nous nous étions suivis les uns les autres. Nous ne savions rien de plus sur les réfugiés du camp. Avaient-ils pu s'en réchapper ? Je doutais que certains avaient fuis tout comme nous et que d'autres... Ne s'en étaient pas sortis. Avions-nous réellement eu de la chance ? Je dois avouer que je ne savais pas encore. Le mois d'août allait me sembler bien plus long que je ne le pensais...

Notre sauveur savait comment tuer ces « malades » il nous informa que cette maladie se transmettait par morsure dans la plupart des cas. Il fallait donc éviter d'établir un contact avec l'un d'entre eux et fuir ou les tuer. Je ne me résolvais toujours pas de cette démarche barbare. La médecine aidait les gens à se sentir mieux. Je n'aimais pas cette méthode. Je changea d'avis très rapidement lorsque l'un de ces « malades » m'avait agrippé à la jambe. Mon périple commençait tout juste. Étant un petit groupe nous pouvions aller dans des petites surfaces sans trop de problèmes et prendre de la nourriture. Mais nous rencontrions d'autres problèmes. L'essence, la chaleur, les lits étaient quelque peu absents. Nous nous réfugions dans des maisons désertés ou avec un seul « malade » à l'intérieur. Je restais toujours sans nouvelles de mes proches et voulais tenter d'aller à leur recherche. Or, je ne pouvais y aller seule, je n'étais pas folle, ma sécurité dépendait du groupe. De plus, l'un des membres du groupe m'apprenait comment me servir d'un couteau de chasse. Il l'avait dégoté sur un chasseur. J'avais appris à lancer au couteau. Pratique pour éliminer un « malade » avant qu'il ne puisse m'atteindre !
Malgré le fait que notre petit groupe s'était plus qu’agrandit, un malheur arriva. Nous nous étions installés en forêt et avions été attaqués par ces « malades ». Nous ne savions plus qui était en vie ou non ! J'avais aidé qui j'avais pu, mais en courant, j'avais perdu tout le monde. J'étais retourné vers les lieux du « crime » et n'y avait aperçut que des cadavres mangeant l'un des nôtres. Je m'étais alors éclipsée. J'étais seule et je n'avais nulle part où aller. Enfin si, chez moi.

C'est à force de volonté, de temps et de prudence que j'arrivais enfin devant chez moi. On était au mois de Septembre. J'avais faim, soif, peur et j'étais plus que dégoûtante. Je n'avais pas forcément pris de douche, de plus j'avais du sang sur la plupart de mes vêtements. Devant ma maison, je ne savais pas si j'avais encore assez de force pour vérifier que mon mari était ici. Peu de temps avait passé, mais tellement de choses s'étaient enchaînées qu'il pouvait être partout et même.. être devenu l'un d'entre eux.

Je ne pourrais pas décrire cette émotion que j'éprouvais lorsque je le vis. Je pleurais des torrents de larmes, cachant mon visage dans mes mains, mes pieds n'avaient pu retenir mon poids tellement la surprise était de taille. Je n'avais même pas pu lui parler avant un bon moment, le temps que mes sanglots se terminent et que je reprenne mon souffle. Nous étions à nous réunis, et pour moi, cela était plus important que tout. J'avais sûrement perdu ma mère, ma petite sœur et mon frère. Et la seule personne de ma famille qui me restait, mon mari, était toujours là, vivant. Mon mari et moi étions restés ensemble dans notre maison jusqu'au mois de Novembre, nous nous étions disputés. Voulant mettre fin à cette querelle, il m'indiqua qu'il allait dehors chasser avec son fusil et qu'il reviendrait que lorsque je serais calmée. Après plus de six jours sans nouvelles je pensais aller le chercher. Néanmoins une horde de ces « malades » ; que j'appelle maintenant des « cadavres ambulants », ne pouvaient me permettre de sortir. Ils avaient, semblent-ils été attirés par un chat qui avait trouvé la bonne idée de venir chez moi. Je ne pus sortir de chez moi que 4 jours plus tard. J'étais décidé à retrouver mon époux. Il lui était peut-être arrivé quelque chose. Je voulais en avoir le cœur net. Je n'avais pas réussi à joindre ma mère, mon frère ou ma petite sœur, sûrement morts. La seule personne qui me restait encore était sûrement mon compagnon de vie. C'est pourquoi, deux semaines après, j'étais encore dehors, luttant pour ma survie, pour trouver mon époux. J'avais déjà des blessures causés par le terrain ainsi qu'une femme. Je n'avais pas abandonné ma quête. Je me risquais à aborder des personnes seules ou en groupe restreint afin de demander des renseignements. Personne encore ne m'avait donné de réponse positive.


Vers la fin du mois de Novembre je m'étais dirigée vers ce qui me semblait être un hôtel. J'hésitais, entrer ou passer mon chemin ? Je ne savais que choisir. D'un côté cet endroit pouvait m'être très favorable. De l'autre, je pouvais y faire de mauvaises rencontres comme des cadavres m'accueillant la bouche grande ouverte. J'avais un couteau entre les mains, mais pouvais-je en affronter plus de 4, 5 toute seule ? 2 c'était encore possible. 3 demandait une certaine adresse. 4 de ces morts me blesseraient très certainement, et l'un d'entre eux me mordrait très certainement. Je décidais de saisir mon réveil. C'était ma seule véritable ceinture de sécurité, qui pouvait les occuper durant un temps. Je m'approchais de la porte, toqua trois fois à la porte, régla ensuite le réveil pour qu'il puisse sonner, je le posais à peine 1 mètre après la porte. Par la suite je me déplaçais en arrière de quelques pas, prête à en faire mon quatre heures.
Ma surprise fut grande lorsque la porte s'ouvrit en offrant la vue sur une femme. C'est ainsi que je rencontrais pour la première fois Wanda. Un instant, je restais stoïque, n'ayant quasiment plus de mots. Retrouver des vivants était quelque peu déconcertant. Entretenir une discussion devenait risquée. Je me risquais à lui adresser la parole.

«Vous connaissez l'histoire de la blonde qui cherche son mari ?»

Je déposais mon arme au sol, montrant que je ne voulais créer aucun problème et que mes intentions n'étaient pas mauvaises. Je m'avançais un peu, laissant quand même 2, 3 mètres entre nous. Je cherchais la photographie danslma poche de ma veste puis la montrait avec ma main droite.

«La blague c'est que c'est moi, la blonde qui cherche son mari. Il est part je ne sais où et je ne l'ais pas revu depuis... Depuis un très long moment. L'avez-vous aperçu récemment ?»


C'est ainsi que je fis la connaissance de Wanda, une jeune femme qui était tout comme moi une survivante. De fil en aiguille elle m'accueillit dans  Le Sierra Station un hôtel des années 50. J'étais reconnaissante envers cette jeune blonde qui m'avait accueillit, je lui avais alors promis de l'aider autant que je le pouvais même si mes domaines de prédilections étaient plus centrés sur la médecine. Et c'est comme cela qu'au jour d'aujourd'hui j'étais toujours dans ce petit hôtel où je tentais d'être une membre active de ce groupe tout en continuant de rechercher mon mari, toujours disparu.


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MessageSujet: Re: Mathilde: " Z'avez pas vu mon homme? Je le cherche partout!"   Mathilde: " Z'avez pas vu mon homme? Je le cherche partout!" EmptySam 23 Jan 2016 - 17:00
Bienvenue parmi nous ma jolie Mathilde, très heureux de t'avoir sur le forum ma choupette ^^

petit aide (le statut sociale = célibataire, mariée, veuve, etc)
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MessageSujet: Re: Mathilde: " Z'avez pas vu mon homme? Je le cherche partout!"   Mathilde: " Z'avez pas vu mon homme? Je le cherche partout!" EmptySam 23 Jan 2016 - 17:49
Bienvenue Mathou 8D
Je compte sur toi pour faire les pires blagues du monde !!! Lala
Et si tu as des questions, bah tu sais où nous trouver pour demander Wink
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MessageSujet: Re: Mathilde: " Z'avez pas vu mon homme? Je le cherche partout!"   Mathilde: " Z'avez pas vu mon homme? Je le cherche partout!" EmptySam 23 Jan 2016 - 20:26
Bienvenue Mathilde ! Hey
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MessageSujet: Re: Mathilde: " Z'avez pas vu mon homme? Je le cherche partout!"   Mathilde: " Z'avez pas vu mon homme? Je le cherche partout!" EmptyLun 25 Jan 2016 - 21:03
Re-bienvenueeee ^^
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MessageSujet: Re: Mathilde: " Z'avez pas vu mon homme? Je le cherche partout!"   Mathilde: " Z'avez pas vu mon homme? Je le cherche partout!" EmptyMar 26 Jan 2016 - 1:42
Tu connais la blague de la blonde qui est validée ? 8D

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MessageSujet: Re: Mathilde: " Z'avez pas vu mon homme? Je le cherche partout!"   Mathilde: " Z'avez pas vu mon homme? Je le cherche partout!" Empty

 Mathilde: " Z'avez pas vu mon homme? Je le cherche partout!"
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