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Depuis l'été 2014, l'Apocalypse règne sur le territoire américain. Dans la région de Détroit, les survivants s'organisent seuls depuis des mois pour sauver leurs vies et résister aux rôdeurs. Quand, après trois ans sans nouvelles du gouvernement, l'armée revient à Détroit, un nouvel espoir semble possible pour les survivants. Mais à quel prix ?
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 Millow Scofield
In Your Flesh :: Last pub before the end of the world :: Archives :: Fiches de Présentation

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MessageSujet: Millow Scofield    Millow Scofield  EmptyJeu 30 Juin 2016 - 6:25

Dernière édition par Millow Scofield le Sam 2 Juil 2016 - 20:05, édité 16 fois
“ Millow Scofield ”

Informations Générales

Prénom(s) : Millow
Nom : Scofield
Date de naissance : 11 juin 1983
Âge : 33 ans
Métier / Études : Anciennement dévoué à son club de biker  
Statut social : Célibataire
Orientation sexuelle : Hétérosexuel
Groupe : Solitaire
Avatar : Jesse Metcalfe

Il avait un frère jumeau, emporté par une leucémie à l'âge de huit ans ✘ Sa mère est morte en couche ✘ Son père l'a toujours porté pour responsable d'avoir ainsi était épargné par le destin✘Bien avant l'arrivée de cette nouvelle air, son corps était déjà parsemé de multiples cicatrices, car très  bagarreur et se plaisant dans la violence, il s'est toujours énormément battu ✘ Ados il s'est rasé la tête pour s'y faire tatouer un oeil. Un oeil tout simple qui lui englobe une bonne partie de l'arrière de son crâne. Personne ne le sait sauf lui ✘ A peine âgé de 14 ans sa belle-mère plus vieille d'une trentaine d'année a voulu abuser de lui, mais au lieu de ça l'a humilié en se moquant de la taille de sa virilité infantile ✘ de cet acte une colère sourde a commencé à grandir en lui, à nourrir sa flamme tantôt juvénile, devenue plus ardente au fil des ans ✘ Il devient un homme secret, il déteste parler de lui, pourtant il se fait remarquer de par son cynisme et sa sempiternelle nonchalance ✘ Il s'est établi dans un environnement fait de blues, de rock, de country, de guitares frétillantes et hurlantes en se baignant de fumée dansante et d'effluves alcoolisées les mains enfoncées dans le cambouis, intégrant un club puissant et dangereux de bikers ✘ Il ne dort jamais, il fait parti de ces hommes qui ne savent pas bailler ✘ Après  avoir fui son père, sa belle-mère et cette demeure maudite, le club des Black's Angel's devient sa nouvelle famille, fidèle à sa meute la perte des membres du club fût un premier coup dur et un nouveau croche-pied dans sa béquille qui maintenait son semblant de raison ✘Sa spécialité c'est les combats en corps à corps, il s'entraînait énormément avec les autres membres du club, c'est un excellent cogneur ✘ Il se faisait appeler Golden boy contre son avis, malgré sa musculature luisante, sa barbe, les cicatrices sur son visage et ses cheveux bouclés en batailles, il a toujours gardé ses traits doux, charmeurs et juvéniles    
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Caractère et Personnalité

Difficile à cerner, difficile à écouter, difficile à appréhender. C'est un homme charmant en apparence, mais son passé a fait se doubler sa personnalité en deux facettes tranchantes et très distinctes. Pourtant, les deux cohabitent ensemble, logeant sous cette même chaire, assujettie à ce même coeur. C'est alors qu'un incroyable jeu de paradoxe, digne d'une partie de flipper acharnée va débuter. Il se révèle brut, dur, parfois totalement indécent pourtant, malgré lui il est d'une sensibilité belle et bien présente, dévoilant ainsi une profonde et très mal assumée faiblesse. A force de perdre un à un ses compagnons de routes, il est devenu d'un cynisme rare, se perdant même parfois dans des crises de folies incontrôlables qu'il se doit de calmer en braquant pharmacie, poste de garde ou autre pour trouver des calmants. Impulsif, il reste magnanime et professionnel en situation délicate ce qui va encore en ajouter à la difficulté qu'ont les autres à le comprendre. Un torrent de colère semble découdre de son témparemment, mais dans cette apocalypse folle, il arrive enfin à se défaire de la honte que lui impose son passé, il arrive à éprouver de l'empathie pour les femmes et à mettre sa haine pour ces dernières de côté. Tuer du zombie peut s'avérer être un excellent purgatoire. La vie en communauté est une habitude pour lui mais peut s'avérer être un soucis pour les membres de cette dernière, son côté instable, colérique et secret a le don d'inquiéter ce qui le rend d'autant plus renfermé, se creusant une carapace d'acier trempé que seule la patience de ses proches peut briser. Une très grande patience. Proches pour qui il ne donnerait n'importe quoi, possessif, protecteur voir même sur protecteur, le mur se transforme en bête grondante et incontrôlable quand l'un de ses amis se retrouvent en danger, oeuvrant au mieux pour le sauver, même si aux yeux de tous il semble les détester de par son mutisme incessant. Passionné, il se montre plus conciliant avec une belle carrosserie de moto, plutôt qu'avec celle d'une femme. Sans pour autant être macho, c'est juste qu'une moto peut se montrer moins bruyante et sait se taire quand on lui demande. Il n'est pas porté par les armes à canon, en réalité il ne sait pas tirer ce qui le rend particulièrement gauche avec une arme, puisqu'il ne saura jamais viser la tête. Si jamais il y parvient, c'est que la hasard a décidé de le bénir. Par contre, il manie très bien les armes blanches et se sent plus à l'aise avec un canif, une batte de base ball, une hache ou même avec ses mains (uniquement fasses aux humains en corps à corps) étant doté d'une grande force dans les mains ainsi que dans les bras.

“ Histoire ”


Récemment :
Lourd comme le sang dans ses poumons, le verre brise ses côtes. Il coule, sa vie fait de même il la voit se décharner, se troubler. Il aurait pu la toucher ? Non. Son regard se tourne et c'est la mort qui le happe. Elle il peut la sentir, il sent son parfum fleurant la douleur et la peur. Il pleure, silencieux. Personne ne peut l'entendre, il crit mais ça ne fait qu'accroître les giclées de sangs qui s'échappent de sa gorge. Sa gorge qui n'est plus que feu qui s'étrangle de sa vie qu'il vomit vainement. Il coule, sa vie coule.. Tout ses muscles se tendent dans un ultime sursaut. Le métal sci son épaule, la découpe finement mais profondément, assez pour sentir l'un de ses tendons sanctionné. Déchiré par la douleur, les grognements sempiternels des rôdeurs approchent. Les balles qui sifflent à son oreille, les grognements l'avertis, les pulsations dans ses tempes comme alanguis dans ses tympans, par le glas du trépas qui sonne l'heure de sa révérence. Combien de fois ce schéma allait-il se répéter ? Son équipe avait fini par y céder. Il sait une grande partie de ses amis à terre, combien de temps avant que la moitié ne se relève ? Se dégageant des décombres tant bien que mal, égratignant la chaire, la traçant de coupures profondes dans ses paumes, entre ses phalanges, ses pieds se libèrent du pare brise de camion -ce dernier s'étant encastré avec une violence sans nom, dans un chêne impétueux, fissuré en deux puis écroulé sur une partie du toit- . Un miracle ? Il n'y croyait pas, un coup de chance dans ce chaos, un coup de pouce d'un destin miséreux. Il se contorsionne, se tord pour réussir à se dégager du toit cabossé et replié à 3cm de sa tête afin de parvenir à poser ses pieds bien à plat contre la large portière, elle aussi renfoncée et bloquée. Ses rangers tambourinent dans des coups puissants sur le duvet vintage qui orne sensiblement tout l'avant du camion, assez fort pour que des bruits métalliques pulsatifs se fassent entendre. C'est à cet instant que son ami Jeff se met à remuer - « Bordel non » grogne le motard, le regard avide le fixant de cette lueur qu'il eut malheureusement bien trop de fois aperçu dans les prunelles de ses compagnons de route.


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La mission avait échoué, le camion rempli de vivres dévia de la route, allant s'enfoncer après un spectaculaire tonneau, dans la faune effervescente d'un bord d'auto-route délabrée. Maudite auto-route ! Les cratères arboraient certaines limites vis-à-vis de leur profondeur, mais cette fois-ci non. Des rires avaient fusées, l'alcool avait coulé. Des idiots, des lourdauds, imbibés de bourbon, imbibés de testostérones, à l'arrière comme à l'avant tous festoyaient d'avance du butin qu'ils allaient ramener. Mais  la nuit tombée, les esprits embrumés, ce trou béat au milieu de la route provoqua le tressautement du point lourd, puis l'immense trou noir. Un vol de hauteur, une cascade spectaculaire, sanantoniesque. Un crash, une explosion, de la fumée à faire suffoquer les poumons les plus coriaces de grands fumeurs de marijuana. Puis du sang. Des gargouillis, des plaintes… des heures et des heures.. le trou noir, béant, avant un long silence éperdu dans une nuit sans fond.

Silence étant plus rassurant que ses bruissements imperceptibles, ses froissements remuant que l'on devine aux alentours. Mieux vaut un silence de mort. Mais pas morts-vivants comme Jeff à deux doigts de saisir l'une des bouclettes brunes du biker tandis qu'il tente encore et encore de faire céder le toit, cabossé, perforé sur le dessus non loin du pare brise renfoncé maintenant sous ses fesses musclées. Une énième poussée, un grognement de douleur et l'air frais envahi ce qu'il reste de l'habitacle. Son ami zombifié continu à chercher à l'attraper, vivement, avide, incontrôlable, la douleur n'existe pas quand les chairs sont ainsi mortes. Et c'est ainsi, sans aucune douleur, qu'il se sépare de ses jambes dans un craquement d'os, de cartilage nauséabonde, qu'il s'extirpe, accroché à la cheville de Millow, du camion. Les deux hommes rampants, l'un pour fuir la mort, l'autre pour poursuivre la vie. Ramper avec un bras handicapé n'est guère mince affaire, toutefois il y parvient. Son point fort étant le sang chaud qui circule dans ses veines, sang qui coule de son bras, de ses multiples plaies mais qui se révèle aussi être un point faible. Ce sang bouillonnant alléchant le mort-vivant assoiffé de dévorer sa chaire pleine de vie. Les débris jonchant le sol continuant de laminer péniblement sa chaire, jusqu'à ce que ses doigts, sa paume sente la rigidité et la froideur d'une barre de métal aiguisée et brisée. Sans plus réfléchir, l'homme se retourne sur son assaillant mortifié et lui enfonce le côté tranchant de la barre, en plein dans le crâne. Sous la pression de ce dernier il sent les craquements de l'ossature se fendre sous son poids, le coeur lui remontant au bord des lèvres. Il ne s'habituera jamais à ça.

Péniblement, il eut fini par se relever en s'adossant à une voiture abandonnée barrant la route, notant avec détachement qu'il devait rapidement trouver un rasoir pour se raser les cheveux. Après tout, un mort de plus ou de moins ? Qu'est-ce que ça pourrait bien changer. Amoché, il avança boitant, se tenant les cotes en se souciant peu de ce que l'avenir lui réserve.


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Retour dans le passé, dans cette eau trouble et infâme.



2 ans avant l'épidémie :
Les fragrances de son odeur aux senteurs infâmes l'enveloppent, l'étouffent, l'écœurent. Le nez écrasé tout contre sa chaire. Le moelleux de sa poitrine faisant suffoquer les cris saccadés qui ne veulent libérer sa gorge enlisée, nouée de terreur par l'acte qui le fait peu à peu sombrer dans les tréfonds houleux de l'obscurité, où ses peurs l'accablent dès son arrivée. Ses pensées sont comme prostrées. Ce songe ne cessera-t-il jamais ? Ses paupières ont beau se plisser pour ravaler les images qu'il refuse de regarder, se plier, se froncer. Il la voit, ses joues rosâtres et continuellement fardées, son teint blafard et ses rires sépulcrales qui s'immiscent dans son être jusque dans les profondeurs de son âme. Les hauts le cœur soulèvent son torse, secouent son corps squelettique à la fragilité comparable à celui d'une souris. Ses jambes démesurées et longilignes se mettent à fouetter l'air dans l'espoir de la voir mourir dans cette même ombre qui lui a donné vie. Essoufflé, il la sent gagner. Comme à chaque fois. Quand peu à peu la mort que reflète cette image, disparaît et laisse place à la silhouette flottante qui annonce sa rédemption. L'ange apparaît, orné de ses ailes satinés, aux fins tissus tombant en cascade jusqu'à ses pieds, virevoltant et chatouillant le carrelage glacé. Elle est là. Ses yeux azuréens, reflet de toute une constellation, rappellent ceux de l'enfant apeuré, le visage baigné de larmes, qui la fixe avec son air émerveillé, embué, tristement brûlé par l'assaut des vagues tumultueuses de cet océan bleuté aux perles salées qui viennent de le ravager. Son souffle vient l'effleurer, sécher les flots sur sa peau, de son odeur fleurant le Lilas et la Groseille, teintée de ses délicieuses effluves libératrices. Son voile défait lentement sous la douce brise d'un vent imaginaire, perçant au travers les quatre murs clos de cette pièce sans fenêtre. Un visage à la pâleur mortuaire, mais à la finesse divine enfin découvert, encadré de sa longue chevelure d'ébène. Nouvel attrait de ressemblance avec l'enfant demi-adulte qui calme lentement ses sanglots à sa vue. Comme à chaque fois que son regard croise celui de son ange, le feu devient glace, tempête, devient calme. La douce sérénité que dégage l'entité à l'aura bienfaisante l'imbibe de mille caresses. Le songe, la bénédiction de son unique divinité. Ses bras amaigris l'encerclent, les chaînes qui lient ses pieds à l'énorme rocher qu'il traîne comme boulet, raisonnent dans le silence sempiternel, de petits bruits métalliques et de délicieux soupir. Le pire reste à venir. Dans cette communion des cœurs l'ange se désagrège jusqu'à ne laisser qu'un trou béant dans le sillon de bras frénétiques qui tentent de retenir la forme féminine maintenant devenue nuage vaporeux, spectrale, jusqu'à ne devenir qu'un infime halo lumineux. Il crie, hurle. Les flots de ses larmes coulent à torrent sur le visage du jeune homme, qui souhaite hurler son nom mais… Elle n'en a pas. Elle n'en aura jamais. Comme chaque nuit elle disparaît, le laissant à nouveau seul à son rocher. Boulet. Fardeau. Chaînes glacées. Noyé dans l'obscurité, les soubresauts sont suivis de longs sanglots qui reprennent de plus belle dans cette nuit sans fond, l'éternelle noirceur de son âme.

Dans le bleu de la nuit, la peur elle-même s'est tût pour en apprendre d'une telle terreur. Le torse saccadé perlant sous la nébuleuse, la sueur diffuse son venin chaleureux, refroidi d'une braise fine dans un gonflement, puis un bruissement de rideau infime. Les cheveux se collent à la nuque masculine, les doigts tremblent et viennent se coller à leur tour à celle-ci. Aucune présence féminine, les yeux bleus n'appartiennent qu'à la nuit. La solitude recouvre le berceau de son cœur et très vite, se replonge dans les méandres nuancés, de terribles songes torturés. Son âme est et restera toujours enchaîné à ce boulet glacé, à ce souvenir innommable.  


Quand subitement tous ses muscles se tendent dans un ultime sursaut. Assit l'air penaud sur le canapé dépliant le réveil lui annonce qu'une nouvelle journée débute. Il soupir et délaisse cette femme au goût salé de larmes déversées. Le corps épuisé par l'agoni subit toute une nuit. Il ne la reverra peut-être jamais. Qui sera la prochaine à se soumettre à ses atrocités? Quoi de pire que de donner le rêve d'une vie et de l'oublier en une nuit ? Ce n'est pas une crapule, c'est un tas de chaire à la recherche éternel d'une flamme qui sera capable de rallumer son coeur meurtri.

Il quitte son logement d'un pas feutré après avoir soigneusement ramassé ses affaires. Millow ne s'éparpille jamais, c'est un rituel pour lui de tenir compagnie à une femme différente chaque soir. Et comme chaque matin, il se faufile hors des bras lourds de voluptés de sa compagne éphémère pour retourner à ses affaires. Elles ne savent rien de lui, pas même son prénom. Il les cueille aux heures tardives. Lorsque la nuit est à son haut zénith alors les âmes perdues et écorchées se réunissent. C'est ainsi qu'il les aime. Fragiles et à vives. C'est dans la douleur, lorsque la vie a perdu toutes ses couleurs que les barrières d'une existence s'efface. Le libre arbitre commun des mortels n'existe plus, dans un monde où la mort sonne comme une rédemption et non comme une peur. Des parias. Des reclus. Voilà de quoi sont constituées les nuits que notre biker adule si passionnément. Au centre de la débauche, de vice, et des désirs interdits il se sent enfin chez lui. Les chaînes se délient, les tabous aussi. Il est là, dans cette obscurité opaque à observer ce merveilleux spectacle, ses prunelles enflammés faisant offensent aux étoiles sempiternels du bleu de la nuit, laissant dans le sillage de son passage, les crissements et la fumée opaque de sa Harley V Rod.

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Sept bougies, Millow :
Le fastidieux château aux couleurs criardes et aux décorations d'antan, offrait cependant un excellent terrain de jeu à Millow qui enfant turbulent et plein de vie, s'amusait à faire rouler sa petite voiture préférée tout au long des immenses couloirs aux marbres glacés et polis. Quand il n'était pas pris entre deux cours de piano, Millow jouait aux petites voitures dans le hall principale de la demeure familiale, dans l'attente de voir son père la traverser, main dans la main avec son jumeau Dante. Les deux frères se ressemblaient traits pour traits, à quelques détails près. Quand la maladie a eu frappé Dante, ses traits fins se sont vus se durcir, se pâlir encore davantage que ce qu'ils ne l'étaient déjà. Les yeux émeraudes perdirent leur éclat juvénile. Dante devint sous les yeux défaits de son père, le fantôme même de Millow qui au côté de son frère resplendissait d'une vie qui lui était privée. Le lien entre deux jumeaux est inexplicable pour l'homme, les scientifiques, les psychologues n'arrivent à le définir. Deux êtres identiques, où la vie leur a été donnée de façon totalement égalitaire jusqu'à leur physique authentiquement similaire. Pourtant, quand la servante demande à Millow ce qu'il ressent pour son frère malade, il lui expliqua avec une exactitude déconcertante la profondeur de ses sentiments, le décrivant comme l'organe vital à son existence. Un jour, alors qu'il dessinait calmement sur la table basse de sa chambre, il marmonna à sa servante qui le surveillait toujours de très près. « Madame Robinson, si mon frère ne revient jamais est-ce que moi aussi je vais partir ? » L'azure de ses yeux avaient transpercé la vieille femme, une telle innocence dans ce visage enfantin, mais une telle force dans les convictions qui habitaient l'océan glacial de ses prunelles. « Si il ne revient pas, moi aussi je veux partir. Madame Robinson, vous m'aideriez à partir avec lui ? » Du haut de sept ans, sans qu'on ne lui explique Millow avait comprit que son frère ne reviendrait jamais plus. Malgré ces vaines journées à attendre dans ce grand hall au parterre glaciale, il savait que son frère ne passerait plus jamais le pas de cette porte vertigineuse.

Quatorze bougies, un homme en devenir :
L'homme qui se tenait devant lui était le plus parfait des étrangers. Pourtant il s'y reconnaissait., à quelques détails près. Millow avait récupéré les cheveux de sa mère, d'un noir d'ébène mais, avait récupéré le reste de son père. Le visage figé dans une moue sarcastique, un regard céruléen vitreux et dénué de toute émotion, un corps élancé et fin à la musculature ferme et non-dissimulée sous un costume cintré qui le moulait à la perfection. Il l'observait le reflet de l'homme qu'il était destiné à devenir, il le détaillait avec peine de ce même visage inexpressif, de ces mêmes yeux stériles. La mort de son jumeau avait laissé un énième froid dans le château bien trop grand pour ces deux hommes qui se comportaient comme des inconnus. L'unique vie qui habitait ses lieux, était celle des servantes qui courraient de par et le long de couloirs vertigineux, loin des regards méprisant du père Scofield.

La servante Mme Robinson s'occupait toujours de Millow même si il n'avait plus besoin d'elle pour le surveiller, elle veillait sur lui. Comme la défunte mère qu'il n'a jamais connu. Le jeune homme grandissait dans un climat qui lui forgea une bien vile carapace ce qui blessa le cœur de la femme de plus en plus vieille, de plus en plus sage. Elle ne pouvait toujours être là, à gratter la cire noire qui couvrait son coeur, comme l'on gratte un pare brise givrée. Non, malheureusement ses problèmes de santé et son âge rattrapait son désir de bonté.

Un soir elle n'était pas là, il devait  supporter le dîner seul coincé entre la nouvelle femme de son père, et ce dernier incapable de lui décocher le moindre regard, la moindre parole. Un froid nordique planait au centre du buffet pourtant chaleureux et très coloré. C'était toujours comme cela, après tout, une apparence aguichante, mais un revers repoussant. Seul la voix nasillarde de la nouvelle Madame Scofield perçait le déclin abominable de cette soirée interminable. C'était une femme très élégante, toujours manucurée, parfumée, et fardée jusqu'à la naissance d'une poitrine généreuse qu'elle exhibait fièrement dans ses robes corsées, moulantes à frôler l'obscène. Elle lançait des regards très appuyés au jeune homme aux traits fins, presque féminins, mais à la carrure juvéniles et vigoureuses témoignant d'une vie grandissante sous cette peau douceâtre encore imberbe et vierge de toute virilité. Elle lorgnait sur lui, comme un affamé devant un sachet de bonbon. La jeunesse et le manque d'expérience laissait Millow dans l'incompréhension des plus totales face aux signes pourtant évidents qu'elle lui lançait à longueur de temps. Après tout, elle devait avoir une bonne quarantaine d'année au compteur. Dire qu'en la voyant Millow avait nourri l'espoir d'enfin avoir une maman… Il s'était levé de table sans un bruit, il contrôlait toujours le grincement des pieds de la chaise ne voulant surtout pas provoquer la colère de son père, puis il disparaissait, comme à son habitude, se réfugier dans sa chambre pour éventrer son ouvrage favoris du moment. Dieu ce qu'il aimait lire, cela était pour lui l'opportunité de s'évader, au travers les lettres, les mots qui s'empalent sur des phrases qui animent la vie dont il est privé depuis le départ de son si précieux frère. Les murs disparaissaient, il se retrouvait transporté par les histoires de ces auteurs qu'il admirait. Sans même prendre la peine de se déchausser, ni même de se déshabiller. Alors que Madame Scofield s'arrêta devant sa chambre, il était déjà la tête plongée dans son ouvrage fantastique, au milieu d'un monde futuriste à mille lieux de la réalité. Si bien que quand elle s'approchait il ne releva même pas son visage, ce n'est que lorsque ses doigts aux ongles comparables à des serres vinrent effleurer la ligne de sa  mâchoire qu'il daigna enfin relever les perles émeraudes de ses yeux sur elle. Elle lui glissait de son accent autrichien « Vous savez jeune homme, ses yeux vont en faire souffrir des coeurs. Comme c'est dommage qu'aucun sourire ne soit capable de les animer. » Elle s'installa à côté de lui, pénétrant son intimité, osant s'asseoir sur ses draps qu'il n'a jamais partagés avec qui que ce soit, même pas sa servante ne se serait permise un tel acte d'intrusion. Il se sentait violé, mais ravalait le profond dégoût qui le submergeait en hochant évasivement la tête aux paroles mielleuses qu'elle lui minaudait. « Quelle maladie a pu ainsi gangrener des hommes aussi beaux ? Ton père t'a plongé dans la tombe de ton frère le jour de son enterrement. » Elle appuyait son doigt fin sur le bout de son nez en ajoutant « mais moi je sais qui tu es, je sais que tu n'es pas mort, qu'au fond il y'a un homme qui brûle sous cet aspect de glace. » elle avait glissé son doigt le long de la gorge maintenant serrée de Milow. Il détestait la sentir le toucher, son malaise grandit en flèche quand elle commença à déboutonner les premiers boutons de sa chemise, dévoilant un torse à la pâleur fantomatique. « Ta peau est chaude, tu trembles mon garçon ? » Il ne s'en était même pas aperçu jusqu'à ce qu'elle lui fasse remarquer. Tous ses muscles étaient tendus vers l'arrière, loin de ses doigts qui le parcouraient avidement, les yeux d'un noir sans fond de sa mère de substitution brûlant, un feu vif se propageait sous les yeux arrondis et stupéfaits du jeune Millow. Il était pétrifié quand elle se saisit du membre moue et sans vie entre ses jambes. Seul ses rires provoquèrent en lui une série d'émotion qui le fit enfin bouger. Il s'était relevé dans un bond, rouge de honte sous l'écroulement de sa belle-mère qui se tordait sous le regard larmoyant de Millow.

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MessageSujet: Re: Millow Scofield    Millow Scofield  EmptyJeu 30 Juin 2016 - 8:33
Bienvenue parmis nous ! Coeur
Bon courage pour ta fiche et choisi les rouges, tu verras on est les meilleurs. pervers
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MessageSujet: Re: Millow Scofield    Millow Scofield  EmptyJeu 30 Juin 2016 - 9:17
Bienvenue par toi ici 8D Dis-moi, le groupe des bleus ça t'intéresserait ? /me sort
Parce qu'on a Cale et que c'est/c'était un biker /me sort #instantdepropagande

Sinon courage pour ta fichette 8D
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MessageSujet: Re: Millow Scofield    Millow Scofield  EmptyJeu 30 Juin 2016 - 10:34
Bienvenue sur le forum! Hey
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MessageSujet: Re: Millow Scofield    Millow Scofield  EmptyJeu 30 Juin 2016 - 10:58
Salut toi pervers

Bienvenue parmi nous avec ce beau-gosse Hihi

Et comme dit Mathou, tu pourrais bien t'entendre avec Cale, ancien biker chez les bleus, et Caleb aussi, j'dis ça comme ça Rolling Eyes

Bon courage pour ta fichette ! Cute
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MessageSujet: Re: Millow Scofield    Millow Scofield  EmptyJeu 30 Juin 2016 - 11:40
Bienvenueee ^^ Et bon courage pour ta fiche Very Happy
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MessageSujet: Re: Millow Scofield    Millow Scofield  EmptyJeu 30 Juin 2016 - 13:02
Encore une fois je te souhaite la bienvenue chez nous mon petit caaaalin
Comme dit sur la CB, n'hésite pas si tu as besoin d'aide et tout ça, le staff est à ton service Charmeur
Bon courage pour ta fiche et au plaisir de te croiser pendant mes longues nuits d'insomnie Coeur

(Et n'écoute pas ces demoiselles, elles essaient de t'influencer mais tu seras mieux à la caserne Brill )
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MessageSujet: Re: Millow Scofield    Millow Scofield  EmptyJeu 30 Juin 2016 - 16:13
Bienvenue !!!!
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MessageSujet: Re: Millow Scofield    Millow Scofield  EmptyJeu 30 Juin 2016 - 18:05
Merci pour l'accueil... Mais aussi d'en ajouter au dilemme que je me fais pour choisir le groupe de Millow xp merci beaucoup !
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MessageSujet: Re: Millow Scofield    Millow Scofield  EmptyJeu 30 Juin 2016 - 18:18
Bienvenue et bon courage pour la suite de ta fiche Cute

Si je te disais, que Teagan possède une magnifique Harley Davidson cela t'aiderait dans ton choix de groupe ? Hihi
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MessageSujet: Re: Millow Scofield    Millow Scofield  EmptyJeu 30 Juin 2016 - 19:43
Nous on a Cian qui à une super moto. Et Logan a une jolie Aston Martin. Et moi je fais bien les câlins. /sbaff/.

Viens chez les rouges. Cute *regard de Chat Potté*

Ou chez les verts. Ma DC prendra bien soin de toi. Charmeur
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MessageSujet: Re: Millow Scofield    Millow Scofield  EmptyVen 1 Juil 2016 - 0:16
Bienvenue sur le forum et honnêtement, les bleus sont les meilleurs Rolling Eyes En plus on a besoin d'hommes au labo *sort*
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MessageSujet: Re: Millow Scofield    Millow Scofield  EmptyVen 1 Juil 2016 - 22:38
Je lis ta fiche tout à l'heure, Millow, me faut une petite pause après tout le boulot qu'on vient de faire what
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MessageSujet: Re: Millow Scofield    Millow Scofield  EmptyVen 1 Juil 2016 - 22:40
Pas de soucis prends ton temps
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MessageSujet: Re: Millow Scofield    Millow Scofield  EmptySam 2 Juil 2016 - 1:10
Alors, alors !

Déjà, je dois dire que j'ai beaucoup aimé ton histoire ! Je te conseille cependant une petite relecture car je pense que certaines fautes qui s'y sont glissées peuvent se corriger facilement à la lecture.

Par contre, il va me falloir deux petites modif dans ta fiche ! Déjà, je préfère que le caractère soit rédigé et pas seulement une liste de traits comme tu l'as fait ici. Et ensuite, je ne vois pas le code du règlement, j'dois donc en déduire que tu ne l'as pas lu Hihi Je t'invite donc à y aller maintenant Coeur

Et quand tout ça sera fait, je pourrais te valider officiellement Cute
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MessageSujet: Re: Millow Scofield    Millow Scofield  EmptySam 2 Juil 2016 - 3:47
J'ai pas trouvé le code ** j'ai oublié je vais revoir ça à tête reposée
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MessageSujet: Re: Millow Scofield    Millow Scofield  EmptyDim 3 Juil 2016 - 16:43
Merci pour les modifications ! Cute


Félicitations

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Tu es validé(e)


- Maintenant que tu es validé(e), n'oublie surtout pas d'aller recenser ton [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et ton [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], il serait dommage que tu oublie et qu'on puisse par la suite attribuer ton avatar à une autre personne.

- Pense à créer ton [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] afin que tout le monde puisse suivre tes merveilleuses aventures dans ce monde post-apocalyptique.

- Si tu es à la recherche d'une personne qui t'es chère, n'hésite pas à venir poster un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

- Et n’oublie pas que si tu as la moindre question ton staff adoré est là pour t'aider! Va t'amuser maintenant tu le mérite!
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MessageSujet: Re: Millow Scofield    Millow Scofield  EmptyDim 3 Juil 2016 - 19:34
Merci pour la validation ! On va enfin pouvoir passer aux choses sérieuses !
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MessageSujet: Re: Millow Scofield    Millow Scofield  Empty

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